00:00Bonjour à vous Sophie Prima, bonjour Sonia Mabouk, bienvenue à la grande interview sur ces Nuites Européens, vous êtes la porte-parole du gouvernement, alors je suppose que vous êtes arrivée dans une voiture climatisée, que vous rejoindrez tout à l'heure un ministère climatisé, vous êtes ici sur un lieu de travail fort heureusement climatisé et pendant ce temps Madame Prima, certains ministres dont Agnès Pannier-Runacher pourtant nous font la leçon en évoquant les méfaits de la climatisation.
00:28Alors est-ce que la clim c'est bien, mais pas pour tout le monde ?
00:30Alors je suis venue en voiture climatisée, dans ce beau studio climatisé lui-même, mais quand je rentrerai au ministère je fermerai les volets de mes fenêtres parce que mon bureau n'est pas climatisé et l'ensemble de l'hôtel particulier qui reçoit les deux ministères de la fonction publique et le mien n'est pas climatisé.
00:49Je vous pose la question légère, c'est que c'est devenu un enjeu idéologique avec, on l'a vu hier, une ministre effectivement qui fait la leçon, en tout cas qui alerte selon elle sur les méfaits de la climatisation.
00:59Est-ce que le débat est vraiment idéologique sur un tel sujet ?
01:01Non, bien sûr le débat n'est pas idéologique, il doit être pragmatique, c'est-à-dire que chacun des maires, chacun des chefs d'entreprise, chacun des individus sait en fonction de son appartement, de sa maison, de l'infrastructure scolaire, hospitalière, en fonction de là où il habite,
01:17en fonction de l'occurrence des crises que nous traversons, des canicules que nous traversons, s'il faut effectivement avoir des dispositifs d'appoint ou des dispositifs de climatisation qui préservent la santé durablement de nos concitoyens.
01:33En tout cas, c'est tout l'objet du plan national de lutte contre le changement climatique qui va donner des préconisations et qui va laisser aux acteurs de terrain la possibilité d'adapter les bâtiments, les infrastructures en fonction des circonstances.
01:45Et en attendant, Sophie Prima, très concrètement, quand il n'y a pas le choix, où sont mieux les enfants ? Dans une école pas climatisée, mais il y a des arbres, des espaces verts ?
01:54Ou dans un salon surchauffé où il fait parfois aujourd'hui ou hier jusqu'à 30 degrés ?
01:58Bien, évidemment, c'est là aussi le bon sens qui prévaut et c'est la raison pour laquelle on a donné, la ministre d'État, ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, a donné des instructions pour que localement soient prises les décisions par les maires en concertation, naturellement.
02:12Parce que vous avez raison, parfois dans les écoles, les enfants sont beaucoup mieux dans des appartements où il n'y a pas de climatisation, qui sont très exposés.
02:19Donc c'est vraiment là aussi une décision qui doit se faire localement avec beaucoup de bon sens et en concertation.
02:23Le bon sens des maires. Mais alors, puisque vous parlez d'instruction de consigne, c'est le président de la République qui va de ses propres conseils.
02:30Et regardons ce qu'il a publié sur son réseau social X parmi les consignes.
02:36Restez au frais, buvez de l'eau, mouillez-vous le corps, pratiquez les activités douces.
02:41Honnêtement, quelle est la nuance entre l'État nounou et l'État qui nous prend pour des neneux ?
02:46Non, l'État ne nous prend pas pour des neneux, mais simplement ce sont des consignes qui sont en effet transmises sur l'ensemble de la population.
02:54Non, mais vous savez, par exemple, les adultes, et en particulier les jeunes de 24 ans jusqu'à 40 ans, ne s'hydratent pas assez, ils n'ont pas l'impression d'avoir soin.
03:01C'est à l'État de dire...
03:03Non, ce n'est pas à l'État, c'est le bon sens. Mais rappelez, les consignes de bon sens, ça n'est pas non plus infantiliser la population, c'est rendre responsable chacun d'entre nous.
03:11Et je pense que rendre responsable les Français, c'est le contraire de l'infantilisation.
03:15C'est de dire aussi, si vous avez des voisins que vous savez vulnérables, allez frapper à leurs portes, regardez ce qu'ils deviennent, s'ils ne sont pas en détresse, s'ils n'ont pas de difficulté d'approvisionnement d'eau.
03:24C'est-à-dire la bienveillance naturelle.
03:26C'est la bienveillance naturelle, ce n'est pas inutile de le rappeler de temps en temps.
03:30Mais pendant Sophie Prima qu'on débat de la climatisation en France, il n'est pas probable que les jeux l'algérienne le soient.
03:35On a donc appris hier la condamnation en appel à 50 prisons de Boalem Sansal, sans oublier évidemment notre confrère journaliste, emprisonné également.
03:43Le seul espoir maintenant pour Sansal repose désormais sur une éventuelle grâce du président Tebboune samedi lors de la fête nationale en Algérie.
03:50Ça veut dire que la France est soumise au bon vouloir du prince ?
03:54Ça veut dire que la France utilise les moyens diplomatiques pour demander au président Tebboune une grâce humanitaire concernant notre compatriote Boalem Sansal.
04:05Vous savez que nous sommes tous, quels que soient les bancs sur lesquels siègent les parlementaires et puis l'ensemble du gouvernement, très concernés.
04:14Tous, vraiment, quels que soient les banques, quels que soient les partis, quels que soient les convictions politiques ?
04:19On va dire la plupart de nos parlementaires sont très inquiets pour le sort de Boalem Sansal.
04:26C'est une question humanitaire qui devrait dépasser toutes les considérations politiques.
04:30Mais justement, vous en avez à l'humanité, à la clémence, alors que cet homme de 80 ans malade est enfermé depuis des mois.
04:36Et je rappelle l'injustice de cette décision et l'injustice, le non-fondé de cette arrestation.
04:43Nous sommes d'accord, mais on l'espère, évidemment, tous nos efforts sont dérégés vers cela et j'imagine ceux de la France.
04:48Mais quand bien même ils seraient graciés, quelle serait l'image de la France après ?
04:53L'image de la France, on va dire qu'on attend ce geste humanitaire et qu'on considère que c'est un geste humanitaire qui ne résout pas l'ensemble des difficultés, des tensions que nous avons en ce moment avec l'Algérie.
05:07Nous souhaitons que ces tensions d'ailleurs s'arrêtent parce qu'à la fois le peuple français ne propage rien ou une histoire commune.
05:12Oui, et je parle bien du régime et pas du peuple algérien.
05:15Et donc nous devons retrouver les voies de la diplomatie, de la raison et retrouver les voies des accords qui ont été signés et cet équilibre-là.
05:25Et qui n'ont pas été remis en cause malgré la menace de la riposte graduée.
05:29Chaque chose en son temps, la riposte graduée est en place.
05:32Vraiment ?
05:32Il y a aujourd'hui des mesures qui sont prises par le ministre de l'Intérieur.
05:38On fait ça plutôt dans la tranquillité et doucement.
05:42Les relations sont ce qu'elles sont avec l'Algérie, mais avec la Russie de Poutine, il y a, semble-t-il, Mme Prima, une inflexion.
05:48Premier appel hier entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine depuis trois ans.
05:52Quasiment, qu'est-ce qui a changé pour que la France renoue le dialogue ?
05:56D'abord, c'est une bonne chose tout le temps de renouer le dialogue.
05:59L'appel qui a eu lieu entre le président Macron et le président Poutine a duré deux heures.
06:05Donc, ils avaient beaucoup de choses à se dire.
06:07Et notamment sur l'Iran, la position de la Russie, évidemment, est importante sur ce conflit entre Israël et l'Iran.
06:16Je crois savoir, mais je n'étais pas dans l'appel et je n'ai pas eu de retour sur ce sujet.
06:20Mais la question de l'Ukraine a été aussi envisagée plus rapidement.
06:25Et les positions n'ont pas beaucoup bougé, d'après ce que je comprends.
06:28Mais sur l'Iran, il y a eu quand même des discussions vers un cessez-le-feu, vers une négociation.
06:33Et pendant des années, il ne fallait surtout pas reprendre langue.
06:35Et là, subitement, coup de fil de deux heures avec des sujets évidemment importants sur la table.
06:38Des sujets qui sont importants et dans lesquels la Russie a aussi son poids et son importance dans les négociations, en particulier avec l'Iran.
06:46Dans l'actualité politique, madame le porte-parole du gouvernement, le Rassemblement national n'a donc pas voté.
06:50Ce n'est pas une surprise.
06:52La motion de censure hier à l'endroit de François Bayrou, qui ne courait donc vraiment aucun risque malgré le vote de la gauche,
06:59ça vous fait quoi d'avoir été sauvée par Marine Le Pen ?
07:02Moi, je vais vous dire plutôt ce qui m'a fait un petit peu drôle et qui m'a tendue un petit peu,
07:08c'est de voir encore une fois, pour la deuxième fois, un ancien président de la République,
07:13potentiellement mettre notre pays dans une situation de déséquilibre.
07:17Monsieur Hollande ?
07:18Ça, par exemple.
07:19Monsieur Hollande qui a voté la motion de censure.
07:21Qui a voté la motion de censure avec d'autres de ses proches parlementaires.
07:25Ça, j'avoue que je ne comprends pas quand on a eu les responsabilités qui ont été les siennes,
07:31et que je respecte.
07:31Je ne peux pas voter pour lui, mais je les respecte.
07:34Et je me dis, quand on a eu ces fonctions-là, quand on sait la fragilité de la France aujourd'hui,
07:40dans ce moment particulier de tensions géopolitiques, de tensions budgétaires,
07:43générer l'instabilité, mettre en précarité le gouvernement,
07:50c'est toujours un risque que je trouve dangereux.
07:52Donc, François Hollande vote irresponsable, si je vous comprends bien.
07:56Je trouve que le dépôt de censure n'est pas au bon moment et dans une position...
08:01Il avait certainement des arrières-pensées qui étaient plus politiques pour le Parti Socialiste que pour la France.
08:07Puisque les Partis Socialistes, ils s'estiment, pardonnez-moi du terme, coquifiés sur la réforme des retraites.
08:12François Bayrou leur a vendu un lapin dans un sac, en réalité.
08:14Non, je ne suis pas d'accord.
08:16Je ne suis pas d'accord, puisqu'en fait, François Bayrou a mis en place, effectivement,
08:20ce qu'on a appelé le conclave des retraites,
08:22donc cet espace de discussion entre les partenaires sociaux.
08:24C'était quand même assez inédit de totalement leur faire confiance.
08:28Bon, ils ne se sont pas mis d'accord dans le cadre de ce conclave.
08:31C'est le moins qu'on puisse dire, oui.
08:32Non, ce n'est pas le moins qu'on puisse dire, parce qu'il y a des avancées quand même dans les discussions.
08:36On nous le fait passer pour un succès.
08:37Et c'est un échec.
08:38Ce qui est un échec, c'est qu'à la fin, ils ne se sont pas mis d'accord ensemble.
08:41Et donc, on va continuer, nous, à négocier avec eux, le Premier ministre, en premier lieu.
08:46Et puis, on prendra les avancées.
08:47Et puis, on décidera sur les points de désaccord.
08:49Et on décidera ça dans le cadre de la loi de financement de la sécurité.
08:54En fait, Sophie Prima, la canicule n'est pas terminée.
08:56La canicule politique, elle sera à l'œuvre à l'automne pour le gouvernement et pour François Bayrou.
09:00Il fera très chaud, évidemment, avec l'épreuve du budget.
09:05On sait que le gouvernement va entamer aujourd'hui les discussions avec les différents groupes parlementaires.
09:09Et ce matin, dans les échos, la présidente de l'Assemblée nationale,
09:12alors peut-être qu'elle a mis le feu dans une période très chaude,
09:16puisque Yaël Braun-Pivet affirme qu'on ne peut pas exclure d'emblée toute hausse d'impôts.
09:22Est-ce que vous êtes sur la même ligne ?
09:23C'est son avis, elle le donne, elle fait des propositions,
09:26comme le Sénat va en faire après des semaines de travail de l'ensemble du Sénat.
09:32Les groupes politiques feront des propositions.
09:35Mais être la présidente de l'Assemblée ?
09:37Oui, mais...
09:37Non, mais ça veut dire, vous n'êtes pas sur la même ligne.
09:40Le Sénat sera la portefeuille.
09:41Chacun fait ses propositions.
09:42Amélie Monchalin fait ses propositions.
09:44Elle a beaucoup travaillé.
09:45Elle met des propositions, elle va mettre des propositions sur la table du Premier ministre.
09:49Et le Premier ministre pourra...
09:52Elle dit qu'on ne peut pas exclure d'emblée toute hausse d'impôts.
09:54Est-ce que vous lui dites si, si, d'emblée on doit les exclure ?
09:57La volonté du Premier ministre et du gouvernement, c'est de ne pas augmenter,
10:00de ne pas créer de nouvelles taxes et de ne pas augmenter les impôts.
10:02Voilà, on verra les arbitrages qui seront à la fin.
10:05Alors pourquoi dit-elle cela, Mme Prima ?
10:07Elle dit que faire cet effort, donc des fameux 40 milliards,
10:11sans qu'il y ait justement d'augmentation d'impôts, c'est irréaliste, dit-elle.
10:16Mais c'est son point de vue.
10:17Elle le défendra devant le Premier ministre, encore une fois.
10:19Et c'est le Premier ministre qui tranchera.
10:22Vous savez, depuis deux mois, il y a beaucoup de ballons d'essai qui sont envoyés dans la nature.
10:27Ce ballon, par deux mois, il fait mal.
10:28Parce que là, dans un tel contexte, dire qu'on ne peut pas exclure une hausse d'impôts...
10:32Bien sûr, ce n'est pas la volonté, je le répète.
10:34Ce n'est pas la volonté du gouvernement.
10:36Ce n'est pas l'option privilégiée que nous prenons.
10:38Nous prenons d'abord en considération les baisses de dépenses de l'État.
10:43C'est donc la voie qui a été globalement choisie.
10:45On verra dans la pratique où nous en serons à la fin des discussions.
10:49Parce que vous savez, il va y avoir des arbitrages proposés par le Premier ministre pour le juillet.
10:53Et puis après, il y aura un temps de discussion avec les partis politiques.
10:56Ça vous aide, ce genre de proposition dans la presse ce matin ?
10:58Ce n'est pas une canicule que nous allons aborder.
11:01C'est probablement des vents très, très forts, n'est-ce pas ?
11:03On va parler du gouvernement dans quelques instants.
11:05À l'instant, Madame la porte-parle du gouvernement, on apprend par rapport à la commission Bétharam.
11:11La commission d'enquête autour du scandale des violences sexuelles dans l'établissement Bétharam.
11:18Cette commission d'enquête qui pointe une défaillance dans l'action de François Bayrou sur ces violences.
11:23Voilà à quoi, en tout cas, est arrivée cette commission d'enquête ce matin, à l'instant, dans une dépêche AFP.
11:30Quelle est votre réaction ?
11:30Écoutez, le Premier ministre s'est exprimé longuement dans cette commission d'enquête.
11:34Moi, je ne vais pas revenir sur ces propos.
11:37Nous verrons la suite.
11:38Je pense que c'est le rapport, peut-être, de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale qui avait lieu ce matin.
11:44Les parlementaires sont libres de leurs conclusions.
11:47On verra ce qui se passe ensuite.
11:48Mais le Premier ministre s'est exprimé.
11:50Clairement, selon vous, il y a un soutien total du gouvernement ?
11:53En attendant, autre ministre, le bilan de Bruno Rotaillot, qui est scruté de très très près par les oppositions,
12:01et notamment par l'ERN, qui le critique vertement.
12:04Marine Le Pen dénonce son inaction en matière migratoire.
12:07Pas de l'action, mais de la fiction, dit-elle.
12:10Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
12:10Qu'il est dur dans ses propos et qu'il est faible dans son action, M. Rotaillot ?
12:15Écoutez, les premiers résultats de Bruno Rotaillot arrivent désormais.
12:20Mme Le Pen a une obsession.
12:23Elle est obsédée par Bruno Rotaillot.
12:25On le voit dans les questions d'actualité, de ses propos dans la presse.
12:29Moi, je crois qu'il faut regarder les faits.
12:31Et les faits qui sont imputables à l'action de Bruno Rotaillot,
12:34c'est plutôt sur le premier trimestre de l'année 2025, naturellement.
12:38Après trois mois...
12:39Il n'y a pas de révolution.
12:40C'est à la marque sur des décrets.
12:41Vous savez, on ne peut pas faire de révolution.
12:43Ce qui est important, c'est de regarder la tendance.
12:46Et dans la tendance et dans les résultats,
12:48tous les chiffres du premier trimestre sont effectivement plutôt très très bons.
12:53Ils sont la preuve d'une volonté du ministre de l'Intérieur
12:57qui, effectivement, a envoyé des directives très très claires dans les préfectures.
13:01Aujourd'hui, on a des directives qui sont appliquées par les préfets,
13:05qui donnent des résultats.
13:07Donc, ces résultats, ils sont tangibles
13:08et peut-être qu'ils ne font pas plaisir au Rassemblement national.
13:11Mais nous sommes sur la bonne voie.
13:12Ça satisfait peut-être la France des honnêtes gens.
13:14Comment la décririez-vous, d'ailleurs, cette France des honnêtes gens ?
13:17Qui est-ce ?
13:18Les honnêtes gens, c'est la grande majorité des Français
13:21qui sont dans ce pays, qui respectent les lois de ce pays
13:25et qui travaillent, qui participent à l'effort collectif,
13:29à la création de valeurs, qui ont des idées,
13:32qui déploient des nouvelles opportunités.
13:34C'est une grande partie, une grande majorité de la population française.
13:38Ça rappelle la France qui se lève trop, qui travaille de Nicolas Sarkozy.
13:41Je vous parle de l'ancien président parce qu'il a rencontré,
13:43dans ses bureaux, Jordan Bardella.
13:46Quel signe faut-il y voir ?
13:48Il faut lui demander à lui.
13:49Il ne faut pas être partie de l'LR, ça vous concerne ?
13:50Oui, oui, mais je ne gère pas l'agenda du président Nicolas Sarkozy,
13:56comme vous le savez, et des personnes qu'il rencontre.
13:58Moi, j'en rencontre d'autres qui ont aussi d'autres idées.
14:00Le signe, c'est quoi ? C'est une porte ouverte à l'alliance des droites ?
14:03En tout cas, ce n'est pas le signe qui a été donné dans les derniers mois
14:07par notre parti Les Républicains.
14:10Vous savez que moi, j'ai eu une hésitation l'année dernière
14:12quand le président Ciotti, à l'époque président des LR,
14:15a fait ce rapprochement à l'occasion des législatives.
14:18Ma réaction sera la même.
14:20Évidemment, si jamais il n'y a eu...
14:21Il a eu tort, Éric Ciotti, aujourd'hui, quand on voit les scores,
14:24en tous les cas, pour l'instant,
14:25à l'instant T du Rassemblement National en vue de 2027 ?
14:28Il y a les élections, et puis il y a les convictions.
14:32Et moi, ce ne sont pas mes convictions.
14:34Et donc, une partie des LR n'est pas d'accord avec ça.
14:36Une grande partie des LR n'est pas d'accord avec ça.
14:38On va conclure sur vos convictions,
14:40parce que vous n'êtes toujours pas macronistes.
14:41Nous sommes d'accord, pour reprendre le fil de notre dernière interview.
14:43Je suis une LR qui participe à ce gouvernement,
14:47avec renaissance, sous l'égide du président de la République.
14:51Tant que le macronisme durera.
14:52Parce que nous ne voulons pas d'autres possibilités
14:56pour gouverner la France dans cette période
14:58qui nous sépare des élections présidentielles de demain.