- aujourd’hui
Avec Philippe Béchade, économiste et rédacteur en chef des publications Agora ; Arnaud Benedetti, fondateur du Comité de soutien international à Boualem Sansal et rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire ; François Martin, géopolitologue et auteur de "L'Ukraine, un basculement du monde" et "Le temps des fractures".
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, midi 14h, Alexis Poulin sans réserve.
00:00:05Comment voulez-vous être populaire dans une situation comme celle-là ?
00:00:10Ah bah vous n'avez rien fait encore, je n'accepte pas que vous riez.
00:00:13Je trouve quand même qu'il est courageux, le président de la Cour des comptes.
00:00:15Est-ce qu'il y a quelqu'un qui l'écoute ?
00:00:17Être impopulaire, ça n'est pas grave si on fait quelque chose.
00:00:21Des habitants ukrainiens, à nouveau désemparés face à une frappe de drone russe.
00:00:25Ça va pas suffisamment mal pour que ça commence à aller mieux.
00:00:27Il est passé loin puis a soudainement fait demi-tour et nous avons entendu une explosion.
00:00:31On s'est tous mis à courir.
00:00:33Du misérabilisme budgétaire ou un nouveau gros mensonge politique.
00:00:36Je suis un néophyte.
00:00:37On n'arrête pas de nous dire qu'il n'y aura pas de hausse d'impôts.
00:00:39Inchallah.
00:00:40On n'arrête pas de nous dire que ça va bien se passer.
00:00:41Inchallah.
00:00:42On n'arrête pas de nous dire que cette fois-ci c'était la bonne.
00:00:44Est-ce que je peux faire un selfie parce que ma mère vous adore ?
00:00:48On va parler évidemment de François Bayrou dans l'édito et sa vie son oeuvre.
00:00:52On va parler également de Boilem Sansal et Christophe Gleize et de ses prisonniers français en Algérie.
00:01:00Que faut-il attendre du régime algérien ?
00:01:01Avec Arnaud Benedetti qui sera notre invité, qui est fondateur du comité de soutien international à Boilem Sansal,
00:01:07rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
00:01:10A 12h30, Philippe Béchad, économiste, rédacteur en chef des publications Agarra,
00:01:14sera notre invité pour parler du rapport de la Cour des comptes, la France en faillite.
00:01:18Que faut-il attendre de François Bayrou ?
00:01:20Ça, ce sera l'édito.
00:01:22Et puis, on se retrouvera à 13h avec François Martin, géopolitologue, auteur de l'Ukraine,
00:01:27un basculement du monde, pour parler de ses frappes russes les plus fortes depuis le début de la guerre,
00:01:34plus de 500 drones sur l'Ukraine.
00:01:36Et des coups de fil, Trump-Poutine et Macron-Poutine,
00:01:40qui visiblement n'ont pas changé la ligne du Kremlin.
00:01:44Voilà, on est ensemble jusqu'à 14h, c'est Poulin sans réserve, 0800 26 300 300 pour le standard.
00:01:50Vous êtes sur Sud Radio et on va tout de suite enchaîner avec notre invité.
00:01:54Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
00:01:57Bonjour Arnaud Bédédetti.
00:01:59Bonjour Alexis.
00:02:00Alors, on a eu cette semaine la confirmation du verdict pour Boilem Sansal,
00:02:08et puis la nouvelle aussi d'un journaliste français, Christophe Glez, lui aussi condamné à plusieurs années de prison.
00:02:16Que se passe-t-il en Algérie ?
00:02:19Et où en est-on aujourd'hui du soutien diplomatique consulaire pour ces deux détenus,
00:02:25et particulièrement Boilem Sansal, qui est âgé, on le rappelle, malade,
00:02:29et depuis plusieurs mois déjà détenu en Algérie ?
00:02:32Est-ce que vous pouvez nous faire un point ?
00:02:34Le point est très simple, c'est qu'on est à 24h de la fête nationale algérienne,
00:02:39et que l'on attend une hypothétique pour l'instant, grâce du président Téboul,
00:02:44concernant notre ami Boilem Sansal,
00:02:47dont je rappelle en effet qu'il a été condamné à 50 prisonniers fermes,
00:02:52confirmation du jugement de première instance, mardi dernier.
00:02:56Donc on est tous tournés maintenant les yeux vers Alger,
00:03:03sachant que depuis finalement 24h, nous avons des signaux tout à fait contradictoires,
00:03:08ce qui fait qu'on n'y voit pas beaucoup plus clair qu'en début de semaine,
00:03:13mais on croise les doigts et on appelle évidemment un geste humanitaire du président algérien,
00:03:20compte tenu de l'âge et de l'état de santé de Boilem Sansal.
00:03:25Il est clair que si dimanche, malheureusement, la situation n'avait pas évolué,
00:03:31on se retrouverait évidemment dans un contexte particulièrement difficile,
00:03:35qui nécessiterait en tout cas de réviser vraisemblablement la stratégie qui a été celle de la France
00:03:43depuis maintenant l'arrestation de Boilem le 16 novembre dernier,
00:03:47c'est-à-dire il y a plus de sept mois.
00:03:49Mais justement, c'était quoi la stratégie de la France ?
00:03:52Parce qu'on a vu d'un côté Bruno Retailleau qui se voulait ferme avec le régime algérien,
00:03:57et puis de l'autre côté, côté Élysée, on était plutôt sur la Concorde.
00:04:01Est-ce que c'était une stratégie lisible ?
00:04:03Et aujourd'hui, effectivement, tout le monde attend cette grâce présidentielle potentielle,
00:04:09mais quelle était la stratégie de la France en vrai ?
00:04:12Alors il y a eu en effet, vous avez raison de le rappeler,
00:04:14des divergences d'approche au sein du gouvernement.
00:04:17On veut Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur,
00:04:20qui était pour une position de fermeté vis-à-vis de l'Algérie,
00:04:24et de l'autre côté, pour aller très vite, un axe entre l'Élysée et le Quai d'Orsay,
00:04:29ce qui est d'ailleurs normal en l'occurrence,
00:04:31qui connaît une retenue dans l'expression et dans l'action,
00:04:38en espérant que cette retenue permettrait justement à Boilem-Sansal
00:04:44de sortir le plus rapidement possible.
00:04:46Donc manifestement, en tout cas, il n'est pas sorti rapidement,
00:04:48puisque je le rappelle, il est à sept mois de détention.
00:04:52Et c'est quand même la deuxième option qui a été largement privilégiée
00:04:57par les autorités françaises.
00:05:04Il va de soi qu'on arrive au bout du bout de cette stratégie.
00:05:12Et nous, notre inquiétude, évidemment, c'est que si rien ne bougeait,
00:05:15en l'occurrence, ça serait évidemment de voir comment les autorités françaises
00:05:22vont réanalyser la situation et comment surtout elles vont mettre en place
00:05:26des leviers d'action qui permettront à Boilem-Sansal de pouvoir sortir
00:05:30le plus rapidement possible.
00:05:32Notre crainte quand même, c'est qu'il peut y avoir peut-être une libération
00:05:35de Boilem-Sansal.
00:05:36En tout cas, c'est ce qu'on souhaite, évidemment.
00:05:38Vous imaginez, puisqu'on se bat depuis sept mois sur cet objectif.
00:05:42Mais on précise toujours, libération immédiate et sans condition.
00:05:45Et on ne voudrait pas, si vous voulez, qu'une libération soit sortie
00:05:48d'une impossibilité pour Boilem-Sansal de sortir du territoire algérien.
00:05:53Ce qui arrive parfois, parce qu'ils ont une pratique de libération
00:05:57avec ce qu'ils appellent une ISTL, c'est-à-dire l'interdiction
00:05:59de sortie du territoire national.
00:06:01Et il est évident que si Boilem se retrouvait dans une situation de ce type,
00:06:06ça voudrait dire qu'il n'est pas libre.
00:06:08Il n'est pas du tout libre, il est libre dans un pays qui lui-même
00:06:12n'est pas forcément libre en termes d'application de nombre de principes.
00:06:17Et en plus, il serait particulièrement exposé, y compris pour sa sécurité,
00:06:20compte tenu des multiples campagnes de presse, encore d'ailleurs celle d'hier.
00:06:24On a vu une presse algérienne qui s'est déchaînée contre Boilem-Sansal
00:06:27il y a 24 heures.
00:06:30Donc sa sécurité, à nos yeux, ne serait même pas garantie en Algérie.
00:06:34Donc, encore une fois, on est concentré sur le 5 juillet,
00:06:41c'est-à-dire sur la fête nationale.
00:06:44Et on attend avec impatience ce que sera la décision du président Théboune.
00:06:50Et sur le cas du journaliste Christophe Glez,
00:06:53est-ce que vous avez des informations également ?
00:06:55On a l'impression que c'est une surenchère du côté algérien
00:07:00de dire qu'on va continuer comme ça d'emprisonner des ressortissants français
00:07:05pour bien vous faire comprendre ce qu'est la relation franco-algérienne aujourd'hui.
00:07:10Oui, alors est-ce que le régime algérien met en place ce qu'on appelle par ailleurs
00:07:14une diplomatie des otages ?
00:07:15C'est une véritable question qu'il faut se poser.
00:07:18Mais moi, si vous permettez, sur ce cas,
00:07:20où d'ailleurs le comité de soutien,
00:07:21dès qu'il a appris la condamnation à 7 ans,
00:07:23qu'ils ont ferme par le tribunal de Christophe Glez,
00:07:27le comité de soutien a immédiatement réagi en appelant
00:07:30et en s'associant d'ailleurs à la demande du magazine SoFoot
00:07:34et de RSF, de Reporters sans frontières,
00:07:37on a demandé nous aussi une libération immédiate
00:07:39et sans condition de Christophe Glez.
00:07:41Mais ce qui est très intéressant, c'est la façon dont l'affaire,
00:07:45si vous voulez, en concernant ce jeune journaliste,
00:07:47a été conduite, puisque ça a été quand même une très grande surprise
00:07:51d'apprendre qu'un de nos compatriotes
00:07:53a été condamné à 7 ans qu'ils ont ferme dimanche dernier,
00:07:57puisque une chape de silence avait recouvert finalement cette affaire,
00:08:04puisqu'il faut le rappeler,
00:08:06Christophe Glez est placé sous contrôle judiciaire
00:08:10depuis le 24 mai 2024,
00:08:13et que son procès n'a eu lieu qu'il y a maintenant moins d'une semaine
00:08:17et qu'il a été condamné très lourdement à 7 ans de prison.
00:08:20Mais il ne s'attendait pas à cette condamnation,
00:08:21c'est pour ça qu'il y avait ce silence.
00:08:22Ce qui est révélateur, c'est que la stratégie de discrétion et de silence,
00:08:28certainement, pour le coup, inspirée par le Code Orsay à la famille et aux magazines,
00:08:32n'a pas donné plus de résultats qu'elle en a donné avec Boilem Sans Salle.
00:08:37Ce qui démontre encore une fois, lorsque le comité de soutien est parfois critiqué,
00:08:41mais devoché par certains responsables officiels
00:08:44pour, finalement, la mobilisation et la médiatisation
00:08:49qu'il ne cesse de mettre en place autour de Boilem Sans Salle,
00:08:52qu'il est nécessaire d'en parler.
00:08:54Il est absolument nécessaire d'en parler,
00:08:56il est nécessaire de faire pression sur les autorités politiques en France et en Europe,
00:09:00pour qu'on n'oublie pas le cas à la fois de Christophe Glez,
00:09:03et bien évidemment aussi celui de Boilem Sans Salle,
00:09:08d'une certaine manière,
00:09:08qui valide une stratégie,
00:09:10qui est une stratégie,
00:09:10qui doit être une stratégie de combat et de mobilisation permanente,
00:09:13pour éviter, en effet, que le sépulcre de l'indifférence,
00:09:17voire de l'amnésie,
00:09:19recouvre le cas de nos deux compatriotes,
00:09:23aujourd'hui emprisonnés dans les cachots algériens.
00:09:26Oui, et ces grâces présidentielles,
00:09:29elles sont attendues parce que c'est la coutume,
00:09:32parce que, justement, ce serait un geste important
00:09:36de la part du président algérien,
00:09:38mais avec toujours la question de la non sortie du territoire.
00:09:42Oui, alors la grâce présidentielle,
00:09:44c'est finalement un geste présidentiel
00:09:47qui a lieu lors de chaque fête nationale en Algérie.
00:09:55Le président signe un décret
00:09:58où il annonce la libération d'un certain nombre de prisonniers.
00:10:02à ce stade, je ne sais pas s'il l'a signé,
00:10:05mais, si vous voulez,
00:10:07et c'est envoyé en règle générale à la presse algérienne,
00:10:10mais sans les noms, d'ailleurs, des prisonniers,
00:10:13et les prisonniers, en général,
00:10:14sont libérés de leur prison à minuit.
00:10:18Donc, je crois que c'est entre ce soir
00:10:19et samedi soir
00:10:22que les choses peuvent se jouer.
00:10:24Pour un même sens sale, encore une fois,
00:10:26beaucoup de rumeurs circulent depuis 48 heures
00:10:29avec des signaux parfois négatifs,
00:10:31très négatifs,
00:10:32ou parfois un peu plus positifs
00:10:34qui se contredisent.
00:10:36Donc, pour l'instant,
00:10:38on est dans une situation d'attente,
00:10:40d'expectative,
00:10:42et bien évidemment,
00:10:43on espère que, encore une fois,
00:10:48OALM pourra sortir très rapidement.
00:10:51Tel n'était pas le cas,
00:10:53et c'est bien principalement notre souci.
00:10:55Vous savez, on est très prudent.
00:10:57On est très prudent.
00:10:58Bien sûr.
00:10:58On n'a pas d'excès d'optimisme,
00:11:00on n'a pas d'excès de confiance.
00:11:02Parce que depuis sept mois,
00:11:03on est passé par des phases de ce type
00:11:06où on nous annonçait éventuellement
00:11:07un élargissement de Boilem,
00:11:10et rien n'est arrivé.
00:11:12Et en termes de contact avec Boilem sans sale,
00:11:14est-ce qu'il y a eu des contacts ?
00:11:15Parce que je sais que c'était très difficile
00:11:16avec son avocat.
00:11:17Est-ce que ça s'est amélioré, cette situation ?
00:11:19Oui, alors la chance, par contre,
00:11:20et ça c'est un point positif,
00:11:22c'est que l'un des deux avocats de Boilem sans sale
00:11:24pas Maître Zimri, mais Maître Cornu-Gentil
00:11:27a pu se rendre à Alger,
00:11:28non pas pour l'audience concernant l'appel,
00:11:31mais au moins pour l'énoncé du verdict.
00:11:33Il a pu voir Boilem en prison.
00:11:36Boilem jusqu'à prison voyait principalement
00:11:38ses proches et principalement sa femme
00:11:39de manière très épisodique.
00:11:41Vous savez qu'il a beaucoup bougé
00:11:43entre la prison et l'hôpital.
00:11:47Il a pu voir Maître Cornu-Gentil.
00:11:49Ce que l'on sait, c'est qu'il est plutôt,
00:11:51compte tenu de son âge et de sa maladie,
00:11:54dans un état de forme à peu près correct,
00:11:57que le moral, mais ça, on n'en doutait pas,
00:12:01reste totalement intact.
00:12:03Il est particulièrement combatif.
00:12:05D'ailleurs, moi, je tiens à souligner
00:12:06qu'il a été très combatif
00:12:07et vraiment très, très courageux
00:12:10lors de son procès,
00:12:11qui n'a duré que dix minutes.
00:12:13Tu dis où, les juges ont voulu, lui,
00:12:16l'amener à faire, d'une certaine manière,
00:12:19repentance, voire à procéder à des aveux
00:12:21pour des fautes qu'il n'a pas commises
00:12:23et qu'il a réfuté un à un
00:12:25l'ensemble des chefs d'accusation
00:12:27que lui comportaient les autorités politiques algériennes.
00:12:29Merci beaucoup, Arnaud Bédetti,
00:12:32pour ce point.
00:12:32Et puis, on attend la bonne nouvelle,
00:12:35les bonnes nouvelles,
00:12:36ce soir ou demain,
00:12:37en croisant les doigts.
00:12:38Merci beaucoup.
00:12:40Et nous, on va se retrouver dans un instant
00:12:42pour l'édito.
00:12:43On va faire un petit point
00:12:44sur la vie et l'oeuvre de François Bayrou.
00:12:47Alors, restez avec nous sur Sud Radio.
00:12:48Et comme je vous le disais,
00:12:58un édito sur François Bayrou,
00:12:59un peu le dinosaure de la politique française.
00:13:02D'ailleurs, ça tombe bien,
00:13:03c'est aujourd'hui que sort Jurassic World,
00:13:05Renaissance,
00:13:06le monde perdu des dinosaures.
00:13:07Et c'est vrai, il faut rappeler,
00:13:09François Bayrou, 50 ans de carrière,
00:13:10plusieurs vies,
00:13:12ministre, maire, élu local,
00:13:13écrivain, poète, troubadour,
00:13:15au commissaire, au plan,
00:13:16sosie de Richard Gir,
00:13:17c'est quand même pas rien.
00:13:18Et voilà que, hier, patatras,
00:13:20il se prend un missile en pleine interview.
00:13:22Comment voulez-vous être populaire
00:13:25dans une situation comme celle-là ?
00:13:28Ah ben, vous n'avez rien fait encore.
00:13:30Donc, c'est...
00:13:31Est-ce que vous pouvez éviter
00:13:33de dire des bêtises ?
00:13:34Mais non !
00:13:34C'est chaud, quand même.
00:13:37Vous n'avez rien fait encore.
00:13:39Lui qui disait, d'ailleurs,
00:13:41tant qu'on est impopulaire
00:13:41et qu'on fait des choses,
00:13:42ça passe.
00:13:43C'était il y a, quoi, quelques mois.
00:13:44Être impopulaire,
00:13:45ça n'est pas grave
00:13:47si on fait quelque chose.
00:13:48Alors, la question, c'est
00:13:49est-ce qu'il a fait quelque chose ?
00:13:51Alors, déjà, il a été nommé
00:13:52Premier ministre
00:13:54en décembre 2024
00:13:55par Emmanuel Macron,
00:13:56ébloui par tant de talent.
00:13:58Et depuis son arrivée
00:13:59à Matignon,
00:14:00effectivement,
00:14:00la question se pose
00:14:01qu'est-ce qu'il a fait ?
00:14:03À quoi il sert ?
00:14:04Alors, à quoi sert François Bayrou ?
00:14:05Ben, d'abord,
00:14:05François Bayrou,
00:14:06il a adopté une stratégie audacieuse.
00:14:08Vous savez,
00:14:08c'est l'inactivité créative.
00:14:10C'est un concept,
00:14:11c'est un peu comme quand vous,
00:14:12vous savez,
00:14:13vous êtes au boulot
00:14:14et vous fixez l'écran
00:14:15de l'ordinateur comme ça
00:14:16en faisant croire que vous travaillez,
00:14:17sauf que lui,
00:14:17il fait ça,
00:14:18mais à l'échelle d'un pays.
00:14:19Ensuite,
00:14:20il fait quelques trucs quand même.
00:14:21Huit motions de censure.
00:14:22Il a survécu
00:14:23à huit motions de censure
00:14:25en sept mois.
00:14:26C'est quand même pas mal
00:14:27et je pense qu'il pourrait faire
00:14:27un tuto sur comment survivre,
00:14:29bien sûr,
00:14:30aux motions de censure
00:14:31avec un allié quand même,
00:14:32le Rassemblement National
00:14:33qui, bizarrement,
00:14:34ne vote pas
00:14:34les motions de censure
00:14:36et ce qui fait
00:14:36qu'il reste Premier ministre.
00:14:38Alors,
00:14:39côté actions,
00:14:39c'est là où,
00:14:40effectivement,
00:14:41la question se pose.
00:14:42Il a promis
00:14:42un grand plan budgétaire.
00:14:44C'est pour le 15 juillet,
00:14:45soyez prêts,
00:14:45après la fête nationale,
00:14:46on aura le plan budgétaire
00:14:48de François Bayrou.
00:14:49Sauf que,
00:14:49pour l'instant,
00:14:50on a eu le conclave
00:14:51sur les retraites
00:14:51et on a beaucoup de réunions
00:14:53pour phosphorer.
00:14:54C'est un mot qu'il aime beaucoup,
00:14:55phosphorer.
00:14:56Ça veut dire réfléchir très fort
00:14:58sans rien décider
00:14:58et parler pour ne rien dire.
00:14:59On est un peu là-dedans.
00:15:01L'affaire Bétaram,
00:15:03quand même,
00:15:03ça a été un grand moment aussi
00:15:04de ce ministère Bayrou,
00:15:07de ce gouvernement.
00:15:08Enfin, lui,
00:15:09son histoire,
00:15:10a bu dans une école catholique
00:15:12dans les années 90
00:15:12quand il était ministre de l'Ukitation
00:15:14et là,
00:15:14encore une fois,
00:15:15absence d'action.
00:15:16Il y a eu un rapport parlementaire
00:15:18et Bayrou,
00:15:19c'est celui qui dit
00:15:19je ne savais pas.
00:15:21Alors,
00:15:21si je savais,
00:15:21c'était dans la presse,
00:15:22mais je ne savais pas.
00:15:23Il a même fait un site,
00:15:24un bayrou.fr
00:15:25où il a mis tous les documents
00:15:26qui prouvent son innocence
00:15:28sauf qu'il y a eu
00:15:28une cyberattaque.
00:15:29Voilà.
00:15:29Donc,
00:15:29il y a quand même
00:15:30beaucoup de choses qui se passent
00:15:31et puis le meilleur,
00:15:31c'est quand même son style
00:15:32à Matignon,
00:15:33un style de vie
00:15:34entre dilettantisme
00:15:36et frugalité.
00:15:38Parce que oui,
00:15:39attention,
00:15:39il l'a dit,
00:15:41je vis frugalement,
00:15:42je bosse de 7h30 à minuit.
00:15:44Pas d'apéro,
00:15:45pas de dîner,
00:15:46c'est vraiment frugal.
00:15:47François Bayrou,
00:15:47c'est l'équivalent quasi
00:15:48d'un moine cistercien.
00:15:50Ce n'est pas un Premier ministre.
00:15:51On l'imagine
00:15:51avec sa soupe claire,
00:15:53une chandelle
00:15:53en train de rédiger
00:15:54des haïkus sur la Lune
00:15:55et le déficit public
00:15:56dans sa cellule
00:15:57de moine contemplatif.
00:15:59Alors voilà,
00:15:59est-ce qu'il a fait quelque chose
00:16:00François Bayrou ?
00:16:01Oui,
00:16:02il a fait de la survie politique
00:16:03un art,
00:16:04de la rente politique
00:16:05également un art,
00:16:06de l'inaction
00:16:06une philosophie
00:16:07et de la procrastination
00:16:08un mode de vie.
00:16:10On va se rappeler
00:16:10les grands moments
00:16:11quand même
00:16:12de François Bayrou
00:16:12à Matignon
00:16:13avec Julien Magneto.
00:16:14Je suis là.
00:16:15Il y a eu un peu
00:16:16de mélange dans mes pages.
00:16:18Je suis un néophyte.
00:16:19Burger King.
00:16:20Hum, Burger King.
00:16:21Donc il y a entre
00:16:22200 et 400 fois
00:16:251000 millions
00:16:25de soleil
00:16:26dans le système solaire.
00:16:27Et alors après,
00:16:28si vous vous demandez
00:16:29combien il y a
00:16:30de galaxies
00:16:30comme la voie lactée
00:16:32dans le système solaire,
00:16:33là vous en trouvez
00:16:342000 milliards
00:16:35dit-on récemment.
00:16:36Mais ça veut dire
00:16:37qu'il n'y a pas assez
00:16:38de grains de sable
00:16:38sur la Terre
00:16:39pour représenter
00:16:40les étoiles
00:16:42du système
00:16:44de notre univers.
00:16:46Il y a des femmes
00:16:47qui pèsent plus lourd
00:16:49que d'autres.
00:16:50Moi j'ai connu
00:16:51dans ma vie
00:16:51des femmes
00:16:52qui pesaient
00:16:52plus de 100 kilos.
00:16:54Et elles aimaient nager.
00:16:55L'histoire de ces selfies
00:16:57c'est l'histoire
00:16:57de ma vie
00:16:58parce que
00:16:59quand j'étais
00:17:00très jeune
00:17:01il y avait
00:17:02des jeunes filles
00:17:04qui venaient me voir
00:17:05en disant
00:17:06est-ce que je peux faire
00:17:07un selfie
00:17:07parce que je vous adore ?
00:17:09C'est contre
00:17:09le cumul des mandats ?
00:17:10Non, c'est pas vrai.
00:17:12Peut-être,
00:17:12j'ai oublié.
00:17:13Mais un grand nombre
00:17:14de celles-là
00:17:15sont depuis
00:17:16venues me voir
00:17:17en disant
00:17:17est-ce que je peux faire
00:17:18un selfie
00:17:19parce que ma mère
00:17:20vous adore ?
00:17:21Que je dise
00:17:21pas de bêtises
00:17:22sur le titre exact
00:17:23du texte
00:17:24Je suis là
00:17:26dans une seconde
00:17:28C'est bon ?
00:17:29Asile-immigration
00:17:29Voilà, c'est ça
00:17:30Le pacte Asile-immigration
00:17:32Est-ce que vous
00:17:32vous êtes aperçu
00:17:33qu'il pleuvait ?
00:17:34Je viens de le voir
00:17:35monsieur le Premier ministre
00:17:36Vous serez de nouveau
00:17:37candidat au poste
00:17:38du Premier ministre
00:17:38voire de président
00:17:39de la République
00:17:40Inch'Allah
00:17:40Je n'accepte pas
00:17:41que vous riez
00:17:42Et voilà
00:17:43Sud Radio
00:17:44Parlons vrai
00:17:45Sud Radio
00:17:46Alexis Poulin
00:17:48Sans réserve
00:17:49l'invité
00:17:50Et notre invité
00:17:51c'est Philippe Béchade
00:17:52économiste
00:17:53rédacteur en chef
00:17:54des publications
00:17:54Agora
00:17:55pour parler bien sûr
00:17:56de ce rapport
00:17:57de la Cour des Comptes
00:17:58Bonjour Philippe
00:17:59Bonjour Alexis
00:18:00Alors, rapport
00:18:01de la Cour des Comptes
00:18:02Pierre Moscovici
00:18:03qui ne tarie pas
00:18:04non pas d'éloge
00:18:05mais de critique
00:18:05vis-à-vis
00:18:06de ces gouvernements
00:18:08qui n'ont pas vu
00:18:08venir l'accumulation
00:18:10de la dette
00:18:10une gestion calamiteuse
00:18:12de la dette publique
00:18:13avec un danger
00:18:14le FMI
00:18:15une question
00:18:16est-ce qu'à la fin
00:18:17de l'année
00:18:17le FMI
00:18:18va venir redresser
00:18:19les comptes publics
00:18:20de la France ?
00:18:21Ouah !
00:18:23Non
00:18:23Non, non
00:18:25ça ne va pas arriver
00:18:27évidemment
00:18:27ça fait partie
00:18:28du narratif
00:18:30en ce qui concerne
00:18:31les déficits
00:18:32là avec Moscovici
00:18:33on a quand même
00:18:34affaire
00:18:35à un vrai spécialiste
00:18:37puisqu'on se souvient
00:18:38que le ministre
00:18:39de François Hollande
00:18:40il avait été
00:18:41tellement mauvais
00:18:43et il avait tellement
00:18:44dégradé
00:18:44les comptes
00:18:45de la France
00:18:45qu'on avait été obligés
00:18:47de l'exfiltrer
00:18:48à Bruxelles
00:18:50pour devenir
00:18:51commissaire européen
00:18:52puisque voilà
00:18:52il illustre
00:18:54et c'est une illustration
00:18:55parmi tant d'autres
00:18:56que plus on est
00:18:56incompétent
00:18:58plus on accède
00:19:00à de hautes fonctions
00:19:01quand on a
00:19:03craché
00:19:04les comptes
00:19:05d'un pays
00:19:05et bien
00:19:06on vous upgrade
00:19:07pour essayer
00:19:08de cracher
00:19:09les comptes
00:19:09de l'Europe
00:19:09c'est impressionnant
00:19:11c'est vrai
00:19:11et le voilà maintenant
00:19:12qui donc fait des leçons
00:19:13en termes de maintien
00:19:15des comptes publics
00:19:16est-ce que la situation
00:19:17peut s'améliorer
00:19:19on attend bien sûr
00:19:20le budget
00:19:21de François Bayrou
00:19:22pour le 15 juillet
00:19:23j'en parlais dans l'édito
00:19:24est-ce que la situation
00:19:25peut s'améliorer
00:19:27est-ce qu'on peut
00:19:27redresser la barre
00:19:28ou est-ce que là
00:19:29vraiment
00:19:30on va au devant
00:19:31d'une crise majeure
00:19:32Ah ben on est déjà
00:19:34on est déjà en crise
00:19:36mais le problème
00:19:37c'est que c'est un état
00:19:38quasi permanent
00:19:39et qu'on finit
00:19:40par s'y accoutumer
00:19:42le problème
00:19:43comme tout traitement
00:19:45mettons
00:19:47un diabète
00:19:49ou l'alcoolisme
00:19:50tout ce que vous voulez
00:19:50c'est que
00:19:51à un moment
00:19:53le remède
00:19:55ou l'accoutumance
00:19:56finit par avoir
00:19:57des effets secondaires
00:19:59particulièrement
00:20:00dommageables
00:20:01pour l'instant
00:20:03on reste dans
00:20:04le confort
00:20:05du traitement
00:20:06le traitement
00:20:07consistant
00:20:09je vais vous le résumer
00:20:10en fait
00:20:11en trois mots
00:20:12dormez braves gens
00:20:14ça c'est le traitement
00:20:15qu'on applique
00:20:16à la dette
00:20:16depuis déjà
00:20:17plusieurs décennies
00:20:19pas plusieurs années
00:20:20évidemment
00:20:21je ne veux pas incriminer
00:20:22que le gouvernement
00:20:23Bérou
00:20:25Barnier
00:20:25Attal
00:20:26Macron
00:20:27ça date
00:20:29de beaucoup
00:20:30plus longtemps
00:20:30mais là
00:20:32pour répondre
00:20:33vraiment à ta question
00:20:34est-ce que les choses
00:20:35peuvent s'améliorer
00:20:36est-ce qu'on peut arriver
00:20:37à économiser
00:20:3840 milliards
00:20:39l'objectif
00:20:40qu'on s'est fixé
00:20:41bon
00:20:41c'est qu'on a besoin
00:20:42de
00:20:42105 milliards
00:20:44en 4 ans
00:20:45c'est ce que dit
00:20:46Pierre Moscovici
00:20:46pour redresser
00:20:47les comptes
00:20:48moi j'aime bien
00:20:49ce chiffre
00:20:49105
00:20:50parce que 105
00:20:51c'est ce qu'on va découvrir
00:20:53véritablement
00:20:53à la fin de l'année
00:20:54quand on verra
00:20:55que les recettes fiscales
00:20:56une nouvelle fois
00:20:56n'ont pas été
00:20:57à la hauteur
00:20:57des attentes
00:20:59donc oui
00:20:59il faudra peut-être
00:21:00réaliser 100 milliards
00:21:01d'économies
00:21:02économiques
00:21:04qu'on aurait déjà
00:21:04d'ailleurs pu faire
00:21:06alors je vais évidemment
00:21:07être très très polémique
00:21:08je vais faire
00:21:08sursauter de leur chaise
00:21:11plein de
00:21:12de vrais européens
00:21:14et europhiles
00:21:15convaincus
00:21:15mais
00:21:16chaque année
00:21:17la France
00:21:17est quand même
00:21:18de sa poche
00:21:19de 10 milliards
00:21:19dans notre
00:21:21participation
00:21:23à l'Europe
00:21:23et ce que nous
00:21:25on en retire
00:21:26donc sur une décennie
00:21:28oui on a quand même
00:21:29claqué plus de 100 milliards
00:21:30il n'y a pas de problème
00:21:31depuis 3 ans
00:21:33on file entre 15
00:21:3420-25 milliards
00:21:35c'est assez difficile
00:21:35d'ailleurs
00:21:37de savoir
00:21:37combien on donne
00:21:38à l'Ukraine
00:21:39donc voilà
00:21:41on donne à l'Ukraine
00:21:41mais dans nos hôpitaux
00:21:43les gens meurent
00:21:45aux urgences
00:21:45sur des
00:21:46bancaires
00:21:47on va devoir
00:21:50rajouter
00:21:5130 milliards par an
00:21:53pour participer
00:21:54l'effort
00:21:56de réarmement
00:21:57européen
00:21:57650 milliards
00:21:58sur 4 ans
00:22:00donc facile
00:22:01ça fait un peu plus
00:22:02de 150 milliards
00:22:03enfin 160 milliards
00:22:04par an
00:22:04cote part de la France
00:22:0619%
00:22:07bing
00:22:0730 milliards
00:22:08qui vont encore
00:22:09nous tomber
00:22:09sur le rable
00:22:10et alors
00:22:13on apprend
00:22:13également
00:22:13que le Sénat
00:22:15n'a pas trouvé
00:22:17dans les 1000 agences
00:22:18d'État
00:22:19et comités
00:22:20théodules
00:22:20n'a pas trouvé
00:22:22la possibilité
00:22:23de faire plus
00:22:23de 550 millions
00:22:25d'économies
00:22:26alors qu'en année
00:22:27pleine
00:22:27ça nous coûte
00:22:28plus de 100 milliards
00:22:29dont je pense
00:22:30qu'on serait incapable
00:22:32de tracer
00:22:3280 milliards
00:22:34qu'est-ce que
00:22:36ces agences produisent
00:22:37quel est le bénéfice
00:22:38que le pays
00:22:39en retire
00:22:40donc manifestement
00:22:41les copains
00:22:43des sénateurs
00:22:43ont décroché
00:22:44leur téléphone
00:22:44en disant
00:22:45surtout
00:22:46vous expliquer
00:22:47que c'est impossible
00:22:48d'économiser
00:22:50avec des agences
00:22:51d'État
00:22:51des gens
00:22:52qui gagnent
00:22:532500 euros
00:22:55par mois
00:22:55pour 4 heures
00:22:56de présence
00:22:57non
00:22:58là impossible
00:22:59de faire des économies
00:22:59c'est le comité
00:23:00économique
00:23:01environnemental
00:23:02et social
00:23:03le CESE
00:23:03qui nous coûte
00:23:06ça pour des rapports
00:23:07voilà
00:23:07il y a eu le commissariat
00:23:08au plan de François Bayrou
00:23:09qui a été repris
00:23:11par Clément Beaune
00:23:11plus de 300 agences
00:23:13et je ne sais pas
00:23:14combien d'organismes
00:23:15d'État
00:23:16avec une comptabilité
00:23:18où au final
00:23:19impossible de savoir
00:23:19où va l'argent
00:23:20aujourd'hui
00:23:22il n'y a pas d'audit
00:23:23pardon
00:23:24il n'y a pas d'audit
00:23:24voilà
00:23:25justement
00:23:25à propos de l'audit
00:23:26c'était la question
00:23:27pourquoi aucun parti
00:23:29ne parle de faire
00:23:30un doge
00:23:31à la française
00:23:31le doge
00:23:31je rappelle
00:23:32c'était ce
00:23:33Department of Government
00:23:34Efficiency
00:23:35le département
00:23:35de l'efficacité
00:23:36gouvernementale
00:23:37voulu par Elon Musk
00:23:39pour aller mettre
00:23:40le nez
00:23:41dans les finances
00:23:42publiques américaines
00:23:44pourquoi en France
00:23:45on n'essaye pas
00:23:45ne serait-ce que
00:23:46de faire un audit
00:23:47d'aller chercher
00:23:48où va l'argent
00:23:49des français
00:23:49et pourquoi
00:23:50aucun parti
00:23:51ne défend ce programme
00:23:52mais Alexis
00:23:54mais qui est ce
00:23:55on ?
00:23:56on ne le fait pas
00:23:57mais qui
00:23:58qui est le on ?
00:23:59j'ai dit
00:23:59les partis
00:24:00aujourd'hui
00:24:01aucun parti
00:24:01qui ne défend ce programme
00:24:02ou qui a ça
00:24:03son programme
00:24:04et en fait
00:24:05quand on voit
00:24:06Madame Pécresse
00:24:08et son mari
00:24:09Jean-François Copé
00:24:11et qu'on voit
00:24:12les gens du PS
00:24:14etc
00:24:14tous sont d'ailleurs
00:24:16pratiquement sortis
00:24:17de la même école
00:24:17de l'ENA
00:24:18il y a une connivence
00:24:20une consanguinité totale
00:24:22et en fait
00:24:24que vous soyez
00:24:26aller au PS
00:24:28ou vous soyez
00:24:29aux républicains
00:24:31voire maintenant
00:24:32au Rassemblement National
00:24:33vous voyez que
00:24:34tous ces gens
00:24:35sont exactement
00:24:36sur la même ligne
00:24:37et que si vous commencez
00:24:38à faire le ménage
00:24:39dans les agences
00:24:40vous allez vous faire
00:24:41vous allez vous fâcher
00:24:42avec des copains
00:24:44pas que des copains
00:24:45de promo
00:24:46d'ailleurs
00:24:47beaucoup
00:24:48de copains
00:24:50qui de temps en temps
00:24:51vous ont donné
00:24:52un coup de main
00:24:53et il était bien
00:24:55que tous ces agents
00:24:55Mais ce n'est pas
00:24:55une situation tenable
00:24:56à un moment
00:24:57les français vont
00:24:58excusez-moi l'expression
00:24:59mais péter un câble
00:25:00ce n'est pas tenable
00:25:01il faut
00:25:03à un moment
00:25:03quand on dit
00:25:04qu'on demande
00:25:04des efforts aux français
00:25:05évidemment
00:25:07tous doivent faire
00:25:07des efforts
00:25:08et particulièrement
00:25:09on veut savoir
00:25:09où va l'argent
00:25:10des impôts
00:25:10on veut savoir
00:25:11comment est utilisé
00:25:12cet argent
00:25:12je ne vois pas
00:25:14pourquoi
00:25:14il y a ce sort
00:25:16de déni de réel
00:25:16et le fait
00:25:18de toujours
00:25:19laisser couler
00:25:19en disant
00:25:20ça peut continuer
00:25:21on va encore
00:25:22augmenter les impôts
00:25:23d'une manière
00:25:23ou d'une autre
00:25:23trouver des nouvelles taxes
00:25:24et réduire les dépenses
00:25:26alors ça c'est vraiment
00:25:27très compliqué
00:25:28si on va réduire
00:25:29les dépenses de santé
00:25:30on va réduire
00:25:31là encore
00:25:31on va faire en sorte
00:25:32que la qualité de vie
00:25:33des français
00:25:34soit diminuée
00:25:35plutôt que d'aller chercher
00:25:36à faire des économies
00:25:36sur l'ADEME
00:25:37et d'autres organisations
00:25:39où on se demande
00:25:39effectivement à quoi elles servent
00:25:40tant qu'on aura
00:25:45le même personnel
00:25:46politique
00:25:47avec le même
00:25:49profil
00:25:50d'incompétents
00:25:51arrogants
00:25:51voire
00:25:52largement
00:25:54corrompus
00:25:55on n'en sortira pas
00:25:56et pour nous
00:25:57y enfermer
00:25:58à l'exception
00:26:00de Sud Radio
00:26:01et de quelques autres
00:26:02organismes
00:26:03que tu connais bien
00:26:04le service public
00:26:06et le service
00:26:08je dirais presque
00:26:08semi-public
00:26:09puisque quand
00:26:10vous évoquez
00:26:11la presse
00:26:11des milliardaires
00:26:12c'est une presse
00:26:13ou des médias
00:26:14archi-subventionnés
00:26:16donc ça veut dire
00:26:16que c'est toujours
00:26:17le contribuable
00:26:17qui paye
00:26:18et on ne mord pas
00:26:19la main
00:26:20qui vous nourrit
00:26:20ce sont les médias
00:26:23qui font
00:26:23les candidats
00:26:25aux élections
00:26:26aux élections
00:26:28présidentielles
00:26:29vous avez
00:26:30les mêmes
00:26:32médias
00:26:33qui ne
00:26:33challengent
00:26:34jamais
00:26:34les gens
00:26:35qu'ils invitent
00:26:36en plateau
00:26:36même s'ils
00:26:37débitent des
00:26:38âneries
00:26:39des énormités
00:26:41en revanche
00:26:42dès que vous avez
00:26:42quelqu'un
00:26:42d'un petit peu
00:26:43compétent
00:26:43alors là
00:26:44vous avez
00:26:45derrière
00:26:45en coulisses
00:26:47des fact-checkers
00:26:48qui vont vérifier
00:26:49que vous avez
00:26:50donné le bon chiffre
00:26:51c'est-à-dire
00:26:52si vous annoncez
00:26:53que le déficit
00:26:54est de 5,6
00:26:55on va vous reprendre
00:26:57non c'est 5,57
00:26:59monsieur
00:27:00vous racontez
00:27:01n'importe quoi
00:27:02on ne peut plus
00:27:03faire venir des gens
00:27:03comme vous
00:27:04à la télé
00:27:04parce que
00:27:05véritablement
00:27:06vous maîtrisez
00:27:07mal vos dossiers
00:27:07et vous annoncez
00:27:09par contre
00:27:10que la France
00:27:11se réchauffe
00:27:12deux fois plus vite
00:27:13que n'importe quel
00:27:13pays dans le monde
00:27:14et il y a environ
00:27:15aujourd'hui
00:27:1540 pays
00:27:16qui se réchauffent
00:27:17deux fois plus vite
00:27:18que les autres
00:27:18et là
00:27:19il n'y a aucune
00:27:20objection naturellement
00:27:21ça c'est
00:27:22assez impressionnant
00:27:23on l'a vu
00:27:24ce débat climatique
00:27:24ces derniers jours
00:27:25avec
00:27:26la maladaptation
00:27:28de la climatisation
00:27:29il n'y a qu'en France
00:27:30qu'on a un débat
00:27:31quand même
00:27:31en plein pic de chaleur
00:27:32sur le fait
00:27:33qu'il ne faut pas
00:27:33utiliser la clim
00:27:34parce que ce n'est pas
00:27:35adapté à la canicule
00:27:36et que c'est dangereux
00:27:37ce mouvement
00:27:39prenons
00:27:40je parlais des français
00:27:41qui en ont vraiment
00:27:42ras le bol
00:27:42il y a un mouvement
00:27:43qui est en train
00:27:43de monter
00:27:44sur les réseaux sociaux
00:27:44c'est Nicolas
00:27:45qui paye
00:27:45Nicolas c'est
00:27:46le français moyen
00:27:47sur lequel repose
00:27:51la plupart de l'impôt
00:27:52et qui en a marre
00:27:54de payer
00:27:54et ce mouvement
00:27:56est immédiatement
00:27:57taxé d'extrême droite
00:27:58est-ce que c'est
00:27:59d'être d'extrême droite
00:28:00que de vouloir savoir
00:28:01où va son argent
00:28:02mais Alexis
00:28:06chaque fois
00:28:07que tu prononces
00:28:09une phrase
00:28:10ou que tu fais
00:28:11une assertion
00:28:12qui dément
00:28:13le narratif officiel
00:28:14tu bascules
00:28:15dans l'extrême droite
00:28:16c'est quand même
00:28:17très très simple
00:28:18de savoir
00:28:20où tu es
00:28:21si tu ne reprends pas
00:28:22le narratif
00:28:23et aujourd'hui
00:28:24d'ailleurs même
00:28:25le rassemblement national
00:28:26le reprend largement
00:28:28le narratif européen
00:28:29tu es dans l'extrême droite
00:28:30donc voilà
00:28:31au moins comme ça
00:28:32on sait déjà
00:28:33que le RN
00:28:34n'est pratiquement
00:28:35plus d'extrême droite
00:28:36voilà
00:28:36ça c'est
00:28:37ça c'est maintenant
00:28:38acquis
00:28:39donc oui
00:28:40on est forcément
00:28:43si on ne suit pas
00:28:44le narratif
00:28:45si on essaye
00:28:46d'introduire
00:28:47des éléments
00:28:47factuels
00:28:49voire
00:28:49à la limite
00:28:51de l'impontestable
00:28:52alors ça c'est
00:28:52ce qu'il y a de pire
00:28:53donc là
00:28:55si vous avancez
00:28:56ce genre d'événement
00:28:56vous êtes non seulement
00:28:57d'extrême droite
00:28:58mais vous êtes en plus
00:28:59ça conspirationniste
00:29:01car vous avez
00:29:02l'outrecuidance
00:29:03d'apporter
00:29:04des éléments
00:29:05factuels
00:29:06et là
00:29:06ça démontre
00:29:07de votre part
00:29:08une volonté
00:29:09de démentir
00:29:11d'aller à contre-courant
00:29:12et de vous ancrer
00:29:14dans votre tropisme
00:29:15d'extrême droite
00:29:16pro-Poutine
00:29:18platiste
00:29:19qu'on en
00:29:19et je vous en passe
00:29:21simplement
00:29:23demander des comptes
00:29:24ça crée quand même
00:29:25un mouvement
00:29:26incroyable
00:29:27de rejet
00:29:27de la part
00:29:29de ceux
00:29:29qui ont endetté
00:29:30la France
00:29:30pendant des années
00:29:31on va marquer
00:29:31une courte pause
00:29:32Philippe Béchal
00:29:33et se retrouver avec vous
00:29:34pour parler
00:29:35des solutions
00:29:36est-ce qu'il en existe
00:29:37et puis
00:29:38et puis de voir
00:29:39un peu
00:29:40comment la France
00:29:40peut éviter
00:29:42le FMI
00:29:42vous l'avez dit
00:29:43c'est pas prévu
00:29:44mais on sait jamais
00:29:450826 300 300
00:29:47si vous souhaitez
00:29:48appeler le standard
00:29:49on est sur Sud Radio
00:29:50on se retrouve
00:29:50dans un instant
00:29:51Sud Radio
00:29:52c'est votre opinion
00:29:53qui compte
00:29:54je vous félicite
00:29:55pour vos émissions
00:29:55c'est toujours un plaisir
00:29:56je déguste votre émission
00:29:58Sud Radio
00:29:59parlons vrai
00:30:00Alexis Poulin
00:30:01sans réserve
00:30:02l'invité
00:30:04qu'on retrouve
00:30:05à l'instant
00:30:06Philippe Béchal
00:30:07économiste
00:30:09et rédacteur en chef
00:30:11des publications
00:30:11Agora
00:30:12pour parler
00:30:12de la dette française
00:30:13et de ce rapport
00:30:14de la Cour des comptes
00:30:15qui explique
00:30:16qu'on est dans le rouge
00:30:17et que ça ne s'arrange pas
00:30:18aujourd'hui
00:30:19la France
00:30:20la dette
00:30:20est le premier poste
00:30:21de dépense
00:30:22du budget français
00:30:23pour financer la dette
00:30:26on s'endette davantage
00:30:27et on emprunte
00:30:28sur les marchés
00:30:28internationaux
00:30:30à des taux
00:30:30qui sont plus élevés
00:30:31maintenant
00:30:32que des pays
00:30:32comme l'Espagne
00:30:33ou le Portugal
00:30:34est-ce que
00:30:35les agences de notation
00:30:37vont taper
00:30:37du point
00:30:38sur la table
00:30:39prochainement
00:30:40pour ça
00:30:42on peut
00:30:43s'y attendre
00:30:44maintenant
00:30:45en termes
00:30:46de coûts
00:30:47d'endettement
00:30:48on est quasiment
00:30:49à parité
00:30:49avec l'Espagne
00:30:50parce que l'Espagne
00:30:52a redressé
00:30:54ses finances
00:30:54depuis 2-3 ans
00:30:55de façon
00:30:56que l'on qualifierait
00:30:57nous
00:30:57de spectaculaire
00:30:59et qui
00:31:00en fait
00:31:00ça résulte
00:31:01du fait
00:31:01que l'Espagne
00:31:02et le Portugal
00:31:04n'ont pas
00:31:06poursuivi
00:31:08la tarification
00:31:11de l'électricité
00:31:11d'après
00:31:13les mécanismes européens
00:31:14ce qui fait
00:31:15que les particuliers
00:31:17espagnols
00:31:18les entreprises
00:31:19espagnoles
00:31:20payent leur énergie
00:31:21beaucoup moins cher
00:31:23redeviennent
00:31:24profitables
00:31:25la hausse
00:31:28du coût
00:31:28de l'électricité
00:31:29c'est un impôt
00:31:30qui ne dit pas
00:31:31son nom
00:31:32un impôt
00:31:33qui d'ailleurs
00:31:33arrange bien
00:31:34l'Etat français
00:31:35parce que
00:31:36la TVA
00:31:36qui est assise dessus
00:31:37plus le coût
00:31:38de l'électricité
00:31:38est élevé
00:31:39plus les rentrées
00:31:41sont élevées
00:31:42et là
00:31:43ça touche
00:31:44effectivement
00:31:44tout le monde
00:31:44comme la CSG
00:31:47autrement dit
00:31:48c'est l'Etat
00:31:48qui grâce
00:31:50à des recettes
00:31:52sur l'énergie
00:31:53beaucoup plus copieuse
00:31:54peut davantage
00:31:56redistribuer
00:31:57parce que c'est ça
00:31:58le rôle
00:31:58de l'Etat français
00:31:59c'est pas un État stratège
00:32:00c'est un État
00:32:02redistributeur
00:32:04donc
00:32:05on continue
00:32:06de faire
00:32:06de la mauvaise
00:32:08graisse
00:32:08on continue
00:32:10effectivement
00:32:10alors pas seulement
00:32:12de donner
00:32:15de l'argent
00:32:16un peu facilement
00:32:18à des personnes
00:32:19qui viennent se réfugier
00:32:19en France
00:32:20etc
00:32:20je ne veux pas rentrer
00:32:21dans ce débat
00:32:22on donne surtout
00:32:23beaucoup d'argent
00:32:24à des personnes
00:32:26qui font
00:32:27des tâches
00:32:27inutiles
00:32:29si vous prenez
00:32:30l'hôpital
00:32:31il y a 25 ans
00:32:33avant
00:32:34qu'un certain
00:32:36Jean Castex
00:32:38propose à Jacques Chirac
00:32:40la tarification
00:32:41à l'acte
00:32:43les coûts
00:32:43de structure
00:32:44d'un hôpital
00:32:45étaient de 5%
00:32:47alors je sais
00:32:48que ça grognait
00:32:49un petit peu
00:32:50dans certains services
00:32:52parce qu'il y avait
00:32:53effectivement
00:32:53l'infirmier-chef
00:32:54qui devait faire
00:32:54de la paperasserie
00:32:55etc
00:32:55et qu'il a été
00:32:56finalement remplacé
00:32:58c'est ce qu'on dit
00:32:59par un administratif
00:33:00en réalité
00:33:01l'infirmier-chef
00:33:03et les six subordonnés
00:33:05doivent remplir
00:33:06encore plus
00:33:06de paperasses
00:33:07aujourd'hui
00:33:08pour donner
00:33:08du travail
00:33:09à ceux
00:33:10qui font
00:33:11du spreadsheet
00:33:12management
00:33:13donc on est passé
00:33:14de 5%
00:33:15de coûts
00:33:16de structure
00:33:16à 38%
00:33:18l'hôpital
00:33:19coûte toujours
00:33:20aussi cher
00:33:21et je ne vais pas
00:33:22prendre que
00:33:22la période Macron
00:33:23on peut remonter
00:33:24à la période
00:33:25de Hollande
00:33:26où vous voulez
00:33:27qu'est-ce que
00:33:29l'on constate
00:33:30et bien
00:33:30c'est que chaque fois
00:33:31qu'on dépense
00:33:34plus d'argent
00:33:35dans l'hôpital
00:33:35c'est pas
00:33:36pour des soignants
00:33:37c'est pas
00:33:38pour des anesthésistes
00:33:40c'est pas
00:33:40pour des gastro-entérologues
00:33:42non
00:33:43ce sont
00:33:44pour des chiffrologues
00:33:46qui
00:33:46essaient d'analyser
00:33:49ce qui se passe
00:33:50depuis le brancardier
00:33:52jusqu'à
00:33:54l'opérateur
00:33:55IRM
00:33:56et quand ça
00:33:58on ne trouve pas
00:33:58pourquoi ça ne fonctionne
00:33:59pas l'hôpital
00:34:00et bien
00:34:01il faut
00:34:02un nouvel audit
00:34:03c'est-à-dire
00:34:03qu'on va faire
00:34:04appel
00:34:04à des
00:34:05super
00:34:06analystes
00:34:09les cabinets
00:34:10de conseil
00:34:11les fameux cabinets
00:34:11de conseil
00:34:12qui ont été
00:34:14aussi
00:34:15à l'origine
00:34:15de la flambée
00:34:16des coups
00:34:17avec
00:34:18là encore
00:34:19ces milliards
00:34:20dépensés
00:34:20lors du premier
00:34:21quinquennat
00:34:21d'Emmanuel Macron
00:34:22envers les cabinets
00:34:23de conseil
00:34:24oui oui c'est ça
00:34:25et c'est de l'argent
00:34:26sur lequel
00:34:26on a l'impression
00:34:27que la représentation
00:34:29publique
00:34:29nos élus
00:34:30n'ont
00:34:32aucune prise
00:34:33c'est-à-dire
00:34:34que voilà
00:34:34ça se remporte
00:34:35par décret
00:34:36où d'un seul coup
00:34:37on dit
00:34:37l'hôpital
00:34:38est dans
00:34:38un tel état
00:34:40qu'il faut
00:34:41d'urgence
00:34:42déclencher
00:34:44un audit
00:34:44qu'on va nous facturer
00:34:45évidemment
00:34:46quelques centaines
00:34:47de millions
00:34:47d'euros
00:34:48voire des milliards
00:34:49c'est quand même
00:34:50évident
00:34:51de comprendre
00:34:52qu'une structure
00:34:53qui au lieu
00:34:55d'avoir
00:34:56comme objectif
00:34:57faciliter
00:34:58la vie
00:34:58du chef
00:34:58d'entreprise
00:34:59ou faciliter
00:35:00la vie
00:35:01de l'administré
00:35:02l'accomplique
00:35:04à l'excès
00:35:05et on crée
00:35:06des strates
00:35:07de contrôle
00:35:08de super contrôleurs
00:35:10et quand les contrôleurs
00:35:11sont complètement
00:35:12perdus
00:35:13face à des urgences
00:35:14qui ne fonctionnent plus
00:35:15face à une
00:35:16éducation nationale
00:35:17qui n'enseignent plus
00:35:19on fait encore appel
00:35:20à des auditeurs
00:35:21et je rappelle
00:35:22tu le sais bien
00:35:23que
00:35:23la masse salariale
00:35:26des gens
00:35:26qui n'enseignent pas
00:35:28est supérieure
00:35:29aux enseignants
00:35:30il n'y a qu'un seul
00:35:31pays dans le monde
00:35:32où c'est comme ça
00:35:33c'est la France
00:35:34pour l'hôpital
00:35:35c'est exactement pareil
00:35:36et je pourrais
00:35:37multiplier
00:35:38les exemples
00:35:39sur les strates
00:35:40administratives
00:35:41le millefeuille
00:35:43région
00:35:44département
00:35:45commun
00:35:46etc
00:35:47on a
00:35:48en France
00:35:49on est les champions
00:35:50des jobs
00:35:53de contrôle
00:35:54d'administration
00:35:55et ça
00:35:56alors là
00:35:57par contre
00:35:57du point de vue
00:35:57de l'Europe
00:35:58là
00:35:58on est
00:35:59des élèves
00:36:00modèles
00:36:01parce que
00:36:02l'Europe
00:36:02avec son délire
00:36:04normatif
00:36:05de tout contrôler
00:36:06ah bah
00:36:07la France
00:36:08là
00:36:08elle est vraiment
00:36:08le bon élève
00:36:09sauf que
00:36:10contrôler
00:36:11au lieu de produire
00:36:12ça coûte
00:36:13évidemment
00:36:13très très cher
00:36:15donc on est
00:36:16le pays
00:36:17le mieux
00:36:18contrôlé
00:36:19où l'argent
00:36:20est le plus
00:36:21efficacement
00:36:22prélevé
00:36:23il reste plus
00:36:24qu'à devenir
00:36:24aussi efficace
00:36:25pour produire
00:36:26de la richesse
00:36:26mais est-ce que
00:36:27c'est possible
00:36:27aujourd'hui
00:36:29de produire
00:36:29de la richesse
00:36:30quand on voit
00:36:30les délocalisations
00:36:31la zone euro
00:36:33qui n'est pas
00:36:34en forte croissance
00:36:35et les difficultés
00:36:36avec le coût
00:36:37de l'énergie
00:36:37que vous rappeliez
00:36:38il y a quelques instants
00:36:40alors bah
00:36:41d'où vient
00:36:42le problème
00:36:43du coût
00:36:43de l'énergie
00:36:43on se rappelle
00:36:44que ça a commencé
00:36:46en 2021
00:36:47c'est-à-dire
00:36:47pratiquement un an
00:36:48avant l'invasion
00:36:49de l'Ukraine
00:36:50par la Russie
00:36:50on a commencé
00:36:53à voir
00:36:53le prix du gaz
00:36:56et de l'électricité
00:36:57connaître
00:36:57des pointes
00:36:58qu'on n'avait
00:36:58jamais connues
00:37:00et ça
00:37:01c'est dû
00:37:02en partie
00:37:02au sabotage
00:37:03au sabotage
00:37:06de notre
00:37:07outil
00:37:07de production
00:37:08nucléaire
00:37:09parce que
00:37:10quand on a commencé
00:37:11à voir
00:37:11ces pointes
00:37:12à 400 euros
00:37:14le mégawatt
00:37:15alors que théoriquement
00:37:17ça devrait sortir
00:37:18en dessous de 100
00:37:19c'est parce qu'on avait
00:37:22pratiquement la moitié
00:37:23des réacteurs nucléaires
00:37:24en France
00:37:25en maintenance
00:37:26et pourquoi
00:37:27est-ce que
00:37:28l'outil nucléaire
00:37:29ne fonctionnait pas
00:37:30en France
00:37:31ce qui fait qu'on a dû
00:37:32commencer à importer
00:37:33de l'électricité
00:37:35ce qui est une aberration
00:37:36et bien tout simplement
00:37:37parce que
00:37:38là par contre
00:37:38c'est bien
00:37:39Emmanuel Macron
00:37:40qui allant dans le sens
00:37:42des écolos
00:37:43qui sont
00:37:43dans une entreprise
00:37:44de sabotage
00:37:46de l'outil nucléaire
00:37:47depuis même
00:37:48la fin des années 90
00:37:49et demi
00:37:49s'en est suffisamment
00:37:51vanté
00:37:51et bien
00:37:52on est arrivé
00:37:53à un moment
00:37:54où on n'avait
00:37:54qu'un réacteur
00:37:56sur deux
00:37:56en état
00:37:57de fonctionnement
00:37:59si on remontait
00:38:01si on remontait
00:38:01à 75
00:38:02ou 80%
00:38:03de capacité
00:38:04de production
00:38:04la France
00:38:06serait largement
00:38:06excédentaire
00:38:07sans la moindre
00:38:08éolienne
00:38:09je pèse
00:38:10mes mots
00:38:11j'ai des chiffres
00:38:12pourquoi il y a ce débat
00:38:14actuellement
00:38:15au sein du gouvernement
00:38:16sur le mix énergétique
00:38:17comme il l'appelle
00:38:18où il faut à la fois
00:38:19du nucléaire
00:38:20et du renouvelable
00:38:21comme si on était obligé
00:38:22d'avoir les deux
00:38:23parce qu'il faut assurer
00:38:23la transition
00:38:24parce que le nucléaire
00:38:25va coûter trop cher
00:38:25dans les années qui viennent
00:38:26parce qu'on ne va pas
00:38:27pouvoir maintenir les centrales
00:38:28pendant encore 50 ans
00:38:30c'est quoi
00:38:30cette volonté
00:38:32de faire ce mix
00:38:33aujourd'hui
00:38:33avec le renouvelable
00:38:34c'est l'Europe
00:38:34c'est une directive
00:38:36européenne
00:38:37et l'Europe
00:38:39je n'apprends rien
00:38:41à personne
00:38:42l'Europe
00:38:44est le jouet
00:38:45le pantin
00:38:46de lobby
00:38:48et notamment
00:38:48lobby éolien
00:38:50et lobby
00:38:52photovoltaïque
00:38:53j'en reviens
00:38:55à ce que je disais
00:38:55sur les centrales nucléaires
00:38:56si on remontait
00:38:57à 75%
00:38:59je dirais
00:39:02en moyenne
00:39:04de production
00:39:0580 l'hiver
00:39:07on serait exportateur
00:39:10à nouveau
00:39:10vers la Suisse
00:39:12vers le Royaume-Uni
00:39:14ce qui était la situation
00:39:14au début des années 2000
00:39:16on n'a pas besoin
00:39:17mais on n'a pas besoin
00:39:19d'un seul kilowatt
00:39:20d'électricité
00:39:23produit par de l'éolien
00:39:24et du photovoltaïque
00:39:25et qu'on ne nous dise pas
00:39:26que oui mais au moins
00:39:27ça c'est décarboné
00:39:28puisque le nucléaire
00:39:30l'est
00:39:30absolument
00:39:31c'est la première
00:39:33énergie décarbonée
00:39:34c'est uniquement
00:39:34de l'idéologie
00:39:36c'est le dogmatisme
00:39:38européen
00:39:39qui nous oblige
00:39:41à produire
00:39:43du décarboné
00:39:43à 4 voire 5 fois
00:39:46le prix de revient
00:39:47du nucléaire
00:39:48et je le répète
00:39:50si on était
00:39:51à 80%
00:39:52de puissance
00:39:56réelle
00:39:57sur notre outil
00:39:58nous exporterions
00:40:00de l'électricité
00:40:01partout
00:40:02sans une éolienne
00:40:03sans un panneau
00:40:04et en plus de ça
00:40:06on doit
00:40:07on doit absorber
00:40:08les surplus
00:40:09allemands
00:40:10et espagnols
00:40:11lors de la pause
00:40:13méridienne
00:40:14merci beaucoup
00:40:15Philippe Béchade
00:40:16économiste
00:40:17rédacteur en chef
00:40:18des publications
00:40:18Agora
00:40:18d'avoir été avec nous
00:40:19pour parler de cette complexité
00:40:21de la dette française
00:40:22et de l'économie
00:40:23à l'arrêt
00:40:23on va marquer une courte pause
00:40:26et se retrouver à 13h
00:40:27pour parler Ukraine
00:40:29avec François Martin
00:40:30géopolitologue
00:40:31auteur de l'Ukraine
00:40:32un basculement du monde
00:40:33et le temps des fractures
00:40:34puisqu'il y a beaucoup
00:40:36d'informations
00:40:36depuis les frappes
00:40:37de la nuit
00:40:38et les différentes
00:40:38reprises diplomatiques
00:40:40de contact
00:40:41entre Emmanuel Macron
00:40:42et Vladimir Poutine
00:40:43et Donald Trump
00:40:44et Vladimir Poutine
00:40:45à tout de suite
00:40:45sur Sud Radio
00:40:46Sud Radio
00:40:47Sud Radio
00:40:48Parlons Vrai
00:40:49Parlons Vrai
00:40:49Sud Radio
00:40:50Alexis Poulin
00:40:51sans réserve
00:40:52l'invité
00:40:53et notre invité
00:40:55François Martin
00:40:56géopolitologue
00:40:57auteur de l'Ukraine
00:40:58un basculement du monde
00:40:59et le temps des fractures
00:41:00bonjour
00:41:01bonjour Alexis
00:41:03je crois que c'est la première fois
00:41:05qu'on se rencontre
00:41:05ça fait plaisir
00:41:06voilà
00:41:07de même
00:41:08merci beaucoup
00:41:08d'être avec nous
00:41:09alors l'actualité
00:41:10après une pause
00:41:13sur l'Ukraine
00:41:15puisque la crise iranienne
00:41:16avait pris le devant
00:41:17de l'actualité
00:41:18revient sur le devant
00:41:20de la scène
00:41:21cette nuit
00:41:22une des frappes
00:41:23les plus importantes
00:41:24depuis le début de la guerre
00:41:25plus de 550 drones
00:41:27et missiles
00:41:27russes
00:41:28sur l'Ukraine
00:41:29de nombreux blessés
00:41:30et morts
00:41:30sont à déplorer
00:41:32une activité diplomatique
00:41:34intense
00:41:34Emmanuel Macron
00:41:35a passé deux heures
00:41:36au téléphone
00:41:37avec Vladimir Poutine
00:41:38Donald Trump
00:41:39également
00:41:40s'est entretenu
00:41:41avec le président russe
00:41:42hier
00:41:43or on voit que
00:41:44pour ce qui est
00:41:45des pourparlers de paix
00:41:46tout ça semble
00:41:47s'éloigner
00:41:48de plus en plus
00:41:49quelle est la situation
00:41:50aujourd'hui
00:41:51à la fois sur le front
00:41:52mais aussi
00:41:53sur le front diplomatique
00:41:54alors je vais vous répondre
00:41:56mais avant
00:41:57sur la remarque
00:41:58concernant les frappes
00:41:59massives
00:42:00je pense qu'il faut
00:42:01toujours se rappeler
00:42:02la différence
00:42:03entre les frappes russes
00:42:04qui sont dirigées
00:42:06directement
00:42:07et en général
00:42:07sur les sites
00:42:08militaires
00:42:10ou bien sur
00:42:10les sites énergétiques
00:42:11là on voit
00:42:12qu'il y a
00:42:1225 morts
00:42:13alors on dit
00:42:14massives
00:42:14un tir israélien
00:42:16sur un café
00:42:17a fait 80 morts
00:42:18donc on n'est pas
00:42:19dans le même registre
00:42:20bien sûr
00:42:21c'est important
00:42:22de le préciser
00:42:22parce que
00:42:23on a tendance
00:42:24à dire
00:42:24que la Russie
00:42:26on sait très bien
00:42:27qu'en fait
00:42:29la Russie
00:42:29tape très peu
00:42:30sur les civils
00:42:30ça c'est important
00:42:31de le redresser
00:42:32mais bon
00:42:33pour répondre
00:42:34à votre question
00:42:34je dirais que
00:42:36si on met ça
00:42:37dans le contexte
00:42:39et je pense
00:42:39c'est toujours important
00:42:40de le dire
00:42:41ce à quoi on assiste
00:42:42c'est à la
00:42:43je dirais
00:42:44à l'assassinat
00:42:45progressif
00:42:46ou proxy
00:42:47par son sponsor
00:42:48c'est ça qu'on voit
00:42:49depuis le début
00:42:50en fait
00:42:51moi je dis
00:42:52depuis très longtemps
00:42:53que la Russie
00:42:55et les Etats-Unis
00:42:57ont un intérêt
00:42:58stratégique
00:43:00de rapprochement
00:43:01d'une part
00:43:02parce que
00:43:03Trump
00:43:04même si
00:43:04des fois
00:43:05il fait pas mal
00:43:06de choses
00:43:06pour le cacher
00:43:07et quand même
00:43:08l'instigateur
00:43:09est le patron
00:43:10d'un mouvement
00:43:10MAGA
00:43:11et MAGA
00:43:11ça veut dire
00:43:12make America
00:43:13great again
00:43:14c'est à dire
00:43:15on s'occupe
00:43:15de l'Amérique
00:43:16et on ne s'occupe
00:43:17pas des guerres
00:43:18de la lessiveuse
00:43:20comme dit
00:43:21Kennedy Junior
00:43:22etc
00:43:22etc
00:43:23donc
00:43:23son intérêt
00:43:25c'est d'arrêter
00:43:25les guerres
00:43:26et de se rapprocher
00:43:26et de faire du commerce
00:43:27et c'est aussi
00:43:29l'intérêt des Russes
00:43:30parce que les Russes
00:43:30n'ont pas intérêt
00:43:31s'il y a une
00:43:32conflagration
00:43:33entre les Etats-Unis
00:43:34et la Chine
00:43:35d'être entraînés
00:43:37obligatoirement
00:43:38dans le
00:43:39maelstrom
00:43:39côté
00:43:40iranien
00:43:41donc
00:43:41c'est une opportunité
00:43:43pour lui aussi
00:43:44donc
00:43:44c'est ça
00:43:45qui a motivé
00:43:46le fait
00:43:47qu'ils se sont
00:43:47rapprochés
00:43:48qu'ils se sont
00:43:49parlés
00:43:49qu'ils se parlent
00:43:50régulièrement
00:43:51etc
00:43:52et je veux dire
00:43:53que Trump
00:43:54a été assez malin
00:43:55pour présenter
00:43:56disons
00:43:57pour réduire
00:43:58c'est assez incroyable
00:43:59d'ailleurs
00:44:00quand on y réfléchit
00:44:01une situation
00:44:02qui est purement
00:44:03géopolitique
00:44:04l'a ramené
00:44:04à une situation
00:44:05locale
00:44:06c'est-à-dire
00:44:07que l'instigateur
00:44:09du conflit
00:44:09c'est quand même lui
00:44:10enfin c'est quand même
00:44:11les Etats-Unis
00:44:12dans le cadre
00:44:142014
00:44:14c'était avant son mandat
00:44:15on va parler du Maïdan
00:44:17oui bien sûr
00:44:17on est tout à fait d'accord
00:44:20avant son mandat
00:44:21mais maintenant
00:44:21il en arrive
00:44:22à dire
00:44:23à Zelensky
00:44:25et à
00:44:26essayer de faire
00:44:28le monsieur bon office
00:44:29entre Trump
00:44:31entre Zelensky
00:44:33et Poutine
00:44:33en disant
00:44:34Poutine fait n'importe quoi
00:44:35vous n'êtes pas capable
00:44:36de vous mettre d'accord
00:44:37alors qu'il est lui-même
00:44:38le sponsor
00:44:40et le financeur
00:44:41de l'un des deux
00:44:42donc il y a quand même
00:44:44un changement
00:44:45un changement
00:44:47de présentation
00:44:48des choses
00:44:48qui est
00:44:49je dirais
00:44:50une façon
00:44:53pour Trump
00:44:54de
00:44:56je dirais
00:44:57de
00:44:57changer la façon
00:45:02des choses
00:45:02qui est
00:45:03assez remarquable
00:45:04mais
00:45:05mais il y a quand même
00:45:06c'est que
00:45:06Donald Trump
00:45:07tout a été fait
00:45:07progressivement
00:45:08pour
00:45:09trahir
00:45:11le proxy
00:45:11ukrainien
00:45:12oui oui
00:45:12mais justement
00:45:13c'est la critique
00:45:14qui est faite
00:45:14vis-à-vis de Trump
00:45:16lui disait
00:45:17dans 24 heures
00:45:19en 24 heures
00:45:19moi je vais
00:45:20je vais le résoudre
00:45:20ce conflit
00:45:21on voit qu'il peine
00:45:22à arriver
00:45:23à une solution
00:45:24d'accord de paix
00:45:25et pourtant
00:45:26il a essayé
00:45:26il a reçu
00:45:27Zelensky à la Maison Blanche
00:45:29on se rappelle
00:45:29de cette scène
00:45:30il a essayé
00:45:31de faire en sorte
00:45:32qu'il y ait
00:45:33des accords de paix
00:45:34et des discussions
00:45:34qui soient engagées
00:45:35or là
00:45:36il y avait
00:45:37presque un aveu d'échec
00:45:38en disant
00:45:38oui c'est vrai
00:45:39j'ai pas réussi
00:45:39en 24 heures
00:45:40et là
00:45:41ça devient compliqué
00:45:42avec le risque
00:45:43qu'effectivement
00:45:44les Etats-Unis
00:45:45se désintéressent
00:45:46totalement du dossier
00:45:46et laissent le dossier
00:45:47aux Européens
00:45:48c'est l'objectif
00:45:50de toute façon
00:45:51je ne dirais pas
00:45:52qu'il a du mal
00:45:54et que c'est difficile
00:45:55je dirais
00:45:56que l'objectif
00:45:57aujourd'hui
00:45:57dans le cadre
00:45:58de ce rapprochement
00:45:59qui est à mon avis
00:46:00inéluctable
00:46:01parce qu'il correspond
00:46:02stratégiquement
00:46:03autant aux intérêts
00:46:04des Russes
00:46:04qu'aux intérêts
00:46:05des Américains
00:46:06l'important
00:46:07pour les Etats-Unis
00:46:08c'est de sauver
00:46:09la face de Trump
00:46:10pour qu'il n'ait pas l'air
00:46:11de celui
00:46:12qui brade tout
00:46:13alors que de toute façon
00:46:14il n'a pas l'écart
00:46:15ni sur le plan militaire
00:46:16ni sur le plan stratégique
00:46:18il ne maîtrise pas
00:46:19l'hypersonique
00:46:19donc de toute façon
00:46:20il sait qu'il faudra
00:46:21qu'il donne tout
00:46:22donc l'important
00:46:24c'est qu'il ne donne pas
00:46:25du grain à moudre
00:46:26à ses ennemis
00:46:27qui vont lui dire
00:46:28tu es un traître
00:46:29tu as tout lâché
00:46:30etc.
00:46:30alors qu'il lâchera tout
00:46:32au bout du compte
00:46:32on le sait depuis le début
00:46:34puisque les Russes
00:46:36tiennent tous les éléments
00:46:38du dossier
00:46:38donc je dis depuis longtemps
00:46:41que dans ce dossier
00:46:42il n'a pas de bâton
00:46:43il n'a que des carottes
00:46:45alors les carottes
00:46:46c'est très bien
00:46:46c'est intéressant
00:46:47mais c'est intéressant
00:46:48une fois que
00:46:50le conflit est fini
00:46:51donc au début
00:46:52on a essayé de faire pression
00:46:54sur Poutine
00:46:55en disant
00:46:55ah ben oui
00:46:56tu n'acceptes pas
00:46:57un cessez-le-feu
00:46:58alors que Poutine avait dit
00:46:59depuis des années
00:47:01qu'il s'était fait couillonner
00:47:03par les accords de Minsk
00:47:04et qu'il ne voulait pas
00:47:05de cesser le feu
00:47:06avant la paix
00:47:07le cesser le feu
00:47:09c'est après
00:47:09et pas avant
00:47:10on a essayé
00:47:11de monter une campagne
00:47:13contre lui
00:47:13comme si on pouvait
00:47:15on espérait pouvoir
00:47:16obtenir de Poutine
00:47:18quelque chose
00:47:18par la pression
00:47:19diplomatique
00:47:21et médiatique
00:47:22à l'ouest
00:47:22ça n'avait aucune chance
00:47:23de marcher
00:47:24donc pour moi
00:47:25c'était même
00:47:26quelque chose
00:47:27qui ne servait
00:47:28qu'à une chose
00:47:28c'est à sauver la face
00:47:30des occidentaux
00:47:31aussi bien des Européens
00:47:33que des Américains
00:47:34pour dire
00:47:35on se bat
00:47:35on veut obtenir
00:47:37quelque chose
00:47:38on ne se laisse pas faire
00:47:39pour moi
00:47:41dès le début
00:47:42cette affaire
00:47:43est largement
00:47:44une affaire
00:47:45de posture
00:47:46à l'ouest
00:47:47par rapport
00:47:49à cette posture
00:47:50est-ce que ça veut dire
00:47:51que dans les chancelleries
00:47:52on sait que là
00:47:54c'est très mauvais
00:47:56pour l'Ukraine
00:47:56la situation
00:47:57est de plus en plus dégradée
00:47:58mais on ne veut pas le dire
00:48:00parce que
00:48:02qu'est-ce qu'on attend
00:48:03en fait
00:48:03davantage d'armes
00:48:06des livraisons
00:48:07une offensive ukrainienne
00:48:08cet été
00:48:08pourquoi
00:48:10personne ne dit
00:48:11bon là
00:48:11ça commence à devenir
00:48:12extrêmement délicat
00:48:13pour les troupes ukrainiennes
00:48:15la population ukrainienne
00:48:16un million
00:48:17d'hommes ukrainiens
00:48:19qui ont été
00:48:20tués
00:48:21ou mutilés
00:48:21qu'est-ce qu'on attend
00:48:23pour arrêter ?
00:48:25on attend
00:48:26on attend
00:48:27c'est toujours
00:48:27l'intérêt de la posture
00:48:28je dirais qu'on attend
00:48:29deux choses
00:48:30et là
00:48:31il faut différencier
00:48:32les occidentaux
00:48:33européens
00:48:34et les occidentaux
00:48:35américains
00:48:36c'est-à-dire
00:48:36du point de vue
00:48:37des américains
00:48:38comme je l'ai dit
00:48:39je pense que
00:48:39Trump veut
00:48:40qu'on lui sauve la face
00:48:43c'est pour ça
00:48:43que par ailleurs
00:48:44il fait du maga
00:48:45il fait du corriose
00:48:46pour que
00:48:48je dirais
00:48:48transformer
00:48:49non pas transformer
00:48:51la défaite
00:48:52en victoire
00:48:52mais faire en sorte
00:48:54d'assumer la défaite
00:48:55sans assumer
00:48:56la honte
00:48:57de la défaite
00:48:58comme le général
00:48:59de Gaulle a fait
00:49:00avec ses colonies
00:49:01alors
00:49:02c'est la liberté
00:49:03avec la France
00:49:04ou contre la France
00:49:05quoi mieux mieux
00:49:06et tout le monde dit
00:49:07oui oui papa
00:49:08oui oui papa
00:49:09en fait
00:49:10qu'est-ce qu'il a fait ?
00:49:10il a bazardé
00:49:11l'héritage
00:49:12bon
00:49:13mais il n'a pas
00:49:14assumé la honte
00:49:15de la défaite
00:49:16mais il a assumé
00:49:17la défaite
00:49:18et c'est passé
00:49:19et bien là
00:49:20Trump essaye de faire
00:49:20la même chose
00:49:21ça c'est la stratégie
00:49:23Trump
00:49:23à mon avis
00:49:23la stratégie européenne
00:49:25elle elle est différente
00:49:26là on a affaire
00:49:28à des gens
00:49:29qui sont des progressistes
00:49:30qui détestent profondément
00:49:34aussi bien Trump
00:49:35d'un côté
00:49:35que Poutine
00:49:36de l'autre
00:49:36donc ils se trouvent
00:49:38au sein d'une guerre
00:49:39entre progressisme
00:49:40et conservatisme
00:49:42dans lequel
00:49:43ils sont les alliés
00:49:44de ceux
00:49:46aux Etats-Unis
00:49:47qui viennent de se faire
00:49:47casser la figure
00:49:48par Trump
00:49:49au moment des élections
00:49:50les démocrates
00:49:51je dirais qu'ils ont fait
00:49:53le choix
00:49:53de leurs anciens alliés
00:49:55mais ils espèrent
00:49:55qu'en mettant
00:49:56des croche-pattes
00:49:57à Trump
00:49:57ils vont arriver
00:49:59à le faire tomber
00:50:02ou à le couler
00:50:02je pense que
00:50:03c'est ça la stratégie
00:50:05alors là-dedans
00:50:06et je vais finir là
00:50:07Macron essaye
00:50:09d'être un peu
00:50:09plus subtil
00:50:10il chante
00:50:11sur la Palestine
00:50:13quand il a vu
00:50:14que ça commençait
00:50:14à devenir
00:50:15que la Palestine
00:50:17était incontournable
00:50:19il a dit
00:50:20bon ben
00:50:21il n'a pas dit
00:50:21vive la Palestine
00:50:22mais il faut sauver
00:50:23les Palestiniens
00:50:24mais maintenant
00:50:25qu'il a eu l'impression
00:50:26que sur le dossier
00:50:29iranien
00:50:30les Etats-Unis
00:50:32avaient le dessus
00:50:33ce qui en fait
00:50:34n'est pas le cas
00:50:34mais il a eu l'impression
00:50:35après maintenant
00:50:36il revient en arrière
00:50:37et il annule
00:50:38et là il s'est dit
00:50:39bon
00:50:39je ne peux pas rester
00:50:41contre Poutine
00:50:43dans cette situation
00:50:44maximaliste
00:50:45donc je vais aller
00:50:46lui faire la causette
00:50:47après lui avoir demandé
00:50:49pardon
00:50:49pour se mettre moqué
00:50:51de lui
00:50:51On va marquer une courte pause
00:50:54et parler dans un instant
00:50:56avec vous François Martin
00:50:57justement
00:50:58de la position diplomatique
00:51:00de la France
00:51:01dans ce conflit en Ukraine
00:51:03et de l'Union Européenne
00:51:03avec bien sûr
00:51:04ce coup de téléphone
00:51:05entre Emmanuel Macron
00:51:07et Vladimir Poutine
00:51:08on se retrouve dans un instant
00:51:09avec vous sur Sud Radio
00:51:11Sud Radio
00:51:13Sud Radio
00:51:13Parlons vrai
00:51:14Parlons vrai
00:51:14Sud Radio
00:51:15Alexis Poulin
00:51:16Sans réserve
00:51:17l'invité
00:51:19Et on se retrouve
00:51:19avec François Martin
00:51:20géopolitologue
00:51:21autour de l'Ukraine
00:51:23un basculement du monde
00:51:23et le temps des fractures
00:51:24pour parler bien sûr
00:51:25de ce conflit en Ukraine
00:51:27avant la pause
00:51:28on parlait de ce coup de téléphone
00:51:30entre Emmanuel Macron
00:51:32et Vladimir Poutine
00:51:33deux heures
00:51:33qu'ils ont passé au téléphone
00:51:34compte-t-il bien pu se dire ?
00:51:37Bon
00:51:39je dirais que Macron
00:51:40s'il pouvait passer deux heures
00:51:41avec les Martiens
00:51:42au moment où ils arrivent sur Terre
00:51:44il le ferait
00:51:44et il s'arrangerait
00:51:45pour essayer d'être le premier
00:51:47donc je dirais que
00:51:48il a besoin
00:51:49il a besoin médiatiquement
00:51:51d'exister
00:51:52autant et d'autant plus
00:51:54qu'il n'existe pas
00:51:55en réalité
00:51:56ni sur le plan intérieur
00:51:57ni sur le plan international
00:51:58donc
00:51:59je dirais que la démarche
00:52:01de Macron
00:52:01me paraît
00:52:02assez logique
00:52:03Vous pensez que la diplomatie française
00:52:04aujourd'hui
00:52:05elle est effacée
00:52:06de tous les dossiers
00:52:07urgents
00:52:09que ce soit
00:52:09la Palestine
00:52:10l'Iran
00:52:11ou l'Ukraine
00:52:12Totalement
00:52:14où est-ce qu'on compte ?
00:52:16Alors pourquoi est-ce que
00:52:16Poutine le prend ?
00:52:19Parce que malgré tout
00:52:20la France est membre
00:52:22du Conseil de sécurité
00:52:23est une puissance nucléaire
00:52:26donc on ne peut pas
00:52:27je veux dire
00:52:28être fâché avec la France
00:52:29définitivement
00:52:30d'une part
00:52:31et puis d'autre part
00:52:32c'est toujours
00:52:33l'objectif
00:52:35de Poutine
00:52:36de laisser
00:52:38les portes ouvertes
00:52:39et des ponts
00:52:39avec l'Ouest
00:52:40parce que
00:52:41c'est un Européen
00:52:43on oublie toujours ça
00:52:44c'est pas parce qu'il s'est mis
00:52:46du côté de la Chine
00:52:47aujourd'hui
00:52:47parce qu'il faisait face
00:52:49à un conflit
00:52:50contre l'Occident global
00:52:52je dirais
00:52:53que pour autant
00:52:54il ne pense pas toujours
00:52:55à revenir
00:52:56dans la mesure du possible
00:52:58et son objectif
00:52:59au bout du compte
00:53:00c'est de lever
00:53:01les sanctions
00:53:01et puis d'aller refaire
00:53:03du commerce
00:53:03avec les puissances occidentales
00:53:05donc il le fait
00:53:05mais justement
00:53:06là-dessus
00:53:06les sanctions
00:53:07on a l'impression
00:53:08que du côté
00:53:09des Etats-Unis
00:53:10Trump ne veut plus
00:53:12entendre parler de sanctions
00:53:12il veut accélérer
00:53:14la reprise
00:53:14des relations économiques
00:53:16et diplomatiques
00:53:17avec la Russie
00:53:17du côté des Européens
00:53:1818ème paquet
00:53:19de sanctions
00:53:20et on continue
00:53:21avec la flotte fantôme
00:53:23des navires pétroliers
00:53:25avec les sanctions
00:53:26qui s'accumulent
00:53:28le prix de l'énergie
00:53:29qui continue
00:53:30d'augmenter
00:53:31quel est l'intérêt
00:53:32aujourd'hui
00:53:33des Européens
00:53:34de continuer
00:53:35ces sanctions
00:53:37est-ce qu'elles sont efficaces
00:53:38finalement
00:53:39ou bien
00:53:40est-ce que là
00:53:41il y a une erreur stratégique
00:53:43à mon avis
00:53:45il n'a aucun sens
00:53:45sur le plan géopolitique
00:53:47le sens de l'histoire
00:53:48c'est bien
00:53:48celui que Trump
00:53:49essaye de monter
00:53:50maladroitement
00:53:52je dirais
00:53:53mais essaye de construire
00:53:54en arrêtant cette guerre
00:53:56par contre
00:53:56dans un sens
00:53:58je dirais
00:53:59géoculturel
00:54:00c'est-à-dire
00:54:02dans le cadre
00:54:04d'une guerre
00:54:04intestine
00:54:05entre démocrates
00:54:06et conservateurs
00:54:07américains
00:54:08le fait qu'ils jouent
00:54:09le jeu
00:54:10des démocrates
00:54:11fait que
00:54:12cette opposition
00:54:13à Trump
00:54:14a un sens
00:54:15ils ne font pas ça
00:54:15contre la Russie
00:54:16ils font ça
00:54:17contre Trump
00:54:18c'est ça qu'il faut
00:54:20comprendre
00:54:20à mon avis
00:54:21parce que
00:54:22s'ils regardaient
00:54:23la Russie
00:54:23bien entendu
00:54:24c'est à eux
00:54:26ils seraient d'ailleurs
00:54:27malins
00:54:27de se précipiter
00:54:28à Moscou
00:54:29dès qu'ils peuvent
00:54:30pour griller
00:54:31pour griller
00:54:33la politesse
00:54:35à Trump
00:54:35parce que
00:54:36Trump ce qu'il cherche
00:54:36là il commence
00:54:38avec Zelensky
00:54:39je t'aime
00:54:40je t'aime
00:54:41et puis je t'aime plus
00:54:41il le met dehors
00:54:42après je t'aime quand même
00:54:43après j'interromps
00:54:45en mars
00:54:45les livraisons
00:54:46et puis je le remets
00:54:47et puis maintenant
00:54:47j'interromps
00:54:48et puis maintenant
00:54:49j'ai plus d'armes
00:54:49et puis ça va se terminer
00:54:50j'ai plus rien du tout
00:54:52et je t'aime plus du tout
00:54:53et à ce moment-là
00:54:54Zelensky va tomber
00:54:57en quelques semaines
00:54:58et ça va se terminer
00:55:00à un moment donné
00:55:01il va dire
00:55:01on vous interrompt
00:55:03la couverture
00:55:04la couverture satellitaire
00:55:06et en quelques semaines
00:55:07Vous pensez que
00:55:08sans les Etats-Unis
00:55:10l'Europe seule
00:55:11ne peut pas soutenir
00:55:12l'effort de guerre ukrainien
00:55:13c'est impossible ?
00:55:14Impossible
00:55:15totalement impossible
00:55:16totalement impossible
00:55:18on n'a pas les moyens
00:55:20économiquement parlant
00:55:21on n'a pas les moyens
00:55:22sur le plan des armes
00:55:24on n'a pas les moyens
00:55:25sur le plan des finances
00:55:29on n'a pas les moyens
00:55:29et on ne va pas envoyer
00:55:31les soldats sur place
00:55:32donc pour moi
00:55:33c'est de la posture
00:55:35et puis c'est une façon
00:55:36d'essayer de solidifier
00:55:38vous remarquerez
00:55:39que ceux qui sont
00:55:40les plus
00:55:41pushing
00:55:43pour employer ce mot
00:55:44anglais
00:55:46dans cette affaire
00:55:47c'est ceux qui sont
00:55:48les plus mal élus
00:55:49c'est-à-dire
00:55:51le français
00:55:51l'anglais
00:55:52l'allemand
00:55:52c'est ceux-là
00:55:53qui poussent
00:55:54ils ont besoin
00:55:55d'hystériser
00:55:56leur population
00:55:57dans la mesure du possible
00:55:58pour essayer
00:55:59de conserver leur pouvoir
00:56:00ça sert aussi à ça
00:56:01et ce n'est pas
00:56:03la moindre
00:56:03de leur motivation
00:56:04à mon avis
00:56:05d'ailleurs Emmanuel Macron
00:56:06Keir Starmer
00:56:07le premier ministre britannique
00:56:09et Merz
00:56:12le chancelier allemand
00:56:13vont faire une réunion
00:56:14des pays volontaires
00:56:15le 10 juillet
00:56:17ils l'ont annoncé
00:56:17aujourd'hui
00:56:18à Londres
00:56:19pour assurer
00:56:20les capacités de combat
00:56:22à l'Ukraine
00:56:22donc ils continuent
00:56:24sur cette ligne-là
00:56:25les pays volontaires
00:56:27c'est seulement
00:56:28ces trois pays
00:56:29France, Allemagne
00:56:30et Grande-Bretagne ?
00:56:31de plus en plus
00:56:33ça va être ça
00:56:34et comme vous voyez
00:56:34on pratique-le
00:56:35en même temps
00:56:36parce qu'on va parler
00:56:38deux heures avec Poutine
00:56:39alors je suppose
00:56:40que ce n'est pas deux heures
00:56:40pour lui dire
00:56:41espèce de salopard
00:56:42que te déteste
00:56:43etc.
00:56:44c'est pour lui parler
00:56:45de l'Iran également
00:56:49mais certainement
00:56:50évidemment de l'Ukraine
00:56:51parce que
00:56:52le communiqué français
00:56:54semble-t-il
00:56:55a insisté
00:56:55sur l'Iran
00:56:56et le communiqué russe
00:57:01lui semble-t-il
00:57:03a insisté
00:57:04plutôt sur l'Ukraine
00:57:05donc c'est bien
00:57:07pour parler de l'Ukraine
00:57:07je pense que
00:57:09la situation de l'Ukraine
00:57:10aujourd'hui
00:57:10ne fut plus aucun doute
00:57:11pour personne
00:57:12surtout au moment
00:57:14où il est manifeste
00:57:15que les occidentaux
00:57:16n'ont plus les patriotes
00:57:17et où les américains
00:57:19essayent de se concentrer
00:57:20pour livrer
00:57:21ce qu'ils peuvent encore
00:57:23et qui n'a pas été détruit
00:57:24pour le conserver
00:57:26pour leur allié
00:57:27leur allié israélien
00:57:29donc pour moi
00:57:30on assiste en direct
00:57:32au sacrifice de Zelensky
00:57:33quand même
00:57:34c'est ça
00:57:34pour vous
00:57:35ce qui se passe aujourd'hui
00:57:36c'est vraiment
00:57:37une fin de partie
00:57:39pour Zelensky
00:57:40c'est ce que vous pensez ?
00:57:41je le pense depuis longtemps
00:57:43je pense qu'il n'a pas
00:57:44d'avenir géopolitique
00:57:45dans sa guerre
00:57:45il n'avait aucune chance
00:57:47de la gagner
00:57:47depuis longtemps
00:57:48on s'est trompé
00:57:49sur le type de guerre
00:57:50que font les
00:57:52les russes
00:57:54parce que
00:57:55moi
00:57:57c'est pour ça
00:57:58que j'ai écrit
00:57:58mon premier livre
00:58:00l'Ukraine
00:58:00un basculement du monde
00:58:01parce que
00:58:01dès le début
00:58:02et d'ailleurs
00:58:03André m'avait reçu
00:58:04et je lui avais dit
00:58:05on va perdre cette guerre
00:58:06et il m'avait dit
00:58:07pourquoi
00:58:08j'ai dit
00:58:08il y a deux choses
00:58:09la première
00:58:10c'est que
00:58:11les russes
00:58:12il y avait Jacques Beau
00:58:13qui était là aussi
00:58:14les russes tirent
00:58:15dix fois plus
00:58:16que les ukrainiens
00:58:17quand les ukrainiens
00:58:18tirent 4000
00:58:19au but par jour
00:58:19les russes
00:58:20en tirent 40 000
00:58:21donc c'était
00:58:22Tyson
00:58:22contre un petit
00:58:23gringalet
00:58:24de 18 ans
00:58:25justement
00:58:25c'est pour ça
00:58:27que les pays de l'OTAN
00:58:27sont nus en aide
00:58:28que l'UE est arrivée
00:58:30les Etats-Unis aussi
00:58:31pour essayer
00:58:32de faire en sorte
00:58:33que les ukrainiens
00:58:34aient des capacités
00:58:35et ça a marché
00:58:35la conquête russe
00:58:38des territoires
00:58:38a pris plus de temps
00:58:39que prévu
00:58:39on peut dire
00:58:40quand même
00:58:40bien sûr
00:58:41alors ça c'est
00:58:42l'autre raison
00:58:42à mon avis
00:58:43c'est que
00:58:44si vous voulez
00:58:45d'abord la méthode russe
00:58:46n'est pas une méthode
00:58:47de blitzk
00:58:48on oublie toujours ça
00:58:49ce sont des gens
00:58:50qui jouent aux échecs
00:58:51ils ont utilisé
00:58:53la méthode d'attrition
00:58:54alors je vais utiliser
00:58:56une image
00:58:58qui est un peu drôle
00:58:59on m'a raconté une fois
00:59:01que quand les hérissons
00:59:03rentrent dans les poulaillers
00:59:04pour attraper les poules
00:59:05ils les attrapent
00:59:07par le croupion
00:59:08et ils les bouffent
00:59:09ils les aspirent
00:59:10de l'intérieur
00:59:11et on retrouve au matin
00:59:12la peau
00:59:13les os
00:59:14et les plumes
00:59:15alors c'est horrible
00:59:15c'est horrible
00:59:16je ne savais pas
00:59:18que les hérissons
00:59:19étaient de tels
00:59:20psychopathes
00:59:21c'est monstrueux
00:59:22vous changez totalement
00:59:23l'image du hérisson
00:59:24moi je trouvais
00:59:25que c'était mignon
00:59:26c'est des vampires
00:59:28c'est monstrueux
00:59:29alors voilà
00:59:29alors j'ai vérifié
00:59:30pour savoir
00:59:31si c'était vrai ou faux
00:59:32et j'ai vu que les rats
00:59:34avaient coutume
00:59:35de faire ça
00:59:35mais ils ne parlaient pas
00:59:36des hérissons
00:59:36vous me rassurez
00:59:39mais non
00:59:40pas les hérissons
00:59:41enfin non
00:59:42non impossible
00:59:43enfin c'est pour dire
00:59:45que c'est ça la méthode russe
00:59:47c'est de bouffer
00:59:49ils bouffent l'Occident
00:59:50regardez
00:59:50épuiser les ressources
00:59:52épuiser les économies
00:59:54mais quand même
00:59:54côté russe
00:59:55Vladimir Poutine
00:59:56a annoncé
00:59:57il y a quelques jours
00:59:58qu'il va baisser
00:59:59les dépenses
01:00:00en matière de défense
01:00:01à partir de l'année prochaine
01:00:02qu'est-ce que ça signifie
01:00:03cette déclaration ?
01:00:05je pense qu'il considère
01:00:07qu'il est au bout
01:00:08de l'affaire
01:00:09et que cette année
01:00:10ça sera finalisé
01:00:13d'ailleurs
01:00:13si Trump est en train
01:00:15de dire qu'il ne veut plus
01:00:16envoyer d'armes
01:00:16parce qu'il les envoie
01:00:18sur le Moyen-Orient
01:00:19ça veut dire
01:00:19qu'il liquide le truc
01:00:20et au moment venu
01:00:23Poutine dira
01:00:24écoutez
01:00:24ce que je vous avais demandé
01:00:26au début
01:00:26finalement
01:00:27ça a mis un peu plus de temps
01:00:29mais je vous avais dit
01:00:29je voulais les 4 blasts
01:00:31je voulais la Crimée
01:00:32je voulais la démilitarisation
01:00:33je voulais la dénazification
01:00:35et la confirmation
01:00:36que l'Ukraine
01:00:38ne rentrera jamais
01:00:39dans l'OTAN
01:00:39quand on me donnera
01:00:40ces conditions
01:00:41j'accepterai de discuter
01:00:42c'est bien ce qui fait
01:00:44que ça dure
01:00:46et entre temps
01:00:47il y aurait eu quand même
01:00:48quelques centaines
01:00:49de milliers de morts
01:00:50malheureusement
01:00:51on va marquer une courte pause
01:00:52et revenir avec vous
01:00:54pour parler de ce conflit
01:00:55tragique en Ukraine
01:00:56avec vous François Martin
01:00:57à tout de suite
01:00:59sur Sud Radio
01:00:59Sud Radio
01:01:01Parlons vrai
01:01:01Parlons vrai
01:01:02Sud Radio
01:01:02Parlons vrai
01:01:03Sud Radio
01:01:03Alexis Poulin
01:01:05sans réserve
01:01:06l'invité
01:01:07Notre invité
01:01:08François Martin
01:01:09géopolitologue
01:01:10auteur de l'Ukraine
01:01:11un basculement du monde
01:01:12pour parler bien sûr
01:01:13de cette guerre
01:01:14en Ukraine
01:01:15on parlait bien sûr
01:01:16du prix humain
01:01:17et maintenant
01:01:18des discussions de paix
01:01:19difficiles
01:01:21mais engagées
01:01:22visiblement
01:01:22une question
01:01:24néanmoins
01:01:25sur l'OTAN
01:01:26on a vu
01:01:28le sommet de l'OTAN
01:01:29à la haie
01:01:30il y a quelques jours
01:01:30avec là encore
01:01:32une victoire diplomatique
01:01:33de Trump
01:01:33qui a été reçue
01:01:34comme l'empereur
01:01:35tout était fait
01:01:36pour qu'il soit heureux
01:01:38et lui était heureux
01:01:39de demander
01:01:395% de dépenses
01:01:41de défense
01:01:42aux pays européens
01:01:43qui ont accepté
01:01:44alors même que
01:01:45beaucoup de ces pays
01:01:46qui sont comme la France
01:01:47dans une situation
01:01:47économique délicate
01:01:48endettés
01:01:49et vont avoir du mal
01:01:51de trouver
01:01:51ces milliards
01:01:52supplémentaires
01:01:53nécessaires
01:01:53pour arriver
01:01:54aux 5% de l'OTAN
01:01:55alors c'était atroce
01:01:58de voir ça
01:01:59moi en tant que français
01:02:01mon cœur a saigné
01:02:02en voyant ça
01:02:04tous ces pays
01:02:05qui se sont dit
01:02:06comme je l'ai dit
01:02:08on va jouer
01:02:09sur
01:02:10nos anciennes
01:02:12alliances démocrates
01:02:14dans le dos de Trump
01:02:16pour l'embêter
01:02:17etc.
01:02:18au moment où on voit
01:02:19que Trump
01:02:20a réussi
01:02:22je dirais
01:02:23à organiser
01:02:24les choses
01:02:24progressivement
01:02:26pour mettre
01:02:26en scène
01:02:27la trahison
01:02:28de son propre proxy
01:02:29donc que la guerre
01:02:30est perdue
01:02:31à ce moment-là
01:02:32on baisse la tête
01:02:33on lui dit
01:02:34Trump
01:02:34alors oui
01:02:35c'est toi
01:02:35t'es le grand chef
01:02:36Dadi
01:02:37comme il dit
01:02:38c'est terrible
01:02:39secrétaire général
01:02:40de l'OTAN
01:02:41Dadi
01:02:41alors ceci dit
01:02:44moi je crois pas
01:02:46beaucoup
01:02:47au fait
01:02:48qu'on va
01:02:48effectivement
01:02:49développer
01:02:50au-delà
01:02:51des
01:02:52je dirais
01:02:53des intentions
01:02:54je le crois pas
01:02:55parce que
01:02:56je suis pas sûr
01:02:58que mon idée
01:02:59est partagée
01:02:59par tout le monde
01:03:00mais je le crois pas
01:03:01je vois pas
01:03:02comment stratégiquement
01:03:04Trump
01:03:04peut arriver
01:03:05à un moment donné
01:03:06à dire
01:03:07je me suis réconcilié
01:03:08totalement
01:03:09avec la Russie
01:03:11les affaires sont finies
01:03:13et à convaincre
01:03:15tous ceux
01:03:16qui dans son camp
01:03:17et ses financiers
01:03:18étaient ceux
01:03:19qui gagnaient
01:03:20beaucoup d'argent
01:03:20sur la guerre
01:03:21et il leur a dit
01:03:23je vous gagnerai
01:03:24encore plus d'argent
01:03:25avec la paix
01:03:26donc on ira
01:03:27investir etc
01:03:28donc il lui faut
01:03:29véritablement
01:03:30une vraie paix
01:03:31que en même temps
01:03:33il dira aux Européens
01:03:35c'est la menace
01:03:35c'est la menace
01:03:36vous avez pas le droit
01:03:37il faut vous armer
01:03:39etc etc
01:03:39c'est l'ennemi
01:03:40ça tiendra pas
01:03:42à terme
01:03:42on comprend très bien
01:03:44pourquoi le fait-il
01:03:45parce qu'il a un os
01:03:47à ronger
01:03:47qui doit donner
01:03:48à ses lobbies
01:03:50militaires
01:03:50ou industriels
01:03:51et qu'il leur dit
01:03:53je vais aller
01:03:54poter les fesses
01:03:55de tous ces petits
01:03:56crétins européens
01:03:58pour que vous puissiez
01:03:59ensuite les bourrer
01:04:00d'armes
01:04:00c'est ça
01:04:01qu'il veut faire
01:04:02mais une fois
01:04:03que ça sera fait
01:04:04dans le temps
01:04:04l'OTAN tiendra pas
01:04:06Trump avait déjà dit
01:04:08qu'il en voulait pas
01:04:09l'OTAN
01:04:09il le dit depuis des années
01:04:11donc ça va tomber
01:04:12oui mais ça a changé
01:04:13Macron disait aussi
01:04:14que l'OTAN était
01:04:14en mort cérébrale
01:04:15en 2018
01:04:16tout ça a beaucoup changé
01:04:17depuis 2020
01:04:19l'OTAN n'était pas
01:04:21en mort cérébrale
01:04:22il attendait son client
01:04:23suivant
01:04:24il est fini
01:04:25le client
01:04:26le client
01:04:28comment ça s'appelle
01:04:29l'ancienne guerre
01:04:34Afghanistan
01:04:37l'Afghan
01:04:37il attendait
01:04:38l'ouverture
01:04:39de la nouvelle boutique
01:04:40qui s'appelait
01:04:41Zelensky
01:04:41donc l'OTAN
01:04:43n'était pas du tout
01:04:44en mort cérébrale
01:04:44je ne vais jamais
01:04:45penser une seconde
01:04:46par contre
01:04:47je pense que Trump
01:04:48dans la stratégie de Trump
01:04:50qui vide à faire
01:04:51du commerce
01:04:51du commerce
01:04:52du commerce
01:04:52à partir d'une puissance
01:04:54américaine restaurée
01:04:56avec son industrie
01:04:59etc
01:04:59ce qui ne sera pas facile
01:05:00à faire
01:05:00il n'a pas besoin
01:05:01de l'OTAN
01:05:02je pense qu'une des choses
01:05:03qu'il déteste le plus
01:05:04c'est les milliers
01:05:05de militaires
01:05:06et de généraux galonnés
01:05:07qui s'engraissent
01:05:08sans jamais faire la guerre
01:05:09il flanquera ça par terre
01:05:12et pourtant
01:05:13il a augmenté
01:05:14son budget militaire
01:05:15mais un jour
01:05:16il va le diminuer
01:05:16j'en suis certain
01:05:18ce n'est pas le cas
01:05:19aujourd'hui
01:05:20les Etats-Unis
01:05:20sont loin devant
01:05:21en termes de dépenses militaires
01:05:22ils sont vraiment
01:05:23tout à fait
01:05:23aujourd'hui
01:05:24aujourd'hui
01:05:25il y a quand même
01:05:27il y aura fait la peine partout
01:05:28parce que
01:05:29aujourd'hui
01:05:30on se fait
01:05:31on se fait aspirer
01:05:33par le
01:05:33la poule occidentale
01:05:35se fait manger
01:05:36par le hérisson russe
01:05:37mais je vois arriver
01:05:39le nouveau hérisson iranien
01:05:41on n'a pas le temps d'en parler
01:05:43mais si vous
01:05:44vous analysez
01:05:45ça c'est exactement
01:05:46la même stratégie
01:05:47oui
01:05:47alors
01:05:48mais
01:05:48avant de passer à l'Iran
01:05:50on a vu
01:05:52Marc Root
01:05:52le patron de l'OTAN
01:05:54qui agite le spectre
01:05:56d'une attaque russe
01:05:57sous 5 ans
01:05:58où la Russie
01:05:58serait en capacité
01:05:59d'attaquer
01:06:00un pays membre de l'OTAN
01:06:01sur quelle réalité
01:06:03se basent
01:06:04ces déclarations ?
01:06:06Alexis
01:06:06qui de vous
01:06:07de moi
01:06:08ou de n'importe qui
01:06:09peut déjà dire
01:06:10ce qui va se passer
01:06:10la semaine prochaine ?
01:06:11mais l'OTAN
01:06:14visiblement
01:06:15comment dire
01:06:15ce qui va se passer
01:06:15dans 5 ans ?
01:06:17qui va dire ça ?
01:06:18donc
01:06:18c'est de la posture
01:06:19encore une fois
01:06:20je dirais que
01:06:21dans la politique
01:06:22il y a toujours
01:06:2250% de posture
01:06:24le problème
01:06:24c'est qu'aujourd'hui
01:06:25il y en a 90%
01:06:27alors voilà
01:06:27au-delà de la posture
01:06:28il y a quand même
01:06:29le retour
01:06:30des mines antipersonnelles
01:06:31sur le territoire européen
01:06:33l'Ukraine
01:06:34c'est
01:06:35l'équivalent
01:06:36d'un pays
01:06:36en termes de mètres carrés
01:06:37qui a été miné
01:06:38sur le territoire ukrainien
01:06:39l'Ukraine qui sort d'ailleurs
01:06:41des traités
01:06:42alors que c'est interdit
01:06:43en période de guerre
01:06:44qui a reçu des mines
01:06:46américaines
01:06:48la Pologne
01:06:49qui aussi
01:06:50a déposé des mines
01:06:51et tous les pays frontaliers
01:06:52avec la Russie
01:06:53qui sont en train
01:06:54de miner la frontière aussi
01:06:55qu'est-ce que ça signifie
01:06:56ce retour des mines antipersonnelles ?
01:06:58est-ce qu'on est en train
01:06:59de faire un nouveau rideau de fer
01:07:00en Europe ?
01:07:02ben écoutez
01:07:02c'est une folie totale
01:07:05je ne connaissais pas
01:07:07ce détail
01:07:07sur les mines particulières
01:07:09mais c'est
01:07:09c'est une folie totale
01:07:11je veux dire
01:07:14tout le monde sait
01:07:15que la Russie est européenne
01:07:16et nous
01:07:17nous le sommes aussi
01:07:18il y a toujours la question
01:07:19de dire
01:07:20c'est le radis
01:07:21retourner un jour
01:07:23en Russie
01:07:24et faire en sorte
01:07:25que la Russie
01:07:25travaille avec nous
01:07:26je veux dire
01:07:27c'est autant
01:07:28dans la nature des choses
01:07:29que de faire en sorte
01:07:30qu'un jour
01:07:31l'Allemagne de l'Est
01:07:33et l'Allemagne de l'Ouest
01:07:34se rejoignent
01:07:34ça n'a pas de sens
01:07:36ça n'a pas de sens
01:07:38ça va prendre
01:07:38beaucoup de temps
01:07:39puisqu'on a toujours
01:07:40cette coalition des volontaires
01:07:42qui veut continuer
01:07:44de cette façon-là
01:07:45l'OTAN
01:07:45qui veut continuer
01:07:46de cette façon-là
01:07:47puisque la menace russe
01:07:48permet de pousser
01:07:49les Européens
01:07:51à s'armer davantage
01:07:52à dépenser davantage
01:07:53en termes d'armement
01:07:54est-ce qu'il n'y a pas là
01:07:55un basculement
01:07:57où les Européens
01:07:58voient
01:07:59finalement
01:08:00une menace existentielle
01:08:02dans la défaite
01:08:02en Ukraine ?
01:08:03Non je ne pense pas
01:08:05par contre
01:08:05il y a une autre chose
01:08:07dont en général
01:08:08on ne parle pas
01:08:09et qui à mon avis
01:08:10on devrait animer
01:08:12beaucoup plus
01:08:13moi je suis persuadé
01:08:14que Zelensky
01:08:15est persuadé
01:08:16qu'il n'a pas
01:08:16d'avenir géopolitique
01:08:17qu'il n'a pas
01:08:18d'avenir politique
01:08:19et qu'il n'a pas
01:08:19d'avenir militaire
01:08:20par contre
01:08:21il a un grand avenir mafieux
01:08:22c'est certain
01:08:24Mais pourquoi vous dites ça ?
01:08:25Aujourd'hui on dit
01:08:25que 50% de l'aide
01:08:27est détournée
01:08:27moi je serais Zelensky
01:08:29si la guerre
01:08:30peut durer 3 mois de plus
01:08:31ou 6 mois de plus
01:08:31je continuerais
01:08:32même si je n'ai pas
01:08:33d'intérêt
01:08:34même si je ne peux pas
01:08:35espérer m'en sortir
01:08:36et je suis persuadé
01:08:38j'ai fait du commerce
01:08:39pendant 40 ans
01:08:40donc je n'ai pas vendu
01:08:41des armes
01:08:42moi j'ai vendu
01:08:43des produits alimentaires
01:08:44et je sais comment
01:08:45ça se passe
01:08:45dans les armes
01:08:46c'est un des domaines
01:08:47où les commissions
01:08:48sont les plus importantes
01:08:50et quand vous avez
01:08:51des commissions
01:08:51vous avez des rétro-commissions
01:08:53forcément
01:08:53parce qu'une partie
01:08:54de l'argent remonte
01:08:55je suis persuadé
01:08:57qu'il y a un certain
01:08:57nombre de ces dirigeants
01:08:59ou de leurs proches
01:09:00ou de sociétés
01:09:01dans lesquels ils sont
01:09:02ou avec lesquels
01:09:03ils travaillent
01:09:03etc.
01:09:04où tout le monde
01:09:05se fait énormément
01:09:06d'argent avec ça
01:09:06c'est ce que Kennedy Junior
01:09:09appelle la lessiveuse
01:09:10et celui qui alimente
01:09:12la lessiveuse
01:09:13et qui en est en même temps
01:09:14le comment dire
01:09:16le directeur commercial
01:09:18en chef
01:09:18c'est Zelensky
01:09:20il est aidé quand même
01:09:21sur la Thunder Lion
01:09:22à la tête de la commission
01:09:23européenne
01:09:23qui veut 800 milliards
01:09:25de dépenses
01:09:25en matière de défense
01:09:27qui promet toujours
01:09:28plus de milliards
01:09:29de la part des européens
01:09:30pour l'Ukraine
01:09:31sans aucun contrôle
01:09:33là encore une question
01:09:34Zelensky qui disait
01:09:35j'ai pas reçu
01:09:36l'intégralité de l'aide
01:09:37et de l'autre côté
01:09:39Donald Trump
01:09:39qui ne cherche pas
01:09:40à savoir
01:09:40où est passée
01:09:41la part manquante
01:09:42c'est étonnant quand même
01:09:43oui oui
01:09:44ben oui
01:09:44c'est de la part
01:09:46je dirais
01:09:46c'est tout l'aspect noir
01:09:48moi j'ai travaillé
01:09:49le pays
01:09:51que j'ai voyagé
01:09:52où j'ai voyagé le plus
01:09:53dans mes 40 ans
01:09:54c'est le Nigeria
01:09:56donc j'ai vu
01:09:57je peux vous dire
01:09:57toutes les saloperies
01:09:59possibles et imaginables
01:10:01et le pire du pire
01:10:03ben c'est
01:10:05c'est les questions financières
01:10:10et la corruption
01:10:10donc voilà
01:10:11personne
01:10:13aucun journaliste
01:10:14d'investigation
01:10:15n'a véritablement
01:10:16fait un travail
01:10:18enfin moi j'ai fait
01:10:19un chapitre de mon livre
01:10:20sur la corruption
01:10:21mais je n'ai vu
01:10:22personne vraiment
01:10:23étudier
01:10:24cette face noire
01:10:25du dossier
01:10:26pourtant il y a des affaires
01:10:27qui sortent
01:10:29bien sûr
01:10:29parce que l'Ukraine
01:10:30était un des pays
01:10:31les plus corrompus
01:10:32en Europe
01:10:33avant le déclenchement
01:10:34de ce conflit
01:10:35et les problèmes de corruption
01:10:36sont toujours là
01:10:37on a vu
01:10:38des hauts responsables
01:10:39qui ont été démis
01:10:40de leur fonction
01:10:41parce que cette corruption
01:10:42continue
01:10:43et c'est vrai que c'est un sujet
01:10:44qui est traité
01:10:45mais pas au premier plan
01:10:47et la guerre
01:10:49comme on le sait
01:10:50est un pays
01:10:51qui appauvrit
01:10:5295% des gens
01:10:53et qui enrichit
01:10:55c'est
01:10:55ce qui enrichit
01:10:57le plus
01:10:58et le plus vite
01:10:59la petite nomenclatura
01:11:01qui est au pouvoir
01:11:02et autour du pouvoir
01:11:03c'est bien connu ça
01:11:03je pense que cet élément
01:11:06joue beaucoup
01:11:06dans la poursuite
01:11:08de la guerre
01:11:08je dirais que
01:11:09tant que Zelensky
01:11:10peut espérer
01:11:11tirer de l'argent
01:11:12ou aux Etats-Unis
01:11:13ou en Europe
01:11:13il va continuer
01:11:14les oligarques
01:11:15vont le suivre
01:11:16et le jour
01:11:17où le robinet
01:11:18européen
01:11:19sera fermé
01:11:20soit parce qu'il y a
01:11:21un certain nombre
01:11:21de dirigeants
01:11:22qui seront dit
01:11:23c'est plus la peine
01:11:23de continuer
01:11:24ou parce que les peuples
01:11:25vont les pousser
01:11:26en leur disant
01:11:26si vous continuez comme ça
01:11:27on vous fout dehors
01:11:29ce jour-là
01:11:30Zelensky
01:11:31a intérêt à prendre
01:11:32sa brosse à dents
01:11:32et son billet d'avion
01:11:34et à foutre
01:11:35le camp vite fait
01:11:35avant que les oligarques
01:11:37qui sont autour de lui
01:11:38n'aillent le vendre aux russes
01:11:39en leur promettant
01:11:40qu'ils lui livrent
01:11:42dans une petite vanille
01:11:43pour le moment
01:11:43c'est pas le cas
01:11:44effectivement
01:11:45mais il y a toujours
01:11:46cette question
01:11:47du cessez-le-feu
01:11:48aujourd'hui
01:11:50un cessez-le-feu
01:11:51n'est pas envisageable
01:11:52non
01:11:53parce que
01:11:54Poutine n'en veut pas
01:11:55tout simplement
01:11:55on a essayé
01:11:56de le pousser
01:11:56à faire un cessez-le-feu
01:11:57mais si le cessez-le-feu
01:11:58ça sert à ce que
01:11:59son adversaire
01:12:00se réarme
01:12:01purement et simplement
01:12:02pour faire durer
01:12:03le plaisir
01:12:03comme ça a été fait
01:12:04en 2014
01:12:06et en 2015
01:12:08il n'acceptera pas
01:12:10donc lui
01:12:12il ira jusqu'au bout
01:12:13de ses options
01:12:13et si enfin
01:12:14il y a personne
01:12:15qui discute
01:12:16et qui veut discuter
01:12:17il continuera
01:12:18jusqu'à Odessa
01:12:19et il l'a dit
01:12:20très clairement
01:12:21donc lui
01:12:22je dirais
01:12:23qu'il a son bulldozer
01:12:24il est aux commandes
01:12:24de son truc
01:12:25il avance
01:12:26de quelques centaines
01:12:27de mètres
01:12:28ou quelques kilomètres
01:12:29par jour
01:12:29en essayant
01:12:30de ne pas trop
01:12:31gaspiller ses forces
01:12:33et puis
01:12:36il est sûr
01:12:36de son coup
01:12:37encore une fois
01:12:38en face
01:12:39il n'y a pas de bâton
01:12:40où ils sont les bâtons
01:12:42mais justement
01:12:42pourquoi il n'y a pas de bâton
01:12:44pourquoi les Etats-Unis
01:12:44jouent à soutenir
01:12:46et puis ne pas soutenir
01:12:47l'Ukraine
01:12:48quel est l'intérêt
01:12:49immédiat en fait
01:12:51c'est parce qu'ils sont
01:12:52passés à autre chose
01:12:53aujourd'hui ils se sont dit
01:12:54on a fait suffisamment
01:12:54ils sont passés à autre chose
01:12:55parce qu'on est
01:12:56comme je reviens
01:12:57à l'histoire du Hérisson
01:12:58ils sont passés à autre chose
01:12:59parce qu'il n'y a plus d'armes
01:13:01il n'y a plus de patriotes
01:13:02il n'y a plus d'armes
01:13:04à livrer
01:13:04voilà
01:13:06c'est ça le problème
01:13:07eux
01:13:08en face
01:13:09les russes
01:13:09ont une industrie
01:13:10qui est une industrie nationale
01:13:12qui fabrique
01:13:13des choses pas chères
01:13:15et tout ce qu'il faut
01:13:16avec très peu
01:13:18avec un
01:13:18comment dire
01:13:19un échantillon
01:13:20moi je ne suis pas
01:13:21un spécialiste du militaire
01:13:22quand on écoute les militaires
01:13:24avec un échantillonnage
01:13:27qui est assez limité
01:13:28donc facile à corriger
01:13:29facile à réparer
01:13:30etc
01:13:31et en face
01:13:32c'est complètement disparate
01:13:33avec des missiles américains
01:13:36des français
01:13:38des chars allemands
01:13:40etc
01:13:41une coalition
01:13:43avec à chaque fois
01:13:45il faut des centaines
01:13:47et des centaines
01:13:48d'ateliers
01:13:50de type
01:13:51pour réparer
01:13:51c'est ou ça
01:13:52c'est
01:13:54l'Ukraine ne peut pas gagner
01:13:56avec ça
01:13:57donc aujourd'hui
01:13:59c'est ça
01:14:00bien sûr
01:14:01alors beaucoup de déclarations
01:14:02et c'est pour ça
01:14:03qu'on cherche quand même
01:14:04à cesser le feu
01:14:04on va marquer
01:14:07une courte pause
01:14:08et se retrouver
01:14:09pour
01:14:09la fin de l'émission
01:14:11pour parler
01:14:12de l'Iran
01:14:12justement
01:14:13qui est l'autre dossier
01:14:14important
01:14:14qui fait
01:14:15qu'il y a ce rapprochement
01:14:16aussi stratégique
01:14:16entre les Etats-Unis
01:14:19et la Russie
01:14:20et on va reprendre
01:14:22les questions avec vous
01:14:23François Martin
01:14:24à tout de suite
01:14:25sur Sud Radio
01:14:25Sud Radio
01:14:27c'est vous qui donnez le temps
01:14:28merci pour vos émissions
01:14:30et continuez comme ça
01:14:31parce que vous êtes formidables
01:14:32tous
01:14:33Sud Radio
01:14:34parlons vrai
01:14:36Alexis Poulin
01:14:37sans réserve
01:14:38l'invité
01:14:39François Martin
01:14:40notre invité
01:14:41géopolitologue
01:14:42auteur de l'Ukraine
01:14:43un basculement du monde
01:14:44alors il y a encore
01:14:45beaucoup d'annonces
01:14:45aujourd'hui
01:14:46à la fois
01:14:47un coup de téléphone
01:14:49entre Trump
01:14:50et Zelensky
01:14:50qui est attendu
01:14:51Macron
01:14:52qui a parlé à Trump
01:14:54également
01:14:54des annonces
01:14:55sur la Russie
01:14:57qui explique
01:14:58que visiblement
01:14:58rien ne sera obtenu
01:14:59par la voie diplomatique
01:15:01est-ce qu'il y a
01:15:02une accélération
01:15:03là vraiment
01:15:04ces derniers jours
01:15:06y a-t-il eu
01:15:07un changement aussi
01:15:08sur la ligne de front
01:15:09pour qu'on en arrive
01:15:10à ces coups de fil
01:15:12de partout
01:15:13entre les leaders
01:15:14internationaux
01:15:15oui je crois
01:15:16que votre remarque
01:15:17est juste
01:15:18je pense que tout le monde
01:15:19sent qu'on arrive à la fin
01:15:20et surtout
01:15:21je pense que les américains
01:15:23ont montré
01:15:23enfin ils montrent
01:15:24qu'ils n'ont plus
01:15:26de quoi tenir
01:15:27les deux conflits
01:15:28le conflit du Moyen-Orient
01:15:30et le conflit ukrainien
01:15:32en même temps
01:15:33parce qu'ils n'ont pas
01:15:34assez d'armes
01:15:36en particulier
01:15:36ils ont besoin
01:15:37de se recentrer
01:15:38donc là Trump
01:15:40a aussi
01:15:40je dirais
01:15:41une raison stratégique
01:15:43pour expliquer
01:15:44à son
01:15:45à ses
01:15:46ses soutiens
01:15:48intérieurs
01:15:49et à ses
01:15:50et à ses
01:15:51adversaires
01:15:52également
01:15:52de l'intérieur
01:15:53pourquoi
01:15:54il est obligé
01:15:55de liquider
01:15:55l'Ukraine
01:15:56ce que je pense
01:15:57qui a été son objectif
01:15:59depuis le début
01:15:59et chercher
01:16:00comme je l'ai dit
01:16:01des façons de le faire
01:16:02en se sauvant la face
01:16:04je pense que
01:16:05c'est ça l'objectif
01:16:06donc tout le monde sent
01:16:08qu'on arrive au bout
01:16:09les russes mettent
01:16:10le paquet
01:16:11dans la perspective
01:16:13peut-être
01:16:14d'une grande offensive
01:16:15cet été
01:16:16on est en train
01:16:18de couper
01:16:18les soutiens
01:16:20et les armes
01:16:20à Zelensky
01:16:21s'il n'a plus
01:16:22de patriotes
01:16:23il ne peut plus rien
01:16:23protéger
01:16:24un patriote
01:16:26ça coûte quand même
01:16:264 millions d'euros
01:16:27le missile
01:16:29donc
01:16:30c'est extrêmement cher
01:16:31les allemands
01:16:32Merck s'a expliqué
01:16:34que les allemands
01:16:34étaient prêts
01:16:35à acheter
01:16:35quand même
01:16:36le chancelier allemand
01:16:37a annoncé aujourd'hui
01:16:39que les allemands
01:16:39étaient prêts
01:16:39à acheter
01:16:39des patriotes
01:16:40aux américains
01:16:41pour les fournir
01:16:43ensuite aux ukrainiens
01:16:44quand même
01:16:45le problème
01:16:46c'est que les américains
01:16:47eux-mêmes
01:16:47n'en ont pas assez
01:16:48pour eux-mêmes
01:16:49et pour
01:16:50Israël
01:16:52et Israël
01:16:53vient de se faire
01:16:54je veux dire
01:16:56le dôme de fer
01:16:58vient de se faire
01:16:59défoncer
01:16:59complètement par l'Iran
01:17:01et on va en parler
01:17:03et aujourd'hui
01:17:04s'ils ont besoin
01:17:05de refaire
01:17:05le dôme de fer
01:17:06d'abord ça va prendre
01:17:08du temps
01:17:09et puis surtout
01:17:10il faut
01:17:10il faut des missiles
01:17:12des missiles
01:17:12des missiles
01:17:13et aujourd'hui
01:17:13l'Occident
01:17:15n'est pas organisé
01:17:16pour faire fabriquer
01:17:20des armes
01:17:23très sophistiquées
01:17:24en grande quantité
01:17:25on a en face de nous
01:17:27aussi bien en Russie
01:17:28qu'en Iran
01:17:28des gens qui utilisent
01:17:30et qui fabriquent
01:17:31les armes
01:17:31dont ils ont besoin
01:17:32en énorme quantité
01:17:34et à prix bas
01:17:35et nous
01:17:36dans ce genre de guerre
01:17:37on n'est pas équipés
01:17:39c'est ça notre problème
01:17:40on a misé
01:17:41sur la haute technologie
01:17:42plutôt que sur la quantité
01:17:43la qualité
01:17:44plutôt que la quantité
01:17:45et on a misé
01:17:46sur des entreprises privées
01:17:47des entreprises privées
01:17:49pour pouvoir leur dire
01:17:50fabriquer
01:17:51allez-y investissez
01:17:52faites des lignes
01:17:53fabriquer en grosse quantité
01:17:54décuplez les lignes
01:17:56il faut pouvoir leur dire
01:17:57on vous garantit
01:17:5810 ans de guerre
01:17:59avec un cahier des charges
01:18:02et eux
01:18:03ils disent
01:18:03attendez
01:18:03écrivez-le nous
01:18:05l'OTAN est un peu là
01:18:07pour ça
01:18:07effectivement
01:18:08alors sur l'Iran
01:18:09on a vu
01:18:10effectivement
01:18:11ces derniers jours
01:18:12l'attaque préventive
01:18:14israélienne
01:18:14contre les installations
01:18:16nucléaires iraniennes
01:18:17avec toujours
01:18:18cette idée
01:18:18que l'Iran était
01:18:19à quelques jours
01:18:20quelques semaines
01:18:20quelques heures
01:18:22de la bombe nucléaire
01:18:23quelques minutes
01:18:25même absolument
01:18:26et ça depuis
01:18:261993
01:18:27réponse de l'Iran
01:18:29évidemment
01:18:30avec une save de missiles
01:18:31guerre des 12 jours
01:18:32Donald Trump
01:18:33qui siffle la fin
01:18:34des hostilités
01:18:35en envoyant
01:18:36les bombardiers B2
01:18:37avec des bombes
01:18:38anti-bunkers
01:18:39pour là encore
01:18:40cibler les installations
01:18:41nucléaires
01:18:41qui avaient été
01:18:42visiblement vidées
01:18:43des contenus radioactifs
01:18:44puisqu'il n'y a pas eu
01:18:45de hausse de radioactivité
01:18:46dans les sites bombardés
01:18:48est-ce que c'était
01:18:49du théâtre ?
01:18:51Est-ce qu'à un moment
01:18:52les deux co-billigérants
01:18:53se sont rendus compte
01:18:53qu'ils n'avaient pas
01:18:54les moyens de continuer ?
01:18:55Et là encore une fois
01:18:56quel est le rôle
01:18:56de Donald Trump
01:18:57dans ce dossier iranien ?
01:18:59Alors c'était tout à fait
01:19:01du théâtre à mon avis
01:19:02je pense que l'attaque
01:19:04de Netanyahou
01:19:05du départ
01:19:06n'était pas du tout
01:19:06du théâtre
01:19:07elle n'était pas motivée
01:19:09par une
01:19:10comment dire
01:19:11par un
01:19:12l'inquiétude
01:19:13d'un danger iranien
01:19:14parce que tout le monde
01:19:16sait depuis des années
01:19:17que l'Iran n'a pas
01:19:18de programme militaire
01:19:20et là-dedans
01:19:20ils en veulent beaucoup
01:19:22agrossi
01:19:22d'avoir
01:19:23essayé
01:19:25de faire croire
01:19:26que
01:19:26tout en essayant
01:19:28de se justifier après
01:19:29en disant
01:19:29ben non
01:19:30en fait
01:19:30pas du tout
01:19:31et à mon avis
01:19:32Grossi
01:19:33s'est fusillé
01:19:34complètement
01:19:35mais disons que
01:19:38Netanyahou
01:19:41à mon avis
01:19:41il a fait pour deux raisons
01:19:43la première
01:19:44c'est qu'il est dans
01:19:45un système
01:19:45d'une pyramide
01:19:46de ponzi politique
01:19:47et comme il est en train
01:19:49de perdre militairement
01:19:50sur le dossier de Gaza
01:19:51puisque
01:19:52les militaires
01:19:53ont reconnu eux-mêmes
01:19:54qu'ils étaient au bout
01:19:55du processus militaire
01:19:56en juin
01:19:57ils ont perdu 20 soldats
01:19:58donc
01:19:59ils ne peuvent pas avoir
01:20:0020 soldats
01:20:01tous les mois
01:20:02et puis
01:20:0275%
01:20:04des 800 kilomètres
01:20:05de tunnel
01:20:05n'ont pas été trouvés
01:20:06et je rappelle
01:20:07que 40%
01:20:08des soldats
01:20:09du contingent
01:20:10qui sont censés
01:20:11aller à Gaza
01:20:12le samedi soir
01:20:13ne rejoignent pas
01:20:14leur barraquement
01:20:1540%
01:20:17donc la situation
01:20:18de l'armée
01:20:19de Tzal
01:20:20est catastrophique
01:20:21donc
01:20:22je pense qu'il y avait
01:20:23cet objectif-là
01:20:24une pyramide
01:20:26de ponzi politique
01:20:27on va trouver
01:20:28un autre truc
01:20:29et l'autre chose
01:20:30dont on ne parle pas
01:20:31mais je pense
01:20:31qui est très importante
01:20:32c'est que
01:20:34Netanyahou
01:20:35s'est rendu compte
01:20:36qu'il était en train
01:20:37de se faire
01:20:38zélinskiser
01:20:39c'est-à-dire que
01:20:40Trump était en train
01:20:41de chercher
01:20:42un accord politique
01:20:44séparé
01:20:46avec ses adversaires
01:20:48et après
01:20:48il leur aurait dit
01:20:49t'es incapable
01:20:50de résoudre
01:20:50ton problème
01:20:52t'as plus les cartes
01:20:53je paye plus
01:20:54donc il y avait
01:20:55une entreprise
01:20:56de délégitimation
01:20:58diplomatique
01:20:59et politique
01:21:00de Netanyahou
01:21:00qui était organisée
01:21:01par Trump
01:21:02c'est clair
01:21:03après avoir fait
01:21:04la même chose
01:21:04avec les outils
01:21:05Est-ce qu'il n'y a pas
01:21:06un débat aussi
01:21:07au sein de l'appareil
01:21:08d'État américain
01:21:09sur la question
01:21:10redondante
01:21:11du changement de régime
01:21:12en Iran
01:21:13l'idée de Netanyahou
01:21:15c'était aussi
01:21:15de provoquer
01:21:16et d'accélérer
01:21:17ce changement de régime
01:21:18en montrant
01:21:19qu'aujourd'hui
01:21:20les Molas n'étaient pas
01:21:21en position de force
01:21:22c'est qu'il suffisait
01:21:22de pas grand chose
01:21:23pour refaire
01:21:24ce qu'avaient fait
01:21:25les États-Unis
01:21:26en Irak
01:21:26par exemple
01:21:27Bien sûr
01:21:27bien sûr qu'il y avait ça
01:21:29mais c'est du rêve
01:21:29et je pense que
01:21:31Netanyahou
01:21:32le savait parfaitement aussi
01:21:33pourquoi c'est du rêve
01:21:34parce que ce régime
01:21:36a 6 000 ans d'âge
01:21:37enfin pas le régime
01:21:38mais cette
01:21:39cette
01:21:39oui
01:21:40le régime
01:21:41non
01:21:41il date des années 80
01:21:42de ce pays
01:21:44immense
01:21:45extrêmement
01:21:46ancien
01:21:47extrêmement fier
01:21:48extrêmement nationaliste
01:21:49qui a eu une guerre
01:21:50de 8 ans
01:21:51contre l'Irak
01:21:52à la demande
01:21:54des États-Unis
01:21:55qu'ils ont gagné
01:21:56qu'ils ont gagné
01:21:58qui n'est pas un régime
01:21:59des Molas
01:21:59contrairement à ce qu'on pense
01:22:01et qu'on dit
01:22:01mais qui est un régime
01:22:03des Pazdaran
01:22:03puisque les Pazdaran
01:22:05tiennent
01:22:06tout le commerce
01:22:07ils tiennent toute l'armée
01:22:08ce sont eux
01:22:09qui organisent
01:22:10le marché noir
01:22:11ce sont eux
01:22:12qui se font
01:22:13des
01:22:14qui
01:22:15gagnent
01:22:17beaucoup d'argent
01:22:17avec ça
01:22:18donc
01:22:18ils ont une couverture
01:22:20je dirais
01:22:21religieuse
01:22:22et diplomatique
01:22:23avec les Molas
01:22:24mais les vrais patrons
01:22:25c'est Pazdaran
01:22:26donc
01:22:26tout ça
01:22:28c'est extrêmement solide
01:22:29le pays
01:22:30a 90 millions
01:22:31d'habitants
01:22:32la ville
01:22:33de Téhéran
01:22:34a 15 millions
01:22:35d'habitants
01:22:37ils ont
01:22:38les 40 000 missiles
01:22:40qui sont disséminés
01:22:41de partout
01:22:42sur tout le territoire
01:22:43ils ont
01:22:44les constructions
01:22:45des missiles
01:22:46qui sont faites
01:22:46en sous-sol
01:22:47dans des usines
01:22:48qui sont en sous-sol
01:22:49comment on peut
01:22:51espérer
01:22:51dire qu'on va
01:22:52flanquer ce pays
01:22:54par terre
01:22:54en 15 jours
01:22:56il faut vraiment
01:22:57je dirais
01:22:58être ou occidental
01:22:59ou manger
01:23:01par la propagande
01:23:02sioniste
01:23:03ou stupide
01:23:04pour penser ça
01:23:05par contre
01:23:06je pense
01:23:07que le régime
01:23:08israélien
01:23:09si on regarde
01:23:10lui
01:23:10il est véritablement
01:23:11en danger
01:23:12la carrière politique
01:23:14de Netanyahou
01:23:15parce que
01:23:16l'état israélien
01:23:18n'est pas en danger
01:23:18c'est la carrière politique
01:23:19de Netanyahou
01:23:20qui est en danger
01:23:20c'est l'état israélien
01:23:22qui est en danger
01:23:22regardez ce qui se passe
01:23:23sur le plan international
01:23:25regardez
01:23:26il est recherché
01:23:27par le tribunal pénal
01:23:29international
01:23:30c'est vrai
01:23:30encore
01:23:31les ruines économiquement
01:23:32tous les sites
01:23:35importants ont été touchés
01:23:36absolument
01:23:37on aurait encore
01:23:39des heures
01:23:40à discuter
01:23:41évidemment
01:23:42de cette situation
01:23:43au Proche-Orient
01:23:43merci beaucoup
01:23:44François Martin
01:23:45géopolitologue
01:23:46auteur de l'Ukraine
01:23:46un basculement du monde
01:23:47d'avoir répondu
01:23:48à nos questions
01:23:49dans un instant
01:23:49retrouvé Brigitte Lae
01:23:50pour parler de
01:23:51comment bien vieillir
01:23:52dans sa sexualité
01:23:52quand on est un homme
01:23:53est-ce qu'il faut apprendre
01:23:54à faire l'amour autrement
01:23:55et comment
01:23:56plutôt que la guerre
01:23:57voilà
01:23:57allez
01:23:58à tout de suite
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