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Transcription
00:00C'est plus grave que ça, parce qu'il se trouve que la gauche, et plus encore l'extrême-gauche,
00:05a toujours aimé glorifier les délinquants.
00:07Alors, quand le délinquant c'est Jean Valjean, ça va, parce que Jean Valjean c'est une victime de la société.
00:11Mais après Jean Valjean, on a eu par exemple Baptisti, je ne sais pas si vous vous rappelez de cette affaire,
00:15Baptisti c'est quand même un terroriste qui tuait les gens de sang-froid, pour des motifs politiques,
00:19et qui était le héros de la gauche et de l'extrême-gauche.
00:22Ils ont jusqu'à la dernière minute, jusqu'à ce que Baptisti avoue ses crimes,
00:25ils ont dit non, ce n'est pas un tueur, c'est une victime, etc.
00:29Et là, en effet, on glorifie Naël, excusez-moi, mais on va apposer une plaque pour quelqu'un qui a perdu la vie.
00:36Évidemment, nous l'avons tous dit, je le dis à mon tour, c'est tragique,
00:38mais il l'a dit dans le cadre d'un comportement délictueux,
00:42qui aurait sans doute eu encore des conséquences plus graves s'il n'avait pas été arrêté.
00:45Il conduisait sans permis un bolide, il pouvait très bien tuer des gens, c'était extrêmement probable.
00:50C'est tragique, je pense à ses parents, je pense à ceux qui l'ont connu,
00:53ça ne mérite pas une plaque, surtout quand vous voyez que des gens qui eux sont morts sans aucune ambiguïté,
00:58comme Samuel Paty, etc.
00:59Mais voilà, moi je pense à Samuel Paty,
01:01et tout le monde s'est bagarré pour ne pas commémorer,
01:05ne pas appeler son collège, Christine.
01:08Son lycée, Samuel Paty.
01:09Tout le monde avait la trouille.
01:11Là, on sait bien que les policiers respecteront toutes les décisions,
01:16ils avalent des couleuvres en veux-tu, en voilà, franchement.
01:19Mais ils respectent tout ce qui est fait.
01:21Pourquoi le collège Paty, personne ne voulait donner ce nom-là ?
01:24Parce qu'on avait peur des représailles, c'était ça le vrai sujet.
01:27Et là, on n'a pas peur.
01:28C'est une immense trouille.
01:29Là, on n'a pas peur, mais c'est toujours pareil, il y a une France dont on n'a pas peur.
01:32Non, mais non seulement, on n'a pas peur, mais c'est devenu un argument électoral.
01:36C'est ça.
01:36C'est-à-dire que le maire, et ceux qui le soutiennent, ne parlent pas à vous, ne parlent pas à moi,
01:40ils parlent à une certaine partie de la France, une certaine partie de la population.
01:42Et moi, je me demande même, Éric Nolot, est-ce que le maire Raphaël Haddon a la possibilité de faire autrement ?
01:50Non.
01:50C'est ça.
01:51Il ne peut pas.
01:51Il ne peut pas parce qu'il veut garder son poste.
01:53Il veut garder son poste.
01:55Mais le maire, quand il tient ce discours, il ne s'adresse pas à l'ensemble de ses administrés,
01:59il s'adresse à la frange radicalisée.
02:02C'est du clientélisme pur.
02:03Mais moi, si j'étais à sa place, j'organiserais un référendum, par exemple.
02:07Un référendum, c'est-à-dire ?
02:08Est-ce que les administrés, en général, pas la centaine...
02:11Il faut être courageux pour ça.
02:13Oui, mais là, le courage, si vous voulez, il y a un moment,
02:16on ne peut pas non plus envoyer valser toutes les valeurs,
02:19décréter que maintenant, si vous voulez, c'est tout juste,
02:22on ne demande pas l'entrée au Panthéon de Naël.
02:23Il y a quand même un délire extrême gauchiste qu'il va falloir stopper à un moment ou à un autre.

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