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Présent en conférence de presse à la veille de la finale du Top 14 face au Stade Toulousain, un an après s'être lourdement incliné face au même adversaire (59-3), Yannick Bru assure n'avoir pas usé du levier « de la revanche » pour motiver ses joueurs. Le manager de l'UBB donne également des nouvelles de Louis Bielle-Biarrey, qui sera bien titulaire samedi.

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Sport
Transcription
00:00Désolé, on a eu des problèmes logistiques quand on découvre la capitale.
00:06On a mis une heure et quart pour venir, c'était vraiment sympa.
00:09On est partis que 35 minutes avant le bus, et le bus nous a fait coucou en arrivant et s'arrivait avant nous.
00:16C'est toujours l'apprentissage.
00:18Une multitude de choses, on en a parlé tout au long de la saison, de la constitution de l'effectif,
00:24à la façon dont on a abordé le top 14 dans la rotation.
00:30Aussi, les petits détails dans la préparation des matchs, c'est-à-dire la logistique prévue par la LNR,
00:40mais celle dont on sait qu'elle ne fonctionnera pas avec nous,
00:44et les moments où il faut s'affranchir des choses communes et les réaliser par soi-même.
00:50Ce sont des petites choses qui font qu'il fallait vivre cette année 1, puisqu'on est en année 2,
00:57pour apporter des corrections.
01:00Et c'est certain que l'année prochaine, je ne sais pas si on reviendra en finale,
01:05mais on sera encore meilleurs, à commencer par l'escorte qu'on prendra pour le minivan qui va à la conférence de presse, par exemple.
01:11C'est les deux, c'est savoir sur quoi est bâtie la confiance de notre groupe,
01:23se centrer sur des actes, sur des choses sur le terrain.
01:27On sait qu'une finale, il y a beaucoup d'animation autour, il y a beaucoup d'émotions autour,
01:33il y a une enveloppe marketing qui est différente.
01:37Donc ce qui est important, c'est de rester centré sur des choses concrètes, des éléments de jeu,
01:43pas disperser son énergie dans trop d'émotions.
01:47On est, je crois, sur la 39e semaine de préparation de match de l'année, je crois.
01:55Donc voilà, les plans de jeu, il y a beaucoup de choses que les joueurs connaissent,
02:01et c'est plus aujourd'hui s'assurer que les joueurs sont vraiment centrés sur des choses qui comptent,
02:08concrètes, à des actes précis sur le terrain et qui ne vont pas se disperser sur des à-côtés.
02:14Les joueurs, déjà, ils ne sont pas imperméables à tout ce que vous écrivez et au contexte qu'on crée.
02:21Donc ce contexte, il crée aussi de la concentration, une certaine dose de stress
02:26qui est importante pour livrer des bonnes performances, à condition de rester centré sur l'essentiel.
02:35Donc ça n'a pas été difficile de préparer l'équipe.
02:39Comme l'a dit Max avant moi, nous, il n'a jamais été question...
02:45On a bien compris que ce match a été présenté comme une revanche ou comme une revanche de la revanche de la revanche.
02:51Mais on n'a jamais parlé de ça parce que ce n'est pas la revanche, ça appelle à la rigidité, à la colère,
03:00à des choses qui aveuglent un petit peu.
03:02Et je crois qu'au contraire, dans une finale, ce qui est important, c'est d'avoir les yeux grands ouverts.
03:07Le protocole va être long, il va y avoir beaucoup d'à-côtés.
03:12Je crois qu'il n'y a rien de pire que de rentrer sur cette finale avec un contexte émotionnel trop négatif.
03:17On va défendre nos chances crânement, puisqu'on a appris plein de choses au cours de cette saison.
03:27Après, franchement, je vous laisse répondre à la question.
03:32Nous, l'ensemble des joueurs et moi-même, on connaît les stades de Toulouse en finale.
03:37Je crois que c'est Jeff Poirot qui a dit qu'il y a un Toulouse de la saison régulière et un Toulouse qui se présente en finale.
03:46Il sort d'un 10 sur 10, 7 sur 7 en championnat.
03:49Voilà, si vous voulez nous mettre favoris, si vous voulez nous mettre favoris, mettez-nous favoris.
04:04C'est une bonne question.
04:06Moi, quand je me suis présenté face à vous à l'après-match,
04:10je vous garantis qu'au fond de moi, j'avais l'image d'un Louis un petit peu ralenti,
04:15pas très heureux, donc il était écarté pour la finale, sincèrement.
04:23C'est vrai qu'en début de semaine, il a rencontré beaucoup de spécialistes.
04:29Il a fait 10 sur 10 sur ses tests neuro.
04:33Il y a un enthousiasme qui a commencé à accompagner l'entourage de Louis.
04:39Il a passé les tests à Chia, puisqu'il faut bien savoir que contre Van,
04:44ce n'est pas une commotion déclarée.
04:46C'est-à-dire que c'est nous qui avons estimé, le professeur d'un, il n'a pas bippé,
04:50le médecin de match ne l'a pas sorti.
04:52C'est nous qui avons estimé qu'après le match, il était impacté
04:55et qu'il avait peut-être soumis de commotions.
04:58Donc on ne l'a pas fait s'entraîner du stage,
05:00on ne l'a pas fait participer à la demi-finale.
05:03Sauf qu'après la demi-finale, on a rencontré un énième spécialiste
05:06qui a peut-être trouvé l'origine du problème,
05:09qui n'était pas forcément lié à des commotions.
05:12On a voulu se cerner d'un ensemble de garanties
05:17par des médecins, des neurologues indépendants
05:20et tous ont dit, mais Louis va bien.
05:23Donc la question centrale après, c'était,
05:25est-ce que Louis, tu as envie de jouer ?
05:27Et Louis, il a dit, il est hors de question que je reste en tribune
05:30pour la finale et que je ne sois pas avec mes copains.
05:33Voilà, c'est vraiment ce cheminement qui nous a fait dire
05:36rapidement dans la semaine, c'est-à-dire, je crois qu'à partir de mardi,
05:39Louis sera là parce qu'il y a eu un changement
05:43vraiment spectaculaire et que je vous garantis
05:47que je n'imaginais pas au soir de la demi-finale.
05:50Pour répondre à ta question, le rugby, c'est un sport de combat.
05:54Il va, je touche du bois, mais il va probablement y avoir
05:58un ou deux blessés demain soir.
06:00Et ça peut tomber sur des gens qui sont en pleine possession
06:04de leurs moyens, donc on ne peut pas occulter ça non plus.
06:07Avec soi.
06:08Avec soi, je Chamber in.
06:08Avec soi.
06:09Avec soi, je parle ou losers.
06:10Avec Cash !
06:10Avec soi.
06:10Officine.
06:10Avec soi.
06:10Avec soi.
06:11Avec soi !
06:14Mathe en.
06:27Il va, je parle français.
06:31Au revoir.
06:34Allez.

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