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00:009h31 sur Europe 1, Culture Média, Thomas Hill.
00:04Et on démarre cette émission avec la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne.
00:07Et Jean-Luc, on termine cette semaine de la grande famille d'Europe 1 avec donc Didier Barbelivien.
00:13Mais oui, mais pourquoi on continue pas la semaine prochaine ?
00:16Mais il y a encore tellement de gens à recevoir dans la station.
00:19Maintenant, les gens qui sont pas venus dans Culture Média, ils vont savoir qu'on les aime pas vraiment et qu'on peut pas les voir.
00:24Non, c'est faux.
00:24Non, franchement, c'est pas très mature, on se comporte comme des stagiaires de seconde.
00:27Mais bon, là, on finit en beauté avec Didier.
00:31Je suis très content, car la dernière fois qu'il est venu, c'était dans la partie Culture.
00:34Et moi, comme je suis dans la partie Média, je me suis dit, tiens, il peut pas me blairer.
00:37Parce qu'il lui fait au moins un point commun avec Thomas.
00:40Ça m'a peiné parce que je suis un grand fan de Didier.
00:43Depuis longtemps.
00:44Depuis cette magnifique chanson où il rendait hommage au taxidermiste amateur.
00:47Elle, c'est un loup, une tourterelle.
00:50C'est vrai.
00:51C'est un animal étonnant.
00:53J'avais pas pensé au taxidermiste amateur.
00:56C'est la première fois qu'on me l'a fait.
00:58Bah, si t'arrives pas à distinguer si c'est un loup ou une tourterelle,
01:00tu dis qu'il faut arrêter d'empayer les animaux, ou changer de lunettes.
01:04Didier est capable de tout chanter, d'écrire sur tous les sujets,
01:06car ce qu'il raconte, c'est notre vie.
01:11C'était un extrait de l'album, un jeton pour le caddie.
01:17Trop méconnu à mon goût.
01:19Donc, vous l'avez compris, dans la grande famille européenne,
01:21j'ai un gros faible pour notre cousin Didier.
01:24D'ailleurs, petit conseil, vous devriez changer votre prénom.
01:26DJ Barbelivien, c'est plus de 100 danses, ça fait French Touch ou Franche Touche,
01:31comme dirait Anissa.
01:32Didier, l'homme qu'on présente comme ça.
01:34Plus de 2000 titres à son actif.
01:36Bonsoir Didier Barbelivien.
01:37Il a composé plus de 2000 chansons.
01:40J'ai un artiste aux plus de 2000 chansons.
01:43Le chiffre donne le tournis, quand même, 2000 chansons.
01:45L'homme aux 5000 chansons, c'est pas cette histoire.
01:475000 chansons, ouais, dans le groupe, il y a toujours un faillot.
01:50Croyez-moi, 2000, déjà, même à moi, ça me donne le tournis.
01:54On comprend, mais 5000 chansons, dans le groupe, il y a toujours un faillot qui veut en faire plus que les autres.
01:58Bon, heureusement, tous les animateurs ne vous reçoivent pas en reprenant cette introduction un peu bateau.
02:03Alors, vous avez écrit et composé des milliers de chansons, on a dit à peu près 2500, c'est ça ?
02:07Peut-être plus, peut-être plus, m'a-midi.
02:10À l'époque, vous étiez venu chez Thomas pour présenter votre roman, La seule façon d'aimer,
02:14où, je le rappelle, une élève de 16 ans tombe amoureuse de son prof de 40 ans.
02:18Ça me rappelle un...
02:18Je suis content qu'on en parle, parce que c'est en train d'être adapté au cinéma.
02:22Ah oui ?
02:22Oui, vous allez le voir en film, un de ses jours.
02:25D'accord.
02:25Qui jouera les rôles ?
02:27Ah, ça, je ne sais pas, puis je n'ai pas le...
02:29Le casting, hein ?
02:30Ce n'est pas le droit, c'est parce que ce n'est pas mon domaine.
02:33Donc, une élève de 16 ans, un prof de 40 ans, ça rappelle un peu un couple présidentiel,
02:37mais je pense que c'était un hasard.
02:38Bref, vous étiez également chez Pascal Praud, alias Pascal Lamalice,
02:41et une dame a appelé pour vous poser une question.
02:43Brigitte est avec nous parce qu'elle vous adore et elle voulait vous parler.
02:45Bonjour Brigitte !
02:46Oui ?
02:47Évidemment, toute ressentance avec des personnages existants ne serait que pure coïncidence.
02:51Écrire une chanson, c'est raconter sa vie.
02:53Sa vie intime, parfois, même quand vous écrivez pour les autres.
02:56Mais il paraît que votre préférée, c'est celle-ci.
02:59Ça fait partie de mes préférées.
03:01Je revois ma fiancée de l'époque, je me souviens très bien.
03:04J'ai une mémoire de chien.
03:06Elle s'appelait vraiment Michel ?
03:07Non, Florence.
03:08Pourquoi ?
03:08On ne comprend rien à cette histoire.
03:11Vous avez une super mémoire, donc pour un dommage à Florence, vous avez écrit Michel.
03:15Heureusement, quand on ne comprend pas ce qu'il se passe,
03:17il y a Anissa qui est là pour nous éclairer.
03:19Elle s'appelait vraiment Michel ?
03:20Non, Florence.
03:21Ah oui, il y avait trois syllabes.
03:22Non, je ne sais pas, non.
03:24Non, non.
03:25Florence, non, oui, Michel.
03:26Non, oui, il y a trois syllabes parce qu'Anissa dit Florence !
03:30Donc c'était mieux que d'apprendre Michel-le.
03:32Didier, ne vous moquez pas.
03:34Grâce à Anissa, on touche beaucoup d'aide.
03:37Et au moins, on est subventionnés.
03:41C'est vrai.
03:41Ah oui, oui.
03:42Elle ne vous fera jamais concurrence, Anissa.
03:44De toute façon, personne ne peut vous concurrencer.
03:46Quand on vous présente, vous êtes le seul auteur-compositeur qu'on pourrait confondre avec un sextoy.
03:50Notre invité aujourd'hui est ce qu'on peut appeler, de manière un peu triviale, une machine à tube.
03:56La machine à tube, ça ne fait pas rêver, ça.
03:59Ça ne donne pas un côté vigoureux.
04:00C'est une machine.
04:02Même si sur la chaîne du Figaro, Didier confessait quelque chose d'important.
04:06Elle, à la peau couleur du soleil, elle est en mi.
04:10Qu'est-ce que je chante mal ?
04:11Putain, je ne sante plus qu'en mi bémol.
04:14Tiens, tu vois ?
04:14Oui, oui.
04:15Quand il chante aujourd'hui, Didier a une mi bémol.
04:17Tu vois, je suis honnête, hein, quand je...
04:19Pardon, on n'a pas bien entendu.
04:22Non, non, ce n'est pas grave.
04:23Il ne faut jamais les refaire.
04:24Il ne faut jamais les refaire.
04:26Ceux qui l'ont, l'auront.
04:27Ceux qui ne l'ont pas, ne l'auront pas.
04:31Vous avez une mi bémol.
04:32Comme la mère de Nietzsche, on l'a eu quand on l'a dit.
04:33Ce qui n'empêche pas de donner une mi bémol.
04:35Il faut quand même la souligner.
04:36Mais ça ne l'empêche pas de donner beaucoup de plaisir à son public.
04:39Un public fidèle qu'il reconnaît dans la rue, vous le racontiez sur Mélodie TV.
04:42C'est une fille, elle était avec une copine et elle dit
04:44« Ouais, gros bouffon, c'est toi, je t'ai reconnu, toi.
04:47Ah ouais, je sais qui tu es, machin.
04:49T'es le chanteur préféré de ma mère.
04:51Maximum respect, gros bouffon. »
04:53Ça ne fait pas du bien quand même la notoriété.
04:55On ne se sent pas valorisé.
04:57J'aimerais citer tous les standards que l'on doit à Didier Barbelivien.
05:00Mais hélas, Thomas refuse toujours que je fasse une rubrique de 32 ans.
05:03Parce que vous avez pris pour les plus grands.
05:05Après avoir fait « Elle m'oublie », pour Johnny Hallyday,
05:07vous racontiez à Anne-Elisabeth Leouane comment votre vie a basculé.
05:10On me demandait, mettons, deux chansons par mois.
05:15Et là, on m'en demandait quatre par semaine.
05:18Quatre bonnes chansons par semaine ?
05:19Quatre chansons.
05:21Quelle franchise, Didier.
05:22Mais un conseil, n'ouvrez jamais un restaurant.
05:24Chef Didier, elle est bonne, votre blanquette, aujourd'hui ?
05:25Ah non.
05:26Enfin, j'espère que vous êtes content d'être avec nous, ce matin.
05:29Ah non.
05:30Vous pouvez cacher votre joie.
05:32Surtout que nous, je vous l'ai dit, on est très content de vous avoir.
05:35Même si on a pris quelque chose qui nous a un peu refroidi,
05:37c'était chez Damien Thévenot.
05:38Incroyable.
05:39Alors, parlons de cette tournée, Didier, mais comment c'est possible ?
05:4170 ans et c'est votre première tournée ?
05:43Oui.
05:4470 ans pour remettre sa tournée ?
05:46Ah oui.
05:46Pardon Didier, mais ce n'est pas l'esprit culture média.
05:48Il faudrait être un peu plus généreux.
05:50Mais bienvenue quand même.
05:52Bravo Jean-Luc Le Moine.
05:53Bonjour Jean-Luc.
05:54Magnifique Jean-Luc Le Moine, qu'on retrouve lundi et en replay sur europe1.fr.

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