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Au programme ce soir, la rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou sur la question palestinienne. Alors que le président américain rêve toujours de recevoir le Prix Nobel de la Paix, le conflit à Gaza pourrait bien s’éterniser.
Nous repartirons ensuite à Rio pour la clôture du 17ème sommet des BRICS. Notre envoyé spécial dressera les premières conclusions de ce rendez-vous mondial boudé par les médias français.
Et nous évoquerons le déplacement d’Emmanuel Macron en Angleterre, jouant au roi avec Charles III et au soldat avec Keir Starmer.
Nous repartirons ensuite à Rio pour la clôture du 17ème sommet des BRICS. Notre envoyé spécial dressera les premières conclusions de ce rendez-vous mondial boudé par les médias français.
Et nous évoquerons le déplacement d’Emmanuel Macron en Angleterre, jouant au roi avec Charles III et au soldat avec Keir Starmer.
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00:00Il reste un peu moins de deux semaines pour mettre TV Liberté à l'abri jusqu'à la prochaine attaque.
00:09Ces derniers jours, vous avez déjà été incroyablement nombreux à nous témoigner votre soutien.
00:15Par vos messages de sympathie, d'amitié et puis bien sûr avec vos dons, vous avez démontré votre attachement à TVL.
00:22Mais la censure bancaire ordonnée par un pouvoir politique aux abois nous a asséné un coup dur
00:27en nous privant de notre compte bancaire et donc d'une partie des soutiens mensuels que nous recevions,
00:32notre budget prévisionnel a été littéralement amputé.
00:36Aujourd'hui encore, l'équilibre n'est pas rétabli.
00:40Parmi vous, je le sais, certains souffrent aussi de cet extrême centre au pouvoir qui nous appauvrit.
00:45Mais d'autres attendent aussi un peu impassible un changement qui ne viendra pas sans rien faire.
00:50Pour renverser la table, chacun doit, à sa mesure, se retrousser les manches.
00:55Et renverser la table, c'est avant tout éveiller les consciences.
00:59Chaque jour, avec un budget minimaliste qui ferait frémir Léa Salamé et Patrick Cohen,
01:04TVL vous propose une information libre, éclairée.
01:08Mais nous ne pouvons pas continuer cette mission sans vous.
01:11Alors dès à présent, aidez TVL.
01:14Il n'y a pas de petits gestes, chacun d'entre vous peut changer notre destin.
01:18Et nous continuerons, nous, à faire beaucoup avec bien peu.
01:22Alors je compte sur vous.
01:25Madame, Monsieur, bonsoir.
01:50Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
01:53Au programme ce soir, la rencontre entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou sur la question palestinienne.
01:59Alors que le président américain rêve toujours de recevoir le prix Nobel de la paix,
02:03le conflit à Gaza pourrait bien s'éterniser.
02:07Nous repartirons ensuite à Rio pour la clôture du 17e sommet des BRICS.
02:11Notre envoyé spécial dressera les premières conclusions de ce rendez-vous mondial,
02:15boudé par les médias français.
02:17Et puis nous évoquerons le déplacement d'Emmanuel Macron en Angleterre,
02:21jouant au roi avec Charles III et aux soldats avec Kirstarmer.
02:25Rencontre au sommet entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou.
02:33Alors que la Maison-Blanche semblait presser Tel Aviv pour une fin de conflit rapide,
02:37il pourrait bien durer.
02:38Olivier Frère Jacques.
02:39Ce devait être une rencontre décisive, ça ne l'aura probablement pas été.
02:44Lundi, la rencontre entre Donald Trump et Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche
02:48visant à résoudre le conflit à Gaza n'a pas débouché sur des décisions formelles.
02:53Et pour cause, il manquait une partie prenante,
02:56indispensable dans de telles négociations, les Palestiniens.
03:00Cependant, les discussions ont coïncidé avec des négociations indirectes
03:04entre Israël et le Hamas à Doha, lancées la veille.
03:08Une proposition de trêve de 60 jours élaborée avec l'Egypte, le Qatar
03:12et l'envoyé spécial américain Steve Witkoff
03:14prévoit la libération de 10 otages israéliens et des corps de 18 autres
03:19en échange de prisonniers palestiniens, d'une aide humanitaire massive
03:22et d'une suspension partielle des opérations militaires israéliennes.
03:26Cependant, aucun progrès significatif n'a été enregistré.
03:29Le Hamas exige un retrait complet des forces d'occupation israéliennes de Gaza
03:33et la fin définitive du conflit.
03:35Tandis qu'Israël insiste pour maintenir une zone de sécurité à Rafa
03:40et dans le corridor de Morag, refusant toute garantie
03:43limitant ses futures interventions militaires.
03:46Benjamin Netanyahou a réitéré son objectif de libérer les 49 otages
03:50encore détenus à Gaza, dont 27 seraient morts tout en poursuivant
03:54l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas.
03:58Il a également évoqué un controversé libre choix pour les Palestiniens,
04:02suggérant que ceux qui souhaitent quitter Gaza pourraient le faire dans un échange surréaliste avec Donald Trump.
04:08Oui, je vais laisser Bibi répondre à cette question.
04:12Je pense que le président Trump a une idée formidable, la liberté de choix.
04:17Si les gens veulent rester, ils peuvent rester, et s'ils veulent partir, ils peuvent partir.
04:20Nous travaillons avec les Etats-Unis pour trouver des pays qui offriront aux Palestiniens un avenir meilleur.
04:33Et nous sommes sur le point de trouver de tels pays.
04:37Les Palestiniens doivent avoir la liberté de choix.
04:38Cette déclaration, appuyée par le projet du ministre de la Défense, Israël Katz,
04:45de créer une ville humanitaire à Rafa pour 600 000 habitants,
04:49suscite des accusations de planification d'un transfert forcé de population.
04:53L'opposition israélienne et les familles des otages réunies à Tel Aviv dénoncent cette approche,
04:59craignant que Netanyahou ne privilégie les intérêts de sa coalition favorable à une réoccupation de Gaza.
05:05Par ailleurs, la situation humanitaire dans l'enclave reste catastrophique.
05:09Les bombardements israéliens, comme celui sur la clinique Al-Rimal à Gazaville,
05:14ont fait 26 morts dimanche, selon la Défense civile palestinienne.
05:18Depuis mai, 613 personnes ont péri lors de distributions d'aides chaotiques
05:22gérées par la très controversée Gaza Humanitarian Foundation,
05:26imposée par Israël et les Etats-Unis.
05:29Le Hamas exige un retour de la gestion de l'aide à l'ONU,
05:32une demande jugée inacceptable par Israël.
05:36Donald Trump, qui aime à se placer comme un médiateur,
05:39semble suivre avant tout la volonté de son allié israélien,
05:42qui entend gagner du temps et progresser dans ses objectifs militaires.
05:46Pour une victoire diplomatique, il faudra donc encore attendre pour la Maison-Blanche.
05:51L'eau de consolation ou cadeau empoisonné,
05:53le Premier ministre israélien a remis à Donald Trump une lettre,
05:56le proposant pour le prix Nobel de la paix,
05:58saluant son rôle dans la pacification régionale,
06:01notamment après les frappes israélo-américaines contre l'Iran en juin.
06:05Un prix Nobel pour avoir tué des civils iraniens
06:07et organiser le chaos humanitaire à Gaza,
06:10la breloque semble pour l'heure hors de portée.
06:13Au-delà du Proche-Orient,
06:14Donald Trump a également surpris en annonçant,
06:17en marge de cette rencontre,
06:18la reprise des livraisons d'armes défensives à l'Ukraine,
06:21une semaine après leur suspension.
06:23Face à l'offensive russe dans la région de Dnipo-Petrovsk,
06:27il a exprimé son mécontentement envers Vladimir Poutine,
06:30signalant un ajustement stratégique pour soutenir Kiev
06:33au risque de rendre sa politique étrangère complètement illisible,
06:38mais en satisfaisant au moins l'industrie de l'armement.
06:41On va envoyer plus d'armes.
06:43Ils doivent pouvoir se défendre.
06:45Ils sont très durement touchés.
06:47Ils sont très durement touchés.
06:49On va devoir envoyer plus d'armes.
06:51Oui, des armes défensives principalement.
06:56Le sommet des BRICS de Rio s'achève avec un bras de fer en ligne de mire.
07:01Après deux jours de travaux pour développer le groupe du Sud Global,
07:03la polarisation face à l'Occident se renforce.
07:07Frédéric Égoui, notre envoyé spécial sur place,
07:09dresse le bilan du rendez-vous.
07:11Le dollar, ennemi public numéro un des BRICS.
07:14Au sortir d'un sommet brésilien de deux jours,
07:17les pays du Sud Global apparaissent plus galvanisés que jamais
07:20pour s'émanciper de la domination américaine.
07:24Le journaliste Frédéric Égoui, envoyé spécial pour TV Liberté,
07:28nous explique les transformations lancées par ce rendez-vous
07:31avec l'abbé de Rio en arrière-plan.
07:34Pour la première fois, les Occidentaux, en l'occurrence Washington,
07:37ont pris conscience de l'existence d'un groupe
07:40que, jusqu'à présent, ils ignoraient dans les grandes largeurs.
07:43Et Donald Trump a brandi des menaces contre les pays des BRICS,
07:48des menaces tarifaires de 10%,
07:50s'il prenait des mesures qu'il a qualifiées d'anti-américaines.
07:54Alors, s'il s'attendait à ce que le groupe se couche,
07:59ça n'a pas du tout été le cas.
08:01C'est-à-dire que Lula, qui présidait le groupe, comme je l'ai dit,
08:04a eu une réaction vraiment véhémente
08:07et a assis, finalement, la guerre qui était jusqu'à présent larvée
08:13et est devenue une guerre ouverte sur le dollar.
08:15C'est-à-dire qu'il a assis la position du groupe
08:17en disant qu'il était hors de question qu'il cède
08:19et qu'il poursuivrait leur entreprise.
08:21Ce qui est tout à fait notable, par ailleurs,
08:23de la part de Lula et du Brésil,
08:26qui est, vous le savez, un pays, un partenaire important des Etats-Unis.
08:31Mais ça montre bien que la démarche qu'ils sont en train de mener
08:34ne va pas s'arrêter de si tôt.
08:36Un point de vue que semble partager Georges Renard Kousmanovitch,
08:39le président de République souveraine.
08:41Sur place, il se désole du désintérêt des médias français
08:44pour cet événement mondial.
08:46Les médias français ne sont pas là.
08:48Et c'est traité comme s'il ne se passait rien.
08:51C'est un sommet où l'Indonésie est membre de plein droit.
08:54L'Indonésie, quand même, c'est une des plus grandes puissances
08:56du Sud-Est asiatique, le plus grand pays musulman du monde.
09:02Et comme la Malaisie rentre dans les pays partenaires,
09:06les BRICS ont de facto le contrôle du détroit de Malacca.
09:09C'est extrêmement important pour les routes commerciales,
09:11en particulier chinoises, les routes de la soie,
09:13et le commerce international,
09:15surtout pour ceux qui visent à faire des taxes,
09:18je pense aux Etats-Unis,
09:20sur les différents pays du monde entier.
09:23La résolution finale, c'est toujours écrit dans un style diplomatique
09:26qui peut sembler un peu abscond,
09:29mais c'est la continuité.
09:31Et il est demandé une place conforme
09:35à la puissance économique nouvelle des BRICS,
09:38des pays BRICS,
09:39dans les institutions internationales
09:41issues de la Deuxième Guerre mondiale,
09:43donc les institutions dites de Bretton Woods.
09:45On parle du FMI,
09:46du FMI, de la Banque mondiale,
09:48de l'Organisation mondiale du commerce,
09:50et bien sûr de l'ONU,
09:53puisque les BRICS demandent que même le Conseil de sécurité permanent
09:58soit réformé,
09:59pour intégrer des pays qui le mériteraient,
10:02bien évidemment comme l'Inde, par exemple.
10:04Et c'est un axe fort des BRICS,
10:07parce qu'ils laissent une porte ouverte aux Occidentaux,
10:11qu'eux ne prennent pas,
10:13et l'Occident se cornerise et est en train de louper le coche
10:16de ce changement mondial.
10:18On ne peut plus contraindre les pays BRICS,
10:22comme ils étaient contraints il y a encore 20 ans.
10:24On ne peut pas avoir les effets de bombardement,
10:27par exemple sur l'Iran.
10:29Notons que les BRICS ont dénoncé collectivement
10:31les bombardements tant israéliens qu'américains,
10:35de juin dernier.
10:37Les Occidentaux n'arrivent plus à voir l'effet désiré,
10:41tant en termes de rétorsion commerciale que militaire.
10:45Ce que je vous disais, il va falloir que l'Occident s'adapte,
10:50mais pour le moment, ça bloque, ça résiste,
10:53et comme le montre le dernier tweet de ce matin de Donald Trump.
10:57Un Donald Trump qui mise toujours sur la manière forte.
11:00Le président américain n'avait d'ailleurs pas fait mystère
11:02de ses intentions de frapper fort
11:04si quelques pays entendaient contester la suprématie du billet vert.
11:09Il n'en reste pas moins que la menace d'une surtaxe américaine
11:12pourrait faire le même office que les politiques de sanctions habituelles,
11:16l'inverse de l'objectif escompté.
11:18Toujours est-il que les questions d'alternatives monétaires
11:21ont été au cœur des débats de ces deux jours carioca.
11:24Parmi les hypothèses privilégiées par de nombreux membres des BRICS,
11:28une monnaie commune,
11:29Paolo Noguera-Baptista Jr.,
11:31ancien directeur exécutif du FMI
11:33et surtout membre fondateur de la Banque de développement des BRICS,
11:36expliquait cette alternative.
11:38En Chine, personne ne pense à créer quelque chose comme l'euro pour les BRICS.
11:42Une monnaie unifiée avec une banque centrale commune,
11:46ce n'est pas réalisable.
11:47Même en Europe, c'est compliqué.
11:49Comme nous le savons,
11:50mais l'Europe a plus d'homogénéité,
11:53plus de proximité.
11:54Les BRICS n'ont pas les conditions pour une zone monétaire commune.
11:59Nous ne sommes pas en quête de cela.
12:00Le président Lula, avant hier,
12:03je crois que c'était jeudi,
12:04a dit quelque chose de très juste.
12:05Il a dit que les BRICS devaient créer une alternative au dollar américain,
12:10une monnaie pour les transactions internationales.
12:13Vous voyez, ça veut dire que nous ne cherchons pas à établir une monnaie unifiée,
12:18mais pour une monnaie de réserve
12:19qui fonctionnerait aux côtés des devises existantes au sein des BRICS
12:24et qui n'impliquerait pas la création d'une banque centrale commune,
12:27mais qui serait plutôt une devise parallèle
12:31qui serait utilisée pour les transactions internationales
12:34et un mécanisme d'échange de réserve monétaire.
12:37Vous voyez, donc, ce serait une monnaie internationale,
12:40mais pas un substitut des monnaies nationales.
12:42Une sorte de super-monnaie internationale
12:45qui ne fait pour l'heure pas l'unanimité au sein des BRICS,
12:48notamment en Inde,
12:49qui prend le relais de Rio à la présidence pour l'année à venir.
12:53L'Inde va prendre en 2026 la présidence des BRICS
12:56et entend bien sûr y amener sa touche personnelle.
12:59Narendra Modi a déclaré ici à Rio
13:01qu'il avait l'intention de donner une nouvelle forme au groupe.
13:06Il a déjà évoqué les thèmes qui seraient mis en avant,
13:10qui seraient centrés sur les populations,
13:12sur l'humain, sur l'humanisme.
13:15Maintenant, la question qu'on peut se poser,
13:17c'est qu'on a vu ce qui s'est passé ici à Rio.
13:20Rio, ce sommet était censé être axé principalement
13:24sur l'environnement et la santé.
13:26Aujourd'hui, il a été cannibalisé par le conflit
13:29et la guerre ouverte qui a éclaté avec le dollar.
13:31On peut supposer que cette guerre ne va pas s'arrêter d'ici là.
13:35On peut supposer que la situation sera similaire l'an prochain.
13:39Et il va bien falloir voir comment va réagir New Delhi.
13:43Parce que vous savez, New Delhi, c'est le pays qui est le plus frileux
13:47dans le processus de dédolarisation qui est en cours.
13:49Parce que New Delhi ne veut pas voir le yuan chinois remplacer le dollar américain,
13:55prendre la place du dollar américain.
13:57Donc il va falloir qu'il fasse preuve de trésors de diplomatie
14:00pour contenter les BRICS d'un côté,
14:02contenter leur partenaire américain de l'autre.
14:05Autant de défis auxquels les BRICS vont donc devoir se confronter
14:08avec une double attitude,
14:11celle de la recherche du consensus à l'intérieur du groupe,
14:15mais aussi d'une opposition plus assumée face à l'Occident.
14:19Visite d'État d'Emmanuel Macron à Londres.
14:25Le président profite du faste de la monarchie britannique
14:28avant de revêtir son déguisement de chef de guerre
14:30aux côtés de Keir Starmer.
14:32Les explications de Renaud de Bourleuf.
14:34Emmanuel Macron compte sur les Anglais pour continuer d'exister.
14:37Ce mardi, le président a atterri à Londres
14:39pour une visite d'État de trois jours.
14:41Ce déplacement officiel en Grande-Bretagne
14:42est le premier d'un chef d'État français
14:44depuis Nicolas Sarkozy en 2008.
14:46C'est aussi le premier d'un chef d'État de l'Union Européenne
14:48depuis le Brexit.
14:50La visite d'État sera conclue jeudi
14:51par un sommet avec le Premier ministre Keir Starmer.
14:54En attendant ce mardi,
14:55Emmanuel Macron a été accueilli par le roi Charles III
14:57au château de Windsor
14:58avant une promenade en calège dans Londres.
15:00Après la promenade, la journée s'est poursuivie
15:07par un discours devant les parlementaires
15:08de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes.
15:11Demain mercredi, il doit participer à une réunion
15:13à l'Université de l'Imperial College
15:14sur le thème de l'intelligence artificielle
15:16et à un dîner à la City de Londres
15:18où il sera sans doute comme un poisson dans l'eau.
15:21Il se rendra aussi au 10 Down Street
15:23rencontrer Keir Starmer.
15:24C'est jeudi que des annonces officielles
15:26devraient avoir lieu sur les questions liées
15:28à l'immigration. En effet, plus de 21 000 clandestins
15:31ont traversé la Manche pour atteindre
15:32les côtes britanniques depuis le début de l'année.
15:34Durant les six premiers mois de 2025,
15:36il y a eu une augmentation de 48%
15:39du nombre de traversées clandestines
15:40par rapport à la même période l'année précédente.
15:43Le chiffre maximal, atteint en 2022
15:45avec 45 774 arrivées recensées,
15:49pourrait bien être dépassé.
15:50Loin des engagements de Keir Starmer
15:51qui promettaient de reprendre le contrôle des frontières.
15:54Actuellement, une loi sur la gestion de l'immigration
15:56est en cours d'examen au Parlement britannique.
15:58Le texte doit notamment donner davantage de pouvoir
16:00aux forces de police contre les réseaux de passeurs.
16:03Mais évidemment, Londres a besoin du soutien de Paris
16:06et ce, alors que nos forces de police
16:07laissent échapper des embarcations sur la Manche.
16:10Rappelons qu'en 2023,
16:11le Premier ministre britannique,
16:13Richie Sunak, avait promis à la France
16:15une enveloppe de 541 millions d'euros sur trois ans
16:17pour assurer la sécurisation de la frontière.
16:20Un arrangement prolongé en février dernier
16:22jusqu'en 2027
16:23par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
16:25et son homologue Yvette Cooper.
16:27Mais dans les couloirs du 10 de Longstreet,
16:29on murmure que nous envoyer de l'argent
16:30ne donne pas de résultats concrets.
16:32Les annonces de ce dit pourraient modifier
16:33la doctrine d'intervention des policiers et gendarmes en mer
16:35afin de pouvoir intercepter
16:36jusqu'à 300 mètres des côtes les embarcations.
16:39Rien de nature à changer la donne.
16:41Sans surprise,
16:41le point d'orgue du sommet Macron-Starmer
16:43visera à mettre en avant
16:44la coalition des volontaires
16:46qui peine tant à prendre forme.
16:47Le duo désormais figure de proue
16:49des néo-conservateurs bellicistes
16:51aura rendez-vous en visioconférence
16:53avec leur acolyte Volodymyr Zelensky.
16:55Ils échangeront aussi
16:55avec le chancelier allemand Frédéric Merz
16:57et la présidente du conseil italien
16:59Giorgia Meloni,
17:00réunie à Rome au même moment.
17:02Selon une information de France Info,
17:03un conseiller de l'Elysée
17:04aurait avancé que les négociations
17:06portent à la fois sur le volet nucléaire,
17:08le volet opérationnel
17:09et le volet capacitaire
17:11dans le but de renforcer
17:12la coopération en matière de défense.
17:14Emmanuel Macron-Ecker-Starmer
17:15devrait donc s'accorder sur les sommes
17:17à ponctionner à leurs contribuables respectifs
17:19pour acheter des armes américaines
17:20à Volodymyr Zelensky
17:21pour poursuivre sa guerre
17:22et se maintenir au pouvoir.
17:26Et nous partons à présent
17:27faire un rapide tour de France en bref.
17:33Disparition d'Olivier Marlex,
17:34le courageux député LR,
17:36non, ce n'est pas toujours un oxymore,
17:38a mis fin à ses jours
17:39dans sa maison d'Annette en Heure-et-Loire.
17:40Des perquisitions ont été faites
17:42pour retracer ses derniers échanges.
17:43Néanmoins, les constatations médicales
17:45ont exclu l'intervention d'un tiers
17:46dans la survenance de la mort du parlementaire,
17:48bien qu'une autopsie soit tout de même prévue.
17:50Olivier Marlex avait présidé
17:51le groupe LR à l'Assemblée nationale
17:53pendant deux ans,
17:54mais il était surtout connu
17:55pour son travail dans le dossier Alstom,
17:57dans lequel il considérait
17:58qu'un pacte de corruption
17:59avait été noué
18:00entre l'entreprise américaine
18:01Générale Électrique
18:02et Emmanuel Macron,
18:04qui n'était alors que ministre de l'économie.
18:06Olivier Marlex avait d'ailleurs
18:06rédigé un ouvrage
18:07« Les liquidateurs »
18:08en forme de réquisitoire
18:09contre la désindustrialisation française.
18:12Il avait 54 ans.
18:13Olivier Marlex a donc inscrit son nom
18:14à la longue liste
18:15des talents amoureux de la France
18:16conduit au trépas
18:17entre désabusement,
18:19colère
18:19et désœuvrement
18:20face au déclin actuel.
18:22Série noire à Bercy aussi.
18:24Depuis janvier,
18:25douze agents
18:25de la Direction générale
18:26des finances publiques
18:26se sont suicidés.
18:27Une vague qui interpelle
18:28le ministère de l'Économie
18:29et des Finances
18:30qui prévoit une réunion spéciale
18:32demain mercredi.
18:33Les casques multiples
18:34touchant aussi bien
18:35des hommes que des femmes
18:35résidant à Paris
18:36ou en banlieue.
18:37Selon des sondages internes,
18:39à peine plus de la moitié
18:40des agents sont satisfaits
18:41de leurs conditions de travail,
18:42un chiffre relativement faible
18:43par rapport au reste
18:44de l'administration.
18:46Les Français de plus en plus pauvres.
18:48Lundi, l'INSEE
18:49a publié ses données
18:50pour l'année 2023.
18:51Le taux de pauvreté
18:52atteint 15,4%.
18:53C'est le plus haut niveau
18:54depuis le début du décompte
18:56en 1996.
18:57De plus, environ 650 000 personnes
18:59ont basculé dans la pauvreté
19:00en l'espace d'une année.
19:01C'est aussi la pauvreté
19:02la plus forte depuis 1996.
19:04L'INSEE avance
19:05plusieurs explications,
19:06notamment la hausse
19:06du nombre de micro-entrepreneurs
19:08aux faibles revenus,
19:09la fameuse Start-up Nation
19:10chère à Emmanuel Macron.
19:12Les chercheurs pointent aussi
19:13la baisse des indemnités
19:14avec la réforme
19:14de l'assurance chômage,
19:15un phénomène qui devrait avoir
19:16encore plus d'ampleur
19:17avec le nombre record
19:18d'effaillances d'entreprises
19:19et les travailleurs
19:20laissés ainsi sur le carreau.
19:21La haine des chrétiens
19:24financée par les impôts
19:25des Français.
19:25Un documentaire d'Arte
19:26en forme de dessin animé
19:28très vilain
19:28a diffusé une représentation
19:30de Jésus
19:30comme un bébé moche
19:31et recouvert d'excréments
19:32renommé pour l'occasion
19:34Nazarethman.
19:35Dans cette même production,
19:36la Sainte Vierge est accouchée
19:37par un âne déguisé en médecin.
19:40Le documentaire a visiblement
19:41été réalisé avec le soutien
19:42de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
19:43On préférait encore
19:44quand les données publiques lyonnais
19:45permettaient d'aller en voquer
19:46de s'en mettre plein de lampions.
19:48Une peine de perpétuité prononcée.
19:50Lundi, la Cour d'assises spéciales
19:51de Paris a condamné
19:52Michael Chiolot
19:53à la réclusion criminelle
19:54à perpétuité
19:54avec une période
19:55de sûreté incompressible.
19:57L'individu revendiquant
19:58son adhésion à l'État islamique
19:59était jugé pour tentative
20:00d'assassinat.
20:01Le 5 mars 2019,
20:03avec sa compagne
20:03qui venait lui rendre visite
20:04à la prison de Condé-sur-Sarte,
20:06ils ont grièvement blessé
20:07deux surveillants
20:08avec des couteaux en céramique.
20:09Sa complice a été abattu.
20:11La peine prononcée
20:11contre Michael Chiolot
20:12est la plus lourde
20:13prévue par le code pénal.
20:14A l'heure actuelle,
20:15il n'y a que deux hommes
20:16qui exécutent une peine
20:17de perpétuité incompressible
20:18en France.
20:19Salah Abdeslam,
20:20terroriste du Bataclan,
20:21et Brahim Aoussaoui,
20:22l'auteur de l'attentat
20:23de la Basique de Nice
20:24en 2020.
20:28Et nous poursuivons
20:29avec l'actualité internationale.
20:34Le FBI et le ministère
20:35de la Justice
20:36ferment la porte
20:36à de nouvelles révélations
20:38dans l'affaire Epstein.
20:39Lundi,
20:39le département de la Justice
20:41et le principal service fédéral
20:43de police judiciaire
20:44ont déclaré
20:45n'avoir trouvé
20:46aucune preuve
20:47justifiant de nouvelles publications
20:49dans l'affaire Jeffrey Epstein,
20:50mort en prison
20:51en août 2019.
20:53Leur mémorandum conjoint
20:55confirme donc officiellement
20:57le suicide du financier
20:58et écarte l'existence
21:00d'une liste de clients
21:01ou de preuves de chantage
21:03impliquant des personnalités
21:04influentes,
21:05malgré les contacts
21:06d'Epstein
21:07avec des figures
21:08comme Bill Clinton
21:08ou Donald Trump.
21:10Aucune accusation
21:11contre ces derniers
21:12n'a été retenue.
21:13Les autorités
21:14soulignent
21:15la sensibilité
21:16des informations
21:16liées aux nombreuses
21:18victimes d'Epstein
21:19justifiant l'arrêt
21:20des divulgations.
21:21Ces conclusions
21:22seraient corroborées
21:23par des analyses
21:24médicaux légales
21:25et vidéos.
21:26Les doutes
21:27ne sont cependant
21:27pas levés
21:28dans cette affaire
21:29pour laquelle
21:29il y a beaucoup
21:30de victimes
21:31et finalement
21:31bien peu de coupables.
21:33Kylène Maxwell,
21:34la complice française
21:35Cocorico,
21:37elle purge
21:37une peine de 20 ans.
21:39Von der Leyen
21:41fragilisée,
21:42la présidente
21:42de la Commission européenne
21:43joue sa survie politique
21:45face à une motion
21:45de censure débattue
21:46au Parlement européen
21:47à Strasbourg.
21:49Prononçant un discours
21:50sur le soutien
21:50de l'UE à l'Ukraine,
21:51elle tentera
21:52de convaincre
21:53les eurodéputés
21:54avant le vote
21:55prévu jeudi.
21:56Pour être adoptée,
21:57la motion nécessite
21:58les deux tiers
21:59des suffrages exprimés,
22:00un seuil rarement atteint.
22:02Le risque est très limité
22:03mais ce vote
22:04est l'occasion
22:04de mettre en lumière
22:05l'absurdité
22:06des alliances
22:06qui ont cours
22:07au Parlement
22:07comme l'a expliqué
22:08l'eurodéputée
22:09Valérie Haillère
22:10qui soutient
22:11la présidente
22:11de la Commission
22:12sans conviction.
22:14Aujourd'hui,
22:14madame la présidente,
22:15vous assistez
22:16à l'impasse
22:16qui est la vôtre,
22:17à vous
22:18et à votre famille politique
22:20en ayant laissé
22:21le PPE favoriser
22:22des alliances
22:22de circonstance
22:23avec l'extrême droite.
22:25Alors je vous le demande
22:25clairement,
22:27qui sont vos alliés
22:28dans ce Parlement ?
22:30Vos vrais alliés ?
22:31Ces vrais alliés
22:32se trouvent au Parlement.
22:33Il s'agit de ceux
22:34comme Valérie Haillère
22:35qui ont soutenu
22:36et couvert
22:37la présidente
22:37de la Commission
22:38pour son rôle
22:39trouble dans l'affaire
22:40des vaccins
22:40et qui défendent
22:41ces politiques
22:42anti-liberté
22:43et anti-nationales.
22:44Ses alliés
22:44se trouvent aussi
22:45en dehors
22:46des murs
22:47de l'Assemblée
22:47bruxelloise.
22:48En neuf tentatives
22:49historiques,
22:50seule la Commission
22:51s'enterre
22:51à démissionner
22:52en 1999
22:53sans vote formel
22:54à cause d'allégations
22:55de fraude,
22:57une broutille
22:57par rapport au CV
22:58d'Ursula von der Leyen.
23:00Le vote par appel nominal
23:01rendra chaque position
23:02publique
23:03si le soutien
23:03à la motion
23:04tombe
23:04sous un dixième
23:05des députés.
23:06Elle sera
23:07abandonnée.
23:11Et voilà,
23:12nous approchons
23:12déjà de la fin
23:13de cette édition
23:14des à présent
23:14Retrouvés Choc du Monde.
23:15Edouard Channot
23:16reçoit Romain Bessonnet,
23:18spécialiste
23:18de la Russie
23:19post-soviétique,
23:20pour évoquer
23:20les négociations
23:22de paix en Ukraine
23:22entre Poutine
23:23et Trump.
23:24Israël,
23:25Israël, en fait,
23:26a consommé
23:27l'intégralité
23:28de ses arsenaux
23:29pour son dôme
23:29de fer
23:30et a besoin
23:30de refaire
23:31ses stocks.
23:32Et ses stocks,
23:32il n'y a que les Etats-Unis
23:33qui peuvent lui en fournir.
23:35Et les Etats-Unis
23:35n'ont pas les moyens
23:36de couvrir
23:39deux fronts
23:40en même temps,
23:41l'Ukraine...
23:42Le conflit
23:42d'une telle importance.
23:43Oui, et le Proche-Orient,
23:44en plus,
23:45c'est deux conflits
23:45de haute intensité
23:46dans les deux cas.
23:48Enfin,
23:48de haute intensité,
23:49en tout cas,
23:50en matériel
23:50et antiaérien.
23:52Et donc,
23:52les Etats-Unis
23:53ont fait un choix,
23:54c'est le choix d'Israël.
23:55Et voilà,
23:55c'est déjà la fin
23:55de cette édition.
23:56Merci à tous
23:57pour votre fidélité.
23:58Rendez-vous demain,
23:59même lieu, même heure.
24:00En attendant,
24:00portez-vous bien.
24:01Bonsoir.
24:13Sous-titrage Société Radio-Canada
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