- 19/06/2025
Dans ce nouveau numéro de ZED, Valérie Brochard et les équipes de LCP ont posé leurs caméras dans une classe de seconde au lycée Jean Vilar, à Meaux.
Après le visionnage du documentaire : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires », les élèves ont échangé avec le co-réalisateur Thomas Zribi, et avec Alain et Dafroza Gauthier, acteurs principaux du documentaire, qui mènent le combat de leur vie en traquant les génocidaires réfugiés en France.
Quelle leçon tirer de cet épisode sombre de l'Histoire ? Le pardon est-il possible ? Et comment cette traque impacte-t-elle leur vie ?
Un partage de réflexions et d'expériences... parce qu'il n'y a pas d'âge pour questionner le monde et ses images.
Après le visionnage du documentaire : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires », les élèves ont échangé avec le co-réalisateur Thomas Zribi, et avec Alain et Dafroza Gauthier, acteurs principaux du documentaire, qui mènent le combat de leur vie en traquant les génocidaires réfugiés en France.
Quelle leçon tirer de cet épisode sombre de l'Histoire ? Le pardon est-il possible ? Et comment cette traque impacte-t-elle leur vie ?
Un partage de réflexions et d'expériences... parce qu'il n'y a pas d'âge pour questionner le monde et ses images.
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NewsTranscription
00:00:00Musique
00:00:01Bien joué !
00:00:24La zone d'éducation documentaire.
00:00:25Pour vous donner la parole et vous aider à décortiquer le travail journalistique,
00:00:29LCP apporte ses films et pose ses caméras dans un établissement scolaire.
00:00:33Mais on est où là ?
00:00:34Au lycée Jean-Villard.
00:00:35Amo.
00:00:36Et vous avez regardé quel documentaire ?
00:00:37Rwanda à la poursuite des génocidaires.
00:00:39Alors vous savez quoi ? On va laisser les téléspectateurs le regarder eux aussi
00:00:41et on se retrouve tous ensemble dans votre CDI pour en discuter.
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00:01:07Ce qui nous anime, c'est véritablement redonner une place aux victimes.
00:01:13Le procès, c'est ce qui va rendre aux rescapés la dignité qu'ils ont perdu pendant ce génocide.
00:01:21Musique
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00:01:37Moi je suis toujours au février de l'aujourd'hui.
00:01:39J'attends toujours les jurés avec impatience.
00:01:43C'est toujours la même question qui m'en hante.
00:01:46Est-ce qu'ils vont comprendre cette histoire ?
00:01:50Près de 30 ans après la guerre civile au Rwanda, le génocide des Tutsis,
00:01:57entre 800 000 et 1 million de morts, un ancien gendarme rwandais est jugé par la cour d'assises de Paris.
00:02:03L'ex-militaire, aujourd'hui âgé de 66 ans, est accusé de crimes qu'il nie formellement.
00:02:13Je suis née au Rwanda, il y a très longtemps déjà.
00:02:43J'habite à Reims aussi depuis une petite quarantaine d'années.
00:02:50J'ai trois enfants, j'ai marié Alain Gauthier.
00:02:55Et notre histoire est directement, malheureusement, liée au génocide.
00:03:01Nous, notre objectif, c'est de poursuivre en justice les personnes qui sont soupçonnées d'avoir participé au génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda
00:03:16et qui se trouvent sur le territoire français.
00:03:19Quand on s'est embarqués dans ce combat pour la justice,
00:03:26on ne pensait pas que ça allait nous engager comme ça, à ce point-là.
00:03:33Depuis 1994, nous n'avons pas passé une journée sans parler du génocide,
00:03:39sans évoquer la vie des rescapés ou la poursuite des génocidaires.
00:03:45Sous-titrage Société Radio-Canada
00:04:15« Ce que nous faisons, c'est de prendre notre bâton de pèlerin, d'aller au Rwanda,
00:04:21interroger les vivants et les survivants quand il y en a,
00:04:25ou interroger les habitants des lieux.
00:04:29Si on veut que ces génocidaires présumés comparaissent devant la justice,
00:04:35on n'a pas d'autre choix en fait.
00:04:37Bigouma, c'était un adjuge en chef à Nyanza, dans le sud du Rwanda.
00:04:58À Nyanza, on évoque la mort de 90 000 personnes.
00:05:02Et Bigouma est mêlée à la majorité de ces crimes.
00:05:08ällan méde.
00:05:23Il n'existe pas.
00:05:28Il n'existe pas.
00:05:29Et
00:05:38Ils sont auxquels qu'ils laissent plus.
00:05:40Ils s'apprentissent l'un des arbres de l'atmosphère.
00:05:43Ils deviennent des arbres de l'atmosphère en France.
00:05:47Ils peuvent le faire des arbres.
00:05:59Pourquoi vous?
00:06:00Oui, je ne suis pas sûr d'avoir non plus,
00:06:03mais n'est-ce pas.
00:06:05Je n'aime pas, mais j'aime.
00:06:07Oui.
00:06:09Il y a des filles,
00:06:11et des filles.
00:06:14Le mètre est un peu élevé.
00:06:17Il y a une élevée en route.
00:06:22Oui, il y a une élevée.
00:06:24C'est une élevée.
00:06:26Il y a une élevée en route.
00:06:29Il y a un élevé.
00:06:32Il y a une élevée.
00:06:35Je ne suis pas là.
00:06:37Je ne suis pas là.
00:06:39J'ai vu qu'elle a été choisi une monnaie.
00:06:42C'est ce que tu as dit.
00:06:44J'ai mis des gens qui me ont mis à l'épau,
00:06:46mais j'ai mis à l'épau.
00:06:47J'ai mis à l'épau.
00:06:49J'ai mis à la maison,
00:06:51c'est là qu'il faut que j'ai mis à la maison.
00:06:53Tu as dit que j'ai mis à la maison.
00:06:55C'est ça.
00:06:58J'ai mis à l'épaule,
00:07:00j'ai mis à l'épaule.
00:07:01J'ai mis à l'épaule.
00:07:03Si je fais pas du bien que vous faites attention à tous lesquelles
00:07:08lesquelles la richesse se font des marches de grau
00:07:17C'est la main-partheure
00:07:22C'est la main-partheure
00:07:24La main-partheure
00:07:25La main-partheure
00:07:27La main-partheure
00:07:29La main-partheure
00:07:30...
00:09:00C'est l'année zéro, qui a rasé tout, qui a rasé nos vies, on n'est pas les seuls.
00:09:09Le génocide, c'était un ouragan qui dévaste tout, absolument tout.
00:09:19Et il n'en reste quasi rien.
00:09:30Le génocide remonte très très loin, en fait.
00:09:36Des historiens veulent nous faire croire que le génocide a commencé en 1994.
00:09:41Ils le disent quand ils viennent témoigner dans les procès.
00:09:44Mais pour nous, ils remontent beaucoup plus loin dans l'histoire.
00:09:46Le génocide a été reproduit d'une politique raciste qui avait débuté au Rwanda avec la colonisation.
00:10:00Avant la colonisation, il y avait des catégories sociales.
00:10:11Si vous montez, vous êtes considéré comme un Tutsi.
00:10:15Mais si vous êtes vraiment quelqu'un qui reste le comète des maroutelles,
00:10:20vous êtes considéré comme Hutu.
00:10:24Tout le monde pouvait monter, mais tout le monde pouvait aussi descendre.
00:10:29On a affaire là à le même peuple.
00:10:35Donc à la fois, les Tutsis et les Hutus partagent les mêmes valeurs,
00:10:39les mêmes croyances, parlent la même langue.
00:10:43Quand on avait beaucoup de vaches, on était Tutsi.
00:10:47Quand on était cultivateurs, on était Hutu.
00:10:49Et on avait très peu de vaches.
00:10:51Ça n'a jamais été des races.
00:10:55Les Européens considéraient que dans chaque groupe,
00:10:58il y a des gens, il y a ceux qui sont supérieurs et inférieurs.
00:11:06Il va toujours se trouver des scientifiques
00:11:08qui vont aller mesurer qui les crânes, qui les nez,
00:11:12qui les couleurs des yeux, qui les cheveux, etc.
00:11:18Ils transforment en quelque sorte des catégories sociales
00:11:22en catégorie raciale.
00:11:29Cette pensée scientifique des Européens
00:11:31va permettre de justifier l'emprise des Tutsis
00:11:34de cette minorité sur les Hutus.
00:11:36C'est de par leur race différente
00:11:38que les Tutsis ont le droit, en quelque sorte,
00:11:41de dominer la masse Hutu.
00:11:42Les Batutsis, la race dominante.
00:11:49Ce peuple de pasteurs s'adonne exclusivement à l'élevage
00:11:51et professe pour tout autre travail un mépris absolu.
00:11:55Les hommes se distinguent par leur haute stature,
00:11:57la finesse des attaches et leur fière démarche.
00:12:01Les Baoutous, qui représentent 90 % de la population,
00:12:04sont des paysans Bantous,
00:12:06à l'âme lourde et passive,
00:12:08ignorant tout souci du lendemain.
00:12:09Les Allemands, mais surtout les Belges,
00:12:14avaient besoin d'un groupe sur lequel
00:12:16ils s'appuyaient pour diriger le pays.
00:12:19Alors ils se sont appuyés sur les Tutsis.
00:12:21Et naturellement, ils vont créer un ressentiment
00:12:24de la part des Hutus,
00:12:25qui jusqu'alors avait un certain rôle
00:12:27et jusqu'alors occupait un certain nombre
00:12:30de fonctions relativement importantes.
00:12:37A partir des années 1950,
00:12:39les Tutsis commencent à manifester
00:12:42les vérités d'indépendance.
00:12:44Au moment de la décolonisation,
00:12:46il y a au sein de l'élite Tutsi,
00:12:50il y a des idées d'indépendance,
00:12:51d'indépendantistes.
00:12:53Et naturellement, ça fait peur
00:12:54aux colonisateurs belges.
00:12:56Et donc, ce qu'ils vont faire,
00:12:57c'est qu'ils vont renverser
00:12:59à 180 degrés leur politique,
00:13:02où désormais ce seront plutôt
00:13:03les Hutus qui vont être favorisés.
00:13:04Et donc, ils vont favoriser cette fois-ci
00:13:08une prise de pouvoir, tout simplement,
00:13:10par un parti extrémiste de tout.
00:13:12Et c'est à ce moment qu'on a commencé
00:13:19à considérer les Tutsis
00:13:21comme des citoyens de seconde zone.
00:13:25À chaque fois qu'il y avait des problèmes,
00:13:27ils étaient considérés comme des beaux commissaires
00:13:30et exterminés.
00:13:31On peut parler à peu près
00:13:36à la fois de milliers de morts
00:13:37et puis d'une émigration
00:13:39extrêmement importante
00:13:40d'une grande partie
00:13:41de la population Tutsi.
00:13:44On chassait les Tutsis de chez eux,
00:13:46on pillait, on brûlait.
00:13:49Voilà.
00:13:50Si tu pars pas,
00:13:51tu es tué, tout simplement.
00:13:52En 1990,
00:14:06les enfants expulsés,
00:14:08les exiliés de 1959 ont grandi
00:14:11et donc ils ont un désir
00:14:12de revenir dans leur pays d'origine.
00:14:14L'offro-patriotique rwandais
00:14:18a été créé
00:14:19en grande partie
00:14:20par les descendants
00:14:22des réfugiés de 1959
00:14:24et ils ont attaqué le pays
00:14:28à partir du 1er octobre 1990.
00:14:35Il y a une sorte de panique
00:14:37qui surgit au sein des gens
00:14:38qui dirigent le Rwanda,
00:14:39c'est-à-dire les Hutus.
00:14:41Il y a à la fois la peur
00:14:42du Tutsi à l'extérieur
00:14:43et une grande méfiance
00:14:45et une paranoïa
00:14:46en ce qui concerne
00:14:47les Tutsis de l'intérieur.
00:14:50Et donc, lentement mais sûrement,
00:14:52on va développer
00:14:53un certain nombre d'outils
00:14:54pour préparer, finalement,
00:14:56la population autour
00:14:57à l'irréparable.
00:15:01Et donc, on va développer
00:15:02à la fois des milices.
00:15:06On va faire des achats
00:15:07massifs d'armes
00:15:07pour pouvoir les distribuer
00:15:09à la population.
00:15:09Et puis, la fameuse création
00:15:14de radio-télévision
00:15:15mille collines
00:15:16qu'on va qualifier
00:15:18non sans raison
00:15:18de radio-machette.
00:15:19qui va 3 sous-titrage
00:15:35pour voir
00:15:37Début de l'année 94, je pense que ma mère commençait à raser,
00:16:07avoir envie de nous voir, en fait.
00:16:10Bon, je vais au Rwanda.
00:16:13Le Tigali était à feu, à son Tigali.
00:16:16Des grenades pétaient partout.
00:16:21Il y avait des assassinats ciblés chez les Tutsis.
00:16:26Donc ma mère m'a dit, il faut que tu repartes.
00:16:29Il faut que tu partes parce que là, ça va très, très mal.
00:16:33J'ai courté mon séjour.
00:16:35Je suis rentrée.
00:16:36Mais je savais que je n'allais pas les revoir.
00:16:41Ça, c'est sûr.
00:16:43C'est sûr.
00:16:46D'ailleurs, tout ce que j'ai laissé ce jour-là,
00:16:50ne sont plus.
00:16:51Ben, moi, oui, j'ai sauvé ma peau.
00:16:59Et puis après, le mois d'après, c'était ce qu'on sait.
00:17:13Ça ne se raconte pas.
00:17:15Ça se vit.
00:17:16Les circonstances de la mort des présidents rwandais et burundais ne sont pas claires.
00:17:30Hier soir, l'avion qui les ramenait de Tanzanie s'est écrasé quelques minutes avant son atterrissage à Kigali, Rwanda.
00:17:35D'après certains témoins, l'avion a essuyé des tirs.
00:17:39D'autres parlent d'explosion juste avant l'atterrissage.
00:17:41Le 6 avril 1994, l'avion du président Abiyar Ayman a été battu.
00:17:51Et donc, le président meurt.
00:17:53Et donc, il y a une vacance de pouvoir.
00:17:55Et c'est un prétexte qui va permettre aux auto-extrémistes de prendre le pouvoir
00:18:01et tout simplement gérer la mise en œuvre du génocide.
00:18:03C'est un prétexte qui va être un prétexte qui va être un prétexte qui va être un prétexte.
00:18:33C'est un prétexte qui va être un prétexte.
00:19:03C'est un prétexte qui va être un prétexte.
00:19:33Raphaël, c'était un cousin qui habitait ici à Nyanza, il était enseignant, il a été
00:19:48joueur de foot ici. Il avait cinq enfants. Il a été ramené avec sa famille et lui, l'histoire dit qu'on lui aurait coupé la tête et on aurait joué au foot avec sa tête ici à l'intérieur
00:20:18même de ce stade.
00:20:32Ça demande déjà beaucoup d'énergie pour poursuivre cette quête de justice.
00:20:40Alors évidemment, quand les histoires familiales s'amènent, tomber sur sa famille, sur ses
00:20:48cousins, ses amis, ça fait perdre pied.
00:20:51C'était grand et beau. J'ai quelques photos mais...
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00:29:27Depuis 30 ans, beaucoup de témoins ne sont plus.
00:29:31Et si on ne récolte pas ces témoignages, on ne pourra plus organiser des procès en France.
00:29:37Donc il y a urgence.
00:29:57C'était une région habitaée par beaucoup de Tutsis.
00:30:08Il y a des collines où il n'y avait que des Tutsis d'ailleurs.
00:30:11Et où aujourd'hui, malheureusement, il ne reste personne.
00:30:27C'est beau.
00:30:32Merci.
00:30:33Bonne journée.
00:30:34Moi, d'autres choses.
00:30:38Ça va ?
00:30:40Ça semble.
00:30:42Ça semble.
00:30:43Ça va.
00:30:45Il y a un bon ukricot.
00:30:49Mais, il y a beaucoup plus de laitiers.
00:30:52Mais, ce n'est pas le plus du tout, c'est un peu plus de laitiers.
00:30:57Mais, ce n'est pas le plus libre.
00:30:59Mais, si on a fait le plus libre, c'est un peu plus libre et de laitiers.
00:31:01Quand on a fait le plus libre, c'est un peu plus libre.
00:31:04Et c'est un peu plus libre de faillé.
00:31:07Y a beaucoup plus libre et de laitiers.
00:31:10Je n'ai pas besoin d'image.
00:31:11Après, il y a un corps de bâle et de laitiers.
00:31:14Il y a peut-être moins que le musulmans.
00:31:17Il n'y a pas de
00:31:43Je m'avais dit encore penses aussi.
00:31:45Je me suis English, et je ne m'ai pas pensé.
00:31:50J'ai pas pensé, j'ai jamais pensé.
00:31:55Je ne m'ai pas pensé.
00:31:58On le fait un peu trop.
00:32:02On se y avait un peu mal de temps,
00:32:04j'ai toujours passé dans le temps des pauvres.
00:32:07Il n'y a pas de réaction à cause de l'arrivée.
00:32:12Il n'y a pas de réaction.
00:32:13Il n'y a pas de réaction.
00:32:21C'est très fort.
00:32:22Tous les gens écoutent.
00:32:24Tout le monde écoute, mais c'est leur histoire aussi.
00:32:37C'est terrible.
00:32:40Comment veux-tu qu'on ne prenne pas toutes ces ondes là ?
00:32:45Je suis très heureux.
00:32:47C'est vrai.
00:32:49C'est terrible.
00:32:51Comment veux-tu qu'on ne prenne pas toutes ces ondes là ?
00:32:58Oui, bonjour.
00:33:00C'est vrai, oui.
00:33:02C'est vrai, mais on ne l'a pas de réaction.
00:33:05Il n'y a pas d'amour avec eux.
00:33:07C'est vrai.
00:33:08C'est vrai, les gens ne connaissent pas toutes ces ondes.
00:33:12Les gens ont des questions.
00:33:14Tu me dis pas d'amour avec l'amour avec l'amour.
00:33:16Oui, je veux dire.
00:33:18C'est le plus important.
00:33:20Ils voulaient des hommages à leur famille.
00:33:23Ils se sont résistés.
00:33:24C'est ce qu'il faut.
00:33:25Si les gens à leur pérennent,
00:33:26ils m'ont parlé,
00:33:27ils m'ont dit qu'ils ne gagnent.
00:33:28Il m'ont dit qu'on les m'aimplos,
00:33:29ce qu'ils nous devaient bien.
00:33:30En tout cas, nous avons une grande agence de vous,
00:33:35et nous avons un problème de la famille de Jambon,
00:33:39et nous avons un coup de bouche et un coup de bouche.
00:33:42Tout ça, nous avons eu un peu de magouille,
00:33:45et je suis sûre que ce n'est pas bon.
00:33:54À la fin du génocide, Biguma, c'est un réfugié au Congo.
00:33:57Il y a dû avoir des magouilles
00:33:59magouille pour qu'il puisse prendre l'avion sans papier, mais en tout cas, il s'est retrouvé
00:34:03en France. En fin de juin 1994, la France a mis en place ce qu'on a appelé l'opération
00:34:13turquoise pour créer des zones de sécurité. La France a décidé de lancer une opération
00:34:24humanitaire au Rwanda. Je crois que le premier objectif est atteint avec, encore une fois,
00:34:30tous ces sourires qui fleurissent sur vos visages. Mais la zone turquoise n'a été qu'une sorte
00:34:40de couloir pour faire fuir une grande partie de la population et exéphilitrer les autorités
00:34:47qui venaient de commettre le génocide.
00:34:54Et donc l'opération turquoise va permettre à des centaines de génocidaires Hutus,
00:35:00donc des responsables des génocidaires Hutus, de quitter le territoire rwandais et qui
00:35:05par la suite iront pour certains en France, pour d'autres en Belgique ou encore au Canada.
00:35:13Ici en France, ils se sont refait une virginité. Ce sont de bons parents, ce sont de bons voisins,
00:35:19ce sont de bons citoyens qui s'impliquent dans des associations humanitaires, voire des bons chrétiens.
00:35:26Vous imaginez, nous avons nos familles décimées et vous voyez des ferlés dans nos pays ici,
00:35:42les assassins de nos familles. Mais c'est un scandale, c'est pas possible.
00:35:48N'importe qui s'indignera, je pense.
00:35:49Depuis plus de 20 ans, nous avons déposé plus d'une trentaine de plaintes et jusqu'à
00:36:03maintenant, malheureusement, seules cinq personnes ont été jugées et condamnées.
00:36:09La France, c'est pratiquement le seul pays aujourd'hui qui refuse toujours d'extrader
00:36:24ces personnes-là vers le Rwanda où ils auraient déjà été jugées. D'où ce grand nombre
00:36:30de dossiers qui s'amoncèlent sur le bureau des juges, qui ne sont pas suffisamment nombreux.
00:36:35Nous ne cessons depuis 25 ans de dénoncer une lenteur insupportable pour les victimes.
00:36:45En 2015, nous avons reçu une lettre anonyme dénonçant Bigouma.
00:36:52Il travaillait à l'université de Rennes comme responsable de la sécurité.
00:36:57Donc immédiatement, nous nous sommes emparés de ce dossier.
00:37:05Les rescapés, ce n'est pas eux qui ont le plus vu.
00:37:23C'est-à-dire qu'un rescapé, soit il se cachait dans un trou de souris, soit il était
00:37:30caché dans un plafond d'un bienfaiteur.
00:37:40Mais par contre, les tueurs, on a besoin de leurs paroles, de leurs témoignages.
00:37:47Parce que c'est eux qui savent.
00:37:48Mais vous savez, entrer dans une prison, ce n'est pas si facile que ça quand on sait qui c'est qui l'habite.
00:38:16Et il accepte de parler ?
00:38:26De parler du génocide ici à Nyanza ?
00:38:31J'ai eu un génocide.
00:38:38J'ai eu un peu plus de gens.
00:38:41J'ai eu un peu plus de gens qui ont été prêts à faire.
00:38:45J'ai eu un génocide qui a été prêts à la France.
00:38:52Oui, c'est vrai.
00:38:53J'ai eu un peu plus de gens qui ont été prêts à faire.
00:38:56En ce moment, je m'appelle Bidguma.
00:39:02Bidguma ?
00:39:03Bidguma, un chef.
00:39:04C'est un chef.
00:39:07C'est un chef.
00:39:08C'est un chef.
00:39:10Oh, ok.
00:39:12Si, c'est important.
00:39:15On prend des ailes d'avis en train de prendre des abis.
00:39:21Quand j'ai amené à la fin, elle m'apprécie de son père.
00:39:28Parce qu'il y a des enfants.
00:39:31Oui.
00:39:33Quand j'ai amené à la fin, ils ont eu l'impressionné.
00:39:38J'ai été arrêté, j'ai sauvé le groupe.
00:39:42Oui.
00:39:43Et puis, j'ai pu me dire que ça a été un peu.
00:39:49Je ne sais pas si tu es au courant.
00:39:55Je ne sais pas si tu es au courant.
00:39:58C'est un peu le courant.
00:40:01Mais on ne sait pas si tu es au courant.
00:40:10Qu'ils vous mentent ou pas, il faut les interroger.
00:40:16Au détour d'une phrase, vous allez comprendre des choses.
00:40:19C'est parti.
00:40:49quand je peux vous donner, j'aime pas quand je parle,
00:40:53je ne sais pas si on dit.
00:40:56On m'a dit face à l'innomne,
00:40:58je n'ai pas voulu dire au Behaye.
00:41:01Quand je ne sais pas et je ne l'aurai pas,
00:41:04les gens a voulu être meurtrés
00:41:06quand j'ai besoin de vous soutien,
00:41:08ils l'aideraient pour se trouver.
00:41:10Oui, je suis tout seul.
00:41:13Oui.
00:41:14Oui.
00:41:15Ok, bonjour.
00:41:16C'est un petit peu.
00:41:19C'est un petit peu.
00:41:24C'est un petit peu.
00:41:35C'est un professeur professionnel.
00:41:38Il a eu la perpète,
00:41:40mais la seule chose qu'il sait,
00:41:42c'est qu'il a tiré sur ce truc.
00:41:44Il a tué un bœuf.
00:41:46Il a tué le taureau des vaches.
00:41:48Non, j'avais pas envie de traduire
00:41:50parce qu'en fait, j'en peux plus.
00:41:57J'étais dans un état.
00:41:59Il faut dire qu'il n'a dégagé que des zones négatives.
00:42:02Tu ne peux pas être bien là.
00:42:04Si c'est ça, mais...
00:42:06J'avais envie de lui dire tais-toi, tais-toi, mais il continue.
00:42:14!
00:42:18Qu'il faut bien se débrater.
00:42:19...
00:42:20C'est tout nouveau.
00:42:22Non, non...
00:42:24Sous-titrage MFP.
00:42:54La cabre, la beauté, est toujours saisissant.
00:42:59Et quel que soit l'endroit, même nous, on ne s'habitue pas.
00:43:01On croit qu'on pourrait s'habituer, mais on ne s'habitue pas.
00:43:04Malheureusement.
00:43:06Je ne sais pas s'il faut s'habituer d'ailleurs.
00:43:12Allez.
00:43:24Nianza, ça a été aussi un grand lieu de résistance de la part des Tutsis.
00:43:34Quand les Tutsis se réfugiaient en haut des collines, ils se défendaient à coups de pierre.
00:43:39Si bien qu'il a fallu parfois plusieurs attaques, soit des miliciens, soit des gendarmes, pour venir à bout de leur résistance.
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