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Il y avait de quoi discuter dans ce premier «Dans le Peloton» intégralement consacré au Tour de France. Après trois étapes, deux Belges ont déjà levé les bras, Merlier et Philipsen, mais ce dernier a été contraint à l’abandon après une grosse chute lors du sprint intermédiaire ce lundi. Remco Evenepoel a, lui, été piégé dès la première étape tandis que Wout van Aert doit composer avec une polémique dont il se serait bien passé. 

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous, c'est un réel plaisir de vous accueillir dans le peloton, votre rendez-vous privilégié du mardi pour tout connaître de l'actualité cycliste et surtout la débriefer et la décrypter en compagnie de nos experts et consultants représentés aujourd'hui par Frédéric Amorizon.
00:27Bonjour Fred. Bonjour Anne. A vos côtés, Kevin Van Melsen. Bonjour Kevin. Bonjour Anne. Alors j'espère qu'en tout cas vous avez les jambes, ça je le sais, mais aussi du souffle parce que c'est une émission évidemment largement consacrée au Tour de France qui nous attend aujourd'hui. Voici le programme avec des Belges qui sont passés par toutes les émotions.
00:43Tout d'abord des positives évidemment avec Tim Merlire qui s'est adjugé la troisième étape de ce Tour de France. Une équipe sous dalle quick-step finalement revancharde parce que Remco Evenopoul est au cœur de pas mal de discussions.
00:56On y reviendra. Et puis c'est l'image forte d'hier. Philipson qui rit, Philipson qui pleure et surtout Philipson qui abandonne.
01:03Que s'est-il passé ? On y reviendra justement sur la chute et l'abandon du premier maillot jaune du Tour de France.
01:09Celui qui était parvenu à s'illustrer côté belge. Y a-t-il d'autres Belges qui vont se mettre en valeur ? On espère que cet homme, Wout Van Aert de la team Wisma-Lisebike, pourra peut-être sortir du lot.
01:20En tout cas, il doit répondre à certaines polémiques parce que quand les femmes se mêlent des actualités du peloton, ça crée un petit peu le boxon.
01:28Voilà pour le programme, Fred. C'est vrai qu'il va falloir faire le tri tant il s'est passé des choses au niveau du baromètre des émotions.
01:35On parle d'abord des tripes avant de parler dans l'analyse. Que s'est-il passé pour vous depuis samedi ? Beaucoup de choses, j'imagine.
01:40On pouvait s'attendre à un départ assez tonitruant. Le parcours est dessiné dans le nord de la France.
01:47Très peu de dénivelé, mais on sait que là, la tension va être extrême parce que les sprinters avaient la possibilité pour une fois d'aller chercher ce fameux maillot jaune au bout de la première étape.
01:58Donc, on a vu que de nombreuses équipes étaient venues avec des coureurs très, très rapides. Ça a frotté énormément. Ça s'est bien passé le premier jour.
02:06On a eu une seconde étape assez monstrueuse avec aussi bien les punchers que les coureurs du classement général.
02:12Et puis hier, ça a été dans le mauvais sens par rapport à ces nombreuses chutes.
02:17Mais un team Merlier qui s'est imposé, qui a pris sa revanche par rapport à la grande déception du premier jour et d'avoir loupé ce grand objectif de maillot jaune.
02:23Trois jours magnifiquement résumés en une minute. Vous avez la pression, Kevin.
02:28Mais c'est vrai qu'il y a un mot sur lequel j'ai envie de rebondir, Fred, avec vous.
02:31Kevin, c'est le mot nervosité. C'est vrai que finalement, on a envie de l'associer à toutes les étapes qu'on a eu l'occasion de vivre depuis samedi.
02:38Oui, c'est vrai. Il ne faut pas oublier aussi que le temps a quand même joué un rôle aussi important.
02:42Il y a eu beaucoup de vent sur les premières étapes. Il a fait mauvais aussi sur la deuxième et la troisième étape, principalement sur la première partie de la course.
02:49Donc, c'est aussi des éléments qui ne jouent pas en la faveur des coureurs par rapport à ça.
02:53Et puis, comme Fred l'a dit, première étape avec un sprint massif, ça a donné l'opportunité à pas mal d'équipes et pas mal de coureurs d'avoir ce premier maillot jaune.
03:01Il y en a certains pour qui ça s'est bien passé, pour d'autres équipes pour lesquelles ça ne s'est pas trop bien passé.
03:06Donc, ça a mis encore plus de nervosité pour la deuxième étape.
03:08Donc, voilà. C'est le Tour de France. On sait que c'est une classique tous les jours. Ce n'est pas évident.
03:13Et voilà. Donc, ça promet encore de belles choses pour les jours à venir.
03:16Mais c'est vrai que le Tour de France, on a l'impression qu'il y a une certaine dramaturgie inhérente à cette course et notamment cette édition, cette 112e édition du Tour de France.
03:25Vous comprenez cet aspect, justement, ce mot de dramaturgie ? Parce qu'on a finalement eu des ascenseurs émotionnels dans chaque formation.
03:31Oui. Et puis, ce qui se passe, c'est qu'on parle quand même, quand on a le cas, Jasper Philipsen, c'est le vainqueur de la première étape qui, lui aussi, allait chercher ce premier maillot jaune.
03:41Et 48 heures plus tard, sur un incident, un fait de course, se retrouve au sol, perd toutes les chances de continuer à bien figurer avec l'objectif d'autres victoires d'étape, un objectif de maillot vert.
03:54Donc, oui, on va vraiment dans tous les sens. Au sein de la formation Soudal-Quick-Seb, c'est la même chose. On a un début de tour qui est hyper compliqué.
04:01On ambitionne pour Merlir. Il faut que Remco et Benepoel ne perdent pas de temps. C'est ce qui se passe, finalement, sur la première étape.
04:07Et puis, lors de la troisième étape, Remco qui chute et Merlir, qui, finalement, apporte un vent nouveau avec cette victoire.
04:13Donc, oui, ça va un peu dans tous les sens sur ces trois premiers jours.
04:16Et la transition est parfaite parce que l'image positive qu'on a envie de revenir, sur laquelle on a envie de revenir, évidemment, on en reparlera tout à l'heure de Jasper Philipsen,
04:23c'est Tim Merlir, qui est vraiment l'homme fort, l'homme clé de la formation Soudal-Quick-Seb.
04:28Lorsqu'il s'agit de parler de sprint, il était présent. Il a fallu arriver jusqu'à la photo finish, Kevin, parce que c'est vrai qu'il a levé les bras aussi.
04:35Mais on s'est dit, est-ce que ce n'est pas un petit peu trop tôt ? Parce que le coureur de la Lidl Trek était très bien placé.
04:41Vous avez vécu comment ce sprint final ?
04:43Ça a été tendu parce qu'on sait que Merlir, dans une équipe un peu à double tranchant, parce qu'il y a Remco qui est là pour le classement général.
04:49Il n'a pas son train non plus vraiment pour l'emmener.
04:51Il était tout seul quasiment dans les cinq derniers kilomètres.
04:54Donc il a fait preuve de beaucoup d'aisance et de calme, parce qu'à un kilomètre de l'arrivée, il n'était quand même pas du tout en position.
05:01Il a fait déjà un premier sprint pour revenir dans les roues de la formation Lidl Trek.
05:06Et effectivement, il a su déboîter au bon moment.
05:09Jonathan Milan qui a su remettre un coup d'accélérateur dans les 100 derniers mètres.
05:12Donc ça s'est joué vraiment à pas grand chose.
05:14Un sprint bien manœuvré de la part de Tim Merlir.
05:17Il ne faut pas oublier que Tim Merlir jusqu'à aujourd'hui, sur 15 sprints disputés, c'est 11 victoires.
05:22Donc voilà, on peut clairement dire que ça fait partie d'un des meilleurs sprinteurs au monde aujourd'hui.
05:25Parce qu'il est dit, moi j'ai été seul.
05:27Vous l'avez rappelé, Berth van der Berg, c'est un peu son poisson pilote, son repère.
05:31Ici, il était finalement sans lui.
05:33Il a pu faire le travail sans lui, mais il a exprimé toute la difficulté d'arriver au bout en disant même, c'était un fameux bordel, si vous me permettez l'expression.
05:40C'est le moins qu'on puisse dire, mais la force, en tout cas l'intelligence de placement, Kevin en parlait dans ce dernier kilomètre.
05:46En trois coups de pédale, il est revenu de la 15e position et arrivait à venir frotter avec Ackerman pour la prendre la roue à Jonathan Milan.
05:54Seul, là où de nombreux grands champions, grands sprinters ont besoin absolument d'un train, ce qui n'est pas le cas de Tim Merlir.
05:59Il aurait pu s'en servir aussi en excuse, en disant, j'avais pas mon train, j'avais pas mon poisson pilote habituel.
06:04Oui, mais après, c'est un fonctionnement qui marche depuis très longtemps avec Merlir.
06:08Il n'a jamais eu une équipe dévouée à sa cause à 100%.
06:12On lui met généralement un seul coureur, voire deux grands maximums.
06:15Mais il a prouvé hier que c'était réellement le sprinter le plus rapide au monde sur ce type d'arrivée, très très rapide.
06:20Et justement, c'est vrai que nous, on est un petit peu chauvin, parce que c'est le principe de cette émission aussi, de mettre les Belges à l'honneur.
06:25Mais quand on lit la presse française ce matin, notamment nos confrères de l'équipe,
06:29ils disent clairement Tim Merlir est le meilleur sprinter du moment.
06:32Est-ce que nous, on peut aussi assumer ce titre-là en tant que Belges, en disant fièrement,
06:36mais oui, on a chez nous, dans notre pays, le meilleur sprinter du moment ?
06:39Clairement, comme je l'ai dit, sur 15 sprints disputés, 11 victoires, ça veut dire quand même beaucoup.
06:44Et puis voilà, il a quand même fait beaucoup d'efforts avant ce emballage final.
06:48Lidl Trek avait un train qui était vraiment bien sur les rails.
06:52Jonathan Milan n'a quasiment pas dû donner un coup de pédale jusqu'au 200 derniers mètres.
06:56Et malgré tout, Tim Merlir, malgré les efforts qu'il a dû consentir avant, a su quand même le déboîter.
07:00Donc, on a affaire quand même au gratin mondial sur le Tour de France.
07:04Et s'apposer de cette manière veut quand même dire que ça fait partie des meilleurs sprinters au monde.
07:08Et avec Fred, on parlait du positionnement, mais aussi en termes de caractère.
07:11On a l'impression que c'est un coureur qui dégage beaucoup de calme, de sérénité, d'explosivité.
07:16Tout ça, ce sont des adjectifs qu'on peut associer à Tim Merlir.
07:19C'est le moins qu'on puisse dire.
07:20Il est vraiment l'opposé du reste des coureurs.
07:24Et ça fait du bien peut-être aussi cette balance.
07:25Oui, et on se demande même comment un garçon avec autant de calme arrive à complètement débrancher au niveau du mental lorsqu'il arrive dans les deux ou trois derniers kilomètres.
07:34Quand on voit la tension que peuvent avoir des garçons par moments comme Philippe Seine, comme Jonathan Milan, la prise de tête avec Guermail.
07:41Merlir, on est vraiment dans un rôle complètement différent.
07:43On a presque l'idée d'avoir un coéquipier qui est là, qui va faire sa petite place, tout gentil.
07:49Mais quand il est dans cette fameuse dernière ligne droite, il arrive à aller se positionner, prendre cette position hyper importante.
07:55Et puis lorsque la porte s'ouvre, il arrive à avoir une vitesse extrême.
07:59Mais hier, quand on lui pose la question concernant justement son calme et sa sérénité, il dit, à un moment donné, je dois débrancher le cerveau.
08:05Sinon, je ne fais pas le même sprint, sinon je n'ai pas la même arrivée.
08:08Donc là aussi, il y a tout un travail mental effectué.
08:10Et quand on voit, si on a quelques ralentis, quand il vient prendre la position dans la roue de Jonathan Milan,
08:16et bien là, ce n'est plus le gentil Tim Merlir.
08:18Il vient jouer des coudes avec Pascal Ackermann pour absolument être dans la roue du gars qui va être son adversaire numéro un.
08:25Et puis j'ai vu passer quelques petites vidéos d'après-course où c'était quand même assez tendu entre Ackermann et Merlir.
08:31Mais Merlir qui lui tape un peu sur les ponts en disant, tu sais, ça fait partie du sprint.
08:34Mais moi, je suis quand même parmi les plus gentils et j'étais le plus rapide aujourd'hui.
08:37Et c'est finalement une prise de risque assumée, assurée, mais contrôlée aussi.
08:41Tim Merlir, il a compris beaucoup de choses à ce niveau-là.
08:43Oui, clairement.
08:44On sait que les sprinters, ils doivent débrancher de la finale.
08:46C'est tellement tendu, c'est des vitesses incroyables à laquelle ils roulent.
08:50On sait que le risque est énorme.
08:51Donc voilà, Tim Merlir, par rapport aux autres sprinters, notamment hier, n'a pas participé au sprint intermédiaire.
08:56Alors, est-ce qu'il ne s'intéresse pas trop au maillot vert ou est-ce qu'il a voulu vraiment faire le focus uniquement sur le sprint final ?
09:04Peut-être que la victoire d'étape était sa priorité et le maillot vert, pour l'instant, est attribué à Jonathan Milan.
09:09Mais il n'a peut-être pas dit son dernier mot, Tim Merlir.
09:10Non, clairement, je pense qu'il n'a pas donné son dernier mot.
09:13Mais hier, il ne s'est pas en tout cas battu dans ce sprint intermédiaire qui a eu pour cause l'abandon de Philippe Sen.
09:18Est-ce qu'il a vraiment voulu garder tout le focus sur le sprint final ?
09:22Et c'est une bonne chose, selon vous, d'avoir gardé le focus sur le final ?
09:25C'est peut-être justement le dernier petit centimètre qu'a manqué à Jonathan Milan pour s'imposer.
09:29Donc, c'est parfois des petits détails qui font la différence.
09:31Et c'est peut-être ça aussi qui a fait la différence.
09:34Mais c'est intéressant, cette hiérarchie d'objectifs en se disant, c'est vrai que mon objectif premier, c'est la victoire finale.
09:39Ce maillot vert, peut-être que j'aurai encore le temps de le récupérer.
09:42Mais Jonathan Milan, il a perdu un petit peu d'influx avec ce sprint intermédiaire ?
09:46Je dirais qu'en tout cas, Jonathan Milan a l'obligation d'aller chercher des points partout.
09:51Parce que lui, c'est réellement un objectif du maillot vert en plus des victoires d'étape.
09:55Donc, plus de pression.
09:56Bien plus de pression.
09:58Par contre, Tim Merlir a la réalité du terrain.
10:00Il connaît ses capacités.
10:02C'est le sprinter le plus rapide.
10:04Mais honnêtement, pour aller prendre un maillot vert, il a zéro chance.
10:06Parce que parmi ses potentiels adversaires, lorsque la route s'élève, c'est celui qui est le plus en difficulté.
10:12Et donc, sur un tour de France, avec une nouvelle répartition des points, ambitionner le maillot vert, c'est impossible.
10:17Et donc, oui, il est focus sur les arrivées plates qui lui conviennent.
10:20Donc, il a reconnu finalement qu'un objectif était accessible.
10:23C'était la victoire d'étape, mais qu'il ne fallait pas forcément se battre pour le maillot vert.
10:25Et ça lui a parfaitement réussi.
10:26Et ça lui a parfaitement réussi.
10:28Et nous, ça nous offre une victoire belge une nouvelle fois.
10:30Et ça, ça fait du bien.
10:31Un petit mot sur Tim Wellens.
10:32Parce que, franchement, avoir ce maillot à poids, on le sentait venir à plein nez.
10:36Et il nous a expliqué aussi à l'interview hier qu'en fait, il s'était mis d'accord avec les coureurs qui étaient en tête de peloton.
10:43En disant, les gars, moi, je vais juste chercher mon poing.
10:44Je vais juste chercher mon maillot à poids.
10:46Et je reviens.
10:46Je n'embête personne.
10:47C'est une stratégie que vous comprenez.
10:49C'est éviter, évidemment, toute cette cérémonie protocolaire pour son coéquipier, Vinguga.
10:55Oui.
10:55Et puis après, je trouve qu'apporter un maillot sur le grand tour et sur le Tour de France, c'est quelque chose d'extraordinaire.
11:01Après, moi, je trouve super content pour Tim.
11:04Ce qu'il a fait, c'est incroyable.
11:05Mais ce qui me dérange un peu, c'est les autres équipes.
11:08On se plaît, entre guillemets, que UAE a tous les pouvoirs et qu'il rend pour tout.
11:12Et là, on voit un courant repartir, disputer la seule difficulté répertoriée pour le classement à poids.
11:21Et personne ne va derrière.
11:22Donc, je trouve un peu dommage la formation, par exemple, Cofidis avec Benjamin Thomas,
11:24qui avait déjà deux points.
11:25Et pourquoi est-ce qu'on n'a pas suivi ?
11:26Donc, voilà, ici, c'est un peu une image un peu bizarre.
11:29Tim Hollens qui est en tête, un maillot de champion de Belgique,
11:32qui va demander, est-ce que je peux y aller ?
11:34Ça ne vous dérange pas ? Je vous attends après.
11:35Et comment on explique, justement, que tout le monde se met d'accord par rapport à cela
11:38et qu'on offre, entre guillemets, ce cadeau, finalement, à la Tim UAE ?
11:41Parce que depuis le départ de l'étape, on a bien vite compris qu'il n'allait pas avoir d'échappée.
11:45Ça a été une étape, on ne va pas se mentir, un peu embêtante.
11:48Et je trouve ça un peu triste pour le Tour de France.
11:50Et donc, voilà, ils se sont mis d'accord.
11:52Il était clair qu'il devait se relever après l'ascension.
11:58Parce que sinon, ça n'aurait certainement pas plu aux autres équipes.
12:00Mais voilà, je trouve un peu dommage que d'autres équipes n'ont pas suivi le mouvement.
12:04Ce qui aurait créé un peu plus de mouvement dans la course.
12:06Mais voilà, avoir Tim avec ce maillot à poids, c'est joli.
12:08C'est un gros belge qui est à la fête.
12:10Donc, c'est très bien pour nous.
12:11Oui, évidemment, on a envie de se réjouir de ce maillot à poids de Tim Wellens.
12:14Mais c'est juste, finalement, le contexte dans lequel il a obtenu.
12:17Fred, vous comprenez qu'on se pose un petit peu des questions.
12:19Alors, c'est vrai que ce protocole, ça prend du temps.
12:22Évidemment, par rapport à Pogacar, qui évite quand même pas mal de timing un petit peu rallongé.
12:26Mais vous, vous avez vécu ça comment ?
12:28Je dirais que c'est logique dans la stratégie UAE de laisser le leader, Tadej Pogacar, qui avait presque involontairement pris le maillot 24 heures auparavant.
12:37De dire à Tim Wellens, ça nous arrange quand même si tu peux prendre le maillot pendant une journée.
12:42Parce qu'on imagine bien qu'aujourd'hui, avec les points qui vont être distribués, ça peut changer.
12:47Mais ça me dérange, c'est par rapport au manque d'ambition de nombreuses équipes.
12:51On a vu une situation complètement différente.
12:53Souvenez-vous, lors de la première étape, il y avait une échappée de cinq coureurs.
12:56Tout le monde attaquait dans tous les sens.
12:58Sur le Mont-Cassell, d'ailleurs, ça a fini au sol, entre deux coureurs français qui se sont accrochés pour aller prendre des points du meilleur grimpeur.
13:05Et ici, on peut se dire, oui, certes, c'est peu de points.
13:07Mais quand on est dans cette première partie de tour, il y a un objectif, une mise en valeur, d'aller sur un podium.
13:13Et là, on ne réagit pas.
13:15On restera sur le principe, j'ai envie de dire, que lorsque ces grandes formations du peloton,
13:20que sont UAE, Jumbo-Visma, Lidl-Trek, décident un petit peu de la situation de course,
13:26peu sont ceux qui osent réellement aller mettre de la concurrence.
13:29Donc ces formations dictent leurs lois sur le Tour de France ?
13:31À quelque part, oui, sur différents objectifs.
13:34Il n'y aura pas que le classement général.
13:36Mais on a pu voir aussi, par rapport aux incidents hier dans le sprint,
13:40qu'on a des déclarations, notamment de Jonas Ricard, qui pour moi me dérange réellement,
13:43lorsqu'il dit, qu'est-ce que Brian Cocard vient faire dans un sprint
13:47pour au mieux prendre une cinquième ou une sixième place ?
13:49Que faut-il faire alors ?
13:51Se mettre en retrait, ne laisser que la place aux très grands ?
13:53Donc je pense que ce n'est pas tout à fait logique, cette réaction.
13:56Oui, c'est vrai que ça fait beaucoup parler.
13:58Tout comme la formation Soudal Quickstep, parce qu'on va revenir sur la première étape,
14:02c'est vrai que cette formation belge avait un double objectif.
14:04C'est tout d'abord cette victoire d'étape qui aurait permis à Timwell-Wellens
14:07de merlire, pardon, d'avoir ce maillot jaune directement lors de la première étape,
14:12de Remco ne pas avoir trop d'écart par rapport au fameux duo
14:15Pocacar-Vingegaard.
14:17Je pense qu'on était beaucoup à se poser la question,
14:19comment est-ce qu'ils se sont fait piéger de cette façon avec ces bordures,
14:22cette formation Soudal Quickstep ?
14:23Est-ce qu'avec le recul, Kevin, vous avez la réponse à cela ?
14:26Non, je pense que même eux n'ont pas la réponse.
14:28Ça devait être certainement bien préparé dans les bus avant l'étape.
14:31On savait qu'il y avait beaucoup de vent,
14:32on savait que c'était un endroit stratégique.
14:34Quand on regarde l'étape, c'est quand même Vingegaard
14:38qui était assez nerveux ce jour-là
14:40et qui a lancé un peu les hostilités avec la Vismali The Bike.
14:43Donc voilà, c'est quand même assez étonnant.
14:45Bon, Remco, c'est un peu différent,
14:46mais Timmerlire, en tant que Flandrien,
14:48ne peut pas le retrouver à l'avant.
14:50Soudal Quickstep, qui est quand même une équipe de base,
14:52un peu type Flandrienne,
14:54qui a, par le passé, dans nos années,
14:56beaucoup fait des bords d'écoutes de bordure, etc.
14:59Avec un certain Patrick Lefebvreux,
15:00qui aurait pu s'exprimer aujourd'hui,
15:02notre collègue et ami.
15:03Mais voilà, c'était vraiment bizarre
15:05de voir aucun courant présent dans ce groupe.
15:08C'est vrai que Remco a lâché 40 secondes,
15:10donc c'était déjà quand même assez dommageable.
15:12Mais voilà, Timmerlire avait quand même
15:13comme grosse ambition de remporter
15:15le premier maillot jaune sur le France.
15:16Ça n'a pas été le cas.
15:17Et ça a été en tout cas une très, très grosse déception
15:19dans le camp de Soudal Quickstep.
15:20Et Remco s'est exprimé avec ses coéquipiers,
15:23évidemment, lors de la soirée.
15:24Bon, on ne sait pas ce qu'il s'est dit.
15:25Par contre, à la presse, il a dit
15:26on a carrément une équipe qui s'est endormie.
15:28Donc c'est vrai qu'il a voulu mettre les mots directement
15:30par rapport à un échec, on peut le qualifier comme ça ?
15:32Alors, c'est un échec dans une ambition,
15:34j'ai envie de dire, à moyen terme,
15:36d'aller récupérer, puisque maintenant,
15:38ce sont 45 secondes au niveau du classement général
15:40sur un Pogacar et un peu moins sur Jonas Wingergaard
15:44en vue du prochain contre-la-montre
15:46avec l'objectif de gagner ce contre-la-montre,
15:49mais c'était aussi d'aller chercher le maillot jaune.
15:52Donc oui, on peut dire que cette équipe,
15:53quand on a pu voir l'approche finalement
15:55de ce coup de bordure,
15:57la majorité, l'ensemble des coureurs
15:58étaient très loin dans le peloton.
16:00D'ailleurs, personne n'est dans ce groupe
16:01de 40 coureurs, donc inadmissible
16:03quand on a l'ambition de l'étape
16:05et du classement général,
16:07mais cette formation alignée
16:08n'est plus une équipe de Flandriens.
16:10Et donc, quand on vient jouer
16:11par rapport à des coureurs
16:12qui sont un petit peu plus aptes,
16:14c'est-à-dire notamment la formation Visma
16:15avec des vrais Flandriens,
16:17chez UE, il n'y en a que deux.
16:19Pogacar est un Flandrien,
16:20Timwellens est un Flandrien.
16:21Ce n'est plus la même culture d'équipe ?
16:22Du tout.
16:23Et donc, on en reviendra un peu plus tard,
16:25mais quand on parle de vers où va cette équipe,
16:27on est dans une transition
16:29qui dure depuis très longtemps
16:30avec plutôt des grimpeurs,
16:31des coéquipiers pour Remco,
16:33mais qui ne savent plus
16:34venir se positionner
16:35et tirer ces fameux coups de bordure.
16:38Et donc, il y aura encore pas mal de choses
16:39à devoir modifier si Remco reste.
16:41Oui, parce qu'on en parle aussi
16:43dans la presse,
16:44on l'en voit chez Red Bull,
16:44mais ça, on verra aussi
16:45par rapport au futur Mercato,
16:47au futur de Remco Evenepoel.
16:48En attendant, outre ces déclarations,
16:50il était aussi au cœur d'une polémique
16:52parce que c'est vrai que désormais,
16:53autour de ce Tour de France,
16:54il y a de plus en plus de vidéos,
16:56de personnes évidemment
16:57qui filment certains moments clés,
16:59notamment celle-ci.
16:59Regardez avec un jeune adolescent
17:01qui vient près de Remco
17:03à l'issue de la course
17:03et puis on voit Remco Evenepoel
17:05ne pas mettre pied à terre,
17:06mais plutôt demander à cet enfant
17:08de s'écarter.
17:09En gros, il n'a pas voulu signer
17:10à ce moment-là.
17:12Remco a rapidement réagi
17:13sur ses propres réseaux sociaux
17:15en disant
17:15« Voilà ce que les médias
17:17ne montrent pas ».
17:17Et là, on voit un Remco Evenepoel
17:19dans un autre contexte,
17:20après avoir pris sa douche
17:22dans un contexte un petit peu plus calme,
17:23avec un peu plus de sérénité.
17:25Et là, il prend le temps.
17:26Alors, Fred,
17:27est-ce que c'est une polémique
17:29qui vaut la peine
17:30d'être installé un petit peu
17:32dans cette émission
17:33pour comprendre ?
17:34Ou bien on a l'impression
17:34que Remco perd un peu
17:35d'influx nerveux avec tout ça ?
17:37Non, il ne perd pas
17:38d'influx nerveux.
17:39Ce qui me dérange,
17:40c'est qu'on a toujours
17:40cette mise en valeur négative
17:43avec ses réseaux sociaux maintenant,
17:45en permanence,
17:46tout coureur
17:47qui a roule à ce niveau.
17:49De un, la déception
17:50de perdre 40 secondes,
17:51de s'être donnée à fond
17:52jusqu'à la ligne d'arrivée
17:53parce que le but,
17:54c'était de perdre
17:55le moins de temps possible.
17:56Et entre le passage
17:57de la ligne d'arrivée
17:58et l'arrivée au bus,
18:00je dirais qu'on a vu l'image
18:01de ce jeune garçon
18:01qui espérait bien évidemment
18:03avoir un autographe.
18:04Mais Remco,
18:04on a peut-être croisé
18:0520, 30, 40 ou 50.
18:07Imaginez s'il doit s'arrêter
18:08à tout le monde.
18:09On a pu voir
18:09sur cette vidéo
18:10être au bus,
18:11déposer simplement son vélo
18:12et directement aller
18:13sur le home trainer
18:14pour faire finalement
18:16la récupération nécessaire.
18:17C'est une question de timing.
18:18Le décrassage.
18:18C'est une question de timing.
18:20Et il était le premier,
18:21après avoir pris la douche,
18:22venir répondre
18:23aux différentes interviews
18:24et prendre le temps nécessaire
18:25pour faire les autographes.
18:27Donc, je pense qu'il faut
18:27se mettre dans une compréhension totale
18:29qu'on parle de sportifs
18:30de très haut niveau.
18:32On a toujours ce côté
18:33un petit peu facile.
18:34C'est le sport cycliste.
18:35On est proche du public.
18:36Et donc,
18:36au passage de la ligne,
18:38il faut être disponible
18:38pour tout le monde.
18:39On ne fait pas ça
18:40dans d'autres disciplines sportives.
18:42Et donc,
18:42laisser le temps au coureur
18:43de un,
18:44d'accepter la déception du moment,
18:46lui laisser le moment
18:46de récupération
18:47et derrière,
18:48va venir prendre
18:48le temps nécessaire
18:49pour ses fans
18:52qui sont nécessaires
18:53pour le sport cycliste,
18:54mais pas sur ce côté négatif
18:55en permanence.
18:55Mais c'est vrai
18:56qu'avec ces multiplications
18:57de communication,
18:58on a un devoir
18:59d'exemplarité.
19:00Mais Remco,
19:01on connaît sa disponibilité.
19:02On a dit
19:03l'importance du timing.
19:04Est-ce que vous pensez
19:05qu'il avait raison
19:06justement de réagir
19:07par rapport à cela
19:08ou ça doit justement
19:09couler et se dire
19:10qu'il y en aura d'autres
19:11des polémiques comme ça
19:12ou il avait raison
19:12de directement la freiner ?
19:14Je pense qu'il a eu raison
19:14de la freiner
19:15parce que justement
19:15ça ne colle pas
19:16à son image.
19:17J'ai été là
19:17au championnat de Belgique,
19:18j'ai eu l'occasion
19:19d'être près du bus
19:20de la Sudal Quick-Step.
19:21Il a pris vraiment le temps
19:21de saluer tous les supporters.
19:24Pareil ici sur le Tour de France.
19:25Donc voilà,
19:25ce n'est pas une image
19:26qui colle à Remco.
19:27Comme Fred l'a dit,
19:29il faut laisser le temps
19:30au coureur
19:30d'oublier cette déception.
19:33Il ne faut pas oublier
19:34qu'il avait comme objectif
19:35de prendre ce maillot jaune
19:36après la cinquième étape
19:37et le contre-la-montre
19:38ici à Caen.
19:39Ça reste un compétiteur déçu
19:41aussi suite à un échec.
19:42Donc voilà,
19:42c'est quand même un objectif
19:43principal cette année
19:44pour lui.
19:46Il a perdu du temps,
19:47ça n'a pas été facile
19:47à accepter.
19:49Donc voilà,
19:49il faut laisser le temps
19:50aussi aux sportifs
19:51de redescendre
19:52les pieds sur terre,
19:53d'oublier un peu les choses.
19:55Et puis voilà,
19:55il l'a démontré par la suite,
19:57il a été versé fan,
19:58il a pris le temps
19:58pour les fans.
19:59Et voilà,
20:00ce n'est pas une image
20:00qu'il faut coller à Remco.
20:02Et puis c'est important
20:03de garder aussi
20:03ce côté accessible
20:04des coureurs cyclistes
20:05qui font la force
20:06de ce sport aussi.
20:07Et c'est vrai que
20:07si on commence à multiplier
20:08ce type d'images,
20:09on va commencer à mettre
20:10des barrières,
20:11des stewardes
20:11et donc on aura plus
20:12cette même relation
20:13entre les coureurs
20:14et le public
20:15qu'il faut vraiment chérir.
20:16Alors Remco Evenepoel,
20:17il n'y a pas dit son dernier mot
20:18dans ce Tour de France,
20:20loin de là.
20:21Et c'est vrai que directement,
20:22je pense que tous
20:22dans son agenda élus en premier
20:24ont coché cette étape 5,
20:26ce fameux contre-la-montre.
20:27On sait les qualités
20:28d'un Remco Evenepoel
20:29qui pourront peut-être
20:30s'exprimer dès demain, Fred.
20:31Ce n'est pas peut-être,
20:32c'est même une certaine attitude.
20:34C'est le grand favori.
20:36Filippo Ganna a quitté
20:37le Tour de France
20:38sur la première étape.
20:39C'était son adversaire numéro 1.
20:41Alors sur le Tour de France,
20:42c'est toujours différent
20:43puisque hors Tour de France,
20:45il n'y a pas photo
20:45entre Remco,
20:47Tadej Pogacar
20:47et Jonas Wingergaard.
20:49Lorsque ceux-ci
20:50arrivent sur le Tour de France,
20:51on se rend quand même compte
20:52que leur niveau
20:53a réellement augmenté.
20:55Maintenant,
20:55on est sur un contre-la-montre
20:56de 33 kilomètres,
20:57relativement facile et roulant.
20:59Ce qui convient
21:00à la perfection pour Remco,
21:01ce sera complètement différent
21:03sur le second contre la montre.
21:04Donc oui,
21:05le champion du monde
21:06en titre,
21:07champion olympique
21:07en titre de l'épreuve chronométrée,
21:09sera le favori numéro 1
21:10et ça risque d'amener
21:11une nouvelle victoire
21:12au cyclisme belge.
21:13Et on peut déjà parler
21:14d'un véritable tournant
21:15pour Remco et Venepoul
21:16avec cette étape de main.
21:17Oui, clairement.
21:18Et je reste persuadé
21:19qu'il y a 45 secondes
21:20maintenant entre lui
21:21et Pogacar,
21:22mais ce n'est pas de trop.
21:25Il reste toujours envisageable
21:26pour lui
21:26d'avoir le meilleur jaune
21:27demain soir,
21:27même si ça ne va pas être
21:28évident,
21:30mais il ne faut pas oublier
21:31que Philippe Ogana
21:32n'est plus là non plus,
21:33qui était lui aussi
21:34un des favoris
21:34pour ce contre la montre.
21:36Mais voilà,
21:36Remco est déjà
21:37très motivé.
21:38Quand il y a eu l'histoire
21:39avec le garçon,
21:40il est monté directement
21:40sur ce vélo de chrono
21:41justement pour décrasser.
21:44Donc voilà,
21:44nul doute qu'il est très motivé
21:45et qu'il sera là
21:47au rendez-vous demain.
21:47Et s'il fallait désigner
21:48peut-être des concurrents
21:49éventuels,
21:50parce que c'est vrai
21:50que Gana,
21:51on sait évidemment
21:52que c'était un coureur
21:53qui aurait pu se frotter
21:54à Remco et Venepoul
21:55dans un exercice
21:56qu'il maîtrise à la perfection.
21:58Philippe Ogana
21:58qui n'est donc plus là.
21:59Mais ce sont qui
21:59alors les rivaux
22:00de Remco et Venepoul
22:01dans cette course au chrono ?
22:02Tout simplement
22:03ceux dont je viens
22:04de vous dire.
22:04Ce sont les grands favoris
22:06du Tour de France.
22:07Ce sera Tadej Pogacar
22:08et Jonas Wienergaard.
22:09Donc ça se résume
22:09à un trio demain.
22:10Et avec peut-être,
22:12mais on ne sait pas
22:12trop où il en est
22:13après son Tour d'Italie
22:14compliqué,
22:15c'est Primoz Roglic
22:16l'an dernier
22:16lors du contre-la-montre
22:18à Gevrey-Chambertin.
22:20On retrouvait finalement
22:21Remco et Venepoul
22:22avec les autres
22:22grands favoris
22:23du Tour de France.
22:24On sera dans une situation
22:26assez similaire
22:27demain sur ce chrono
22:28de 33.
22:29Ça va peut-être relancer aussi
22:30parce que c'est vrai
22:31que la dualité
22:32Pogacar-Vienergaard
22:33ont pensé résumer
22:34le Tour d'En France à ça.
22:35On a bien vu
22:36depuis le début
22:37de cette émission
22:37qu'il y a bien d'autres choses
22:38dont il faut parler.
22:40Mais c'est vrai que
22:40peut-être ce contre-la-montre
22:41va relancer
22:42finalement ce fameux duel
22:44et finalement
22:44le podium de l'année dernière.
22:46Oui, clairement.
22:48Et on ne peut pas oublier
22:48que Vienergaard,
22:49moi je le trouve vraiment
22:49très très bien en jambres
22:50depuis le début du Tour.
22:52Demain soir, on a Vienergaard
22:54devant Pogacar.
22:56Il se rend déjà
22:57coup pour coup.
22:58Ça va être le cas
22:59de la vie aujourd'hui aussi
22:59sur cette belle étape
23:01qui va arriver du côté de Rouen
23:02avec une ascension
23:03assez difficile
23:04dans la finale.
23:05Donc voilà,
23:05on a commencé à peine le Tour.
23:07Les deux sont déjà bien présents.
23:08Ils ont déjà démontré
23:08qu'ils étaient bien en jambres.
23:09Je trouve Vienergaard
23:10déjà très très fort
23:11en ce début de Tour.
23:12Vienergaard qui avait aussi
23:13battu Pogacar
23:14contre la montre
23:16du Dauphiné.
23:17Donc voilà,
23:18ça nous promet une belle bataille
23:19aussi bien aujourd'hui
23:20que demain.
23:20Oui, parce que la bataille
23:21ne démarre pas au Tour de France.
23:22Il y a déjà
23:23depuis quelques semaines
23:24et notamment ce critérium
23:25du Dauphiné
23:25qui a fait déjà
23:26aussi pas mal parler.
23:27Alors on va reparler
23:28évidemment d'une image
23:29qui nous a tous fait
23:30froid dans le dos.
23:31C'est cette chute
23:32de Jasper Philipsen.
23:34Alors c'est vrai
23:34que pour revenir
23:35un petit peu
23:35sur ce début de Tour de France
23:36qui était véritablement parfait,
23:38il s'est adjugé
23:39le premier maillot jaune.
23:40C'était sa dixième victoire
23:41sur un Tour de France.
23:43Là on se dit
23:44c'est magnifique
23:45pour Jasper Philipsen.
23:46Et puis vous l'avez dit
23:46tout à l'heure
23:47quel ascenseur émotionnel
23:49finalement d'un coureur
23:50qui avait tout à gagner
23:51et qui a perdu
23:52en l'espace
23:53d'un sprint intermédiaire
23:54on le rappelle.
23:55Oui mais après
23:56il y a différentes raisons.
23:57Alors c'est un petit peu
23:58la faute à la fatalité
23:59quand on peut voir
24:00ce qui s'est passé.
24:01Jonathan Milan
24:02dans un premier temps
24:03fait un petit écart
24:03sur la droite.
24:04Brian Cocard
24:05doit suivre le mouvement.
24:07Celui-ci s'accroche
24:07avec Lorenz Rex
24:08et Jasper Philipsen
24:09qui est en l'être les deux
24:10finit au sol
24:11avec une chute
24:12assez conséquente
24:13parce qu'on va taper
24:13l'épaule mais la tête aussi
24:14donc avec une vitesse
24:16assez importante.
24:18Alors on voit
24:18beaucoup de gars
24:18qui veulent aussi
24:19aller sprinter
24:20pour ces points intermédiaires.
24:21À qui faut-il remettre la faute ?
24:22On sait qu'aujourd'hui
24:23cette année
24:23on a décidé de changer
24:25au niveau du Tour de France
24:26au niveau de la répartition
24:27des points.
24:28C'est-à-dire que même
24:29sur une épreuve
24:30une étape avant
24:30qui était finalement accidentée
24:32le vainqueur
24:33prenait moins de points.
24:35Donc de cette manière
24:35en mettant les étapes plates
24:37et vallonnées
24:37avec le même
24:38finalement quota de points
24:40on augmente encore
24:41le nombre de coureurs
24:42qui sont potentiellement
24:43capables de jouer
24:44le maillot veille.
24:45Donc le risque de chute.
24:46Et donc on augmente
24:47le gars
24:47qui veulent venir sprinter
24:48dans les sprints intermédiaires.
24:49Donc on augmente
24:50bien évidemment
24:51le risque de chute.
24:51Plus hier une étape
24:52avec un vent de flas
24:53où tout le monde
24:54arrive très frais.
24:55Donc il y a 50 coureurs
24:57qui veulent venir aider
24:58leur leader.
25:00Voilà.
25:00On peut chercher des raisons
25:01mais au final
25:03la situation est très compliquée
25:04pour Jasper Philipsen
25:05qui aurait selon moi
25:06au vu de son état de forme
25:07on l'avait déjà vu
25:08au Chobat de Belgique
25:09encore pu jouer
25:11la victoire d'étape
25:11sur plusieurs étapes
25:12et bien évidemment
25:13être le favori numéro un
25:14du maillot veille.
25:15Oui parce qu'on parlait
25:16de la première étape
25:17remportée par Philipsen
25:18avec ce maillot jaune.
25:19Il est tombé
25:20avec ce maillot vert
25:21sur les épaules
25:22et on a vu
25:22qu'il a une fracture
25:23avec déplacement
25:24de la clavicule droite.
25:25Il a au moins
25:26une côte cassée.
25:27Il a dû être transporté
25:28à l'hôpital
25:28d'Erentals.
25:29Mais quand on se pose ici
25:30alors évidemment
25:31ici ce contexte
25:32est beaucoup plus calme
25:33et beaucoup plus posé
25:33mais y avait-il moyen
25:34d'anticiper
25:35pour prolonger le débat
25:36amorcé par Fred ?
25:39Par rapport à la chute ?
25:39Oui.
25:39Moi comme je le pense
25:42hier j'ai trouvé
25:43cette étape
25:43vraiment un peu triste
25:44parce qu'on n'a pas eu
25:45d'échapper
25:46il s'est répassé
25:46donc comme Fred l'a dit
25:47tous les coureurs
25:48sont arrivés très frais
25:49à ce sprint intermédiaire
25:50mais aussi
25:50dans l'aballage finale.
25:52C'est ce qui amène
25:52encore plus de nervosité.
25:54On sait que le sprint
25:55intermédiaire devait
25:55quelque chose de très important
25:56pour ce maillot vert.
25:59Moi j'ai trouvé
25:59voilà
26:01j'ai trouvé en tout cas
26:02les propos
26:03et l'interview
26:04de Brian Cocard
26:05après l'arrivée
26:05vraiment triste
26:07il était en pleurs
26:07on l'a vu aussi
26:08directement après le sprint
26:09il était à l'arrivée du peloton
26:10il a parlé à Galaphilippe
26:11on voyait bien
26:12qu'il cherchait un peu
26:12sa place dans le peloton
26:13qu'il ne savait plus très bien
26:14où il devait aller
26:14je trouve ça vraiment triste
26:15parce qu'on a vu aussi
26:17Jonas Ricard
26:17vraiment l'engueuler
26:19directement après le sprint
26:20il a commencé à faire
26:21des gestes sur Cocard
26:22alors que moi personnellement
26:24quand je vois le sprint
26:25et la tournure que ça a pris
26:26Cocard ne savait rien faire
26:28Il y a un effet ricochet aussi
26:29avec Lorenz Rex
26:30Il ne savait pas aller autre part
26:31en réalité
26:31c'est déjà un miracle
26:32qu'il soit resté sur le vélo
26:33On l'a vu un petit peu instable
26:35parce que si lui-même
26:36tombe en premier
26:37peut-être qu'il emmène
26:37peut-être sac ou diga avec lui
26:39Donc la fatalité
26:40le mot utilisé par contre
26:41vous confirmez
26:42Je pense que vraiment oui
26:43il n'y avait pas d'autre choix
26:44c'est des vitesses
26:45très très élevées
26:46et comme je l'ai dit
26:48c'est un miracle
26:48qu'il n'y a pas plus de coureurs
26:49qui soient tombés
26:50donc voilà
26:51c'est la fatalité
26:51ça fait partie du sport
26:52c'est un sport dangereux
26:54on le sait
26:54c'est dommage malheureusement
26:56que ça arrive sur un sprint
26:56intermédiaire
26:57même si les chutes
26:59c'est toujours dommageable
27:01mais sur un sprint intermédiaire
27:026 lois de l'arrivée
27:03c'est toujours évidemment dommage
27:04mais voilà
27:05ça fait malheureusement partie
27:05du sport
27:06et il y a de plus en plus
27:08de chutes
27:08et ça ne va pas aller
27:09en s'améliorant
27:10Oui Brian Cocker
27:11qui était au cœur
27:11de toutes les discussions
27:12quand on sait
27:13parce qu'il a dit
27:13moi évidemment
27:14je ne suis pas un mauvais bougre
27:15ce sont les mots
27:16qu'il a à utiliser
27:16malgré tout
27:17il y a une sanction
27:18et je vous propose
27:19de détailler justement
27:20les sanctions
27:21envers Brian Cocker
27:22le coureur de la Cofidis
27:23une amende de 534 euros
27:26un carton jaune
27:27un retrait de 13 points
27:28est-ce que pour vous
27:29c'est justifié
27:30ou il s'aurait dû être
27:31alourdi
27:32amoindri
27:33pensez quoi justement
27:34par rapport à ces sanctions
27:35c'est complètement injustifié
27:37par rapport à Brian Cocker
27:39alors on veut quelquefois
27:40montrer qu'au niveau
27:42de l'UCI
27:42on fait quelque chose
27:43mais dans cette situation
27:44c'est injuste
27:46et ce n'est pas simplement
27:48parce que Brian Cocker
27:49on l'a vu à l'interview
27:50qui était réellement touché
27:51mais quand on peut analyser
27:53réanalyser
27:54ce sprint intermédiaire
27:55il n'est absolument pas
27:56fautif dans cette situation
27:58donc il ne devrait jamais avoir
28:00le côté financé
28:02aucune importance
28:03est-ce que ça sort de valeur
28:04d'exemple
28:04en disant attention
28:05et que c'est pour ça
28:06que la sanction est tombée
28:08non parce que alors
28:08si vous voulez donner l'exemple
28:10puisque le premier coureur
28:11qui fait un décalage
28:13sur le côté
28:13c'est Jonathan Milan
28:14donc c'est lui
28:15qui crée finalement
28:15cette vague
28:16dans le sprint intermédiaire
28:17doit aussi
28:18alors prendre un carton
28:19doit prendre des points
28:21au moins
28:21dans ce classement
28:22du sprint intermédiaire
28:23pas uniquement
28:24sur le gars
28:25qui est déstabilisé
28:26lorsqu'il vient toucher
28:27le Rennes-Rex
28:28et qui met involontairement
28:30Jasper Philippe Seine au sol
28:31on est dans une situation
28:32complètement différente
28:33avec le sprint d'arrivée
28:35avec cette courbe
28:36avec le S
28:37où là réellement
28:38on voit des coureurs
28:38comme Balerini
28:39qui veulent forcer le passage
28:41et qui amènent
28:415, 6, 7 coureurs
28:43au sol
28:44une nouvelle fois
28:44Cocard
28:45mais on a également
28:45Arnaud Delis
28:47qui finit au sol
28:48donc là oui
28:48là je suis pour donner
28:49des cartes
28:50en disant
28:51vous avez été
28:52au-delà de la limite autorisée
28:53dans le cas de Brian Cocard
28:55c'est complètement injuste
28:56mais donc pour vous
28:57si vous y aviez ce jeu de cartes
28:58vous auriez distribué
28:59plus de cartons jaunes
29:00depuis le début
29:01de ce Tour de France ?
29:02je dirais que
29:03dans certains cas
29:04il faudrait peut-être
29:05ce serait une manière
29:06en tout cas
29:07de réduire
29:08parmi
29:08pas aux coéquipiers
29:09mais parmi ces gaz sprinters
29:11qui vont aller
29:12quelquefois
29:12au-delà de ce qui est autorisé
29:14une certaine réticence
29:16puisqu'avec un deuxième
29:16carton jaune
29:17vous êtes sorti
29:19et viré
29:20du Tour de France
29:21il y a un avant
29:21et un après
29:22évidemment
29:22on verra comment gère
29:23Cocard
29:23mais lui
29:25on n'est pas de nouveau
29:26j'ai envie de dire
29:26que c'est dans le côté facile
29:27on est un petit peu
29:28en train de spotcher
29:29sur les plus petits
29:30et jamais
29:31sur les plus grands
29:33qui ont peut-être
29:33une situation différente
29:35avec de potentielles victoires
29:37ou des maillots
29:38qui vont entrer
29:39en ligne de jeu
29:39mais si par exemple
29:40Cocard portait un maillot UAE
29:42il aurait eu ce carton jaune
29:43ou pas ?
29:43je ne pense pas
29:44pour être honnête
29:45avec vous
29:45on aurait été
29:46dans une situation différente
29:48là où dans une équipe
29:49un peu moindre
29:50on se dit
29:50oui
29:50on va se permettre
29:51de sortir
29:52pour essayer de montrer
29:53qu'on a fait quelque chose
29:55et j'ai encore plus envie de dire
29:56parce qu'au sol
29:57c'est le maillot vert
29:58c'est l'ancien maillot jaune
29:59et vainqueur d'étape
30:00si on inverse les rôles
30:01et que c'est Brian Cocard
30:02qui termine au sol
30:03et bien aujourd'hui
30:04personne n'en parle
30:04et l'image est plus forte
30:05évidemment
30:06c'est un Tour de France
30:07qui perd son maillot vert
30:08mais c'est vrai que c'est intéressant
30:09est-ce que c'est le fait
30:10d'avoir un Cocard
30:11qui porte le maillot Cofidis
30:12qui finalement joue
30:13contre lui
30:14et que c'est plus facile
30:15pour reprendre notre expression
30:16si t'as dit
30:17les petits conspots
30:17c'est un peu vrai
30:19ce que dit Fred
30:19on va pas se mentir
30:20c'est un peu la réalité des choses
30:22faut pas oublier
30:22qu'hier il y a quand même eu
30:234 cartons jaunes
30:24qui ont été distribués
30:25donc Cocard n'est pas le seul
30:26dans le cas
30:27il y a Danny Van Poppel
30:28qui a été décassé
30:29qui a aussi été
30:29à qui on a aussi donné
30:31un carton jaune
30:32Tunes aussi
30:33qui était très très nerveux
30:34à l'entame de ce sprint
30:35intermédiaire
30:37donc voilà
30:38Cocard n'a pas été le seul
30:40mais c'est vrai que dans son cas
30:41je me répète
30:43mais il n'a pas grand chose à faire
30:44et pas d'autre alternative
30:46que ce qui s'est passé
30:47donc voilà
30:48il faut rajouter Valerini aussi
30:49dans la liste des cartons jaunes
30:50mais justement
30:51par rapport à cela
30:52comment le peloton réagit
30:53suite à cette distribution de cartes
30:56ça crée
30:56on parlait de valeur d'exemple
30:58ça va essayer de calmer
30:59cette nervosité
31:00ou pour vous
31:01ça ne change rien du tout
31:01à la course ?
31:03alors est-ce que ça va vraiment
31:03à calmer ?
31:04je ne sais rien
31:04ça peut justement
31:05ramener plus de stress
31:06parce qu'on va peut-être
31:07être un peu sur le frein
31:09donc c'est contre-productif ?
31:11je pense que c'est partie
31:12d'une bonne intention
31:12on veut essayer de calmer
31:13le peloton
31:14mais tous ces coureurs
31:15par exemple Van Poppel
31:16qui est quand même
31:16des lanceurs
31:18pour Jordi Meuse
31:18ce n'est pas évident
31:20de se dire
31:20ok il faut que j'aille
31:21aider mon équipier
31:23avec la main sur le frein
31:25ce n'est pas comme ça
31:26que ça va
31:26on est là
31:28pour apporter des victoires
31:29sur le Tour de France
31:31et de l'autre côté
31:32on est déjà
31:33soumis à peut-être
31:35être hors du Tour de France
31:36si on prend une deuxième carte jaune
31:37donc ce n'est pas évident
31:39de jongler avec ça
31:40on est au début du Tour
31:41donc c'est encore long
31:42jusqu'à la fin
31:43et je ne suis pas sûr
31:44que les coureurs
31:45vont avoir la main
31:46sur le frein
31:46dans l'aballage final
31:47parce que comme on l'a dit tantôt
31:48les sprinters
31:50une fois qu'ils arrivent
31:51dans la dernière ligne droite
31:51ils débranchent complètement
31:52et ce n'est pas évident
31:54de repenser
31:55à ces cartons jaunes
31:56une fois qu'on est vraiment
31:57dans le sprint
31:59donc voilà
31:59mais je pense que
32:00effectivement
32:00ça part d'une bonne intention
32:02de la part de l'UCI
32:03pour essayer de calmer
32:04certaines choses
32:04et calmer certains comportements
32:06mais ça ne va pas être évident
32:08en tout cas pour les coureurs
32:09de jongler avec ça
32:11j'ai envie de dire aussi
32:12qu'on parle toujours
32:13de sécurité
32:14mais au final
32:15cette année
32:15on invite une équipe
32:16supplémentaire
32:17ça fait polémique d'ailleurs
32:18donc où est le juste milieu
32:20on continue à autoriser
32:22les oreillettes
32:23les aménagements urbains
32:24sont de plus en plus importants
32:25vous voyez hier
32:26cette dernière ligne droite
32:27et bien c'était un S
32:28donc on n'est pas du tout
32:29sur une ligne droite
32:30donc là aussi
32:31ISO
32:32qui est l'organisme
32:33qui est à la tête
32:35de ce grand événement mondial
32:36du Tour de France
32:37n'est peut-être pas très juste
32:39non plus
32:40mais là il y a d'autres objectifs
32:41l'UCI accepte aussi
32:43d'avoir une équipe supplémentaire
32:45donc vous augmentez
32:47en permanence le risque
32:48un départ du Tour de France
32:49qui est relativement facile
32:50il n'y a pas de la place
32:52pour tout le monde
32:52mais tout le monde veut y aller
32:53et la réaction
32:55des directeurs sportifs
32:56dans les voitures
32:56sont les mêmes
32:57au même moment
32:57on va tourner à droite
32:58tout le monde doit être devant
32:59on va arriver dans la dernière ligne droite
33:00tout le monde doit être devant
33:01c'est d'office écrit
33:04que les chutes seront nombreuses
33:05il faudrait une règle
33:06c'était un petit peu plus
33:07un peu plus figé
33:08mais en tout cas
33:09ce qu'il y a avec Mathieu Van Der Poel
33:10l'actuel leader du Tour de France
33:11c'était déjà
33:12un surjet
33:13contre cette équipe en plus
33:16et donc finalement
33:17c'est quand même paradoxal
33:18que le leader du Tour de France
33:19soit le premier
33:20à avoir critiqué
33:21le nombre d'équipes
33:22présentes dans ce Tour de France
33:23mais ça c'est pour le petit clin d'œil
33:24en attendant
33:25on va un peu voir
33:26les perspectives
33:27pour le futur
33:28avec un Wout Van Aert
33:29qui a fait pas mal parler de lui
33:31alors tout d'abord
33:32revenir sur la personnalité
33:33d'un Wout Van Aert
33:34alors on sait
33:34que c'est le sens du collectif
33:36c'est de l'altruisme
33:37on l'a vu
33:37lors du Giro
33:38avec Simon Yes notamment
33:39donc on sait que ça fait partie
33:41de sa personnalité
33:41est-ce qu'il doit pour autant
33:43oublier la potentielle
33:44victoire d'étape
33:45en est-il capable seulement Fred ?
33:47Alors
33:47oublier non
33:48en tout cas
33:49sur ce début de Tour
33:50il ne nous a pas encore démontré
33:51qu'il pouvait jouer
33:52avec les meilleurs
33:53sur la deuxième étape
33:54on l'attendait
33:55il est venu se sacrifier
33:56finalement une nouvelle époque
33:57pour Jonas Wienger
33:58sur l'avant-dernière
33:59difficulté
34:00de la journée
34:01c'est peut-être
34:03un peu normal aussi
34:03il sort d'un Tour d'Italie
34:05où il est monté réellement en régime
34:06il y a eu un très long stage
34:07en altitude
34:08il n'a pas fait la course de reprise
34:10lors des championnats de Belgique
34:11pour des problèmes
34:12liés à des
34:12de santé
34:13voilà on va dire ça
34:14et puis il arrive sur
34:15la plus grande course du monde
34:17avec tout le monde
34:18qui est à
34:18non pas 100
34:19mais 110% du niveau
34:20et donc sur ses premiers jours
34:22c'est difficile
34:22mais je suis persuadé
34:23que derrière
34:23il y aura des ouvertures
34:24encore faut-il lui laisser
34:26l'opportunité
34:27dans l'équipe Visma
34:28d'aller chercher
34:29ses possibilités
34:31de victoire
34:32mais je pense que
34:32c'est un petit peu
34:33comme dans la formation
34:34Soudal-Quicksepp
34:35hier on a réellement respiré
34:37avec une victoire
34:38de Tim Merlire
34:38je crois qu'au sein de la Visma
34:40si on peut aller chercher
34:41une victoire
34:41avant finalement
34:43le grand objectif
34:44de Vingegaard
34:44d'aller chercher éventuellement
34:45ce maillot jaune
34:46ce serait pour moi
34:47une très très bonne solution
34:48pour l'équipe néerlandaise
34:49ce sera déjà
34:50se libérer un petit peu
34:51mais le directeur sportif
34:53a dû petit entre guillemets
34:54venir en aide
34:55en termes de communication
34:55venir un petit peu protéger
34:57Wout Van Aert
34:58Grisha Nierman
34:59nous espérions
35:00c'est vrai
35:00jouer la victoire
35:01au sprint avec Wout
35:02donc là il parle
35:02de la deuxième étape
35:03Wout a été madade
35:04il le rappelle
35:05parce que certains
35:06ont été mis des doutes
35:07aussi lors de son absence
35:08lors du championnat de Belgique
35:09vous comprenez
35:10qu'un directeur sportif
35:11vu toutes les attentes
35:12autour de Wout Van Aert
35:13doit venir un petit peu
35:14se mettre en mode protection
35:15par rapport à notre coureur belge
35:17je pense effectivement
35:18qu'il faut le protéger un peu
35:20on en reparlera peut-être après
35:21mais il y a eu
35:22des déclarations
35:23qui étaient un peu
35:23à l'encontre de Wout Van Aert
35:25vis-à-vis de la femme
35:26de Vingegaard
35:27on peut en parler
35:27c'est Etrine Hansen
35:29qui a justement remis en cause
35:30la sélection
35:31de la team Visma
35:33en disant
35:33regardez Uae
35:34on joue tout
35:35pour Pocacar
35:36et ici pourquoi
35:37au service de Jonas Vingegaard
35:38on ne se met pas
35:39tous dans un objectif premier
35:41et qu'on joue
35:42potentiellement
35:43une victoire d'étape
35:43et donc là
35:44elle tacle indirectement
35:45ou même presque directement
35:47Wout Van Aert
35:47oui sauf qu'elle oublie quand même
35:49que si Vingegaard
35:50a eu le maillot jaune
35:51il y a quelques années
35:51c'est un peu aussi grâce
35:52à Wout Van Aert
35:53avec un travail extraordinaire
35:54Wout Van Aert
35:55qui a aussi été
35:55l'un des grands acteurs
35:56justement pour la victoire finale
35:58du Giro
35:58cette année
35:59avec Yates
36:00donc je pense
36:01qu'on ne peut pas du tout
36:02retirer les mérites
36:03de Wout Van Aert
36:04en tant qu'équipier
36:05hier c'était peut-être
36:06une étape
36:07qui pouvait
36:07avant-hier
36:07c'est une étape
36:08qui peut-être bien lui convenir
36:09il s'est mis là aussi
36:10au service de l'équipe
36:11donc je pense
36:12que Wout a déjà démontré
36:13par le passé
36:14et cette année aussi
36:15qu'il savait se mettre
36:15au service de l'équipe
36:17et voilà
36:18pour moi
36:19il y a quand même
36:20moyen de combiner les deux
36:21entre une victoire d'étape
36:22peut-être pour lui
36:22et quand même
36:24ambitionner le maillot jaune
36:25avec Vingegaard
36:26donc c'est des déclarations
36:27qui sont mal venues
36:29je trouve en tout cas
36:29au mauvais moment
36:30et qu'il faut gérer aussi
36:31dans une équipe
36:32je pense qu'au niveau
36:33de l'ambiance
36:34ça ne doit pas être top top
36:35même si Wout a dit
36:36qu'avec Vingegaard
36:36tout se passait bien
36:37on est encore amis
36:38a-t-il dit
36:39oui on est encore amis
36:40mais bon voilà
36:40je pense que mine de rien
36:41ça met de l'attention pour rien
36:42et je pense que pour tout
36:43ce qui est le management
36:44c'est pas évident
36:45à gérer ce genre de situation
36:46même si les coureurs
36:48sont professionnels
36:48c'est pas monde
36:49ou avec des amis etc
36:51mais tout le monde
36:51connaît sa place
36:52tout le monde sait
36:52ce qu'il a à faire
36:53mais je pense que voilà
36:54les femmes des coureurs
36:55qui est aussi la manager
36:56de Vingegaard
36:58auraient en tout cas
36:59mieux fait de s'abstenir
37:00sur ces déclarations
37:02c'est vrai
37:02c'est une double casquette
37:03parce que d'abord
37:04elle essaye de protéger
37:05son compagnon en disant
37:06on est en train
37:07de le fatiguer
37:07avec de multiples stages
37:08on ne le protège pas
37:09au niveau de la santé
37:10et puis quand elle se mêle
37:11de la gestion du groupe
37:12là c'est vrai
37:13que ça peut avoir
37:13un véritable impact
37:14quand elle dit
37:15que normalement
37:16la team Visma Lisebach
37:17doit vivre
37:18et doit concourir
37:20juste pour avoir
37:21cette victoire
37:21au classement général
37:22et non pas viser
37:23les classements
37:24de victoire d'étape
37:25on a cette impression
37:26finalement
37:27qu'il y a un petit peu
37:27le mélange
37:28entre le côté familial
37:30avec le départ
37:32de son mari
37:32pour des stages
37:33très très longs
37:34et puis le côté management
37:36où on met une certaine
37:37pression sur l'équipe
37:38en disant
37:39oui tout doit être
37:40pour un des grands favoris
37:42du Tour de France
37:43maintenant donc
37:44ce n'est pas bienvenu
37:45c'est oublier
37:46tout ce que Watt Van Aert
37:47a fait
37:47et le timing
37:49est déplorable
37:49oui
37:50et puis souvenez-vous
37:51s'il y en a bien un
37:51qui peut se plaindre
37:52d'un manque de collaboration
37:54c'est Watt Van Aert
37:54il y a deux ans
37:55lors de l'étape
37:56de Saint-Sébastien
37:57il lui fallait
37:58un petit relais
37:58de 10 secondes
38:00ce que Jonas Wiener
38:01n'a jamais fait
38:02et c'était une victoire
38:03rassurée
38:03pour Watt Van Aert
38:04donc non
38:05ça n'est pas logique
38:06est-ce que maintenant
38:07c'est une sorte de pression
38:09on se rend compte
38:09qu'aujourd'hui
38:10Tadej Pogacar
38:11est peut-être bien plus favori
38:12que Jonas Minkgaard
38:13en tout cas oui
38:15c'était particulier
38:16d'entendre ça
38:16et aussi rapidement
38:17au début de tour
38:18là nous sommes seulement
38:19c'est la première émission
38:20liée à ce Tour de France
38:21il y en aura bien d'autres
38:23on aura l'occasion
38:23de se retrouver
38:24tous les mardis
38:25pour débriefer
38:25mais à part ce contre la montre
38:28à part mercredi demain
38:29est-ce qu'il y a d'autres étapes
38:31que vous souhaitez mettre en avant
38:32par rapport à d'autres Belges
38:33qu'on n'a pas forcément évoquées
38:34par rapport à d'autres moments clés
38:36qu'il ne faudra pas manquer
38:37je pense que cette semaine
38:38est encore riche en émotions
38:40il y a quand même
38:40le mur de Bretagne
38:41il y a une étape
38:42la sixième étape je pense
38:43qui est quand même
38:433600 mètres de dénivelé
38:45donc encore une fois
38:45pour les punchers
38:46ça va bien réussir
38:47on peut penser à Wout Van Aert
38:48on peut penser à Thibaut Ney
38:49celui qui est malheureusement
38:50tombé lors de la première étape
38:51donc voilà
38:52ça nous laisse encore pas mal
38:53d'opportunités pour nous
38:55en tant que Belges
38:56mais aussi au niveau du spectacle
38:57et je suis persuadé
38:58déjà aujourd'hui
39:00on risque de voir
39:01les favoris
39:01notamment Vingegaard
39:02et Pogacar
39:03se battre justement
39:04dans cette dernière ascension
39:05à moins de 5 km de l'arrivée
39:06avec au sommet
39:08une descente assez sinueuse
39:10une arrivée très très vite
39:11donc voilà
39:12je pense que cette semaine-ci
39:13n'est pas terminée
39:14elle nous promet encore
39:16de belles choses
39:17non seulement pour les victoires d'étape
39:18mais aussi pour le classement général
39:19aujourd'hui je pense sincèrement
39:20que ça va être une étape
39:21très très nerveuse
39:22aussi dans le peloton
39:23parce qu'on sait
39:23que ça va être sinueux
39:24dans les rues de Rouen
39:26donc encore une fois
39:27le stress plus plus plus
39:29et ça nous promet
39:29de belles choses
39:31et avant d'entendre
39:31votre conclusion Fred
39:32on va juste rappeler
39:34le timing de cette émission
39:35parce que nous sommes
39:36évidemment disponibles
39:37sur nos réseaux sociaux
39:38sur notre site internet
39:39rtlinfo.be
39:40chez notre partenaire
39:41sudinfo.be
39:42sur RTL Play
39:43mais les auditeurs
39:44de Belle RTL
39:45qui nous écoutent
39:46et qu'on salue
39:46la course sera déjà terminée
39:48donc peut-être
39:49qu'il y aura un vainqueur belge
39:50mais nous ne sommes pas
39:51encore au courant
39:51car cette émission
39:52est enregistrée
39:53ce mardi matin
39:54voilà pourquoi
39:54on parle de l'étape
39:55de ce mercredi
39:56et aujourd'hui
39:57point d'interrogation
39:58mais on croise les doigts
39:59évidemment
39:59votre conclusion Fred
40:00j'ai envie de dire
40:01en tout cas
40:01que le Tour de France
40:02on l'espérait
40:03avoir un départ tonitruant
40:06pour les coureurs belges
40:07on a deux victoires
40:08sur les trois premières étapes
40:10et je suis persuadé
40:11que d'ici mardi prochain
40:12entre les étapes
40:13pour puncher
40:14et les étapes pour spin
40:15parce qu'on aura encore
40:16du côté de Laval
40:17notamment
40:18et puis Châteauroux
40:20et bien
40:21que le contingent
40:22des victoires belges
40:22pourrait facilement doubler
40:24d'ici mardi prochain
40:25donc pour une nation phare
40:27et bien ce sera
40:27quelque chose
40:28de parfaitement réussi
40:29et n'oubliez pas
40:30on en a parlé
40:30Remco sera le grand favori
40:32donc ça pourrait faire
40:32pas mal de succès
40:33d'ici une semaine
40:34Faites attention
40:35tout est noté
40:35tout est enregistré
40:36tout sera ressorti
40:37en temps voulu
40:38et en temps voulu
40:39ce sera mardi
40:40merci beaucoup
40:40messieurs
40:41d'avoir passé cette émission
40:42avec nous
40:42on se retrouve donc
40:43dès la semaine prochaine
40:44pour un nouveau focus
40:46lié à ce passionnant
40:47Tour de France 2025
40:49on vous dit rendez-vous
40:50la semaine prochaine
40:51d'ici là
40:51surtout portez-vous bien
40:52au revoir

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