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C'est fini, la saison 2024-2025 est fini et voit le Stade Toulousain être titré pour la 24e fois dans leur histoire, pour la 5e fois en 6 ans et pour la 3e fois consécutive. Le Stade Toulousain a battu Bordeaux-Bègles au terme d'une finale équipe et irrespirable qui s'est conclue au bout des prolongations (39-33). Débrief à chaud avec François Trillo et Daniel Herrero

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##NOEPISODE##

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00La sirène pour Thomas Ramos qui l'a réussi, voilà, cela fait 39 à 33, et donc Toulouse est champion de France pour la 24ème fois de son histoire.
00:13Toulouse l'emporte après prolongation, Toulouse réussit le triplé, et cette génération gagne son 5ème bouclier depuis 2019, c'est dit, et le 3ème d'affilé.
00:27Il y a une mainmise évidemment en termes de résultats des Toulousains, il y a une finale sérieuse, méritée, âpre, le match n'est pas volé, la finale est plutôt belle, les Toulousains que l'on croyait, un peu en deçà de leur niveau, ont retrouvé talent, allure, bien sûr générosité, volonté, orgueil à l'évidence,
00:50mais en même temps maîtrise la performance de sa paire de demi, la performance de Thomas Ramos surtout, atteste qu'en gestion ils ont été exemplaires,
00:59que les avant-toulousains ont supporté quand même l'essentiel du match, on a peu vu la gambade, on a peu vu la créativité toulousaine dans le mouvement,
01:08c'est peut-être ce que vous voulez nous dire en préparation du match, il va y avoir une inversion dans la stratégie toulousaine,
01:17ils vont s'appuyer sur leurs avants, ils vont s'appuyer sur leur mêlée, ils vont s'appuyer sur leur jeu aux pieds,
01:22ils vont essayer de faire reculer les Bordelais en les pressant, en les compressant, en les oppressant même,
01:28en s'appuyant sur une mêlée peut-être dominatrice, tout au moins maîtrisant la langue Bordelais,
01:37voilà, Toulouse quand même immense, les supporters toulousains poussent un mouf de soulagement,
01:45nous-mêmes nous avons été pris par cette finale, juste nous par la même décision,
01:50on a un peu de... ce tricet c'est pas le mot de mélancolie non plus, mais un peu de peine quand même
02:00pour cette équipe Bordelaise, qui jusqu'au bout y a cru, qui avait une saison absolument attirable,
02:06et qui avait battu Toulouse trois fois dans la saison, et qui pour la quatrième s'incline en finale,
02:12il y a quand même quelque chose de final perdu par les Bordelais contre les Boulousains,
02:16il y a quelque chose de qui ne relève pas, non pas de la malédiction, aujourd'hui ils ont été dans la belle hauteur
02:23de l'honneur, de l'orgueil, de la dignité des Bordelais, mais Toulouse, malgré tout,
02:30l'arrache avait les dents, mais l'arrache.
02:32C'est une finale de rêve, une finale de cauchemar, François, une finale extraordinaire,
02:38un sport somptueux, et quel bonheur, quel bonheur que Sud Radio vous ait proposé,
02:44un tel moment de rugby, une des plus grandes finales, pas forcément la plus belle en termes de jeu,
02:49tu le dis fort justement Daniel, mais par le scénario, par la tension, par tout ce qui s'est passé cette saison,
02:56quel aboutissement pour ce stade toulousain, à l'issue de cette saison si difficile,
03:02marqué par la disparition de Medinajici, par les affaires en interne, par les blessures,
03:07et les pleurs, là, du Gomola, parce que c'est peut-être la finale la plus dure que ce stade toulousain,
03:14que cette génération est allée chercher, si loin, si loin, au chronomètre, à la 95ème,
03:21ce match a finalement basculé, Daniel, quelle histoire, on s'en souviendra longtemps, ça c'est sûr.
03:27Oui, on peut dire tout ça Alex, et c'est bien vu de ta part, de l'analyser comme ça,
03:32parce que le match n'a pas le grand parasme de la classe juridique, tu vois ce que je veux dire,
03:40il n'a pas ses hauteurs, ses hauteurs suffocantes de beauté, il n'a pas, il n'a pas,
03:46mais alors il a, il a, la densité physique, la ressource morale, la réserve d'orgueil,
03:51la constance, et la petite densité de tous, ces hommes sont admirables,
03:55les 46 et 46 qui ont joué, admirables, admirables, le match est allé dans la prolongation,
04:04a-t-il fallu quand même une ressource morale, pour parfois affaiblir et jamais craquer,
04:09a-t-il fallu une ressource morale, parfois reprendre un peu l'ascendant,
04:13et vouloir pousser cet ascendant jusqu'à grappiller quelques points misérables,
04:18mais qui pourraient faire la réussite, et il y a cette dramaturgie qui rend le sport incomparable,
04:27qui fait que jamais tu ne peux le prévoir jusqu'à la dernière seconde,
04:31qui fait que les deux équipes si proches l'une de l'autre, si batailleuses, si orgueilleuses,
04:36tu vois, ont jamais démissionné, et que jusqu'à l'ultime seconde quasiment,
04:41on ne savait pas qui allait l'emporter, c'est considérable comme émotion,
04:46qui fait de ce spectacle sportif, dans ce lieu sublime qu'est le Stade de France,
04:50avec des milliers et des dizaines de milliers de supporters venus de nos plus beaux territoires robustiques français,
04:55j'allais dire le Bordelais et le Toulousain, qui fonde cet événement, j'allais dire, une splendeur,
05:00une splendeur, même si, peu importe, j'allais dire, la qualité rubistique n'a pas été du domaine de l'exceptionnel.
05:08En un an, les Bordelais ont quand même retrouvé la finale, en un an, ils ont posé des problèmes à l'ogre toulousain,
05:16il y a eu d'abord la demi-finale en Champions Cup, qui a débouché ensuite sur le premier trophée de ce club girondin version UBB,
05:26mais là, ils étaient tout prêts de réaliser l'exploit, alors il y a deux façons de voir les choses,
05:31le verre à moitié vide ou à moitié plein, c'est vrai qu'ils vont chercher la prolongation à l'ultime seconde du temps réglementaire,
05:38mais c'est vrai que, bon, face à l'étau toulousain et la mainmise, c'est toujours difficile, ça s'est joué à pas grand-chose, quand même,
05:48et ça se termine sur deux pénalités, alors bon, moi j'ai toujours un petit problème avec la dernière,
05:53parce que quand même, c'est quand même une équipe qui essaye de jouer, une autre qui vient là, et on sanctionne celle qui joue,
06:00malgré tout, par rapport à la philosophie du jeu, ça mérite ce débat, voilà, mais il y a eu deux ou trois fois où, voilà.
06:08Les premiers mots d'Anthony Jolo, au micro de Canal+, écoutez.
06:14Encore une fois, c'était le rêve, le match qu'on fait, il revient à la dernière action, 33-33, on était tous morts,
06:20et il reste 20 minutes après la prolongation, et toute l'équipe n'a rien lâché, on gagnait la fin de 6 points, c'est énorme, franchement.
06:28Franchement, il se me tardait de faire une finale au Stade Toulousain, et cette finale, c'était extraordinaire, et c'est un rêve, ça s'en fait.
06:34Voilà, incroyable moment, donc c'est un rêve ce soir, cette finale, on sent une émotion extrême, chez Anthony Jolo, au micro de nos amis de Canal+.
06:43Oui, il y a un hurlement de satisfaction de fond, il n'y a pas d'analyse, Anthony dit, je ne sais pas, formulé différemment,
06:52mais on a été d'une générosité transcendante, on a été d'une sonarité plus soufflante, on a eu un rêve qui était de celui de jamais démissionner jusqu'au bout,
07:00et il hurle la joie, Anthony, et on peut le comprendre, tellement il a donné, tellement il a offert son corps au match,
07:08tellement il a offert tout ce qu'il a de robustesse et de vaillance, mais à l'image de toute son équipe, en cela c'est admirable.
07:17Mais on en a vu des finales, Gaillard, on en a vu des finales sacrificielles, honnêtement.
07:21Non, la splendeur, elle n'est pas là, elle est un peu plus, elle est dans un orgueil démesuré,
07:28elle est dans un renoncement jamais marqué par aucune des équipes, elle est jusqu'au bout, trouvée dans la ressource,
07:33elle est moyenne peut-être, elle est moyenne par le jeu de rubis quand même, ces deux équipes, malgré tout,
07:37même si les prolongations ont été d'une pauvreté hallucinante, malgré tout, en faisant un peu,
07:42c'est vrai que la sobriété de la fin, elle est un peu irritante, mais la dramaturgie de la fin est sublime,
07:46tu vois, elle est sublime, et on comprend bien que ça va se jouer sur ou une imprécision, ou une indiscipline,
07:55le plus souvent d'ailleurs sur l'indiscipline, et François tu t'offenses peu parce qu'il y a quand même un mouvement offensif,
08:00une générosité bordelaise qui veut construire, mais quand tu construis...
08:04Avec ses 40 mètres en construisant, sincèrement le grattage là, ça mérite des bas, enfin bon en tout cas...
08:08C'est vrai François, mais il y a un truc, il y a un truc, enfin un truc, il y a un élément dans le monde du rubis,
08:13c'est que quand t'es à la poursuite, quand t'es aux portes de l'agonie, et que tu continues à faire,
08:20le risque d'indiscipline est un peu plus haut, le risque d'indiscipline, un peu plus haut,
08:25et le risque est... et les deux dernières pénalités, siffler au même endroit, dans les prolongations, par l'arbitre,
08:32et qui ne semblent pas...
08:33Je ne dis pas que c'est une injustice par rapport à l'UBB et au sort du match,
08:39je dis juste que par rapport à la philosophie de jeu, quand t'as 40 mètres d'une équipe qui essaye de créer,
08:43et que t'as une autre qui est là, et que ça se joue un peu à ça aussi,
08:48bon, je... voilà, je...
08:50Ah, c'est douloureux !
08:51Je trouve ça limite, limite.
08:53Ah non, c'est ingrat, c'est ingrat de faire de match comme ça.
08:56Parfois, il y a des largesses arbitrales qui me semblent, tu vois, un peu plus grandes
09:00que là où il y a l'équipe plutôt pointilleuse.
09:03Est-ce que l'arbitrage a été un enjeu ce soir ?
09:05Non, non, non, je ne peux pas te suivre François, je ne peux pas te suivre, monsieur.
09:08C'est une remarque.
09:09Il y aurait autour de l'arbitrage une petite auréole, non pas de suspicion, mais d'équivoque, tu vois.
09:14Non, non, non, il n'y a pas d'équivoque, il n'y a pas d'équivoque.
09:16Par contre, il est vrai que deux décisions d'arbitre font la totale différence, quoi.
09:21Il est vrai que deux pénalités dans le même ordre, dans le même secteur, le secteur du sol,
09:26une fois, deux fois autour de ballons gardés au sol, tu vois,
09:31on sent que les bordelais dans ses ultimes secondes du match,
09:34ils veulent ne pas se séparer de la balle, ne pas la perdre de construire avec.
09:37Il y a le risque de la faute de la discipline, il n'est pas grand-chose.
09:40Mais c'est vrai que le fait que ce soit ça, ces deux actions qui fassent la décision,
09:45ça va t'empêcher de dormir pendant le moment.
09:47J'aurais préféré voir un essai.
09:48Ah oui, absolument, ça va empêcher de dormir pendant le moment.
09:51Même sur un ballon volayer ou quelque chose comme ça,
09:53mais j'aurais préféré voir ça que, bon, la première pénalité, OK,
09:58mais c'est vrai que la deuxième, je l'ai trouvé peindre, voilà, comme tu dis, Daniel.
10:03En tout cas, ce qu'on voit, c'est quand même un bel esprit aussi de communion et de respect.
10:09Les deux staffs se connaissent très bien, mais les deux squads se connaissent bien
10:15parce qu'ils évoluent pour beaucoup en équipe de France.
10:17Il y a de la joie côté toulousain parce que c'est quand même un nouveau titre et un 24e.
10:23Et ça, c'est quand même un immense champ, je crois, c'est un immense.
10:25Et ça va être fêté.
10:28Le Toulousain n'est pas un voulu bouffon, quoi, tu vois.
10:32Ils ont un appétit de victoire.
10:34Bon, ils vantent parfois leur caractère aux compétiteurs,
10:37mais tout le monde l'a, le caractère aux compétiteurs.
10:39C'est pas au-delà.
10:40Mais par contre, de sûr, ils sont allés chercher dans une finale du championnat,
10:43dans ce contexte de bonheur populaire au rubistique,
10:48enfin, terre de France en finale ici,
10:50dans ce contexte qui est incroyablement prégnant quand même.
10:52Imagine où tu es, là, il y en a 80 000 autour,
10:54il y en a des dizaines de millions qui te regardent.
10:57Non, il y a une pression considérable, ils sont allés le chercher.
11:00Les Bordelais ont été vraiment des rivaux.
11:02Les Bordelais, pour moi, ils sont admirables.
11:05Il y a gloire à eux, quoi.
11:07Mais ils perdent, ils perdent.
11:08Alors, on va nous dire, il y a une fin d'expérience.
11:11Nul ne saura définir ce qu'est l'expérience.
11:13Non, il y a un fond d'expérience.
11:16Et c'est vrai que s'ils les gagnent toutes les finales
11:18et que les autres les perdent toutes, il ira quand même bien...
11:20L'expérience va grandir.
11:22Oui, mais l'expérience, c'est quoi ?
11:24L'expérience, ça veut dire que tu n'as plus la moindre crainte
11:27que quand t'arrives les mécanismes de la peur.
11:29Tu vois ?
11:29Expérience, ça veut dire mettre au doigt
11:31que tu n'as plus les moindres craintes
11:33quand il arrive les mécanismes de la peur.
11:34Tout ce qui peut t'abîmer un peu,
11:36tout ce qui peut te gêner un peu dans l'expression de ton talent.
11:38L'expérience, c'est qu'en même temps,
11:40quand il arrive des situations aussi complexes,
11:42ton talent reste intact et qu'il n'est pas abîmé
11:44par des inhibitions, tu vois ça ?
11:46Ça, ils l'ont.
11:47Ils l'ont.
11:48La semaine dernière, je pensais qu'ils ne l'avaient plus,
11:50mais bon, les Toulousains, eh bien, ils l'ont.
11:52Et aujourd'hui, ils l'ont ressorti en finale du championnat
11:54après 100 minutes d'un combat titanesque.
11:57C'est sur un match à 80 coups de pieds.
12:00Ce soir, 80 coups de pieds pour 300 passes.
12:04Donc, c'est quand même assez colossal ce soir.
12:07Énorme production, évidemment.
12:09Regardez 100 minutes jouer.
12:10Une petite statistique,
12:1257% d'occupation pour le stade Toulousain dans cette partie.
12:16Est-ce que ça a eu une influence majeure, Daniel ?
12:20Cette bataille de l'occupation était un enjeu
12:23qu'on avait identifié, évidemment, en avant-match.
12:25Et on a trouvé que les Bordeaux-Béglés ont peut-être été moins maîtres en la matière ce soir.
12:31Oui, la statistique est respectable, mais elle est pauvre d'indications.
12:39Tu vois, on voit un petit avantage territorial du Toulousain,
12:47essentiellement par son jeu au pied et pas par la construction générale.
12:50Tu vois, le jeu au pied de part et d'autre est très volumineux.
12:54L'occupation du terrain de part et d'autre, elle est très intentionnelle.
12:58Les deux équipes, à la sortie, on est presque à l'équilibre.
13:01Pas tout à fait, mais la victoire, d'ailleurs, la victoire toulousaine,
13:07montre quand même que c'était difficile pour les deux de s'approcher des lignes de but.
13:10C'est vrai que les deux buts de pénalité de la fin montrent quand même
13:14que la petite coupation supérieure des Toulousains fait peut-être la différence.
13:19Mais l'idée, c'est que dans la construction du jeu,
13:24les deux équipes ont été assez sobres.
13:26Il y a pas mal de passes, mais il n'y en a pas énormément.
13:29Il y a beaucoup de jeux au pied.
13:31Il y a plus de...
13:32En rapport et en synthèse, le jeu au pied, de fait, il est dominant, ça, c'est au final.
13:36Le jeu au pied, il est donné un coup de pied pour trois passes du côté de Toulouse,
13:41un coup de pied pour quatre passes du côté de Toulouse, un coup de pied pour quatre passes du côté de Toulouse.
13:43Ouais, bon, c'est pas énorme.
13:45Et puis surtout, les points de pied font la différence.
13:48L'occupation par les pieds fait le match, fait le déroulé du match.
13:52La pression aérienne par les pieds fait un moment important,
13:56on fait une analyse importante du match.
13:58Voilà, les Bordelais n'ont pas plus occupé, plus régulièrement, plus sereinement.
14:04Les Bordelais, de fait, n'ont quand même pas eu beaucoup d'occasion d'essayer non plus.
14:08Ils en ont marqué deux.
14:08Non, c'est vrai.
14:09Et surtout, en prolongation, il n'y en a pas eu.
14:10Ouais, zéro, zéro, zéro.
14:12Il y a une statistique qui, pour le coup, va te marquer et je pense va t'intéresser, Daniel et François.
14:15Je parle à vous deux, mais vous aussi, vous qui nous écoutez sur Sud Radio 0826 300 300,
14:20venez intervenir.
14:21Deux statistiques à vous donner.
14:23Le stade Toulousain est rentré 13 fois dans les 22 mètres de l'UB.
14:25L'UB rentré 7 fois dans les 22 mètres du stade Toulousain.
14:29Et puis, le nombre de pénalités concédées, 8 côtés Toulouse, 17 côtés UBB.
14:36Ben oui, Alex, tu comprends quand même que s'approcher des lignes dans ce final, c'était dur.
14:41C'était très dur.
14:42Et que vendanger des actions dans la zone des 10 mètres adverses, c'est très préjudiciable.
14:49Très, très préjudiciable.
14:50Alors que les Borgelais vont, les Bégelots Borgelais vont monter à la tribune chercher leur médaille.
14:57Elle est un peu en chocolat, cette médaille, mais on ne va pas leur laisser un trop mauvais goût quand même.
15:01D'ailleurs, Maxime Lucu vient de s'exprimer.
15:03On va l'écouter, Maxime Lucu qui salue le travail, l'abnégation de ses coéquipiers.
15:09Exactement, mais contre Toulous, c'est jamais terminé.
15:11Ils sont préparés à ce genre de match.
15:12Nous, on l'est de plus en plus, mais il faut essayer de constater qu'eux le sont un peu plus.
15:16Ils étaient prêts pour jouer 100 minutes, nous aussi, mais on a tenu 95.
15:19On a craqué un peu sur la fin et une petite faute sur un ballon haut.
15:23Et le match, il se joue sur ça, mais franchement, jouer des matchs comme ça, c'est un régal, c'est un plaisir.
15:27La frustration, elle est énorme.
15:28Il faut féliciter la saison des mecs.
15:30On a joué pratiquement tous les matchs, à part le barrage.
15:32Et on échoue à 6 points, et on va dire 3 petits points de Toulouse.
15:36Ils sont venus chercher, ils ont eu la frustration de la Coupe d'Europe.
15:39Nous, on l'a récupéré, ils sont venus chercher l'outil de Chemin de France, donc félicitations à eux.
15:43Et nous, c'est comme ça, on a essayé, on a tout donné.
15:46Et aujourd'hui, on est tombé les armes à la main, contrairement à l'année dernière.
15:48Quelle élégance, quand même, de ce monsieur, de Maxime Lucu.
15:52Ouais, l'élégance, de la hauteur, de l'esprit sportif, de l'esprit humain.
15:59Et non, il est grand, il est haut, il analyse objectivement les choses.
16:02Il n'est pas meurtri.
16:03L'année dernière, il était meurtri de l'eau France.
16:06Non, il n'est pas meurtri.
16:07Il est fier, on sent la fierté quand même.
16:08Ouais, il a un profond respect par l'engagement de ses partenaires.
16:12Il a un profond respect pour les couleurs de son club.
16:15Et à la sortie, il a une analyse très digne.
16:20Il récompense l'adversaire au Toulousain par des propos de grande dignité.
16:26Non, pour moi, Maxime, il est grand.
16:28On inventait le talent de maestro, de lucidité de Thomas Ramos.
16:34En face, Maxime Lucu, c'est de cet ordre-là.
16:37C'est de cet ordre-là.
16:39C'est les points, c'est les yeux, c'est les guiboles, c'est le courage.
16:43Non, il est haut.
16:44Et qui plus est, et qui plus est, il y a des gloires au ruby.
16:48Gloire au ruby bordelais, gloire à lui, gloire au Toulousain de 2011.
16:51Mais il y a une extrême hauteur dans la qualité de la victoire.
16:54Voilà.
16:55Et il y a effectivement, Toulouse, au but des stats, à l'exculer,
17:00Toulouse a mérité son titre et il n'y a rien à dire.
17:03Mais c'est vrai que ça aurait pu se jouer à pas de grand chose.
17:07Il y a aussi ces figurances girombines qui ont permis quand même au bordelais d'y croire.
17:14Et ce 33-33 en fin de match, ça nous a permis de voir une finale historique.
17:20Daniel, on va te libérer.
17:22Merci pour cette saison.
17:23Je vous laisse au stade au moment où, dans quelques secondes,
17:27les Toulousains vont encore propulser vers les étoiles ce bouclier de Bénus.
17:31Mais j'ai l'impression qu'on vient chercher le bouclier dans la tribune.
17:35On renoue avec la tradition quand même.
17:37Et ce qui est pas mal.
17:39Ouais, c'est ce qui est en train de se passer avec...
17:41C'est mieux que ce podium en carton qu'il y avait sur le terrain avant, c'est sûr.
17:45Là, on va chercher au cœur du peuple la grappe de récompense.
17:51Voilà.
17:51Voilà, les collègues.
17:52Allez.
17:54Merci.
17:54Merci, Daniel.
17:56Et on te retrouve l'année prochaine.
17:58Ouais, ouais.
17:58Quel bonheur.
17:59Allez.
18:00À très, très bientôt.
18:01Ciao, ciao, ciao, ciao.
18:02On a Jérôme qui nous rejoint alors que les Toulousains sont en train de monter les marches.
18:05Rapidement, Jérôme, on passe 2-3 minutes avec toi.
18:09Quelle était ton émotion ce soir, toi, supporter Toulousain ?
18:13Alors, bonsoir, bonsoir à tous.
18:15Encore désolé pour François qui, je pense, aurait mérité un petit anniversaire avec un bouclier à Bordeaux.
18:22Mais désolé, encore ce soir, il va repartir au Capitole.
18:25La finale, elle est vraiment de folie.
18:30On est passé par toutes les émotions.
18:32Ouais, toutes les émotions.
18:33Moi, tu vois, qui ne suis ni supporter de Toulouse ni de l'UBB, je me suis régalé.
18:38Régalé.
18:39Un gros combat d'avant.
18:40Vraiment, un gros combat d'avant.
18:41Un match, bon, on peut dire à l'ancienne, mais c'est...
18:44C'est vraiment le cœur qui a parlé pour les deux équipes.
18:47Parce que les deux ont mis de l'intensité à divers moments de la partie.
18:52Et forcés de constater que Toulouse est encore là quand ça...
18:55Jérôme, restez avec nous.
18:57On vit la levée du bouclier de Brennus dans la tribune présidentielle.
19:01François Triot.
19:03Ouais, les Toulousains sont en train de monter.
19:06Voilà, c'est sympa de revoir aussi ces images-là.
19:09Il y a même Antoine Dupont qui est là en civil, on va dire, et qui est tout sourire,
19:16qui va monter parce qu'il a lui aussi participé à cette saison.
19:19Même s'il n'a pas beaucoup joué de matchs de top 14.
19:21Mais enfin, ça a été un artisan de cette belle saison qui a été magnifique quand même
19:25pour les Toulousains avec notamment ses records de points, 800 et quelques.
19:31avec un nombre d'essais assez impressionnant.
19:35Et puis voilà, c'est effectif.
19:36Quand même les joueurs, 53 ou 57, je ne sais plus.
19:3953 jours utilisés.
19:41Ouais, 53 jours utilisés.
19:43C'est donc aussi la récompense d'une saison que Hugo Mola avait qualifiée saison en enfer.
19:49Pour tous les événements, pour tous les événements qu'il y a eu,
19:53elle se termine bien, elle se termine par un titre.
19:55On sait que c'est important pour l'équilibre économique des Toulousains,
19:58mais aussi pour leur défi de devenir la meilleure génération de l'histoire du Stade Toulousain
20:05qui disputait ce soir sa 30e finale de championnat
20:08et qui va lever dans quelques instants le 24e bouclier de Bredus de son histoire.
20:16Les Bordelais, eux, regardent là un peu avec leur médaille,
20:22mais les yeux dans le vague, certains sont restés,
20:24et d'autres sont déjà rentrés au vestiaire parce que la déception est grande.
20:27Ils sont passés aussi à côté d'un doublé.
20:31Et seules deux équipes ont réussi dans la période récente,
20:34un doublé, à savoir Toulouse et le RC Toulon.
20:37Et donc, les Toulousains vont soulever ce trophée,
20:43ce Brenus offert par le SCUP.
20:47Charles Brenus qui s'appelait Charles Cronier
20:49pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du rugby
20:52et qui donc récompense le vainqueur du championnat.
20:57C'est le bouclier qui fait rêver tous les joueurs de rugby
21:00depuis leur plus... leur début, depuis leur plus tendre enfance.
21:05Voilà, soit supporters ou qu'ils soient jeunes joueurs.
21:07Cette fois-ci, il va encore revenir dans les mains des Toulousains
21:10qui, pour la troisième année consécutive, le soulèvent.
21:13Moi, je suis au-dessus, je ne vois pas ce qui se passe.
21:23Écoute, ça sautille.
21:24Ça sautille.
21:25Pour l'instant, on attend le bouclier.
21:27On attend le bouclier chez les Toulousains.
21:30Il arrive.
21:31En tout cas, on est en train de tapoter sur le tableau
21:34champion de France.
21:35Eh oui, on chère ce bouclier, là !
21:39Eh oui, effectivement, on le cherche, il est en train d'arriver.
21:42J'ai l'impression que ce bouclier, il vient de passer, je crois,
21:46devant M. Roubert, le président de la Ligue nationale de rugby.
21:49Il arrive.
21:50Il arrive progressivement.
21:51Ce bouclier ne se montre pas.
21:52Il se cache jusqu'au dernier moment.
21:54Ce bouclier qui va bientôt être brandi par les Toulousains
21:57pour ce 24e titre de champion de France de première division
22:01pour le club le plus titré de l'Hexagone,
22:04de Stade Toulousain, François Triot.
22:06Et ça va exulter, côté Stade de France.
22:10Oui, ça y est, les coups qui démarrent, là,
22:15et le bouclier qui est brandi pour cette équipe
22:17qui est quasiment invincible,
22:20qui a tremblé aujourd'hui,
22:22qui a eu très chaud,
22:23mais qui est quand même resté maître
22:25dans son jardin, qui est le Stade de France,
22:28qui est cette finale du championnat,
22:30qui lui syrie 24e bouclier de Brennus.
22:34Et c'est un beau champion,
22:36premier de la saison régulière,
22:38avec un Thomas Ramos impeccable,
22:40infaillible au tir au but,
22:41un paquet d'avants qui a été monstrueux,
22:43avec un Julien Marchand,
22:45notamment des grands jours.
22:48Et vraiment, ça fait plaisir aussi
22:50de voir qu'il existe un club aussi puissant.
22:54Les Bordelais avaient remporté le titre en espoir.
22:57Chez les féminines,
22:58eh bien, ils n'ont pas réussi
23:00à venir chercher le bouclier
23:04dans le jardin des champions
23:07que sont les Toulousains.
23:1024e Brennus,
23:11donc pour le Stade Toulousain.
23:14Et c'est vrai qu'on peut dire
23:17qu'ils ont fait leur revanche
23:18sur la demi-finale de Champions Cup.
23:19C'est clair, et tu parlais d'une notion
23:22très importante, Françoise, tout à l'heure,
23:24et fort justement, toi qui connais bien
23:25Hugo Mola et qui l'a interviewé
23:26pour One Two Trio.
23:28Hugo Mola, il est là pour alimenter
23:31les exigences et les rêves
23:34et les machines, en fait,
23:35que sont ces joueurs.
23:37Et cette idée d'être la meilleure génération
23:39de l'histoire du Stade Toulousain,
23:41c'est une quête extraordinaire
23:43d'un club qui est déjà extraordinaire.
23:45Et quand on parle d'être la meilleure génération,
23:48c'est quoi ?
23:48Ça veut dire aller chercher 5 Brennus consécutifs
23:51puisque 4 Brennus, ça a déjà été fait
23:52entre 97, 95, 96, 97.
23:57Le Stade Bordelais l'a fait aussi
23:59au début des années 1900.
24:01On s'en souvient, le Stade Bordelais,
24:03je vais redonner les années
24:04parce que c'est important.
24:061904, 1905, 1906, 1907.
24:09On est sur la route d'un quatrième
24:11dès l'année prochaine.
24:12Et ce sera le mot d'ordre.
24:13C'est d'égaliser cette génération
24:15de la fin des années 90
24:16qui a été championne d'Europe,
24:18qui a été extraordinaire.
24:19François, et que tu as bien connu.
24:22Oui, mais écoute,
24:24j'étais en train de regarder les images
24:28à Romain Ntama qui discute avec Yannick Brue.
24:31Ce qui est intéressant, je trouve,
24:33aussi dans cette progression du Stade Toulousain,
24:37c'est de voir aussi les rivaux
24:38qui se mettent sur sa route.
24:40Il y a deux ans.
24:41J'essaye.
24:41Oui, mais La Rochelle avait quand même
24:44à deux minutes près aussi réussi son doublé.
24:48Il a fallu un éclair de génie d'Untama.
24:50Ce soir, on est ensemble, François.
24:52On est allé jusqu'aux prolongations.
24:56Qu'est-ce qu'il faut faire, en fait ?
24:58Comment tu couds ce Stade Toulousain ?
25:00Il faut continuer à produire du jeu,
25:04avoir des joueurs.
25:05Ce soir, dans les 23 de l'UBB,
25:11il y avait neuf joueurs issus du centre de formation.
25:15C'est aussi tout ce travail qui est fait dans l'ombre
25:18et qui progresse d'année en année.
25:23C'est une victoire après prolongation,
25:26mais c'est une belle victoire du Stade Toulousain.
25:29Bravo à eux avec la maîtrise.
25:31On écoute les réactions à l'instant de Thomas Ramos
25:33au micro de France Télévisions.
25:34Je parle trop, sinon je vais chialer,
25:36mais je crois qu'on fait la meilleure semaine
25:38qu'on n'a jamais faite cette saison.
25:40Face à peut-être...
25:41Ils sont champions d'Europe, c'est pas pour rien.
25:43Donc déjà, un bravo à Bordeaux.
25:44Bravo à ce qu'ils font depuis cette année,
25:46les dernières, trois ans.
25:47Voilà, c'est un gros match ce soir.
25:49Max Lucu qui me met cette pénalité à la dernière minute.
25:52On fait des prolongations.
25:53Le cœur, il ne s'arrête jamais, en fait.
25:55Sur la deuxième partie de la deuxième prolongation,
25:57ça aurait pu tourner de leur côté.
25:58Ça se joue à des détails.
25:59Donc du match, ce soir, ça ne veut pas dire grand-chose.
26:02Quand je vois le boulot qu'on fait nos avants,
26:03un état d'esprit comme on a rarement vu cette saison.
26:06Bordeaux aurait aussi mérité de gagner
26:07au vu de leur saison,
26:09mais ça tombe chez nous encore cette année.
26:11Et voilà, on réalise un triplé.
26:13On n'en parlait pas beaucoup.
26:14On n'en a parlé que cette semaine, publiquement,
26:16mais c'est quelque chose qu'on a derrière la tête
26:18depuis un petit moment.
26:20C'est fou, les mecs sont formatés
26:23pour aller chercher l'impossible.
26:25Thomas Ramos qui rend hommage
26:27à la fois à Max Luccu, à l'UBB,
26:29puis à ses avants, grand homme aussi,
26:31Thomas Ramos.
26:32Jérôme, pour clôturer avec toi,
26:34ta fierté, j'imagine,
26:35d'être supporter du Stade Toulousain ce soir.
26:37Ah oui, complètement, complètement.
26:40Et puis les réactions du Goumola
26:42ou de Thomas Ramos,
26:44c'est vraiment l'humilité,
26:45le travail qui paye
26:48et qui montre que même dans des moments
26:51très difficiles de la saison,
26:52ils savent tenir le cap
26:54et l'objectif c'était de gagner.
26:56Ils l'ont fait.
26:57Bravo à eux.
26:58Merci beaucoup Jérôme.
26:59Très belle soirée avec Modération, évidemment.
27:01On rejoint Fabrice,
27:03Doloron Sainte-Marie.
27:04Salut Fabrice.
27:05Oui, salut Alexandre.
27:07On t'a eu toute la saison
27:08pour parler de top 14,
27:09de pro D2,
27:10d'équipe de France.
27:11Et ce soir, on te dit
27:12déjà bravo.
27:13Toi, supporter du Stade Toulousain,
27:15j'imagine que
27:16ça doit faire quelque chose
27:18parce que ce titre,
27:19je trouve qu'il a une saveur particulière
27:21au regard de la saison,
27:22des blessures,
27:23de la disparition,
27:23je l'ai disé,
27:24de Medin-Argici,
27:25de cette finale,
27:26de la prolongation.
27:27C'est un brénus particulier.
27:30Complètement.
27:30Tous les 40 ans,
27:32le Stade Toulousain
27:34nous offre une finale d'anthologie.
27:35Voilà.
27:36Donc, il y a 40 ans,
27:38c'était ça.
27:38Tu reviens sur la prolongation
27:39de 85 face à Toulon.
27:41Oui, oui, oui, oui.
27:42Qui a marqué le début,
27:43le début, le début,
27:44un petit peu
27:45d'une aventure extraordinaire.
27:48Beaucoup d'émotions.
27:49Franchement, par rapport à,
27:50tu viens de tout le dire,
27:52par rapport à tout ce que tu viens de dire,
27:53c'est une émotion énorme.
27:55À la femme de Joe Tecori aussi.
27:56On pense très, très fort
27:58à la famille de Joe Tecori.
27:59Oui.
27:59Le collègue,
28:01le collègue de Garassi,
28:02il m'a fait peur.
28:06Tu vois de qui je veux parler.
28:08Ah, ben, oui, oui.
28:08Tu parles de Max Lucu.
28:10Bien sûr.
28:11Et petite anecdote,
28:12quand même,
28:12c'est la petite,
28:14allez,
28:14la petite anecdote de la journée.
28:16Je vais te dire un truc.
28:17Moi, je suis porteur du Stade Toulous.
28:18Mon épouse est bordelève.
28:21Et aujourd'hui,
28:21c'est l'anniversaire de notre fille.
28:24Oh là.
28:24C'était pas beau comme final.
28:27Du coup,
28:27tu es resté à la maison
28:28et elles sont allées fêter ça,
28:29c'est ça ?
28:30Oui, oui, oui.
28:31Oui, oui, oui, oui.
28:32Je pense que tout le quartier
28:33m'en rendu parce que...
28:34En tout cas,
28:37on t'entend très bien Fabrice
28:38et ça a été un plaisir
28:39de t'avoir toute la saison
28:40pour parler de rugby.
28:41Voilà,
28:41la fidélité de nos auditeurs
28:44et notre plus belle récompense.
28:46Fabrice,
28:47je vais te laisser profiter
28:48de cette soirée
28:49et sur la route
28:50d'un quatrième Rénus consécutif
28:52donc pour la saison prochaine.
28:53On repart du côté
28:54du Stade de France
28:54avec Paul Grahoux
28:56qui vient de s'exprimer
28:56chez nos amis de France Télévisions.
28:58Je ne veux pas,
28:59je suis fatigué mentalement
29:01de cette saison,
29:02de la pression qu'on a eue
29:03sur la fin de saison.
29:04Voilà,
29:04on nous a beaucoup critiqués
29:05sur notre jeu,
29:06sur notre fin de saison.
29:08Mais au fond,
29:08au fond de nous,
29:09on savait qu'on allait être
29:10au rendez-vous.
29:11Voilà,
29:11c'était un match super disputé.
29:12Je pense qu'on aurait pu
29:13se faciliter
29:13mais bravo à Bordeaux aussi,
29:14il faut une super saison.
29:15Et voilà,
29:16je pense qu'on se paye.
29:16ils se sont payés
29:20à Paul Grahoux.
29:21Paul Grahoux
29:22qui aura fait
29:22donc 92 minutes,
29:24à peu près 90 minutes
29:25dans cette...
29:27Il me semble que Saito
29:28est rentré.
29:29Naoto Saito,
29:29je crois,
29:29est rentré, non ?
29:30J'en doute.
29:31A la fin de la prolongation
29:32mais je ne suis pas sûr
29:33parce qu'il y a un moment
29:34de voyager sur le banc
29:34mais je ne suis pas certain
29:35qu'il soit rentré.
29:36Je me trompe peut-être,
29:37je me trompe peut-être.
29:38Mais dans tous les cas,
29:40Grahoux,
29:40il est arrivé pour être
29:41la doublure...
29:41Il n'est pas rentré,
29:42t'as raison,
29:42il n'est pas rentré Saito.
29:43Il est arrivé pour être
29:43la doublure d'Antoine Dupont.
29:45Antoine Dupont se fait
29:45les croiser,
29:46il tient le poste
29:47toute la saison,
29:48il les emmène en finale.
29:49Il perd Romain Itamac
29:50à la mi-temps.
29:51D'abord en première période
29:53sur un protégé d'en connecté
29:55qui vivre
29:55et puis derrière
29:56sur une blessure à l'épaule.
29:58C'est vrai qu'il y a
29:59une réorganisation
30:00un peu perpétuelle
30:01et on terminera là-dessus,
30:02François.
30:03Qu'est-ce qu'il peut...
30:04Nous, on a titré
30:05imperturbable en fait.
30:06C'est une dynastie imperturbable.
30:09Comment pouvons-nous
30:10les perturber ?
30:11La Rochelle a essayé,
30:12l'UBB a essayé,
30:13l'UBB continuera d'essayer.
30:15J'en suis certain.
30:16Mais malgré tous les aléas
30:17même qu'il y a eu
30:17à l'intérieur du match,
30:19ils ont tenu le cap.
30:20Ils ne sont pas faits
30:21du même bois.
30:21Je ne sais pas
30:22comment expliquer ça.
30:23Oui, oui, oui.
30:24Après, c'est vrai
30:24qu'il y avait une fenêtre
30:25de tir intéressante.
30:26Antoine Dupont
30:27était blessé.
30:28Malgré tout,
30:29il a souvent été décisif
30:30dans les grandes finales.
30:32On se souvient
30:32de la prolongation en 24
30:33contre le Leinster
30:35en Champions Cup.
30:36Ah, oui.
30:36Il y avait survolé le truc.
30:38Cette année
30:41il met une fenêtre.
30:42Mais Toulouse,
30:42reste Toulouse.
30:43Toulouse reste aussi
30:44cette équipe
30:45avec des joueurs
30:46assez incroyables.
30:47Parce que quand sur le banc
30:48t'envoies bail,
30:49il met à fou, etc.
30:50Même s'ils ne sont pas au top,
30:52s'ils sont, etc.
30:53T'envoies quand même
30:54du lourd sur le banc.
30:57Et devant encore,
30:58cette équipe
30:59a été absolument incroyable.
31:02Pas plus tard
31:02que cet après-midi,
31:03j'ai parlé à certains membres
31:04du staff bordelais
31:05qui craignaient, oui,
31:07la densité du pack
31:08du pack toulousain.
31:10et ils n'étaient pas inquiets
31:12sur leur capacité
31:13à produire
31:14et notamment
31:17sur l'expérience
31:18d'une finale
31:20puisque maintenant
31:21ils en ont
31:21et puis ils ont vécu
31:22dans ce groupe.
31:23Mais ils craignaient
31:24ce pack toulousain
31:26et on l'a vu ce soir.
31:28Et sincèrement,
31:31autant l'an dernier
31:31ça avait été
31:32un calvaire,
31:33une humiliation
31:33pour les Bordelais,
31:35autant là,
31:36je pense qu'ils n'ont pas
31:36grand-chose à se reprocher.
31:38C'est le paradoxe
31:40du soir,
31:41même si la tristesse
31:42est la même
31:43parce qu'il y a une défaite
31:44et qu'on ne sait toujours pas
31:45comment on peut prendre
31:46les Toulousains en finale.
31:48Donc il faut
31:49les empêcher
31:51d'aller en finale.
31:52C'est ça ?
31:53C'est la solution.
31:55C'est un peu ça
31:56la solution.
31:57Mais ça veut dire
31:58quand même
31:58qu'il faudrait
31:59qu'ils aient
32:00un petit peu moins
32:01de bons joueurs aussi
32:02parce qu'ils en sortent
32:03toujours des bons
32:03quand on voit
32:04la saison
32:05de Guillaume Cramont.
32:07Jacques Brennan.
32:08Brennan,
32:08il est titulaire
32:09patron en finale.
32:12Le talonneur numéro 3,
32:14il est pas mal
32:14Guillaume Cramont.
32:16si tu veux,
32:18c'est ça
32:18qui est assez troublant
32:20mais à la fois,
32:22ils sont passés
32:23près
32:23des tirs au but.
32:26Ils auraient pu
32:26perdre des tirs au but.
32:27On ne sait jamais.
32:30Exactement.
32:30On ne sait jamais
32:31et on ne saura
32:32malheureusement
32:32pas mais ce dont
32:34on est sûr
32:35c'est que Sud Radio
32:35sera là encore
32:36au rendez-vous
32:36l'année prochaine
32:37et que le rugby
32:38et le stade toulousain
32:39seront aussi
32:40au rendez-vous
32:42avec peut-être
32:42un quatrième brénus
32:43et cette quête-là
32:44pour le stade toulousain.
32:46Merci François.
32:47Je veux remercier
32:48Enzo Jacquet,
32:50Quentin Frodon,
32:50Quentin Cabanis,
32:51Clément Combe.
32:53Remercier toutes les équipes
32:54de Sud Radio Rugby,
32:56les commentateurs
32:57partout en France.
32:58On pense à Laurent Depré,
32:58Arnaud Ré,
32:59Rémi Mességuer,
32:59Rémi Ruggiero,
33:00absolument tout le monde,
33:01nos consultants,
33:02David Gérard,
33:03Julien Thomas,
33:04Yohann Huger,
33:04Daniel Herrero,
33:05à l'équipe de Sud Radio,
33:07évidemment à Patrick Roger
33:09pour la confiance accordée
33:11et pour la couverture
33:12extraordinaire
33:13qu'on peut accorder
33:14à ce sport
33:14et à ce championnat.
33:16On parle de 15 heures
33:16de rugby par week-end.
33:18Nous sommes les seuls
33:18à le faire
33:19et c'est notre plus grande fierté.
33:20Très belle soirée à tous
33:21et à la saison prochaine.

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