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  • 09/07/2025
Une perquisition a eu lieu au siège du Rassemblement national. Elle a été annoncée par Jordan Bardella, le président du RN, ce mercredi matin. Ces perquisitions interviennent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte depuis juillet 2024 sur des soupçons de financement illégal.

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Transcription
00:00Une perquisition a eu lieu au siège du Rassemblement National.
00:03Elle a été annoncée par Jordan Bardella, le président du RN, ce mercredi matin.
00:07Ces perquisitions interviennent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte depuis juillet 2024
00:12sur des soupçons de financement illégal, des campagnes présidentielles et législatives en 2022 et européennes en 2024.
00:20C'est un véritable scandale démocratique que nous assistons, inédit, dans la Ve République,
00:25sous prétexte de vérifier des prêts que nous auraient fait des adhérents.
00:29La police est arrivée aujourd'hui et a mis la main sur l'ensemble de nos données,
00:33bien évidemment les données financières, l'ensemble des mails, des notes privées, de nos dirigeants.
00:38C'est-à-dire qu'au moment où on se parle, le premier parti politique de France n'a plus aucun secret pour le gouvernement.
00:45Nos listes de candidats, nos programmes, la manière dont nous souhaitons faire campagne, nos stratégies sont connues du gouvernement.
00:51Les investigations doivent permettre de déterminer si ces campagnes ont été financées grâce à des prêts illégaux
00:57ainsi que par des surfacturations de prestations ou des facturations fictives ayant fait l'objet de demandes de remboursement par l'État.
01:03Qu'est-ce que vous allez dire à cela ?
01:05Tout cela est totalement faux.
01:06Les prêts de particuliers, oui bien sûr il y en a eu, mais c'est légal.
01:09Tous les partis politiques reçoivent des prêts de particuliers lorsqu'ils font une campagne.
01:13Mauvaise semaine pour le RN.
01:14La veille, le parquet européen a annoncé ouvrir une enquête contre le parti et ses alliés européens.
01:19Ils sont soupçonnés d'avoir indûment dépensé plus de 4,3 millions d'euros
01:23qui auraient bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Marine Le Pen.
01:27Le même jour, cette dernière avait justement saisi la Cour européenne des droits de l'homme
01:31pour demander la levée de sa condamnation en première instance dans l'affaire des assistants fantômes du Parlement européen.

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