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Cette semaine dans le Grand J.T. des Territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde
Tout le monde rêve d'avoir un corps parfait. Pour Mickael, son corps parfait doit être musclé, très musclé même. Ce bodybuilder travaille dur pour atteindre ses objectifs, en suivant un programme très strict. Rencontre avec Puissance TV.
Cet été Cyril Viguier vous propose de découvrir les reportages magazines des éditions du Grand J.T. des Territoires !
Tout le monde rêve d'avoir un corps parfait. Pour Mickael, son corps parfait doit être musclé, très musclé même. Ce bodybuilder travaille dur pour atteindre ses objectifs, en suivant un programme très strict. Rencontre avec Puissance TV.
Cet été Cyril Viguier vous propose de découvrir les reportages magazines des éditions du Grand J.T. des Territoires !
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00:00Générique
00:01...
00:02Bonjour à tous et bienvenue dans le Grand JT des Territoires.
00:18Cette semaine, place à une édition spéciale été,
00:21un condensé de l'actualité préparé par les équipes du Grand JT des Territoires.
00:26Regardez.
00:27Donc là, c'est des maisons qui sont typiques du bassin.
00:30Et c'est vrai que c'est dommage parce qu'on s'aperçoit que c'est des maisons
00:33qui pourraient être vendues à des gens qui souhaiteraient vivre à l'année.
00:38Emma travaille avec son père dans une agence immobilière à Ares.
00:41Il constate, comme sur beaucoup de communes du bassin d'Arcachon,
00:44l'expansion des locations saisonnières, via les plateformes Airbnb par exemple,
00:49qui raréfient l'offre de logements pour les résidents permanents.
00:52Autre problématique, des prix d'achat très élevés,
00:54en partie à cause de la forte demande alimentée par l'attrait touristique de la région.
00:59On a une tension qui est présente depuis 2016 sur le secteur du bassin d'Arcachon.
01:03On l'a ressenti depuis 2016 très sérieusement, avec la LGV qui est arrivée, avec l'expansion du bassin.
01:09La moyenne de prix, on va dire qu'on est entre 450 et 650 000 euros pour trouver une maison.
01:14Ce n'est pas négligeable.
01:18Un marché bloqué qui provoque de lourdes conséquences.
01:22Fermeture de classe, jeunesse déserte, employeur en manque de salariés.
01:26Xavier Dané, le maire de la commune de 6000 habitants, exprime son inquiétude.
01:31Notre situation est préoccupante.
01:33Préoccupante, on est une petite commune, 6400 habitants.
01:36Et aujourd'hui, on n'arrive pas à loger notre population.
01:39La solution paraît être la construction de nouveaux logements.
01:42Mais la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux arrive bientôt sur les communes du Nord-Bassin.
01:48Arrest n'en compte que 3,5%.
01:50Et face à la ZAN, la ville se retrouve dans une impasse.
01:54Je lance un cri d'alarme.
01:55Un cri d'alarme avec cette schizophrénie, cette bipolarité de l'État qui nous dit
02:01surtout construisez, construisez, construisez des logements sociaux parce qu'on en a besoin.
02:06Mais il faut qu'on nous aide.
02:07C'est-à-dire qu'on ne peut pas nous dire construisez des logements.
02:10Mais par contre, ne construisez pas du tout parce que la zéro artificialisation nette arrive demain.
02:15De 2050, c'est demain.
02:17Une situation critique qui touche l'ensemble du bassin d'Arcachon.
02:21En 5 ans, les prix de l'immobilier ont augmenté de 45%.
02:24Partons à Rennes maintenant où l'Institut de Recherche Agronomique va inaugurer une IRM pas comme les autres.
02:33Cette fois-ci non pas destinée à la médecine, elle servira, elle, à poursuivre des études sur l'agroalimentaire.
02:40Une première mondiale, vous allez le voir, des explications avec ce reportage de TVR à Rennes.
02:46Le nouvel appareil d'IRM installé à l'INRAE de Rennes depuis un an est normalement destiné au diagnostic médical.
02:53Mais c'est le seul au monde qui a été configuré pour être dédié à 100% à la recherche en agroalimentaire, alimentation et environnement.
03:02On va pouvoir mieux comprendre comment le pain se forme chez les boulangers,
03:06comment on peut transformer aussi des produits laitiers pour faire des bons fromages
03:11et encore une fois, comment on va ensuite les digérer.
03:13Donc c'est vraiment unique et très intéressant.
03:16Ainsi, les chercheurs de l'unité OPAL de l'INRAE ont mis au point des outils spécifiques.
03:21Ils peuvent cuire ou congeler des aliments à l'intérieur de l'IRM
03:25et ainsi suivre pas à pas la transformation de la structure des produits
03:29à l'échelle de l'infiniment petit, de l'ordre de 500 millième de millimètre.
03:34On peut par exemple suivre le processus de séchage
03:36et avec cet IRM accéder à l'information spatiale sur l'eau
03:42de l'échelle du produit jusqu'à l'échelle subcellulaire.
03:46Par exemple, dans le cas des tissus végétaux ou d'un fruit,
03:50on peut sécher ce fruit sous l'IRM et voir comment l'eau diffuse
03:54et comment elle est transférée à ces échelles différentes
03:58sur un même objet qu'on va suivre au cours de sa transformation.
04:03Impossible de filmer cette machine de près,
04:05elle génère un champ magnétique extraordinaire,
04:0830 000 fois plus élevé que dans la nature.
04:10Le champ magnétique est créé par un courant qui circule dans un supraconducteur
04:14qu'on plonge dans un bain d'hélium liquide à moins 269 degrés.
04:18Coût de cet appareil, un peu plus de 1 million,
04:20financé par l'État, la région, la métropole rennaise et l'Europe.
04:26L'entreprise pilote a lancé son tout nouveau stylo, le Friction Ball Plus,
04:32une variante du célèbre effaceur pour écolier,
04:35vendu à plus de 4,3 milliards d'exemplaires dans le monde.
04:39Cette innovation vise un public plus large,
04:42le tout avec une conception qui se veut plus écologique.
04:46Regardez sa fabrication avec ce reportage de notre partenaire 8 Montblanc sur place.
04:52Voici le dernier bijou de pilote, le Friction Ball Plus.
04:56Un design plus sobre pour une empreinte carbone réduite,
05:00cette innovation vient compléter l'offre de stylos effaçables déjà existantes
05:04avec le Friction Ball bien connu des scolaires.
05:07Il est fabriqué à partir de 82% de plastique recyclé post-consommateur du RPET pour être précise.
05:14Et c'est vrai que quand on compare l'impact environnemental des deux stylos,
05:17donc celui-ci fabriqué en France et un équivalent fabriqué au Japon,
05:21on réduit notre empreinte carbone de 36%.
05:23Si le corps du stylo est composé de 82% de plastique recyclé,
05:27cela représente environ 60% de son poids,
05:31car pour des raisons de confidentialité, l'encre et la mine sont importées du Japon.
05:35Mais avant de passer au produit fini, ce nouvel instrument d'écriture ressemble plutôt à ça.
05:41C'est ce que le consommateur jette dans sa poubelle jaune,
05:46c'est récupéré et on refait des granulés et nous on utilise ce plastique pour notamment le nouveau stylo.
05:52Le plastique arrive ensuite ici par un système d'aspiration pour la prochaine étape, l'injection.
05:57On va sécher les granulés plusieurs heures pour enlever l'humidité qui est à l'intérieur.
06:02Et ensuite, on va alimenter une presse injectée, on va fondre le plastique à peu près à 300 degrés.
06:10Le plastique est ramolli.
06:11Le stylo passe ensuite dans cette machine pour le décorer.
06:15Une étape comme celle de l'injection, compliquée par l'utilisation de plastique recyclé,
06:20son aspect étant plus visqueux que du plastique vierge.
06:23Place à l'assemblage avant d'être ensuite emballé.
06:26A chacune des étapes, le produit est vérifié et un test d'écriture est effectué.
06:31Il aura fallu près de deux années pour que Pilote lance officiellement la fabrication de ce Friction Ball Plus.
06:37Un produit supplémentaire dans la gamme écologique de Pilote
06:40qui devrait permettre à l'entreprise d'approcher son objectif,
06:44à savoir divisé par deux son empreinte carbone d'ici 2030.
06:48Chaque année, les Antilles sont secouées par des séismes,
06:54des phénomènes naturels sans grande conséquence dans la majorité des cas.
06:59Mais doit-on se méfier quand même des séismes en Martinique ?
07:02C'est la question que s'est posée via ATV sur place.
07:05Regardez.
07:06On voit que tous les séismes vont dessiner le plongement de la plaque Amérique sous la plaque Caraïbe.
07:12Et donc c'est au frottement entre les plaques qu'ont lieu les ruptures les plus importantes.
07:16Un tremblement de terre de magnitude 4,5, rien d'alarmant.
07:20Et pourtant, certains commencent à s'inquiéter.
07:23L'observatoire volcanologique de Saint-Pierre tient lui à rassurer.
07:27Alors il n'y a rien d'anormal dans les magnitudes des séismes qu'on a enregistrées depuis le début de l'année.
07:32Ce ne sont pas les mêmes.
07:33En fait, ils ont eu lieu à différents endroits de la plaque,
07:36donc en Martinique ou au large ou en profondeur.
07:39Et en fait, ils sont liés au phénomène de subduction,
07:41c'est-à-dire le plongement des plaques nord et sud américaines sous la plaque Caraïbe.
07:45Il était à plus de 100 kilomètres sous nos pieds.
07:48Depuis le début de l'année, 6 séismes ont été enregistrés comme ressentis par la population.
07:53En comparaison, 10 à 15 sont ressentis sur une année complète depuis les 20 dernières années.
07:59Face à ce chiffre déjà élevé, l'inquiétude ne faiblit pas.
08:02Les données historiques nous ont montré qu'on avait pu enregistrer dans le passé au large de la Martinique
08:07des séismes qui ont atteint des magnitudes de 7 à 8.
08:11Et donc, ils pourraient faire des dégâts conséquents sur l'île.
08:14Face à la possibilité d'un phénomène conséquent sur notre île,
08:17des exercices de gestion de crise sismique existent déjà.
08:20Se préparer, c'est tout d'abord s'informer, c'est-à-dire essayer d'obtenir l'information.
08:25Alors, il y a plein d'organismes qui forment au risque naturel majeur,
08:28mais sur le site de la préfecture, sur Internet, on a plein d'informations disponibles.
08:34Il ne faut pas s'inquiéter.
08:35Ce sont des phénomènes parfaitement naturels.
08:36Deuxièmement, je dirais qu'il faut considérer ces alertes justement comme des moments,
08:42comme des petites piqûres de rappel qui permettent justement de se préparer.
08:45Donc, aujourd'hui, le maître mot, c'est la préparation.
08:49Malgré tout, un séisme ne prévient pas et les spécialistes travaillent de plus en plus
08:53pour déterminer le moment où la terre va trembler.
08:56Ces professionnels tiennent également à rappeler que ces phénomènes n'ont absolument rien à voir
09:01avec l'activité de la montagne pelée.
09:05Dans ce journal, partons pour les Bouches-du-Rhône à Saint-Chama,
09:08où l'association 8 vies pour la planète a plongé dans l'étang de Berre
09:12pour y planter des austères marines.
09:15Cette action écologique intervient pour recréer un écosystème dans ce bassin
09:19qui a été détruit par plusieurs crises climatiques.
09:22L'année dernière, 400 000 graines ont été plantées.
09:26On écoute Damien Bonnet, membre de l'association 8 vies pour la planète,
09:30au micro de notre partenaire La Provence.
09:33Nous, ce qu'on veut, c'est vraiment accélérer la réintroduction des graines
09:35qui se faisaient très très mal naturellement.
09:37Autant les austères naines, elles sont arrivées à revenir.
09:40Alors c'est sûrement des oiseaux qui mangent des graines et qui vont les semer.
09:46La austère marine, on n'a jamais vu de départ spontané
09:49et on s'est aperçu qu'en le faisant à la main, ça marchait.
09:51Donc si on arrive à faire gagner 10 ans, 20 ans ou 50 ans sur la réintroduction des herbiers,
09:56c'est ça de gagné.
09:58Depuis un an et demi, la marque automobile Alpine a ouvert une concession au Mans.
10:04Un choix stratégique pour la marque qui veut surfer sur la proximité
10:08avec le circuit des 24 heures du Mans.
10:10Est-ce un choix payant ?
10:11C'est ce qu'a voulu savoir Anthony Piton pour LMTV en Sarthe.
10:15Depuis un peu plus d'un an, Alpine a pris ses quartiers au Mans.
10:19Un choix stratégique pour la marque Tricolore.
10:22Alpine compte bien surfer sur la proximité du circuit
10:24et les 24 heures du Mans pour attirer les clients.
10:27On peut parler de clients qui viennent du bout de l'Europe pour venir jusqu'au Mans.
10:33On a même cette clientèle anglaise que nous connaissons très très bien avec les 24 heures
10:38qui s'arrête, venir nous voir à la concession.
10:41C'est très plaisant de pouvoir faire quelques clichés photos avec eux
10:44et partager notre passion tous ensemble.
10:46Avec son coupé sportif, l'A110, la marque joue sur la fibre nostalgique.
10:52Le but, séduire une clientèle en quête de sensation.
10:57Comptez au minimum 65 000 euros pour une A110.
11:01Ici au Mans, le marché répond présent avec des ventes qui dépassent les objectifs fixés par la marque.
11:06Une centaine par an.
11:07Donc nous, on est ouvert il y a un an et demi.
11:09Donc sur l'année, voilà, une année pleine, c'est environ 100 voitures.
11:12Le profil, c'est jeune retraité, on va dire 60, 70 ans, rêve de gosse.
11:19Voilà, je me fais plaisir maintenant.
11:21J'attends pas d'être trop vieux pour me faire plaisir.
11:24Un pari gagnant.
11:24Et Alpine mise sur son héritage et le prestige du Mans pour accélérer encore.
11:31Et puis, retour historique dans ce journal en 1944,
11:34lorsque le soldat Stephens de la 100e division américaine
11:37libérait les vallées du massif Vosgien lors de la Deuxième Guerre mondiale.
11:42Un moment qui a marqué sa vie, mais aussi l'histoire des villages Vosgiens
11:46comme celui de la Petite Raon,
11:48où plus de 80 ans après, la famille de ce soldat, originaire du Texas,
11:52s'est rendue sur place en souvenir de son aïeul.
11:56Ils ont notamment pu rencontrer Fernande, qui avait 13 ans à l'époque.
12:00Regardez ce reportage très émotionnel proposé par notre partenaire Vosges TV.
12:06Une famille venue du Texas aura marché dans les pas de son aïeul.
12:10Le sergent d'état-major Ben C. Stephens,
12:14engagé volontaire au sein de la 100e division américaine
12:17qui libérait en novembre 1944 des vallées à l'est des Vosges.
12:21Enfants, petits-enfants, nièces et neveux du vétéran
12:25ont rencontré dans la mairie du village de la Petite Raon, Fernande.
12:30Elle avait 13 ans à l'époque.
12:32Elle leur a raconté ses quatre années de guerre,
12:35ses peurs et les privations.
12:37Ça a été la fin.
12:39C'est le temps dernier qu'on a été à l'abri dans les caves.
12:42Oui, quand il y avait des bombardements, des mitraillettes, tout ça.
12:45Bon, on avait quand même des légumes du jardin,
12:48on n'avait pas de viande.
12:49La famille ne cachait pas son émotion,
12:52car le jeune militaire américain de retour au pays
12:54ne parlera jamais de ce qu'il avait vécu en France.
12:58Nous sommes très heureux et touchés d'être ici,
13:02de revenir sur les pas des combattants
13:04et de rencontrer ceux qui les ont connus.
13:08C'est juste un tel honneur de la rencontrer,
13:10une telle connexion avec l'histoire
13:12entre la génération précédente et nous.
13:15C'est vraiment un honneur.
13:16Disparu en 1996,
13:19celui que l'on surnommait Papa Ben
13:21aura juste livré cette anecdote à la fin de sa vie
13:24sur ces femmes françaises qui embrassaient avec joie
13:27les soldats à la libération.
13:29Fernande, elle, était trop jeune,
13:32mais huit décennies plus tard,
13:33une bise a scellé l'amitié franco-américaine.
13:38Puis à Senone, la famille a découvert un projet de stèle
13:41rendant hommage aux combattants de la Centurie.
13:44C'est une pierre en gré rose d'un mètre 70 de haut
13:47et sur cette pierre en gré rose des Vosges
13:49va être apposé le blason de la centième division.
13:53Les hommes de la centième division US
13:56ont fait reculer les Allemands dans le massif.
13:59C'est eux qui libèrent et la vallée du Rabodeau
14:01et la vallée de la Plaine.
14:02Beaucoup de mérite pour une division de jeunes hommes
14:04qui était vraiment leur premier combat.
14:07Leur visite dans les Vosges
14:09aura permis aux descendants du soldat Stephens
14:12d'écrire une page de l'histoire familiale
14:14qu'ils transmettront aux plus jeunes
14:16à leur retour aux Etats-Unis.
14:19Et puis tout à fait autre chose,
14:21devenu une institution dans le centre-ville de Saint-Étienne.
14:24La fromagerie de Laetitia fête ses 30 ans.
14:27La fromagère perpétue une vocation
14:29de plusieurs générations avec son mari.
14:31Ils ont dû d'ailleurs faire face à de la concurrence
14:34et à la montée des prix.
14:35Notre partenaire TL7 a voulu les rencontrer
14:37pour connaître le secret de cette longévité.
14:40Regardez.
14:4030 ans que c'est la même routine.
14:47Les dernières livraisons arrivent dans la matinée
14:49et le mardi, place aux chèvres.
14:51Sur le coup des 10 heures, tout le monde vient faire ses courses
14:53et là, il faut que tout soit prêt.
14:56Laetitia est accompagnée de son mari.
14:58Stéphane la rejoint lors de la naissance
15:00de leur deuxième enfant,
15:02il y a 23 ans,
15:04alors qu'il travaillait dans un centre social.
15:06C'est différent, mais c'est toujours un métier de contact.
15:08Tu vois du monde, moi, j'aurais pas pu rester
15:10seul dans un bureau à faire des papiers
15:12ou à faire des choses comme ça, c'est pas mon truc.
15:14Il s'occupe maintenant des livraisons,
15:16une mission très importante
15:18pour trouver de bonnes affaires
15:20et pour cela, il faut se lever tôt
15:22sous les coups de 5 heures.
15:24Par exemple, voilà, sur Roquefort, là, ce matin,
15:26il était en surstock,
15:28ils essaient de dégager un peu des produits
15:30parce que, voilà, ils en avaient peut-être
15:32trop commandé pour Noël et ils n'avaient plus la vente.
15:34Donc, du coup, moi, j'achète la fin du lot
15:37et il me fera un prix intéressant.
15:40Voici la clé pour fidéliser sa clientèle
15:42qui vient aussi depuis près de 30 ans.
15:44Là, c'est mon fromager, là.
15:46C'est pas plus cher qu'ailleurs, plutôt moins.
15:48C'est de la qualité et il y a un très bon accueil.
15:51Au-dessus de 30 euros d'achat,
15:53il y a toujours un petit cadeau chez Barré.
15:54Et cette réussite, Laetitia Sosé
15:56la doit qu'à son travail.
15:58Elle a ouvert son commerce à 19 ans,
16:00bien poussée par son père,
16:02alors qu'elle ne voulait pas faire ce métier.
16:04Mon père, il nous avait bien dit
16:06que c'est bien que chacun gère son affaire.
16:10Comme ça, si tu te plantes,
16:12c'est à cause de toi.
16:13Mais l'empreinte familiale est toujours présente.
16:15Cette harpe est 100% barrée
16:17de la conception à la fabrication.
16:19À la quête d'un corps de rêve,
16:24le sien, vous allez le voir, est très musclé.
16:26À 33 ans, Mickaël est un bodybuilder
16:28acharné dans sa quête du corps parfait.
16:32Et il est prêt à tout pour y parvenir,
16:34entre musculation intensive,
16:36nutrition stricte,
16:37sommeil et rythme de vie.
16:39Tout est pensé, tout est sous-pesé
16:42pour optimiser cette progression.
16:43Puissance Télévisions l'a bien nommée,
16:47l'a rencontrée.
16:48Regardez.
16:55À chaque fois que je monte sur scène,
16:56j'ai l'impression de réaliser un rêve de gosse.
16:58Depuis que je suis gamin,
16:58que je vais monter sur scène,
16:59me confronter aux autres
17:00et avoir des résultats.
17:02Et c'est ce qui se passe en ce moment.
17:03J'espère que ça va durer.
17:04C'est une adrénaline.
17:06Je suis heureux comme tout.
17:07C'est génial.
17:09Mickaël n'est pas en train de se contempler,
17:11mais bien en train de travailler son posing.
17:14Comprenez, l'art qu'ont les bodybuilders
17:16de contracter simultanément
17:18et le plus possible leurs muscles.
17:19On monte sur scène,
17:20on reste l'équivalent de quoi ?
17:2210-15 minutes.
17:22Et c'est le fruit des mois
17:25et des années de travail
17:26qui ont précédé,
17:27des sacrifices.
17:28Donc, on peut avoir le plus beau corps du monde
17:30si on ne sait pas poser,
17:31se mettre en valeur,
17:32ça ne sert à rien.
17:32Mais avant d'en arriver à ce corps,
17:35il a fallu travailler.
17:37Depuis qu'il a eu le droit
17:38de rentrer dans les salles de musculation
17:39à l'âge de 15 ans,
17:40Mickaël enchaîne les séances.
17:42Routinier, oui.
17:43Ingrat, oui.
17:44Mais la quête du corps de ses rêves
17:46passe par là.
17:47Je sais qu'en faisant les séances
17:49les plus intenses possibles,
17:49j'aurai les meilleurs résultats à la fin.
17:51Pour la compétition,
17:52alors je donne tout.
17:53Aujourd'hui, son corps est devenu
17:54une addiction, une obsession même.
17:56C'est comme une sculpture, en fait.
17:57On commence à la sculpter,
17:58on commence à avoir de la définition
18:00et puis on voit que ce serait mieux
18:01de rajouter un peu de matière par ici,
18:03d'en enlever par là.
18:04Au début, c'est du général
18:05et plus on avance dans le temps,
18:08plus on travaille le détail.
18:09À côté de ses entraînements,
18:10absolument tout est pensé
18:12pour optimiser sa progression.
18:14Récupération, sommeil, rythme de vie
18:16et bien sûr, la nutrition.
18:17À quelques jours de ses tout premiers
18:19championnats du monde,
18:20l'heure est à la diète,
18:21au sens très strict du terme.
18:23Dans les assiettes,
18:24on est bien loin d'un banquet à volonté.
18:26On va être sur un total journalier
18:27de 1600 calories
18:28parce qu'on est à deux semaines
18:29du coup de la compète.
18:31En temps normal,
18:32ils mangeraient quasiment autant de protéines,
18:34mais beaucoup plus de glucides
18:35et beaucoup plus de lipides aussi.
18:37Si la diète n'est pas adaptée,
18:38on fait tout ça pour rien.
18:39Donc vraiment,
18:39la diète,
18:40c'est le plus important.
18:41Comme à la salle,
18:42aucun écart n'est toléré,
18:43des restrictions de vie
18:44quasiment masochistes.
18:46Ce qui me plaît vraiment
18:46dans le quotidien,
18:47rien au niveau diète,
18:49c'est horrible.
18:50J'ai faim tout le temps.
18:51Dès que je mange,
18:53je me dis,
18:54maintenant,
18:54j'ai plus qu'attendre trois heures
18:55pour remanger un peu.
18:56Tout cet investissement
18:57et ses restrictions
18:58seront peut-être la clé
18:59pour remporter
19:00ces prochaines compétitions
19:01et pourquoi pas
19:02se rapprocher un jour
19:03du physique de Mike Menzer,
19:05son idole de toujours.
19:06Avec le ventre au ventre,
19:07on a des pauses un peu.
19:09Magnifique.
19:13Quand on parle de tricot,
19:15on pense souvent
19:16à sa grand-mère.
19:17Et pourtant,
19:18connaissez-vous le tufting ?
19:20Pistolet en main,
19:21le tricot prend une toute autre
19:22tournure dans cette discipline.
19:25Alors,
19:25mûlez-vous de vos plus belles
19:26pelotes de laine
19:27et découvrez cette nouvelle tendance
19:29avec notre partenaire
19:31Moselle TV.
19:32C'est vraiment très agréable,
19:35prise en main,
19:35très facile.
19:36Ça part un peu de traviole,
19:38mais bon,
19:39c'est très satisfaisant.
19:42Sous les conseils avisés
19:44de Laetitia...
19:45Une fois que tu es là,
19:46tu repars dans l'autre sens
19:47pour toujours
19:48que la machine,
19:49en fait,
19:50elle monte.
19:50Tu vas vraiment
19:51vers le haut,
19:53comme ça,
19:54et jamais vers le bas
19:55parce que c'est là
19:56que tu vas déchirer ta toile.
19:57Chaque couturière
19:58est concentrée
19:59pour réussir
20:00parfaitement leurs gestes.
20:01Et bien enfoncée,
20:02tu vois,
20:03tu pars pas
20:03avant que ça soit bien enfoncé.
20:04Là, je vais juste en haut.
20:05Voilà.
20:05C'est pas évident,
20:07mais ça,
20:08ça prend
20:09et ça a l'air...
20:10On verra,
20:11on verra dans une heure.
20:12Et 60 minutes plus tard,
20:14les premières ébauches
20:15se manifestent.
20:15une technique ancestrale
20:18mais remise au goût du jour
20:20depuis quelques années.
20:21Il y a des pays,
20:21justement,
20:22qui ont commencé avant.
20:24Vraiment,
20:24la technique du tapis,
20:26donc on n'était pas
20:26sur cette même technique.
20:28Mais là,
20:28en fait,
20:28c'est vraiment un engouement
20:29dans le monde entier.
20:31Avec cette laine acrylique,
20:32les créations en tufting
20:34deviennent de véritables
20:35œuvres d'or.
20:36Ouais,
20:36je suis assez fière
20:37de ce que j'ai réussi à faire.
20:39Normalement,
20:40c'est destiné
20:40pour la salle de jeu
20:41de mes enfants.
20:42Donc,
20:43on va voir
20:44s'ils sont d'accord
20:45ou si je le garde
20:46pour moi aussi.
20:46C'est une possibilité.
20:49Mais il reste
20:49une dernière étape,
20:51fixer les fils
20:52avec de la colle
20:53avant d'afficher
20:54fièrement
20:54la création
20:55à la maison.
20:57Un hommage
20:58aux soldats du feu,
21:00bien souvent
21:00peu reconnus
21:01à leur juste valeur.
21:03Un musée des pompiers
21:04a ouvert pour eux
21:05ses portes
21:05dans l'aube.
21:06Ce lieu retrace
21:07l'évolution
21:08des équipements
21:08de secours
21:09et de lutte
21:09contre les incendies.
21:11Des pièces uniques
21:11depuis le 19e siècle
21:13jusqu'à aujourd'hui
21:13que nous présentent
21:15nos confrères
21:15de Canal 32
21:16sur place.
21:16Regardez.
21:18L'espace mémoire
21:19des sapeurs-pompiers
21:20de l'aube
21:20retrace sur 700 mètres carrés
21:22près de deux siècles
21:23d'évolution
21:24des équipements
21:25dans le département
21:26de 1830
21:27à aujourd'hui.
21:28Dès les premières visites,
21:29la surprise est au rendez-vous.
21:31Elle témoigne
21:31de l'engagement
21:32et de la réalité
21:33du métier.
21:33Des fois,
21:34ils avaient prêté
21:34main-forte
21:34à la commune à côté
21:35donc ils pouvaient courir
21:36en tirant la pompe
21:37pendant 10, 20 kilomètres.
21:39Les membres
21:39de la commission histoire
21:40ont consacré
21:4118 mois
21:41à transformer ce lieu
21:42en un espace muséal.
21:44Le rez-de-chaussée
21:45dédié aux véhicules
21:46d'intervention,
21:47le premier étage
21:47au secours à la personne
21:48et le dernier
21:49à l'habillement
21:50ainsi qu'aux pièces
21:51plus légères.
21:52Les objets exposés
21:53proviennent de dons
21:54offerts par des communes,
21:55des collectionneurs
21:56ou des sapeurs-pompiers
21:57eux-mêmes
21:58qui conservaient
21:59ce patrimoine
21:59dans leur garage.
22:01Comme ça embêtait ma femme
22:02que ça soit là.
22:03On a un superbe patrimoine
22:04chez les sapeurs-pompiers
22:05surtout dans l'aube
22:05et on voyait
22:06que ça partait
22:07sur les vides greniers.
22:08Aujourd'hui,
22:08la commission histoire
22:09compte 30 personnes.
22:11On honore les mémoires
22:12de nos anciens
22:12qui ont travaillé dur
22:14avec du matériel
22:15pas toujours facile
22:17à utiliser.
22:19Un peu plus de 6200 pièces.
22:21Ça va du pin's
22:21au véhicule
22:22avec toutes les tailles
22:24intermédiaires.
22:25Dans une région
22:26prise et détouriste,
22:27la mobilité douce
22:29prend le large.
22:31Depuis l'été 2023,
22:32un bateau navette
22:33traverse la Dordogne
22:34pour relier
22:35Mosac et Grand Castan
22:37à Calais.
22:38Une solution pratique
22:40et gratuite
22:41pour les riverains
22:41et les visiteurs
22:42qui soutient
22:43le développement
22:44des transports verts
22:45dans un territoire
22:46touristique
22:47de premier choix.
22:48Un reportage
22:49de nos équipes
22:49de Territoires Audacieux.
22:50Regardez.
22:52Cela faisait plus de 100 ans
22:54qu'elles étaient séparées
22:55par la Dordogne.
22:56Les communes
22:57de Mosac et Grand Castan
22:58et de Calais
22:59sont à nouveau reliées
23:01grâce à ce bateau navette
23:02qui sillonne la rivière
23:04depuis 2023.
23:05Ça va ?
23:06Ça va fonctionner ?
23:07C'est un endroit
23:07où on ne venait pas
23:08parce qu'on ne pouvait plus circuler.
23:10Et là,
23:11c'est un endroit
23:11où l'on vient
23:12parce qu'on peut
23:12continuer son chemin.
23:14On peut s'arrêter
23:15au restaurant
23:16au Béla Tchao.
23:17On peut profiter des quais.
23:18On peut profiter
23:18des différentes marches,
23:20des itinéraires de randonnées.
23:21On peut aller voir
23:22les communes aux alentours.
23:23Donc vraiment,
23:24ça devient une étape
23:25et non pas un endroit
23:26où on ne sait plus
23:27où aller.
23:28La traversée est gratuite
23:29tout l'été
23:30et peut embarquer
23:30neuf passagers à la fois.
23:32Un véritable outil
23:33d'attractivité
23:34pour les touristes
23:35qui peuvent également
23:36y emmener leur vélo
23:37sur certaines tranches horaires.
23:39Pour les riverains
23:40tels que Véronique,
23:42la navette agit
23:43comme un simplificateur
23:44de trajet.
23:45Alors moi,
23:45ça me permet
23:46d'aller chez mes amis
23:47qui habitent juste
23:48en face de la rive
23:49et ça m'évite
23:50de faire
23:5010, 20,
23:5240 kilomètres.
23:53Ce bac
23:53et ses 200 mètres
23:55de traversée
23:55sur la rivière d'Ordogne
23:56constituent également
23:58une attraction
23:59touristique
23:59à part entière.
24:00Pour financer
24:01cet ouvrage
24:02issu de l'époque
24:03napoléonienne
24:04ainsi que la cale
24:05d'amarrage
24:05et le pilote salarié,
24:07la communauté
24:07de communes
24:08des Bastides
24:09d'Ordogne-Périgord,
24:10l'État,
24:11le département
24:11de Dordogne
24:12ainsi que la région
24:13Nouvelle-Aquitaine
24:14ont été rejoints
24:15par EDF.
24:16La berge a été aménagée
24:17de ce côté-là
24:18pour donner
24:19un accès
24:20à la Dordogne,
24:21une cale à bateau.
24:22L'aménagement
24:23est maintenant terminé,
24:24la partie est végétalisée,
24:26il y a un arbre
24:26qui a été planté
24:27et là ici
24:28la répicilve,
24:29la végétation
24:29de bord de l'eau
24:31est maintenant
24:32florissante.
24:35Le bolide
24:36de la DeLorean
24:38de retour vers le futur,
24:39célèbre film,
24:41la 406
24:41de taxi
24:42ou encore
24:43la Dodge Viper
24:45de Gran Turismo.
24:46Florian,
24:47un passionné d'automobile,
24:48retape
24:48et collectionne
24:49les voitures
24:50les plus connues
24:51du cinéma
24:51et des jeux vidéo.
24:53La Dépêche du Midi
24:54a pu le rencontrer
24:55et nous faire découvrir
24:56ses véhicules mythiques.
24:58Regardez.
24:59C'est la fameuse DeLorean.
25:01La plus emblématique
25:02des voitures de police
25:03pour moi
25:03reste la Crohn-Victoria.
25:04C'est une vraie voiture de police
25:05qui a vraiment servi.
25:07Et là,
25:07vous avez le vrai PC
25:08avec
25:09des imprimantes,
25:10d'époque.
25:13Pour moi,
25:13c'est un moyen
25:14d'assouvir
25:15ma passion
25:15de l'automobile,
25:17de travailler
25:18sur les véhicules,
25:20de les rénover.
25:21Des véhicules,
25:22après,
25:23pas de prestige,
25:25mais des véhicules
25:25qui sont plus
25:26agréables à regarder
25:29avec une sympathie
25:31pour les gens.
25:32Voilà.
25:32Voilà,
25:33c'est la fin
25:33de cette édition
25:34du Grand JT des Territoires.
25:35J'étais ravi
25:36de vous accompagner.
25:37Merci à tous
25:38de nous avoir suivis.
25:39On se retrouve
25:39très vite
25:40pour une nouvelle édition.
25:41Sous-titrage Société Radio-Canada
25:42Sous-titrage Société Radio-Canada
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