Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 26/06/2025
Dans la décharge de Mediouna, au sud de Casablanca, des enfants privés d’école travaillent sans relâche dans des conditions dangereuses. Une réalité alarmante que l’association INSAF s’engage à transformer.
Présidée par Meriem Othmani, l’association déploie sa méthodologie éprouvée pour lutter contre l’exploitation du travail des enfants. En partenariat avec l’Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation de Casablanca-Settat, INSAF vise à réintégrer à l’école les filles et garçons âgés de 8 à 16 ans, avec un accompagnement global : soutien financier aux familles, cours de rattrapage, soins médicaux, aides logistiques (vélos, internats), fournitures, vêtements, et régularisation de l’état civil.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00...
00:00Bonjour, je vous remercie d'être là.
00:19Je suis très touchée.
00:20Pour nous, c'est un très grand jour.
00:22Il SAF est connu pour les 12 000 mères célibataires
00:25qu'on a pu autonomiser avec leur bébé.
00:28Mais il SAF n'est pas connu pour le travail qu'elle fait
00:31pour la lutte contre le travail des enfants.
00:33Depuis 20 ans, nous travaillons dans la région de Marrakech
00:36où nous avons pu sauver 600 petites filles,
00:39600 petites bonnes
00:40qui maintenant sont à la faculté ou en formation professionnelle.
00:43Et maintenant, nous sommes venus à Casablanca.
00:46Nous nous sommes attaqués à la problématique
00:48des petits chiffonniers à Mediouna.
00:51Nous avons pu secourir 100 petits enfants,
00:54100 petits enfants qui fouillaient dans les poubelles
00:57à 6 ans, 8 ans, 10 ans, sans masque, sans gants,
01:01qui avaient de la gale, les maladies, des poux,
01:04qui étaient très malheureux.
01:06Donc nous avons convaincu les parents
01:08en leur donnant 310 rames par mois
01:12pour compenser la perte du revenu.
01:15Et ainsi, l'enfant continue, reste chez ses parents,
01:20il reste chez ses parents,
01:21mais nous nous occupons entièrement de lui.
01:25C'est-à-dire que nous nous le soignons,
01:26nous l'habillons, nous payons toutes les fournitures de classe,
01:30nous nous faisons faire du sport et toutes les activités,
01:32mais surtout, beaucoup, beaucoup de soutien scolaire.
01:36Il faut qu'il rattrape son retard.
01:38On veut que ses enfants
01:39hallent dans des classes normales
01:41avec des enfants, qu'ils aient le même niveau.
01:44On tient absolument à ce qu'ils deviennent des personnes comme vous.
01:49Et pour ça, on a engagé plus de 10 institutrices
01:53qui leur donnent des cours.
01:56Maintenant, il y en a qui partent en colonie de vacances.
01:58Alors, pour les 3 ans,
02:00nous avons 3 ans,
02:02pour l'instant, on n'a pas d'échec.
02:04On en a qui travaillent mieux que d'autres et moins que d'autres.
02:07Au début, on ne comprenait pas,
02:08on n'avait pas de bons résultats scolaires.
02:10On ne s'est pas rendu compte que ses enfants avaient faim.
02:12Donc, on leur a préparé des sandwiches,
02:15des grands sandwiches,
02:16avec plein de thon, de sardines, de fromages.
02:19Et après, ils ont commencé à mieux travailler.
02:21Mais jusqu'à maintenant,
02:22pendant ces 3 ans,
02:23on met les aux Canarais.
02:25Ils sont tous tellement heureux
02:26d'être soignés,
02:27ils n'ont plus mal aux dents.
02:28Ils ont des lunettes,
02:30ils sont bien habillés,
02:31ils ont des jouets,
02:32des gâteaux, des bonbons.
02:34Ils ont des livres,
02:35ils ont des cours.
02:36On leur a rendu leur enfance.
02:38Ils sont heureux.
02:39Vous allez les voir.
02:40Ils ont des yeux qui brillent.
02:42Ils ne sont plus malheureux.
02:44Avant, ils étaient malheureux.
02:45Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations