La Matinale Week-End (Émission du 29/06/2025)

CNEWS

Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

Transcript

00:00:00A la lune de votre journal, cette brutalité inouïe d'une lâcheté sans nom à Hucan, Jean-Moselle.

00:00:07Un contrôleur de bus a été roué de coup par une dizaine d'individus.

00:00:11Le conducteur a été hospitalisé.

00:00:13Résultat, les bus ne circuleront plus dans deux rues pendant tout l'été.

00:00:17Encore une fois, c'est une poignée de jeunes délinquants qui privent tout un quartier de leur service.

00:00:20On en parle dans un instant.

00:00:23A Tel Aviv, place des otages.

00:00:24Des centaines d'Israéliens ont une nouvelle fois réclamé la libération des otages toujours retenus à Gaza.

00:00:29C'était la première manifestation depuis le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

00:00:34On rejoindra nos envoyés spéciaux Thibault Marcheteau et Sacha Robin.

00:00:39Et puis fermer les volets, allumer le ventilateur, boire beaucoup d'eau.

00:00:42Ce sont vos astuces pour lutter contre les fortes températures.

00:00:46Plus de 40 degrés dans certaines villes.

00:00:48A quoi faut-il s'attendre ?

00:00:49On verra ça avec Cyril Bonnefoy.

00:00:53Je vous le disais donc, cette violence inouïe d'une lâcheté sans nom en Moselle.

00:00:58Un contrôleur de bus a été roué de coup par une bande d'individus.

00:01:03Oui, ça s'est passé vendredi tôt dans la matinée à Ucanche.

00:01:0610 jeunes ont empêché de circuler menacés, puis agressé cet agent gravement blessé.

00:01:12Il a été pris en charge par les urgences.

00:01:14Face à cette violence, le maire de la commune a pris une décision radicale.

00:01:19Les précisions de Sharon Camara et Alexandra Bischoff.

00:01:21Dans cette publication, le réseau de bus urbains du nord de la Moselle dénonce un acte de violence d'une extrême gravité.

00:01:31Les faits se sont déroulés ce vendredi vers 5h du matin dans la commune d'Ucanche.

00:01:35Le bus est arrivé, ils l'ont arrêté, ils ont donné des coups de pied dans le bus, ils ont essayé de pénétrer, ils sont arrivés.

00:01:41Et quand le contrôleur est arrivé, leur sortie du bus, c'est un individu que l'on voit à la caméra, un individu, la rouille de couvre.

00:01:49C'est quand même des jeunes adultes, il ne faut pas oublier, ce n'est pas des petits gamins.

00:01:53Le contrôleur agressé s'est vu prescrire deux semaines d'incapacité totale de travail.

00:01:57Quand on retrouve le calme et qu'on s'aperçoit que tout doucement, ces jeunes voyous reprennent du terrain, on alerte évidemment les autorités, on est outrés.

00:02:07A la suite de cette agression, le maire, en accord avec le syndicat des transports urbains, a décidé de réagir.

00:02:13Le résultat est que les bus sur deux rues ne passera pas pendant tout l'été, donc on prive les papas, les mamans et les cousins de ces gens-là d'avoir un bus.

00:02:24Une décision qui soulève, selon ce syndicat de police, un problème plus profond.

00:02:29Le problème, c'est que la réponse judiciaire n'a pas grand-chose à apporter, puisque, comme je vous ai dit, ils n'ont plus vraiment les moyens,

00:02:37parce que nous avons une délinquance de masse énorme et on ne peut plus traiter la justice et étrangler, si vous voulez, par toutes ces affaires.

00:02:46Les agresseurs présumés, identifiés par les caméras de vidéosurveillance, sont toujours recherchés.

00:02:52En Israël, des centaines de personnes ont manifesté place des otages hier à Tel Aviv pour demander la libération de leurs proches toujours retenus à Gaza.

00:03:01C'était la première manifestation depuis le cessez-le-feu du 24 juin entre Israël et l'Iran.

00:03:06Il faut dire que pendant les 12 jours de conflit, les autorités israéliennes avaient interdit tout rassemblement public pour des raisons de sécurité.

00:03:12On va rejoindre tout de suite nos envoyés spéciaux Thibaut Marcheteau et Sacha Robin.

00:03:18Thibaut, la pression s'intensifiait autour du gouvernement pour trouver un accord de cessez-le-feu en vue de la libération des otages.

00:03:25Absolument. Et à l'image de cette pression, ce rassemblement massif hier sur la place des otages, nous nous trouvons avec Sacha Robin.

00:03:35Elle était noire de monde avec des prises de parole qui se sont enchaînées.

00:03:40Et notamment une prise de parole qui a marqué tout le monde ici, qui a mis tout le monde dans une émotion évidemment très très forte.

00:03:46Une maman avec ses deux jumelles qui a été enlevée le 7 octobre et qui a passé 52 jours en captivité,

00:03:54qui a raconté comment étaient les conditions de vie dans les tunnels de Gaza.

00:03:58Il y a encore son mari qui est retenu depuis maintenant plus de 631 jours dans les tunnels du Hamas,

00:04:05retenus donc dans la bande de Gaza.

00:04:07Elle a évidemment appelé à un cessez-le-feu le plus rapidement possible pour revoir son mari dès que possible.

00:04:16On sait qu'effectivement il y a des négociations en cours et que la semaine fatidique dont parlait Donald Trump

00:04:22avec un accord qui pourrait se mettre en place, eh bien elle a commencé.

00:04:25La semaine commence le dimanche ici en Israël.

00:04:27On attend donc évidemment plus d'informations quant à un éventuel accord qui pourrait être mis en place.

00:04:32On sait qu'il y a des négociations à Doha, au Caire mais aussi Washington jouent un rôle très important.

00:04:39On sait qu'il y a une fenêtre de possibilité, disait hier le médiateur Qatari.

00:04:44En tout cas, même si des négociations sont en cours, je peux vous affirmer que sur le terrain, dans l'enclave,

00:04:49l'armée israélienne poursuit ses objectifs militaires.

00:04:53On a appris hier que vendredi dernier, l'armée israélienne avait éliminé un des fondateurs du Hamas

00:05:00qui avait joué un rôle très important dans la confection des massacres du 7 octobre.

00:05:05Preuve que même si un accord est proche, l'armée israélienne poursuit ses deux objectifs dans la bande de Gaza,

00:05:12démilitariser totalement la branche armée du Hamas, mais aussi ramener ses otages.

00:05:18Merci beaucoup Thibault Marcheteau.

00:05:20En direct depuis cette place des otages à Tel Aviv où le combat se poursuit pour les familles,

00:05:25les images sont signées.

00:05:27Sacha Robin pour CNews.

00:05:28On passe à la politique avec vous, Jules Thorez.

00:05:31Vous dites Marine Le Pen maintient la pression sur l'exécutif.

00:05:34Hier, depuis l'Assemblée, elle a averti le Premier ministre François Bayrou.

00:05:38Le RN est prêt à frapper au premier faux pas de l'automne.

00:05:41Oui, c'est un sacré coup de pression adressé par Marine Le Pen à l'exécutif et particulièrement à François Bayrou.

00:05:47Hier, elle réunissait pour une conférence de l'Union nationale les parlementaires du RN et de l'UDR

00:05:53et la patronne du Rassemblement National a lâché une phrase lourde de sens.

00:05:57« Ce gouvernement ne vivra pas très longtemps ».

00:06:00En apparence, une formule, en réalité, c'est une mise en garde directe pour François Bayrou.

00:06:05Le message, il est très clair.

00:06:06Tout est désormais entre les mains du RN.

00:06:09Après l'échec du conclave sur les retraites et l'échec annoncé de la motion de censure des socialistes

00:06:15qui sera votée mardi à l'Assemblée nationale,

00:06:17c'est Marine Le Pen qui a un droit de vie ou de mort sur le gouvernement

00:06:21comme on a pu le voir en février et en janvier dernier.

00:06:24Et tout cela amène Marine Le Pen à une réflexion politique, à un acte politique

00:06:29et à une date, le 8 juillet.

00:06:31C'est ce jour-là où Emmanuel Macron retrouvera son droit à dissoudre l'Assemblée nationale.

00:06:37Et Marine Le Pen prévient qu'il serait assez dangereux de se convaincre

00:06:40qu'il n'y aura pas de nouvelle dissolution.

00:06:42Dissolution donc, la consigne, on a bien compris, elle est limpide Marine.

00:06:46Les troupes du Rassemblement national doivent se tenir prêtes,

00:06:48les députés mais aussi les électeurs.

00:06:50Un seul bémol pour la patronne du RN,

00:06:53c'est qu'elle ne pourra pas se représenter en cas de nouvelle législative.

00:06:56Mais qu'importe son sort personnel,

00:06:58Marine Le Pen maintient la pression et donne rendez-vous à l'automne,

00:07:03à François Bayrou mais aussi à Emmanuel Macron.

00:07:05Merci beaucoup Jules.

00:07:06D'ailleurs, un sujet qui devrait peut-être intéresser nos politiques,

00:07:10le manque d'attractivité dans certains secteurs

00:07:12mais aussi la concurrence étrangère.

00:07:15L'industrie automobile pourrait perdre 20% de ses effectifs d'ici 10 ans, Mickaël.

00:07:20Cela représente environ 75 000 postes en moins en 20 ans.

00:07:25Les détails avec notre spécialiste Eco-Éric de Rydmatten.

00:07:30Oui, c'est une crise qui s'amplifie pour l'industrie automobile française

00:07:34et Luc Châtel, qui dirige la plateforme automobile

00:07:36qui représente toute la filière, s'inquiète.

00:07:38Il voit tous les feux se mettre au rouge.

00:07:40Les ventes de voitures neuves sont en déclin.

00:07:42Les voitures électriques se vendent moins bien que prévu.

00:07:45Il y a la concurrence chinoise qui arrive.

00:07:47Et puis un règlement européen trop strict

00:07:48avec l'interdiction à la vente des voitures essence et diesel en 2035.

00:07:52Cela fait trop et ce sont les industriels français

00:07:55qui vont en souffrir en premier.

00:07:57La production automobile ne cesse de décliner en France.

00:08:011 400 000 voitures produites l'an dernier seulement.

00:08:04C'était 3,5 millions il y a 20 ans.

00:08:07L'emploi est menacé.

00:08:08La plateforme automobile estime que 75 000 postes

00:08:11vont disparaître d'ici à 2035.

00:08:14L'industrie automobile française,

00:08:16qui était un moteur pour notre économie,

00:08:18cette industrie s'essouffle.

00:08:20Et le drame, c'est que nous avons 20 usines aujourd'hui en France

00:08:24et pas une seule ne tourne à plein régime.

00:08:27Cette question que je vous pose autour de la table,

00:08:30est-ce que vous êtes équipé pour lutter contre la chaleur ?

00:08:32Absolument.

00:08:33Absolument ? Qu'est-ce que vous avez, Jules ?

00:08:34Rien.

00:08:35Rien du tout.

00:08:35D'accord.

00:08:36Je suis un latin, un espagnol.

00:08:39Harold ?

00:08:41Non, rien du tout.

00:08:42Mais si on ouvre les fenêtres intelligemment, ça peut aller.

00:08:45Oui, parce que je vous pose cette question,

00:08:46parce qu'il va faire très chaud dimanche

00:08:48et dans les prochains jours,

00:08:48plus de 40 degrés dans certaines villes de France.

00:08:51Alors, notre journaliste expert météo,

00:08:53Cyril Bonnefoy, est avec nous.

00:08:55Cyril, à quoi faut-il s'attendre pour les prochains jours ?

00:08:57Allons-nous battre des records

00:08:59et quand pouvons-nous espérer une baisse de ces températures ?

00:09:02Alors, en effet, cette canicule va être exceptionnelle

00:09:04parce qu'elle intervient vraiment très tôt dans la saison.

00:09:07On a un dône de chaleur, en fait,

00:09:09qui est en train de s'installer sur la France.

00:09:12Alors, je vais vous détailler un peu

00:09:13ce qui va se passer dans les prochains jours.

00:09:14Ça devrait durer entre 3 et 4 jours

00:09:16avec des températures supérieures à 35 degrés.

00:09:18On pourrait atteindre 41 à Bordeaux,

00:09:21en particulier pour la journée de lundi.

00:09:24On pourrait même approcher les 40 degrés

00:09:26sur Paris mercredi.

00:09:28Regardez, pour ce dimanche,

00:09:29alors c'est surtout sur le sud qu'on va souffrir,

00:09:32surtout en Provence, l'arrière-pays Languedocien.

00:09:35Pour la journée de lundi, ça monte d'un cran

00:09:37et ça remonte vers la Loire

00:09:40avec des températures souvent supérieures à 35 degrés.

00:09:43Localement, 39 degrés sur le sud du bassin parisien

00:09:46et dans le Val-de-Loire jusqu'à 41 à Bordeaux.

00:09:49Et mardi, on devrait atteindre le paroxysme

00:09:52de cette canicule avec des températures

00:09:55souvent proches de 38-40 degrés

00:09:58jusque sur Paris, sur les régions centrales.

00:10:02Et c'est surtout la nuit également

00:10:04que ça ne descendra pas,

00:10:05en dessous parfois de 25 degrés.

00:10:07C'est là que ça devient vraiment insupportable

00:10:09pour les organismes.

00:10:10Oui, alors ça va être très compliqué.

00:10:12On a entendu, Julie Harolle, aucune précaution,

00:10:14mais pourtant, ça risque d'être compliqué

00:10:16jusqu'à mercredi au moins, Cyril.

00:10:19Euh, pardonnez-moi, Mickaël.

00:10:22On les confond.

00:10:23Absolument, pas moins de 73 départements

00:10:26sont placés en vigilance orange.

00:10:29Canicule aujourd'hui, Marine.

00:10:30Charles Bagé et François Tiskevitch

00:10:31vous ont demandé justement vos meilleures astuces

00:10:33pour affronter la chaleur.

00:10:36C'est un sujet de Kinson.

00:10:39Une chaleur étouffante,

00:10:41difficile à supporter pour certains.

00:10:43On le sent.

00:10:44D'ailleurs, la chaleur, ça brûle la peau.

00:10:47On boit beaucoup d'eau

00:10:47parce qu'il fait vraiment très chaud.

00:10:49Les coins d'ombre se font rares dans la capitale,

00:10:52mais pour les touristes,

00:10:53hors de question de changer le programme.

00:10:56La seule chose qui m'a différé,

00:10:57ce serait la pluie,

00:10:58mais sinon, on va marcher.

00:11:00Il y a de la Finlande.

00:11:01Il fait toujours froid en Finlande.

00:11:03On adore la chaleur.

00:11:04L'église comme refuge

00:11:06pour retrouver un peu de fraîcheur.

00:11:08On sort d'une terrasse,

00:11:09on va chercher les arbres, l'ombre.

00:11:11Et puis, les églises, évidemment,

00:11:12c'est un super moyen aussi de passer l'après-midi.

00:11:15D'autres ont choisi les jets d'eau ou les parcs.

00:11:19Chez moi, j'ai des ventilos.

00:11:21Et puis, se mettre souvent à l'ombre.

00:11:24Et puis, se protéger la tête aussi.

00:11:27Moi, j'ai des chapeaux.

00:11:27Moi, j'aime bien la chaleur.

00:11:29Mais par contre, il faut se mettre à l'ombre,

00:11:31se protéger, mettre de la crème.

00:11:33Bien s'hydrater,

00:11:35ne pas s'exposer au soleil entre 11h et 16h.

00:11:38À Paris, Météo France prévoit 32 degrés.

00:11:41En Ile-de-France,

00:11:42les températures vont largement dépasser

00:11:44les normales de saison aujourd'hui.

00:11:46L'ensemble de ces départements

00:11:48est placé en vigilance orange canicule.

00:11:51Et face à ces fortes chaleurs,

00:11:53le gouvernement a réactivé

00:11:55le numéro vert canicule infoservice

00:11:58pour obtenir des conseils

00:11:59pour mieux se protéger

00:12:01et protéger son entourage.

00:12:02C'est le 0800 06 66 66.

00:12:06Il est accessible de 8h à 19h.

00:12:08Numéro gratuit et mis en place

00:12:09jusqu'à la fin de l'épisode de canicule.

00:12:137h15, c'est l'heure du Point Info

00:12:14avec vous, Mickaël.

00:12:16François Hollande s'associe à la motion de censure

00:12:18contre le gouvernement de François Bayrou

00:12:20en interview dans Le Parisien.

00:12:22L'ancien président de la République,

00:12:23d'abord défavorable,

00:12:24explique qu'il votera finalement

00:12:25la motion de censure

00:12:27dès lors que le Rassemblement national

00:12:29ne s'y associera pas.

00:12:30Je suis opposé à toute précipitation

00:12:32du calendrier électoral

00:12:33mais je comprends la démarche

00:12:35du groupe socialiste, dit-il.

00:12:37Fumer à la plage, dans un parc

00:12:38ou même sous un abribus

00:12:39n'est désormais plus possible.

00:12:41L'interdiction annoncée fermée

00:12:42entre en vigueur aujourd'hui.

00:12:44Même chose aux abords

00:12:45des bibliothèques, des piscines

00:12:46ou des écoles.

00:12:47Cette mesure visant principalement

00:12:48à protéger les enfants

00:12:49ne concerne en revanche pas

00:12:50les terrasses de café et restaurants

00:12:52et ne mentionne pas non plus

00:12:54les cigarettes électroniques.

00:12:56Et puis Donald Trump l'a dit,

00:12:58il ne tolère pas la poursuite

00:12:59du procès contre Benyamin Netanyahou.

00:13:01Le président américain a réclamé

00:13:03sur son réseau social True Social

00:13:04l'annulation des poursuites

00:13:06du procès pour corruption

00:13:08du Premier ministre israélien.

00:13:10Vendredi, le tribunal israélien

00:13:12a rejeté sa demande

00:13:13de suspendre pendant deux semaines

00:13:15ses auditions.

00:13:15Pour faire perdurer le patrimoine juif,

00:13:21la Fondation du patrimoine lance

00:13:22un programme de financement.

00:13:24On en parle avec vous,

00:13:26Elie Korshia, président du Consistoire de France.

00:13:29Bonjour, merci d'être avec nous.

00:13:31Déjà, expliquez-nous pourquoi c'est important

00:13:33de préserver le patrimoine juif.

00:13:35D'abord parce que c'est une partie

00:13:38de notre histoire,

00:13:40de l'histoire de France.

00:13:41Ce patrimoine, il existe

00:13:42depuis des centaines d'années.

00:13:44Et donc, c'est important

00:13:45de pouvoir le préserver.

00:13:46On sait très bien que la plupart du temps,

00:13:49il s'agit d'associations

00:13:50qui gèrent ce patrimoine

00:13:52sans pouvoir bénéficier

00:13:54d'appuis lors de campagnes nationales

00:13:58ni avec l'État.

00:13:59Mais nous savons aussi

00:14:00que ces associations

00:14:01peuvent bénéficier

00:14:02selon l'état du patrimoine historique

00:14:05et selon les réparations,

00:14:06les restaurations qui peuvent exister,

00:14:08d'aide au niveau des pouvoirs publics,

00:14:11au niveau local, au niveau régional.

00:14:13Et évidemment, grâce à cette action

00:14:15de la Fondation du patrimoine

00:14:16et grâce au soutien du mécénat

00:14:18de la Fondation Safra,

00:14:19c'est 5 millions d'euros

00:14:20qui vont pouvoir bénéficier

00:14:22à un certain nombre de projets.

00:14:24On voit ici la grande synagogue

00:14:25consistorial de Metz

00:14:27qui date de 1850.

00:14:29Elle fête cette année ses 175 ans

00:14:31et elle avait besoin, par exemple,

00:14:32de cette grande synagogue

00:14:33en pleine ville de Metz

00:14:34qui rappelle aussi l'histoire

00:14:36du patrimoine architectural

00:14:37et de cette communauté juive

00:14:39de la Moselle

00:14:39qui était très importante

00:14:41et qui continue évidemment

00:14:42à exister

00:14:43et à faire beaucoup d'action.

00:14:45Mais c'est important,

00:14:46grâce à cette Fondation du patrimoine

00:14:47qui lance le programme spécifique

00:14:49d'aide au patrimoine religieux juif

00:14:52et grâce au soutien du mécénat

00:14:54de la Fondation Safra,

00:14:55beaucoup de bâtiments

00:14:56vont pouvoir bénéficier de cette aide

00:14:58qui vont leur permettre

00:14:59de rénover

00:15:00et de permettre la restauration

00:15:02de ces bâtiments

00:15:02qui, encore une fois,

00:15:03font partie totalement

00:15:05de l'histoire de notre pays.

00:15:06Oui, vous l'avez dit

00:15:07qu'il fait partie

00:15:07de notre histoire.

00:15:09Pourtant, c'est un patrimoine méconnu.

00:15:11Pourquoi on ne s'y attarde pas plus ?

00:15:14Moi, tout simplement,

00:15:14parce qu'il y a,

00:15:15dans notre pays,

00:15:16on a évidemment un pays

00:15:17avec des racines judéo-chrétiennes,

00:15:19mais il y a 40 000,

00:15:20plus de 40 000 églises

00:15:21en France.

00:15:22Il y a quelques centaines seulement

00:15:23de synagogues,

00:15:25beaucoup d'ailleurs,

00:15:27par exemple,

00:15:27en Alsace,

00:15:29avec la Seconde Guerre mondiale,

00:15:31avec ce qui s'est passé

00:15:31pendant la Shoah,

00:15:32il y a des synagogues

00:15:33qui, après-guerre,

00:15:34avaient perdu, évidemment,

00:15:36beaucoup de fidèles

00:15:36et donc certaines ont été

00:15:38plus ou moins désaffectées.

00:15:39On a besoin de restaurer

00:15:41un certain nombre

00:15:42de patrimoines.

00:15:43On a aussi besoin,

00:15:44parfois,

00:15:45lorsque la communauté

00:15:46est moins importante sur place,

00:15:47de pouvoir aussi travailler

00:15:49sur l'aspect historique

00:15:50à travers des musées

00:15:51qui peuvent aussi rappeler

00:15:52le patrimoine juif de France.

00:15:55C'est le cas, par exemple,

00:15:56de ce qui va être fait

00:15:56à Elbeuf,

00:15:57qui bénéficie aussi

00:15:58du soutien de la fondation,

00:16:00mais qui avait aussi bénéficié

00:16:01du loto du patrimoine

00:16:03de Stéphane Bern.

00:16:05J'avais été à Elbeuf

00:16:05et la communauté de Normandie

00:16:07soutient ce projet

00:16:09de restauration

00:16:10qui va bénéficier aussi

00:16:11d'un musée.

00:16:11Ça va être le cas aussi à Cannes,

00:16:13dans l'Alsace aussi,

00:16:15où il va y avoir

00:16:15une ancienne synagogue

00:16:16qui n'a plus aujourd'hui

00:16:18de communauté,

00:16:18mais qui a une histoire incroyable,

00:16:20qui va pouvoir bénéficier

00:16:21d'un musée

00:16:21pour rappeler aussi

00:16:23à la fois l'histoire,

00:16:25mais aussi ce qu'ont apporté

00:16:26ces membres

00:16:27de la communauté juive,

00:16:28ces Français juifs

00:16:29durant plusieurs siècles.

00:16:31Elie Corchet,

00:16:32est-ce que vous pensez

00:16:32qu'avec ces restaurations,

00:16:34grâce à la culture,

00:16:35à l'enseignement

00:16:36sur l'histoire

00:16:36du peuple juif,

00:16:38on peut combattre

00:16:38l'antisémitisme ?

00:16:39J'en suis persuadé.

00:16:42Je crois que c'est

00:16:42un des leviers,

00:16:43c'est un des aspects

00:16:44qui permet aussi

00:16:45de mieux lutter

00:16:46contre l'antisémitisme.

00:16:48Vous savez,

00:16:49l'antisémitisme,

00:16:50cette haine antisémite,

00:16:52ça se nourrit,

00:16:52je crois,

00:16:53principalement

00:16:54de l'ignorance,

00:16:55de la méconnaissance.

00:16:57Alors évidemment,

00:16:58il y a la volonté

00:16:58pour certains

00:16:59d'être dans la haine

00:17:00de l'autre,

00:17:00mais je crois que,

00:17:02d'un point de vue général,

00:17:03si on met en valeur

00:17:04notre histoire commune,

00:17:06notre communauté

00:17:07de destin,

00:17:07hier comme aujourd'hui

00:17:09et demain en France,

00:17:10en tant que Français,

00:17:12attachés à notre histoire,

00:17:13attachés à notre patrimoine,

00:17:15attachés aussi

00:17:15à notre architecture,

00:17:17eh bien tous ces éléments

00:17:18devraient permettre aussi

00:17:19de mieux lutter

00:17:20contre l'antisémitisme.

00:17:22On ne peut pas seulement

00:17:22se contenter

00:17:23d'être dans le commentaire

00:17:25de l'augmentation

00:17:27des actes antisémites,

00:17:28il faut aussi avoir

00:17:29des actions

00:17:30dans la prévention,

00:17:31la répression,

00:17:32évidemment la justifierisation,

00:17:33mais je crois

00:17:34que le patrimoine

00:17:35et cette histoire

00:17:36que nous avons en commun

00:17:36et cette découverte

00:17:38aussi pour des jeunes

00:17:38qui pourront visiter

00:17:39ces lieux

00:17:40comme ça va être

00:17:40le cas aussi à Metz

00:17:41avec deux salles d'exposition

00:17:42sur l'histoire

00:17:44des juifs de Moselle

00:17:45et bien dans

00:17:45chacune des régions.

00:17:47C'était le cas à Lyon aussi

00:17:47avec l'Institut culturel

00:17:49du judaïsme

00:17:49qui accueille

00:17:50beaucoup de collégiens,

00:17:51de lycéens.

00:17:52Eh bien je suis sûr

00:17:53que ça permettra

00:17:54de mieux lutter demain

00:17:55contre le fléau

00:17:56qu'est l'antisémitisme.

00:17:57Merci beaucoup

00:17:58Hélique Orchia

00:17:59à ces monuments

00:17:59je le rappelle

00:18:00jusqu'au mois de septembre

00:18:01pour s'inscrire

00:18:02et espérer recevoir

00:18:04ces fonds.

00:18:05Allez restez bien

00:18:05avec nous

00:18:06dans un instant

00:18:07on vous dévoilera

00:18:08le témoignage exclusif

00:18:10d'un pilote réserviste

00:18:11de l'armée de l'air

00:18:12israélienne.

00:18:12Il a participé

00:18:13aux opérations menées

00:18:15contre le programme

00:18:15nucléaire iranien.

00:18:17Restez bien avec nous

00:18:18c'est dans un instant.

00:18:23Bonjour à tous

00:18:24bienvenue dans la matinale

00:18:25le week-end il est 7h30

00:18:27à la lune de l'actualité.

00:18:29CNews vous dévoile ce matin

00:18:30le témoignage exclusif

00:18:32d'un pilote réserviste

00:18:33de l'armée de l'air israélienne.

00:18:35Il a participé

00:18:36aux opérations menées

00:18:37contre le programme

00:18:37nucléaire iranien

00:18:38le 13 juin dernier.

00:18:40Un document exclusif

00:18:41livré à notre envoyé spécial

00:18:43Régine Delfour.

00:18:45On reviendra sur le calvaire

00:18:46de Gabriel, 14 ans.

00:18:47Il a été victime

00:18:48d'un guet-apens

00:18:49séquestré, menacé

00:18:50puis frappé

00:18:51dans un immeuble

00:18:51d'une cité

00:18:52en Seine-Saint-Denis.

00:18:53Ses trois agresseurs

00:18:54ont entre 16 et 21

00:18:55ans à Moribuco

00:18:57est avec nous

00:18:57pour en parler.

00:18:59Et puis c'est à 7h50

00:19:00la chronique royale

00:19:02de Bertrand Deskers.

00:19:03On reviendra sur

00:19:03cette vente exceptionnelle

00:19:05qui s'est déroulée

00:19:06à Beverly Hills.

00:19:07Une vente consacrée

00:19:08à la princesse Diana.

00:19:09Pourquoi sa garde-robe

00:19:10nous fascine-t-elle autant ?

00:19:12Réponse dans un instant.

00:19:15Mais tout d'abord

00:19:16c'est un témoignage

00:19:17absolument exclusif

00:19:19que nous vous dévoilons

00:19:20ce matin.

00:19:21Celui d'un pilote réserviste

00:19:22de l'armée de l'air israélienne

00:19:24qui a participé

00:19:25aux opérations

00:19:26d'envergure

00:19:26contre des sites nucléaires

00:19:28iraniens.

00:19:28C'était le 13 juin dernier.

00:19:30Rising Lions

00:19:31c'était le nom de code

00:19:32de cette opération

00:19:33en français.

00:19:34Le soulèvement

00:19:35du lion.

00:19:36Ce pilote

00:19:36qui témoigne

00:19:37anonymement

00:19:38pour des raisons

00:19:38de sécurité évidentes

00:19:40a accepté

00:19:40de revenir

00:19:41sur les détails

00:19:41de cette mission.

00:19:43Il s'agit d'un document

00:19:44exclusif

00:19:45de notre grand reporter

00:19:46Régine Delfour.

00:19:47Averti

00:19:49quelques heures seulement

00:19:51avant le début

00:19:51de l'opération

00:19:52ce lieutenant

00:19:53colonel

00:19:54réserviste

00:19:55dans l'armée

00:19:55de l'air israélienne

00:19:56nous confie

00:19:57ne pas avoir eu peur.

00:19:58Non, je ne pense pas

00:20:03que la peur

00:20:04soit le sentiment

00:20:05que j'ai ressenti.

00:20:07Je pense que

00:20:07c'était très excitant

00:20:08de comprendre

00:20:09que le jour historique

00:20:10était arrivé.

00:20:13C'est pendant le brief

00:20:14que nous avons eu

00:20:14quelques heures

00:20:15avant la mission

00:20:15que nous avons compris

00:20:17que l'opération

00:20:17commençait.

00:20:18Une préparation

00:20:24des plus minutieuses

00:20:26ces pilotes

00:20:27ont suivi

00:20:28un entraînement

00:20:28intensif

00:20:29pendant plusieurs mois.

00:20:34On s'est préparé

00:20:36et on était focus

00:20:37sur cet objectif.

00:20:39Pendant les deux

00:20:39derniers mois

00:20:40on s'est entraîné

00:20:41en vol

00:20:41et avec des simulateurs.

00:20:47On était très concentrés

00:20:48et on a compris

00:20:50ce que l'on devait faire

00:20:50et le risque

00:20:52qu'on encourait.

00:20:58Pour le lieutenant-colonel

00:20:59les résultats

00:21:00de cette mission

00:21:01sont indiscutables.

00:21:04Je pense que

00:21:05c'est un grand succès

00:21:06et l'exploit

00:21:09de cette opération

00:21:09doit se prolonger

00:21:10à long terme

00:21:11et j'espère vraiment

00:21:14que cette opération

00:21:15est le début

00:21:16d'un futur différent.

00:21:18Un futur différent

00:21:21avec une stabilité

00:21:23au Moyen-Orient

00:21:23notamment

00:21:24avec un élargissement

00:21:26des accords

00:21:27d'Abraham

00:21:27à d'autres pays arabes.

00:21:29Harold Iman,

00:21:32quelles pourraient être

00:21:33dorénavant

00:21:33les prochaines stratégies

00:21:35politiques et militaires

00:21:36d'Israël ?

00:21:37Régine le disait

00:21:38que les accords

00:21:39d'Abraham

00:21:39de septembre 2020

00:21:41ont marqué

00:21:42le haut point

00:21:42de la diplomatie

00:21:43entre l'État d'Israël

00:21:44et les États-Unis

00:21:45et la plupart

00:21:46des monarchies arabes

00:21:47y compris le Maroc

00:21:48mais sans l'Arabie saoudite

00:21:50qui devrait être

00:21:51le prochain pays

00:21:53à adhérer

00:21:54une fois que la guerre

00:21:55est terminée

00:21:56et toutes les guerres.

00:21:56Pour les Israéliens

00:21:57en plus de la république

00:21:59islamique d'Iran

00:22:00du Hamas

00:22:01et des outils

00:22:02du Yémen

00:22:03il y a quand même

00:22:03l'autre grand ennemi

00:22:05terrible

00:22:06le Hezbollah

00:22:07libanais.

00:22:09Alors

00:22:09il y a eu

00:22:09un cessez-feu

00:22:10le 27 novembre

00:22:132024

00:22:13entre

00:22:14le Hezbollah

00:22:15qui est dans le sud

00:22:16du Liban

00:22:17au sud

00:22:17de ce trait bleu

00:22:19qui est le fleuve

00:22:19Litani

00:22:20c'est là

00:22:20qu'ils déploient

00:22:21leurs armes

00:22:22contre Israël

00:22:23pour tirer

00:22:24un peu n'importe où

00:22:25sur la bande

00:22:26nord de Israël

00:22:27sur la ville

00:22:27de Metula

00:22:28notamment

00:22:28bien

00:22:29alors

00:22:30le Hezbollah

00:22:31lui

00:22:31pendant la guerre

00:22:32avec l'Iran

00:22:32n'a pas osé bouger

00:22:34mais pas d'un cent

00:22:34millimètre

00:22:35et maintenant

00:22:37les grandes figures

00:22:39politiques libanaises

00:22:41appellent au démantèlement

00:22:42de la branche armée

00:22:44du Hezbollah

00:22:45ça ils n'avaient pas osé

00:22:46depuis très longtemps

00:22:47parce que le Hezbollah

00:22:48est diminué

00:22:49et il faudrait que le Hezbollah

00:22:51devienne un simple

00:22:52parti politique

00:22:53normal

00:22:53bon ils peuvent rêver

00:22:54mais les Libanais

00:22:55hors Hezbollah

00:22:57ont un argument

00:22:58majeur

00:22:59le Hezbollah

00:23:00parce qu'il a été

00:23:01diminué par Israël

00:23:03ne sert plus

00:23:03pour protéger

00:23:04la frontière

00:23:05rendez toute la frontière

00:23:07à l'armée

00:23:08libanaise

00:23:09les forces armées

00:23:10libanaises

00:23:11feront

00:23:12le travail

00:23:13et on n'a pas besoin

00:23:14d'une guerre

00:23:15avec Israël

00:23:16c'est la conclusion

00:23:17merci beaucoup

00:23:18Harold Diman

00:23:19on est avec

00:23:19Amaury Bucco

00:23:20journaliste

00:23:21police justice

00:23:22vous avez rejoint

00:23:23sur ce plateau

00:23:24vous êtes avec nous

00:23:24pour parler d'un phénomène

00:23:25très répandu

00:23:27dans les quartiers

00:23:27les guets tapants

00:23:28et je voulais qu'on s'attarde

00:23:30ce matin

00:23:31sur une affaire

00:23:31abominable

00:23:32qui s'est déroulée

00:23:33dans une cité

00:23:34de Saint-Denis

00:23:35racontez-nous

00:23:36oui en fait

00:23:36ce sont deux majeurs

00:23:37et un mineur

00:23:38qui ont été interpellés

00:23:39cette semaine

00:23:40pour avoir tendu

00:23:41un guet tapant

00:23:41d'une rare brutalité

00:23:43c'était le 21 janvier

00:23:44dernier

00:23:45en Seine-Saint-Denis

00:23:46la victime s'appelle

00:23:47Gabriel

00:23:48c'est un adolescent

00:23:49de 14 ans

00:23:50sans histoire

00:23:51et en fait

00:23:51il échangeait

00:23:52autour de jeux vidéo

00:23:55en ligne

00:23:55avec un certain

00:23:56Neso

00:23:56c'était son pseudonyme

00:23:57qui l'a invité

00:23:58à le voir

00:23:58à Saint-Denis

00:23:59Gabriel se rend sur place

00:24:02en fait

00:24:02il se retrouve

00:24:03dans une cité

00:24:04gangrénée

00:24:04par le trafic de drogue

00:24:05et là tout bascule

00:24:07il est conduit

00:24:07dans une cage d'escalier

00:24:08il est séquestré

00:24:10pendant plus de deux heures

00:24:12et il va vivre

00:24:12un véritable calvaire

00:24:14puisque ses trois agresseurs

00:24:15lui tirent une dizaine

00:24:16de fois dessus

00:24:17avec un pistolet à plomb

00:24:18il lui donne

00:24:20des coups de taser

00:24:21il le frappe

00:24:21l'asperge de gaz lacrymogène

00:24:23ils vont jusqu'à photographier

00:24:25son carnet de correspondance

00:24:27pour avoir son adresse

00:24:28et pouvoir le menacer

00:24:29de représailles

00:24:30s'il porte plainte

00:24:30il est dépouillé

00:24:31ce pauvre Gabriel

00:24:32de tous ses effets personnels

00:24:34il se retrouve

00:24:34en chaussette

00:24:35slip sur le trottoir

00:24:36en plein hiver

00:24:36à plus de minuit

00:24:38une heure du matin

00:24:38écoutez justement

00:24:40il raconte

00:24:41il témoigne

00:24:41ce qu'il a vécu

00:24:42écoutez-le

00:24:42on n'a pas dit

00:24:45pourquoi ils ont fait ça

00:24:46peut-être qu'il a dû faire ça

00:24:48pour l'amusement

00:24:50voler une paire de chaussures

00:24:52une doudoune

00:24:54Elvetica

00:24:54que j'avais acheté

00:24:55il y a deux jours

00:24:56ensuite

00:24:56un téléphone

00:24:58mes airpods

00:25:00mon sac à dos

00:25:01ma casquette

00:25:02ils ont tout pris

00:25:03ils m'ont pris

00:25:04puis ces affaires d'école

00:25:05j'avais juste

00:25:06mon t-shirt

00:25:07mon survêtement

00:25:09et mes chaussettes

00:25:10Alors Amaury

00:25:12est-ce que ces agresseurs

00:25:13présumés ont-ils pu être

00:25:15identifiés

00:25:16et interpellés

00:25:16qui sont ces jeunes délinquants ?

00:25:18Alors il y a deux majeurs

00:25:19effectivement

00:25:19et un mineur

00:25:20qui ont été interpellés

00:25:20les deux majeurs

00:25:21ont 19 et 21 ans

00:25:22sont déjà très défavorablement

00:25:24connus de la police

00:25:25l'un était d'ailleurs

00:25:26incarcéré

00:25:26pour une autre affaire

00:25:27de stupéfiants

00:25:28mais celui qui fait

00:25:29figure de meneur

00:25:30c'est ce mineur

00:25:33de 16 ans

00:25:34Neso

00:25:34qui lui est déjà

00:25:35connu depuis deux ans

00:25:36pour des faits de vol

00:25:37violence, trafic de stup

00:25:38et malheureusement

00:25:39en fait

00:25:39ils ont été identifiés

00:25:40assez rapidement

00:25:41après ce guet-apens

00:25:42mais pour des raisons

00:25:43de procédure

00:25:44la police n'a pas pu

00:25:45les interpeller tout de suite

00:25:46et résultat

00:25:47ce mineur

00:25:49meneur

00:25:50a pu récidiver

00:25:51avec deux autres guet-apens

00:25:52qui ont eu lieu

00:25:53dans la foulée

00:25:53le 20 février

00:25:54envers un mineur

00:25:55de 17 ans

00:25:56là c'était aussi

00:25:56en Seine-Saint-Denis

00:25:57c'est un pauvre garçon

00:25:58qui venait du sud

00:25:59de la France

00:26:00qui allait voir son grand frère

00:26:01en Seine-Saint-Denis

00:26:01qui a été cueilli

00:26:02à la sortie de la gare

00:26:02de Saint-Denis

00:26:04et il a été contraint

00:26:05de se rendre au cinéma

00:26:06avec ses agresseurs

00:26:07d'aller au restaurant

00:26:08en même temps

00:26:09à chaque fois

00:26:09il lui reprenait

00:26:10tout son argent

00:26:10et c'est lui

00:26:11qui devait tout payer

00:26:12d'appeler sa mère

00:26:12pour dire que tout allait bien

00:26:13et alors il y a eu

00:26:14un autre guet-apens

00:26:15encore plus sordide

00:26:16là c'était le 24 avril

00:26:18à Saint-Denis

00:26:18là aussi

00:26:19le mineur avait 17 ans

00:26:21il a été séquestré

00:26:22dans une cage d'escalier

00:26:23frappé, dénudé

00:26:24le tout filmé

00:26:25il a aussi été dépouillé

00:26:26il a même été forcé

00:26:27de boire l'urine

00:26:31ce qu'il a dit

00:26:32au policier

00:26:32après son agression

00:26:33je me sens très stressé

00:26:34depuis mon agression

00:26:35je dors très peu

00:26:36je reviens la scène

00:26:36très souvent

00:26:37je prends un traitement

00:26:38antidépresseur

00:26:39depuis trois semaines

00:26:40alors ce qui est intéressant

00:26:41aussi c'est que les victimes

00:26:42finalement étaient prises

00:26:42un peu au hasard

00:26:43elles sont toutes mineures

00:26:44vulnérables

00:26:46de toutes les origines

00:26:47confondues

00:26:48mais ce qui est intéressant

00:26:49c'est qu'un des agresseurs

00:26:50a par exemple fait quand même

00:26:51preuve de discrimination

00:26:52dans les violences

00:26:53qui ont été commises

00:26:54puisque la dernière

00:26:55la deuxième victime

00:26:56raconte dans sa plainte

00:26:58qu'un des agresseurs

00:26:59lui a dit

00:27:00au moment de

00:27:01de le séquestrer

00:27:02t'as de la chance

00:27:03que t'es quelqu'un

00:27:03de la religion

00:27:04je ne vais pas te frapper

00:27:05c'est terrible

00:27:06ce que vous nous racontez

00:27:07est-ce qu'on connait déjà

00:27:08les suites judiciaires

00:27:09liées à ces affaires

00:27:10de guet-apens ?

00:27:11alors on sait que

00:27:11pour le premier guet-apens

00:27:12il y a eu trois interpellations

00:27:14les deux majeurs

00:27:15qui ont été interpellés

00:27:16devaient être jugés

00:27:17cette semaine

00:27:17en comparution immédiate

00:27:18au tribunal de Bobigny

00:27:19ils ont demandé un renvoi

00:27:21pour préparer leur défense

00:27:22ils ont été libérés

00:27:23sous contrôle judiciaire

00:27:25d'ici là

00:27:26évidemment la maire

00:27:26de Gabriel

00:27:27puisqu'ils avaient pris

00:27:29son carnet de correspondance

00:27:31train des représailles

00:27:31et elle qui habite

00:27:33depuis toujours en Seine-Saint-Denis

00:27:34finalement a envie

00:27:35de quitter ce département

00:27:36elle ne reconnait plus

00:27:37son département

00:27:37elle parle même

00:27:38d'une espèce de sentiment

00:27:39de pillage

00:27:40pour parler de ce qui est arrivé

00:27:41à son fils

00:27:42écoutez-la

00:27:43je suis née en Seine-Saint-Denis

00:27:45et j'adore la Seine-Saint-Denis

00:27:47j'aime toujours la Seine-Saint-Denis

00:27:49mais l'agression de mon fils

00:27:50me donne envie de partir

00:27:53là on ne se sent plus du tout

00:27:54en sécurité

00:27:55et les agressions se multiplient

00:27:57et l'île de France

00:27:57n'est plus ce qu'elle était

00:27:58comme dans les années 80

00:28:02où la mixité était

00:28:03enrichissante

00:28:05et là

00:28:07on ne se sent plus du tout

00:28:08en sécurité

00:28:09on se sent pillé

00:28:10en fait

00:28:10terrible témoignage

00:28:12de la maman

00:28:13de Gabriel

00:28:14merci beaucoup

00:28:14Amoribucot

00:28:16en politique

00:28:17l'ex-président

00:28:17et député de gauche

00:28:19François Hollande

00:28:20votera la motion

00:28:21de censure

00:28:21il l'a dit

00:28:22dans les colonnes

00:28:23du Parisien

00:28:23aujourd'hui en France

00:28:24d'abord défavorable

00:28:26il explique aujourd'hui

00:28:27qu'il votera finalement

00:28:28la motion de censure

00:28:29dès lors

00:28:30que le rassemblement national

00:28:31ne s'y associera pas

00:28:33je suis opposé

00:28:34à toute précipitation

00:28:35du calendrier électoral

00:28:36mais je comprends

00:28:37la démarche

00:28:38du groupe socialiste

00:28:39dit-il

00:28:39Jules Torres

00:28:40est-ce que c'est vraiment

00:28:41digne d'un ex-président

00:28:42de la République ?

00:28:43on n'est plus étonné

00:28:44par François Hollande

00:28:45honnêtement

00:28:46on peine à comprendre

00:28:47sa stratégie

00:28:47pour quelqu'un

00:28:48qui connaît aussi bien

00:28:49les rouages de l'Etat

00:28:50faire une menace

00:28:51de censure aujourd'hui

00:28:52alors qu'on vit dans une crise

00:28:53politique institutionnelle

00:28:54c'est objectivement

00:28:56pas du niveau

00:28:57mais on s'est habitué

00:28:58à cela

00:28:59puisque François Hollande

00:29:00non seulement

00:29:01s'est fait élire

00:29:02avec les voix

00:29:02de la France insoumise

00:29:03et donc participe

00:29:04de fait

00:29:05à la bordélisation

00:29:06de l'Assemblée nationale

00:29:07et la motion de censure

00:29:08déposée par les socialistes

00:29:10car ils sont mécontents

00:29:11que François Bayrou

00:29:12n'abroche pas

00:29:12d'un coup d'un seul

00:29:13la réforme des retraites

00:29:15de 2023

00:29:17et bien ce n'est pas

00:29:17un argument

00:29:19pour François Hollande

00:29:20mais on ne s'étonne

00:29:21évidemment pas

00:29:22qu'il soit aligné

00:29:23François Hollande

00:29:24avec les insoumis

00:29:25rappelons quand même

00:29:26une chose assez importante

00:29:28Marine

00:29:28c'est le président

00:29:29le plus impopulaire

00:29:30de la 5ème République

00:29:31ça ne risque pas

00:29:32de changer

00:29:33Merci beaucoup

00:29:34Jules

00:29:35autre sujet

00:29:35dont je voulais vous parler

00:29:36ce matin

00:29:37la sécurité sociale

00:29:38qui tire à nouveau

00:29:39la sonnette d'alarme

00:29:40son déficit

00:29:41pourrait atteindre

00:29:41les 41 milliards d'euros

00:29:43en 2030

00:29:44Alors pour éviter

00:29:45le pire

00:29:46l'assurance maladie

00:29:47préconise

00:29:47de limiter

00:29:48la durée

00:29:49des arrêts maladie

00:29:50prescrits par les médecins

00:29:51généralistes

00:29:52pour mieux suivre

00:29:53les patients

00:29:54et favoriser

00:29:55leur retour au travail

00:29:56les détails

00:29:56avec Anaïs Bauchet

00:29:58et Antoine Durand

00:29:59Les arrêts de travail

00:30:02ne cessent d'augmenter

00:30:04et coûtent

00:30:04de plus en plus cher

00:30:06Alors pour limiter

00:30:07les coûts

00:30:07l'ACNAM

00:30:08Caisse d'assurance maladie

00:30:09a présenté

00:30:10plusieurs propositions

00:30:11Rendre les motifs

00:30:13d'arrêt obligatoires

00:30:13ou limiter

00:30:14la durée de prescription

00:30:15d'un arrêt de travail

00:30:16à un mois

00:30:17en sortie d'hôpital

00:30:17et 15 jours en ville

00:30:19avec un renouvellement

00:30:20de deux mois maximum

00:30:21L'objectif

00:30:22de ces propositions

00:30:23lutter contre

00:30:24l'absentéisme

00:30:24de courte durée

00:30:25Si les français

00:30:26approuvent le renfort

00:30:27des contrôles

00:30:27il reste mitigé

00:30:29sur ces nouvelles règles

00:30:30On est beaucoup plus prudents

00:30:31effectivement dans la manière

00:30:32de prescrire les arrêts maladie

00:30:33donc c'est pas plus mal

00:30:34je pense

00:30:34d'être prudent aussi

00:30:35Oui pourquoi pas

00:30:37faire un contrôle

00:30:37mais pour les gens

00:30:39comme moi par exemple

00:30:39qui sont des gens

00:30:40qui sont souffrants

00:30:41c'est compliqué

00:30:42parce que

00:30:43on nous demande

00:30:45150 000 papiers

00:30:46pour justifier

00:30:47pourquoi on est malade

00:30:48Pour les professionnels

00:30:49de santé

00:30:49ces propositions

00:30:50ne sont pas la solution

00:30:51et provoquerait une baisse

00:30:53de la qualité de soins

00:30:54pour les patients

00:30:54On est plus d'accès

00:30:56aux examens complémentaires

00:30:57qui mettent toujours

00:30:59du temps à venir

00:31:00qu'on ait plus d'accès

00:31:01aux médecins du travail

00:31:03avant on avait un rendez-vous

00:31:04en une semaine

00:31:05maintenant des fois

00:31:05il faut un mois

00:31:06pour avoir un rendez-vous

00:31:06avec le médecin du travail

00:31:07pour aménager le poste

00:31:09qu'on ait plus d'accès

00:31:11aux avis spécialisés

00:31:12par exemple

00:31:12c'est là-dessus

00:31:14qu'il faudrait surtout agir

00:31:15Mais face au déficit

00:31:16de la sécurité sociale

00:31:17estimé à 16 milliards d'euros

00:31:18qui pourrait se creuser

00:31:19à 41 milliards en 2030

00:31:21l'assurance maladie l'assure

00:31:23la dynamique des arrêts de travail

00:31:24n'est pas soutenable

00:31:25Allez tout de suite

00:31:27les sports

00:31:28on va parler de rugby

00:31:29Et on commence avec

00:31:48la victoire du stade Toulouse

00:31:50en finale du top 14

00:31:51Toulouse qui s'offre

00:31:52un troisième titre

00:31:53de champion de France

00:31:54consécutif

00:31:55Le 24ème dans toute

00:31:56l'histoire du club

00:31:57victoire 39 à 33

00:31:58face à l'Union

00:31:59Bordeaux-Bègle

00:32:00au bout des prolongations

00:32:02dans un stade de France

00:32:03en fusion

00:32:04les rouges et noirs

00:32:05peuvent remercier

00:32:06leur numéro 10

00:32:07Thomas Ramos

00:32:08auteur de 24 points

00:32:10dont la pénalité décisive

00:32:12je vous propose de l'écouter

00:32:13Quand je vois le boulot

00:32:15qu'on fait nos avants

00:32:16quand je vois la conquête

00:32:18qu'on a eu

00:32:18que ce soit en mêlée

00:32:19en touche

00:32:20la défense qu'on a eu

00:32:22nos cintres

00:32:22nos aillées

00:32:23c'est un état d'esprit

00:32:25comme on a rarement

00:32:25vu cette saison

00:32:26et je pense que c'est

00:32:27ce qui nous fait gagner

00:32:28donc voilà

00:32:30on finit premier

00:32:32on va dire que c'est mérité

00:32:33Bordeaux aurait aussi

00:32:35mérité de gagner

00:32:36au vu de leur saison

00:32:37mais ça tombe

00:32:38chez nous encore cette année

00:32:40et voilà

00:32:41on réalise un triplé

00:32:42on n'en parlait pas beaucoup

00:32:43on n'en a parlé que

00:32:44cette semaine

00:32:45publiquement

00:32:45mais c'est quelque chose

00:32:47qu'on a derrière la tête

00:32:48depuis un petit moment

00:32:48et avec cette défaillance

00:32:50totale de notre part

00:32:52en demi-finale de Coupe d'Europe

00:32:53on ne pouvait pas passer à côté

00:32:54d'autres phases finales

00:32:56donc voilà

00:32:57Jules vous y étiez

00:33:00oui et ça m'a inspiré

00:33:01quelque chose

00:33:02vu les débats

00:33:03qu'on a eu récemment

00:33:04vous savez

00:33:04après la finale

00:33:05de la Ligue des Champions

00:33:05après la fête de la musique

00:33:07on s'est dit

00:33:07on n'arrive plus en France

00:33:08à organiser des événements festifs

00:33:10des événements sportifs

00:33:11la preuve

00:33:12un match haletant

00:33:13entre Toulouse et Bordeaux

00:33:15pas de heure

00:33:16aucune interpellation

00:33:17je parle sous le contrôle

00:33:18de notre spécialiste

00:33:19Police Justice Amaury

00:33:20Bucot

00:33:21pas de grand débordement

00:33:23pas de vidéo

00:33:23de gens sur le périph

00:33:24voilà c'est la preuve

00:33:25qu'en fait le sujet

00:33:26ce n'est pas le supporterisme

00:33:27c'est une question de culture

00:33:28là on a des supporters

00:33:29de rugby

00:33:30qui ont d'autres valeurs

00:33:31des valeurs ancrées

00:33:32dans les territoires

00:33:33des valeurs de convivialité

00:33:34de transmission

00:33:35de respect de l'autorité

00:33:36c'est important

00:33:37et c'est aussi la preuve

00:33:38que la France

00:33:39n'est pas obligée

00:33:39de sombrer dans le chaos

00:33:40et qu'on a des événements

00:33:42qui peuvent être fêtés

00:33:43fêtés dignement

00:33:44Est-ce que vous aimez

00:33:44quand même le foot ?

00:33:45J'adore le foot

00:33:46Et bien parce que

00:33:46j'ai une bonne nouvelle

00:33:47la visite médicale

00:33:49a été réussie

00:33:49pour Paul Bogba

00:33:50qui s'est engagé

00:33:51à l'AS Monaco

00:33:52pour un contrat

00:33:52de deux saisons

00:33:53Le club a officialisé

00:33:55ce samedi

00:33:56son arrivée sur le Rocher

00:33:57le milieu de terrain

00:33:58de 32 ans

00:33:59va donc pouvoir

00:33:59se relancer

00:34:00près de deux ans

00:34:01après son dernier match

00:34:02en compétition

00:34:03le club de la principauté

00:34:04a partagé

00:34:05sur ses réseaux sociaux

00:34:07une vidéo

00:34:08de l'international français

00:34:09submergé

00:34:10par les émotions

00:34:12au moment

00:34:12de paraffer

00:34:13son nouveau contrat

00:34:14C'était votre programme

00:34:20avec les portes blindées

00:34:21Torjman Metal

00:34:22votre sécurité

00:34:23en toute sérénité

00:34:24C'était votre programme

00:34:30avec Original

00:34:31le nouveau parfum

00:34:33Lacoste

00:34:34Et tout de suite

00:34:34c'est l'heure du Point Info

00:34:36La préfecture de l'Aisne

00:34:37déplore

00:34:38de nouvelles intoxications

00:34:39à la bactérie Écoli

00:34:41chez des enfants

00:34:42à Saint-Quentin

00:34:43Fort heureusement

00:34:44ils n'ont pas déclaré

00:34:45de complications graves

00:34:46et son suivi à domicile

00:34:47précise le communiqué

00:34:48pour rappel

00:34:49depuis 15 jours

00:34:50ces intoxications

00:34:51ont touché

00:34:51une vingtaine de personnes

00:34:53et ont causé

00:34:53la mort d'une enfant

00:34:54Attention au risque

00:34:55de coup de chaleur

00:34:5673 départements

00:34:57sont placés en vigilance

00:34:58orange canicule

00:34:59aujourd'hui

00:34:59avec des températures

00:35:01allant jusqu'à 39

00:35:02voire 40 degrés

00:35:03près de la Méditerranée

00:35:04des conditions difficiles

00:35:05qui vont se poursuivre

00:35:06au moins jusqu'à mardi

00:35:07et puis la fête du cinéma

00:35:09débute aujourd'hui

00:35:10et souffle cette année

00:35:11ses 40 bougies

00:35:12rendez-vous dans les salles

00:35:13jusqu'au 2 juillet

00:35:13pour profiter

00:35:14des séances à 5 euros

00:35:164 jours

00:35:17pour découvrir

00:35:17de nombreux films

00:35:18à l'affiche

00:35:18comme F1

00:35:19le nouveau Disney

00:35:21Elio

00:35:21ou encore le prix

00:35:22Canal Plus

00:35:23du meilleur film

00:35:24Avignon

00:35:24Restez bien avec nous

00:35:28dans un instant

00:35:29on va parler de cette vente

00:35:30exceptionnelle

00:35:31qui s'est déroulée

00:35:32aux Etats-Unis

00:35:33consacrée à la princesse

00:35:35Diana

00:35:35avec vous Bertrand

00:35:37à tout de suite

00:35:37Bienvenue dans votre matinale

00:35:44week-end

00:35:45il est 7h50

00:35:46et ce matin

00:35:46on va parler

00:35:47de cette vente

00:35:48exceptionnelle

00:35:49aux Etats-Unis

00:35:49consacrée à la princesse

00:35:51Diana

00:35:51robe

00:35:52chaussure

00:35:53chapeau

00:35:54objet

00:35:54nous n'y étions pas

00:35:55mais Bertrand

00:35:56vous n'avez loupé

00:35:56aucun coup

00:35:57de marteau

00:35:58mais je m'interroge

00:35:59tout de même

00:36:00est-ce qu'il n'y a pas

00:36:01un petit côté morbide ?

00:36:02Vous savez Marine

00:36:03on dit souvent

00:36:03que les vêtements

00:36:04ont une âme

00:36:05qu'ils retiennent

00:36:06un parfum

00:36:07une trace

00:36:07une mémoire

00:36:08alors acquérir

00:36:10une robe

00:36:10de feu

00:36:11la princesse Diana

00:36:12lorsqu'elle est mise

00:36:13aux enchères

00:36:14vous vous en doutez

00:36:15c'est pas seulement

00:36:16une pièce de tissu

00:36:17qu'on acquiert

00:36:18c'est une part d'histoire

00:36:19c'est un fragment

00:36:20de royauté

00:36:20posséder un vêtement

00:36:22de Diana

00:36:23c'est vouloir un peu

00:36:24inscrire son nom

00:36:24même en filigrane

00:36:26dans la grande fresque

00:36:27des Windsor

00:36:28alors il y a un peu

00:36:29de la magie

00:36:29dans ses tenues

00:36:30c'est aussi

00:36:31soyons honnêtes

00:36:32réaliser un très bon

00:36:33placement financier

00:36:34car au-delà

00:36:35de la fascination

00:36:36des musées

00:36:36ou des collectionneurs

00:36:38et bien

00:36:39le marché

00:36:40est vraiment

00:36:40très porteur

00:36:41pour preuve

00:36:42cette vente

00:36:42du 26 juin

00:36:43par la maison

00:36:45américaine

00:36:45Julian's

00:36:46qui est spécialisée

00:36:47dans les souvenirs

00:36:47de célébrités

00:36:48à Los Angeles

00:36:49on y a vendu

00:36:50des sacs

00:36:51des chaussures

00:36:51des chapeaux

00:36:52portés par la princesse

00:36:54plus de 200 pièces

00:36:55emblématiques

00:36:56c'est la plus grande

00:36:57présentation complète

00:36:58de sa garde-robe

00:36:59qui n'a jamais été

00:37:00mise aux enchères

00:37:01et certaines

00:37:02de ses pièces

00:37:03ont vraiment

00:37:04culminé

00:37:05ont pulvérisé

00:37:06vraiment des records

00:37:07très très souvent

00:37:08on a tapu de 10

00:37:09à 15 fois

00:37:10la somme de départ

00:37:11la vente a rapporté

00:37:133 millions de dollars

00:37:14dont une partie

00:37:15va être reversée

00:37:16à une association

00:37:16caritative

00:37:17mais il n'y avait pas

00:37:18que des vêtements

00:37:18à vendre

00:37:19non absolument

00:37:20la vente incluait

00:37:21aussi des objets

00:37:22intimes

00:37:23tels que

00:37:24des manuscrits

00:37:25des lettres

00:37:26également

00:37:27une lettre en particulier

00:37:28a pulvérisé

00:37:29à nouveau

00:37:29les records

00:37:30deux jours

00:37:30après son mariage

00:37:31en 81

00:37:32elle écrit

00:37:32à un personnel

00:37:33du palais

00:37:34où déjà

00:37:34elle commence

00:37:35un peu

00:37:35à avoir

00:37:36certaines fragilités

00:37:38il y avait

00:37:39un éventail

00:37:39à trois plumes

00:37:40aussi

00:37:40qui étaient

00:37:40symboles

00:37:41des princes

00:37:41de Galles

00:37:41et un fait

00:37:42un peu remarquable

00:37:43c'est pas seulement

00:37:43parce que cette vente

00:37:44a eu lieu

00:37:44en pleine canicule

00:37:45mais on peut constater

00:37:47qu'il n'y a eu

00:37:47aucun manteau

00:37:48qui a été vendu

00:37:49tout simplement

00:37:50parce que la princesse

00:37:50ne gardait jamais

00:37:51ses manteaux

00:37:51et qu'à la fin de la saison

00:37:52elle avait pour habitude

00:37:54de les offrir

00:37:54à des sans-abri

00:37:55alors expliquez-nous

00:37:56pourquoi sa guerre de Rome

00:37:57nous fascine toujours autant

00:37:58tout simplement

00:37:59parce qu'elle a carné

00:38:00l'élégance

00:38:01et l'audace

00:38:01elle a toujours été adorée

00:38:03Diana

00:38:03des fans du monde entier

00:38:06et ce qui est fort

00:38:06de constater

00:38:07c'est qu'elle est encore

00:38:08adulée

00:38:09par la nouvelle génération

00:38:10qui ne la connaît pas forcément

00:38:12qui la découvre

00:38:14le sac Dior par exemple

00:38:16qui lui a été offert

00:38:16par Bernadette Chirac

00:38:17en 95

00:38:18donc deux ans seulement

00:38:20avant son accident

00:38:23dans le pont de l'Allemagne

00:38:24est parti

00:38:25pour presque 400 000 euros

00:38:27il s'appelait le chouchou

00:38:28à l'époque

00:38:28on le voit là

00:38:29et il a été depuis

00:38:30baptisé le Lady Di

00:38:32voyez-vous

00:38:32donc même la nouvelle génération

00:38:34continue à suivre

00:38:36la mode de Diana

00:38:37et puis surtout

00:38:38parce qu'elle avait un style

00:38:39qui était propre

00:38:40à elle-même

00:38:41la mode pour Diana

00:38:43c'était astactif

00:38:44elle allait d'emblée

00:38:45vers le vêtement

00:38:46vous vous doutez bien

00:38:47que lorsqu'on s'appelait Diana

00:38:48lorsqu'on avait la célébrité

00:38:50qu'elle avait

00:38:50c'était la femme

00:38:51la plus photographiée du monde

00:38:52les couturiers du monde entier

00:38:53se battent pour vous habiller

00:38:54c'est elle-même

00:38:55qui opérait les choix

00:38:56qu'elle faisait

00:38:57avec des choses

00:38:58totalement frappantes

00:38:59j'ai envie d'ouvrir

00:39:00cette petite parenthèse

00:39:00sur la revenge dress

00:39:02que tous les fans

00:39:03évidemment de The Crown

00:39:04connaissent

00:39:04c'est cette robe

00:39:05qu'elle va porter en 94

00:39:06quelques heures seulement

00:39:07après que Charles

00:39:08a affirmé en effet

00:39:09qu'il avait une relation

00:39:10avec Camilla

00:39:11c'est la robe de la revanche

00:39:13elle ose porter la couleur noire

00:39:14qui est pourtant interdite

00:39:15par la famille royale

00:39:16elle ose sortir les épaules

00:39:18dénudées

00:39:18elle s'affirme

00:39:19en tant que femme libre

00:39:21en quelque sorte

00:39:21et cette robe de la revanche

00:39:23elle va être prise

00:39:24par d'autres stars

00:39:25ce qui veut dire

00:39:26que Diana

00:39:26aujourd'hui est encore copiée

00:39:28puisqu'on sait qu'en 2007

00:39:29Kate Moss

00:39:30va porter une revenge dress

00:39:32pour affirmer un peu

00:39:33sa rupture

00:39:34avec Pete Doherty

00:39:35et qu'en 2005

00:39:36Jennifer Aniston

00:39:37avait fait pareil

00:39:37pour sa rupture

00:39:38avec Brad Pitt

00:39:39Alors Bertrand

00:39:39vous venez de publier

00:39:40un livre sur Kate

00:39:41aux éditions Fire

00:39:42Kate le jour où

00:39:43est-ce que l'on peut imaginer

00:39:45qu'elle vendra un jour

00:39:46elle aussi s'est tenue

00:39:47lors d'un grand galet de charité ?

00:39:49Pour l'instant

00:39:49c'est absolument pas prévu

00:39:50mais il est vrai

00:39:51que pourquoi pas

00:39:52ça pourrait s'organiser

00:39:53on pourrait très bien

00:39:54imaginer une grande vente

00:39:55au profit des dames

00:39:56qui sont atteintes

00:39:57du cancer

00:39:58mais alors de vous à moi

00:39:59je vais vous avouer

00:39:59que Kate elle adore

00:40:00recycler ses tenues

00:40:02et elle ne jette rien

00:40:03elle adore tout garder

00:40:05c'est comme ça

00:40:06dans la famille royale

00:40:07c'est un peu une institution

00:40:08Diana était vraiment

00:40:09un élément à part entière

00:40:10et puis on se dit

00:40:11peut-être que dans quelques années

00:40:13la petite Charlotte

00:40:13vous savez

00:40:14la fille de Kate et de William

00:40:16qui commence déjà

00:40:17à passionner les foules

00:40:17pourrait venir sélectionner

00:40:19des pièces de sa mère

00:40:20qui seront devenues emblématiques

00:40:22super merci beaucoup Bertrand

00:40:23effectivement le sac

00:40:24à 400 000 euros

00:40:25je ne me suis pas inscrite

00:40:26à la vente

00:40:27j'aurais difficilement

00:40:29pu acheter

00:40:29il y en aurait d'autres

00:40:30ne montez pas

00:40:31sur votre patrimoine

00:40:32merci beaucoup Bertrand

00:40:34il est 7h58

00:40:35toute l'équipe est là

00:40:36on est avec

00:40:37Mickaël Dorian

00:40:38Jules Torres

00:40:39Bertrand

00:40:39Eric Revelle

00:40:40qui nous a rejoint

00:40:41bonjour Eric

00:40:42c'est les lavalières

00:40:43de Lédidie

00:40:44qui m'impressionnaient

00:40:45les lavalières

00:40:47de Lédidie

00:40:47oui

00:40:48ah oui

00:40:49elle portait souvent

00:40:50une lavalière

00:40:50oui oui

00:40:51mais il n'y en avait pas

00:40:51en vente

00:40:52pour le coup

00:40:52il n'y en avait pas

00:40:53il n'y en avait pas

00:40:53en vente

00:40:54on est également avec

00:40:55Harold Diman

00:40:56pour les questions internationales

00:40:57et Cyril Bonnefoy

00:40:58pour la météo

00:40:59mais avant de commencer

00:41:00la météo des plages

00:41:01ce dimanche

00:41:21les nuages restent encore nombreux

00:41:22sur les côtes de la Manche

00:41:23vous aurez quelques gouttes

00:41:25par exemple

00:41:25du côté de Deauville

00:41:26une température de l'eau

00:41:27jusqu'à 21 degrés

00:41:28à Grandville

00:41:29pour la côte atlantique

00:41:31les fortes chaleurs

00:41:32s'installent

00:41:33quelques nuages

00:41:33à Quiberon

00:41:34température de l'eau

00:41:35entre 19 et 20 degrés

00:41:37attention à l'indice UV

00:41:37extrême

00:41:38comme sur la côte

00:41:40de la Nouvelle-Aquitaine

00:41:41avec du plein soleil

00:41:42jusqu'à 35-36 degrés

00:41:44sur le sable

00:41:44et jusqu'à 24 dans l'eau

00:41:45à Royan

00:41:46pour la Méditerranée

00:41:47la canicule

00:41:48fait rage

00:41:49avec jusqu'à 39 degrés

00:41:51à Valras

00:41:52une température de l'eau

00:41:53jusqu'à 27 degrés

00:41:55et puis pour la côte d'Azur

00:41:56et la Corse

00:41:56là aussi

00:41:57vous profitez

00:41:58du plein soleil

00:41:59attention

00:41:59forte chaleur

00:42:00et une température de l'eau

00:42:02jusqu'à 27 degrés

00:42:03C'était votre programme

00:42:06avec les portes blindées

00:42:07Tordjuman Metal

00:42:08Votre sécurité

00:42:10en toute sérénité

00:42:11C'était votre programme

00:42:14avec Rénovale

00:42:15Véranda

00:42:16Extensions

00:42:16Pergola

00:42:17C'est Rénovale

00:42:18Et maintenant

00:42:20la météo

00:42:21avec Cyril Bonnefoy

00:42:22La météo

00:42:24avec Bdeor

00:42:25L'agence Bdeor

00:42:26vous propose

00:42:26l'achat de pièces d'or

00:42:27et lingots d'or

00:42:28L'agence Bdeor

00:42:29partenaire

00:42:30de votre nouvelle épargne

00:42:31Cyril

00:42:33ce dimanche

00:42:3473 départements

00:42:35sont en alerte

00:42:36orange canicule

00:42:37avec jusqu'à 40 degrés

00:42:39attendus

00:42:39dans le sud-ouest

00:42:40Exactement

00:42:41la canicule

00:42:42remonte vers le nord

00:42:44avec des nuits suffocantes

00:42:45supérieures à 20 degrés

00:42:46on avait parfois

00:42:4730 degrés

00:42:48ce matin

00:42:49par exemple

00:42:49dans les Pyrénées

00:42:50orientales

00:42:51ce n'est pas descendu

00:42:52en dessous

00:42:52durant la nuit

00:42:53et en journée

00:42:54on dépasse facilement

00:42:55les 35 degrés

00:42:56sur ces départements

00:42:57avec des pointes

00:42:58à 40-41 degrés

00:42:59Regardez le détail

00:43:01pour votre journée

00:43:02de dimanche

00:43:03alors ce matin

00:43:03on retrouve

00:43:04du plein soleil

00:43:05simplement

00:43:06quelques passages nuageux

00:43:07près des côtes de la Manche

00:43:08et dans l'après-midi

00:43:09on aura quelques développements

00:43:11nuageux

00:43:11sur les reliefs

00:43:12en particulier

00:43:13sur les Alpes

00:43:14sur les Pyrénées

00:43:15ça pourrait aller

00:43:15jusqu'à l'averse

00:43:16voir le coup de tonnerre

00:43:17et puis le vent de sud

00:43:18qui va se lever

00:43:19en Méditerranée

00:43:20avec beaucoup d'humidité

00:43:21ça va rajouter

00:43:22de l'inconfort

00:43:23à cette chaleur

00:43:25alors les températures

00:43:26justement

00:43:27ce matin

00:43:28je n'y reviens pas

00:43:28elles sont particulièrement élevées

00:43:30mais c'est surtout

00:43:30cet après-midi

00:43:31je vais vous regarder

00:43:32bien cette carte

00:43:33regardez

00:43:33on va dépasser

00:43:35souvent les 35 degrés

00:43:36sur toute la moitié sud

00:43:3738-39 degrés

00:43:39vers les Pyrénées orientales

00:43:40au nord

00:43:4132 à Paris

00:43:41et un minimum

00:43:42de 26 pour Rouen

00:43:43je vous montre

00:43:44très rapidement la suite

00:43:45puisque c'est important

00:43:46la canicule

00:43:47va atteindre son paroxysme

00:43:48entre lundi et mardi

00:43:50des températures

00:43:51qui pourraient atteindre

00:43:52les 40 à 41 degrés

00:43:53jusque sur le bassin

00:43:55parisien

00:43:56on pourrait battre

00:43:57certains records

00:43:57et mercredi

00:43:58ça y est

00:43:59on voit la fin

00:44:00de cette canicule

00:44:01mais ça sera progressif

00:44:02avec de l'air frais

00:44:03qui va arriver

00:44:04par l'Atlantique

00:44:05ça va bien sûr

00:44:05déclencher des orages

00:44:07qui pourraient être violents

00:44:08c'était la météo

00:44:10avec BDR.fr

00:44:12l'agence BDR vous propose

00:44:13l'achat de pièces d'or

00:44:14et lingots d'or

00:44:14l'agence BDR

00:44:15partenaire de votre nouvelle épargne

00:44:18à la une de votre journal

00:44:20cette brutalité

00:44:21inouïe d'une lâcheté

00:44:23sans nom

00:44:23à Ucan

00:44:24Jean-Moselle

00:44:24un contrôleur de bus

00:44:26a été roué de coup

00:44:27par une dizaine d'individus

00:44:28en résultat

00:44:29les bus ne circuleront plus

00:44:30dans deux rues

00:44:31pendant tout l'été

00:44:32encore une fois

00:44:33c'est une poignée

00:44:34de jeunes délinquants

00:44:34qui privent tout un quartier

00:44:36de leur service

00:44:36on en parle dans un instant

00:44:38c'est un chiffre

00:44:39qui devrait faire trembler

00:44:40les appareils politiques

00:44:4274% des électeurs de droite

00:44:44souhaitent une union

00:44:45selon un sondage CSA

00:44:46pour CNews

00:44:47Europe 1

00:44:48et le JDD

00:44:48on y revient avec

00:44:50Jules Torres

00:44:51et puis on attend

00:44:52des températures

00:44:53records

00:44:54dans les prochaines heures

00:44:55vous allez peut-être

00:44:56être tenté

00:44:57par une baignade

00:44:57mais attention

00:44:58au risque de noyade

00:44:59notamment dans les lieux interdits

00:45:01en Ile-de-France

00:45:02un dispositif

00:45:02permet d'accroître

00:45:03la surveillance

00:45:04les drones

00:45:05illustration

00:45:06dans le Val-d'Oise

00:45:07à la fin de ce journal

00:45:08je vous le disais

00:45:11donc

00:45:11cette agression

00:45:12d'une violence

00:45:13inouïe en Moselle

00:45:14un contrôleur de bus

00:45:15a été roué de coups

00:45:16par une bande d'individus

00:45:17ça s'est passé vendredi tôt

00:45:19dans la matinée

00:45:20à Ucange

00:45:2110 jeunes

00:45:21ont empêché de circuler

00:45:22menacés

00:45:23puis agressé

00:45:24cet agent

00:45:24gravement blessé

00:45:25il a été pris en charge

00:45:27par les urgences

00:45:28face à cette violence

00:45:29le maire de la commune

00:45:30a pris une décision radicale

00:45:32les détails de Sharon Camara

00:45:33et Alexandra Bichoff

00:45:35dans cette publication

00:45:38le réseau de bus urbains

00:45:39du nord de la Moselle

00:45:41dénonce un acte de violence

00:45:42d'une extrême gravité

00:45:44les faits se sont déroulés

00:45:45ce vendredi

00:45:46vers 5h du matin

00:45:47dans la commune du Canche

00:45:49le bus est arrivé

00:45:50ils l'ont arrêté

00:45:50ils ont donné des coups de pied

00:45:52dans le bus

00:45:52ils ont essayé de pénétrer

00:45:53ils sont arrivés

00:45:54et quand le contrôleur est arrivé

00:45:56ils l'ont sorti du bus

00:45:57c'est un individu

00:45:59que l'on voit à la caméra

00:46:00un individu

00:46:01la rouille de cou

00:46:02c'est quand même

00:46:02des jeunes adultes

00:46:03il ne faut pas oublier

00:46:04ce n'est pas des petits gamins

00:46:06le contrôleur agressé

00:46:07s'est vu prescrire

00:46:08deux semaines

00:46:09d'incapacité totale de travail

00:46:11quand on retrouve le calme

00:46:12et qu'on s'aperçoit

00:46:13que tout doucement

00:46:14ces jeunes voyous

00:46:15reprennent du terrain

00:46:16on alerte évidemment

00:46:17les autorités

00:46:19on est outré

00:46:20à la suite de cette agression

00:46:21le maire

00:46:22en accord avec le syndicat

00:46:23des transports urbains

00:46:24a décidé de réagir

00:46:26le résultat est

00:46:28que les bus

00:46:29sur deux rues

00:46:30ne passera pas

00:46:31pendant tout l'été

00:46:32donc on prive

00:46:33les papas

00:46:33les mamans

00:46:34et les cousins

00:46:35de ces gens là

00:46:36d'avoir un bus

00:46:37une décision

00:46:38qui soulève

00:46:39selon ce syndicat de police

00:46:40un problème plus profond

00:46:42le problème c'est que

00:46:43la réponse judiciaire

00:46:44n'a pas grand chose

00:46:46à apporter

00:46:47puisque

00:46:47comme je vous ai dit

00:46:48ils n'ont plus vraiment

00:46:49les moyens

00:46:50parce que nous avons

00:46:51une délinquance

00:46:52de masse

00:46:53énorme

00:46:54et on ne peut plus

00:46:55traiter la justice

00:46:56et étrangler

00:46:58si vous voulez

00:46:58par toutes ces affaires

00:47:00les agresseurs présumés

00:47:01identifiés par les caméras

00:47:03de vidéosurveillance

00:47:04sont toujours recherchés

00:47:05oui

00:47:06Eric Revelle

00:47:07qu'elle l'a jeté

00:47:08un seul homme

00:47:09contre 10 individus

00:47:11oui oui

00:47:11vous savez

00:47:13il y a presque 5 ans

00:47:14c'était le 5 juillet 2020

00:47:15vous vous souvenez

00:47:16de l'affaire

00:47:17Monguillot

00:47:17de ce chauffeur de bus

00:47:19à Bayonne

00:47:19Philippe Monguillot

00:47:21qui avait 59 ans

00:47:22qui a été roué de coups

00:47:24par deux individus

00:47:25on voit ses proches

00:47:26c'était le 5 juillet 2020

00:47:28donc ça fait quasiment

00:47:295 ans

00:47:30jour pour jour

00:47:31l'émotion avait été totale

00:47:33et les deux agresseurs

00:47:34les deux tueurs

00:47:35avaient été condamnés

00:47:36seulement à 13 et 15 ans

00:47:37de réclusion

00:47:38de peine

00:47:39alors qu'ils risquaient

00:47:41jusqu'à 30 ans

00:47:41et on s'en souvient

00:47:43parce que

00:47:44la lâcheté

00:47:45dont vous parlez

00:47:45la façon dont

00:47:46presque gratuitement

00:47:48enfin

00:47:49voilà

00:47:49ce monsieur

00:47:52Philippe Monguillot

00:47:52avait été tué

00:47:53ça avait frappé

00:47:54la France entière

00:47:54je pense que

00:47:55ce qui vient de se passer

00:47:56avec ce contrôleur

00:47:57va également

00:47:58marquer les esprits

00:47:59parce que

00:48:00dans ces agressions

00:48:01au-delà du fait que

00:48:02le pays

00:48:04il y a un dôme de chaleur

00:48:06en ce moment

00:48:06en termes de météo

00:48:07il y a un dôme de violence

00:48:09sur le pays

00:48:09ce contrôleur

00:48:11il a été

00:48:12roué de coup

00:48:14pour rien

00:48:15en fait

00:48:15vous voyez

00:48:16c'est totalement gratuit

00:48:17totalement gratuit

00:48:18et c'est ça qui est

00:48:19frappant

00:48:19écœurant

00:48:20et désespérant

00:48:21c'est que cette violence

00:48:22non seulement

00:48:23elle prend de l'ampleur

00:48:25jour après jour

00:48:26mais il n'y a pas de motif

00:48:28ce sont des gens

00:48:29qui viennent pour tuer

00:48:31ou pour agresser

00:48:31de manière gratuite

00:48:32et puis on l'a entendu

00:48:33dans le reportage

00:48:34il n'y aura plus de bus

00:48:35tout l'été dans la rue

00:48:36où ça s'est passé

00:48:37donc vous avez une poignée

00:48:38d'individus

00:48:38qui privent

00:48:39tout un quartier

00:48:40alors voilà

00:48:41c'est exactement ça

00:48:42on en parle souvent

00:48:43dans certains quartiers

00:48:44c'est à dire que

00:48:45vous avez des gens

00:48:46qui au quotidien

00:48:47habitent ces endroits

00:48:48qui parfois

00:48:50aimeraient quitter

00:48:51ces endroits

00:48:51où ils sont attachés

00:48:52d'ailleurs

00:48:52mais qui ne peuvent plus

00:48:54vivre décemment

00:48:55en toute tranquillité

00:48:56parce que vous avez

00:48:57une poignée de racailles

00:48:58qui sème

00:48:59le bordel

00:49:00et la terreur

00:49:01voilà

00:49:02et ça

00:49:03que ce soit

00:49:04l'agression

00:49:04d'un contrôleur

00:49:05que ce soit

00:49:06du trafic de drogue

00:49:07ces gens

00:49:08aimeraient vivre

00:49:09en paix

00:49:10dans les endroits

00:49:11où ils sont

00:49:11ils n'ont pas

00:49:12souvent le choix

00:49:13de partir

00:49:14parce qu'ils n'en ont pas

00:49:15les moyens

00:49:15et en fait

00:49:17ils sont

00:49:17j'allais dire

00:49:18ils sont psychologiquement

00:49:19emmurés dans un endroit

00:49:20et tous les jours

00:49:23que Dieu fait

00:49:24ils sont désespérément

00:49:26agressés

00:49:26ou par le bruit

00:49:27ou physiquement

00:49:28par ces racailles

00:49:30on va partir

00:49:31en Israël

00:49:32où des centaines

00:49:33de personnes

00:49:34ont manifesté

00:49:35place des otages

00:49:35hier à Tel Aviv

00:49:36pour demander

00:49:37la libération

00:49:38de leurs proches

00:49:39toujours retenus à Gaza

00:49:40c'était la première

00:49:41manifestation

00:49:42depuis le cessez-le-feu

00:49:43du 24 juin

00:49:44entre Israël et l'Iran

00:49:45il faut dire que

00:49:46pendant les 12 jours

00:49:47de conflit

00:49:47les autorités israéliennes

00:49:48avaient interdit

00:49:49tout rassemblement

00:49:51public

00:49:52pour des raisons

00:49:53évidentes de sécurité

00:49:54on va rejoindre tout de suite

00:49:55nos envoyés spéciaux

00:49:57à Tel Aviv

00:49:58Thibaut Marcheteau

00:49:59et Sacha Robin

00:50:00Thibaut la pression

00:50:01s'intensifie

00:50:02autour du gouvernement

00:50:02pour trouver un accord

00:50:03de cessez-le-feu

00:50:04en vue justement

00:50:06de la libération

00:50:06des otages

00:50:07Oui absolument

00:50:11Michael

00:50:12la pression s'intensifie

00:50:13à l'image de ce

00:50:14rassemblement

00:50:15qui a eu lieu hier

00:50:16où des centaines

00:50:16voire des milliers

00:50:17de personnes

00:50:18se sont rassemblées

00:50:19sur cette place

00:50:19désormais

00:50:20sur cette place

00:50:21désormais célèbre

00:50:22la place des otages

00:50:23où vous le voyez

00:50:25sur ces images

00:50:26de Sacha Robin

00:50:26il y a une scène

00:50:27avec de nombreuses

00:50:29prises de parole

00:50:29hier

00:50:30notamment les familles

00:50:31des otages

00:50:31les parents

00:50:32mais aussi

00:50:33une prise de parole

00:50:34qui a marqué

00:50:34tout le monde ici

00:50:35c'est celle

00:50:36d'une femme

00:50:37de deux enfants

00:50:40qui a raconté

00:50:42les conditions

00:50:43de sa captivité

00:50:44elle était retenue

00:50:44pendant 52 jours

00:50:45dans la bande de Gaza

00:50:47elle a été libérée

00:50:48elle a raconté

00:50:50comment était la vie

00:50:51dans les tunnels

00:50:51la terreur permanente

00:50:53par ces terroristes

00:50:55du Hamas

00:50:55et elle appelle

00:50:56à une libération

00:50:57des otages

00:50:58le plus rapidement possible

00:51:00parce que son mari

00:51:01est lui encore retenu

00:51:03dans la bande de Gaza

00:51:03le père de ces deux filles

00:51:05est encore retenu

00:51:06depuis 631 jours

00:51:08dans la bande de Gaza

00:51:10elle exhorte

00:51:11le gouvernement

00:51:12de trouver une solution

00:51:13le plus rapidement possible

00:51:14pour revoir son mari

00:51:16pour que ses filles

00:51:17revoient leur père

00:51:18alors on le sait

00:51:19qu'il y a des négociations

00:51:20en cours

00:51:21notamment le médiateur

00:51:22Qatari

00:51:22qui a affirmé hier

00:51:24qu'une fenêtre

00:51:25de possibilité

00:51:26était ouverte

00:51:27on sait également

00:51:28que les opérations militaires

00:51:29se poursuivent

00:51:30dans la bande de Gaza

00:51:31avec notamment

00:51:32l'élimination

00:51:33vendredi dernier

00:51:34de l'une des têtes pensantes

00:51:35du 7 octobre

00:51:36mais également

00:51:37l'un des fondateurs

00:51:38du Hamas

00:51:39qui a été éliminé

00:51:40par Sahal

00:51:41on sait aussi

00:51:42que juste il y a

00:51:43quelques minutes

00:51:44l'armée israélienne

00:51:45vient de prévenir

00:51:46la population

00:51:47qui était au nord

00:51:48de la bande de Gaza

00:51:49au nord de la ville

00:51:50de Gaza

00:51:51à l'intérieur

00:51:52de l'enclave

00:51:52et qu'il fallait évacuer

00:51:53le quartier

00:51:54sûrement en vue

00:51:55d'une opération militaire

00:51:56Merci beaucoup

00:51:58Thibault Marcheteau

00:51:59depuis cette place

00:52:00des otages

00:52:01à Tel Aviv

00:52:01où le combat

00:52:02se poursuit pour les familles

00:52:04et merci à Sacha Robin

00:52:05qui vous accompagne

00:52:06Et la situation géopolitique

00:52:08particulièrement tendue

00:52:09oblige nos militaires

00:52:10à se préparer

00:52:11à toute éventualité

00:52:12Cette semaine

00:52:13un exercice d'envergure

00:52:14était organisé

00:52:15à Carcassonne

00:52:15Carcassonne

00:52:16où depuis 4 jours

00:52:18les rues

00:52:18se sont transformées

00:52:19en véritable camp

00:52:20d'entraînement militaire

00:52:21jusqu'à ce soir

00:52:22les habitants

00:52:23assistent aux opérations

00:52:24des soldats

00:52:25du 3ème régiment

00:52:26d'infanterie

00:52:27de marine

00:52:28dans le cadre

00:52:28de l'exercice

00:52:29Qatar 2025

00:52:31Immersion

00:52:31avec ce sujet

00:52:33d'Alice Sommerer

00:52:33Après plusieurs heures

00:52:37tapis dans l'ombre

00:52:38le régiment dispersé

00:52:42autour de la ville

00:52:43prend le contrôle

00:52:44Bien qu'il ne s'agisse

00:52:47que d'un exercice

00:52:48les conditions

00:52:48sont-elles bien réelles

00:52:50800 soldats

00:52:51et une centaine

00:52:51de blindés

00:52:52doivent repousser

00:52:53les ennemis

00:52:53qui se sont emparés

00:52:54de la préfecture

00:52:55de l'aube

00:52:55un scénario de guerre

00:52:57pour mettre au point

00:52:57les tactiques

00:52:58en cas d'attaque

00:52:59sur le terrain

00:52:59C'est finalement

00:53:00ce qu'on commence

00:53:01à rencontrer

00:53:01malheureusement

00:53:02sur le théâtre

00:53:03à Gaza

00:53:04en Ukraine

00:53:05ou au Soudan

00:53:07ou au Yémen

00:53:08Ce sont des conflits

00:53:09particulièrement violents

00:53:10où des armées

00:53:12de très gros volumes

00:53:13s'affrontent

00:53:13avec de nombreuses pertes

00:53:14Dans les rues

00:53:15les soldats

00:53:16se faufilent

00:53:17au milieu des terrasses

00:53:18passants et habitants

00:53:19regardent la scène

00:53:20avec stupéfaction

00:53:21certains sont même

00:53:22mis à contribution

00:53:23comme Sylvie

00:53:24ravie d'avoir participé

00:53:25à l'exercice

00:53:26C'est très impressionnant

00:53:27surtout que quand je suis

00:53:29j'ai descendu la rue

00:53:30il y avait des tirs

00:53:31c'est super chouette

00:53:32parce que

00:53:33en fait ils s'entraînent

00:53:35et on se sent protégés

00:53:37Après plusieurs heures

00:53:39de combat fictif

00:53:40la guerre semble toucher

00:53:41à sa fin

00:53:41le chef adverse

00:53:42s'agenouille main

00:53:43sur la tête

00:53:44en signe de reddition

00:53:45la cité médiévale

00:53:46a été reprise

00:53:47aux ennemis

00:53:48La politique avec vous

00:53:51Jules Thorey

00:53:52c'est un chiffre

00:53:53qui devrait faire trembler

00:53:54les appareils politiques

00:53:55selon un sondage

00:53:56CSA pour CNews

00:53:57Europe 1

00:53:58et le JDD

00:53:5874% des électeurs

00:54:00de droite

00:54:01souhaitent une union

00:54:02C'est quasiment

00:54:03un ultimatum

00:54:03posé par les électeurs

00:54:05de droite

00:54:05à leurs états-majors

00:54:06et donc aux appareils politiques

00:54:08c'est un message

00:54:09qui est limpide

00:54:09vous le voyez

00:54:10à votre écran

00:54:1174% des électeurs

00:54:133 électeurs

00:54:14de droite sur 4

00:54:15veulent une alliance

00:54:17une union des droites

00:54:18c'est un mot

00:54:19qui bien souvent

00:54:20a été tabou

00:54:21mais que le peuple

00:54:22de droite

00:54:22appelle désormais

00:54:23de ses voeux

00:54:24quitte à basculer

00:54:26un petit peu

00:54:26l'ordre établi

00:54:28d'ailleurs

00:54:28on a aperçu

00:54:29une petite bribe

00:54:30de cette union des droites

00:54:31c'était mardi soir

00:54:31je ne sais pas si

00:54:32vous y étiez au sommet

00:54:33des libertés

00:54:34il y avait des militants

00:54:35du Rassemblement National

00:54:36de Reconquête

00:54:37de l'Union des Droites

00:54:38pour la République

00:54:39d'Éric Ciotti

00:54:39il y avait des partisans

00:54:40des Républicains

00:54:41des partisans

00:54:43de Marion Maréchal

00:54:43ou encore

00:54:44de Nicolas Dupont-Aignan

00:54:45et tous avaient

00:54:46le même refrain

00:54:47l'union

00:54:48l'union

00:54:49et évidemment

00:54:49cette union

00:54:50ils la veulent

00:54:51pour 2027

00:54:52pour les prochaines

00:54:53élections législatives

00:54:54parce qu'ils ne comprennent pas

00:54:55pourquoi la gauche

00:54:56se rassemble tout le temps

00:54:57quand il y a des élections

00:54:58mais pourquoi

00:54:59la droite

00:55:00part toujours

00:55:01avec plusieurs candidats

00:55:02et plusieurs listes

00:55:04des élections législatives

00:55:06donc ce sondage

00:55:07il va faire un petit peu

00:55:07office d'électrochoc

00:55:08car c'est une injonction

00:55:10un petit peu silencieuse

00:55:11adressée à ces partis

00:55:13qui rechignent pour l'instant

00:55:14à faire cette union

00:55:15en tout cas

00:55:15l'union

00:55:16chez les partis politiques

00:55:17ce n'est pas encore le cas

00:55:18mais chez les électeurs

00:55:19elle est faite depuis un moment

00:55:20Merci beaucoup

00:55:21Jules Torres

00:55:22dans le reste de l'actualité

00:55:23je voulais qu'on parle

00:55:24de cette triste nouvelle

00:55:25le dernier fabricant

00:55:26de velours

00:55:26de notre pays

00:55:28pourrait disparaître

00:55:28Michael

00:55:29velours de Lyon

00:55:31c'est un savoir-faire français

00:55:32de plus de 70 ans

00:55:33labellisé

00:55:34entreprise

00:55:35du patrimoine vivant

00:55:37elle a été placée

00:55:38en redressement judiciaire

00:55:39fortement impactée

00:55:40par la période Covid

00:55:41et la concurrence étrangère

00:55:43alors velours de Lyon

00:55:44recherche un repreneur

00:55:45mais les offres

00:55:46tardent à venir

00:55:47reportage de Sébastien Bendotti

00:55:49et Sharon Camara

00:55:50velours de soie

00:55:53de coton

00:55:54ou de viscose

00:55:55des tissus raffinés

00:55:56destinés aux plus grandes

00:55:57maisons de luxe

00:55:59du tissage à la teinture

00:56:00sans oublier

00:56:01la peinture à la main

00:56:02tout est conçu

00:56:03dans cet atelier

00:56:03de la métropole de Lyon

00:56:05il n'y a pratiquement

00:56:06plus de veloutiers

00:56:07en France

00:56:07ou en tout cas

00:56:08de gens qui le sont

00:56:09complètement comme nous

00:56:09intégrés du début

00:56:10jusqu'à la fin

00:56:11malgré un carnet

00:56:12de commandes prestigieux

00:56:13l'entreprise

00:56:14se retrouve aujourd'hui

00:56:15en difficulté

00:56:16à la demande

00:56:17de ses dirigeants

00:56:18elle a été placée

00:56:19en redressement judiciaire

00:56:20la difficulté

00:56:21elle est due à deux choses

00:56:22elle est due

00:56:22d'une part

00:56:24originellement au Covid

00:56:25qui a posé

00:56:26de nombreux problèmes

00:56:27qui a empêché

00:56:28nos clients du luxe

00:56:30d'avoir les ventes

00:56:31qu'ils devraient avoir

00:56:32la deuxième chose

00:56:33c'est que

00:56:34la situation internationale

00:56:36est particulièrement

00:56:37difficile en ce moment

00:56:38velours de Lyon

00:56:39est avant tout

00:56:40une affaire familiale

00:56:41les trois frères Renault

00:56:42ont repris l'entreprise

00:56:44fondée par leur grand-père

00:56:45il y a plus de 70 ans

00:56:46aujourd'hui

00:56:47ils craignent de voir

00:56:48cet héritage

00:56:49disparaître

00:56:50nos hommes politiques

00:56:51ne se sont pas

00:56:52assez intéressés

00:56:53à notre patrimoine

00:56:54à nous

00:56:54français

00:56:55on ne les a jamais vus

00:56:57comme on a dit

00:56:58dans l'entreprise

00:56:59on les a essayé

00:57:00de les contacter

00:57:01pas de répondre

00:57:02l'état

00:57:02fait ce qu'il peut

00:57:04mais je pense

00:57:05qu'il n'a pas donné

00:57:06la priorité

00:57:06à certaines branches

00:57:07de l'industrie

00:57:08et en particulier

00:57:08le textile

00:57:09l'entreprise

00:57:10qui compte environ

00:57:1150 salariés

00:57:12répartis dans deux ateliers

00:57:13dispose de moins d'un mois

00:57:15pour retrouver

00:57:16un repreneur

00:57:17Eric c'est terrible

00:57:19parce qu'on assiste

00:57:20impuissant à ces fermetures

00:57:21d'entreprises

00:57:21oui alors on sait

00:57:23qu'il y a beaucoup

00:57:23de PME

00:57:24de TPE

00:57:26qui sont en grande difficulté

00:57:27d'ailleurs le nombre

00:57:28de faillites

00:57:29le dernier trimestre

00:57:30a été record

00:57:31il faut le voir

00:57:31mais là ce qui est

00:57:32encore plus intéressant

00:57:33enfin me semble-t-il

00:57:34c'est qu'il y a

00:57:35un savoir-faire unique

00:57:36dans cette entreprise

00:57:38vous l'avez vu

00:57:38ils travaillent pour

00:57:39des grandes maisons

00:57:40de luxe

00:57:40et nous avons

00:57:41sur le territoire

00:57:42nombre de pépites

00:57:43comme celle-ci

00:57:44alors les velours

00:57:46de Lyon

00:57:46sont en difficulté

00:57:47et cherchent un repreneur

00:57:48mais je pense

00:57:49à une autre entreprise

00:57:50que j'ai eu le bonheur

00:57:51de visiter

00:57:52qui est à Lille-sur-la-Sorgue

00:57:54qui s'appelle

00:57:54Brun de Vian-Tirant

00:57:56alors ça va rien vous dire

00:57:57mais Brun de Vian-Tirant

00:57:58sont des spécialistes

00:58:00du Cachemire

00:58:01de l'Alpaga

00:58:01ils ont des métiers

00:58:03à tisser

00:58:03ils font des choses

00:58:04absolument magnifiques

00:58:05magnifiques

00:58:06alors je pense que pour eux

00:58:07ça va très bien

00:58:08mais ce sont des savoir-faire

00:58:10qu'on perd

00:58:10en même temps

00:58:11qu'on perd des emplois

00:58:12et le savoir-faire

00:58:14à la française

00:58:14dans ces secteurs

00:58:16le secteur du textile

00:58:17est un secteur

00:58:18largement sinistré

00:58:19dans notre pays

00:58:20c'est pas seulement

00:58:21du chiffre d'affaires

00:58:22c'est pas seulement

00:58:23de l'emploi

00:58:23c'est une partie

00:58:24de notre culture

00:58:25industrielle

00:58:27qui disparaît

00:58:28et c'est ça aussi

00:58:29qu'il faut souligner

00:58:30me semble-t-il

00:58:31Sans transition Eric

00:58:32est-ce que vous avez

00:58:33vous êtes équipé

00:58:33pour lutter contre la chaleur

00:58:35ventilateur

00:58:38oui j'ai un ventilateur

00:58:39ah bon super

00:58:39parce qu'il va faire

00:58:40très chaud ce dimanche

00:58:42près de 40 degrés

00:58:44ça je savais

00:58:45je pensais que vous me demandiez

00:58:46si je mangeais

00:58:47des esquimaux

00:58:48et trucs comme ça

00:58:48ça m'arrive aussi

00:58:49donc il va faire

00:58:50près de 40 degrés

00:58:51jusqu'à mardi

00:58:53Mickaël

00:58:53oui on va en parler

00:58:54avec notre journaliste

00:58:55expert météo

00:58:56Cyril Bonnefoy

00:58:57Cyril alors à quoi

00:58:58faut-il s'attendre

00:58:59pour les prochains jours

00:59:00allons-nous battre

00:59:00des records

00:59:01et quand allons-nous

00:59:02peut-être espérer

00:59:03une petite baisse

00:59:04des températures

00:59:05on peut espérer

00:59:05une baisse

00:59:06à partir de la fin

00:59:07de semaine prochaine

00:59:08donc en attendant

00:59:09on va souffrir

00:59:10et je voulais surtout

00:59:11en fait vous comparer

00:59:12ce qui se passe maintenant

00:59:14avec une tendance de fond

00:59:15des mois de juin

00:59:16qui se réchauffe

00:59:17on a gagné 3 degrés

00:59:18depuis les années 1950

00:59:21sur le mois de juin

00:59:22regardez ce graphique

00:59:23qui est parlant

00:59:24toutes les anomalies

00:59:25positives

00:59:26principalement

00:59:27sont postérieures

00:59:28à la fin des années 80

00:59:30donc c'est bien

00:59:31une tendance de fond

00:59:32au réchauffement

00:59:33on a de plus en plus

00:59:34de canicules

00:59:35sur ce mois de juin

00:59:37celle qui fait référence

00:59:38c'est bien sûr

00:59:392003

00:59:39mais surtout

00:59:40plus récemment

00:59:412019

00:59:42le 28 juin 2019

00:59:43on avait atteint

00:59:45plus de 46 degrés

00:59:46dans l'héros

00:59:47cette même année

00:59:48c'était en juillet

00:59:49par contre

00:59:50à Paris

00:59:50on avait atteint

00:59:5142 degrés 6

00:59:53alors vraisemblablement

00:59:54on ne devrait pas

00:59:54atteindre ces valeurs

00:59:56mais on pourrait

00:59:57s'en approcher

00:59:58jusqu'à 40

00:59:5941 degrés

01:00:00peut-être à Paris

01:00:01pour mercredi prochain

01:00:03en tout cas

01:00:04on voit la porte de sortie

01:00:06pour la fin

01:00:07de semaine prochaine

01:00:08mais attention

01:00:09certains signaux

01:00:09nous montrent encore

01:00:10que les températures

01:00:12pourraient remonter

01:00:13notamment vers le 14 juillet

01:00:14avec possiblement

01:00:15une nouvelle canicule

01:00:16tout sera bien évidemment

01:00:18à préciser

01:00:18alors avec cette chaleur

01:00:20certains vont peut-être

01:00:21être tentés

01:00:21par une petite baignade

01:00:23depuis hier

01:00:23il est possible

01:00:24de le faire

01:00:25dans la Marne

01:00:26à Maison-Alfort

01:00:27et à Joinville-le-Pont

01:00:28cela faisait plus de 50 ans

01:00:29que cela était interdit

01:00:31bon

01:00:32les plus curieux

01:00:32n'ont pu finalement

01:00:33que tremper leurs pieds

01:00:34à cause d'analyses négatives

01:00:36alors dans la Seine

01:00:37la Marne

01:00:37où les bases de loisirs

01:00:39attention

01:00:39risquent de noyade

01:00:41dans le Val-d'Oise

01:00:42les secouristes

01:00:43utilisent

01:00:44désormais

01:00:45des drones

01:00:45pour surveiller

01:00:46les plans d'eau

01:00:47ces engins

01:00:47permettent de repérer

01:00:49les nageurs en difficulté

01:00:50ainsi que les contrevenants

01:00:51qui se baignent dans des lieux interdits

01:00:53illustration à Sergi-Pontoise

01:00:55avec Antoine Durand

01:00:56et Sharon Camara

01:00:57Profiter d'une baignade

01:01:01pour échapper

01:01:02aux fortes chaleurs

01:01:02de ces derniers jours

01:01:03sur l'île de loisirs

01:01:05de Sergi-Pontoise

01:01:06les visiteurs

01:01:07disposent d'une vaste zone

01:01:08pour nager

01:01:09mais cela n'empêche pas

01:01:10certains

01:01:11d'être attirés

01:01:12par l'interdit

01:01:12la baignade

01:01:13elle est interdite

01:01:14s'il vous plaît

01:01:15on va vous demander

01:01:16de remonter là

01:01:17il faut remonter

01:01:18la baignade est interdite

01:01:19afin d'éviter

01:01:20tout risque de noyade

01:01:21ou d'accident

01:01:22l'île de loisirs

01:01:23est dotée

01:01:24de deux drones

01:01:24qui surveillent la base

01:01:25tout au long de la journée

01:01:27on a 110 hectares

01:01:28de plans d'eau

01:01:29et donc beaucoup

01:01:29de baignades sauvages

01:01:30avec des risques

01:01:31de noyade importants

01:01:32donc il est vraiment nécessaire

01:01:33d'opérer

01:01:34une surveillance

01:01:35permanente

01:01:36de tous nos espaces

01:01:38110 hectares

01:01:39c'est grand

01:01:39et nos équipes

01:01:40ne peuvent pas être partout

01:01:42donc grâce à cet outil

01:01:43qui est vraiment incroyable

01:01:44on peut se déplacer

01:01:45très rapidement

01:01:46et parcourir

01:01:47des distances très importantes

01:01:48en quelques secondes

01:01:49avec l'effort de chaleur

01:01:51attendu ce week-end

01:01:52la base de loisirs

01:01:53qui peut accueillir

01:01:54jusqu'à 8000 visiteurs

01:01:55s'attend à une fréquentation record

01:01:57tout de suite

01:01:59le point info

01:02:00avec Michael Dorian

01:02:01François Hollande

01:02:02s'associe à la motion

01:02:03de censure

01:02:04contre le gouvernement

01:02:05de François Bayrou

01:02:06en interview

01:02:07dont le parisien

01:02:07l'ancien président

01:02:08de la république

01:02:09d'abord défavorable

01:02:10explique qu'il votera

01:02:11finalement la motion

01:02:12de censure

01:02:13dès lors que le Rassemblement

01:02:14national ne s'y associera pas

01:02:16je suis opposé

01:02:17à toute précipitation

01:02:18du calendrier électoral

01:02:19mais je comprends

01:02:20la démarche

01:02:21du groupe socialiste

01:02:22dit-il

01:02:22fumer à la plage

01:02:24dans un parc

01:02:25ou même sous un abribus

01:02:26n'est désormais

01:02:27plus possible

01:02:27l'interdiction annoncée

01:02:29fin mai

01:02:29entre en vigueur

01:02:30aujourd'hui

01:02:30même chose

01:02:31aux abords

01:02:32des bibliothèques

01:02:33des piscines

01:02:33ou des écoles

01:02:34cette mesure

01:02:35visant principalement

01:02:36à protéger les enfants

01:02:37ne concerne en revanche

01:02:38pas les terrasses

01:02:39de café

01:02:39et restaurants

01:02:40et ne mentionne pas

01:02:41non plus

01:02:41les cigarettes électroniques

01:02:43et puis

01:02:44Donald Trump

01:02:44continue de s'opposer

01:02:46à la poursuite

01:02:47du procès

01:02:47contre Benyamin

01:02:48Netanyahou

01:02:49dans un message

01:02:49publié sur son

01:02:50réseau

01:02:51True Social

01:02:51le président américain

01:02:53a réclamé

01:02:54l'annulation

01:02:54du procès

01:02:55pour corruption

01:02:56du premier ministre

01:02:57israélien

01:02:57vendredi

01:02:58le tribunal

01:02:59a rejeté

01:03:00la demande

01:03:00de Benyamin

01:03:01Netanyahou

01:03:01de suspendre

01:03:02pendant deux semaines

01:03:03ses auditions

01:03:048h20

01:03:06l'heure de l'édito

01:03:08politique

01:03:08il y a des chiffres

01:03:09qui claquent

01:03:10comme des gifles

01:03:11celui dont vous allez

01:03:12nous parler

01:03:13Jules Torres

01:03:13soulève une vraie question

01:03:15à quoi sert encore

01:03:16l'audiovisuel public

01:03:18tel qu'il fonctionne

01:03:19aujourd'hui

01:03:20un service censé parler

01:03:21à tous les français

01:03:22mais qui semble

01:03:23de plus en plus

01:03:24coupé d'eux

01:03:24Oui vous payez

01:03:25il prêche

01:03:26et en plus

01:03:27il vous méprise

01:03:27Bienvenue dans

01:03:28l'audiovisuel public

01:03:29à la française

01:03:30un mastodon géant

01:03:31gavé d'argent public

01:03:33déconnecté du pays réel

01:03:35enfermé dans sa propre

01:03:36bulle bien pensante

01:03:37chaque année

01:03:38ce système coûte

01:03:39aux français

01:03:39une somme folle

01:03:404 milliards d'euros

01:03:42pas pour informer

01:03:43mais pour diffuser

01:03:44un récit unique

01:03:45celle d'une élite

01:03:46qui parle d'elle-même

01:03:47à elle-même

01:03:48et pour elle-même

01:03:48France Télévisions

01:03:49Radio France

01:03:50France Inter

01:03:51ces antennes

01:03:52censées refléter

01:03:52la diversité du pays

01:03:53sont devenues

01:03:54des bastions idéologiques

01:03:56des clubs fermés

01:03:57où l'on pense juste

01:03:58où l'on pense bien

01:03:59et où la France populaire

01:04:00n'est bonne

01:04:00qu'à caricaturer

01:04:01jamais à écouter

01:04:03d'ailleurs Delphine Ernotte

01:04:04la présidente de France Télévisions

01:04:06l'assume

01:04:06elle veut montrer

01:04:07je cite

01:04:08la France telle qu'on voudrait

01:04:09qu'elle soit

01:04:10pas telle qu'elle est

01:04:11autrement dit

01:04:11une France filtrée

01:04:13corrigée

01:04:13édulcorée

01:04:14qui colle à l'air du temps

01:04:15et au confort moral

01:04:17de ceux qui tiennent

01:04:19aujourd'hui

01:04:19les reines de l'antenne publique

01:04:21Adèle Vendrette

01:04:22la présidente de France Inter

01:04:23enfonce le clou

01:04:24elle dit

01:04:25nous sommes une radio progressiste

01:04:27et nous l'assumons

01:04:27très bien

01:04:28mais dans ce cas

01:04:28qu'ils assument jusqu'au bout

01:04:29c'est-à-dire

01:04:30sans l'argent du contribuable

01:04:32car ce n'est pas

01:04:32ici le progrès

01:04:33qu'on attaque

01:04:34c'est le dogle

01:04:34une uniformité

01:04:35des récits

01:04:36l'absence de pluralisme

01:04:37l'étouffement

01:04:38de toute contradiction

01:04:39il n'y a plus de débat

01:04:40mais juste une ligne

01:04:41et tout cela

01:04:42est payé par ceux

01:04:43et bien qu'ils ne veulent plus

01:04:44entendre tout cela

01:04:45la France périphérique

01:04:46les classes moyennes

01:04:47les provinciaux

01:04:47les conservateurs

01:04:48bref

01:04:48tous ceux qui votent mal

01:04:50et Jules

01:04:51cette ligne idéologique

01:04:52elle se retrouve

01:04:53jusque dans le traitement

01:04:54de l'information

01:04:55oui l'audiovisuel

01:04:56n'informe plus

01:04:56il instruit

01:04:57et toujours à charge

01:04:58ce n'est plus un service

01:04:59c'est une ligne éditoriale

01:05:00et pas n'importe laquelle

01:05:02un militantissement continu

01:05:03un logiciel idéologique

01:05:05jamais remis en cause

01:05:06où l'actualité passe

01:05:07à travers un tabi partisan

01:05:08avant d'arriver à l'antenne

01:05:10quel que soit

01:05:10le fait divers

01:05:11la crise ou le débat

01:05:12le récit est prêt

01:05:13le dernier exemple

01:05:14et le plus édifiant

01:05:15Patrick Cohen

01:05:16vous savez

01:05:17le chroniqueur star

01:05:17de France Inter

01:05:18et de France 5

01:05:19donneur de leçons en chef

01:05:20toujours prompt

01:05:21à réécrire les faits

01:05:22pour mieux coller au récit

01:05:23souvenez-vous

01:05:24après la mort de Thomas

01:05:25Poignardé à Crépaule

01:05:26il avait osé affirmer

01:05:27que ses agresseurs

01:05:28étaient venus pour

01:05:29je cite

01:05:29draguer des filles

01:05:31et justifier le fait

01:05:32qu'il venait

01:05:32avec des couteaux

01:05:33et des lames de 20 cm

01:05:35une phrase jugée indécente

01:05:37qui avait choqué

01:05:37jusqu'au gendarme

01:05:38de l'audiovisuel

01:05:39Larcom

01:05:40une rareté

01:05:41et ensuite

01:05:41quelques mois

01:05:42plus tard

01:05:43il avait récidivé

01:05:44souvenez-vous

01:05:44après le meurtre

01:05:45du jeune Elias

01:05:46massacré à coups de machette

01:05:48à Paris

01:05:49même ton

01:05:49et même relativisme

01:05:51jusqu'à faire sortir

01:05:51de ses gonds

01:05:52la mère de la victime

01:05:53Stéphanie

01:05:54qui a dénoncé

01:05:55sur ses news

01:05:55cette semaine

01:05:56chez Laurence Ferrari

01:05:56une manipulation

01:05:58de l'information

01:05:59voilà tout ça

01:06:00ce ne sont pas

01:06:00des dérapages

01:06:01ce sont un système

01:06:02complément d'enquête

01:06:03cache d'investigation

01:06:04toutes ces émissions

01:06:05qui se sont transformées

01:06:06en prétoires idéologiques

01:06:07où le camp national

01:06:08est systématiquement accusé

01:06:10et la gauche

01:06:11soigneusement épargnée

01:06:12quant à l'éthique journalistique

01:06:14elle a disparu

01:06:14avec les scrupules

01:06:15une taupe de France Inter

01:06:17on l'a appris

01:06:17il y a peu

01:06:18a même transmis

01:06:19un livre explosif

01:06:20sur Jean-Luc Mélenchon

01:06:21et sa meute

01:06:21c'est le titre du livre

01:06:23histoire qu'il organise

01:06:24sa défense en amont

01:06:25tout cela

01:06:26faut-il le rappeler

01:06:27est financé

01:06:27par les français

01:06:28par ceux qu'on méprise

01:06:29qu'on caricature

01:06:30et qu'on somme de payer ensuite

01:06:32alors Jules

01:06:32que faire face à un système

01:06:33aussi verrouillé ?

01:06:35il faut réformer

01:06:36l'audiovisuel public

01:06:37de droite

01:06:38de gauche

01:06:38ou simplement

01:06:39lassé par la rongance ambiante

01:06:40les français

01:06:41en ont assez

01:06:42de subventionner

01:06:43assez de payer cher

01:06:44très cher

01:06:45un appareil médiatique

01:06:46qui les ignore

01:06:47et qui les méprise

01:06:48le scandale

01:06:48il n'est pas seulement budgétaire

01:06:50même si vous m'accorderez

01:06:50que 4 milliards d'euros

01:06:52pour de la condescendance

01:06:54ça commence à faire beaucoup

01:06:55le vrai scandale

01:06:56c'est le monopole

01:06:57de l'opinion travestie

01:06:58en service public

01:06:59cette pensée unique

01:07:00subventionnée

01:07:01alors Rachida Dati

01:07:01la ministre de la culture

01:07:04a mis le doigt

01:07:05et bien sûr

01:07:05le malaise

01:07:06l'audiovisuel public

01:07:07n'est plus qu'un club

01:07:08de CSP+,

01:07:09une caste parisienne

01:07:10sûre d'elle

01:07:11et dominatrice

01:07:11qui prescrit bien

01:07:12le mal

01:07:13et qui décide du reste

01:07:15la France réelle

01:07:16serait trop ringarde

01:07:17trop plouc

01:07:17trop populiste

01:07:18alors on la gomme

01:07:19on la redessine

01:07:20à coups de slogans inclusifs

01:07:21des causes à la mode

01:07:22et des récits réécrits

01:07:24il est temps donc

01:07:25de remettre à la place

01:07:26ce système sous perfusion

01:07:27revoir le financement

01:07:29casser les doublons

01:07:30et démanteler la rente

01:07:32non pour mulser

01:07:32mais pour ouvrir le débat

01:07:34pour faire entrer

01:07:34un peu d'air

01:07:35pour qu'un service public

01:07:36et bien qu'il n'est légitime

01:07:38s'il ne parle à tous

01:07:39pas par qu'il prêche

01:07:40en chapelle

01:07:41sinon qu'il ne s'étonne pas

01:07:42le service public

01:07:43qu'un jour

01:07:44et bien ce ne soit plus

01:07:45la redevance

01:07:45que les français

01:07:46voudront supprimer

01:07:46mais l'audiovisuel public

01:07:48lui-même

01:07:48et crevel je vous ai vu réagir

01:07:50oui bah oui

01:07:51parce que moi j'ai dirigé

01:07:52le réseau France Bleu

01:07:52à Radio France pendant un temps

01:07:53donc j'ai vu de l'intérieur

01:07:54la puissance par exemple

01:07:56des syndicats

01:07:56dont je n'ai pas parlé

01:07:57mais qui est hallucinante

01:07:58c'est à dire que

01:07:59en général

01:08:00quand vous dirigez une entreprise

01:08:01dans le secteur privé

01:08:02vous la dirigez vraiment

01:08:03dans l'audiovisuel public

01:08:06vous ne la dirigez pas

01:08:06en fait

01:08:07ce sont les syndicats

01:08:08si les syndicats

01:08:09ne sont pas d'accord

01:08:09avec ce que vous voulez faire

01:08:10sur votre grille

01:08:11par exemple

01:08:12dans un réseau

01:08:12comme France Bleu

01:08:13ils se mettent en grève

01:08:13et quand le réseau

01:08:15se met en grève

01:08:16vous avez des pressions folles

01:08:17donc en général

01:08:18toutes les réformes

01:08:19elles passent au crible

01:08:20et à la

01:08:22oui au crible

01:08:24des syndicats

01:08:25au tamis

01:08:26au tamis

01:08:27et si les syndicats

01:08:28ne sont pas d'accord

01:08:28en fait

01:08:28on vous met de côté

01:08:29et puis sur le biais idéologique

01:08:31le biais idéologique

01:08:32c'est très puissant

01:08:33parce que vous savez

01:08:33la gauche intellectuelle

01:08:35considère qu'elle a une mission

01:08:37auprès du peuple

01:08:38qui ne sait rien

01:08:39qui ne comprend rien

01:08:40c'est de le conscientiser

01:08:42il faut lui expliquer

01:08:43comment bien penser

01:08:44alors le peuple

01:08:46doit bien penser

01:08:47comme cette élite

01:08:49qui est à la tête éditoriale

01:08:51du service public

01:08:53pense

01:08:53et en fait c'est ça

01:08:54il y a une mission

01:08:56vous voyez

01:08:56ces journalistes de gauche

01:08:57sont frappés d'une mission

01:08:59le peuple

01:08:59il ne comprend pas

01:09:01il ne voit pas les dangers

01:09:02il ne sait pas

01:09:03ce qui est bon pour lui

01:09:03donc

01:09:04il faut lui expliquer

01:09:05d'où ce biais

01:09:06très fort idéologique

01:09:07c'est une évidence

01:09:08allez restez bien avec nous

01:09:10dans quelques instants

01:09:11on vous dévoilera ce matin

01:09:12le témoignage exclusif

01:09:13d'un pilote réserviste

01:09:15de l'armée de l'air israélienne

01:09:16il a participé

01:09:17aux opérations

01:09:18menées contre le programme

01:09:19nucléaire iranien

01:09:20c'était le 13 juin dernier

01:09:21à tout de suite

01:09:22C'est un témoignage

01:09:29absolument exclusif

01:09:30que nous vous dévoilons

01:09:31ce matin

01:09:32celui d'un pilote réserviste

01:09:33de l'armée de l'air israélienne

01:09:34qui a participé

01:09:36aux opérations

01:09:36d'envergure

01:09:37contre des sites nucléaires

01:09:38iraniens

01:09:39c'était le 13 juin dernier

01:09:40Rising Lion

01:09:41c'était le nom de code

01:09:42de cette opération

01:09:44en français

01:09:44le soulèvement

01:09:45du lion

01:09:45ce pilote

01:09:47qui témoigne

01:09:48anonymement

01:09:48pour des raisons

01:09:49de sécurité évidentes

01:09:51a accepté

01:09:51de revenir

01:09:52sur les détails

01:09:53de cette mission

01:09:54il s'agit d'un document

01:09:55exclusif

01:09:56de notre grand reporter

01:09:57Régine Delfour

01:09:58Averti

01:10:01quelques heures seulement

01:10:02avant le début

01:10:03de l'opération

01:10:04ce lieutenant colonel

01:10:05réserviste

01:10:06dans l'armée

01:10:06de l'air israélienne

01:10:07nous confie

01:10:08ne pas avoir eu peur

01:10:10Non je ne pense pas

01:10:15que la peur

01:10:15soit le sentiment

01:10:16que j'ai ressenti

01:10:17je pense que c'était

01:10:19très excitant

01:10:20de comprendre

01:10:20que le jour historique

01:10:21était arrivé

01:10:22c'est pendant le brief

01:10:25que nous avons eu

01:10:26quelques heures

01:10:26avant la mission

01:10:27que nous avons

01:10:28compris que l'opération

01:10:29commençait

01:10:29Une préparation

01:10:36des plus minutieuses

01:10:37ces pilotes

01:10:38ont suivi

01:10:39un entraînement

01:10:40intensif

01:10:41pendant plusieurs mois

01:10:42On s'est préparé

01:10:47et on était focus

01:10:48sur cet objectif

01:10:49pendant les deux derniers mois

01:10:51on s'est entraîné

01:10:52en vol

01:10:53et avec des simulateurs

01:10:54on était très concentré

01:10:59on a compris

01:11:01ce que l'on devait faire

01:11:02et le risque

01:11:03qu'on encourait

01:11:03Pour le lieutenant-colonel

01:11:10les résultats de cette mission

01:11:12sont indiscutables

01:11:14Je pense que c'est un grand succès

01:11:18et l'exploit de cette opération

01:11:21doit se prolonger à long terme

01:11:23et j'espère vraiment

01:11:25que cette opération

01:11:26est le début d'un futur différent

01:11:28Un futur différent

01:11:32avec une stabilité

01:11:34au Moyen-Orient

01:11:35notamment

01:11:36avec un élargissement

01:11:37des accords d'Abraham

01:11:39à d'autres pays arabes

01:11:41Harold Iman

01:11:43quelles pourraient être

01:11:43les prochaines stratégies

01:11:45politiques et militaires

01:11:46d'Israël ?

01:11:47Alors Régine

01:11:47parlait des accords d'Abraham

01:11:49qui sont

01:11:50ces accords de septembre 2020

01:11:52qui ont marqué

01:11:53le haut point

01:11:54de la diplomatie

01:11:55entre l'État d'Israël

01:11:58et les États-Unis

01:11:58et la plupart des monarchies arabes

01:12:00mais il manque

01:12:00l'Arabie saoudite

01:12:02et l'Arabie saoudite

01:12:02viendrait

01:12:03une fois que

01:12:04toutes ces guerres

01:12:05seront terminées

01:12:05Elles seront terminées

01:12:07lorsque le Hezbollah

01:12:08le dernier

01:12:09opposant à Israël

01:12:10ennemi

01:12:11qui est véritablement

01:12:13un pouvoir

01:12:13militaire

01:12:15de combat

01:12:16il se situe au sud

01:12:18du fleuve Litanie

01:12:20où il n'est pas censé exister

01:12:21et voilà

01:12:23qu'il y a

01:12:24quelques heures

01:12:25à peine

01:12:26les partis politiques

01:12:27libanais

01:12:29ont enfin

01:12:30commencé

01:12:30à trouver

01:12:31le courage

01:12:31de dénoncer

01:12:32le fait

01:12:33que le Hezbollah

01:12:34soit non pas seulement

01:12:35un parti politique

01:12:37mais une milice armée

01:12:38qui non seulement

01:12:40tire sur Israël

01:12:41ça ce n'est pas tellement

01:12:42leur affaire

01:12:43mais intimide

01:12:44tout le Liban

01:12:45donc ils commencent à dire

01:12:46il faut que le Hezbollah

01:12:47soit désarmé

01:12:49il y a même

01:12:50un parti politique

01:12:51qui a remis ses armes

01:12:52à l'armée officielle

01:12:54les vieilles armes

01:12:54de la guerre civile

01:12:55ils ont dit

01:12:56voilà

01:12:56il faut que le Hezbollah

01:12:57suive notre exemple

01:12:58et c'est la première fois

01:13:00qu'il y a une grosse

01:13:01pression

01:13:02sur le Hezbollah

01:13:04au Liban

01:13:04et que voilà

01:13:05ça serait peut-être

01:13:06une sortie

01:13:07de guerre

01:13:08dans le nord d'Israël

01:13:09merci beaucoup

01:13:10Harold Diman

01:13:11Amori Bucco

01:13:12journaliste

01:13:12Polyjustice

01:13:13nous a rejoint

01:13:14vous êtes avec nous

01:13:15pour parler d'un phénomène

01:13:16très répandu

01:13:17dans les quartiers

01:13:18les guets tapants

01:13:19et je voulais qu'on s'attarde

01:13:20ce matin sur une affaire

01:13:21absolument abominable

01:13:22qui s'est déroulée

01:13:23dans une cité

01:13:24de Saint-Denis

01:13:25racontez-nous

01:13:25oui c'est ça

01:13:26c'est en fait

01:13:26deux majeurs et un mineur

01:13:28qui ont été interpellés

01:13:29cette semaine

01:13:30ils avaient tendu

01:13:30un guet tapant

01:13:31le 21 janvier dernier

01:13:32à un jeune homme

01:13:34qui s'appelait Gabriel

01:13:35un adolescent de 14 ans

01:13:36sans histoire

01:13:37qui avait en fait

01:13:38pris contact

01:13:39avec un certain Nézo

01:13:40c'était son pseudo

01:13:41par les jeux vidéo

01:13:43en ligne

01:13:43ce jeune Nézo

01:13:45l'avait invité

01:13:46à venir le voir

01:13:46à Saint-Denis

01:13:47et Gabriel

01:13:48s'était rendu sur place

01:13:49et malheureusement

01:13:50s'était retrouvé

01:13:51dans une cité

01:13:52gangrénée par le trafic

01:13:53de drogue

01:13:53et surtout en plein milieu

01:13:54d'un guet tapant

01:13:54puisqu'il avait été emmené

01:13:55dans une cage d'escalier

01:13:57sécaissé pendant

01:13:58plus de deux heures

01:13:59et il a vécu

01:14:00un véritable calvaire

01:14:01il s'est fait tirer

01:14:02une dizaine de fois dessus

01:14:03avec un pistolet

01:14:04à plomb

01:14:05on lui a administré

01:14:07des décharges

01:14:07de taser

01:14:08on l'a roué de coup

01:14:09on l'a aspergé

01:14:09de gaz lacrymogène

01:14:10on a également

01:14:12les agresseurs

01:14:12ont pris en photo

01:14:13son carnet de correspondance

01:14:14en lui disant

01:14:15qu'ils allaient le retrouver

01:14:16et s'en prendre à lui

01:14:17s'il portait plainte

01:14:18et il a été dépouillé

01:14:19de toutes ses affaires personnelles

01:14:20chaussures

01:14:21sacs à dos

01:14:22casquettes

01:14:23écouteurs

01:14:23manteaux

01:14:24il est resté

01:14:25il s'est retrouvé en fait

01:14:26en chaussettes

01:14:26en plein hiver

01:14:27sur le trottoir

01:14:28ça a été assez

01:14:30effectivement difficile pour lui

01:14:31est-ce que les agresseurs

01:14:32présumés ont pu être

01:14:33identifiés

01:14:34interpellés

01:14:34qui sont ces jeunes délinquants

01:14:36oui alors il y a eu

01:14:36deux majeurs

01:14:37et un mineur

01:14:37les deux majeurs

01:14:38sont âgés de 19 et 21 ans

01:14:41déjà connus

01:14:41des services de police

01:14:43et en fait

01:14:44ce qui est assez surprenant

01:14:44c'est que c'est le mineur

01:14:45qui est âgé

01:14:46de seulement 16 ans

01:14:47donc le fameux Nézo

01:14:48qui fait figure

01:14:50de meneur

01:14:50dans cette histoire

01:14:51il est depuis deux ans

01:14:52déjà connu de la police

01:14:53pour une multitude de faits

01:14:54vols, violences

01:14:55trafic de stupes

01:14:56et malheureusement

01:14:57la police a pu

01:14:58rapidement identifier

01:14:59les agresseurs

01:15:00du jeune Gabriel

01:15:01mais pour des raisons

01:15:03de procédure

01:15:03ils n'ont pas pu

01:15:04les interpeller rapidement

01:15:05et donc ce jeune Nézo

01:15:07a pu récidiver

01:15:08et fait figure

01:15:09encore d'instigateur

01:15:11de deux autres guet-apens

01:15:12qui ont eu lieu

01:15:12dans le même coin

01:15:13dans la foulée

01:15:14le 20 février dernier

01:15:15envers un mineur

01:15:16de 17 ans

01:15:17qui a été

01:15:17pareil

01:15:18séquestré

01:15:19conduit au restaurant

01:15:21puis au cinéma

01:15:22contraint d'appeler sa mère

01:15:23et dépouillé

01:15:23de toutes ses affaires

01:15:24par ses agresseurs

01:15:26et un deuxième

01:15:26troisième guet-apens

01:15:27qui a eu lieu

01:15:28le 24 avril

01:15:29sur un mineur

01:15:30de 17 ans

01:15:30là aussi

01:15:31il a été séquestré

01:15:32dans une case

01:15:32d'escalier

01:15:33frappé

01:15:34dénudé

01:15:34filmé

01:15:35dépouillé

01:15:36et il a même

01:15:36été forcé

01:15:37à boire l'urine

01:15:38de ses agresseurs

01:15:39en fait

01:15:41les victimes

01:15:42ont été prises

01:15:42à peu près

01:15:43au hasard

01:15:44ce sont en général

01:15:45des mineurs

01:15:46assez vulnérables

01:15:47de toutes les origines

01:15:47même si

01:15:48ce qui est assez surprenant

01:15:49c'est que les agresseurs

01:15:50ont fait parfois

01:15:51preuve de discrimination

01:15:52en fonction de l'identité

01:15:53des victimes

01:15:54puisque l'un d'eux

01:15:55raconte

01:15:56c'est la victime

01:15:56deuxième guet-apens

01:15:57qu'un de ses agresseurs

01:15:59lui a dit

01:16:00que comme il était

01:16:00de confession musulmane

01:16:02il n'allait pas trop le frapper

01:16:03je le cite

01:16:03t'as de la chance

01:16:04t'es quelqu'un de la religion

01:16:05je ne vais pas te frapper

01:16:07alors à mourir rapidement

01:16:08est-ce que l'on connaît

01:16:09déjà les suites judiciaires

01:16:10liées à ces affaires

01:16:11de guet-apens

01:16:12alors

01:16:12il y a six mineurs

01:16:13qui ont été interpellés

01:16:14vous savez

01:16:14la justice des mineurs

01:16:15est extrêmement longue

01:16:16donc pour eux

01:16:16la réponse judiciaire

01:16:17va être

01:16:18dans l'avenir

01:16:19assez lointain

01:16:20en revanche

01:16:21les deux majeurs

01:16:22qui ont été interpellés

01:16:22pour le premier guet-apens

01:16:23celui qui concerne

01:16:24Gabriel

01:16:25sont passés

01:16:26en coopération immédiate

01:16:27cette semaine

01:16:28au tribunal judiciaire

01:16:29de Bobigny

01:16:29ils ont demandé

01:16:30un délai supplémentaire

01:16:31ils ont le droit

01:16:31pour préparer leur défense

01:16:33ils seront jugés fin août

01:16:34en attendant

01:16:34ils ont été relâchés

01:16:35malgré leur casier judiciaire

01:16:38ils sont sous contrôle judiciaire

01:16:40c'est assez difficile

01:16:41évidemment

01:16:42pour la mère

01:16:43d'une des victimes

01:16:44de Gabriel

01:16:44qui craint des représailles

01:16:45puisque les agresseurs

01:16:46ont pris en photo

01:16:47son carnet de correspondance

01:16:48elle parle même

01:16:49de quitter la Seine-Saint-Denis

01:16:50où elle a pourtant vécu

01:16:51depuis très longtemps

01:16:52parce qu'elle dit

01:16:53qu'elle ne reconnaît plus

01:16:54son département

01:16:54et qu'elle a l'impression

01:16:55d'avoir vécu

01:16:56une espèce de pillage

01:16:57c'est-à-dire que

01:16:57tout ce qu'elle avait acheté

01:16:58à son fils

01:16:59a été volé

01:17:00par ces jeunes hommes

01:17:01écoutez justement

01:17:02son témoignage

01:17:03je suis née en Seine-Saint-Denis

01:17:05j'adore la Seine-Saint-Denis

01:17:07j'aime toujours la Seine-Saint-Denis

01:17:09mais l'agression de mon fils

01:17:10me donne envie de partir

01:17:13là on ne se sent plus du tout

01:17:14en sécurité

01:17:15et les agressions se multiplient

01:17:17et l'île de France

01:17:17n'est plus ce qu'elle était

01:17:18comme dans les années 80

01:17:22où la mixité était enrichissante

01:17:25et là on ne se sent plus du tout

01:17:28en sécurité

01:17:29on se sent pillé en fait

01:17:30et en fait ce que me disait cette mère

01:17:32c'est que l'ennui

01:17:33c'est que pour partir

01:17:34il faut les moyens

01:17:34aller déménager

01:17:36aller dans un autre département

01:17:37aller lier avec son travail

01:17:38son fils

01:17:39et puis surtout

01:17:40elle se dit

01:17:41mais où est-ce que vraiment

01:17:42je peux être en sécurité

01:17:43parce que malheureusement

01:17:44ce genre de phénomène

01:17:45se reproduit un peu partout en France

01:17:46dans d'autres endroits

01:17:48donc vous voyez

01:17:49ce n'est pas simple en fait

01:17:50de se dire

01:17:51où est-ce que je peux habiter

01:17:52maintenant pour vivre en sécurité

01:17:53avec mon fils

01:17:54oui terrible témoignage

01:17:55de cette maman

01:17:56qu'on vient d'entendre

01:17:57merci beaucoup à Maury

01:17:58je voulais qu'on parle également

01:17:59de ce sujet ce matin

01:18:01et je vais vous faire réagir

01:18:02autour de la table

01:18:03sachez que dès aujourd'hui

01:18:04il est interdit de fumer

01:18:06à la plage

01:18:06dans un parc

01:18:07ou même sous un abribus

01:18:08oui la mesure avait été annoncée

01:18:10fin mai

01:18:10elle entre donc en vigueur

01:18:12à partir d'aujourd'hui

01:18:13même chose aux abords

01:18:14des bibliothèques

01:18:15des piscines

01:18:15ou des écoles

01:18:16l'objectif

01:18:18c'est de protéger

01:18:18les enfants

01:18:19reportage de Charles Bagé

01:18:20et François Tiskevitch

01:18:21vous savourez la dernière cigarette

01:18:26oui aussi

01:18:28c'est vrai

01:18:29fumer sa cigarette

01:18:30en attendant son bus

01:18:31comme ce monsieur

01:18:32est désormais interdit

01:18:34dans toute la France

01:18:35je suis en dehors

01:18:36de l'arrêt bus

01:18:37petit à petit

01:18:38on est en train

01:18:39de morceler

01:18:40le droit

01:18:42enfin la liberté

01:18:43d'expression

01:18:45et de chacun

01:18:45une interdiction

01:18:47qui concerne également

01:18:48les parcs

01:18:49et les jardins publics

01:18:50des mesures visant

01:18:51à protéger les enfants

01:18:53mais qui ne font pas

01:18:54que des heureux

01:18:55comme on le disait

01:18:56s'il y a des enfants

01:18:56qui sont proches de nous

01:18:57c'est mieux d'aller fumer

01:18:58un petit peu plus loin

01:18:59mais c'est vrai

01:18:59que c'est un petit peu

01:19:00dommage de mettre

01:19:01une restriction sur ça

01:19:02j'attire du tout moi

01:19:04qu'on soit tranquille

01:19:06parce qu'en fait

01:19:06il y a des enfants aussi

01:19:08dans les parcs

01:19:08ils ne sont pas obligés

01:19:10d'avoir ça

01:19:10dans les poussettes

01:19:12ou tout ça

01:19:12c'est un parc

01:19:13qui s'est concentré

01:19:14en fait

01:19:14donc quand on vient

01:19:15on ne vient pas

01:19:15pour forcément être

01:19:16avec des gens à côté

01:19:16qui fument

01:19:17c'est mieux des espaces fumeurs

01:19:18justement pour éviter

01:19:20de déranger les gens

01:19:20donc moi je trouve

01:19:22que c'est une très bonne idée

01:19:22une prohibition

01:19:24qui s'applique également

01:19:25aux plages

01:19:26mais aussi aux abords

01:19:27des bibliothèques

01:19:28des équipements sportifs

01:19:29des établissements scolaires

01:19:31ou accueillants des mineurs

01:19:32en cas d'infraction

01:19:34il faudra payer

01:19:35une amende forfaitaire

01:19:36235 euros

01:19:37une contravention

01:19:38pouvant même aller

01:19:39jusqu'à 750 euros

01:19:40à préciser

01:19:41le ministère de la santé

01:19:42et pour les plus dépendants

01:19:44il reste encore

01:19:45la cigarette électronique

01:19:46qui n'est pas concernée

01:19:47par ces nouvelles interdictions

01:19:49Bon Jules

01:19:51je veux bien

01:19:52mais qui va distribuer

01:19:53les amendes

01:19:54les policiers

01:19:54à qui on demande

01:19:55de tout faire ?

01:19:55Exactement

01:19:57les policiers

01:19:57qui sont sous-effectifs

01:19:58qui ont déjà

01:19:59un petit peu de travail

01:20:00quand on regarde

01:20:00les chiffres des homicides

01:20:02des tentatives d'homicides

01:20:03des combriolages

01:20:03et de l'insécurité

01:20:05grandissante

01:20:06qui règne en France

01:20:07est-ce que c'est

01:20:08la mesure

01:20:09qu'il fallait prendre ?

01:20:10Je ne sais pas

01:20:11moi déjà

01:20:12l'odeur de la cigarette

01:20:13m'indispose

01:20:15je déteste ça

01:20:15je ne fume pas

01:20:16mais est-ce qu'il faut

01:20:18fliquer les français

01:20:19en permanence ?

01:20:20Je pense que c'est

01:20:21le bon sens commun

01:20:22qui impose

01:20:24oblige de ne pas fumer

01:20:25devant une école

01:20:25et devant des enfants

01:20:27est-ce que c'est à la loi

01:20:28est-ce que c'est aux politiques

01:20:29de régir

01:20:30la vie des français

01:20:31jusque sous les abribus ?

01:20:33Je ne suis pas sûr

01:20:34Oui parce que c'est ce que j'allais dire

01:20:35dans les restaurants

01:20:35c'est interdit depuis 2016

01:20:37c'est un lieu clos

01:20:38mais par exemple

01:20:39sur les plages

01:20:40Eric ?

01:20:41Oui alors moi je vais vous dire

01:20:42c'est pas la mesure

01:20:43qui me choque en tant que telle

01:20:44ce qui me choque le plus

01:20:45c'est qu'en fait

01:20:46on tape sur les français

01:20:49j'allais dire

01:20:51les plus honnêtes

01:20:51vous voyez

01:20:52parce que quand vous allez

01:20:53vous prendre une amende

01:20:53de 135 euros

01:20:54je peux vous dire

01:20:55que les gens

01:20:55à qui on va coller

01:20:56cette amende

01:20:57dans 90% des cas

01:20:58ils vont la payer

01:20:58en revanche

01:20:59quand vous avez

01:21:00des racailles

01:21:02qui sont condamnées

01:21:03du sursis

01:21:04après avoir vandalisé

01:21:05les Champs-Elysées

01:21:06ou des rues à Paris

01:21:07et qui sont condamnées

01:21:08à 500 euros

01:21:08eux ils ne les paieront pas

01:21:09ils ne les paieront pas

01:21:10cet amende

01:21:11voilà c'est ça qui est incroyable

01:21:12c'est à dire qu'on va emmerder

01:21:13les français

01:21:14qui sont les plus solvables

01:21:15les plus raisonnables

01:21:16et les plus inclus dans la république

01:21:18les autres

01:21:18on n'en fait pas qu'à

01:21:19et eux ils ne payent pas

01:21:20leurs amendes

01:21:21mais évidemment

01:21:22les autres

01:21:22ceux qui vont se faire attraper

01:21:24avec cette cigarette

01:21:25encore une fois

01:21:25la mesure ne me choque pas

01:21:26plus que ça

01:21:27sur une plage

01:21:27eux ils vont payer l'amende

01:21:29vous voyez

01:21:29et on taxe toujours les mêmes

01:21:31autre information

01:21:32qui va vous faire réagir Eric

01:21:33c'est une mesure

01:21:34qui inquiète les commerçants

01:21:35lyonnais

01:21:36en ce premier week-end

01:21:37de sol

01:21:37depuis une semaine

01:21:39il n'est plus possible

01:21:39de circuler

01:21:40en voiture

01:21:41dans le centre-ville de Lyon

01:21:42sauf exception

01:21:43une décision prise

01:21:44sans surprise

01:21:45par des élus écologistes

01:21:47ils assurent que cela

01:21:48va permettre de lutter

01:21:49contre la pollution

01:21:51mais aussi de privilégier

01:21:52les commerces

01:21:53de proximité

01:21:54mais les commerçants

01:21:55n'y croient pas une seconde

01:21:56et prévoient déjà

01:21:57une baisse

01:21:57de leur chiffre d'affaires

01:21:59pour pouvoir aller

01:22:00jusqu'à moins 30%

01:22:01reportage donc à Lyon

01:22:02d'Olivier Madinier

01:22:04et Isabelle Piboulot

01:22:05Malgré la saison estivale

01:22:08et les températures

01:22:09plus qu'agréables

01:22:10ce café-restaurant

01:22:11est contraint

01:22:12de fermer ses portes

01:22:13la cause

01:22:14l'entrée en vigueur

01:22:15il y a une semaine

01:22:16de la zone à trafic limitée

01:22:18voulue par la mairie

01:22:19écologiste de Lyon

01:22:20tous les jours

01:22:21nous on a des clients

01:22:21qui sont dépendants

01:22:22de leur voiture

01:22:23et ils nous le disent

01:22:24nous on adore venir ici

01:22:25mais malheureusement

01:22:26on ne peut plus

01:22:26on n'a pas envie

01:22:27de passer une heure

01:22:28dans les bouchons

01:22:29pour faire

01:22:29un bout de rue

01:22:31autre commerce

01:22:32autre inquiétude

01:22:33ici on vend des vêtements

01:22:34et des chaussures

01:22:35mais depuis que les places

01:22:36de parking se font rares

01:22:37les clients le sont

01:22:39tout autant

01:22:39parce que les gens

01:22:40ils disent oui

01:22:41il faut prendre

01:22:41des transports en commun

01:22:42mais quand vous êtes

01:22:43par exemple chargé de paquets

01:22:44on n'a pas envie

01:22:45de prendre les transports

01:22:46en commun

01:22:46typiquement j'ai eu

01:22:48des gens samedi

01:22:49qui habitent dans l'ouest

01:22:50au lyonnais

01:22:50qui m'ont dit

01:22:51nous on ne se charge

01:22:53pas trop

01:22:53parce qu'il faut qu'on

01:22:54prenne le bus

01:22:54le métro

01:22:55avec des paquets

01:22:56on ne se sent pas

01:22:57super en sécurité

01:22:58en créant cette zone

01:22:59à trafic limité

01:23:00la municipalité lyonnaise

01:23:02souhaite selon les termes

01:23:03de son projet

01:23:04apaiser la presqu'île

01:23:05mais ce collectif

01:23:06n'y croit pas

01:23:07on va se retrouver

01:23:08avec 1000 passages

01:23:09bus par jour

01:23:10dans les deux sens

01:23:11rue Grenette

01:23:12pour une rue

01:23:13qui est quand même

01:23:13très étroite

01:23:14et alors le pompon

01:23:15c'est qu'au milieu

01:23:16de tout ça

01:23:16on va se retrouver

01:23:17avec les voies

01:23:17pour les vélos

01:23:19et pour les trottinettes

01:23:20je pense que cela

01:23:20il faut qu'il soit

01:23:21candidat au suicide

01:23:22est-ce que c'est ça

01:23:23l'apaisement de la presqu'île

01:23:24je ne crois pas

01:23:25très peu de voitures

01:23:27empruntaient ces trucs

01:23:28commerçantes

01:23:28désormais

01:23:29il n'y en aura plus aucune

01:23:30les façades comme celle-ci

01:23:32pourraient alors

01:23:33se multiplier

01:23:34Jules ça semble pourtant

01:23:37logique

01:23:37vous supprimez

01:23:38des places de parking

01:23:39vous supprimez

01:23:40les voitures

01:23:40et vous supprimez

01:23:41des clients

01:23:41absolument

01:23:42et puis vous faites

01:23:43de votre ville

01:23:44un enfer

01:23:45et c'est un petit peu

01:23:46le cas de toutes ces métropoles

01:23:47qui sont maintenant

01:23:49tenues depuis des années

01:23:50par des socialistes

01:23:51des écologistes

01:23:52qui suppriment

01:23:54des moyens

01:23:55la voiture

01:23:55supprime

01:23:56les trottinettes

01:23:57veulent mettre à bas

01:23:59le thermique

01:24:00si les habitants

01:24:02si les clients

01:24:02si les commerçants

01:24:04sont mécontents

01:24:06de cette politique

01:24:07il y a des élections municipales

01:24:08elles auront lieu

01:24:09en mars 2026

01:24:10c'est à eux

01:24:11de renverser

01:24:12l'ordre établi

01:24:13et le pouvoir établi

01:24:14s'ils veulent vraiment

01:24:14changer les choses

01:24:15Eric avec ces mesures

01:24:16vous tuez le coeur de ville

01:24:17oui oui

01:24:18alors il y avait la ZFE

01:24:19maintenant il y a la ZTL

01:24:21la ZTL

01:24:22la zone à trafic limité

01:24:24oui les répercussions

01:24:27sont dans ces villes là

01:24:29mais regardez ce qui se passe

01:24:30par exemple à Paris

01:24:31dans une rue qui est très connue

01:24:32qui s'appelle la rue de Rivoli

01:24:33il y a la ZTL à Rivoli

01:24:34il y a exactement

01:24:35alors ils sont en train

01:24:36visiblement

01:24:37de revoir un peu

01:24:38leur plan de circulation

01:24:39peut-être de mettre

01:24:40une deuxième voie

01:24:41pour les voitures

01:24:41mais en réalité

01:24:42tous les commerces

01:24:43de cette rue là

01:24:44de Rivoli

01:24:45la plupart

01:24:46ils sont dans une situation

01:24:47ils ferment

01:24:47regardez

01:24:47c'est stupéfiant

01:24:49donc là aussi

01:24:51limiter la pollution

01:24:53on est pour

01:24:54mais quand ces mesures

01:24:56sont prises de manière

01:24:57presque unilatérale

01:24:58vous voyez

01:24:58cette dame qui dit

01:24:59mais alors nous

01:25:00on va avoir des bus

01:25:011000 bus qui vont passer

01:25:02et est-ce qu'on pense à nous

01:25:03je pense que ça

01:25:05tant que l'écologie

01:25:06sera punitive

01:25:07ça ne fonctionnera pas

01:25:08il faut être pédagogique

01:25:09et qu'elle trouve des solutions

01:25:11pas que les gens

01:25:12aient l'impression

01:25:12que ça leur tombe dessus

01:25:14comme une grêle d'orage

01:25:16allez tout de suite

01:25:18les sports

01:25:18avec du rugby

01:25:20ça va vous faire plaisir

01:25:40autour de la table

01:25:41on ouvre ce journal des sports

01:25:42avec la victoire

01:25:42du stade toulousain

01:25:43au final du top 14

01:25:45Toulouse

01:25:45qui s'offre un 3ème titre

01:25:46de champion de France

01:25:47le 24ème

01:25:49dans toute l'histoire

01:25:50du club marine

01:25:51victoire 39 à 33

01:25:52face à l'union

01:25:53Bordeaux-Bègles

01:25:54au bout des prolongations

01:25:55dans un stade de France

01:25:57en fusion

01:25:57les rouges et noirs

01:25:58peuvent remercier

01:25:59leur numéro 15

01:26:00Thomas Ramos

01:26:01auteur de 24 points

01:26:02dont la pénalité décisive

01:26:04les Toulousains

01:26:05ajoutent ainsi

01:26:06un 30ème trophée

01:26:07à leur palmarès

01:26:08championnat

01:26:09et coupe d'Europe

01:26:10confondue

01:26:10et puis un mot

01:26:11de Formule 1

01:26:12Mickaël

01:26:12Oui Lando Norris

01:26:14s'élancera aujourd'hui

01:26:15en pole position

01:26:16du Grand Prix d'Autriche

01:26:17après avoir réalisé

01:26:18le meilleur temps

01:26:19des qualifications

01:26:20le Britannique

01:26:21a largement devancé

01:26:22le monégasque

01:26:23Charles Leclerc

01:26:23et son coéquipier

01:26:24australien

01:26:24Oscar Piastri

01:26:26à noter la belle

01:26:2710ème place

01:26:28de Pierre Gassi

01:26:29rendez-vous à 15h

01:26:31pour le départ

01:26:31depuis le célèbre

01:26:32circuit du Red Bull Ring

01:26:34à Spielberg

01:26:35course à suivre

01:26:36bien sûr

01:26:36sur Canal+.

01:26:37C'était votre programme

01:26:41avec les portes blindées

01:26:43Torjman Metal

01:26:44votre sécurité

01:26:45en toute sérénité

01:26:46C'était votre programme

01:26:52avec Original

01:26:53le nouveau parfum

01:26:54Lacoste

01:26:56Merci à tous

01:26:56de nous avoir suivis

01:26:58merci à tous

01:26:58de m'avoir accompagné

01:26:59pour ce premier week-end

01:27:01à la tête

01:27:01de la matinale

01:27:02week-end

01:27:03ça va vous avez été

01:27:04correctement accueilli

01:27:04on a hâte que ça recommence

01:27:07merci beaucoup

01:27:08mais on attend quand même

01:27:08Anthony Favalli

01:27:09oui effectivement

01:27:10on pense à lui

01:27:10merci beaucoup

01:27:11de nous avoir suivis

01:27:12n'oubliez pas

01:27:13vous pouvez scanner

01:27:14le QR code

01:27:15qui s'affiche actuellement

01:27:16à l'écran

01:27:17pour suivre toutes nos émissions

01:27:18tout de suite

01:27:19c'est l'heure des pros

01:27:19avec Elodie Huchard

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