Israël a bombardé la prison d'Evin, sur les hauteurs de Téhéran, plusieurs quartiers de haute sécurité de l'établissement ont été touchés et la porte d’entrée a été pulvérisée. En une fraction de seconde, le symbole de la répression exercée depuis 46 ans par la République islamique d'Iran, qui a abrité les plus terribles vagues d'exécutions de l'histoire du régime iranien, a volé en éclats. « C'est un cauchemar, nous sommes pétrifiés par ce qui s'est passé », témoignait à Paris Noémie Kohler, la sœur de Cécile Kohler, ressortissante française arbitrairement détenue par la République islamique depuis plus de trois ans.