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  • 25/06/2025

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00:00Ah, oula, il y a beaucoup de sujets, on va en parler dans un instant.
00:03Juste, on va s'arrêter sur ce sondage de petites minutes,
00:06parce que c'est à peu près le même qu'il y a.
00:07Pour quelle personnalité politique les Français éprouvent de la sympathie et de l'adhésion ?
00:11Ah oui, il y a des gens qui nous appellent aussi déjà, pour des petits messages.
00:16Ah, c'est sympa !
00:17Avant la dernière de demain.
00:19Merci les auditeurs.
00:2001, 80, 20, 39, 21, vous pouvez nous appeler, même pour nous dire tout ce que vous voulez aujourd'hui.
00:23Tout ce qui vous passe par la tête, nous appelez.
00:25Ah voilà, qu'est-ce qui se passe, Vertigo ?
00:27Je vais compter à quel moment arrive la gauche.
00:30Ah d'accord, alors, le sondage.
00:31Elle arrive en neuvième position, le premier personnage de gauche.
00:33En onzième position, c'est François Hollande.
00:35Il attire quand même de la sympathie à chaque fois, François Hollande.
00:37Oui, mais là, il est onzième quand même.
00:38Raphaël Glucksmann, dixième.
00:40Je préfère manger avec François Hollande qu'avec Raphaël Glucksmann.
00:42Avec Raphaël Glucksmann, tu ne manges pas, tu dors.
00:48C'est le seul mec que tu l'appelles pour faire une sieste.
00:51Non mais Raphaël Glucksmann, t'es en sieste déjà ou bien on peut se caler un truc ?
00:55Non mais Raphaël Glucksmann, je n'ai jamais vu un mec qui avait deux tensions Paris.
00:58Je ne sais pas comment ça va.
00:59Non, ça ne va pas être très fun.
01:00Ah non, en fait Glucksmann, franchement, c'est le dernier avec qui je partais.
01:05Je n'ai rien contre lui.
01:06Non, non.
01:07Non mais en fait, c'est le mec en classe qui ne sert à rien.
01:11Non mais c'est vrai, c'est le mec en classe qui ne sert à rien.
01:13Tu n'as pas envie de copier sur lui, tu n'as pas envie d'aller faire du sport avec lui,
01:17tu n'as pas envie de lui parler, tu n'as pas envie d'aller le chercher,
01:19tu n'as pas envie de faire la route à l'école.
01:20Mais tu n'as pas envie de te fâcher avec lui non plus.
01:21Oui, exactement.
01:23Tu n'as pas envie de te fâcher avec lui.
01:24En fait, c'est le mec sur la photo de classe, dix ans après, tu fais, c'était qui lui ?
01:31Mais si, Glucksmann, Raphaël.
01:34Je ne vais jamais parler de l'année.
01:35Je ne vais pas parler de l'année, écoute, excuse-moi.
01:36Excuse-moi, je ne l'ai pas parlé de l'année.
01:38C'est du côté transparent.
01:39Non mais ce n'est pas transparent, c'est un papier calque.
01:41Non mais franchement, non.
01:43Sa mère s'appelle Claire.
01:46On passe à François Ruffin, que j'aimais beaucoup, et qui commence à m'agacer.
01:57Pourquoi ?
01:58Je ne sais pas, je trouve qu'il en fait trop.
02:01Il a changé Sarah Salmane.
02:04Il a changé Sarah Salmane.
02:06Vous savez, il a fait un film avec Sarah Salmane.
02:09Il l'a transformé, elle est de gauche.
02:11Sarah Salmane a changé.
02:13Elle n'a pas changé du tout.
02:14Non, lui, il a changé.
02:15Je trouve qu'il est devenu un peu plus agaçant qu'avant.
02:17Il se la raconte un peu.
02:19Et moi, je vais vous dire un truc.
02:20Quoi qu'il arrive,
02:22de n'importe quel bord que ce soit,
02:25je déteste les mecs qui crachent dans la soupe.
02:28Ça, ça me rend fou.
02:30Je préfère qu'ils ne disent rien.
02:32D'Artigol n'a jamais craché dans la soupe.
02:34Jamais, non mais c'est vrai.
02:35Il n'a même jamais craché dans une soupe.
02:37Il a boit la soupe.
02:38Il buvait sa lié biguère.
02:40Non mais franchement, non mais...
02:42C'est important ce que tu dis.
02:43Je ne supporte pas ça.
02:44Moi, qu'on aime ou pas Jean-Luc Mélenchon,
02:47qu'on aime ou pas la France insoumise,
02:50moi, les mecs qui crachent dans la soupe derrière,
02:52après avoir été...
02:53Vous attendez la loyauté.
02:55Bah oui.
02:55Au moins, tu ne dis rien.
02:56Tu dis on s'est séparés parce que je sais d'autres choses.
02:59On n'est pas d'accord sur certaines choses,
03:01mais je n'ai rien contre eux.
03:02Ils font leur truc, je fais mon truc.
03:03Mais franchement, les mecs qui crachent dans la soupe,
03:05moi, je ne supporte pas.
03:06Donc ça, déjà, ça s'est fait.
03:08Donc Ruffin, ça y est, pour moi, c'est clair, c'est fini.
03:14Je l'aimais bien à un moment.
03:15Mais ça y est, je n'aime pas.
03:17Il ne fait que de cracher sur ses anciens potes.
03:19Tout ça, ça me dégoûte.
03:20Voilà.
03:21Ça me dégoûte.
03:22En huitième, je l'aurais mis bien plus haut, bien entendu.
03:26Nicolas Sarkozy, qui est, et je le dis,
03:30parce que j'ai la chance de le connaître,
03:31de passer beaucoup du temps avec lui.
03:33C'est un vrai gentil.
03:35En tout cas, c'est un vrai sensible.
03:37C'est quelqu'un qui s'intéresse vraiment aux gens, Nicolas Sarkozy.
03:39Vraiment.
03:40Il s'intéresse aux gens.
03:41Il aime aider les gens.
03:43Il aime s'intéresser à eux.
03:44Il ne pense pas qu'à sa gueule.
03:45Et c'est un type exceptionnel.
03:47Vous le savez, je parle de lui, je le considère comme un ami.
03:50J'espère que lui aussi, mais en tout cas, je l'aime beaucoup.
03:52Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy.
03:55Et c'est vrai que tout...
03:55Alors, je vais vous dire.
03:56Et vous pouvez parler avec n'importe qui.
03:58Des mecs de gauche, des mecs de droite, des mecs du centre.
04:01Quand ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy,
04:03ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy.
04:05Quand ils entrent dans la pièce, il se passe quelque chose.
04:06Quand ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy,
04:10c'est vrai.
04:11Ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy.
04:12Quand ils ont rendez-vous avec Raphaël Glucksmann,
04:15ils oublient le rendez-vous.
04:16Une fois sur deux, ils font « Putain, merde !
04:18J'avais Glucksmann !
04:21Putain de merde !
04:22C'est vrai, mais c'est vrai !
04:23Il se passe quelque chose.
04:25Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy.
04:26Qu'on aime ou pas ?
04:27Michel-Édouard Leclerc.
04:28Je ne le connais pas du tout.
04:29J'ai juste acheté un jour un paquet de Grado là.
04:31J'aide.
04:32Non, mais je ne le connais pas.
04:34Je ne le connais pas, mais...
04:35Mais...
04:35Mais...
04:36Comment ça m'a gacé ?
04:37Moi, il m'a gacé.
04:37Moi aussi.
04:38Comment ça m'a gacé ?
04:39Oui.
04:40Il commence à m'a gacé.
04:40Il se la raconte là.
04:41Il a attaqué Bernard Arnault.
04:43Il attaque tout le monde.
04:44Il se prend pour le donneur de leçons.
04:46Non, mais ça en est conne.
04:46Il vende des princes de lui et qu'il arrête d'emmerder le monde.
04:49Voilà.
04:49Sinon, je n'ai rien contre lui.
04:51Moi aussi, je trouve ça curieux d'attaquer Bernard Arnault.
04:53C'est insupportable.
04:55Genre, moi, je suis le patron des pauvres.
04:57Et lui, c'est le patron des riches.
04:58C'est insupportable, ça aussi.
04:59Combien de familles il y a de grâce au groupe LVMH ?
05:01Exactement.
05:02Oui, il a un petit côté posture.
05:04Moi, je défends la veille de l'enfant.
05:05Et puis le groupe LVMH sur le rayonnement de la France, à mon avis.
05:09Moi, il attaque trop Bernard Arnault.
05:10C'est insupportable.
05:11Non, mais c'est vrai.
05:11Lui, c'est le président des pauvres.
05:12Le riche industriel pauvre.
05:14Mais quand ?
05:15Des pauvres.
05:15Mais quoi ?
05:16Non.
05:16Quoi ?
05:17Non, mais il veut se vendre comme ça.
05:18Je sais, mais personne n'y croit.
05:20Bah si, mais à un moment, il veut se vendre comme ça, mon bébé.
05:22Oui, personne.
05:24Vous auriez remarqué que...
05:25Et puis bon, il y va ou il n'y va pas.
05:26Ce n'est pas de deux en disant non, oui, non.
05:28Comme s'il y avait une attente dans le pays sur sa candidature.
05:30Il n'y a pas d'attente dans le pays sur sa candidature.
05:33C'est vrai qu'il fait quand même 29% dans ce sondage.
05:35Oui, c'est assez étonnant.
05:37Oui.
05:37Il fait quand même 29%.
05:38Bon, tout ça, de toute façon, on va se...
05:40Oui.
05:41On va être évacués.
05:42Il n'est pas du tout patron de Leclerc, en plus.
05:44Ah bon ?
05:45Lui, il est directeur de la com, je crois.
05:46C'est ça ?
05:47Directeur.
05:48Ah oui ?
05:48Com et administration.
05:50Ah bon ?
05:51C'est le gars, l'attendant, quoi.
05:53Il s'appelle quand même M. Leclerc ?
05:54Bah bien sûr.
05:55Donc ça va, c'est bien.
05:56Oui, oui, quand même, bien sûr.
05:59S'il s'appelait Auchan, à la limite.
06:02S'il s'appelait Mita-Mit.
06:05S'il s'appelait Richard Gévin.
06:07Je t'aurais dit, bon, oui, là, il y a un problème.
06:09Ah mais c'est vrai.
06:10Non, mais pas que moi, par contre, j'ai eu Caroline Lidl-Price.
06:13Qu'est-ce qu'il est sympa.
06:15Qu'est-ce qu'il est sympa.
06:16Ah non, mais je te dirais, qu'est-ce qu'il est sympa.
06:18Les mousquetaires intermarchés aussi, je les adore.
06:21J'adore ces mecs.
06:23Il y a Carrefour, Régis.
06:25Régis Carrefour.
06:26C'est positif tout le temps, lui.
06:27Oui, toujours.
06:28Dès que je le vois, il est positif de fou, ce mec.
06:30Non, c'est un ringonier.
06:31C'est un dingue, c'est un dingue.
06:32Allez, en sixième position, Gabriel Attal.
06:35Gabriel Attal, qu'on aime ou pas aussi.
06:37Les mecs, tu passes un bon moment avec Gabriel Attal.
06:40J'ai déjà dîné avec lui.
06:41Tu passes un bon moment avec Gabriel Attal.
06:43Il est sympa, il est intelligent, il est dans l'ambiance, il rigole.
06:48Il est sympa.
06:48Exactement, il est sympa.
06:49Et puis il est tellement sympa qu'il veut partager sa sympathie à tout le monde,
06:51et même à la France Insoumise en quatre secondes.
06:58En cinquième, Gérald Darmanin, du sondage des Français.
07:02Gérald Darmanin, cinquième position, qui est très sympa, Gérald Darmanin.
07:07On aime ou pas.
07:07En tout cas, Gérald Darmanin, moi j'aime bien les mecs fiables.
07:10Il m'a dit à chaque fois qu'il a dit qu'il venait dans mon émission, il est venu.
07:13Il n'a jamais rien demandé.
07:15Je ne veux pas poser cette question.
07:16Je ne veux pas qu'on me mette tel invité.
07:17Et voilà, il est clean, Gérald Darmanin.
07:22Sacré politique, très intéressant d'échanger avec lui.
07:25C'est un vrai politique.
07:25Très malin.
07:26Très malin, très intelligent.
07:28Et d'ailleurs, il se débrouille très bien à la justice.
07:30C'est-à-dire qu'il a compris, il ne fait pas des promesses qu'il ne peut pas tenir.
07:33Il ne fait pas du rataillon.
07:34Il promet.
07:34Elle avait fait une belle saison.
07:47Elle avait fait une belle saison, on n'a pas sauvé.
07:50À la tour dernière.
07:51À la tour dernière, elle perd tout.
07:53Si proche de la faute.
07:55Faute, faute.
07:56J'ai dit qu'il ne fait pas du rataillon.
08:14C'est un mec, c'est comme au coucour, il pique.
08:16Il lui reste la piscine.
08:17Il était tranquille.
08:21Fais ses tasses sans faute pour ne travailler avec un cavalier français.
08:23Il s'explose.
08:24Il s'explose sur le dernier obstacle.
08:27C'est horrible.
08:28Je m'explique.
08:34Bruno Botaillot a dit énormément.
08:37Et sur le papier, c'était formidable.
08:39Et on n'a pas vu grand-chose.
08:42Zévald Darmanin a dit beaucoup moins.
08:45Il m'arrête de dire des bêtises.
08:47Mais parce qu'il y a beaucoup plus à faire à l'intérieur.
08:49C'est beaucoup plus compliqué à l'intérieur qu'à la justice.
08:53Arrêtez de dire des conneries.
08:54Merci Romain.
09:01C'est vrai, c'est beaucoup plus compliqué.
09:03Les mecs, arrêtez.
09:04Tu peux plus capitaliser un résultat politique à l'intérieur qu'à la justice.
09:08Normalement oui.
09:10C'est celle-là où il y a le talent de Darmanin.
09:12Merci Olivier.
09:12Il a énormément capitalisé Bruno Botaillot.
09:14Et Gérald Darmanin est capitalisé aussi.
09:17Mais c'est plus facile.
09:17La justice, c'est moins sous le feu des projecteurs.
09:20Bien sûr.
09:21La sécurité, c'est tout le temps partout dans la rue.
09:22C'est plus technique.
09:23C'est plus technique la justice.
09:24Tu vas voir des trucs que tu ne vas pas voir vraiment.
09:26C'est ce que je veux dire.
09:27Ça n'a rien à voir.
09:29Mais franchement, j'aimerais savoir ce que pense la rigide de Valérie Bédaïm.
09:33Attendez, attendez.
09:39Parce que là, elle va nous dire que le quatrième est formidable.
09:41Jamais personne n'a entendu le son de sa voix.
09:43Ça fait six ans.
09:44Même quand il fait des interviews, on n'entend pas le son de sa voix.
09:46Mais oui, mais regardez.
09:48Mais regarde, il est quatrième.
09:49Il est quatrième, il est derrière Bruno Retaillot.
09:51On va en parler dans un instant.
09:52Et ce touche-touche Philippe Darmanin à Talle sur ce qu'on appelle le socle commun,
09:55c'est intéressant.
09:56Ce touche-touche Retaillot, Philippe Darmanin.
09:58Mais Retaillot sera candidat.
10:00Édouard Philippe en quatrième position.
10:03Il est sympathique.
10:04Mais on n'a jamais entendu le son de sa voix.
10:07Il a été Premier ministre trois ans.
10:09Mais alors ?
10:10Même quand il était Premier ministre, la seule chose qu'il disait, c'est je ne sais pas.
10:13Mais sans rigoler, c'est vrai.
10:14Il a dit je ne sais pas sur le Covid.
10:18Benahim.
10:19Non mais Benahim, il me ressaisit.
10:20C'est vrai, il faut que tu arrêtes avec l'argument j'aime Édouard Philippe parce qu'il a dit je ne sais pas.
10:24Ça, ce n'est pas possible.
10:24Moi, j'aime bien quelqu'un qui ne fait pas semblant de sa voix.
10:27Il n'a pas des postures pour avoir des postures.
10:29C'est comme votre mec, quand vous lui demandez où il va, il vous dit je ne sais pas, vous êtes content.
10:32Arrêtez Benahim, ressaisissez-vous.
10:34On va en reparler dans un instant.
10:35On va parler du top 3.
10:37Du top 3, on va reparler d'Édouard Philippe parce que Valérie Benahim va nous expliquer qu'il est formidable.
10:40Eh bien, il est quatrième, donc il y a beaucoup de choses.
10:43Quatrième, tu n'as pas de médaille.
10:440-1-80-20-39-21.
10:46Allez, à tout de suite sur Europe 1.
10:48Appelez-nous et on va s'occuper de Valérie Benahim.
10:49C'est insupportable, tout de suite.
10:52Europe 1, 16h-18h.
10:54On marche sur la tête.
10:55Merci aux auditeurs d'être avec nous.
10:57Vraiment, vous allez me manquer.
10:59Vous allez me manquer.
11:00Vraiment, mais vraiment.
11:02Vraiment, parce que là, on a passé des moments exceptionnels.
11:05Et les auditeurs, ils ont fait l'émission.
11:07D'ailleurs, on va reprendre des auditeurs dans un instant sur cette affaire,
11:10le classement des personnalités politiques
11:12pour lesquelles les Français prouvent de la sympathie et de l'adhésion.
11:15Donc, en quatrième position, on avait Édouard Philippe.
11:19Édouard Philippe, qu'est-ce que vous en pensez ?
11:22Il y a un phénomène sondagier qui se poursuit, qui s'installe,
11:26depuis son départ de Matignon, qui est règle.
11:29C'est vrai qu'il baisse.
11:30Il baisse, mais il se maintient haut.
11:32Il est toujours dans les...
11:34Quelque chose m'échappe dans ce...
11:35Dans le pays réel, au-delà de Valérie Benahim.
11:38Faisons comme si Valérie Benahim n'existait pas.
11:40Merci, Gautier Lomé.
11:41Est-ce que votre contre-monde serait tellement triste ?
11:43Oui, mais on fait juste cet effort mental...
11:45Est-ce que tu les trouves autour de toi ?
11:46Oui, exactement.
11:47Est-ce que tu te vois quelqu'un ?
11:48J'adore Édouard Philippe, je vais voter pour lui.
11:50Non, mais là, on va voter, on a de la sympathie.
11:55Non, mais tout ça, il est d'accord.
11:56Oui, je vois bien que c'est...
11:57Est-ce que tu dis qu'il a l'air super sympa, Édouard Philippe ?
12:00Est-ce que tu as déjà entendu ça ?
12:01Oui, il y a l'adhésion, Benahim.
12:02En zone de toi-même, quand tu te réécoutes mon podcast.
12:04Benahim, arrête un peu.
12:05Vous êtes la seule.
12:07Moi, je trouve qu'il a un capital sympa, cet homme-là.
12:09Vous savez ce que me disent les gens ?
12:10Vous avez la théorie des deux personnes avec qui je parle,
12:14je dis régulièrement.
12:16Alors, la théorie de ces gens,
12:18c'est que les gens disent Édouard Philippe
12:20pour être tranquille dans les dîners.
12:21C'est-à-dire qu'Édouard Philippe, on ne te relance même pas.
12:22Si tu dis, oui, j'aime bien, Édouard Philippe,
12:24en fait, on s'en fout tellement
12:24que les gens ne te relancent même pas,
12:26tu peux manger tranquille.
12:27Non, mais c'est vrai.
12:28Tu dis Gabriel Attal, on va te dire un truc.
12:30Gabriel Attal, pourquoi ?
12:31Tu dis Gérald Darmanin, on va te dire un truc.
12:33Tu dis Marine Le Pen, Jordan Mardella, Bruno Rottel.
12:35Les gens s'en foutent tellement.
12:36Mais comment vous expliquez qu'ils soient toujours
12:38dans les cinq premiers dans les sondages ?
12:39Comment vous l'expliquez, alors ?
12:41Parce que les gens ne veulent pas de problème.
12:43Les gens ne veulent pas de problème.
12:43C'est une réponse automatique.
12:45Exactement.
12:46C'est comme Anthony, est-ce que tu trompes ta femme ?
12:48Tu dis non, Édouard Philippe, c'est pareil.
12:52Il y a bien blanc.
12:55Qui dit ça dans les dîners ?
12:59Si tu dis oui, je trompe ma femme,
13:00on va te poser des questions.
13:01Avec qui, comment, par quel truchement ?
13:03Non, mais voilà.
13:04Bah oui, là au moins, tu dis non.
13:06Ça y est terminé, on passe à autre chose.
13:08Édouard Philippe, c'est pareil.
13:09Vous dites truchement, vous, Manon.
13:10Oui, je dis truchement.
13:11Ah, vous, votre vocabulaire.
13:13C'est une expression qui est utilisée souvent par un politique.
13:16Qui ?
13:17Qui parle tout le temps par truchement.
13:19Emmanuel Macron, il dit tout le temps par le truchement de.
13:22Ah ouais ?
13:22C'est vrai.
13:23C'est étonnant, ça.
13:24Surprenant.
13:27Je peux te plaire.
13:29Je peux te plaire.
13:32Vous savez que je ne le savais même pas.
13:34Ah, je vous jure, c'est vrai.
13:36Ça fait beaucoup de choses.
13:39À suivre.
13:41Bruno Rotaillon.
13:4533.
13:47On va passer pour le top 3.
13:49Bruno Rotaillon.
13:49Top 3.
13:50Vous avez dû l'écouter quelque part et puis voilà.
13:52C'est tout.
13:53C'est un mot que j'adore depuis des années.
13:56Jamais il a été prononcé depuis septembre.
13:58Il a dû lire ça dans une conférence de presse que vous vous écoutiez.
14:01Truchement.
14:05Ah oui, je parle qu'à truchement.
14:06Oui, il parle qu'à truchement.
14:07Non mais c'est franchement les mecs, vous abusez.
14:09Non, franchement vous abusez.
14:11Non mais écoutez, on arrête.
14:14Attention.
14:15Ça me fait plaisir, votre vocable est enrichi.
14:17Vous allez avoir le temps de faire des cours de vocabulaire.
14:21Vous allez voir.
14:21En troisième position, Bruno Rotaillon.
14:24Oui.
14:2533% égalité avec Edouard Philippe.
14:26Non mais moi ce que je vois, moi j'ai juste un constat.
14:29Là on va s'arrêter deux petites secondes.
14:30On s'arrête.
14:31Prépare-toi Romain.
14:32Parce que si elle parle, tu vas la calmer.
14:34Au moins c'est notre réalisateur.
14:38Prépare-toi Romain.
14:38Moi ce que je vois, c'est qu'il y a énormément de gens.
14:41Et même ici, les Valérie Benaïm, les Géraldine Maillet qui est partie aux Etats-Unis.
14:45C'est exilé tellement à la honte de ce qu'elle a dit.
14:48Je l'embrasse d'ailleurs.
14:49Non mais c'est vrai.
14:50Elle a honte de ce qu'elle a dit sur Bruno Rotaillon.
14:52On ne lui lance pas des pierres non plus.
14:53Moi, vous savez, à mon avis, là-bas, il doit lui lancer des chewing-gum.
14:57Je vous le dis, Bruno Rotaillon, on a tous dit, oui, mais pourquoi il n'a pas quitté le gouvernement ?
15:02Là, j'ai mis Valérie Benaïm versus featuring plutôt Géraldine Maillet, les deux comparses.
15:14En attendant, Bruno Rotaillon, il était où il y a deux ans ?
15:18Non mais il était où, les mecs ?
15:20Il était de nulle part.
15:21Il était dans ce cassement, il était de nulle part.
15:22Non, parce que les Français ne savaient pas qu'il y ait pas.
15:24Aujourd'hui, Bruno Rotaillon, il est troisième.
15:25Il est troisième et il est troisième des personnalités politiques pour qui les Français produisent de la sympathie et de l'adhésion.
15:31Donc, moi, les mecs, je ne vois que le résultat.
15:34Vous voyez le résultat pour Edouard Philippe, je vois le résultat pour Bruno Rotaillon qui est passé devant Edouard Philippe, d'ailleurs.
15:38On n'aurait jamais cru.
15:39Donc, il faut arrêter deux petites secondes, il faut s'arrêter et il faut se dire, il a quand même...
15:45Il a fait un fait d'activer d'un ministre.
15:46Il est passé de 20% de notoriété à plus de 80%.
15:49Vous avez raison, Cyril, c'est qu'on a été beaucoup, j'en fais partie, à dire...
15:53Plus Benaïm, à dire, bon là, il faut qu'il parte, il ne peut pas rester.
15:57C'est vrai, moi aussi je l'ai dit.
15:57C'est vrai, moi aussi je l'ai dit.
16:01Moi aussi je l'ai dit.
16:02Il dit aussi que Sébastien Lecordieu est le Premier ministre, en fait sûr.
16:04Non, mais je crois que ce qui joue aussi dans le choix, c'est la sincérité ou l'insincérité.
16:11Je pense que les gens, y compris moi, par exemple, qui ne suis pas une grande fan de Bruno Rotaillon...
16:16Et qui est très insincère.
16:16Non, justement, je pense que les gens pensent que c'est un homme politique qui est sincère.
16:23Vous ne pouvez pas la trouver là-dessus, elle a dit qu'il était sincère.
16:25On reprend le début de la phrase.
16:27Bruno Rotaillon, vous prenez des archives d'il y a 30 ou 40 ans, il dit exactement la même chose.
16:36Et c'est pour ça que je te dis que la sincérité en politique, c'est un marqueur fort.
16:39Dans les médias aussi, Benaïm, vous trouvez un peu de la graine.
16:43On l'avait reçu ici, sur l'émission, et il est vrai...
16:47Déjà, il avait dit qu'il viendrait, il est venu.
16:49C'est tout les mecs.
16:51Et il est vrai, Gauthier connaît ça comme moi, quand on reçoit, on interroge ou on discute à des politiques,
16:57l'insincérité ou la sincérité se ressent directement.
17:04Tu as des exemples d'insincérité que tu aurais constaté ?
17:06Oui, beaucoup.
17:07Ah oui ?
17:08Oui, non mais je ne veux pas...
17:09Mais tu veux dire, des politiques qu'on a reçues dans cette émission ?
17:12Non.
17:12Non.
17:15Non.
17:16Il y a des gens, des politiques qui impriment moins, et qui, même s'ils sont sincères,
17:21pour l'opinion publique, peuvent paraître insincères.
17:24Et là, tu as des exemples aussi de personnes qu'on aurait reçues dans cette émission ?
17:27Non.
17:27Non.
17:27Non.
17:28Non, mais...
17:29Vous avez l'air de faire référence à quelqu'un.
17:33On termine l'année tranquillement, gentiment.
17:36Je ne crois pas qu'il va se référence à quelqu'un.
17:38Au-dessus de bruit, ne voyez pas le mal où il n'y en a pas avant.
17:41Il y en a déjà assez dans cette émission.
17:44On n'a pas besoin.
17:45Le mal, il est là.
17:47Regardez, il y a Benaïm, déjà.
17:49Non, mais c'est vrai, la force du mal.
17:50Je trouve qu'elle est resplendissante, Valérie, en ce moment.
17:52Oui, c'est vrai.
17:53Elle est lumineuse.
17:54Il y a la lumière qui est en train de faire en studio.
17:55C'est gentil.
17:57Il sait qu'il ne va plus vous voir, il sait qu'il reste deux jours pour vous pécho.
17:59Mais ça a été un bonheur d'être toujours heureux.
18:02Il dit, je vais mettre tous mes chambres que vous connaissez.
18:04Elle m'a des lumineuses, on dirait un néon.
18:05Franchement, c'est vrai.
18:09J'ai envie de la mettre sous marron au dîme.
18:11Alors qu'Olivier, ça serait plutôt une chambre rouge pour développer des photos, tu vois, en termes de lumière.
18:16Non, ils sont lumineux les deux.
18:17Ah non, il ferait un très beau couple.
18:19Ah bah, c'est vrai.
18:22Dans cette émission, je reviens de loin, moi.
18:23S'il vous plaît, je vais vous dire la vérité.
18:25Il ferait même, Gauthier, je te le dis qu'à toi, et à Fabien,
18:27d'Artigol et Bénéim, ferait un très beau couple légitime.
18:31Oui, mais enfin, mais nous avons des compagnons et compagnons.
18:39Et qui se connaissent, qui s'échangent ?
18:42Oui, c'était déjà arrivé dans les célébrités.
18:45Qui ?
18:45Benjamin Biolet, Vanessa Paradis.
18:48Ils ont échangé qui ?
18:49Ben évidemment, ils ont échangé leur maman.
18:50Mais au départ, ils n'étaient pas ensemble.
18:51C'était un couple, on appelle ça un carré d'as.
18:53C'est deux groupes différents.
18:54À chaque fois, ils nous le disent.
18:55Non, mais c'est très important, ça arrive.
18:57C'est Patrick Brouel, c'est trop cher.
18:59C'est supportable.
19:00Eh ben oui, parce que...
19:01Mais toi, ton pronostic, c'est qu'au départ,
19:03Ben Chétrit n'était pas avec Vanessa Paradis.
19:05Vanessa Paradis était avec Benjamin Biolet.
19:08Et puis, ils ont échangé leur couple.
19:10Et aujourd'hui, Ben Chétrit vit avec Vanessa Paradis.
19:13Et sa femme vit avec Benjamin Biolet.
19:14Exactement.
19:14Mais moi, je ne veux pas que Coucou ait pas de touche.
19:16Non, la femme de Ben Chétrit ne vit pas avec Benjamin Biolet.
19:19Non, la femme de Ben Chétrit est partie avec Benjamin Biolet.
19:23Bien sûr.
19:23Ah bon ?
19:23Bien sûr.
19:25Ah non, non, certains.
19:27Mais c'est peut-être plus sa compagne maintenant.
19:29Ah, c'est peut-être plus sa compagne cette semaine.
19:30Ah bah oui, bien sûr.
19:31Ah oui.
19:32Il ne faut pas dire des questions.
19:32Ça peut arriver.
19:33Ça peut s'arrêter.
19:35Sur un joker.
19:36Mais c'est trop long.
19:37Tu passes vite à une paire de deux.
19:38Non, mais ça arrive.
19:43Donc, Benahim, tout est possible avec...
19:45Mais toi, c'est ton pronostic.
19:47Tu penses qu'ils vont terminer ensemble ?
19:48Je pense, oui.
19:48Et même sur un yacht.
19:49Qui va terminer ensemble ?
19:51Olivier et toi ?
19:52Mais pas du tout.
19:52Mais pour moi, c'est une très belle amitié.
19:54Exactement.
19:55Je vais te dire où tu te trompes.
19:56Parce qu'il a dit qu'ils vont terminer ensemble sur un yacht.
19:58On est sûr déjà que l'info est faute.
20:01Sur un pétalo, Alain.
20:04Ça peut être le yacht d'un ami.
20:06Ils vont terminer, oui, mais ils ne vont pas terminer sur un yacht.
20:08Tu dis d'énormes bêtises.
20:10On n'est pas yacht, on n'est pas yacht.
20:11Quoi ?
20:12Dieu bénisse.
20:14La porte est ouverte.
20:15Attention d'artigole.
20:17Ah, attention d'artigole.
20:18Attention.
20:19Mais non, mais c'est une très belle amitié.
20:20Et je sais, Cyril, que vous croyez à l'amitié homme-femme.
20:21Oui, moi, oui.
20:22C'est une très belle amitié.
20:24J'y crois, vraiment, j'y crois.
20:25J'y crois.
20:26Vraiment plus j'y crois.
20:27Mais c'est vrai, bien sûr.
20:27J'ai plein d'amis femmes, moi.
20:29C'est mieux d'être ami avant de passer à l'amour.
20:31Non, non, mais je n'ai pas d'amis.
20:34Pourquoi vous ?
20:35Moi, j'ai plein d'amis femmes.
20:36Oui, bien sûr, vous en avez plein.
20:38Regardez, Bénéim.
20:39N'importe quoi.
20:40À chaque fois qu'on a une copine,
20:41c'est pour après avoir des relations avec elle,
20:43Fabien Lecoeuf.
20:44Non, mais sans déconner.
20:44Tout à fait.
20:45Non, mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
20:46Ah, vraiment ?
20:46Avec que des rapports amicaux.
20:48Préférer avoir une soirée avec des femmes ou des hommes ?
20:51Ce rapport amicaux ?
20:52Franchement, vu mes discussions de débiles,
20:57je peux faire des hommes.
20:58Parce que les femmes sont beaucoup trop intelligentes
20:59pour passer des soirs avec moi.
21:01Non, non, mais franchement.
21:02Non, non, mais je vous le dis.
21:02Non, non, mais moi, je ne suis pas non plus...
21:05Ça va, hein.
21:05Ce n'est pas non plus un puits de connaissances.
21:07Non, non, non, mais je vais vous dire la vérité.
21:09Est-ce qu'on reste amie ?
21:10Moi, une femme avec qui je suis amie, c'est fini.
21:12Une fois qu'elle a passé la friendzone, c'est terminé.
21:14Mais bien sûr.
21:14C'est terminé.
21:15Il n'y a pas de retour en arrière.
21:16Oui, oui.
21:17Je suis d'accord avec ça.
21:17Bien sûr.
21:19C'est terminus.
21:20Complètement d'accord.
21:20Terminus, tout le monde descendait.
21:21Ouais, putain, ça a terminé.
21:24Non, mais c'est rien.
21:26Non, mais bien sûr.
21:26Je suis tout à fait d'accord avec vous.
21:28Gauthier, vous êtes d'accord ?
21:29100%.
21:30Et est-ce qu'on reste amie avec celles qui ont partagé votre vie ou pas ?
21:33Bien sûr.
21:34Tout le monde.
21:34Bien sûr.
21:35Ça fait des grandes tables à Noël.
21:36Par le truchement de notre ami, tout le monde.
21:39Ça fait des grandes tables à Noël.
21:41Non, non, mais c'est vrai.
21:41C'est Tomé fou.
21:43Non, mais c'est vrai.
21:44Voilà, bah oui, il a raison.
21:44Par le truchement.
21:45Bien sûr.
21:47Allez, on va passer aux deux premiers.
21:49Deux premiers.
21:50Il n'y a pas de surprise.
21:51Il n'y a pas de surprise.
21:51Oui, mais c'est pour tous les sondages quand même, les mecs.
21:56Il faut quand même qu'on s'arrête de petites secondes pour nos auditeurs d'Europe 1.
21:58Quelle défaite pour la gauche.
22:00Non, mais c'est incroyable.
22:00Les deux premiers à égalité, c'est Marine Le Pen et Jordan Bardella.
22:03Et dans tous les sondages.
22:05Mais la sympathie, l'adhésion.
22:07Comment vous expliquez ça, Gauthier Laubry ?
22:09Bah, à part, évidemment, la popularité de ces deux leaders du Rassemblement National.
22:14C'est ceux qui caracolent en tête dans tous les sondages sur les intentions de vote,
22:17comtesse Marine Le Pen ou comtesse Jordan Bardella dans l'option où elle est rendue inéligible.
22:21Et donc, logiquement, les électeurs du Rassemblement National, quand ils répondent à ce classement,
22:28ils sont les plus nombreux.
22:29Et une nouvelle fois, Marine Le Pen et Jordan Bardella se retrouvent en tête.
22:33Quand on regarde le classement, c'est ce que disait déjà Olivier hier sur celui avec qui on a envie de partir en vacances,
22:37on retrouve ceux qui, globalement, font les mêmes scores dans les intentions de vote.
22:42Alors, parfois, il y a des scores plus élevés là, par exemple pour Darmanin ou pour Attal.
22:45Mais Bardella, Marine Le Pen, c'est les archi-favoris de la prochaine présidentielle, que ça soit elle ou lui.
22:51Bien sûr.
22:51La question, en fait, la vraie question, c'est elle ou lui.
22:55Ils ne pourront pas être à égalité en tout le temps.
22:57Moi, je pense que Marine Le Pen, tout ce qui lui est arrivé, ça lui a fait énormément de bien.
23:01Je pense que là, il y a quand même un truc de sympathie, je vous parle.
23:05Ah oui, c'est ça.
23:06Vous voulez dire que ça l'a pas vraiment renforcé ?
23:08Par rapport au sondage, etc.
23:09Bien sûr.
23:10Parce que, je vous dis franchement, dans ces sondages-là, Jordan était souvent très en tête.
23:15Et là, maintenant, les deux sont très très hauts, en fait.
23:20Non, mais c'est vrai.
23:21Et c'est vrai qu'ils ont le choix entre deux candidats, en fait.
23:22Les Français n'aiment pas l'injustice et n'aiment pas l'acharnement.
23:25Non, mais ce qui est fou, c'est que ce soit les deux du même parti qui sont en tête largement.
23:30C'est-à-dire 36, 36%.
23:31Comment ? Je n'arrive pas à expliquer ça.
23:32Mais c'est comme au second tour.
23:33Vous n'imaginez pas un second tour en 2027 sans le RN ?
23:36Maintenant, c'est acquis.
23:37Le RN qui ne serait pas au second tour.
23:39Ce serait la plus grande déflagration de l'histoire récente de notre Ve République.
23:44Donc, la place, là, maintenant, du RN est tellement acquise au second tour
23:47que tous les partis politiques se demandent qui va être le deuxième face au Rassemblement National.
23:52Ils ne se demandent pas s'il y aura le RN ou pas au second tour.
23:55C'est acquis qu'il y sera.
23:56Alors, vous avez dit tout à l'heure phénomène sondagé pour Édouard Philippe.
24:03J'explique, moi, assez facilement, Marine Le Pen installée aussi haut.
24:07Les gens aiment bien, en effet, des personnes qui ont vécu des épreuves,
24:10qui ont des cicatrices, qui se sont déjà présentées à une présidentielle.
24:14Il y a toute cette construction.
24:17Ça m'étonne beaucoup plus pour Jordan Bardella.
24:19Ça m'étonne que le pays puisse confier l'avenir de la nation à quelqu'un d'aussi jeune,
24:25d'assez inexpérimenté sur le plan de la gestion des affaires.
24:29Je me demande s'il n'y a pas un phénomène sondagé, le concernant.
24:33Qu'on pensait que c'était la poudre de perlimpompant ?
24:35Excusez-moi, il a déjà mené une liste sur son nom,
24:38ce que n'a pas fait Édouard Philippe.
24:39J'ai dit l'expérience du pouvoir.
24:40On en dit quelque part, non ?
24:41Mais ça, c'est rare.
24:43Ah oui, la poudre de perlimpompant.
24:45Qu'on pensait que c'était la poudre de perlimpompant ?
24:47Il y a une fesson d'indices.
24:50Là, ça commence à faire d'autres.
24:51Non, non, oui, c'est sérieux, on pensait ça.
24:52La poudre de perlimpompant, là ?
24:54Oui.
24:54Il ne manquerait plus que...
24:57C'est quoi les autres ?
24:58Les autres ?
24:59Ils ont toujours été en tête.
25:00Non, mais on ne va pas refaire toutes les...
25:01Merci.
25:03En tout cas, vous êtes en tête, Jordan Bardella, Marine Le Pen.
25:06Moi, je n'aime pas cet argument sur l'âge.
25:09Je trouve que ça ne suffit pas.
25:10C'est un argument bas de gamme.
25:13Parce que ceux qui ont eu les responsabilités depuis 50 ans
25:17et qui avaient le loupe de l'âge de Jordan Bardella
25:19nous ont emmenés là où on est.
25:21C'est d'ailleurs dans le mur.
25:22Pas de cas de soucis.
25:23C'est vrai, avec les mecs.
25:26Parce qu'en fait, c'est vrai.
25:27Parce qu'en fait, c'est comme Gabriel Attal.
25:29Il y a des mecs qui me disent,
25:30est-ce que Gabriel Attal, Jordan Bardella ont des dossiers ?
25:33Je dis, les mecs, ils sont jeunes.
25:34Ils n'ont jamais été dans les magouilles,
25:37dans les carabistouilles.
25:38C'est vrai.
25:40Et après, c'est toujours à Bibi.
25:43Ils savent que la meilleure façon d'arriver à l'Elysée,
25:46c'est de traverser la rue pour trouver un job.
25:48C'est vrai, Bénaïm.
25:49Oui, mais j'entends bien cette histoire.
25:51Allez, on a Martine avec nous sur Europe.
25:54Elle n'est pas à la plage ?
25:55Non.
25:58C'est tout pour moi.
26:00Bénaïm est prête pour Fun Radio.
26:04C'est bon, c'est sûr.
26:07Et qu'est-ce qu'il fait, Olivier ?
26:08Martine est avec nous.
26:09Martine des Yvelines.
26:10Bonjour Martine, excusez Valérie Bénaïm.
26:11Pardon Martine, c'était juste pour le bon mot.
26:13Martine est en train de lire.
26:15Elle n'est pas à la plage, mais elle était en train de lire.
26:17Merci Martine.
26:18Alors, vous avez vu encore ce sondage,
26:20parce que c'est vrai qu'il y a des sondages qui chantent un petit peu tous les jours,
26:22et c'est vrai que c'est toujours le même résultat.
26:24Qu'est-ce que vous en pensez ?
26:25Quelle est la personnalité politique pour laquelle vous éprouvez de la sympathie de l'adhésion ?
26:30C'est vrai que c'est un peu compliqué, en fait.
26:34Parce que, oui, Bruno Rotaillot, je pense qu'il a énormément de...
26:39Il a le vent dans le dos.
26:40Oui, puis surtout, bon, il est assez droit.
26:45Je pense qu'il a de bonnes idées.
26:46Maintenant, de toute façon, quelle que soit la personne qui va se présenter,
26:50tant qu'on restera avec une peur, une crainte terrible de la gauche,
26:55parce que finalement, quand les gens ne sont pas d'accord,
26:58qui est-ce qui descend dans la rue ?
27:00Ce sont les gens essentiellement de gauche et qui créent de la violence,
27:03alors que les gens de droite, quand ils ne sont pas d'accord,
27:05ils manifestent moins fort.
27:07Donc, c'est un peu ça, le problème.
27:10Maintenant, c'est vrai que j'entendais tout à l'heure,
27:13vos chroniqueurs, certains,
27:15parlaient effectivement de Gérald Darmanin.
27:19Gérald Darmanin, oui, il a de bonnes idées,
27:22il a certaines envies, il n'y a pas de problème,
27:23mais Gérald Darmanin, quand même à deux reprises,
27:26il a montré un mauvais côté de sa personnalité,
27:28en mentant, haut et fort, avec un aplomb incroyable,
27:32quand il y a eu le problème au Stade de France,
27:34quand il y a eu l'affaire de François-Paul,
27:37en disant que c'était, voilà,
27:39en fait, ça, je trouve que c'est une avisime.
27:42Mais ça, c'est quelque chose que vous n'oubliez pas.
27:44Il a fermé à coups-pas.
27:45Il a fermé à coups-pas, oui.
27:46Oui, mais bon, c'est un peu facile.
27:48Alors, il a coups-pas, c'est comme je disais à un pote,
27:51alors moi, j'adore Gérald Darmanin,
27:52c'est comme je disais à un pote,
27:53alors, je vais vous dire, ça n'a rien à voir à l'histoire,
27:55c'est comme moi, j'étais en tournoi de paddle, samedi,
27:58et il y a un mec,
27:59et les mecs sont arrivés 40 minutes en retard,
28:04ils ont prévenu, ils ont prévenu, ils ont prévenu,
28:07ils ont peut-être tout faire.
28:08C'est comme moi, je vais dire, je vais te tromper demain,
28:10donc c'est bon, moi, j'avais prévenu.
28:11Bah oui, je vous le dis, c'est vrai,
28:13c'est pas n'importe quoi.
28:15Ah oui, mais Martine, franchement,
28:17on va faire un mérin coup de pain.
28:19Non, en fait, non, ça ne suffit pas,
28:21parce que ça montre une certaine personnalité,
28:23quand même, quelqu'un a une façon de se défausser
28:26à certains moments au lieu d'assumer les faits.
28:29Donc, non, si on ne sait pas, on se tait,
28:31mais on n'avance pas ce genre d'argument.
28:33Édouard Philippe, vous en pensez quoi ?
28:35Vous l'aimez bien, je crois.
28:37Édouard Philippe, au départ, quand il était Premier ministre,
28:40oui, effectivement, j'aimais assez,
28:41je trouvais qu'il avait un certain charisme.
28:43Maintenant, c'est vrai que quand on regarde son parcours,
28:47bon, peut-être qu'au Havre, il est excellent.
28:50Il a un petit souci, d'ailleurs, au Havre.
28:52Oui, il y a des signalements à la justice.
28:55Oui, oui, oui.
28:56Oui, oui, oui.
28:57Moi, je pense que le principal problème d'Édouard Philippe,
29:00c'est son incapacité à sentir le pays.
29:02C'est-à-dire que l'homme qui est responsable du mouvement des Gilets jaunes,
29:05la plus grande crise sociale depuis mai 68,
29:09vous allez lui confier le pays alors qu'il a le nez bouché,
29:11qu'il ne sent absolument pas ce que veulent les Français.
29:13Mais prêt pour pas du VIX.
29:14Tout à fait.
29:15C'est ce que je disais, justement, à la personne,
29:20c'est qu'en fait, oui, c'est qu'il a quand même une grosse part de responsabilité
29:22dans le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes.
29:25Il a quand même cautionné...
29:27Mais le président Macron, non ?
29:28Parce que j'aime bien, moi, chaque fois,
29:32les politiques font ça.
29:34En voiture, Simone, c'est moi qui conduis,
29:35c'est toi qui klaxonne.
29:36Mais la réalité...
29:39Mais la réalité, c'est qu'il ne faut pas toujours se tromper.
29:42C'est-à-dire qu'il peut y avoir des personnes.
29:45Certes, Édouard Philippe était à Matignon,
29:47mais Emmanuel Macron est quand même...
29:51La personnalité politique était la plus détestée
29:54par le mouvement des Gilets jaunes.
29:56Rappelez-vous, des Gilets jaunes, rappelez-vous,
29:58le puits envelé.
29:59Rappelez-vous, c'était là où, véritablement,
30:02ça lui a échappé.
30:03Presque.
30:04Oui, mais ça n'empêche que, bon,
30:05quand vous regardez Édouard Philippe,
30:06après, quand il y a eu le Covid,
30:08il s'est empressé de repartir au Havre.
30:10Il a abandonné un peu tout le monde.
30:12Et puis là, maintenant, quand il revient,
30:14il va à la fête de l'humain,
30:15et il va dire, entre le communisme et l'ERN,
30:21je vote le communisme.
30:22Mais c'est sa liberté,
30:24c'est sa liberté.
30:26Oui, c'est sa liberté,
30:27mais ça fait quand même un peu de temps,
30:29on est directement à l'extrême.
30:32Je trouve ça un peu léger, quoi,
30:33de la part d'une personne comme ça.
30:35Et il a été débarqué de Matignon,
30:37il ne voulait pas partir.
30:41Il a traversé la rue en quittant Matignon,
30:42il a retrouvé du travail.
30:43Tout ça ne vaut pas un chiffre-là.
30:47Mais pas comme serveur dans un restaurant.
30:49Non.
30:51Merci en tout cas d'Articol pour votre analyse.
30:54Il est fort.
30:55Martine, ça a été un plaisir de vous avoir sur Europe 1,
30:57je vous fais d'énormes bisous.
30:58Merci.
30:59Salut Martine.
31:00Je vous embrasse fort.
31:01Salut Martine.
31:03Non, franchement,
31:04c'est intéressant tout ce qui se dit.
31:07Donc le classement,
31:08on le rappelle,
31:09les cinq premiers,
31:10Gérald Darmanin,
31:11Édouard Philippe en 4,
31:12Bruno Retailleau en 3,
31:13Marine Le Pen en 2,
31:14Jordan Mardella en 1.
31:15Ce qu'on voit quand même,
31:17c'est que les trois premiers
31:18sont quand même très portés
31:19sur la sécurité.
31:20Ça va être le thème
31:23des axes majeurs
31:25évidemment de la prochaine présidentielle.
31:28Exactement.
31:28Mais bon,
31:28c'est quand même...
31:29Et l'identité.
31:30Tu as raison.
31:31Merci.
31:32Il n'est pas mauvais d'Articol aujourd'hui.
31:34Non,
31:34parce qu'à l'habitude,
31:34il est croquignolesque,
31:35mais là,
31:35il n'est pas mal.

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