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Toujours maillot blanc du meilleur jeune, Kévin Vauquelin (Arkea - B&B Hotels) est reçu sur le plateau du Vélo Club. Il partage son expérience de début de Tour, qui se passe pour le moment très bien, entre exigence du très haut niveau et plaisir de faire partie de l'aventure en tant que 5e du général pour, en plus, un régional de l'étape.

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Transcription
00:00Bayeux à Ville d'Anaissance, voilà Kévin !
00:12Bonjour Kévin, merci d'être avec nous dans Véloclub.
00:16Là on voit que vous êtes chez vous.
00:22C'est vrai que vous les avez cochés ces deux étapes en Normandie.
00:27Oui, je les avais cochés et pour l'instant ça se passe plutôt bien.
00:32Racontez-nous un petit peu aujourd'hui.
00:35C'était pas facile, pour se placer c'est pas simple.
00:39J'ai essayé de me battre au maximum, malheureusement j'ai perdu quelques places avant la bosse finale.
00:44Comme je l'ai dit, on est sur le plus gros plateau de l'année et du monde.
00:49Ne serait-ce que deux vélos de retard, c'est beaucoup trop et c'est ce qui m'a coûté en haut de la bosse.
00:54Kévin, on s'est vu à la fin du mois de mai, quand tu étais à Isola 2000 pour préparer le tour,
01:02dans la solitude des Alpes du Mercantour.
01:05Tu montais la bonnette, tu montais au rond tous les jours, tous les jours.
01:08Tu pensais à ce moment-là, quand tu étais dans cette solitude, dans cette souffrance,
01:14de cet entraînement, dans cet isolement.
01:15Est-ce que tu avais ça en tête déjà, le Tour de France, en te mettant évidemment en tête les images de l'an dernier de ta victoire à Bologne ?
01:21J'avais que ça dans la tête.
01:22C'est-à-dire que tous les matins, je me réveillais, je faisais mon gainage et je pensais juste au Tour de France,
01:26au Chocolat de France, comme j'avais dit avant, c'est mes premiers objectifs.
01:29Et d'arriver surtout à Rouen, ensuite à Caen et à Bayeux, c'était juste l'objectif de l'année, tout simplement.
01:35Ça fait plus d'un an que j'y pense. Donc là, je suis vraiment content d'être au niveau que je voulais être.
01:41Cinquième du Général, après quatre jours de course. Tu t'imaginais aussi haut avoir le contrôle à Montreux de Caen ?
01:46Non, non, non. Parce qu'on sait qu'une course de vélo, il peut tout se passer et pour l'instant, ça tourne en ma faveur.
01:52Bon, j'ai quand même pris une petite cassure aujourd'hui, malheureusement. Mais bon, voilà, tout ce qu'il faut prendre, il faut le prendre.
01:57Est-ce que depuis que tu as découvert le Tour, parce que le Tour de France, c'est une chose, mais c'est la face visible de l'iceberg.
02:03Il y a tout ce qui est en dessous, ce que tu disais, les entraînements, sous la pluie et tout ça.
02:07Est-ce que tu y penses ? Est-ce que c'est vraiment le truc de ta carrière ou les classiques te font autant vibrer ?
02:12Les classiques me font vibrer aussi. Chaque course me fait vibrer.
02:15Tout résultat, comme je l'ai dit, est aussi bon à prendre.
02:18Donc c'est sûr que c'est important. Mais bon, on sent aussi l'envergure du Tour de France.
02:24Et Tadej Pogacar est juste derrière vous.
02:28Non, non, non, je laisse ma place déjà.
02:30Voilà, qui va prendre la place de Jaja, qui a aussi d'autres obligations.
02:36Vous l'avez bien chauffé. Kevin Vauclin, Tadej Pogacar, Bernard Hino.
02:40C'est pas mal, Kevin, ce vélo club.
02:42Ouais, c'est pas ouf.
02:44Wow.
02:46Je suis psychopathée et Jaja!
02:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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