00:00Et pendant Sophie Prima qu'on débat de la climatisation en France, il est peu probable que les Jeux l'Algérienne le soient.
00:05On a donc appris hier la condamnation en appel à 50 prisons de Boalem Sansal, sans oublier évidemment notre confrère journaliste emprisonné également.
00:12Le seul espoir maintenant pour Sansal repose désormais sur une éventuelle grâce du président Tebboune samedi lors de la fête nationale en Algérie.
00:20Ça veut dire que la France est soumise au bon vouloir du prince ?
00:24Ça veut dire que la France utilise les moyens diplomatiques pour demander au président Tebboune une grâce humanitaire concernant notre compatriote Boalem Sansal.
00:35Vous savez que nous sommes tous, quels que soient, j'allais dire, les bancs sur lesquels siègent les parlementaires et puis l'ensemble du gouvernement, très concernés.
00:44Tous, vraiment, quels que soient les bancs, quels que soient les partis, quels que soient les convictions politiques ?
00:49On va dire que la plupart de nos parlementaires sont très inquiets pour le sort de Boalem Sansal.
00:56C'est une question humanitaire qui devrait dépasser toutes les considérations.
01:00Mais justement, on vous en appelle à l'humanité, à la clémence, alors que cet homme de 80 ans malade est enfermé depuis des mois.
01:06Et je rappelle l'injustice de cette décision et l'injustice, le non fondé de cette arrestation.
01:12Nous sommes d'accord, mais on l'espère, évidemment, tous nos efforts sont dérégés vers cela et j'imagine ceux de la France.
01:18Mais quand bien même ils seraient graciés, quelle serait l'image de la France après ?
01:22On va dire merci, monsieur Tebboune, au régime algérien.
01:25On va dire qu'on attend ce geste humanitaire et qu'on considère que c'est un geste humanitaire qui ne résout pas l'ensemble des difficultés,
01:33des tensions que nous avons en ce moment avec l'Algérie.
01:36Nous souhaitons que ces tensions d'ailleurs s'arrêtent parce qu'à la fois le peuple français ne propage rien à une histoire commune.
01:42Et je parle bien du régime et pas du peuple algérien.
01:45Et voilà, et donc nous devons retrouver les voies de la diplomatie, de la raison et retrouver les voies des accords qui ont été signés et cet équilibre-là.
01:54Et qui n'ont pas été remis en cause malgré la menace de la riposte graduée.
01:59Chaque chose en son temps, la riposte graduée est en place.
02:02Vraiment ?
02:02Il y a aujourd'hui des mesures qui sont prises par le ministre de l'Intérieur.
02:08On fait ça plutôt dans la tranquillité et doucement.