- 22/06/2025
CNEWS vous propose un rendez-vous 100% politique présenté par Olivier de Kéranflec’h du vendredi au dimanche de 22h à minuit.
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00:00— Chers amis, bonsoir à tous. Bienvenue dans 100% politique. Il est 23h sur CNews. On va revenir sur ce tournant historique, sur cette frappe historique.
00:08La nuit dernière, des bombardiers américains ont donc détruit trois sites nucléaires iraniens. Seuls les États-Unis, on le savait, avaient la capacité de mener une telle opération.
00:17Donald Trump n'aura donc pas attendu 15 jours pour venir en aide à Israël. Et Téhéran l'a promis dans la foulée. Les événements de ce matin, de ce dimanche matin, auront des conséquences éternelles.
00:28Alors, quelle perspective ? Désormais, c'est le début d'un espoir vers la paix, une escalade dans la région. Le régime des mollas affaiblit. Entame-t-il son déclin ?
00:36Faut-il s'attendre à des échanges massifs, désormais, entre Israël et l'Iran et les États-Unis ? Et la posture de la France dans tout cela ?
00:44Pourquoi ce sentiment de décalage total d'une France marginalisée ? Sans parler de la galaxie d'extrême-gauche, bien évidemment, qui préfère dénoncer les frappes américaines
00:52au nom du droit international, plutôt que se ranger du côté d'une grande partie de la population iranienne qui ne rêve que de liberté ?
00:58On va revenir sur cette frappe américaine aujourd'hui, ce soir sur CNews, l'édition spéciale qui se poursuit avec nos invités.
01:07Bonsoir, Sarah Safaris. Vous êtes membre de l'association Femmes Azadi.
01:11Merci. À vos côtés, Olivier Pardo. Bonsoir.
01:13Bonsoir.
01:14Avocat, notamment de Benyamin Netanyahou pour la CPI. Olivier Bentiemoun, toujours présent, fidèle au poste.
01:19Olivier Vial, comment allez-vous ? Bonsoir.
01:21Bien.
01:21Michel Fayad nous accompagne également. Bonsoir.
01:24Et Franck Tapirot, très heureux de vous retrouver.
01:26Bonsoir.
01:26Bonsoir, Franck.
01:27Alors, pour démarrer, je vous propose de revenir sur cette frappe incroyable, cette frappe inédite, l'opération Marteau de nuit.
01:35Les trois principales installations iraniennes d'enrichissement nucléaire ont donc été anéanties.
01:39Retour sur les coulisses de cette opération inédite avec Sharon Kamara.
01:45Ils évoquent une réussite militaire spectaculaire.
01:48Les Etats-Unis affirment avoir dévasté le programme nucléaire iranien.
01:52Hier soir, le président Trump a ordonné une frappe chirurgicale contre trois installations nucléaires à Fordo, Natanz et Ispahan
02:00pour pouvoir détruire ou dégrader le programme nucléaire iranien.
02:04Pendant des mois et des semaines, nous avons préparé ce plan.
02:07Ça a demandé énormément de précision et la plus haute sécurité opérationnelle.
02:12L'opération secrète, baptisée Marteau de minuit, a nécessité un matériel de pointe que les Etats-Unis sont les seuls à posséder.
02:22Il y avait sept B-2 avec deux pilotes.
02:24Ils sont allés de manière furtive.
02:2618 heures de vol avec plusieurs opérations de recharge de carburant en vol.
02:29Au total, les forces américaines ont lâché sur l'Iran 14 bombes de Treston,
02:40pouvant s'enfoncer jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser.
02:45Après le bombardement, les B-2 ont quitté l'espace aérien iranien pour être de retour aux Etats-Unis.
02:50Le chef d'Etat-major ajoute que le système de défense iranien n'a pas réussi à repérer les bombardiers américains.
02:59Selon les forces armées, il s'agit de la plus longue frappe et la plus longue mission réalisée depuis le 11 septembre 2001.
03:06On va décrypter minute par minute cette opération.
03:09Mais avant, Sarah Safarish, je souhaitais vous entendre.
03:12Vous êtes donc membre de l'association Femmes Azadi.
03:14Vous avez dit sur deux trentaines que ça faisait 12 ans que vous n'avez pas mis les pieds en Iran.
03:19Vous avez de la famille sur place encore aujourd'hui.
03:22Désormais, vous ne pouvez plus y aller.
03:24Quand et comment est-ce que vous avez appris cette opération ?
03:28Je l'ai appris au réveil ce matin.
03:29C'est le seul soir où on s'est donné tout un peu de repos et on s'est couché.
03:33Ce matin, effectivement, on a vu cette frappe et on était très heureux et très heureuse.
03:41J'ai eu la chance d'avoir quelqu'un de l'intérieur cet après-midi quand il y a eu un peu d'Internet qui arrivait encore d'Iran
03:47et qui m'a envoyé un message et qui m'a dit qu'on est tous très heureux de ce qui s'est passé.
03:51Ça va vers un pas de plus vers la liberté du peuple iranien et l'annihilation de ce régime.
03:56Donc oui, en tant qu'Iranien et la voix du peuple iranien, on est tous contents de ce qui se passe.
04:01Mais maintenant, il va falloir après qu'on puisse continuer, nous, à se soulever, qu'on se régit.
04:05On parle effectivement d'une frappe historique, Olivier Vial.
04:08Ce soir, hier, à la même heure, nous étions en train d'analyser.
04:11On a vu Donald Trump arriver à New Jersey, prendre son avion en direction Washington.
04:16Il avait un conseil de défense.
04:17Pas un mot, ça a interpellé d'ailleurs Olivier Benkemoun.
04:20On avait quelques indices.
04:21Mais il faut le dire qu'on ne pensait pas que les États-Unis allaient frapper aussi vite.
04:27Vous, peut-être.
04:28Non, non, mais ça fait partie de la surprise.
04:31Bon, normalement, ce sont des avions furtifs.
04:33Donc les avions furtifs, hop, personne ne les voit.
04:35Bon, on nous avait averti qu'il y avait des avions furtifs.
04:38Mais on s'attendait à ce qu'ils aillent sur l'île de Guam, puis sur Diego Garcia,
04:42et puis qu'ils se mettent en stationnement, en position,
04:44et puis ils attendent à 4000 kilomètres de l'Iran.
04:46On ne pensait pas qu'ils feraient comme ça, d'une traite, 18 heures de vol pour aller larguer des bombes avec une précision incroyable.
04:54Ce qu'on a appris également, c'est que les Américains avaient déployé, en plus de leurs bâtiments de marines,
05:02qui sont remplis aussi d'avions de guerre et de missiles, il y avait des sous-marins.
05:07Ça, c'est aussi la grande surprise de la nuit,
05:10puisqu'il y a une trentaine de Tomahawks qui se sont abattus en même temps
05:14et qui ont complété la frappe de précision de ces bombardiers B2,
05:20qui se sont attaqués vraiment aux cibles précises qu'on leur avait données.
05:25Donc, 14 bombes perforantes sont tombées précisément sur les deux principaux sites d'enrichissement d'uranium.
05:36On verra dans les prochaines heures quels sont réellement les résultats.
05:39Est-ce que quelqu'un d'ailleurs pourra aller sur place ? Je ne sais pas.
05:41Il y a normalement des...
05:46L'AEA peut-être ?
05:47Ils ont coulé pas mal de poids peut-être que là ?
05:50C'est marrant parce que l'AEA, aujourd'hui, l'Iran a fait appel à l'AEA.
05:55L'Iran fait appel à toutes les instances internationales, les institutions, l'ONU, etc.
05:59L'AEA qui n'a pas mis les pieds en Iran depuis combien d'années.
06:03L'AEA fera une conférence de presse demain pour dire qu'on ne sait pas bien,
06:07mais simplement que sans doute qu'il faut arrêter de frapper sur les installations nucléaires.
06:10C'est très dangereux.
06:11Ce qui est intéressant, c'est aussi le jeu qui s'est déroulé avec le Premier ministre israélien.
06:17Parce que la séquence, elle est beaucoup plus longue qu'on en imagine.
06:20Pour reparler d'opérations comme cela, selon les experts militaires, il faut à peu près 10 à 15 jours.
06:26Donc l'opération est ancienne.
06:28Et vous avez vu, pour tromper le régime des Mollahs, combien il y a eu de mises en scène d'opposition.
06:36Netanyahou disant « Nous n'avons pas besoin des Américains ».
06:39Vence disant « Laissons les Israéliens, on ne veut pas y aller ».
06:43Ils ont même mis en scène une confrontation entre le Premier ministre israélien et le président des États-Unis.
06:48Et en réalité, vous avez vu le discours du président américain qui a rendu par deux fois hommage à Netanyahou.
06:56Et j'ajoute une chose, c'est compliqué parce que c'est la première fois, c'est la première fois depuis 1956,
07:03que Israël collabore avec un autre pays pour une attaque effective.
07:10C'est-à-dire pas pour des livraisons d'armes, mais pour une attaque effective.
07:12Et cette coopération qui ne s'était pas déroulée depuis que la France, je le rappelle, pour la guerre de Suez,
07:18était alliée de la France et l'Angleterre.
07:20On était dans un autre monde, dans un autre univers.
07:23Là, ils sont alliés avec les Américains et cette alliance militaire a fonctionné.
07:31Ce qui est incroyable, c'est que, évidemment, c'est une opération assez historique,
07:36mais ce n'est pas la première opération dans cette région du monde.
07:39Ce qui est incroyable, c'est que tout le monde a oublié qu'en 1980, l'Iran, je dis bien l'Iran,
07:46a envoyé des fantômes pour détruire la centrale d'Ozirak, vous savez, construite par la France en Irak.
07:52Bon, ils se sont un petit peu plantés, ils ont réussi à retarder de trois mois le travail d'Ozirak
07:58et Israël, quelque temps après, en 1980, a complètement détruit cette centrale.
08:02Tout ça, pour vous dire que ce qui est quand même étonnant de les entendre aujourd'hui
08:04appeler aux droits internationaux, c'est la mode.
08:07On va y en venir, effectivement, on va y en venir.
08:09L'Iran, l'Iran, l'Ozirak, mais à l'époque, est-ce qu'il l'avait fait pour Osirak ?
08:12Évidemment, non.
08:13Donc, ce qu'il y a de dingue, c'est de voir aujourd'hui, bien entendu,
08:16que les forces nucléaires, on l'espère, en tout cas, les centrales,
08:20on reparlera, je pense, de l'uranium enrichi.
08:22Il y a une interrogation autour de l'uranium.
08:24Il y a un cliffhanger, comme on dit dans les séries, c'est très cinématographique.
08:27Midnight Hammer, ça nous fait un peu des scènes de Mavericks qui l'ont vue,
08:32qui font remplacer juste les F-16 par les ailes volantes.
08:35Mais c'est assez cinématographique.
08:37Mais l'importance de la communication est très importante aussi, dans cette opération.
08:41Oui, parce que la communication...
08:42C'est très bien filmé, en plus.
08:43La communication, elle a été, finalement, un élément même de la stratégie.
08:48Parce que la diversion, notamment, effectivement, avec les avions furtifs,
08:52peut-être que s'ils n'avaient rien dit, s'ils n'avaient pas mis en scène,
08:58on aurait eu des fuites plus importantes.
09:00Parce que, finalement, ils craignaient peut-être qu'effectivement, on les voit décoller.
09:06En fait, en les voyant décoller, mais en donnant une scénariale...
09:10Oui, on se disait que c'est une pression politique, une pression militaire,
09:14mais ça n'ira pas plus loin.
09:15Effectivement, ça nous a donné...
09:16On a vraiment l'impression que, finalement, c'est dans le bruit qu'on voit le moins les choses.
09:21Et donc, ils ont, effectivement, mis pas mal de bruit.
09:24Alors que, traditionnellement, on fait ça plutôt dans le silence.
09:26Mais finalement, dans un bruit...
09:27C'est pas mal de moyens, surtout, parce que, c'est le général Clamont qui disait,
09:30c'est pas simplement 8 ou 7 avions, 7 volants.
09:34C'est une centaine d'avions.
09:34C'est une centaine d'avions d'appareils pour, tout au long du chemin,
09:39leur fournir le carburant qu'il fallait.
09:42Parce qu'en fait, quand vous avez deux bombes par avion comme ça,
09:45vous ne pouvez pas être trop lourd.
09:47Donc, vous ne pouvez pas avoir les avions remplis, totalement remplis de ces carburants.
09:52Exactement. Vous aviez, Olivier, vous aviez perçu,
09:55ce qui est à César, vous aviez perçu qu'il y avait quand même
09:57certains éléments qui laissaient penser que une frappe était imminente.
10:00Du coup, c'est extrêmement compliqué.
10:02Et c'est là où, effectivement, ils nous ont beaucoup occupés.
10:04C'est vraiment la stratégie du pré-déritateur.
10:07C'est qu'ils nous ont occupés en montrant quelque chose dans la main
10:09pendant le temps qu'ils faisaient des choses de façon très, très...
10:12Ceci étant, Michel Fayad, effectivement, ici, en France,
10:15on s'est peut-être laissé berner, mais visiblement, pas partout.
10:17C'est ce que vous disiez juste avant le début de l'émission, à randaine.
10:20Oui, parce qu'il y a un journaliste américain qui est Seymour Hersh,
10:23qui est le plus grand journaliste d'investigation américain au monde,
10:26qui est pris Pulitzer, etc.,
10:29qui avait déjà dit dans un enregistrement
10:31que Donald Trump allait attaquer dès ce week-end,
10:35avant l'ouverture des marchés de lundi.
10:37Et cet enregistrement a circulé aux États-Unis,
10:40a circulé dans tout le Moyen-Orient,
10:41mais je ne sais pas pourquoi, en France, on n'en a pas parlé.
10:44Et donc, le monde entier a écouté Seymour Hersh avec attention,
10:49parce que le nombre de fois où il a fait des révélations
10:52qui se sont avérées exactes, eh bien, encore une fois,
10:55ce qu'il avait annoncé est arrivé,
10:57parce qu'il est toujours très, très bien informé
10:59auprès des services de renseignement américains.
11:01Et donc, comme il l'avait prévu,
11:03cette attaque a bien eu lieu durant le week-end,
11:05avant l'ouverture des marchés.
11:07C'est important de le rappeler, surtout avec une possibilité de hausse du baril.
11:11– Alors, dernière information assez importante à l'ONU,
11:13l'Iran accuse Washington d'avoir lancé une guerre
11:15sous des prétextes absurdes.
11:17Rappelons-le, ce n'est pas une guerre, on va y revenir.
11:18Mais avant, je vous propose de prendre la direction de Tel Aviv.
11:23On va retrouver Régine Delfour, Fabrice Elsner,
11:26nos envoyés spéciaux sur place.
11:27Parce que c'est vrai, Régine, Téhéran l'a promis,
11:30les événements de ce dimanche matin auront des conséquences éternelles.
11:34Quelle est l'atmosphère autour de vous ?
11:35Ce soir, atmosphère plutôt calme, on a ce sentiment-là.
11:38Téhéran, la République islamique en Iran qui a promis le feu.
11:44Visiblement, ce n'est pas pour tout de suite.
11:49– Oui, bonsoir Olivier.
11:50Écoutez, Téhéran promet le feu à peu près tous les soirs depuis 10 jours.
11:54Donc, les Israéliens sont un petit peu habitués.
11:58Évidemment, ils saluent et ils sont extrêmement heureux
12:02du fait que les Américains soient entrés officiellement dans cette guerre
12:07avec l'Iran, puisque de toute façon, pour eux, il n'y avait pas d'autres alternatives.
12:12Il fallait aller jusqu'au bout.
12:13Ils espèrent que cela va aller beaucoup plus rapidement.
12:17Je vous entendais en plateau, justement, dire qu'il y avait quelques signes avant-coureurs.
12:21Hier, alors c'était vendredi, Donald Trump avait dit
12:25qu'une intervention n'était peut-être pas nécessaire.
12:28Mais hier, il a dit, entre guillemets, qu'il avait dit maximum.
12:31Et là, ce maximum, entre guillemets, a fait quand même sourire beaucoup d'Israéliens ici,
12:37puisqu'ils se sont dit, en fait, ça va être pour ce soir.
12:40Et donc, vous l'avez dit, on promet le feu.
12:43Alors, parce que quelle va être encore la riposte, on va dire, iranienne par rapport à ces frappes ?
12:49Vont-ils continuer ? Vont-ils, en fait, donner le tout pour le tout ?
12:52C'est-à-dire, bombarder massivement Israël, c'est en fait ce que se demandent tous les Israéliens.
12:59Alors, je peux vous dire qu'ici, à Tel Aviv, tout le monde est vraiment calfeutré chez soi.
13:06On attend une probable sirène, en fait, Olivier.
13:10Merci beaucoup, Régine.
13:11Régine Nelfour, donc, envoyée spéciale avec Fabrice Elsner, derrière la caméra.
13:17C'est vrai qu'Israël reste en première ligne, ne l'oublions pas.
13:19Les missiles ont continué de tomber, notamment ce matin.
13:24On l'a vu, l'armée israélienne, Olivier Pardot, qui continue, donc, elle aussi, ses opérations militaires,
13:30notamment en Iran, des infrastructures qui ont été détruites.
13:34L'interrogation, effectivement, on imagine que le régime, aujourd'hui, le régime des Mola, est bien affaibli.
13:40Le but de guerre, aujourd'hui, il est où pour Israël ?
13:43Alors, il a été défini par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, c'est la destruction de l'armement nucléaire et la destruction de l'armement balistique.
13:53Ça, c'est officiellement les buts de guerre.
13:58On sait parfaitement que la seule sécurité d'Israël, c'est la chute du régime des Mola.
14:04J'insiste sur deux points, si vous me permettez, très rapidement.
14:07D'abord, sur cette affaire de droit international, parce qu'on nous sert à longueur de temps
14:12qu'Israël, par le jeu d'une guerre préventive, que les États-Unis, aujourd'hui, auraient violé le droit international.
14:19C'est totalement faux.
14:21Rappelons que cette guerre, elle dure au moins depuis le 7 octobre,
14:26que l'Iran a constitué, non seulement à appuyer, mais a constitué des groupes terroristes par eux-mêmes.
14:32Les a fabriqués, qui sont leur proxy, qui ne cessaient d'attaquer Israël.
14:39Sans compter qu'ils attaquaient également l'Occident.
14:42Que, en avril de l'année dernière, c'est l'Iran qui a attaqué directement Israël.
14:50Donc, cette idée de guerre préventive, ça serait de dire, au fond, ceux qui disent cela,
14:54c'est de dire, ok, attendez qu'Israël soit détruit, formidable, Israël est détruit,
15:00mais grâce au ciel, le droit international a été respecté.
15:02C'est une vision totalement théorique qui me fait penser, je vous l'ai dit hier,
15:06à Maurice Duverger, le professeur de droit, qui disait, la loi sur les juifs,
15:11certes, ce n'est pas bien, mais également, c'est pas bien.
15:14Alors, c'est exactement ce que dit, on va le voir, Pascal Boniface, Franck Tapirot.
15:18Alors, Pascal Boniface, c'est le fondateur, président de l'Institut de relations internationales et stratégiques.
15:22On l'entend beaucoup ces derniers temps, bien évidemment, sur la situation.
15:25Regardez, ce tweet, j'aurais pu en prendre d'autres, finalement,
15:28qui illustrent totalement la pensée de cette galaxie d'extrême-gauche.
15:32Trump, Netanyahou et l'Atelier, l'Atelier, l'Atelier s'en remettent tous les trois à Dieu
15:35pour faire valoir leur vue.
15:37Alors, déjà, l'argument, personnellement, je préfère le droit international,
15:40aussi perfectif, qui soit pourvu, pourvu qu'Israël et les États-Unis soient pointés, attaqués.
15:45C'est un peu le sentiment qu'on a.
15:46Mais que ce soit Pascal Boniface, tous les insoumis, Mélenchon en tête,
15:50tout le monde se cache, d'ailleurs, le droit international, jamais sur le devoir,
15:54le devoir de protéger sa population, le devoir de protéger un pays,
15:57de protéger aussi la région, et puis de donner aussi un espoir de paix.
16:00Et le traitement des Iraniens.
16:01Et le traitement des Iraniens.
16:03Vous imaginez qu'on oublie là-dedans, il n'y a pas de droit international pour le peuple iranien,
16:07qui est sous le joug de la monarchie depuis 46 ans.
16:10Parce qu'il y a Boniface qui se dit expert, mais ça fait longtemps,
16:11que nous nous inscrivons un petit peu, d'ailleurs, il me critique dans son nouveau livre,
16:17il reproche à tous les médias de ne pas assez en parler,
16:20donc il est vraiment très très agressif là-dessus.
16:22On en parle, oui.
16:23On en parle un petit peu, mais c'est très très bien de façon de ne pas trop faire attention à ce qu'il dit,
16:27parce que je pense qu'il est orienté depuis le début.
16:29C'est-à-dire que quoi qu'il aille, toutes ses phrases, il commence par, d'abord, critiquer Israël,
16:32ensuite, il vous donne la météo, il vous dit ce qu'il va faire dans la journée.
16:36C'est-à-dire qu'à un moment, il perd toute crédibilité là-dessus,
16:38puisque, on en a parlé tout à l'heure écolisier, par rapport au droit international,
16:42la situation est totalement, totalement décalée.
16:45C'est-à-dire qu'à un moment, Israël, non seulement riposte par rapport à tout ce qu'il a subi depuis 7 octobre,
16:50mais depuis 20 ans, on oublie aussi que le Hamas bombarde Israël depuis son accès sur le pouvoir en 2017,
16:56le Hezbollah, enfin, franchement, je pense que si Israël était parano, ça serait un petit peu.
17:01Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, ce que l'on constate,
17:03c'est que le droit international est une couverture, au fond, pour se ranger du côté des ayatollahs.
17:09C'est comme ça.
17:10Mais un instant, je veux dire quelque chose.
17:12Allez-y, Michel.
17:12Parce que c'est, en fait, ce débat, on est en train de complètement se dérailler du chemin.
17:18Parce qu'en réalité, il y a quelque chose qui est très, très important à dire.
17:22C'est que, je l'ai dit tout à l'heure dans l'émission avec Olivier Benkémoun,
17:25c'est qu'il y a le guide suprême de la Révolution islamique,
17:29le guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, a une autre casquette.
17:33Il est le chef du vilayé tefakir, c'est-à-dire le gouvernement des oulémas.
17:37Et dans ce gouvernement des oulémas, il y a non seulement la République islamique d'Iran,
17:42mais il y a également le Hezbollah et les hachis-sha'bi, c'est-à-dire la milice irakienne pro-iranienne.
17:48Donc, dans ce vilayé tefakir, c'est lui seul qui prend les décisions.
17:51Or, le 9 octobre 2023, je n'ai pas dit le 7, je n'ai pas dit le 8, j'ai dit le 9 octobre 2023,
17:57quand le Hezbollah est rentré dans la guerre en attaquant Israël,
18:01il est rentré en guerre sur ordre express du chef du vilayé tefakir, Ali Khamenei.
18:09Ça veut dire que la guerre n'a pas commencé le 13 juin 2025.
18:14Elle a commencé le 9 octobre 2023, quand Ali Khamenei a déclaré la guerre à Israël,
18:23en envoyant le Hezbollah frapper Israël, parce que le Hezbollah fait partie du vilayé tefakir,
18:28donc le gouvernement des oulémas, et obéit directement à Ali Khamenei.
18:32Ce qui signifie qu'un Pascal Boniface, je suis désolé,
18:36qui est censé connaître un minimum la région,
18:40et connaître un minimum la culture et l'idéologie islamiste,
18:44devrait savoir qu'Ali Khamenei a cette double casquette,
18:48et que par conséquent, s'il y a quelqu'un qui a enfreint le droit international,
18:52ce n'est pas Israël, mais c'est l'Iran,
18:55et ce n'est pas le 13 juin 2025, mais c'est le 9 octobre 2023.
19:00Donc je pense que c'est essentiel.
19:02Voyez Olivier, à quel point le seul bénéfice de cette horrible guerre,
19:06c'est que nous avons des Iraniens, ou des Franco-Iraniens à Paris,
19:11qui apportent sur les plateaux de télévision, et tout particulièrement sur CNews,
19:16un éclairage, une vérité...
19:18Mais je ne suis pas iranien.
19:20Je crois que...
19:21On en a eu beaucoup sur le plateau, notamment hier,
19:27et c'était un éclairage très important.
19:29Et je ne comprends pas que le président de France, le président Macron,
19:33n'entende pas ce discours-là.
19:35On va y venir, si vous le voulez bien, à ces réactions internationales,
19:38qui se sont bien évidemment multipliées tout au long de la journée.
19:41Alors l'Union Européenne, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Chine, la Russie, la Turquie, l'Inde.
19:46Bon, la communauté internationale, qu'elle condamne d'ailleurs ou non les frappes américaines,
19:51appelle globalement à un apaisement des tensions,
19:53à la reprise des négociations entre Israël et l'Iran.
19:56Mais je vous propose que nous nous intéressions plus à la diplomatie française.
20:00Ce soir, Emmanuel Macron, on le sait, il a convoqué un conseil de défense et de sécurité nationale.
20:06C'était ce soir à 19h30.
20:07On va l'écouter.
20:09On va voir également ensuite les déclarations via communiqué et aussi de Jean-Noël Barraud.
20:15Et puis on en débat, puisque là aussi, ça interpelle.
20:17On a vraiment...
20:19Ce n'est pas une impression, c'est un constat.
20:20La France est totalement en décalage face à cette situation.
20:25Écoutez Emmanuel Macron.
20:26J'ai voulu qu'on se réunisse aujourd'hui, dix jours après les frappes entre Israël et l'Iran.
20:34Les frappes américaines de la nuit dernière ouvrent une nouvelle phase
20:37qui impose évidemment la vigilance et une action résolue de notre part.
20:43J'ai pu m'entretenir avec tous les dirigeants de la région,
20:46y compris le président iranien que j'ai eu hier et aujourd'hui.
20:50Et avec les homologues européens, il est clair que nous appelons tous et toutes
20:57à ce qu'il n'y ait pas d'escalade, convaincus qu'aucune réponse strictement militaire
21:03ne peut produire des effets recherchés.
21:06Et que la reprise de discussions diplomatiques et techniques
21:09est le seul moyen d'obtenir l'objectif que nous recherchons tous,
21:12qui est que l'Iran ne puisse pas se doter de l'arme nucléaire.
21:14Une France à la terre, une France marginalisée, une France qui ne pèse plus,
21:18une France qui quitte le sillage de ses alliés historiques.
21:22C'est vrai que Sarah Safari vous alertez régulièrement
21:24sur la situation sur place, sur les conséquences de l'arrivée en 79
21:28des Mola, de la République islamique en Iran.
21:31Lorsque vous voyez aujourd'hui cette diplomatie française,
21:34je le disais à la traîne, marginalisée, peut-être à côté de la plaque aussi,
21:38quel est votre sentiment ?
21:39Ça fait trois ans qu'on demande le classement des gardiens de la Révolution
21:43sur la liste des entités terroristes, ça fait trois ans qu'on demande
21:45à rencontrer des dirigeants du Quai d'Orsay, Emmanuel Macron,
21:49jamais, jamais on a eu une réponse, jamais il n'a eu un mot pour le peuple iranien,
21:55que ce soit depuis 2022 ou depuis ces dix derniers jours,
21:58et il continue encore, encore, à négocier avec la monarchie qu'il aime tant,
22:03et jamais il ne va prendre quelques minutes pour voir vraiment ce qui se passe,
22:08enfin c'est pas possible, il est très mal conseillé,
22:09enfin à un moment, le peuple iranien se souviendra, une bonne fois pour toutes,
22:14de qui a été du bon côté de l'histoire.
22:16Franck, il n'est pas conseillé, je vous en tournais mieux, il n'est pas conseillé.
22:19Je pense qu'il n'est pas conseillé, je pense qu'il n'écoute que lui-même aujourd'hui,
22:21mais bien pire que cela, il dit, enfin comme dirait Oudia,
22:25il y en a qui parlent et d'autres qui font, il est clairement dans ce qu'il parle,
22:29mais il dit qu'il négocie avec les Mola, mais ah bon, où ?
22:32Quand ? Et quoi ? Et quoi surtout ?
22:34Alors je sais, il dit qu'il est au téléphone, ah bon ?
22:37Ben on voit l'effet, on voit le résultat,
22:39donc en fait aujourd'hui le problème du positionnement est terrible,
22:41parce qu'on va dire il n'est ni là ni là,
22:44comme je le dis c'est le moonwalk permanent,
22:45quoi qu'il avance en fait il recule,
22:46mais là c'est très grave parce qu'il impacte pour longtemps je trouve
22:50le positionnement non seulement de la France, mais de l'Europe,
22:52lui qui je pense rêve d'être un jour un grand leader européen,
22:57mais il impacte l'importance de l'Europe dans cette région.
23:00On est totalement, mais même pas plus crédible,
23:02on est plus audible, et ça c'est bien plus grave.
23:04Mais Olivier, quand il dit qu'il a eu tout le monde,
23:07tous les dirigeants, il a manqué,
23:09il a manqué, il a manqué, il a manqué,
23:10il a manqué, il a manqué, il a manqué,
23:10c'est quand même, c'est-à-dire, on ne peut pas dire
23:12j'ai eu tout le monde, j'ai parlé avec le président iranien,
23:15mais qu'a-t-il pu dire au président iranien ?
23:17Sachant Olivier Ezial que ce qu'il parle au président iranien,
23:20cela ne sert strictement à rien.
23:22C'est même pire que ça, parce qu'en fait,
23:26on voit bien que le président iranien,
23:28il instrumentalise le droit international,
23:30parce qu'effectivement, ils ne le respectent pas du tout,
23:32sauf qu'en fait, ils le mettent en avant
23:34parce que c'est un moyen pour eux,
23:36pas de parler à leur opinion,
23:38mais de parler aux opinions des pays occidentaux,
23:40en essayant de faire croire, justement,
23:42qu'ils seraient dans une position
23:43qui serait, justement, plus légitime que les autres,
23:47et qu'effectivement, là, il y a des idiots utiles
23:48comme Pascal Boniface ou d'autres
23:50qui donnent écho à tout ça,
23:53mais effectivement, en politique internationale,
23:55en politique dans ces moments-là,
23:57dans la différence entre les théocraties et les démocraties,
24:02c'est que nos gouvernements, nous,
24:04doivent jouer sur deux tables,
24:05la table internationale et la table de défense,
24:07et la table de l'opinion publique.
24:09Et effectivement, l'Iran a bien compris
24:10que s'il voulait limiter l'impact des États-Unis,
24:15l'impact des Occidentaux,
24:17il faut qu'ils jouent sur notre opinion publique.
24:19Et là, effectivement, c'est ce qu'il faut
24:20en instrumentalisant le droit international,
24:22et il faut se rappeler que ce n'est pas Emmanuel Macron
24:25qui a initié le dialogue avec l'Iran,
24:28c'est le président iranien qui l'a appelé
24:30parce qu'il sait que c'est un moyen, justement,
24:33de mettre en place tout ça,
24:35et il sait que c'est un moyen
24:36de ralentir les discussions, etc.
24:39Donc, on est en train d'être les idiots utiles
24:41du régime iranien qui essaye par tous les moyens
24:44de mettre la zizanite dans les objets publics.
24:46La question qu'il faut poser, c'est
24:48est-ce qu'Emmanuel Macron veut sauver
24:50le régime des Mollahs ?
24:52Parce qu'au fond, quand vous discutez avec quelqu'un,
24:55vous le crédibilisez, quelle était l'autre option ?
24:57L'autre option, c'était d'isoler totalement
24:59la République islamique.
25:00C'est-à-dire de refuser de parler avec eux,
25:02de les isoler totalement.
25:05Déjà, ils n'ont quasiment plus d'alliés
25:07parce que, vous avez vu la position
25:09de Vladimir Poutine, qui explique
25:12qu'il ne peut pas s'impliquer dans la guerre
25:14parce qu'il y a 2 millions de russophones en Israël.
25:16Déjà, c'est une vision assez habile
25:20pour dire je ne m'en mêle pas.
25:22Et donc, vous avez en quelque sorte
25:23une position d'Emmanuel Macron.
25:25Moi, je suis français, j'aime mon pays,
25:28mais de le voir lâcher le peuple iranien
25:30où tout le monde vient dire
25:32que ce n'est pas possible.
25:34Parce qu'au fond, les Iraniens,
25:35je ne veux pas parler à leur place,
25:36mais ils ont peut-être une peur,
25:37c'est de dire, ok, on a bombardé le nucléaire,
25:40on a bombardé le missile, on s'en va.
25:42Et qu'est-ce qui va se passer après ?
25:43Qui va prendre plein la figure ?
25:45C'est le peuple iranien.
25:45Oui, mais Olivier Millet,
25:46parce qu'il les prend aussi pour des...
25:47Il a dit, il n'avait pas du chaos
25:49comme en Irak, comme en Libye.
25:51Mais ça n'a rien à voir.
25:52Pour les Irakiens,
25:53enfin, je parle devant vous,
25:55c'est absolument d'abord
25:56ne pas connaître l'Iran
25:58avec sa complexité,
25:59à la fin des Perses et les autres,
26:01mais ne pas connaître ce peuple.
26:03Et oser le comparer
26:04à l'Irak ou à la Libye,
26:06mais pour vous dire
26:07à quel point on est complètement
26:08largué dans ce...
26:09Sarah Safari,
26:09effectivement,
26:10il est important de rappeler
26:11que la situation en Irak
26:13et en Libye
26:13n'avait rien à voir
26:14avec ce qui se joue
26:15aujourd'hui en Iran.
26:16Et c'est ce qu'on n'arrête pas
26:16de marteler.
26:17Et très bizarrement,
26:18c'est ce qu'on entend aussi
26:19sur d'autres plateaux télé.
26:20C'est-à-dire que...
26:20C'est pour ça.
26:21C'est-à-dire, voilà,
26:21exactement,
26:22le régime iranien tombe,
26:23ça va être le chaos.
26:24Mais le régime iranien,
26:25c'est le chaos.
26:26Voilà.
26:27C'est lui qui sème ce chaos
26:28depuis 46 ans partout.
26:29Un truc qui est très simple,
26:30c'est que l'Irak,
26:31à l'époque,
26:31c'est un régime
26:32qui est plutôt laïque.
26:33Et effectivement,
26:34quand on le bouscule,
26:35c'est les islamistes
26:36qui prennent le pouvoir.
26:37Aujourd'hui, en Iran,
26:38les islamistes,
26:38c'est eux qui ont le pouvoir.
26:39Donc, les bousculer,
26:40c'est un peu moins grave.
26:41Et moi, j'y vois quand même
26:42aussi une alerte pour nous
26:43ici en France,
26:44si vous voulez.
26:44Parce que,
26:44qu'est-ce qui s'est passé ?
26:45L'extrême-gauche
26:46s'est alliée
26:47avec les ayatollahs.
26:48Et c'est comme ça
26:49qu'aujourd'hui,
26:49l'Iran est devenue
26:50une république islamique.
26:52Et pardonnez-moi,
26:53en France,
26:53on a quelques ingrédients
26:54et on a des lanceurs d'alerte
26:56et vous en faites partie,
26:57ça paraît.
26:58Donc, il faut aussi
26:59regarder cette réalité
27:00en face.
27:01Jean-Noël Barraud aussi
27:02qui s'est exprimé.
27:03Alors, c'est surtout
27:05où on y est pour rien.
27:06C'est pas moi.
27:06C'est pas moi,
27:07c'est eux.
27:08Oui, mais...
27:08Le problème
27:10de la diplomatie française,
27:12Jean-Noël Barraud,
27:12surtout Emmanuel Macron,
27:13Emmanuel Macron,
27:14il aimerait être
27:14le faiseur de paix.
27:15Il aimerait être celui
27:17qui arrive à faire la paix
27:18partout dans le monde.
27:18Il aimerait la faire
27:19en Ukraine.
27:20Il aimerait la faire
27:22là aujourd'hui.
27:22Il n'y a pas de prise.
27:23Il n'y a rien.
27:24Il n'y a rien qui fonctionne.
27:27Alors, ce soir,
27:27il y a eu ce conseil.
27:28Je crois que c'est
27:29le troisième conseil
27:30de sécurité organisée.
27:32Qu'est-ce qu'il en sort ?
27:32Il en sort quoi, ce soir ?
27:34Donc, à part de dire
27:36qu'il va y avoir
27:36un nouveau conseil
27:37de sécurité intérieur
27:39prévu mardi prochain.
27:40Donc, on va se retrouver.
27:41Entre-temps,
27:42il sera parti en Norvège
27:43et puis avant de partir
27:44aux Pays-Bas
27:45où il y a une réunion
27:46où peut-être
27:46il va rencontrer Donald Trump.
27:49Donc, il aimerait
27:50être au cœur du jeu.
27:51Alors, il n'y arrive pas.
27:52La France n'a plus de voix.
27:54Elle s'est décrédibilisée
27:55autour de ses partenaires
27:56historiques.
27:57C'est Israël,
27:58son partenaire historique.
27:59C'est ça.
28:00Emmanuel Macron,
28:00il a fait une promesse
28:01il y a quelques jours.
28:02Il a dit quoi ?
28:03Si Israël est attaqué
28:05et menacé,
28:06les Français se trouveront
28:08à côté.
28:08Si on me le demande.
28:09Si on me le demande.
28:09Mais de toute façon,
28:10je pense que
28:10Bibi Nathanu n'a aucune envie
28:12de demander à Emmanuel Macron.
28:13En tout cas,
28:14il y a une chose qui est sûre,
28:15c'est qu'il n'était pas au courant
28:16des frappes.
28:17La frappe qui a été...
28:18Et sans doute
28:19qu'il a été très vexé
28:20parce que d'autres,
28:21des partenaires,
28:21avec qui il est dans l'E3,
28:23vous savez,
28:23le petit format
28:24de négociation européen
28:26où il y a à la fois
28:27les Britanniques,
28:28les Allemands,
28:29puis la France,
28:30évidemment,
28:31puis les représentants
28:31de la diplomatie européenne.
28:34Il y en a qui étaient au courant.
28:35Les Britanniques étaient au courant.
28:37Parce que la relation
28:38entre Benjamin Netanyahou
28:40et Emmanuel Macron
28:41au lendemain du 7 octobre
28:42était excellente.
28:43Moi, j'ai assisté
28:44à des échanges
28:46où c'était vraiment
28:47où il y avait
28:48beaucoup,
28:48beaucoup de liens.
28:50C'était beaucoup d'écoute
28:51également de Benjamin Netanyahou
28:52là-dessus.
28:53Évidemment,
28:54quand il se fait traiter
28:54de barbare,
28:55quand on lui explique
28:56que la CPI,
28:57au fond,
28:58c'est très bien,
28:59au bout d'un moment,
29:00c'est inaudible.
29:01Alors que le rôle de la France
29:02était d'être le lien
29:03entre les deux.
29:04Aujourd'hui,
29:05Michel Fayad.
29:06En réalité,
29:07en diplomatie,
29:07moi j'ai fait des études
29:08de diplomatie,
29:09un État a deux choix.
29:10Soit c'est un État neutre
29:12comme la Suisse,
29:12comme d'autres pays,
29:13soit c'est un État
29:14qui prend position,
29:15surtout un pays membre
29:16du Conseil de sécurité
29:17des Nations Unies
29:18qui a une bombe nucléaire,
29:19etc.,
29:19qui a une puissance nucléaire.
29:21Et donc,
29:21un pays qui n'est pas neutre
29:23comme la France
29:23se doit de prendre position
29:25soit avec Israël,
29:26soit avec l'Iran.
29:26Je fais exprès de dire ça.
29:28Et donc,
29:28s'il choisit le camp d'Israël,
29:30il doit maintenir des relations,
29:31il doit maintenir
29:32des canaux de communication
29:33avec l'Iran.
29:34Et s'il choisit le camp de l'Iran,
29:35il doit maintenir
29:35des canaux de communication
29:40On a du n'importe quoi.
29:42On n'est ni avec Israël
29:43ni avec l'Iran.
29:44On est un peu avec Israël
29:45et un peu avec l'Iran.
29:46C'est quoi la position ?
29:47Elle n'existe pas.
29:49Et je veux revenir
29:49sur un point essentiel
29:51à mon sens.
29:52C'est que,
29:53dans l'histoire,
29:54on a eu trois totalitarismes.
29:55On a eu le nazisme,
29:57on a eu le communisme
29:57et on a l'islamisme.
29:59Le nazisme,
30:01on n'a pas pu dialoguer
30:02avec Hitler.
30:02On ne pouvait pas
30:03dialoguer avec Hitler.
30:04On l'a écrasé.
30:05Il s'est suicidé
30:06et ça s'est terminé ainsi.
30:08Avec le communisme,
30:10en tout cas,
30:10le communisme soviétique,
30:12on a vu un homme
30:12qui était Gorbatchev,
30:14qui a fait la perestroïka,
30:16qui a réouvert les églises,
30:18qui a arrêté la course
30:20à l'armement.
30:22Donc, c'était ça.
30:24Mais aujourd'hui,
30:24Khamenei et d'autres islamistes,
30:26je prends Khamenei
30:27parce que c'est le cas.
30:28Mais Khamenei,
30:29il est plus Hitler
30:31que Gorbatchev.
30:32C'est pas Khamenei
30:33qui va lancer
30:34une perestroïka
30:35avec la liberté
30:36pour les femmes,
30:37la liberté même
30:38pour les hommes,
30:39etc.
30:39C'est pas lui
30:41qui va dire
30:42maintenant,
30:42écoutez,
30:43on va arrêter
30:43les missiles balistiques,
30:44on va arrêter
30:45le programme nucléaire,
30:46etc.
30:46Donc, quand on a
30:49ces éléments-là,
30:51en fait,
30:51on veut dialoguer
30:52avec qui,
30:53avec quoi.
30:54Et encore une chose,
30:55il y a une certaine paresse
30:57à mon sens
30:58dans la diplomatie française
30:59parce qu'il faut lire
31:01en réalité
31:01ce qu'écrit
31:02et ce que dit
31:03Ali Khamenei.
31:05Ali Khamenei dit
31:06et répète
31:07certains préceptes islamiques
31:08qui sont très intéressants.
31:10La main que tu ne peux pas briser,
31:12baisse-la jusqu'à ce que tu puisses
31:13la briser.
31:14Ça veut dire que demain,
31:15si jamais il est vraiment coincé
31:16et qu'on lui met
31:17sur la table
31:19un accord
31:20et qu'il est vraiment coincé,
31:21et donc,
31:22il le signera
31:22mais pour mieux
31:23le trahir après.
31:25Mais c'est ce qui a été fait
31:26depuis des années.
31:27Mais bien sûr.
31:28Donc, en fait,
31:28vous voulez négocier
31:29avec qui ?
31:31Vous voulez discuter avec qui ?
31:32Pour arriver à quoi ?
31:34Sachant qu'il applique
31:35ce qu'on appelle
31:36dans l'islam,
31:37je suis désolé,
31:38la houdna,
31:39H-U-D-N-A.
31:40C'est-à-dire
31:41une trêve,
31:43pas un accord de paix,
31:44pas un accord de cessez-le-feu
31:45définitif.
31:46Une trêve,
31:47ça n'existe pas autrement.
31:49Surtout 46 ans,
31:51ça fait quand même du temps.
31:52En 46 ans.
31:53Est-ce qu'une fois,
31:53on a senti
31:54une inflexion,
31:56un changement
31:56d'un degré
31:57dans la politique
31:58et la vision
31:59que ce soit
32:00Khomeini ou Khomeini,
32:02ça a toujours été d'abord
32:03dans leur charte
32:03la destruction d'Israël
32:04et des juifs
32:05de diaspora,
32:06de l'ensemble
32:07du peuple juif,
32:08le grand Satan américain.
32:09Ça n'a jamais changé
32:10donc je ne comprends pas
32:11en fait
32:11quel miracle.
32:13Et que le président
32:13est un turban
32:14ou pas de turban.
32:15Absolument.
32:15Et quel miracle
32:16pourrait arriver aujourd'hui
32:17pour qu'on entende
32:18quelque chose
32:18et qu'on négocie
32:19quelque chose ?
32:20Alors,
32:20déclaration Donald Trump.
32:23À l'instant,
32:24Sarah Safari,
32:25voilà,
32:25il s'interroge
32:26pourquoi n'y aurait-il pas
32:27un changement
32:28de régime en Iran ?
32:30La question est posée
32:31par Donald Trump
32:32ce soir.
32:33Cela vient de tomber.
32:33C'est vrai que c'est la question
32:34qu'on se pose
32:35puisque
32:36nous sommes tous d'accord
32:37et en tout cas
32:39lorsque j'entends
32:39des diplomates,
32:41les négociations,
32:42c'est très compliqué
32:43voire impossible.
32:44On l'a bien compris
32:44avec votre démonstration
32:45Franck Tapirou.
32:47Donc du coup,
32:47la question,
32:48elle se pose vraiment
32:48aujourd'hui.
32:49est-ce que le peuple iranien
32:51est en mesure
32:52de se lever ?
32:55Est-ce qu'il y a
32:56une opposition
32:56qui est prête
32:57à changer
32:58de régime ?
33:00Comment est-ce que
33:01vous voyez les choses ?
33:02Il y a une opposition
33:03qui est prête
33:04et c'est le fils
33:05de l'ancien chat
33:06qui s'appelle
33:06Reza Palavi
33:07qui depuis des années
33:08demande à ce qu'il puisse
33:10être la transition
33:11au régime des Mollahs,
33:12organiser des élections libres
33:14et proposer à tous ceux
33:15qui veulent être l'Iran
33:17de demain
33:17de venir autour de lui,
33:18d'organiser des élections
33:19et en fonction,
33:20le peuple décidera.
33:21En fait,
33:21il demande à être
33:22une transition.
33:24Si on le choisit lui,
33:24on le choisit lui.
33:25Ce sera d'autres,
33:26ce sera d'autres.
33:26Mais il ouvre la porte
33:27à tout le monde
33:28aujourd'hui.
33:29En tout cas,
33:29Olivier Vial,
33:30je vous redonne la parole,
33:31mais c'est vrai que le fait
33:32que Donald Trump,
33:33très important,
33:34le fait que Donald Trump
33:35s'interroge ce soir,
33:36là aussi,
33:37un autre tournant finalement,
33:38si je peux dire.
33:39Parce qu'en fait,
33:39il y a toujours cette question-là
33:41et c'est un peu la même position
33:42que Benjamin Netanyahou.
33:45On ne veut pas
33:45que ça vienne de nous,
33:47mais en gros,
33:49on donne tous les signes
33:51pour dire que s'il se passe
33:52quelque chose,
33:53on sera plutôt derrière.
33:55Et ça, effectivement,
33:56je pense que c'est quelque chose
33:56qui est très intéressant,
33:58même si, effectivement,
33:59ça sera sans doute compliqué
34:00parce que quand vous citiez
34:01Gorbatchev,
34:02il ne faut pas oublier
34:04qu'il arrive à ça
34:06parce qu'à ce moment-là,
34:08une grande partie,
34:09notamment du KGB,
34:10va être ceux
34:11qui vont préparer
34:12et qui ne croyaient plus
34:14au régime
34:14et qui avaient préparé
34:15la transition possible.
34:17Est-ce que...
34:17D'ailleurs,
34:18il a subi un coup d'État
34:19lui-même.
34:19Parce qu'Yassine a fait
34:20le coup d'État
34:20contre Gorbatchev.
34:21C'est ça.
34:22Et effectivement,
34:22la question,
34:23c'est est-ce qu'en Iran,
34:24aujourd'hui,
34:25dans l'appareil d'État,
34:27il y en a qui...
34:28Est-ce qu'il y a déjà
34:29une petite opposition interne
34:30dans ceux qui pourraient
34:32se retourner ?
34:33Parce qu'en fait,
34:34malgré tout,
34:34c'est toujours compliqué
34:35de faire tomber un régime
34:36s'il n'y a pas de...
34:38s'il n'y a pas à l'intérieur
34:39déjà l'expérience.
34:40La réponse de Sarah Safari.
34:41Et on entendait aussi
34:42des franco-iraniens
34:44qui disaient
34:44qu'il ne faut pas non plus
34:45que la guerre dure trop longtemps.
34:46Il faut que ça aille vite,
34:47maintenant.
34:48C'est ce que le peuple demande
34:49en fait de l'intérieur.
34:49Il faut que ça aille vite.
34:50Mais il finit quand même
34:51son petit texte
34:53en se disant
34:53« Make Iran great again ».
34:56Et pour info,
34:57c'est le nouveau slogan
34:59de Reza Palavi
35:00depuis quelques mois.
35:01Donc il y a quand même
35:02un truc...
35:02Mais comment ça peut se passer ?
35:03C'est ça que j'arrive pas à comprendre
35:06parce que,
35:07comme le dit Olivier Vian,
35:09est-ce que par exemple
35:10entre l'armée régulière
35:12et les gardiens de la Révolution,
35:13il peut y avoir des oppositions ?
35:15Est-ce qu'au sein
35:16des gardiens de la Révolution,
35:17il peut y avoir
35:18une minorité agissante
35:19qui puisse renverser ?
35:21Comment ça peut se passer ?
35:23C'est vraiment l'interrogation.
35:24Ce soir,
35:25il y a sur 90 millions d'habitants,
35:28me semble-t-il,
35:29en Iran.
35:30On dit depuis le début,
35:33depuis quelques mois,
35:33qu'il y a 80% d'Iraniens
35:36qui veulent faire tomber le régime.
35:37Mais on n'a pas véritablement
35:39de vision exacte,
35:41si je puis dire,
35:41Michel Fayad.
35:42Il y a quand même des choses.
35:43C'est-à-dire qu'au-delà
35:45des chiffres donnés
35:46par l'opposition,
35:47il y a même
35:47les chiffres du régime.
35:48Lors des dernières élections
35:49présidentielles,
35:50il y a 60% des Iraniens
35:51qui se sont abstenus,
35:53ce qui signifie
35:53qu'il y a 60% des Iraniens
35:55qui sont contre le régime.
35:56Et à Téhéran,
35:57c'était 75%
35:58des Iraniens
35:59qui étaient contre.
35:59Et si vous allez à Téhéran,
36:01il y a une seule mosquée
36:02de rempli le vendredi,
36:04c'est la mosquée
36:04où va le guide suprême
36:05pour faire le prêche
36:07du vendredi.
36:08Toutes les autres mosquées
36:09de Téhéran sont vides.
36:10Mais Téhéran ne représente pas
36:11tout l'Iran, c'est vrai.
36:12Dans d'autres villes en Iran,
36:13il y a plus, disons,
36:15de pratiques,
36:15il y a plus de soutien
36:18au régime qu'à Téhéran.
36:19Par contre,
36:20ce qui est important de dire,
36:22c'est qu'en Iran,
36:24il y a des piliers,
36:26en fait,
36:26dans ce régime.
36:27Il y a du côté des mollas,
36:29il y a Ali Khamenei
36:30qui a préparé son fils,
36:32il y a quelques mollas
36:32autour de lui.
36:33Bref, il y a ça.
36:35Mais il y a le côté militaire
36:36et dans le côté militaire,
36:39en fait,
36:39l'Iran,
36:40ces dernières années,
36:40s'est appuyé
36:41sur quatre grandes personnalités.
36:45Kassem Soleimani,
36:46tué par Donald Trump
36:47en janvier 2020.
36:49Ali Chamkhani,
36:51conseiller militaire
36:51du guide suprême,
36:52tué la semaine dernière
36:54par Israël.
36:55Et il en reste deux.
36:56Morsen Rezae
36:57et
36:58Mohamed Ali Jaffari.
37:01Ces deux-là
37:01ont été chacun,
37:03l'un 16 ans,
37:03l'autre 12 ans,
37:04à la tête des gardiens
37:05de la révolution
37:06islamique d'Iran.
37:06Ils sont toujours en vie,
37:07ils s'expriment.
37:09Et aujourd'hui encore,
37:10c'est l'un d'entre eux
37:11qui a annoncé d'ailleurs
37:12l'utilisation des missiles
37:13khaybar aujourd'hui.
37:14Je rappelle que khaybar,
37:15ça veut dire la destruction,
37:16l'extermination des juifs
37:18à la Mecque
37:18par Mahomet,
37:19avec d'ailleurs
37:21des musiques
37:23qui passent en boucle
37:24sur les chaînes
37:25de télévision iraniennes
37:26vous disant
37:27khaybar khaybar,
37:28les sionistes,
37:29l'armée de Mahomet
37:30arrive pour vous tuer.
37:32Donc,
37:33en réalité,
37:34aujourd'hui,
37:35un coup d'État
37:36en interne,
37:36il ne peut être fait
37:37que par ces deux personnes
37:38que j'ai citées.
37:39Mais ces deux personnes,
37:41ils peuvent écarter
37:42les ayatollahs.
37:43d'ailleurs,
37:44Franck me montrait
37:45un article
37:46disant cette possibilité,
37:47sauf que s'ils les écartent,
37:48ce n'est pas pour réellement changer,
37:49ça devient simplement
37:50une république islamique
37:51sans les ayatollahs
37:53à leur tête.
37:55La seule façon
37:56pour que ce ne soient plus
37:57les ayatollahs
37:58qui prennent le pouvoir,
37:59c'est vraiment
37:59de s'en prendre
38:00aux basidji.
38:01Parce qu'à part
38:02d'écarter ces deux personnes
38:04d'une manière
38:05ou d'une autre,
38:06il y a de taper
38:06sur les basidji,
38:07c'est-à-dire
38:08cette force
38:08qui réprime
38:09la population,
38:11qui force la population,
38:12comme on l'a vu
38:12cet après-midi,
38:13a manifesté son soutien.
38:15D'ailleurs,
38:16ils y arrivent
38:17beaucoup moins qu'avant
38:17puisqu'au moment
38:18de la mort
38:18de Qasem Soleimani,
38:20on avait vu quand même
38:20de grandes foules.
38:22Là, on voit des angles
38:23pour en fait
38:24ce qui sous-entend
38:25que c'était
38:25des très petites foules
38:26finalement.
38:29Mais ces basidji
38:30ont été
38:31ces derniers jours
38:32ciblés par Israël
38:33et ça,
38:34c'est intéressant
38:34parce qu'en ciblant
38:36les basidji,
38:37vous envoyez un signal
38:38à la population iranienne
38:40que,
38:42écoutez,
38:42on est en train
38:43de les taper.
38:44Peut-être que petit à petit,
38:44vous allez pouvoir sortir,
38:46pouvoir vous exprimer
38:47et ça,
38:47c'est intéressant.
38:47Alors,
38:48on va pouvoir y revenir
38:49dans un instant
38:49mais avant,
38:49on va voir cette image.
38:50On va prendre la direction
38:51de Orly
38:51et cette autre information.
38:53Olivier Benkemoun
38:54qui nous vient
38:55du quai d'Orsay.
38:57la France mobilise
38:58des avions militaires
38:59pour sortir des Français.
39:00Alors,
39:01pourquoi cette image
39:01qui est en direct ?
39:02Parce que,
39:03vous le savez,
39:04il y a des Français
39:05qui ont été expatriés
39:07et on a vu,
39:08ça a été très compliqué.
39:09Ça fait quand même
39:09dix jours
39:10que la situation dure.
39:12Et on ne peut pas dire
39:13très franchement
39:14que le consulat
39:15ait fait grand-chose
39:16pour aider totalement
39:18les Français
39:19qui étaient en vacances
39:20en Israël
39:22à sortir.
39:22Il y a un nombre
39:23de boucles WhatsApp
39:24de gens désespérés,
39:26fatigués,
39:26épuisés,
39:27et puis certains
39:27qui ont réussi quand même
39:28en dépensant un argent fou
39:29pour sortir du pays.
39:32Donc,
39:32jusque-là,
39:33la seule solution
39:34après sept jours,
39:35c'était aujourd'hui
39:36de mettre en place
39:37des avions
39:38au départ
39:39de la Jordanie.
39:40La France a prêté
39:41des avions
39:41au départ de la Jordanie
39:42pour aller en Jordanie.
39:44Il fallait que
39:44les personnes
39:45qui le souhaitaient
39:47et qui le pouvaient
39:47se débrouillent
39:49elles-mêmes
39:49pour passer
39:50la frontière
39:51et ça coûte
39:53assez cher
39:53et les billets
39:54coûtaient d'abord
39:54assez cher
39:55si vous n'ayez pas
39:57passiez pas
39:58par le canal
39:59du consulat
40:01mais le canal
40:03du consulat
40:03c'était 150
40:04ou 300 places
40:04qui étaient prévues
40:06pour les personnes âgées,
40:07pour les personnes malades
40:08ou pour les enfants.
40:10Sinon,
40:10vous deviez...
40:11Alors,
40:11ce soir,
40:12l'information importante
40:13c'est que
40:14la France
40:16met en place
40:17un système,
40:18un petit point aérien
40:19disons
40:19des gros porteurs
40:21A400M
40:21pour sortir
40:22les Français
40:22d'Israël
40:22pour les emmener
40:24de Tel Aviv
40:25à Chypre.
40:26On les emmène
40:26de Tel Aviv
40:27à Chypre.
40:28Et à Chypre,
40:29à eux,
40:29j'imagine,
40:30de se débrouiller
40:30pour rentrer
40:32en France.
40:34Donc,
40:34ces vols s'effectueront
40:34sur réserve
40:35de l'autorisation
40:36israélienne.
40:37Et c'est vrai
40:37qu'aujourd'hui,
40:38il y a un fait
40:39important,
40:39c'est qu'Israël
40:40a ouvert à nouveau
40:42son ciel.
40:43Il était fermé
40:43totalement.
40:44Le ciel israélien
40:45a été fermé
40:46à toute aviation.
40:47Donc,
40:48aujourd'hui,
40:49c'est possible
40:49d'organiser
40:50quelque chose
40:51comme ça.
40:51Mais vous allez,
40:52peut-être,
40:53il y a des Français
40:53qui arrivent
40:54ce soir
40:54à l'aéroport
40:56de Paris-Orly.
40:58Peut-être certains
40:58vont nous raconter
40:59de quelle manière
41:00ça a été compliqué.
41:01très difficile.
41:02On va essayer
41:02d'avoir.
41:04Les Anglais ont été
41:05évacués
41:06très rapidement.
41:07Mais pourquoi
41:08la France n'a pas
41:08mobilisé,
41:09Franck Tapirot,
41:10des avions militaires
41:10avant ?
41:11Nous l'avions évoqué
41:11d'ailleurs hier.
41:12C'est fait ce soir,
41:13ça fait quand même
41:13dix jours
41:14que la situation dure.
41:15Ce qui est incroyable,
41:17et moi je le répète
41:17à l'envie,
41:18parce que ça me démange,
41:20on s'est précipité
41:21pour rapatrier
41:22la kidnappée
41:23Rima Hassan
41:25où le chef de l'État
41:26lui-même
41:27a appelé à la rapatrie
41:28alors que
41:28moi j'ai reçu
41:29des dizaines,
41:30des dizaines,
41:30je pourrais vous les montrer,
41:31mais le message
41:32d'appel de désespoir
41:33des gens bloqués,
41:35d'ailleurs bloqués là-bas,
41:35bloqués ici,
41:36qui veulent rentrer,
41:37il y a des gens
41:37de partout
41:38qui sont bloqués
41:38et la France
41:39ne les contacte pas.
41:40On leur a demandé
41:41d'appeler l'ambassade,
41:42le consulat,
41:43ils n'ont pas eu de retour.
41:45Donc c'est vrai,
41:45regardez,
41:46on réagit toujours
41:47à posteriori,
41:48mais vous me direz
41:48ça c'est cohérent
41:49de la France.
41:50On attend que
41:51quelque chose arrive,
41:52on attend qu'une bombe explose,
41:53on attend que le mal arrive
41:54pour enfin réagir.
41:56on n'arrive pas à anticiper
41:57et ça pour moi,
41:58je suis désolé,
41:58mais ça veut dire
41:59qu'on n'a pas de vision.
42:00On n'a rien,
42:01on ne protège pas
42:01nos Français.
42:02Le consulat a même dit
42:03ne venez pas passer
42:04vos vacances à Israël,
42:07on ne sait pas
42:07ce qui peut se passer
42:08et vous aurez du mal
42:08à sortir.
42:10Olivier Vial,
42:10c'est vrai que ça nous interpelle
42:12puisqu'on pourrait penser
42:13effectivement qu'au Quai d'Orsay,
42:15il y a des scénarios
42:16prédéfinis à l'avance
42:17en disant
42:17tel type de situation,
42:19on mobilise
42:20telle base aérienne militaire,
42:22on envoie
42:22tel type d'avion
42:24et voilà,
42:25il y a une espèce
42:26de boîte à outils
42:27si je puis dire
42:28qui existe
42:29et qu'on déploie
42:30immédiatement
42:30en cas d'urgence
42:31et on s'aperçoit aujourd'hui
42:32que visiblement
42:33ce n'est pas le cas,
42:33ça ne marche pas comme ça.
42:35Normalement,
42:37c'est comme ça que ça se passe
42:37et dans d'autres pays
42:38ça se passe comme ça.
42:40Quand la France
42:41a des ressortis dans d'autres pays
42:42ça se passe comme ça.
42:43Je crois qu'on a effectivement
42:44une situation
42:44un peu particulière aujourd'hui
42:46qui est compréhensible
42:48en partie par la situation
42:49de tensions extrêmes
42:51mais on voit bien
42:52que les relations
42:53qui sont quand même
42:54un peu plus compliquées
42:55en ce moment
42:55entre le président Macron
42:57et l'État d'Israël
42:58fait que finalement
42:59je pense qu'il n'a même pas
43:01qu'on n'a pas fait
43:02les démarches nécessaires
43:03suffisamment tôt
43:04parce qu'en fait
43:05il y a cette volonté
43:06de se dire
43:07l'État d'Israël
43:08est légitime
43:10pour protéger
43:11les ressortissants
43:12sur son territoire
43:13qu'on n'a pas
43:14vocation nous
43:15à mettre
43:15un dispositif
43:17d'alerte
43:18très important
43:18et puis petit à petit
43:20il faut attendre
43:20effectivement
43:20que la crise
43:21devienne très grave
43:22pour qu'on fasse
43:24enfin quelque chose
43:25On va y revenir
43:27à la situation
43:28mais avant
43:30je voulais qu'on parle
43:31également
43:31de ces 1500 blessés
43:33c'est 14 blessés
43:35très graves
43:36c'est 145 femmes
43:38agressées
43:38alors là
43:38on n'est pas sur
43:39un territoire
43:40d'opération extérieure
43:41on pourrait le penser
43:42au vu du nombre
43:43de blessés
43:43mais c'est la fête
43:44de la musique
43:45c'est vrai que c'est
43:45passé complètement
43:46inaperçu
43:47l'actualité oblige
43:49mais en tout cas
43:49personne n'en a parlé
43:51et pourtant
43:52vous allez le voir
43:53qu'en France
43:54on le sait
43:55je dirais ça
43:55malheureusement
43:56cela se confirme
43:58on ne peut plus faire
43:58la fête sereinement
43:59agression sexuelle
44:00dégradation
44:01coup de couteau
44:02piqûre
44:02la fête de la musique
44:04a connu son lot
44:05de débordement
44:06hier c'était une catastrophe
44:07vous avez peut-être été
44:08d'ailleurs hier
44:09vous êtes peut-être passé
44:10on a vu en tout cas
44:10tourner des images
44:11je le disais
44:1314 participants
44:14blessés grièvement
44:151477 blessés
44:17plus légèrement
44:17300 personnes
44:18ont été placées
44:20en garde à vue
44:20c'est absolument énorme
44:21on voit les précisions
44:22de François Tiskevitch
44:24ensuite on sera
44:24avec Axel Ronde
44:26de la CFTC Police
44:27en plein centre de Paris
44:33les policiers
44:34victimes de jets de projectiles
44:35répondent par des gaz
44:36lacrymogènes
44:37durant la nuit
44:38de nombreuses violences
44:39ont été commises
44:40dans toute la France
44:41comme ici au forum des Halles
44:43où l'on voit des individus
44:44prendre à partie
44:45des forces de l'ordre
44:46à Châtelet
44:47une agression sexuelle
44:49et des coups de couteau
44:50dans le premier arrondissement
44:51de Paris
44:52un refus d'obtempérer
44:54aggravé
44:54où un policier
44:55a été blessé
44:56après avoir été traîné
44:57sur une dizaine de mètres
44:58autre phénomène inquiétant
45:00plus d'une centaine
45:02de cas de piqûres
45:02ont été recensés
45:03sur tout le territoire
45:04selon le ministère
45:06de l'intérieur
45:0712 personnes
45:08soupçonnées
45:08d'en être les auteurs
45:09ont été interpellées
45:10c'est un phénomène
45:11qui existait
45:12mais qui était
45:12moins important
45:14que cette année
45:15cette année
45:15il y a eu une recrudescence
45:16il y a eu déjà
45:17cet appel sur les réseaux sociaux
45:18attaquer des femmes
45:19pendant la fête
45:21de la musique
45:21c'est quand même déjà
45:22extrêmement gravissime
45:23ça a touché
45:25toute la France
45:26à Paris un petit peu
45:28dans le sud de la France
45:29Montpellier
45:30Nice
45:30donc ça a eu lieu
45:32malheureusement
45:32partout
45:32au total
45:33selon le bilan
45:34du ministère
45:34de l'intérieur
45:35371 personnes
45:37ont été interpellées
45:38et 305 placées
45:40en garde à vue
45:4013 membres des forces
45:42de l'ordre
45:42ont été blessés
45:4314 participants
45:44aux festivités
45:45ont été blessés
45:46grièvement
45:46et environ 1500 personnes
45:48ont été secourues
45:49en urgence relative
45:50selon un des comptes
45:51des sapeurs-pompiers
45:52il y a eu 51 feux de véhicules
45:54et 39 sur la voie publique
45:56Axel Ronde
45:58de la CFTC
45:59policier
45:59est avec nous
46:01alors effectivement
46:01il ne s'agit pas non plus
46:03de dire que nous étions
46:03dans une situation
46:04comparable à celle
46:05des émeutes
46:06bien entendu
46:06ce n'est pas le cas
46:07néanmoins Axel Ronde
46:08cela reste un bilan
46:10absolument catastrophique
46:11alors que nous parlons
46:12de la fête de la musique
46:13un événement festif
46:15un événement français
46:16en plus
46:16c'est ça qui est encore
46:17plus déprimant
46:18symbole du chaos
46:19finalement Axel Ronde
46:20Complètement
46:22on est encore
46:23dans la continuité
46:24de ce que nous connaissons
46:25depuis plusieurs mois
46:27d'ailleurs
46:27les violences urbaines
46:29sont en explosion
46:31dans notre pays
46:31depuis le début
46:33de l'année
46:33on constate
46:35énormément
46:35de difficultés
46:38et de
46:39guérillas urbaines
46:40finalement
46:41contre les forces
46:42de l'ordre
46:42mais là
46:43hier soir
46:43on a encore
46:44franchi
46:45des nouveaux paliers
46:47avec
46:47énormément
46:48de blessés
46:49énormément
46:50de fonctionnaires
46:51de police
46:52pris à partie
46:53il a fallu
46:54ramener
46:55l'ordre
46:56et le calme
46:57avec discernement
46:58parce que vous aviez
46:59quand même
46:59une foule
47:00qui était
47:01composée de jeunes
47:02qui étaient venus
47:03uniquement
47:04faire la fête
47:05et encore une fois
47:06se sont greffés
47:07à l'intérieur
47:08de ces festivités
47:11des individus
47:12qui n'avaient
47:12qu'une chose
47:13en tête
47:14c'était
47:15d'agresser
47:15voler
47:17piller
47:18ce qu'ils pouvaient
47:19on voit
47:19que les jeunes
47:20femmes
47:21ont été
47:21victimes
47:22de ces
47:23comportements
47:24complètement
47:26fous
47:26puisque
47:27des femmes
47:28ont été
47:28piquées
47:29avec des
47:30seringues
47:30plusieurs
47:31interpellations
47:32ont lieu
47:33sur des
47:33individus
47:34dont
47:34un interne
47:36de médecine
47:37qui faisait
47:37ces injections
47:39alors
47:39elles sont
47:40actuellement
47:40analysées
47:41pour savoir
47:42qu'est-ce qu'il y avait
47:42dedans
47:43si c'était
47:43des drogues
47:45ou si
47:45il y avait
47:46autre chose
47:47à l'intérieur
47:48de ces seringues
47:49mais on voit bien
47:50que c'est
47:51vraiment
47:52extrêmement compliqué
47:53de faire la fête
47:54dans notre pays
47:55et qu'encore une fois
47:57tout repose
47:58sur les épaules
47:59de la police nationale
48:00police nationale
48:01qui n'a plus
48:01les moyens réels
48:02pour intervenir
48:03le budget du ministère
48:04de l'intérieur
48:05est toujours
48:05en nette chute libre
48:0731 millions d'euros
48:09en moins
48:09alors même
48:10que les exactions
48:11continuent
48:12pleinement
48:13dans notre pays
48:13vous voyez
48:14ces images
48:14complètement
48:15abasourdissantes
48:17de ces jeunes
48:19qui ne commettent
48:20que des exactions
48:21ne connaissent
48:21que cela
48:22en tout cas
48:22on voit bien
48:24que mes collègues
48:25ont énormément
48:26de mal
48:26à ramener l'ordre
48:2714 policiers
48:28ont été blessés
48:30sur tout le territoire
48:30national
48:31c'est ça qui est hallucinant
48:32c'est qu'on voit
48:32ces images
48:33c'est à dire
48:33qu'on parle
48:33de la fête
48:34de la musique
48:34et ce sont
48:35vos collègues
48:35les forces de l'ordre
48:36qui sont prises à partie
48:37et ça c'est
48:38totalement hallucinant
48:39quand on parle
48:40de la fête
48:41de la musique
48:41là encore
48:42oui à Châtelet
48:44ça a été extrêmement compliqué
48:46pour mes collègues
48:47on a réussi
48:48quand même
48:48à éviter
48:49deux pillages
48:50deux boutiques
48:51qui ont failli être pillées
48:52mais mes collègues
48:53ont aussi été pris à partie
48:54ont été obligés
48:55de se réfugier
48:56dans le métro
48:57donc c'est vraiment
48:58une situation
48:59extrêmement explosive
49:01et d'ailleurs
49:02on a des grosses craintes
49:03pour la nuit
49:04du 13 et le 14 juillet
49:06qui est régulièrement
49:07dangereux
49:09et des exactions
49:11y sont commises
49:12mais là
49:12on le sait très bien
49:13depuis le début de l'année
49:14je vous rappelle
49:15qu'il y a énormément
49:16de violences urbaines
49:16et on a
49:17on a des grosses
49:18grosses craintes
49:19sur cette festivité
49:22qui va avoir lieu
49:22mais dans tous les cas
49:23tous les week-ends
49:25nous sommes pris à partie
49:26sur plusieurs zones
49:28en France
49:29tous les week-ends
49:29mes collègues
49:30sont obligés
49:31de faire du maintien
49:31de l'ordre
49:32pour ramener l'ordre
49:33et pour éviter
49:34toutes ces bagarres
49:36il y a eu énormément
49:36d'individus
49:37qui étaient alcoolisés
49:38aussi sur la voie publique
49:40dû à la chaleur
49:41et ça a créé
49:42énormément de bagarres
49:43énormément de personnes
49:45qui ont été blessées
49:46à coup de couteau
49:46on est vraiment
49:47dans des situations
49:49critiques
49:50encore une fois
49:50dès qu'il y a
49:51énormément de monde
49:52sur la voie publique
49:53ça crée ces problèmes
49:54donc mes collègues
49:55ont agi avec
49:56professionnalisme
49:57on a pu essayer
49:58de canaliser
49:59au maximum
50:00ces groupes
50:02c'est la DOPC
50:04avec l'action
50:05des Braves M
50:06qui ont permis
50:07de maintenir
50:08l'ordre
50:09sur Paris
50:10mais voilà
50:11on a été
50:12quand même
50:13débordés
50:14mais on agira
50:15toujours avec
50:16professionnalisme
50:17et on interpellera
50:17énormément de monde
50:19donc on attend
50:19une réponse ferme
50:20de la justice
50:21si elle a
50:22la possibilité
50:23de les emprisonner
50:25vu les problématiques
50:26des prisons
50:27que vous connaissez
50:27en France
50:28bien évidemment
50:29un grand merci
50:29à Axel Rondeport
50:30pour le parole
50:30du syndicat
50:31police CFTC
50:33ce qui est absolument
50:35désolant
50:36c'est le nombre
50:36de messages
50:37qu'on a pu voir
50:37notamment sur les réseaux sociaux
50:39Franck Tapirou
50:40je pense au nombre
50:40de messages
50:41de jeunes femmes
50:41qui disent
50:42mais en fait
50:42si on a ras-le-bol
50:43on ne peut plus sortir
50:44s'amuser tranquillement
50:45c'est devenu
50:46mais insupportable
50:47insupportable
50:48pour nos femmes
50:49et nos fils
50:49on parle de la fête
50:50de la musique
50:50qui est une invention française
50:51et maintenant
50:52qui est une fête mondiale
50:54mais rappelez-vous
50:55du PSG aussi
50:55on a fêté quand même
50:56la Champions League
50:57donc si en France
50:58fêter
50:59veut dire
51:00faire une émeute
51:01imaginez qu'il y aura
51:02quelque chose
51:02un peu plus compliqué
51:03donc en fait
51:04on a complètement changé
51:05de paradigme
51:06on est dans un pays
51:07où la fête
51:07qui était
51:07je me rappelle
51:08la fête de 98
51:09de la Coupe du Monde
51:10on parle des Jeux Olympiques
51:12l'an dernier
51:13les Jeux Olympiques
51:14où il y avait
51:14une concorde phénoménale
51:15on a l'impression
51:16que c'est une parenthèse
51:17enchantée
51:18et que là
51:18c'est un retour à la réalité
51:19donc si la fête
51:20c'est ça
51:20c'est qu'on ne sait plus
51:21faire la fête
51:21il y a non seulement
51:22des filles qui disent
51:23je ne peux plus sortir
51:24moi ce qui m'a choqué
51:25dans les images
51:25et j'ai bien regardé
51:26les images
51:27c'est la présence
51:28de filles
51:29dans ces émeutes
51:30regardez
51:31ça c'est nouveau
51:32j'ai vraiment
51:33j'ai pris du temps
51:33parce qu'au début
51:34j'en ai vu
51:34une, deux, trois
51:34et j'ai regardé
51:35et en fait
51:36elles allaient au contact
51:37ça c'est complètement nouveau
51:38je ne l'avais jamais vu
51:40auparavant
51:40et je pense que ça dérive
51:41quand même
51:42dans les palestines
51:42c'est pas si nouveau que ça
51:44c'est pas si nouveau que ça
51:45parce que vous avez
51:46même
51:47dans les black blocs
51:49vous avez des filles
51:51qui sont là
51:52mais moi ce qui m'a toujours frappé
51:54dans ces opérations là
51:57c'est qu'il ne faut pas croire
51:58que c'est toute la France
52:00c'est pas tout Paris
52:00qui est comme ça
52:01les groupes
52:02ils sont toujours les mêmes
52:03toujours identifiés
52:05et que la vérité
52:06pour empêcher cela
52:08pour empêcher cela
52:09c'est l'anticipation
52:10c'est le renseignement
52:11mais c'est toute la France
52:12qui a été touchée
52:13là on voit Paris
52:14et je vous dis que
52:16les personnes qui agissent
52:19c'est pas toute la jeunesse française
52:20c'est une partie identifiée
52:23identifiable
52:24qui doit être
52:25oui
52:25parce que nous
52:27on réagit aussi
52:28en père de famille
52:29on alerte
52:29on n'a pas envie de voir
52:31nos fils se faire emmerder
52:33pardonnez-moi
52:33et les filles ne veulent plus sortir
52:35mais c'est ça le but
52:36et c'est ça le but
52:37et c'est ça qui est grave
52:38c'est qu'en fait
52:39parmi ceux qui organisent ça
52:41il y a des islamistes
52:42et l'objectif
52:43et l'objectif
52:44c'est que les filles
52:45ne sortent plus
52:45parce que dans l'islamisme
52:46il y a eu des appels sur les réseaux sociaux
52:47avant qu'on vous dise oui
52:49non il y a eu des appels
52:50sur les réseaux sociaux
52:51le bazar
52:52mais oui
52:53et parce que l'objectif
52:54des islamistes
52:55c'est que les filles
52:56et les femmes
52:56restent à la maison
52:57donc si on
52:58excusez-moi du terme
52:59on fout le bordel dehors
53:01on casse
53:02on détruit
53:03on viole
53:03on frappe
53:04on a vu même des vidéos
53:05où il y avait des filles
53:06qui se recevaient un coup de pied
53:07alors qu'elles étaient à terre
53:08en plein visage
53:09en fait
53:10ce qui est recherché
53:12c'est tout simplement
53:13que les filles et les femmes
53:14restent à la maison
53:15comme dans une république islamique
53:17qu'on est en train de dénoncer
53:18Olivier Vial
53:19c'est vrai que nous alertons
53:20ici sur CNews
53:21pas un mot
53:22ce soir sur le service public
53:23certes
53:24il y a une actualité internationale
53:26qui est très lourde
53:26un tournant historique
53:27néanmoins
53:28ce qui s'est passé
53:29à la fête de la musique
53:29ça devrait alerter
53:31tous les citoyens
53:31dénoncer
53:32et le service public en tête
53:33dire attention
53:34réveillons-nous
53:35voilà ce qui s'y passe
53:36pas un mot ce soir
53:37parce qu'en fait
53:38à chaque fois
53:39c'est là où en fait
53:40le problème
53:40il est assez profond
53:42c'est que
53:42certains quand ils voient ça
53:44ils voient simplement
53:45quelques petits débordements
53:46en réalité
53:47ce qui se passe
53:47c'est effectivement
53:48beaucoup plus important
53:49parce qu'en fait
53:50on a effectivement
53:52quelque chose
53:52qui est différent
53:53il y a toujours eu
53:54des bagarres
53:55dans les balles
53:55il y a toujours eu
53:56des bagarres
53:56quand il y a des soirées
53:57arrosées
53:58mais ce qui se passe
53:59c'est différent
53:59c'est qu'aujourd'hui
54:00on a des gens
54:01qui font des rasiats
54:02qui se donnent rendez-vous
54:03pour venir
54:04perturber
54:06des festivités
54:07parce que vous avez raison
54:08la majorité des gens
54:09qui sont descendus dans la rue
54:10c'était pour fêter la musique
54:11sauf qu'il y en a d'autres
54:12qui s'étaient donné rendez-vous
54:13pour justement
54:14perturber ça
54:15de façon opportuniste
54:17voler les personnes
54:18qui font ça
54:19faire des raids
54:21dans certains magasins
54:22attaquer les forces de l'ordre
54:23on s'y habitue
54:24mais je me rappelle
54:25qu'il y a quelques années
54:26il y a 5 ou 6 ans
54:27à chaque fois que quelqu'un
54:28attaquait les forces de l'ordre
54:29on était ému
54:30aujourd'hui effectivement
54:32on voit votre syndicat policier
54:33dès lors qu'il y a un policier
54:35ça devient une cible
54:36et on s'y est malheureusement
54:37habitué
54:38alors qu'avant
54:38c'était un contraint
54:40un coup dans la pipe
54:40pardonnez-moi
54:41et ce qui a changé
54:44et ce qui est effectivement
54:45le plus récent
54:46c'est ces histoires
54:48de piqûres
54:48parce qu'en fait
54:49les piqûres
54:49il y a quelques années
54:50c'était arrivé
54:51et ça s'était totalement éteint
54:53et là ça a été réanimé
54:56par les institutions
54:57imaginez l'angoisse
54:58des gens qui reçoivent
55:00des piqûres
55:02ce phénomène de piqûres
55:03est incroyable
55:04l'idée c'est évidemment
55:05de créer
55:06la psychose
55:08et ça
55:09ça a existé
55:10il y a 2 ans
55:11notamment dans une série
55:12de soirées
55:13et il y avait eu la même chose
55:14dans les bars
55:14après avec
55:15certains drogues
55:17et là aujourd'hui
55:18ça avait totalement disparu
55:20et on sent que
55:21certaines personnes
55:22par les réseaux sociaux
55:23veulent le réenclencher
55:25donc là aussi
55:26il y a une question
55:26qui se pose
55:27c'est qui sont ces personnes
55:28qui essayent de remettre
55:30en place
55:30une forme de panique morale
55:32et une panique sociale
55:33jusqu'à 5h du matin
55:36l'attaque du magasin
55:39de sport
55:40de Châtelet
55:41ça s'est déroulé
55:42à 5h du matin
55:43il y a des choses
55:44qui étaient organisées
55:45on attendait
55:45l'ouverture
55:46je pense
55:47la réouverture
55:48du métro
55:49à Châtelet
55:50parce que
55:50ça c'est un point important
55:52en fait
55:52tout est arrivé par là
55:53c'est dans ce métro
55:54Châtelet
55:54le RER
55:56ça a porté
55:58ces hordes de sauvages
55:59mais simplement
56:00pour répondre à la question
56:01de savoir pourquoi
56:01le service public
56:02ne parle pas de ça
56:04qui diffusait hier soir
56:05la fête
56:05la fête
56:06et le grand concert
56:07de la fête de la musique
56:09c'était le service public
56:10et l'image qu'ils veulent garder
56:12et Emmanuel Macron
56:13était là
56:13à quelques mètres
56:14de l'endroit
56:15où il y a eu
56:16des gaz lacrymogènes
56:17c'était à côté
56:18parce que les gaz lacrymogènes
56:19qu'on voit
56:19c'était le rue de Rivoli
56:20rue de Rivoli
56:22alors que
56:22le concert
56:23c'était dans le jardin
56:25des Tuileries
56:26juste à côté
56:26non
56:27l'image qu'on veut garder
56:28que le service public
56:30veut montrer
56:30c'est la vasque olympique
56:31il montre
56:31qu'il descend
56:32cette joie
56:34attention
56:34pour boucler la boucle
56:38Michel Fayad
56:39effectivement
56:39nous avions
56:40d'un côté
56:41les américains
56:42c'était
56:42donc
56:43jeudi soir
56:44vendredi soir
56:45qui s'apprêtait
56:46à
56:47frapper
56:48la république islamique
56:51d'Iran
56:51et nous avions
56:52cette image
56:53qui a tourné
56:53sur les réseaux sociaux
56:54du chef de l'état
56:56qui était à l'Elysée
56:57qui fêtait la musique
56:58donc décalage
56:59là encore
57:00et la boucle
57:01effectivement
57:01et on voit aujourd'hui
57:02sur les réseaux sociaux
57:03absolument aucun message
57:04suite à cette frappe
57:06incommuniqué
57:06mais c'est la fête
57:08de la musique en avant
57:08voilà
57:09complètement hors sol
57:10mais moi j'aimerais dire
57:11ce qu'a dit Axel Ronde
57:12la première fois
57:13au moment de la victoire
57:15du PSG
57:15il avait dit
57:15attention
57:16il y aura la fête
57:16de la musique
57:17le 14 juillet
57:18là on a fait
57:19la fête de la musique
57:20il a dit
57:21attention il est le 14 juillet
57:22on n'a rien fait
57:23pour la fête de la musique
57:24et je prends le pari
57:25qu'on va rien faire
57:27pour le 14 juillet
57:27et ce qu'on a vu maintenant
57:28on va le revoir le 14 juillet
57:30et c'est une date importante
57:30aujourd'hui
57:3122 juin 40
57:32on a oublié
57:33c'est vrai
57:34c'était la date
57:34on a abdiqué
57:35face au nazi
57:36donc je pense qu'il y a
57:37des dates aussi comme ça
57:38d'histoire
57:38à côté desquelles
57:40on passe aujourd'hui
57:41donc c'est bien
57:42de vouloir rentrer dans l'histoire
57:42mais il faut y aller vraiment
57:43il faut moins parler
57:44il faut plus s'agir
57:45il faut plus s'engager
57:46donc à 22 juin 40
57:47là aussi on est passé à côté
57:49du 22 juin 2015
57:50on s'en souviendra
57:51Franck Tapirou
57:51un grand merci
57:52de nous avoir accompagné
57:53pour être premier
57:54dans 100% politique
57:55on revient
57:56restez avec nous
57:57on revient dans un instant
57:57on va ouvrir cette grande page
57:59sur cette journée historique
58:01ce tournant
58:02cette frappe américaine
58:04sur la république islamique
58:05en Iran
58:06et n'oubliez pas
58:06si vous n'êtes pas
58:07devant la télé
58:08si vous devez partir
58:09et bien vous téléchargez
58:10cette petite application
58:11c'est très simple
58:11vous avez toutes les infos
58:12CNews ensuite dans votre poche
58:14tout cela c'est formidable
58:15à tout de suite sur CNews
58:16Sous-titrage Société Radio-Canada
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