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00:00Il n'y a pas de culture française, il y a une culture en France, elle est diverse, elle est multiple.
00:04Qui a dit cela ? C'est Jean-Luc Mélenchon.
00:07Je vous propose d'écouter quoi c'était plus exactement.
00:10C'était Emmanuel Macron qui disait cela, effectivement, en 2017.
00:14Mais c'est Jean-Luc Mélenchon qui n'a pas dit exactement la même chose,
00:18mais en tout cas qui s'inscrit dans cette lignée de pensée.
00:22Et il a pris la parole hier, ou en tout cas ces dernières heures,
00:27pour parler de cette langue française qu'il voudrait appeler différemment.
00:32La créolisation est notre maître mot.
00:34Si nous voulons que le français soit une langue commune, il faut qu'elle soit une langue créole.
00:40Qu'on vienne me dire comment les 100 millions de Congolais,
00:44ou bien les millions de Sénégalais, n'auraient aucune participation à la création d'une langue
00:48qu'ils parlent et qu'ils sont dix fois plus nombreux que nous, à parler, nous français,
00:53et puis les français s'y feront.
00:5440% des français sont bilingues.
00:57Alors je pense qu'il y a un certain nombre de mes propres compatriotes
01:00qui se font une idée de plus en plus fausse de ce qu'est réellement la France.
01:04Jean-Marie Rouard était hier sur notre antenne,
01:07il était également présent d'ailleurs hier soir avec Christine Kelly,
01:11et je vous propose d'écouter ce qu'il a dit sur cette phrase de Jean-Luc Mélenchon.
01:15Monsieur Mélenchon est tout à fait dans la ligne provocatrice.
01:18Il imagine que la langue française s'est surtout développée grâce aux colonies.
01:24Ce qui est une erreur parce que la langue française a existé bien avant le XIXe siècle,
01:29et elle a eu une audience dans toute l'Europe bien avant la période de 1870,
01:34qui a été la grande période coloniale française.
01:36Et ça n'expliquerait pas autrement que des écrivains comme Romain Garry,
01:42qui était d'origine russe,
01:43qu'Eugène Ionesco, qui était roumain,
01:45aient décidé de se convertir à la langue française.
01:48Parce que cette langue exprimait quelque chose d'irremplaçable,
01:52qui est la France.
01:54Évidemment, et c'est terrible quand même,
01:56que justement dans ce monde où on a besoin de repères et de cultures,
02:00on pourrait tous se retrouver précisément sur la langue française
02:04et souligner sa nuance, sa différence par rapport à d'autres langues comme l'anglais.
02:12Je crois par exemple que sur le passé, je parle à l'indicatif,
02:16nous avons quatre ou cinq temps.
02:18C'est-à-dire qu'on a le passé simple,
02:20on a l'imparfait,
02:22on a le plus que parfait,
02:24et on a le passé composé.
02:26On a quatre temps à l'indicatif pour exprimer des choses différentes.
02:30Et vous vous souvenez,
02:32moi j'aime bien le passé simple par exemple.
02:34Plus personne n'utilise le passé simple,
02:37je trouve que c'est assez littéraire d'ailleurs,
02:39et on nous apprenait que le passé simple,
02:42c'était quelque chose qui avait eu lieu,
02:45mais qui était fugitif.
02:47En tout cas, qui n'était pas dans l'habitude.
02:50Ce n'est pas la même chose de dire
02:52je passais à Europe 1 que de dire je passais à Europe 1.
02:56C'est fou de dire ça quand même.
02:58Ou j'écoutais Europe 1,
02:59ou j'écoutais Europe 1.
03:01Il y a deux sens différents,
03:02avec un S ou pas en moins,
03:05dans les deux cas.
03:07Moi je trouve qu'il y a une jubilation à ça.
03:09Parce que c'est notre histoire,
03:10c'est notre nuance,
03:11c'est notre intelligence,
03:13et c'est ça qu'on devrait mettre en valeur.
03:18Écoutons ce que disait Emmanuel Macron,
03:19d'ailleurs en 2017,
03:21comme le rappelait très justement,
03:22ce matin d'ailleurs à 6h15,
03:24et je vous ai écouté,
03:25cher Laurent Tessier,
03:26comme chaque matin,
03:28écoutez ce que disait le président de la République
03:30sur la culture.
03:31Il n'y a d'ailleurs pas une culture française,
03:34il y a une culture en France.
03:37Elle est diverse,
03:38elle est multiple.
03:39Je pense qu'il ne redirait pas ça d'ailleurs aujourd'hui.
03:41Parce que c'est des phrases
03:43qui ont marqué son quinquennat,
03:45son double quinquennat.
03:47Je ne trouve pas ça très malin,
03:48d'avoir dit ça pour tout vous dire.
03:50D'abord ça provoque,
03:51ça heurte les gens.
03:53Je ne vois pas l'intérêt de dire des choses comme ça,
03:55mais ça c'est le mystère Emmanuel Macron.
03:57Et puis dans le journal de France 2,
03:58lundi soir,
03:59je voulais vous faire écouter peut-être quelque chose
04:02sur une caméra cachée.
04:05Lundi soir, France 2 a consacré
04:06un long format de 4 minutes 40
04:08sur le chef d'entreprise
04:09Pierre-Édouard Sterrain.
04:11Et forcément,
04:12ils ont glissé une caméra cachée
04:13dans une structure qui s'appelle
04:14le canon français,
04:15qui organise des banquets festifs,
04:16qui met en avant le terroir,
04:17qui met en avant le patrimoine.
04:184 minutes 40 sur ce sujet.
04:20Rien sur les autres,
04:21comme vous imaginez,
04:22comme les violences
04:22lors de la fête de la musique samedi soir.
04:25Ça les intéresse davantage.
04:26C'est une manière aussi d'attaquer,
04:28là encore,
04:29une des traditions françaises.
04:31Alors écoutez cet extrait du journal.
04:32Des créateurs de contenu mettent en valeur
04:35le terroir français.
04:36Certains comptes ont retenu l'attention
04:38d'un milliardaire qui aimerait profiter
04:39de leur influence pour diffuser
04:41ses idées très à droite.
04:43Nous filmons discrètement.
04:44Une ambiance festive,
04:46avec champ et plat régionaux.
04:48L'entreprise des influenceurs
04:49a été rachetée par un homme d'affaires
04:51qui défend, lui,
04:52une vision très conservatrice de la société.
04:55Mais ce mot qui est souvent utilisé,
04:58conservateur, conservatrice,
04:59et il est utilisé pour faire mal.
05:01Il est utilisé pour être utilisé
05:04de manière péjorative.
05:06C'est simplement des gens
05:07qui défendent des traditions.
05:09Moi j'ai travaillé longtemps
05:10avec Jean-Pierre Pernault.
05:11C'était le même procès
05:13qui lui était fait.
05:14Quand j'étais à TF1,
05:15je me souviens,
05:15le journal de 13h,
05:16il était très attaqué
05:17sur le thème ringard,
05:20pourquoi pas pétiniste.
05:23Mais je me souviens,
05:24lorsque les choristes étaient sortis,
05:26certains avaient dit
05:27c'est un film pétiniste.
05:28C'est toujours les mêmes.
05:29Pourquoi ?
05:29Parce que c'était un film
05:30simplement du passé
05:31ou des traditions
05:32qui mettait en valeur
05:35le chœur
05:36ou la chorale,
05:38des choses comme ça.
05:39Alors effectivement,
05:39des choses anciennes,
05:40mais ce n'est pas
05:41qu'être conservateur,
05:42c'est aimer les traditions.
05:44C'est différent,
05:44mais on peut aimer
05:45les traditions
05:46et la modernité.
05:47Il n'y a pas
05:47d'incombatibilité là-dedans.
05:49On est avec Roch.
05:50Bonjour Roch.
05:52Bonjour Pascal.
05:53Comment allez-vous ?
05:54Et vous,
05:54vous êtes agriculteur.
05:56Exactement.
05:56Je suis en train
05:56de désherber
05:57des hectares de courge
05:59à la main là
05:59et quand j'entends
06:00M. Mélenchon
06:00qui dit ce qu'il dit,
06:01je me dis
06:01mais pauvre France,
06:03s'il veut que la langue française
06:04ne soit plus la langue française,
06:05on aimerait bien
06:05que Jean-Luc Mélenchon
06:06ne soit plus français non plus
06:07et qu'ils arrêtent
06:08de vouloir détruire la France
06:09jusque dans sa langue.
06:11Ça devient vraiment insupportable.
06:13Vous disiez tout à l'heure,
06:14on n'emploie plus
06:15le passé simple,
06:16on n'emploie plus le subjonctif
06:17à l'imparfait
06:19plus que parfait
06:19et tout est bon
06:21pour la gauche
06:21pour vouloir se débarrasser
06:23de tout ce qu'il fait
06:23à la France
06:24jusque dans sa langue
06:24qui est la manière
06:26d'exprimer ce que l'on pense.
06:29C'est vraiment scandaleux
06:30et moi j'en veux beaucoup
06:31à tous ces gens
06:32qui,
06:33aux dernières législatives,
06:33n'ont pas fait barrage
06:34contre Jean-Luc Mélenchon
06:35et on se retrouve aujourd'hui
06:36avec 200 députés
06:38complètement gauchistes
06:39à l'Assemblée
06:39qui foutent le bazar
06:40et la France
06:41perd du temps.
06:43Oui,
06:43je suis d'accord avec vous
06:44mais c'est les Français
06:44qui votent.
06:45C'est ce qu'on appelle
06:47la démocratie
06:50la prochaine fois.
06:50S'ils ne sont pas contents,
06:51ils voteront différemment.
06:53Oui, bien sûr
06:54mais il y a quand même
06:54des hommes politiques
06:55de droite et du centre
06:56qui n'ont pas joué
06:57du côté de la France
06:58dans la législative.
06:59Et du coup,
06:59maintenant on tape Mélenchon
07:00et ses 200 députés gauchistes
07:03qui foutent le bazar
07:03à l'Assemblée.
07:04Bon, vous,
07:04vous faites un métier
07:05en tout cas de tradition
07:06qui est un métier agriculteur.
07:07C'est marrant d'ailleurs
07:08parce que je voyais une émission
07:09ces derniers jours
07:10sur les paysans
07:11que vous avez peut-être vus.
07:12Je ne sais pas
07:13si c'était sur France 4
07:13ou France 5.
07:15C'est absolument sidérant
07:16de voir le monde paysan,
07:17comment il a évolué
07:18en 50 ans.
07:19Vous êtes agriculteur
07:21paysan de père en fils,
07:23Roch ?
07:24Ah, moi je suis
07:24la cinquième génération,
07:25oui.
07:26On est spécialisé
07:27dans la culture du cresson
07:28qui est une petite plante
07:29très ancienne
07:31avec des valeurs nutritionnelles
07:32et médicinales
07:33hyper importantes.
07:34Et on fait ça
07:35dans la famille
07:35depuis quatre générations.
07:36Ça c'est absolument incroyable.
07:37dans quelle région vous êtes ?
07:39On est au sud-est de Lyon,
07:41il y a 500 fois
07:41un doson exactement.
07:42Bon, le cresson,
07:43alors le cresson,
07:44vous le faites pousser
07:47pour qu'il soit vendu
07:49à qui ?
07:50Parce qu'on mange
07:51du cresson ?
07:52Dans les soupes, oui.
07:53Vous, Pascal, par exemple,
07:54vous pouvez en acheter
07:55chez votre primeur.
07:56Mais le cresson,
07:57il est ajouté
07:58à d'autres aliments
08:00ou il se mange
08:01tout seul le cresson ?
08:02Le cresson,
08:03on a pour ce grand-de-dire
08:04c'est bien plus
08:05qu'une salade
08:05et dans le cresson.
08:06Tout est bon
08:07comme dans le cochon.
08:08Ah bon ?
08:08Le cresson,
08:08c'est aussi bien
08:09une plante qui se mange
08:10crue toute seule,
08:11c'est bourrée de vitamines,
08:12de fer, de calcium, etc.
08:13Il faut qu'on en mange
08:14alors du cresson.
08:15Envoyez-nous du cresson.
08:17Envoyez-nous du cresson.
08:17Vous en mangez, vous,
08:18du cresson ?
08:19Une petite soupe de cresson,
08:19c'est très bon.
08:20Avec un peu de crème fraîche.
08:21Non mais sérieusement,
08:22quand est-ce la dernière fois
08:23que vous avez mangé
08:24une soupe de cresson ?
08:25C'est ma grand-mère
08:26qui les faisait,
08:26mais elle est morte quand
08:28votre grand-mère ?
08:29Il y a une quinzaine d'années.
08:30Mais c'est une soupe de cresson
08:32qui est très bonne.
08:32Une soupe de cresson
08:33depuis 15 ans.
08:33Oui, mais il y en a quand même mangé.
08:35Oui, mais pardonnez-moi
08:37de le dire comme ça,
08:37moi je ne mange jamais de cresson,
08:39donc je m'interroge.
08:39Vous avez des yaourts
08:40dans vos frigos, c'est normal.
08:41Non mais je ne sais même pas
08:43si ce midi...
08:45Alors en même temps,
08:45cresson frites,
08:46ça ne se fait pas trop.
08:47Si je vais ce midi
08:49chez mes amis
08:49et que je demande du cresson,
08:51je crois qu'ils n'en ont pas.
08:52C'est qui vos amis ?
08:53Je vais aller à la cantine.
08:55On va faire de la pub
08:56pour une enseigne
08:56de supermarché un peu connue
08:58où il y a frais dedans.
08:59Vous achetez une barquette de cresson,
09:01vous faites une salade
09:02de tomates à midi,
09:02vous venez cuisiner
09:03des feuilles de cresson
09:04par le dessus,
09:04ça vous piment de votre salade
09:05et vous prenez des vitamines
09:07pour tout le reste de l'été.
09:09Pascal, je vais vous acheter
09:10du cresson cet après-midi
09:12et demain,
09:13vous en dégusterez.
09:14C'est une très bonne idée.
09:16Vous êtes combien
09:17dans votre ferme ?
09:19Je ne sais pas
09:19si on dit ferme,
09:20d'ailleurs exploitation,
09:21on dit davantage.
09:22Sur la culture du cresson,
09:23on appelle ça une cressonnière
09:25et on est quatre personnes
09:26à travailler à plein temps
09:27puisque tout se fait
09:28de façon manuelle.
09:29Il y a eu assez peu
09:30d'évolution.
09:31Ça, c'est fou, ça.
09:32Qu'est-ce que vous appelez
09:33manuel ?
09:34Parce que là,
09:34vous dites que vous désherbez
09:36et vous désherbez à main nue,
09:38si j'ai bien compris.
09:39Alors là,
09:40c'est une culture de courge
09:41dont je vous parle,
09:41mais oui, oui,
09:41c'est à la main.
09:43Sous les 38 degrés,
09:44on a rasé un autre.
09:46Et vous êtes courbé
09:47toute la journée ?
09:49Un petit peu, oui,
09:50mais bon,
09:50si on désherbe.
09:50Pour gagner son pain,
09:52il faut souffrir un petit peu.
09:54Pardonnez-moi,
09:54moi j'aime bien poser souvent
09:55des questions,
09:56c'est-à-dire comment
09:57les uns et les autres travaillent.
09:58Vous êtes courbé,
10:00comme Julien.
10:00Non,
10:01on s'est fait.
10:03Non,
10:04mais vous êtes courbé.
10:05Vous êtes courbé
10:06toute la journée
10:07pour désherber,
10:08nous sommes d'accord.
10:08Mais il n'y a pas
10:09possibilité de désherber.
10:11C'est formidable d'ailleurs,
10:12le progrès,
10:13c'est à la fois formidable
10:13et presque poétique.
10:15C'est-à-dire qu'il n'y a pas
10:16une machine
10:16qui puisse faire
10:18ce que vous faites
10:19à la main.
10:19Si,
10:21ça peut exister,
10:22mais c'est des machines
10:22qui peuvent coûter assez cher.
10:24Ah oui,
10:24quand même.
10:24Mais il y a toujours
10:25une partie de l'agriculture
10:26qui doit se faire à la main.
10:27On peut mécaniser un petit peu
10:29ou robotiser
10:29pour se donner
10:31du confort de travail,
10:32mais il y aura toujours
10:33une partie du travail
10:34qui se fera à la main
10:34et puis ça rapproche
10:36de la terre.
10:37Et pendant ce temps-là,
10:38on n'entend pas
10:38toutes les bêtises
10:40des gauchistes
10:40et on garde un peu
10:43de bon sens.
10:43Je suis bien d'accord.
10:44Et il y a 38 degrés là ?
10:46Oui,
10:47on a 38 là.
10:48Et vous êtes à combien
10:48de kilomètres de Lyon ?
10:50On est à 25 kilomètres de Lyon.
10:52Et vous êtes un supporter
10:53de l'Olympique lyonnais ?
10:54Oui,
10:55je suis un supporter
10:56de l'Olympique lyonnais,
10:56bien sûr.
10:57Déjà,
10:57on a pleuré
10:57le décès de Bernard Lacombe
10:58et on a appris la nouvelle
10:59hier de la rétrocession,
11:03je crois,
11:03on dit en Ligue 2.
11:03Oui,
11:04de la rétrogradation,
11:05mais là où on a tous
11:07fait le rapprochement,
11:08c'est que Bernard Lacombe
11:09est mort la semaine dernière,
11:10qui est une figure historique,
11:11c'est peut-être la figure,
11:12le joueur le plus emblématique
11:14de l'Olympique lyonnais,
11:15de l'histoire de l'OL,
11:17et au moment où il meurt,
11:19le club est rétrogradé
11:21en Ligue 2.
11:23Un peu comme
11:24quand Paul Bocuse
11:25est décédé,
11:26il avait perdu la troisième étoile,
11:27c'est des signes
11:28comme ça de l'histoire.
11:29Mais vous savez,
11:29à Lyon,
11:30on en a connu d'autres
11:30et on se relèvera.
11:31On prend les exemples
11:32de Saint-Potin,
11:33Sainte-Blandine,
11:33Sainte-Irénée,
11:34les premiers chrétins
11:35qui ont été persécutés
11:35et c'est devenu
11:36la ville de Lyon
11:38qui s'est développée...
11:39Sainte-Blandine,
11:40c'est Blandine et les Lyons,
11:41c'est elle ?
11:42Bien sûr.
11:43Oui, c'est Blandine et les Lyons,
11:44la fameuse Blandine et les Lyons
11:45où les Lyons,
11:46c'était...
11:47ne l'avaient pas mangé,
11:48si j'ose dire,
11:49en tout cas,
11:49c'est la légende
11:50et elle était à Rome,
11:53Blandine avait été jetée
11:54une esclave,
11:56sans doute,
11:56ou en tout cas,
11:57pour les jeux du cirque
12:02et ne l'avaient pas dévorée.
12:03Alors Blandine,
12:04je crois que c'était pas à Rome,
12:05c'était à Lyon,
12:05mais c'était Saint-Agnès à Rome,
12:06je crois,
12:07où c'est arrivé comme ça, oui.
12:09Sainte-Blandine,
12:09son martyr a été à Lyon
12:11dans le théâtre antique
12:11en dessous de Fourvière
12:13encore aujourd'hui,
12:13qu'on peut l'éditer.
12:15Bon, c'est sympa, Roch.
12:16Et alors vous,
12:17vous avez quel âge, Roch ?
12:18Moi, j'ai 28 ans.
12:1928 ans,
12:20donc vous n'avez pas d'enfants,
12:21donc la sixième génération,
12:22c'est pas tout de suite.
12:23Si, j'ai déjà trois enfants
12:24et...
12:25Trois enfants, vous avez,
12:26mais quel âge ils ont ?
12:27Quatre ans et demi,
12:28deux ans et demi
12:28et quatre mois.
12:29Oui, bon.
12:30Et votre femme était agricultrice également ?
12:33Pas du tout.
12:34Non, ouais.
12:34Pas du tout.
12:35Pas du tout.
12:36Elle travaille peut-être ?
12:39Ben, elle est déjà pas mal occupée
12:40avec nos enfants
12:41et puis elle donne des trucs de main,
12:42surtout...
12:42Oui, c'est vrai.
12:42Oui, vous avez raison.
12:43Avec trois enfants, voilà.
12:45Bon, ben c'est toujours,
12:46comme toujours,
12:47intéressant d'écouter
12:48l'avis des uns et des autres
12:49et le cresson.
12:51Alors, bon,
12:52quand est-ce que vous avez mangé
12:53du cresson la dernière fois ?
12:54Sérieusement ?
12:55Ah non, mais je sais pas.
12:56Ah non, mais moi,
12:57j'ai jamais dit que j'en avais mangé.
12:59Julien Blanc,
13:00vous en mangez du cresson ?
13:00J'adore la soupe de cresson.
13:02C'est super bon.
13:02La soupe de cresson.
13:03Et quand est-ce que vous en avez mangé
13:05pour la dernière fois ?
13:06Il y a un mois,
13:06quelque chose comme ça ?
13:07Ah, mais vous faites votre propre soupe.
13:09Dans ce cas-là,
13:09vous mixez,
13:10vous l'achetez.
13:10Non, non, non,
13:11je n'en suis pas à ce niveau-là.
13:12Vous achetez chez le marchand de cresson.
13:15Ouah, chez le marchand de soupe.
13:16Voilà.
13:16Les petites briques.
13:16Au supermarché.
13:17Au supermarché,
13:19c'est quoi ?
13:19Ça existe encore.
13:21Mais bien sûr,
13:23ça existe, bien sûr.
13:24Et Laurent,
13:25vous avez mangé un petit cresson aussi ?
13:26Pas du tout.
13:27Comme Boubouk.
13:28Bon.
13:29Non, mais attendez,
13:29je vais aller en acheter.
13:31Et Alexandre Marre ?
13:32Non, moi,
13:33je suis plus de la mâche.
13:34C'est bon, la mâche ?
13:35Je trouve que ce n'est pas pratique
13:42à manger, la mâche.
13:43C'est vrai.
13:44Je suis d'accord avec vous.
13:45Ce n'est pas pratique.
13:47On en a plein les dents après.
13:48On en a plein les dents.
13:49Je suis assez d'accord.
13:50Mais non,
13:50mais voilà,
13:51Géraldine,
13:52moi, je suis pragmatique.
13:54La mâche,
13:54vous mangez de la mâche,
13:55vous ?
13:56C'est bon, la mâche.
13:56Non, je n'en mange pas.
13:57Justement,
13:58moi, j'aime bien la laitue.
14:00Ah oui ?
14:00Oui, je trouve ça très bon.
14:01Et je sais qu'il y a un endroit
14:03où je mange de la laitue,
14:04c'est vraiment très, très bon.
14:04Ça fait combien de temps
14:05que vous n'avez pas mangé de laitue ?
14:06Eh bien non,
14:07c'est souvent le samedi soir
14:08quand je suis tout seul,
14:09je vais manger un petit poulet frite
14:11et il y a de la laitue avec.
14:14Poulet frite.
14:15Exactement.
14:16Il est 11h48.
14:17Je vous donne des informations
14:19à la capitale.
14:20Essentielles.
14:20Essentielles.
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