Bordeaux-Bègles et Toulouse se retrouvent en finale du Top 14 (samedi, 21h05), un an après la large victoire des Rouge et Noir (59-3) sur les Girondins. Jefferson Poirot, le pilier de l'UBB, estime que son équipe, qui a emmagasiné « un vécu commun plus important », est en mesure de remporter le Brennus cette année.
00:00Comme vient de le dire Max, je pense qu'on a pas mal retenu les leçons de la saison passée.
00:06On arrive aussi sur cette demi-finale, on va dire directement.
00:09Donc voilà, en ayant fait la course un peu plus en tête, en étant un peu plus serein aussi pendant l'année,
00:15avec un vécu commun aussi un peu plus important à ce moment-là.
00:20Et c'est vrai que quand on gagne cette demi-finale, même si sur un match à élimination directe,
00:26il n'y a pas de logique, mais c'est vrai que pour nous c'était aussi une étape et pas une finalité.
00:34L'année dernière, on l'a plus pris comme une finalité.
00:37Je pense aussi au fait qu'elle soit à Bordeaux, on avait l'année dernière cette envie d'y être et d'y gagner.
00:45Et donc c'était une demi-finale qui faisait un petit peu office de finalité.
00:49Là c'est vrai qu'on avait envie de ramener le club là où on l'avait laissé l'an dernier douloureusement, on va dire.
00:55Mais voilà, c'était une étape et la continuité et la vraie vérité, ce sera demain.
01:03Alors cette semaine, on n'a pas énormément travaillé, on s'est vraiment occupé à récupérer, à continuer à peaufiner certains détails.
01:12Par contre, oui, on a fait un gros focus là-dessus.
01:15On sait que c'est une guerre qui est importante sur ce championnat en général, pas que sur la demi-finale ou sur la finale.
01:21Donc après, on va s'appliquer à être propre là-dessus.
01:26Je pense qu'autant nous que Toulouse, sur cette demi-finale, a gagné le match là-dessus.
01:32Donc c'est vrai qu'on sait qu'on a une grosse, grosse bataille qui nous attend.
01:36Et voilà, on a surtout conscience des efforts qu'il faut faire pour pouvoir figurer sur un match comme celui-là.
01:42Je ne saurais pas trop comment dire.
01:45C'est vrai que si j'ai un souvenir, c'est que quand on joue le Stade français justement à la première journée, on est un peu dans l'incertitude.
01:54C'est vrai que quand on est sorti de la demi-finale l'année d'avant, on se disait que s'il y avait eu 5 minutes de plus, c'était probablement le Stade français qui allait passer.
02:02Et en fait, la question, c'était de savoir comment on allait rebondir derrière ça.
02:05C'était vraiment l'histoire du rebond, savoir comment on allait repartir après cette finale.
02:10Et on retrouve immédiatement le Stade français qui sortait d'une grosse saison, d'une saison aboutie avec la frustration de la demi.
02:18Et en fait, contre le Stade français, ce qu'on a réussi à mettre en place nous a pas mal rassurés.
02:23Et je pense que les doutes y sont partis lors de ce match, parce qu'on a passé toute la préparation à analyser cette défaite douloureuse,
02:32à se dire qu'est-ce qui n'a pas marché pendant la saison, qu'est-ce qu'on va mettre en place.
02:36On a été beaucoup dans l'analyse et dans le savoir pourquoi surtout, parce que c'est quand même pas anodin à ce niveau de la compétition de prendre 60 points.
02:44Et voilà, une fois qu'on est revenu sur le terrain, je pense que ce premier match, la façon de re-rentrer dans ce championnat nous a apporté beaucoup de confiance
02:52et nous a montré que cette plaie, elle allait peut-être être fondatrice pour la suite de notre projet.