- 06/07/2025
Retrouvez le replay de l'Ironman 70.3 aux Sables-d'Olonne du 06/07/2025.
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00:00Ce programme est disponible en audio description.
00:24Bienvenue au Sable d'Alonne, joyau de la côte vendéenne.
00:27Deux événements majeurs sportifs se tiennent ici.
00:30Le légendaire Vendée Globe tous les 4 ans et les triathlons Ironman chaque année depuis 7 ans.
00:38Par-delà la carte postale d'un port presque millénaire devenu cité balnéaire où il fait bon vivre et se prélasser.
00:44On vient des 4 coins du monde pour profiter de la plage et de l'océan.
00:47Et dans le cas des athlètes Ironman de tous niveaux, affronter les tracés dans des panoramas de rêve
00:52et se défier après des mois de préparation physique assidue.
00:55Il y a toujours cette ambiance particulière sur une veille de course de ce niveau.
01:01On sent la joie et la pression qui se mélangent côté engagé dans cette édition 2025.
01:05Jusque là au format 73.
01:07Cette année, c'est un full Ironman qui se court.
01:10Pour cet Ironman, les Sables d'Alonne Vendée.
01:12Côté distance, on est donc sur du 3,9 km de natation,
01:16178 km à vélo et 41,9 km de course à pied.
01:19Rien qu'à énumérer le parcours, on se sent déjà un peu fatigué.
01:243200 triathlètes ont convergé, accompagné de leur famille, leurs amis, leurs fan clubs.
01:28Ça fait du monde dans les ruelles typiques et le port des Sables d'Alonne.
01:31Ce qui promet une foule immense côté public pour les accompagner dans leurs défis.
01:36Pour tous les engager un seul mot d'ordre, quel que soit le chrono,
01:38être sacré finisseur même au bout de la nuit, même au bout de soi-même.
01:425h30, c'est aux aurores que tout débute.
01:55Le parc à vélo se réveille doucement.
01:57Chacun venant inspecter une dernière fois sa monture,
02:00préparer ses effets de natation et de course à pied,
02:02se préparer mentalement et s'étirer comme il faut avant une course d'endurance pure.
02:07Partager quelques tips et encouragements,
02:09se soutenir et se comprendre sans se parler,
02:11juste dans des regards croisés,
02:13entre athlètes Iron Man, on se comprend.
02:25Dans ce premier format foule, figure de grands noms du triathlon,
02:29ce sont les pro-femmes qui inaugurent cet Iron Man Sables d'Alonne Vendée.
02:33Dans la startlist figure une certaine India Lee,
02:35cette sujette de sa majesté Charles III
02:38est grande fan de la collection Printemps-Été du catalogue Iron Man France 2025.
02:42Trois semaines avant cet Iron Man,
02:44elle fut la gagnante de l'édition originelle de l'Iron Man 73 Tour Loire-Valais.
02:49Une sacrée performance pour une sacrée triathlète.
02:52Oui, je me sens bien.
02:55Tour fut une bonne course pour moi et cela m'a donné beaucoup de confiance.
02:58Je me sens bien aller chercher encore une belle place ce week-end.
03:02Et puis il n'y a pas un si gros groupe en pro-dames,
03:05ce qui peut créer de gros écarts assez tôt dans la course.
03:08Et ça, ça peut me donner un avantage,
03:10car la natation et le vélo sont mes points forts.
03:13Et ça peut me permettre de prendre la tête tôt et de le rester ensuite.
03:167h, branle-bas de combat sportif,
03:30premier départ dans une effervescence incroyable
03:32sur la grande plage des Sables d'Olonne.
03:34La foule des grands jours supporte les environ 3000 engagés.
03:42Deux femmes se détachent d'entrée.
03:44India Lee comme attendu est la niçois Justine Guérard,
03:46la française est connue comme une redoutable nageuse.
03:49Pour le camp des mortels, la barrière horaire est de 2h20 une fois entrée dans l'eau.
03:52Autant dire que ces nageuses hors pair ne sont absolument pas concernées.
03:55Il faut certes savoir garder de l'énergie
03:57pour les 178 km à vélo qui suivent
03:59et pour le marathon final, soit 41,900 km.
04:02C'est justement leur force de savoir quand tout donner et quand se réserver.
04:06C'est réputé comme étant une natation assez rapide ici,
04:11parce qu'il y a quand même pas mal de courant qui est favorable.
04:15Donc je pense que les écarts vont être un peu limités par rapport à ça,
04:19parce que tout le monde devrait nager assez vite finalement.
04:23J'espère qu'il y aura beaucoup de public
04:24et que ça va me transporter tout au long de la course.
04:27Indialis extrait la première de l'océan en 54 minutes 08.
04:38Dans son sillage, la française Justine Guérard est à 2 secondes.
04:41Leur première poursuivante forme un petit groupe à environ 4 minutes,
04:44menée par l'irlandaise Fiona Gallagher.
04:46Elles sont sur la T1, la transition natation vélo.
04:49Ici, le chrono tourne toujours.
04:51Les foulées et gestes techniques pour se changer, répéter,
04:54du professionnalisme à l'état pur.
04:56Dans les Edge Groups,
05:17nombre d'athlètes vous laissent essayer sur une distance Ironman,
05:20après avoir réalisé un 73,
05:22un half Ironman où les distances sont divisées par deux,
05:24tout en restant dans un décor idyllique.
05:27En 2020, ce 73 sable de l'Aune Vendée
05:30a été la course la plus appréciée au monde
05:32par les athlètes l'ayant couru.
05:33Les drapeaux sont là, c'est bien, c'est parfait.
05:38Montez bien les drapeaux.
05:40Mesdames et messieurs, venez nous rejoindre sur ce départ.
05:42Venez remettre en place pour accompagner tous les coureurs
05:46qui sont en train d'être dans les salles de départ.
05:50Le Rolling Start bat son plein.
05:52Ici, on part par Vaglettes en fonction de son âge, de son niveau.
05:55En triathlon, la règle ultime en natation est de nager en eau libre.
05:58Nager en mer est encore un peu différent de ce qui se fait en eau douce,
06:00mais c'est aussi ce que l'on vient chercher ici, du changement.
06:04Et à propos de changement, niveau organisation aussi,
06:06passer le cap du 73 au full ne s'improvise pas.
06:10On l'attendait depuis 2019,
06:13c'était dans les petits papiers,
06:13depuis la création de l'histoire Ironman ici au Sable d'Olonne.
06:17On passe sur du longue distance,
06:18donc un effort qui est beaucoup plus important.
06:20On va aussi vivre une émotion tous ensemble
06:23qui sera différente de ce qu'on a connu.
06:25Passer sur une distance à Ironman,
06:26c'est ce que tout a-t-être cherche.
06:28Et sur la partie organisateur, c'est exactement la même chose pour nous.
06:31C'est ce qu'on était venu chercher au Sable d'Olonne.
06:33On est très heureux de pouvoir l'organiser ici.
06:363200 participants inscrits.
06:38Donc c'est aussi une grande fierté.
06:39Ça en fait l'un des plus grands Ironman au monde.
06:41Donc encore une fois, dès la première édition,
06:43on est capable de marquer l'histoire.
06:44On a à cœur de faire nos preuves dès aujourd'hui.
06:46Pas loin de 3000 compétiteurs et compétitrices
06:57qui se jettent à l'océan,
06:58ça ne passe pas inaperçu.
07:00La boucle de natation longe le bord de mer,
07:02puis repique au bout de la promenade Wilson
07:04pour remonter le chenal des Sables d'Olonne,
07:07le lieu de rendez-vous iconique
07:08de la quadri-annuelle course du Vendée Globe challenge.
07:11C'est même le symbole du Vendée Globe,
07:13la compétition de voile qui a débuté en 1989.
07:1613 marins prennent la mer,
07:183 mois après, seuls 7 d'entre eux finissent la course.
07:20La légende est née.
07:22Parmi les edge groupers qui s'élancent depuis la plage,
07:25figure un certain Sébastien Simon.
07:27Local des Sables, le skipper de 35 ans
07:29a terminé lors de la dernière édition
07:31son tour du monde via les 3 câbles de Bonne Espérance,
07:33le Win et Horn, en 67 jours et demi.
07:37Il connaît aussi cet Ironman
07:38où il a été sacré finisher sur le 73.
07:41Il embarque pour de nouvelles aventures triathlonesques
07:43et est certainement plus sensible encore
07:46au symbole que représente le passage du chenal du Vendée Globe.
07:51Le parcours de cet Ironman est assez symbolique
07:53puisqu'effectivement, il passe dans le chenal des Sables d'Olonne.
07:56Donc ça me fait un peu penser à une arrivée de Vendée Globe.
07:58Bon, il y a moins de monde,
07:59on n'est pas dans un bateau,
08:00on n'a pas le temps d'admirer le spectacle.
08:02Mais bon, la symbolique est assez forte
08:04et d'autant plus que je suis très attaché à mon territoire,
08:07à la ville des Sables et à la Vendée.
08:08Donc c'est assez génial, je dois dire.
08:11Et puis surtout, la ville des Sables
08:13se prête énormément à ce genre d'événements.
08:16Le public peut suivre les athlètes et les familles
08:18sur le chenal du Vendée Globe, marcher avec.
08:21La sortie de natation se fait sur le ponton du Vendée Globe
08:23qui a aussi une signification très très forte pour moi
08:26puisque mon bateau a été amarré là
08:27pendant quelques mois avant le départ du Vendée Globe
08:30avec le groupe Dubreuil.
08:32Et puis les vélos sont parqués sur le parking
08:35là où il y a le village du Vendée Globe,
08:37comme on le connaît si bien.
08:39Et puis ensuite, la course à pied,
08:41elle se refait dans le centre-ville des Sables,
08:43dans la baie des Sables,
08:44là où il y a le départ du Vendée Globe.
08:46Donc effectivement, la symbolique,
08:47elle est un peu partout, elle est aussi très forte.
08:49Et c'est pour ça que cette ville, je trouve,
08:51se prête incroyablement bien
08:53à un événement comme celui-là.
08:55C'est d'ailleurs sur le ponton du Vendée Globe
09:01là que les bateaux de la classe Imoca sont amarrés
09:04que les finishers en devenir sortent des eaux.
09:18On court prudemment sur le ponton.
09:21Éviter la chute fait partie du jeu.
09:22Direction la T1, la transition natation-vélo.
09:25On commence à enlever sa combinaison
09:27tout en trottinant.
09:28Même en amateur, les gestes sont précis
09:30et pensés pour économiser du temps.
09:41À la sortie du parc à vélo,
09:46l'affrontement sportif bat son plein
09:48entre Indiali et Justine Guérard.
09:50À 31 ans, la française Justine Guérard
09:51est une triathlète hors pair,
09:53une passionnée dès l'enfance
09:54qui court dans les pas de son père.
09:56Lui qui va apprendre le triathlon
09:57à nombre de jeunes sportifs.
09:59Idéalement, on essaie toujours d'être égal
10:01dans les trois disciplines du tri
10:02mais on a souvent une préférence.
10:03À vélo, si elle n'a pas la réputation
10:05d'une grosse rouleuse,
10:06elle est passée maître dans l'art
10:07de gérer son effort et son allure.
10:09À 37 ans,
10:10la britannique Indiali,
10:11elle sait utiliser le vélo à son avantage.
10:13Elle maîtrise son aérodynamisme,
10:15très à l'aise sur des parcours plats
10:16et peu vallonnés.
10:17redoutable parfois
10:18sur l'Ironman Pays d'Aix 73 en 2019,
10:21elle était à 36 km heure de moyenne.
10:23D'ici, c'est 40 km heure de moyenne pour l'heure
10:26mais il y a 178 km à avaler
10:29dans le bocage vendéen.
10:30Ah oui, le parcours de vélo,
10:33c'est un excellent parcours.
10:35C'est un peu différent
10:37de ce à quoi je m'attendais.
10:39Moi, je pensais que ça allait être
10:41beaucoup de longues lignes droites,
10:42presque ennuyantes,
10:43alors que c'est étroit parfois.
10:45C'est sinueux, c'est technique
10:47avec des rangées de végétation
10:48sur les côtés.
10:50C'est un endroit assez usant
10:53où l'eau peut exploser assez vite.
10:55Je dirais que dès le début,
10:56il faut garder la situation en main
10:58et le contrôle, bien penser à s'hydrater
11:01tout en maîtrisant sa puissance.
11:14Justine Guérard semble marquer le pas
11:16et derrière elle, ça revient fort.
11:18Le vélo, c'est aussi la grande passion
11:19de la néerlandaise Els Visser.
11:22Ses qualités de rouleuse très explosives
11:24vont lui servir aujourd'hui
11:25et lui permettre de reprendre la française.
11:28Moi, je cherche juste
11:36vraiment à performer pour moi-même.
11:39Je prends le départ avant tout pour finir
11:41et les efforts énormes à produire
11:43à ce moment-là sont effacés.
11:44On n'y pense plus à la fin.
11:46Je veux juste faire ma propre course.
11:51C'est ce que j'applique sur toutes mes courses.
11:53Je donne toujours tout
11:54pour être aux avant-postes.
11:58Après la natation,
11:59je m'attends à ce qu'il y ait du monde
12:00devant moi à vélo
12:00et là, je balancerai
12:01étant en train de remonter.
12:03Après, je ne peux pas me mettre la pression
12:05et on verra bien
12:06comment se passent les choses.
12:06Dans notre Focus Pro-Dame,
12:22nous ne pouvons que constater
12:23que l'école batave du triathlon
12:25est bien en place.
12:27Car d'Ide Diodrix,
12:28autre néerlandaise en vue
12:30sur cet Ironman Sable d'Olonne
12:31Vendée 2025,
12:32s'installe en 3e position
12:35durant la partie vélo.
12:45Rien ne semble arrêter
12:47la machine Indiali.
12:49Impériale.
12:50Elle mettra plus de 10 minutes
12:51entre elle et sa première poursuivante.
12:53Elle se visseur
12:54à la sortie des 178 km de vélo.
12:5740 km heure de moyenne,
12:594 heures, 23 minutes et 23 secondes
13:02d'effort en selle.
13:03Elle prend une sérieuse option
13:05sur la gagne.
13:06Bien après les pros,
13:26les amateurs se lancent
13:27sur les routes de Vendée.
13:28Passage devant l'horloge des sables.
13:30Au départ, on y reviendra
13:31à 178 km plus tard
13:33pour un marathon
13:34après avoir passé quelques heures
13:35sur un parcours roulant
13:36avec quelques sections
13:37casse-pattes quand même.
13:3917 communes traversées,
13:40tout en fait pour accueillir
13:41cet incroyable Ironman
13:43les Sables d'Olonne Vendée,
13:44les forêts d'Olonne,
13:44les marais salants,
13:45le littoral atlantique
13:46avec une nouveauté.
13:47Cette année,
13:47le vélo s'invite sur le remblai
13:49et passe donc le long des plages.
13:51La foule s'est d'ores et déjà
13:52massée en bord de mer
13:53pour supporter tout ce beau monde.
13:55Sur le 73,
13:56ici même,
13:56ils étaient déjà
13:57les chouchous du public.
13:58Thomas et Jérémy
13:58sont de retour,
14:00cette fois sur un long distance
14:01avec toujours le même grand sourire.
14:02C'est deux potes d'école
14:05qui sont prêtés au jeu
14:06à faire un Ironman
14:08suite à la diffusion
14:09du film
14:10de Toutes nos forces.
14:11On s'est dit
14:11tiens, pourquoi pas nous ?
14:12J'ai fait trois fois
14:13le 73 ici.
14:16C'est merveilleux.
14:17On arrive sur la finish line.
14:19C'est quelque chose.
14:21C'est dur,
14:22mais c'est des beaux défis.
14:25Sans Tom,
14:26plein de fois,
14:27clairement,
14:27j'aurais bâché.
14:28Sans Tom,
14:29il me rebousse,
14:30il me connaît.
14:31Maintenant,
14:31depuis toutes ces années
14:32qu'on fait ça,
14:33il se sent dans les moments
14:34difficiles.
14:35En l'occurrence,
14:36dès qu'il y a un peu
14:36de dénivelé,
14:37il est toujours là
14:38pour m'encourager
14:39parce qu'effectivement,
14:40ça tire fort
14:42quand il faut tirer 70 kilos.
14:45C'est tout en gestion,
14:46rien n'en force.
14:47Et puis sans Tom,
14:50on n'aurait pas vécu
14:50tout ce qu'on a vécu.
14:51C'est une certitude.
14:52Pour moi,
14:53l'objectif de demain,
14:54ça va être
14:54prendre le plaisir au maximum
14:57et puis franchir la ligne d'arrivée.
15:00C'est ce qui est important.
15:02Le triathlon se féministe
15:11de plus en plus.
15:1210% des engagées
15:14sont des femmes.
15:14Un chiffre appelé a augmenté,
15:15d'autant plus qu'en matière
15:16d'endurance,
15:17rien ne sert d'avoir
15:18physiologiquement
15:18un corps plus musclé
15:20et volumineux.
15:21Le mental prime.
15:22Et c'est bien pour cela,
15:23messieurs,
15:23que ces sportifs triathlètes
15:24sont aux avant-postes.
15:26Moi, il y a de femmes
15:27et plus j'ai envie de le faire
15:27pour montrer que
15:28on est capable aussi
15:29d'être devant les hommes.
15:31Moi, ça me motive encore plus,
15:33je dirais.
15:34Et ensuite,
15:34je me fais confiance.
15:35Je me suis préparée
15:36au mieux que j'ai pu
15:37malgré les contraintes.
15:39Donc, quand je suis régime
15:41je peux avoir mon vélo
15:42donc là, il n'y a pas de souci.
15:43Je peux agencer
15:44mon emploi du temps
15:45et quand on part sur le terrain
15:46en mission
15:47ou même en stage,
15:48j'emmène mon vélo
15:49si possible
15:49mais c'est assez rare.
15:51Donc, je prends
15:51ma paire de baskets
15:52et mon maillot de bain
15:52et puis je vais courir
15:54tout le matin
15:54avant l'embauche
15:55ou le soir
15:56ou pareil pour la natation.
15:57Je vais en dehors
15:58des heures de service
15:59si je peux,
16:00si je trouve le temps.
16:01Le vélo où j'ai pu
16:01m'entraîner
16:03un peu moins,
16:04c'est l'épreuve
16:05qui me stresse le plus.
16:06Après, j'ai fait des sorties
16:06longues, très longues
16:07donc je sais ce que je vaux
16:08mais c'est celle
16:10qui me fait le plus peur.
16:28En tête,
16:29on attaque
16:29la dernière partie
16:30de cet Ironman
16:31les sables de l'Aune Vendée.
16:32Un parcours
16:33qui passe par le petit phare vert,
16:35la grande plage
16:35et la section de trail
16:36sur 200 mètres,
16:37le lac du Tonchet,
16:38le Puy d'Enfer
16:39et le Ramblais.
16:40Un parcours atypique
16:40sur lequel Indialis
16:41s'était lancé à pied
16:42pour 41,900 km.
16:44Le tout
16:45dans une foule compacte.
16:46Une aide précieuse
16:47car cette partie
16:48se court plus avec la tête
16:49qu'avec les jambes.
16:50Le soutien
16:51est un appui psychologique
16:52toujours bienvenu.
16:57Foulée imparable
16:58pour la Britannique,
16:59intouchable.
17:00Elle qui trois semaines
17:01auparavant seulement
17:01s'est arrachée
17:02pour aller gagner
17:02l'Ironman 73
17:03Tour Loire-Valet.
17:04Qu'importe la chaleur,
17:06qu'importe l'effort,
17:07Indiali est en route
17:08pour l'exploit
17:08avec cette fois
17:09une victoire
17:10sur un fou.
17:11En seconde
17:12et troisième position,
17:13le duo néerlandais
17:14Els Visser
17:15et Dida Dilledrix
17:16se maintiennent
17:17sous les ouras
17:18du public.
17:18Quand je suis en course
17:22avec des conditions
17:24comme annoncées demain,
17:25bien entendu,
17:25j'ai toujours des doutes
17:26sur moi,
17:27mais en fait,
17:28j'aime autant ça
17:29qu'une journée froide
17:29et pluvieuse.
17:30J'aime courir aussi
17:33dans la chaleur
17:34et en fait,
17:35je peux très bien faire
17:36en toutes circonstances.
17:37Je vais surtout faire en sorte
17:38de rester concentré,
17:39penser à bien m'hydrater
17:40pour tirer mon épingle
17:41du jeu
17:42et savoir gérer mon état.
17:43Même dans des conditions
17:45comme ici,
17:46je reste moi-même.
17:47C'est juste une petite partie
17:48de ma vie,
17:48un peu comme quand je me pose
17:49une heure pour écrire,
17:50ça passe vite.
17:52Il faut penser,
17:53se concentrer sur soi,
17:55faire attention à boire
17:56au bon moment,
17:57analyser ce que te dit ton corps
17:58et ensuite, ça le fait.
18:19Je suis toujours impatient
18:21de voir ce que je peux faire,
18:22ici notamment,
18:23car c'est seulement
18:23mon troisième full distance.
18:25Cette course,
18:25c'est un défi,
18:26c'est vrai,
18:26mais c'est un défi stimulant.
18:27Ce n'est pas un parcours
18:29comme les autres,
18:29c'est exigeant,
18:30il faut y aller et avancer
18:31encore et encore.
18:33C'est dur,
18:33mais oui, après tout,
18:34c'est ce que je viens chercher.
18:43Pour Justine Guérard,
18:44qui ne semble plus
18:45dans la course au podium
18:46et à l'instar de moult participants
18:47et participantes,
18:48on trouve le temps long
18:49sur les quatre boucles du marathon.
18:51Il y a ce que l'on appelle
18:52chez l'ombre d'initié
18:53le fameux mur du 30e kilomètre,
18:54comme une baisse d'énergie soudaine.
18:56Beaucoup de marathoniens
18:57vivent cette expérience.
18:59C'est là qu'on lutte
19:00contre soi-même
19:00et que l'apport prodigué
19:01par les vivas du public
19:03est si précieux.
19:04Si l'on en croit
19:05la mot crispée d'India Lee,
19:06elle aussi goûte
19:07aux joies du fameux mur.
19:08Mais elle trouve
19:09les ressources.
19:10Motivée par quelque chose
19:11de bien plus spécial encore
19:12que d'être sacré finisher,
19:13être sacré reine du jour,
19:15goûter à la victoire
19:16dans une ambiance
19:16comme nulle part ailleurs.
19:18L'arche d'arrivée
19:18d'une course Ironman.
19:19Après tour et son 73,
19:21c'est Ironman
19:22les Sables d'Olonne
19:23Vendée 2025.
19:24Et pour elle,
19:258h24 minutes
19:26et 37 secondes d'effort continue.
19:30J'aime beaucoup
19:31concourir en France,
19:32c'est vrai.
19:32De surcroît,
19:33j'ai beaucoup progressé
19:34sur ces courses
19:34entre la saison passée
19:36et cette année,
19:36je le constate.
19:38J'aurais pu arriver
19:39un peu fatigué,
19:40mais j'ai profité
19:40de ces deux dernières semaines
19:41pour me reprendre.
19:43J'aurais pu arriver
19:44plus fraîche,
19:44il est vrai.
19:45Et honnêtement,
19:46je ne savais pas
19:48jusqu'où j'allais pouvoir
19:49aller sur cette course.
19:53Et en fait,
19:54sans pression,
19:54sur les 40 dernières minutes
19:55quand même,
19:56ça a vraiment été dur.
19:58Je suis vraiment
19:58très content d'avoir tenu
19:59et en même temps,
20:00quand vous prenez du plaisir,
20:02vous allez vite et loin.
20:03C'est dans la joie
20:10et les cotillons
20:11que notre focus
20:12sur les grandes dames
20:13de cet Ironman
20:14se clôt.
20:15Et pendant qu'elles se douchent
20:17à la boisson à bulles,
20:18se reprennent
20:18et vont goûter
20:19un repos bien mérité.
20:20Sur les tracés,
20:21la course perdure
20:22pour beaucoup.
20:33Il reste des milliers
20:43de héros et d'héroïnes
20:44en course.
20:45Le moment de parler de vous
20:46qui contemplez vos exploits
20:48sur les meilleures chaînes
20:49de télé du monde.
20:50Vous qui vous donnez
20:51toute l'année
20:52pour être fin prêt
20:53à rejoindre les étapes Ironman.
20:55Vous,
20:56les passionnés de triathlon,
20:57vous qui faites
20:58et vivez la magie Ironman.
21:03Par-delà les chronos
21:10et les médailles,
21:11relever le défi
21:12de courir
21:12et finir un Ironman
21:14full distance
21:14est un rêve sportif
21:16qui devient réalité.
21:19Sans le soutien du public,
21:20sans un entraînement rigoureux,
21:22bien des engagés
21:22ne finiraient pas la course.
21:24Aujourd'hui,
21:25l'immense majorité
21:26goûtera aux joies
21:27de la ligne d'arrivée,
21:28peut-être grâce à vous,
21:29public en trance.
21:32Il y a bien
21:32des résultats
21:33qui poussent
21:33à vouloir relever
21:34le défi Ironman.
21:36Pour certains,
21:36la perspective
21:37de participer
21:38à une telle course
21:38a comme un air
21:39de bouée de sauvetage,
21:40comme une aide
21:41pour recentrer ses priorités.
21:43Se prouver d'abord
21:43à soi-même
21:44que l'on a l'étoffe
21:45d'être sacré finisher,
21:47que l'on est
21:47un authentique Ironman
21:49à la course
21:50comme à la vie.
21:50C'est ce parcours
22:05qu'a emprunté
22:05Frédéric Grandjouan,
22:06ex-rugbyman
22:07visant le haut niveau,
22:09qui a fini par emprunter
22:10des chemins de traverse
22:11regrettables
22:11en faisant des choix
22:12de vie
22:12en forme d'erreur.
22:14Il s'est battu
22:14pour remettre
22:15de l'ordre dans sa vie,
22:16se remettre d'équerre
22:17et retrouver une vie saine,
22:19celle qui est nécessaire
22:20pour pouvoir prétendre
22:21au titre d'Ironman.
22:25Après le rugby,
22:25j'ai senti un grand vide.
22:26Moi, j'ai fait
22:27beaucoup de sport
22:28et quand on fait
22:28beaucoup de sport jeune,
22:30t'en as vite marre
22:30quand t'arrives à 20 ans
22:32que t'en veux
22:32de profiter, etc.
22:33Et très vite,
22:34il y a un gros manque
22:35qui est en toi.
22:36Et moi,
22:36je suis d'une génération
22:37où la drogue
22:38est très facilement présente
22:40dans ta vie
22:40et nous,
22:41notre génération,
22:41c'est la cocaïne.
22:42Et un jour,
22:43je me réveille
22:43et ça fait 7 ans
22:45que j'en prends.
22:46C'est impossible pour moi
22:47à Noël,
22:48je vais en prendre
22:48avec ma famille,
22:49c'est caché.
22:50Dans un séminaire,
22:51je vais en prendre,
22:52c'est caché.
22:53Et en fait,
22:53au bout de 7 ans,
22:54je me rends compte
22:55que je n'arrive pas
22:59à avoir d'enfant
22:59avec la femme que j'aime
23:01et qui est la femme de ma vie.
23:02Je fais un test à l'hôpital
23:04et je vois que les chiffres
23:05ne sont pas bons,
23:06notamment sur le plan toxique.
23:07Là, je commence
23:08à en parler
23:08à mon médecin de famille
23:09qui m'oriente tout de suite
23:10vers un parcours psychiatrique.
23:12C'est encore un grand mot
23:13mais c'est important
23:14parce que c'est la seule drogue
23:15qui se soigne comme ça,
23:16il n'y a pas de sevrage.
23:17Au bout d'un an,
23:18il m'a dit
23:19je crois que c'est bon Frédéric,
23:21vous êtes guéri.
23:22Deux semaines plus tard,
23:23ma femme m'annonçait
23:23qu'on allait être enceintes.
23:25Je me dis
23:26si je m'en sors,
23:27je ferais une grande chose.
23:28Et j'avais vu mon ami
23:29l'été d'avant
23:30faire ce triathlon
23:30et je me dis
23:31je ferais un jour
23:32de l'Ironman.
23:33Et je pense qu'il y a
23:33plein de gens
23:33qui ont été dans mon cas
23:34et qui se disent
23:35c'est impossible que j'arrête.
23:36La seule chose
23:37que j'ai envie de leur dire
23:38à ces gens-là,
23:39c'est commencer le matinée
23:40en disant
23:41aujourd'hui je ne reprendrai pas.
23:43Et chaque matin est différent.
23:44Et chaque petit pas
23:45que vous allez faire
23:46ça va vous amener là.
23:47Exactement pareil
23:47pour l'Ironman en fait.
23:48Je me dis
23:48aujourd'hui je vais aller courir.
23:49Aujourd'hui je vais aller nager.
23:51Aujourd'hui je vais aller faire du zélo.
23:52Et en fait
23:52il y a les s'embêter tous les jours,
23:54se motiver tous les jours comme ça
23:55et prendre chaque jour un par un.
23:57En fait à la fin
23:58ça fait des choses énormes
23:59ça fait l'Ironman quoi.
24:06De belles histoires.
24:08Les 3000 engagés
24:09en ont beaucoup à raconter.
24:10A commencer par ce qu'ils et elles
24:16ont vécu en piste.
24:18L'euphorie,
24:19la confiance,
24:20le doute,
24:21le combat contre soi-même,
24:23la gestion de son corps
24:24et de ses émotions.
24:25C'est aussi ça
24:26être un triathlète
24:27labellisé Ironman.
24:29Une expérience unique
24:31à vivre au sein
24:32d'une communauté de passionnés.
24:34Tous et toutes
24:35en quête de devenir meilleur,
24:36d'être un sportif accompli
24:38et d'acquérir une rigueur
24:40et une discipline précieuse
24:42sur les tracés
24:43comme en dehors.
24:44La saison des courses Ironman en France
25:03bat son plein.
25:04Après Aix-en-Provence,
25:05Tours et les Sables d'Olonne,
25:06il y aura Nice et son full magique
25:08et son 73 sur la côte d'Azur.
25:11Vichy et son 73 dantesque
25:13au cœur de la montagne bourbonnaise.
25:16Des courses ouvertes à tous et toutes.
25:18Et il y aura aussi un rendez-vous unique
25:19en son genre,
25:19les championnats du monde Ironman
25:21le 14 septembre 2025
25:23à Nice à nouveau
25:24où vous pourrez aller admirer
25:26et soutenir les meilleurs mondiaux
25:28au cœur de la baie des anges.
25:30Cet Ironman Sables d'Olonne Vendée 2025
25:33touche à sa fin.
25:34C'est peu avant minuit
25:35qu'arrive le last finisher.
25:38Du premier au dernier,
25:39qu'importe les résultats,
25:41c'est l'accomplissement qui compte.
25:43Vous aussi rejoignez l'aventure Ironman ?
25:45Rendez-vous sur le www.ironman.com
25:48là où tout a commencé
25:49pour des milliers de passionnés
25:51de sport et d'endurance.
25:53A bientôt !
25:54Ironman Sables d'Olonne Vendée 2025
25:59!
25:59Sous-titrage Société Radio-Canada
26:00Sous-titrage Société Radio-Canada
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