- 19/06/2025
Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 19/06/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00L'équipe de choc, ces images terribles pour Romain Grégoire qui vient de perdre son maillot jaune sur le Tour de Suisse, un final vraiment dantesque, c'est pas galvaudé, il s'est passé beaucoup beaucoup de choses et la perte du maillot jaune, mais n'ayez crainte, le maillot jaune reste pour un coureur français puisque c'est Kevin Vauclin qui était maillot blanc actuellement qui récupère le maillot jaune, la tristesse donc de Romain Grégoire.
00:27On va voir des images signées Charles-Antoine, Nora, Pierre-Roland est restée avec nous bien sûr pour parler vélo, c'est pas qu'on fait pas confiance au reste du plateau, mais un peu quand même, alors à part Juju Allian qui peut tout faire, Pierre Bouby, mais alors sur ma gauche c'est un peu plus foot et basket mais légèrement pour Erwann à beau traiter.
00:44C'est très mauvaise langue parce que Romain Grégoire a perdu son maillot jaune mais j'ai déjà retrouvé moi, au bout d'un moment je veux bien mais il faut tout faire.
00:52On a fait exprès, on a fait exprès.
00:53Magnifique, t'es très bon en humour quand même Erwann.
00:55Ouais mais je vais changer de métier je pense d'ailleurs.
00:57Bientôt.
00:58Bon, passionné de vélo, restez bien avec nous, on va parler en long, en large et en travers de ce Tour de Suisse qui décidément est passionnant.
01:06Juju, on va revoir le résumé de cette étape magnifique.
01:09La cinquième étape, 183 kilomètres à avaler aujourd'hui, c'était l'étape reine de ce Tour de Suisse avec trois cols très difficiles à gravir,
01:16marqué par une échappée assez rapide avec cinq coureurs qui étaient aux avant-postes.
01:19En tête du peloton, on avait le team UAE de Joao Almeida qui menait la danse.
01:23Le maillot jaune là, Romain Grégoire lui a souffert, distancé dès le premier col sous une chaleur écrasante.
01:29Le leader en classement général étant perdition, il va perdre son maillot jaune de leader.
01:32A 13 kilomètres de la fin, le groupe d'échappées tient encore tête au poursuivant dans lequel figure Alaphilippe, Kevin Vauclin ou encore Joao Almeida avec 28 secondes d'avance.
01:40Et puis à 7 kilomètres de l'arrivée, les échappées sont reprises dans un groupe de 22 coureurs avec Julien Alaphilippe et Vauclin dans le cou.
01:46Et puis dans les derniers mètres, grosse bataille entre Joao Almeida et Oscar Onley, c'est finalement le Britannique qui va s'imposer d'une demi-roue à la photo finish vraiment.
01:55Félix Gall est troisième, Kevin Vauclin va arriver au bout de l'effort en quatrième position et Kevin Vauclin est le nouveau maillot jaune de ce tour de Suisse.
02:07En deuxième position au classement général, on retrouve Julien Alaphilippe et Joao Almeida qui a fait un sacré numéro aujourd'hui qui se retrouve troisième à 39 secondes du milieu.
02:15Dans quelques instants, Juju va prendre son chrono, on aura le classement complet de cette étape et le classement général bien sûr.
02:22Pour calculer les écarts, Pierre, c'est important. Mais Pierre Roland, déjà cette étape a été exceptionnelle.
02:30Le finish après une ascension pareille de Joao Almeida et Oscar Onley, il est magnifique.
02:37On va se concentrer un petit peu sur nos Français avant de parler de cette performance de Joao Almeida.
02:43Kevin Vauclin, maillot jaune, est-ce qu'il a une chance de le rester ? Est-ce que sa performance du jour te rassure sur son état de forme ?
02:51Oui, aujourd'hui, c'était clairement l'étape la plus difficile avec ces 3 800 mètres de passage à plus de 2000 mètres d'altitude.
02:58Quand on passe au-dessus de 2000 mètres, ça laisse des traces dans l'organisme.
03:02Il n'y aura plus à effectuer de passages aussi hauts sur ce tour de Suisse.
03:06C'est quand même très particulier.
03:07Dette d'oxygène, ça reste dans le muscle.
03:10Une étape difficile, cette ascension finale à parcourir deux fois.
03:13Les organisateurs ont été dénichés.
03:16Cette ascension, c'était tout simplement impressionnant.
03:19C'est très rare de voir des coureurs un par un décimés sur la route.
03:23Kevin Vauclin qui n'est pas capable de faire un mètre de plus.
03:27Demain, Kevin Vauclin sera leader.
03:30Une étape quand même un petit peu plus conventionnelle, un petit peu plus tranquille sur le papier.
03:36Mais quand on voit les coureurs, ce qu'ils nous réservent depuis le premier jour,
03:39on ne sait pas à quoi s'attendre au niveau du scénario de demain.
03:41Ça va être évidemment très intéressant et on revoit tous les efforts consentis.
03:46On rappelle que, par exemple, pour un coureur comme Romain Grégoire,
03:49ce n'est pas sa spécialité.
03:50Donc, ça a été difficile.
03:51Et justement, on va l'entendre.
03:53C'est au micro de Claire Bricogne et Charles-Antoine Nora.
04:00Romain, je te laisse dire ce que tu ressens là.
04:04Je ne ressens plus rien de toute façon.
04:06Je suis complètement en vide.
04:09Je ne sais pas quoi te dire.
04:10C'est une étape encore plus compliquée que ce que tu pensais ?
04:14Non, non.
04:14Pas forcément plus compliquée que ce que je pensais.
04:17Par contre, j'avais moins de force que ce que j'espérais.
04:21Hier, je l'ai sauvé.
04:22Mais je pense que je suis allé chercher assez loin.
04:25Et aujourd'hui, j'ai tout simplement pu les jambes.
04:27J'étais complètement mort.
04:28Dès le début des tables, j'ai senti que ça ne allait pas le faire.
04:30Julien qui vient lui serrer la main.
04:35Romain, qu'est-ce qui se passe quand tu décroches que Valentin est là ?
04:38Qu'est-ce que vous vous dites ?
04:39À un moment, vous revenez un petit peu sur le plat.
04:41Et puis ensuite, qu'est-ce qui se passe ?
04:43C'est assez vite.
04:45Ça m'a complètement lâché.
04:46J'arrivais même plus à tenir un rythme que j'aurais tenu à l'entraînement.
04:52Donc Valentin, s'il a pu sur le plat, il m'a bien aidé.
04:56Merci à lui.
04:58Mais de toute façon, dans une bosse comme ça, on est livré à soi-même.
05:01Dans le deuxième passage, j'ai encore perdu pied complètement.
05:03Je sais que ce n'est pas ce que tu as envie d'entendre,
05:05mais le tour de Suisse est déjà largement réussi.
05:07Oui, c'est clair.
05:08Après, je n'étais pas venu pour le général.
05:10Je ne m'étais pas fait d'illusion non plus.
05:11Je savais que ça allait être trop compliqué aujourd'hui.
05:13J'espérais limiter la casse un peu plus que ça.
05:16Mais c'est comme ça.
05:17Merci beaucoup.
05:18A bientôt.
05:18Il termine sur un sourire quand même Romain Grégoire.
05:21On voit le visage marqué.
05:23Ça a été très, très dur pour le coureur de la groupe AMA FDJ.
05:26Pour quelles raisons ça a été aussi dur selon toi, Pierre ?
05:28Alors, pour expliquer, Romain Grégoire, c'est un coureur typé puncher.
05:32Puncher, ça veut dire des efforts entre 3 et 10 minutes.
05:36Là, aujourd'hui, on a fait des efforts.
05:38C'est bien parfois 3 et 10 minutes.
05:39Oui, c'est bien.
05:40Souvent, on nous dit que c'était déjà pas mal.
05:43C'est tentieux.
05:44Mais là, l'équipe UAE lui a clairement rendu la vie difficile.
05:51Déjà hier, avec le passage à plus de 2000 mètres, équipe UAE qui a accéléré, qui a distancé Romain Grégoire, qui a fourni un énorme effort pour revenir.
06:01Déjà, on lui a mis un petit bâton dans la roue avant hier.
06:04Et aujourd'hui, on a procédé de la même manière.
06:08Deuxième passage à plus de 2000 mètres.
06:10Toute l'équipe UAE a durci pour justement lui enlever et lui diminuer ses qualités de puncher.
06:18Parce que la montée finale, on était sur 20 minutes.
06:21Un Grégoire frais au pied, il aurait pu s'accrocher.
06:25Mais avec le passage à 2000, l'accélération des UAE aujourd'hui, hier, plus la première ascension déjà de ce mur final,
06:33les qualités de puncher se réduisent petit à petit.
06:37Pierre, quand je t'écoute, c'est vrai que c'est un débat qu'on a parfois souvent dans le vélo.
06:42C'est difficile quand même de combattre contre ces super teams, que ce soit la Visma ou UAE,
06:47quand ils se mettent à rouler aussi fort comme ça pour essorer les...
06:50Alors, je ne veux pas dire que la FDJ, il n'y a personne, mais disons que parce que Félix Gall a bien fini.
06:55Mais c'est plus dur pour Romain.
06:57Pour vous donner une idée de la densité de cette équipe UAE, Joao Almeida,
07:03celui-là qui est en passe de peut-être remporter cette course, qui a gagné hier, qui termine deuxième aujourd'hui,
07:10qui nous a démontré qu'il était le ou l'un des tout plus forts,
07:14ce sera le dernier ou l'avant-dernier équipier de Tadej Pogacar sur le prochain Tour de France.
07:19Ça nous donne... Voilà, c'est pour expliquer la densité.
07:22Alors, ça ne réjouit pas, parce qu'on se dit quoi ?
07:25On se dit qu'on va s'ennuyer sur le prochain Tour avec une équipe UAE.
07:28C'est toi qui dis ça, nous.
07:29Non, mais il y aura la vie smart.
07:31Je m'attendais à ce que tu rebondisses un petit peu.
07:32Non, mais toi, tu t'ennuies tout le temps aussi, là.
07:35Non, là, il s'est régalé. Pierre, tu t'es régalé aujourd'hui.
07:37Là, honnêtement, on a vécu une étape, quand on a des coureurs qui se donnent à ce niveau d'intensité,
07:42avec un parcours qui est bien dessiné, avec également...
07:45Ce qui nous régale sur ce Tour de Suisse, c'est la première étape.
07:49La première étape qui a piégé les Félix Galles, les Almeida et Consorts.
07:56Sinon, on aurait quoi ? On aurait un Almeida avec deux minutes d'avance ?
07:59On ne serait pas aussi enthousiastes, mais on n'aurait pas un Français.
08:01J'ai juste une question par rapport à...
08:03Tu parles des efforts de, justement, cette dernière ascension.
08:06Est-ce que la chaleur joue un rôle considérable, quand même, malgré tout ?
08:10Parce que moi, je...
08:11Je parle de ça par rapport au foot.
08:13Dans les organismes, moi, j'avais beaucoup de mal.
08:15Je commençais ma saison en septembre, tellement c'était dur de jouer sous la chaleur.
08:19C'est sûr que ce n'était pas parce que tu te remettais mal de tes étés, Pierre.
08:22Non, pas de quoi tu penses.
08:23Le problème, c'est que ça a été en octobre.
08:26C'est bon.
08:27Non, mais est-ce qu'il y a une vraie influence par rapport à ça ?
08:29Je sais qu'il a fait très chaud aujourd'hui.
08:31Est-ce qu'il y a des physiologies qui sont plus atteintes que d'autres ?
08:35Il y a des coureurs.
08:37Par exemple, un des coureurs français les plus connus, Thibaut Pinot, ne supportait pas la chaleur.
08:41Il perdait entre 10 jusqu'à 20% de ses capacités.
08:45On a le rythme cardiaque qui bat plus haut.
08:49On a la température corporelle qui augmente.
08:51Mais clairement, il y a des organismes qui sont beaucoup plus affectés que d'autres.
08:56Et là, on a l'impression...
08:58Comment ?
08:58Romain Grégoire fait partie ?
09:00On ne le connaît pas assez.
09:01C'est quand même un coureur de 22 ans.
09:03On apprend à connaître ses qualités.
09:04On apprend aussi à connaître ses faiblesses.
09:06Au fur et à mesure des prestations et des sorties qu'il effectue.
09:09Justement, on voit le podium.
09:12Mais on n'est vraiment pas tous égaux à la chaleur, très clairement.
09:16Je te confirme.
09:16On est face à un autre.
09:22Exactement.
09:28Et donc, Kevin Vauclin, nouveau leader et maillot jaune de ce Tour de Suisse.
09:35On a beaucoup parlé de Romain Grégoire.
09:36Je crois que tu avais une question, Erwann ?
09:37En fait, j'avais une question un peu de néophyte.
09:39Mais on regarde le vélo et on a vu depuis des années
09:41voir des coureurs explosés comme Romain Grégoire la fois aujourd'hui.
09:44Tu peux nous dire, pour ceux qui nous regardent,
09:46qu'est-ce qu'on ressent quand on explose complètement dans une étape comme ça ?
09:50Ce qui se passe dans la tête, dans le corps ?
09:51Parce que je m'imagine que tout doit y avoir un nombre d'ascensions assez incroyable.
09:56Mais on ne se rend pas compte, nous, qui regardons ça.
09:58C'est terrible.
10:00C'est terrible.
10:00Très honnêtement, en vélo, il n'y a personne qui va pédaler à ta place dans une ascension.
10:05Il y a plein de choses qui se passent.
10:07Imaginez, Grégoire, il est maillot jaune.
10:09Ce matin, il se dit quoi ?
10:11Il se dit, si je passe cette étape, potentiellement, je peux gagner le classement général.
10:16Premier passage dans cette montée finale, il explose.
10:20Il est à une minute.
10:21Je le dis rapidement à Patrick.
10:23J'ai la note, ça va être 3 minutes 30.
10:24Mais regarde, il a terminé à plus de 5 minutes.
10:27Et qu'est-ce qui se passe ?
10:28C'est une remise en question.
10:29Il va se poser plein de questions.
10:30Il va même se demander ce qu'il fait là.
10:33Là, dans les minutes, dans les heures qui vont suivre,
10:36il va dire qu'il est nul, il va dire qu'il est mauvais.
10:38Il va être tout plein d'émotions.
10:41Et après, c'est au rôle de son staff de le remobiliser, de le reconstruire.
10:45Et j'ai envie de dire, Romain Grégoire, c'est demain qu'on voit si c'est un champion.
10:50C'est demain s'il est capable de rebondir.
10:52Non, mais c'est vrai.
10:53C'est ça, c'est le vélo.
10:54C'est le vélo, c'est le cyclisme.
10:57On a la chance, c'est qu'on prend une tôle.
10:58Le lendemain, on peut se rattraper et vice-versa.
11:01La seule différence, Pierrot, c'est que tu prends une tôle.
11:03Peut-être mentalement, tu peux te refaire, mais tes jambes, c'est tes jambes.
11:05Oui, mais demain, il aura un parcours qui va lui convenir.
11:082 200 mètres, une étape difficile de puncher.
11:11Désormais, il a 5 minutes au classement général.
11:12Il ne représente plus un grand danger.
11:14On peut voir un Grégoire s'imposer demain.
11:16Et ce serait vraiment, c'est là qu'on...
11:19La réaction de champion.
11:20Ce serait exceptionnel.
11:21Tu parles de classement général, Pierre.
11:23Juju, tu l'as.
11:24Oui, avec Kevin Vauclin qui mène la danse, qui est maillot jaune désormais.
11:27Julien Alaphilippe à 29 secondes du français.
11:31Jean-Almeida, troisième.
11:32Oscar Rondelet qui a fait un super numéro avec Jean-Almeida sur cette cinquième étape et quatrième.
11:39Romain Grégoire, lui, vous en parliez tout à l'heure,
11:42il est treizième pour l'instant de ce classement général.
11:45Pierre, moi je voulais te brancher sur Julien Alaphilippe.
11:47On n'en parle pas beaucoup.
11:48Juju, on a un peu changé les horaires.
11:52On me dit de rester, on me dit de rester.
11:54Pas de soucis.
11:54Excellente intervention, Joe.
11:56Donc Pierre, je voulais te brancher un peu sur Julien Alaphilippe.
11:58On n'en parle pas beaucoup depuis le début de ce tour de Suisse.
11:59La pub de la pub jupe, pardon.
12:03Sérieusement, qu'est-ce que tu en penses de la performance de Julien Alaphilippe ?
12:07Tu l'attendais à ces standards-là pour ce tour de Suisse ?
12:09Honnêtement, on en a peu parlé parce que peu de références de Julien depuis le début de saison,
12:14depuis son changement d'équipe.
12:16Peu de références, mais on a été surpris de le voir même attaquer dans la dernière ascension.
12:21Je l'ai dit aux commentaires quand on était en cabine.
12:25Attention, attention à ce type d'ascension, à ne pas se mettre en sur-régime.
12:29Je l'ai dit tout de suite.
12:31On le connaît, Julien.
12:32C'est un sanguin.
12:32Quand il y va, il y va, il démarre.
12:34Mais le pourcentage, plus la chaleur, l'effort et un Julien,
12:40que ça fait longtemps qu'on n'a pas vu jouer les tout premiers rôles.
12:44Voilà, il s'est fait contrer par Ronelet.
12:45Il s'est accroché parce que c'est quelqu'un qui y va à 100%.
12:49Et là, il a un peu explosé.
12:51Il a un petit peu explosé.
12:52Mais il est là.
12:53Il est encore dans le classement.
12:54On a parlé du maillot jaune.
12:55Kevin Vauclin, on va l'entendre.
12:56C'était au micro de Claire Bricogne et Charles-Antoine Nora.
13:00On y va, nous.
13:02Oui, on est en direct.
13:04Merci.
13:05Kevin, il est là le maillot jaune ?
13:07Oui, c'est bon.
13:08Aujourd'hui, j'ai réussi à l'avoir.
13:10On nous dit, on nous murmure qu'on ne t'a jamais vu aussi fort à ce niveau.
13:14Nous aussi, c'est notre observation.
13:15Comment tu te sens, toi ?
13:16Oui, moi aussi.
13:17Clairement, avec l'entraîneur et tout ça, je suis content que le travail paye.
13:21C'est un travail de plusieurs années.
13:22Tout simplement, comme j'avais dit, j'avais moins de bagages que certains coureurs
13:26dû à un début même de l'adolescence où j'ai fait un programme différent des d'autres
13:32avec la piste et moins de grandes cours.
13:34Je n'ai pas fait de baby-giro.
13:36Je n'ai fait qu'un tour de l'avenir malade.
13:37Je pense que mon corps manquait aussi d'efforts en montagne aussi durs.
13:41Je pense que j'ai réussi à passer un cap et j'en suis vraiment heureux.
13:45Vous avez déjà un cœur de table sur le tour aussi.
13:46Il faut le rappeler, on va le rappeler comme ça.
13:48Comment tu t'es senti dans ces deux ascensions, justement, en voyant Almeida toujours là,
13:52sauf sur la fin, bien sûr, et Romain lâché ?
13:54À vrai dire, je ne courais pas du tout sur Romain.
13:58On avait déjà discuté avant l'arrivée.
14:00J'ai vu hier qu'il avait fini quand même vraiment atteint physiquement.
14:04Je savais qu'aujourd'hui, ça allait être une grosse journée.
14:06Je pense plus à moi et à mes efforts.
14:07C'est ce que j'ai fait dans la dernière bosse.
14:09Et dans la bosse avant d'arriver, je me sentais vraiment très bien.
14:12J'ai vraiment essayé de tout mettre pour la fin.
14:15J'avoue que l'attaque de Julien m'a un peu crucifié.
14:18J'ai perdu du champ sur Oscar à ce moment-là.
14:22Je n'ai pas pu revenir et même Félix a eu un petit cran au-dessus.
14:26Donc, j'ai fait ma montée.
14:27J'ai une dernière question.
14:2839 secondes d'écart avec Joao Almeida.
14:31Là, tu nous en parles depuis le début.
14:32Il y a le chrono de dimanche.
14:34Tu as fait un peu les calculs de la stratégie ?
14:36Il ne faut plus rien qu'un calcul.
14:37C'est un chrono bien trop difficile à jauger pour moi.
14:42Donc, on verra.
14:44Ce serait un chrono type le petit tour de Romandie ou Dauphiné.
14:48Ça aurait été peut-être une autre histoire.
14:49Là, je vais me battre jusqu'au bout, donner tout ce que je peux.
14:53Et mon tour de Suisse, c'est plus que réussi.
14:55Merci beaucoup, Kevin.
14:57C'est Kevin Vauclin, nouveau maillot jaune de ce tour de Suisse.
15:00Tu avais une question, Pierre, pour Pierre.
15:02Oui.
15:02Bonjour, Pierre.
15:04Est-ce qu'un podium avec deux Français, c'est utopique ou il y a moyen vraiment ?
15:08En tout cas, ça reste du provisoire.
15:10Mais ils sont là.
15:11Ils sont dans le jeu.
15:12Et c'est possible.
15:14C'est possible.
15:14Après, Almeida, quand même, il nous fait peur.
15:17Et Almeida, on ne peut pas lui mettre un bâton dans sa roue avant sur le dernier.
15:21Sur la boîte, deux Français.
15:22Ah, deux Français sur le podium, oui.
15:24Ce serait un exploit ou pas ?
15:25Là, il faudrait demander les stats à Patrick.
15:28Ah oui, bah oui.
15:29Mais oui, ce sera un exploit.
15:31On rappelle que des courses de ce niveau-là, le dernier vainqueur français, c'est Christophe
15:36Moreau en 2007.
15:38Et cette stat, elle fait mal.
15:39Elle fait très très mal.
15:40Dernière question, Braque.
15:41Oui, très très rapide.
15:42Mais aujourd'hui, on avait, Pierre, cette étape qui était un peu considérée comme l'étape
15:46prenne.
15:46Donc forcément, ça donne peut-être des indications pour la suite.
15:49On a tout de suite envie de penser Tour de France.
15:52Forcément, est-ce qu'avec ce qu'on a vu là, par rapport à ce que Kévin Vauclin a proposé,
15:56par rapport à l'explosion de Romain Grégoire, on peut se dire qu'on peut avoir un peu
15:59d'espoir justement pour le général sur le Tour ?
16:02Alors, sur le Tour, on aura un Leni Martinez qui va jouer le classement général.
16:06Kévin Vauclin, pas sûr qu'il joue le classement général sur le Tour.
16:10L'année dernière, il a chassé les étapes et ça lui a réussi.
16:12Il a gagné une belle étape en Italie.
16:14Il a gagné la deuxième étape du Tour.
16:16C'est déjà une grosse performance.
16:19Il faut mieux aller sur le Tour, gagner des étapes, que d'aller sur le Tour et de
16:23terminer 15e.
16:24Ça, ça reste mon point de vue.
16:26Et on espère que Leni Martinez, effectivement, sera ce qu'en jambique.
16:28Aller sur le Tour de France et gagner en Italie, c'est un peu cocasse quand même.
16:31C'était cocasse, ouais.
16:33Tu rèves de ça, tu gagnes en Italie.
16:34Alors, cette année, on va te rassurer, le Tour de France sera 100% dans l'Hexagone.
16:40Ça part de l'île, ça reste en France.
16:42Pierre, pour demain, le profil de l'étape, s'il te plaît.
16:45Alors, le profil de l'étape de demain, c'est une étape un petit peu plus accessible avec...
16:52Ça, vite, attention.
16:52Là, avec...
16:54C'est l'intérêt de pédaler.
16:54Avec 187 kilomètres, on va dire qu'on rentre dans un...
16:58C'est l'étape la plus facile de ce Tour de Suisse.
17:00Mais facile, c'est sur le papier.
17:02C'est les coureurs qui vont faire la course une nouvelle fois.
17:05Avec deux ascensions répertoriées en deuxième catégorie.
17:08Une ascension de 9 kilomètres, une ascension de 6 kilomètres.
17:11Un final un petit peu plus plat.
17:14Logiquement, peut-être un sprint.
17:17Arnaud Delis.
17:18A voir, tout dépend du début de course.
17:20Si on a une surprise comme le premier jour, on peut avoir une grosse échappée.
17:22Et de nouveau, une grosse échappée.
17:23Et selon toi, Kevin peut rester jaune demain ?
17:26Kevin, vos clins en jaune.
17:27C'est officiel demain soir.
17:29J'aime bien quand il va comme ça.
17:30Bravo.
17:31Et encore merci pour les émotions parce que c'était une étape magnifique.
17:34Restez bien avec nous pour la suite de l'équipe de choc.
17:36Il y aura les deux planètes de Juju Allian, sport et foot.
17:39Et puis on parlera des Lakers qui viennent de se faire racheter
17:41pour la coquette somme de 10 milliards.
17:43Je ne les ai pas sur le compte en banque, mais je les voudrais bien.
17:45De retour pour la suite de l'équipe de choc.
17:55On va parler au relique dans quelques instants avec Erwan Abotrette
17:58qui va enfin commencer son émission.
18:00Lui qui est pour l'instant très très bon à la pub.
18:02Tu as fait une grande pub, Erwan.
18:04Toujours en compagnie de Braque, de Pierre Bouby et de Juju Allian.
18:08C'est un fils de pub, on m'appelle.
18:10J'ai eu peur.
18:12J'ai eu peur.
18:13Il nous a fait un drift monumental.
18:15Les gars, on est déjà à la bourre.
18:17Donc si on veut pouvoir profiter de cette émission,
18:19on va accélérer.
18:22On va voir tout de suite une magnifique bande d'annonces.
18:25C'est Dakar Chronicles.
18:26C'est réalisé par Jalil Lesper
18:29qui sera notre invité dans quelques instants.
18:31Régalez-vous.
18:35Je commençais à m'énerver.
18:38Ça faisait chier.
18:45Ça faisait 300 blancs quand il était un bloc.
18:48C'est le début de tout.
19:01Je me suis dit, putain, ça va encore s'arrêter là-dessus.
19:03Et Tobi juste drills.
19:08Je pensais que les deux de tous seraient...
19:11...en tant qu'ils soient...
19:13...sou...
19:13...sou...
19:14...sou...
19:15...sou...
19:16...sou...
19:17...sou...
19:18...sou...
19:19...sou...
19:20...sou...
19:21...sou...
19:22...sou...
19:23...sou...
19:24...sou...
19:25...sou...
19:26...sou...
19:27...sou...
19:28...sou...
19:29...sou...
19:30...sou...
19:33...sou...
19:34...sou...
19:35...sou...
19:36...sou...
19:37...sou...
19:42...sou...
19:43...sou...
19:52Sous-titrage Société Radio-Canada
20:22de parler de cette course absolument mythique et magnifique.
20:28Ça faisait déjà... Bonjour.
20:31C'est toujours un peu bizarre d'être à distance comme ça, excusez-moi.
20:35Non, ça faisait longtemps que je voulais faire un film sur le sport.
20:38J'adore le sport, j'adore le foot par exemple.
20:42Mais je savais que ça allait être compliqué de faire un film documentaire
20:44dans le milieu du foot où je trouve que c'est difficile d'avoir accès aux athlètes
20:50comme je pouvais avoir accès aux athlètes du Dakar
20:53qui est une compétition qui est passée un peu aux oubliettes
20:58mais qu'on voit un peu moins ces dernières années malheureusement.
21:01Donc je me suis dit, allons à la rencontre de ces athlètes.
21:04J'ai toujours aimé le Dakar.
21:06Et puis j'aurais peut-être un accès plus évident à eux
21:08parce que l'idée c'était de les suivre de très près, d'être dans leur intimité.
21:12Oui, c'est vraiment en immersion.
21:13Quand on voit la qualité des images, déjà bravo pour ce travail
21:16parce que c'est absolument magnifique, vous aimez bien le foot.
21:19Je vous passe Pierre Boubi qui a une question pour vous.
21:21Bonjour Jalil, moi j'ai une question.
21:24Alors je suis le Dakar depuis peu,
21:25mais est-ce que la difficulté justement ça n'a pas été de couper ?
21:30De ne pas faire trop long ?
21:31Parce qu'en fait toutes les images je pense ont été exceptionnelles.
21:34Donc le fait de faire des choix, est-ce que ça n'a pas été très compliqué ?
21:38Ça a été, si j'avais énormément de rushs.
21:40J'ai passé beaucoup de temps à monter le film.
21:42Alors il y avait évidemment les images magnifiques du désert et de la course en elles-mêmes
21:47mais il y avait aussi tout ce que j'ai pu filmer auprès des athlètes
21:51et j'en suivais 12.
21:54Donc ouais, le montage a été épique.
21:57Jalil, on rappelle que le documentaire est en salle depuis hier.
22:01Vous avez visualisé votre oeuvre.
22:03Un petit peu à froid là, de quel fait ou quelle image ou quel plan ou quel souvenir ?
22:09Tout simplement peut-être, lequel êtes-vous le plus fier de cette aventure
22:13qui a été, je suppose, humaine et chargée d'émotions ?
22:19Je dirais que ce dont je suis le plus fier, ce n'est pas tant une image
22:23que la confiance que j'ai pu avoir de Sébastien Lod, de Toby Price,
22:30de Christina Guterres, Seth Quintero et tant d'autres
22:36et en particulier un gamin qui s'appelle Mason Klein aussi d'ailleurs.
22:41Bref, même de Peter Ancel, de Carlos Enz, ils m'ont tous laissé les filmer
22:45et pas comme on les filme d'habitude, il n'y a pas d'interview.
22:48Donc l'idée c'était vraiment d'être immergé avec eux
22:51en essayant de les déranger le moins possible
22:53mais néanmoins on était quand même très présents pendant la course
22:56et même un peu avant la course, pendant leur préparation
22:58et de se laisser faire et filmer
23:01et d'obtenir en fait cette sensation de faire la course avec eux
23:07qui est assez unique.
23:08On est en immersion totale.
23:10Merci beaucoup Jalil Lesper d'avoir été avec nous en direct
23:12dans l'équipe de Choc.
23:13On rappelle que Dakar Chronicles est actuellement en salle
23:16et qu'avant de réaliser ce documentaire,
23:18vous avez fait l'édition précédente pour vous imprégner
23:20de cette magnifique compétition.
23:23Donc foncez dans vos salles de cinéma ce documentaire.
23:26est magnifique.
23:26Merci beaucoup Jalil.
23:27Merci.
23:28Merci Giovanni, au revoir.
23:29Au revoir.
23:30On passe tout de suite à la palette sport de Julien Allian.
23:32Jingle.
23:37Vous vous demandez tous où est passée notre présentatrice France Pierron.
23:41Ah bon ?
23:41Je le sais.
23:42Ah bah elle n'est pas là.
23:42Je le sais.
23:43Vous me posez la question depuis le début de l'émission.
23:45Elle est à Charletti.
23:46Elle est à Charletti les copains.
23:48Car demain, c'est la huitième étape de la Ligue de Diamants
23:50et ça se passe sur notre antenne à partir de 20h40.
23:53Salut ma Françaiste.
23:54Déjà première question.
23:55Pas trop chaud là sous le soleil, écrasant parisien.
24:00Si, si, c'est un enfer.
24:01Mais apparemment, tous les athlètes me disent
24:02que la fournaise, ce n'est pas un problème pour eux.
24:04Et notamment en perche.
24:06On est avec Margot Chévrier qui vous souvenez
24:07avait fait une énorme blessure,
24:08qui avait fait le tour du monde
24:09peut avoir les Jeux Olympiques.
24:10Elle revient à la grande compétition, ça y est.
24:12Avec de l'appréhension, avec du trac,
24:13avec de l'impatience, Margot ?
24:15Avec de l'impatience et de l'excitation.
24:17J'ai trop hâte de sauter là demain.
24:18Et t'es comment en termes de physique là ?
24:20Est-ce que t'es revenue à 100%
24:21ou pas encore, on revient tranquillement ?
24:22Non, on revient tranquillement.
24:23Je ne suis pas encore à 100%.
24:24Alors déjà sur la cheville, je ne suis pas encore à 100%
24:26parce que ça fait court.
24:27Ça ne fait que 13 ou 14 mois, je pense.
24:29Donc c'est encore trop court.
24:31Et puis, il y a eu un an de quasiment rien
24:33en préparation physique.
24:34Donc mine de rien, ça fait quand même
24:35un trou dans le timing
24:37qu'il va falloir qu'on récupère petit à petit
24:38et qu'on est en train de récupérer.
24:40Mais voilà, on n'est pas encore sur 200%.
24:41Condition parfaite pour ton retour.
24:43T'es à la maison.
24:43Le meeting de Charlotte, il est particulier.
24:45Vous aimez bien sauter ici ?
24:46J'aime bien sauter ici.
24:46J'avais fait 4m71, donc mon record en 2023.
24:49Et puis, on est en France.
24:51C'est notre public à nous
24:52et ils sont tout le temps, tout le temps à fond.
24:53Donc ça ne peut que nous aider.
24:55On sera tous derrière les athlètes français.
24:56Il y a MJ Bonin, la récente championne du monde en salle.
24:58Il y a six champions olympiques.
24:59Et puis regardez derrière nous
24:59les athlètes qui sont déjà en train de se préparer
25:01pour la belle échéance de demain.
25:02Il fera très chaud.
25:03Le spectacle sera au rendez-vous les copains.
25:05Merci beaucoup.
25:06Français, on te retrouve dès demain
25:07pour couvrir ce meeting de Paris.
25:10La huitième étape de la Ligue de Diamants
25:12sur notre antenne dès 20h40 demain
25:14sur la chaîne L'équipe.
25:16Avec l'Eurobasket féminin
25:18et l'équipe de France
25:19qui a eu chaud pour son entrée en lice
25:21face à la Turquie.
25:23Malmenée pendant 35 minutes
25:24par la 17ème nation FIBA.
25:26Les Bleus sont restés au contact
25:27grâce à Janelle Salin
25:29qui finit meilleure marqueuse
25:30de la rencontre avec 22 points.
25:32Oui, qui est arrivée en toute fin de prépa
25:34vraiment pour préparer cette heure.
25:37Et puis surtout, les Bleus vont remercier
25:39la capitaine Valériane Ayaï
25:41très très précieuse en fin de partie
25:43qui va permettre aux Bleus de repasser devant
25:44et puis de s'imposer donc
25:4671 à 69.
25:48Le prochain match, ce sera ce soir
25:50contre la Grèce.
25:51Erwan, est-ce que tu t'attendais
25:52à un match si difficile
25:54pour une entrée en lice
25:54de la part de nos Bleus ?
25:56Oui et non.
25:57Oui, parce que c'est une entrée en lice
25:58et qu'il y a quand même
25:59pas mal d'absentes
26:00et qu'il y a beaucoup de jeunes jouesses
26:02qui découvraient un premier match
26:03d'une compétition comme celle-là.
26:05Elles sont attendues, les Françaises,
26:06on le dit.
26:07Elles veulent l'or.
26:08Elles veulent être championnes d'Europe.
26:09Donc, il y avait beaucoup d'attentes
26:10dans la peau d'un favori.
26:12Et puis, je te le dis,
26:13il y a beaucoup de filles
26:14qui ont découvert ce niveau-là.
26:15Ça s'est senti sur la première mi-temps.
26:17On a senti des filles
26:19qui avaient un petit peu la peur au ventre.
26:20Mais ça s'explique
26:21par les enjeux et l'ambition.
26:23Une première mi-temps très compliquée,
26:25des deux côtés du terrain.
26:26Une deuxième mi-temps
26:27où défensivement,
26:28cette équipe de France
26:29s'est mise en rythme.
26:29On les a vus vraiment éteindre
26:30le jeu offensif des Turcs
26:32qui ont plutôt bien joué
26:33et qui ont été très à droite aussi.
26:35Et puis, par contre,
26:35on attaque,
26:36on pioche, on pioche, on pioche.
26:37On sait que cette équipe-là,
26:38offensivement,
26:39elle se cherche encore un petit peu.
26:40Et puis, les mamans,
26:42j'ai envie de dire,
26:42ont fait un petit peu le taf.
26:44Jeanne El Salin,
26:45qui est une scoreuse incroyable,
26:47a mis 22 points.
26:47Il a maintenu cette équipe de France
26:49quand ça a été très compliqué.
26:50Et puis, Valéra Nayaï,
26:51avec deux filoches à trois points
26:52alors qu'elle était 1 sur 5
26:53jusqu'à maintenant,
26:54a fait basculer la rencontre.
26:55Il y a aussi ce tir de Miniatouré
26:56qui fait beaucoup de bien.
26:58Voilà, c'est au forceps,
26:59c'est à la dure,
27:00mais c'était importantissime
27:01pour les têtes
27:02de gagner ce match.
27:03On retiendra surtout la victoire
27:04puisque la manière,
27:04ce n'est pas grave.
27:05Et là, le prochain match,
27:06c'est contre la Grèce.
27:07Tu t'attends au même cas de figure
27:08ou ça y est,
27:09elles sont libérées,
27:10j'ai envie de dire,
27:10par cette victoire difficile ?
27:12Elles sont libérées.
27:13Tu sais, c'est toujours pareil.
27:14C'est une première expérience
27:16et forcément,
27:16il y avait beaucoup d'inconnus.
27:17Là, elle joue la Grèce en Grèce.
27:20Ça risque d'être une salle pleine.
27:21Maintenant, l'équipe
27:22la plus compliquée
27:22de cette poule-là,
27:23on rappelle Turquie,
27:25Suisse, Grèce,
27:26c'était la Turquie
27:27qui était la plus dangereuse.
27:28battu les Turcs.
27:29Là, les Grèces,
27:29même si l'ambiance
27:30va être un petit peu plus chaude,
27:32ça devrait passer quand même.
27:33Ensuite, la Suisse.
27:34Et puis voilà.
27:34Vraiment, c'est pour ça
27:35que la victoire d'hier,
27:36elle était capitale
27:37parce que du coup,
27:38tu serais certainement
27:39sorti des poules
27:39mais avec toujours ce côté.
27:41Qu'est-ce qu'on a dans le ventre
27:43dans des matchs compliqués ?
27:44Là, au moins,
27:44on a vu qu'il y a eu
27:45au moins de l'orgueil
27:46dans ce match-là.
27:47On enchaîne avec de l'actu NBA.
27:49Les Lakers de Los Angeles
27:51vont changer d'air.
27:52Jenny Buss,
27:53propriétaire majoritaire
27:54de la franchise californienne,
27:56a conclu un accord de vente
27:57avec Mark Walter,
27:59propriétaire des Dodgers.
28:00Selon les informations
28:01d'ESPN,
28:01la vente pourrait se conclure
28:02pour 10 milliards de dollars.
28:04Oui, 10 milliards de dollars,
28:06ce qui en ferait
28:07la vente la plus chère
28:08dans l'histoire du sport.
28:10Les Lakers appartiennent
28:11à la famille Buss
28:12depuis 1979.
28:13À l'époque,
28:14Jerry, le patriarche,
28:15avait acheté la franchise
28:16pour 67,5 millions de dollars.
28:19Pas mal la plus-value.
28:20Pas mal, pas mal.
28:20Depuis sa mort,
28:21donc en 2013,
28:22c'est sa fille Jenny
28:22qui préside la franchise.
28:24Elle devrait garder
28:25son poste de présidente
28:26après la vente.
28:27Erwan, c'est un énorme séisme
28:28ce qu'on est en train de vivre.
28:30C'était prévisible
28:30ou tu ne l'as pas vu venir ?
28:32C'est compliqué comme question.
28:33On a vu que les Celtics
28:34aussi ont été vendus
28:35il y a un an de ça.
28:37Il y a 600.
28:38Oui, 6 milliards
28:38et quelques un peu plus de 6 milliards.
28:40On voit qu'il y a une page
28:41qui se tourne en NBA
28:42et là, pour le coup,
28:43la famille Buss qui vend,
28:44oui, c'est un petit peu
28:45un séisme.
28:46On rappelle le Dr. Buss,
28:48comme on l'appelait,
28:48qu'avait acheté en 1979.
28:50Il récupère Magic Johnson directement.
28:51Ils sont champions
28:52dès la première année en 1980.
28:54C'est lui qui a instauré
28:54les pop-up girls,
28:55le show un petit peu
28:56à l'américaine
28:57dans les salles NBA.
28:58Donc, il y a tout un savoir-faire
29:00Lakers qui a été créé
29:01par la famille Buss
29:02et notamment par le père Jerry Buss.
29:05Donc, c'est une page
29:06qui se tourne certainement.
29:06Il y a un vrai héritage
29:07qui va laisser au Lakers,
29:08mais même en NBA,
29:10de manière générale,
29:10cette famille-là.
29:11Après, 10 milliards de dollars,
29:13c'est des chiffres
29:14que moi, j'arrive même pas à commenter.
29:15Je ne sais même pas
29:15ce que ça représente.
29:17Tu peux partir en week-end ?
29:19Oui, au moins, oui.
29:21Au moins, il faut réserver
29:22un avance.
29:23Mais tu peux.
29:23Donc, voilà.
29:24Après, on sait aussi
29:26que les nouvelles directions,
29:27c'est eux qui décident
29:27sur est-ce qu'on met de l'argent,
29:29est-ce qu'on va payer
29:30la luxurie taxe
29:30ou est-ce que non, finalement,
29:32on ne veut pas garder ça.
29:33On sait que, par exemple,
29:34les Celtics,
29:35l'équipe va changer
29:35parce que les nouveaux propriétaires
29:37ne veulent pas
29:37tous ces contrats max.
29:39Donc, ça va être intéressant
29:41de voir aussi
29:41quelles directions
29:42ils vont prendre
29:42ces nouveaux propriétaires.
29:44Est-ce que le fait
29:45de passer justement
29:46de changer de cycle
29:47par rapport à celui
29:48qui avait acheté
29:49les Lakers au début,
29:51est-ce que là,
29:51on arrive sur un nouveau mouvement
29:53de NBA, en fait ?
29:54Une nouvelle façon
29:55de consommer de l'NBA,
29:56une nouvelle façon
29:56de voir l'NBA
29:57par rapport à ce qu'on a vécu
29:58pendant 30 ans ?
29:59C'est une bonne question.
30:00On pourra commencer
30:01à répondre,
30:01je pense,
30:01depuis quelques années.
30:02On peut rajouter aussi
30:03que les Mavericks
30:03de Mark Cuban
30:04ont été vendus
30:05il y a pas mal d'années.
30:06Tout ça était des propriétaires
30:08qui avaient des visages
30:09qu'on connaissait.
30:10Aujourd'hui,
30:10c'est peut-être
30:11des propriétaires
30:11un peu plus businessmen.
30:12Enfin, quoi que Mark Cuban
30:13et les Buss,
30:16c'est des businessmen aussi,
30:17mais on les voyait,
30:18ils étaient incarnés.
30:20Là, on a plus
30:20des propriétaires
30:21pour l'instant
30:21qui sont vraiment
30:22dans l'anglais
30:24et qui sont là
30:25pour envoyer
30:26et faire de l'argent.
30:27Donc, je ne peux pas
30:29te dire pour l'instant.
30:30Le vrai chantier,
30:30c'est Adam Silver
30:31qui va devoir le faire
30:32avec la chute des audiences
30:33qui sont assez importantes,
30:34notamment pour les finales NBA.
30:37Toujours dans l'actu basket,
30:38un mot de l'Euroleague.
30:39L'instance européenne
30:39a officiellement
30:40confirmé un plateau
30:41de 20 équipes
30:42pour la saison 2025-2026
30:44avec trois clubs français,
30:45la ZV,
30:46le Paris Basketball
30:46et Monaco.
30:47Mais la Roca Team
30:48qui espérait une licence
30:50de trois ans
30:50dans la compétition
30:51ne l'a pas obtenue
30:52contrairement à cinq clubs.
30:54Monaco pourrait donc
30:55retrouver
30:56l'échelon inférieur européen
30:58en cas de mauvaise saison
30:592025-2026,
31:01donc en cas de mauvaise saison
31:02de la saison prochaine.
31:03Erwan,
31:03c'est un énorme coup dur
31:04pour les monégasques ?
31:06Ou tu l'as senti venir ?
31:08C'est un coup dur.
31:08En tout cas,
31:09c'est un warning important
31:10parce que Monaco reste
31:12quand même une équipe française
31:13qui sur les quatre dernières saisons
31:14avait deux Fall Final Four
31:15et ça reste le dernier finaliste
31:16de l'Euroleague.
31:17Donc c'est une équipe
31:18qui quand même,
31:19depuis qu'elle a rejoint
31:20cette compétition-là
31:21et référencée,
31:22est une équipe qui compte.
31:23Il n'empêche que
31:24vous n'êtes pas censé savoir
31:25qu'il y a des problèmes
31:25de paiement,
31:26que c'est compliqué un petit peu
31:27Monaco en ce moment.
31:29Il y a pas mal de joueurs
31:31qui ne sont pas payés.
31:33Donc forcément ça,
31:34on sait que l'Euroleague
31:34en ce moment,
31:35avec ce qu'il se passe,
31:36cette espèce de pseudo-concurrence
31:38ou d'association,
31:39on ne sait pas trop,
31:40avec la NBA
31:40qui veut s'installer en Europe
31:41via la FIBA,
31:42ils ont besoin peut-être
31:43d'avoir un petit peu plus
31:44de certitude
31:44avec des clubs bons payeurs.
31:46Donc à mon avis,
31:46c'est certainement un warning
31:47pour avoir des certitudes
31:48sur la suite avec Monaco.
31:50En tout cas,
31:51ça serait un vrai coup dur
31:52pour nous,
31:52fans du basket français
31:53parce qu'on le dit,
31:53Monaco a remis le basket français
31:55dans le haut de l'Euroleague.
31:57Du rugby sur la chaîne
31:57l'équipe pour terminer
31:58cette planète sport,
31:59ce sera samedi à 17h45,
32:01le 15 de France
32:02de Fabien Galtier
32:03déferra l'Angleterre
32:04à Twickenham.
32:05Un match de préparation,
32:06la tournée d'été
32:07qui se déroulera
32:08en Nouvelle-Zélande.
32:09Côté composition d'équipe,
32:11Léo Barret est fort fait
32:12à cause d'une béquille
32:13reçue à la cuisse
32:14à l'entraînement mardi.
32:16Il pourrait renoncer
32:16à l'intégralité
32:17de la tournée d'été.
32:18La compo officielle
32:19sera annoncée demain.
32:20Gaël Ficou devrait être
32:22capitaine,
32:22accompagné par
32:23Émilien Gaëton
32:24au centre.
32:25Le palois aux 7 sélections
32:27profitera de l'absence
32:28de Yoram Moefana,
32:28habituel titulaire au poste,
32:30pour se montrer
32:30durant cette tournée.
32:32Écoutez-le au micro
32:32de Paul Tellian.
32:35Des grosses opportunités
32:35pour nous.
32:37On est très contents
32:40et d'autant plus
32:41pour quelques nouveaux
32:42qui nous ont intégrés.
32:44Je pense que c'est aussi
32:45une excitation pour eux.
32:46Je le prépare
32:47comme un match
32:48international
32:49et je pense que
32:50ça va être
32:51une bonne sélection
32:53pour la suite.
32:55C'est une bonne opportunité
32:57pour nous
32:57de pouvoir
32:58avec une équipe
33:00peut-être
33:00remaniée
33:01à des nouveaux joueurs
33:02etc.
33:03pouvoir rivaliser
33:04contre
33:04l'équipe d'Angleterre
33:06qui sera
33:08très forte.
33:09Angleterre-France
33:10donc samedi
33:1117h45
33:12le crunch
33:12sur la chaîne L'Équipe
33:13avec Benoît Cosset
33:14et Olivier Magno
33:14au commentaire.
33:15Ne ratez pas ça.
33:16Merci beaucoup Juju
33:17pour cette planète
33:18à votre tête
33:18parce que vu que
33:19c'était que du basket
33:20c'était que du R1.
33:24Restez bien avec nous
33:25pour la suite
33:25de l'équipe de choc.
33:26Dans quelques instants
33:27on parle du Paris Saint-Germain
33:28qui est selon
33:29Louis-Senné
33:29qui est l'équipe
33:30à battre.
33:31Peut-être même
33:32l'équipe référence.
33:33On en parle tout de suite.
33:44De retour pour la suite
33:45et fin de l'équipe de choc
33:47avant l'équipe de Greg
33:47avec Grégory Hachère.
33:48On va parler de cet homme
33:49Ryan Cherky
33:50qui se fait déjà
33:51tenser
33:51par la presse britannique.
33:53Ils sont pressés
33:54nos amis
33:54si je peux l'appeler
33:55amis anglais.
33:56On est avec
33:57Arwan Abotrettre
33:57Abotrettre
33:59Un traître
33:59On n'est pas très loin
34:02de la vérité.
34:04Merci d'être
34:05avec mes parents
34:06qui me regardent
34:07je les embrasse.
34:07Désolé monsieur
34:08et madame Abotrettre
34:09je suis vraiment navré.
34:10Braque, Pierre Bouby
34:11et Juju Aliane
34:12On va parler
34:14On va parler du Paris Saint-Germain
34:18puisque Louis-Senné
34:20l'a dit
34:20en marge de la coupe
34:21du monde des clubs
34:22c'est l'équipe à battre.
34:23Oui c'est le champion
34:23d'Europe en titre
34:24et probablement l'équipe
34:26qui a le jeu
34:26le plus séduisant
34:27depuis plusieurs mois
34:28et le PSG a remarqué
34:29une motivation
34:30décuplée
34:31chez ses adversaires
34:31depuis quelques temps.
34:33Louis-Senné
34:33qui veut surfer
34:34sur cette conférence
34:35pour devenir
34:35une référence mondiale.
34:36Écoutez-le.
34:40Nous n'en sommes qu'au début
34:41au premier pas
34:42d'une équipe
34:42qui veut devenir dominante.
34:44Notre objectif
34:45est très, très ambitieux.
34:46Nous avons des joueurs
34:47qui veulent continuer
34:48de gagner
34:48des supporters
34:49qui méritent
34:49beaucoup de victoires.
34:51C'est très ambitieux
34:51mais difficile aussi
34:52parce que toutes les équipes
34:53qui jouent contre toi
34:54ont une motivation spéciale
34:56pour te battre
34:56et ça,
34:57c'est un très beau défi
34:58pour nous.
35:02Toujours cette même passion
35:04pour Louis-Senné
35:05et Pierre,
35:06est-ce que selon toi
35:07ça devient une référence
35:08du foot mondial
35:09ce PSG-là ?
35:10Tu le mets déjà
35:11dans les équipes
35:12révolutionner le foot,
35:13c'est un peu excessif
35:14mais il y a une équipe
35:15qui va marquer réellement.
35:17Moi je pense que
35:17c'est un PSG
35:18qui remet le foot
35:19à sa place surtout.
35:20C'est beau ce que tu dis.
35:21Non mais on était parti
35:22dans un...
35:23Il y a Messi
35:23et Cristiano Ronaldo
35:24qui ont cassé le jeu
35:25où tu avais une diva
35:27d'un côté
35:28et puis le reste de l'équipe
35:28qui bossait pour elle.
35:30Là,
35:31je pense qu'il a marqué
35:33les esprits.
35:33Il y a 500 millions de personnes
35:34qui ont regardé
35:34la finale avec des champions
35:35qui n'ont absolument pas compris
35:37ce qui se passait.
35:38Il y a un 5-0
35:38qui est arrivé
35:39contre une équipe
35:40que tout le monde redoutait
35:41un petit peu
35:41qui est difficile à jouer
35:42avec beaucoup de certitude
35:43et ils font exploser
35:45tout en vol
35:45avec des choses bien définies,
35:48avec un organigramme
35:49et des valeurs sur un terrain.
35:51Moi,
35:51j'ai retrouvé du foot d'avant
35:52en fait.
35:52Quand je regarde jouer le PSG,
35:54j'ai l'impression
35:54de voir jouer une équipe
35:56un peu à l'ancienne
35:57avec des valeurs,
35:59avec du rythme,
36:00avec un état d'esprit,
36:02plein de choses
36:03dont j'avais oublié
36:05et qui mettent en avant
36:06justement l'aspect collectif
36:07d'une équipe
36:07et comment tu performes
36:08en créant une aventure humaine
36:09sur une saison.
36:10Là,
36:11c'est exactement
36:11ce qu'on attend du foot
36:12et moi,
36:12je l'ai vécu avec eux.
36:13Pierre,
36:13tu pourrais boire un verre
36:14avec Gasperini,
36:15c'est ça Juju ?
36:15Oui,
36:16le nouvel entraîneur
36:16de la Roma
36:17qui lors de son intronisation
36:19a salué la performance
36:20du PSG
36:21en évoquant les départs
36:22de Neymar,
36:24de Mbappé
36:24et de Messi.
36:26Lui,
36:26il a été subjugué
36:27par ce Paris Saint-Germain.
36:28Écoutez-le.
36:31Aujourd'hui,
36:32dans le football moderne,
36:33on attaque
36:33et on défend.
36:34C'est l'esprit d'équipe
36:35qui compte.
36:36Ce que nous voyons
36:37du PSG
36:37est extraordinaire.
36:39Ils ont perdu Messi,
36:40Mbappé,
36:40Neymar.
36:41Ils ont atteint
36:41des objectifs
36:42qu'ils n'avaient jamais
36:42atteints de leur vie
36:43avec des joueurs forts
36:44et très bien choisis.
36:46Je pense que le football
36:46aujourd'hui,
36:47c'est ça.
36:49Braque,
36:50Paris a gagné
36:51le respect maintenant
36:52des observateurs
36:53du foot.
36:53Avant,
36:54on parlait des stars parisiennes.
36:56Aujourd'hui,
36:56on loue le collectif parisien
36:58et j'ai l'impression
37:00que ce collectif-là
37:01va avoir une valeur
37:02d'exemple
37:03pour les autres équipes.
37:04En fait,
37:05moi,
37:05j'ai du mal
37:06à me dire
37:06que le PSG
37:07c'est forcément
37:08une référence absolue
37:10du foot.
37:12Moi,
37:12je pense que
37:12c'est une référence
37:13de cette saison-là
37:14alors lui,
37:15je le vois arriver,
37:16je le vois parce que
37:17il croit tout de suite
37:18que je vais commencer
37:19à désinguer le PSG,
37:20que je suis encore
37:21le malade.
37:23Non,
37:23mais c'est pas ça,
37:24mais regarde
37:24la pout qu'il a pris.
37:25On ne peut même pas
37:25parler.
37:25qui me regarde
37:26des jumelles.
37:27Je t'écoute.
37:28Non,
37:28la seule chose
37:29que je dis,
37:29c'est qu'en fait,
37:30on n'a pas
37:31réinventé le foot
37:33avec le PSG.
37:34Je veux dire,
37:34moi,
37:34je repense toujours
37:35à Manchester City,
37:36je repense toujours
37:36aux hégémonies du Real,
37:37aux hégémonies du Barça,
37:39du Bayern.
37:40Il y a des équipes
37:41qui ont très bien travaillé
37:42et avec lesquelles
37:42ça a très bien marché
37:43et pour autant,
37:44c'était déjà
37:45des très gros projets collectifs.
37:46Là,
37:46le PSG,
37:47il faut se calmer.
37:49Je le dis en tant
37:49que supporter.
37:49On n'est pas au début
37:51d'une ère là,
37:52pour toi.
37:53Pour moi,
37:54il faut confirmer.
37:54C'est-à-dire qu'une ère,
37:55ça se joue sur un an,
37:56deux ans,
37:57trois ans.
37:57Pour toi,
37:57en fait,
37:57c'est un peu court,
37:58Braque.
37:58C'est trop court.
37:59En vérité,
38:00c'est trop court
38:00et en plus,
38:01je les vois venir.
38:02La meilleure finale
38:02de la Ligue des Champions
38:03de l'histoire.
38:04Quoi ?
38:04Ce qu'il voulait dire,
38:07c'est le record.
38:07C'est le record,
38:08Erwan.
38:08Je sais que des fois,
38:09tu manques un peu
38:09de vocabulaire
38:10mais ce que tu veux dire,
38:10c'est que meilleure performance
38:11d'une équipe
38:15en finale de Ligue des Champions
38:16mais tu n'as certainement
38:17pas en mémoire
38:18le Milan qui avait battu
38:194-0 le Barça en 92.
38:22Ce n'est pas grave
38:22mais pour faire une bonne finale,
38:23juste pour faire une grande finale,
38:27il faut deux équipes
38:27donc ce n'est certainement
38:28pas la meilleure finale.
38:29Par contre,
38:29c'est peut-être la meilleure prestation
38:30d'une équipe
38:32en finale de Ligue des Champions
38:33mais pour une grande finale,
38:35il faut qu'il y ait deux équipes.
38:35Là, je suis désolé.
38:36C'est une fausse idée ça.
38:38Pendant 90 minutes,
38:39j'avais la bouche ouverte.
38:39Les gars, pour le débrief
38:41de la finale des Champions,
38:42c'est un peu tard,
38:44on va revenir sur la référence,
38:45vous ferez ça après l'émission.
38:47Non mais il n'y a pas de soucis.
38:48Juste sur ce qu'est en train
38:49de faire le marqueur
38:51sur la patte de Luis Enrique,
38:52c'est intéressant
38:53parce qu'à un moment,
38:54quand le système Guardiola
38:55s'est soufflé,
38:56on disait
38:57le foot de possession
38:58va s'arrêter,
38:59on repasse sur un foot de transition.
39:01Pour toi, Pierre,
39:02il n'a pas relancé un peu
39:03ce tiki-taka,
39:04ce type de football,
39:05Luis Enrique ?
39:05Non, il optimise ce qu'il a.
39:07C'est-à-dire qu'ils sont capables
39:09de subir, ils sont capables de contrer.
39:11En fait, ils deviennent
39:12multi-casquettes.
39:13C'est un parasol, le PSG,
39:14en fait.
39:14Ils peuvent tout faire.
39:14Un pardot ?
39:15Un parasol.
39:15Un beau parasol.
39:16Oui, exactement.
39:17Non mais je n'arrive pas
39:19à comprendre
39:22comment ce PSG-là
39:25et cette équipe
39:25ne peuvent pas devenir
39:27une référence.
39:28Je pense que j'ai l'impression
39:28que tous les clubs,
39:29tous les coachs comprennent
39:30que tu peux avoir des stars.
39:33En fait, tu pars d'un projet
39:35au début, on le taillait
39:36parce qu'on ne comprenait
39:36pas ce qu'il faisait.
39:37Toute la saison,
39:38tu as eu une évolution
39:39et t'arriver à un espèce
39:40de prime.
39:41Le plus dur, ça va être
39:41de garder ça longtemps.
39:42C'est ce que je disais.
39:43Ça, c'est dans tous les sports.
39:44Mais là où je te rejoins
39:45complètement, c'est par le résultat,
39:47par le résultat d'être
39:48champion d'Europe,
39:49par un club français,
39:50c'est déjà tu marques les esprits
39:51et par la manière.
39:52Par la manière.
39:52Je pense que tout le monde
39:53est unanime,
39:54pro-PSG, anti, neutre,
39:56ce que tu veux.
39:56Tout le monde est unanime
39:57pour dire que le football
39:58proposait,
39:59les efforts des uns des autres,
40:01même ce qui dégage
40:02au niveau du groupe,
40:03sur et en dehors du terrain.
40:04Et ce coach-là
40:06qui dit
40:08on va faire ça,
40:09on va jouer à ma manière
40:10et tout le monde épouse
40:11cette façon de faire,
40:12oui, ça donne des idées.
40:13Je ne suis pas surpris
40:14que des grands coachs...
40:14C'est une histoire du foot, ça.
40:16Pas tout le temps,
40:16ça n'a pas toujours été.
40:17Et on rappelle que
40:18Erwan nous annonçait
40:19une élimination du Paris Saint-Germain
40:21à Anfield,
40:21il n'y croyait pas du tout.
40:23C'est petit, ça.
40:24Pas du tout,
40:24c'est pas petit.
40:25Je fais 1m80.
40:26Je fais 1m80.
40:27Tu fais 1m80, toi,
40:27on ne fait pas.
40:27Bien sûr.
40:28Quelle manteur.
40:28Avec la neige.
40:30Exactement, c'est les cheveux.
40:31Je me suis d'accord,
40:31mais je me suis d'accord.
40:33Tout de suite,
40:33c'est la planète foot
40:34de Juju Allianne.
40:35Jingle.
40:40Toujours.
40:41On va filer aux Etats-Unis
40:42pour le mondial des clubs,
40:43les copains.
40:43C'était la première hier
40:45de Ryan Cherky
40:46avec Manchester City.
40:47Les joueurs de Pep Guardiola
40:47ont emporté 2-0
40:49face au Widad de Casablanca
40:50avec l'ouverture du score
40:50de Phil Foden.
40:51Vous voyez,
40:52Phil Foden qu'on retrouve
40:52au corner
40:53et c'est Ninja Doku
40:54qui va marquer
40:56le deuxième but Citizen.
40:58Cherky pour sa première
40:59à essayer d'initier
41:00des mouvements au collectif.
41:02Là, on voit la frappe
41:02de Marmouch.
41:02Là, il n'était pas loin aussi
41:03d'être passeur décisif
41:04pour Phil Foden.
41:06Mais c'est le gardien Ben Abid
41:07qui va bien sortir le ballon.
41:09Il va amorcer aussi
41:10quelques pressings.
41:11De coup, malheureusement,
41:12on ne va pas terminer.
41:14En Angleterre,
41:15sur les réseaux sociaux,
41:16il a été vivement critiqué
41:17mais également
41:18par la presse britannique.
41:19Le Daily Mail évoque
41:20un Ryan Cherky
41:21qui a livré
41:22une prestation médiocre.
41:23Mérite-t-il vraiment
41:24sa place en Angleterre ?
41:27Et Saint-Pierre,
41:27cette culture de l'instant,
41:28jugé après un match,
41:29je crois que ça te gonfle
41:30énormément.
41:32J'en ai ras-le-bol.
41:33Honnêtement,
41:34j'en ai ras-le-bol.
41:35Ça devient n'importe quoi.
41:37Il y a un joueur
41:37qui vient d'arriver
41:38depuis qu'il a 4 ans
41:40à l'Olympique Lyonnais
41:41dans un club
41:41avec un ADN très fort.
41:43Là, il change
41:44complètement de dimension.
41:45Il vient d'être international.
41:47C'est un prospect
41:48qu'on voit depuis déjà longtemps.
41:50Et sous prétexte
41:50qu'en fait,
41:51il vaut 42 millions
41:52et qu'on s'attende
41:52à ce que ce soit
41:53le nouveau De Bruyne,
41:54le premier match
41:55dans un match
41:56où il fait 40 degrés
41:57avec des joueurs
41:58qu'il ne connaît pas,
41:59avec qui il a chanté
41:59la première fois à table
42:01il y a à peine 3 jours.
42:03On voudrait que ça devienne
42:03un joueur exceptionnel.
42:05Mais restez sur terre.
42:06C'est du football.
42:07C'est des gens.
42:07C'est des humains.
42:08C'est des footballeurs.
42:09Calmez-vous.
42:10Mais Pierre...
42:10Mais non, mais j'en ai ras-le-bol.
42:12T'as raison.
42:12Par contre...
42:13Aller chercher
42:14des histoires
42:15et aller dire
42:16qu'en fait,
42:17c'est une erreur
42:17parce qu'il n'a pas été bon.
42:18Heureusement qu'il n'est pas bon.
42:19Mais oui, exact.
42:20Mais t'as raison.
42:21De toute façon,
42:21c'est pas là-dessus.
42:22Après, c'est la presse anglaise
42:23qui se nourrit de ça.
42:26Faut prendre d'où ça vient.
42:27Je pense que
42:27les supporters de City,
42:28les premiers
42:29et encore plus
42:29les dirigeants de City...
42:31Et surtout Guardiola
42:31qui l'a déjà défendu.
42:33Ils savent très bien qui c'est.
42:34Et dans 3 mois,
42:35quand il va régaler,
42:36ils feront des grands papiers
42:37pour leur dire
42:37que c'est le nouveau roi d'Angleterre.
42:39Ça prouve quand même...
42:40Moi, j'ai l'impression
42:41mais ça met en lumière
42:42la presse.
42:44Ce côté-là de la presse
42:45qui est un peu pathétique,
42:46moi qui me soule,
42:47j'en ai ras-le-bol en fait
42:48qu'on fasse des bilans
42:49au bout d'une heure.
42:49Ça ne sert à rien.
42:50Je te rassure déjà d'une.
42:52Je ne pense pas
42:52que Cherki soit vu
42:53comme le nouveau De Bruyne là-bas.
42:54Non, mais on est tous d'accord là-dessus.
42:56Non, mais déjà,
42:56il y a ça.
42:57Je pense qu'il n'arrive même pas
42:58avec cette pression-là.
42:59Et quelque part,
43:00moi, je ne suis pas en train de dire
43:01que c'est bien ce qu'ils font.
43:02Mais au moins,
43:02lui, il va comprendre
43:03là où il a mis les pieds.
43:04Et je pense qu'il aura
43:05une formation accélérée.
43:06Mais non.
43:07Mais si,
43:07il va comprendre
43:07que dès le début,
43:09il va falloir commencer
43:10à faire ses preuves.
43:10Il ne va pas s'installer
43:12dans ses chaussons.
43:13Il n'y a pas pour lui.
43:14Moi, je pense que c'est pas mal.
43:15Dans le groupe de City,
43:16les copains,
43:16la Juventus a largement battu
43:18les Emiratis.
43:19Dalhain, victoire 5-0
43:20avec un doublé
43:21de Randall Colomouni.
43:23D'abord,
43:23sur ce centre de Costa,
43:24le but de la tête,
43:25Colpo d'Itesta
43:26pour Randall Colomouni,
43:28le buteur français.
43:30La belle frappe,
43:31là aussi.
43:33Super, ça, commentateur.
43:33Je n'ai pas vu de Yildiz.
43:35Magnifique,
43:35le poteau rentrant.
43:37Je ne l'avais pas vu.
43:37Ben oui, je la découvre.
43:38Pas de problème.
43:39Kifran Thuram,
43:40double passeur décisif
43:41aussi dans ce match.
43:42Là, le contrôle de Colomouni
43:43est magnifique.
43:44Et l'exterre pied droit aussi.
43:45Parfait pour le français.
43:47Toujours au Mondial des clubs.
43:48Début timide
43:49pour le Real Madrid
43:49de Xabi Alonso
43:51sans Kylian Mbappé.
43:52Souffrant est resté
43:53à l'île.
43:53Aïe, aïe, aïe.
43:54Hier, un partout contre eux.
43:55Et ça revient Dalilal
43:56entraîné par Simone Inzaghi.
43:57Le Real va ouvrir le score
43:58grâce à Gonzalo Garcia
44:00avec beaucoup de réussite.
44:01Là, double contact
44:02qui va lober Yassine Bounou.
44:0441e égalisation
44:05de Ruben Neves
44:06sur pénalty.
44:07Et puis, en toute femme partie,
44:0888e,
44:09un pénalty va être accordé
44:11au Real
44:12après ce coup
44:14de Dal Katani
44:15sur Fran Garcia.
44:16Pénalty accordé par le Var.
44:17Mais le spécialiste,
44:19Yassine Bounou,
44:19va détourner
44:21la tentative de Valverde.
44:23Le Real s'est bien fait bouger
44:24par cette équipe saoudienne,
44:26Braque.
44:26Globalement,
44:27ils s'en sortent bien
44:28avec ce nul.
44:28Beaucoup en Espagne
44:32critiquaient déjà
44:33la première de chez Balonso.
44:34On va se calmer.
44:35Non, mais oui.
44:37Arrête.
44:37Tranquille.
44:38Mais non, mais après,
44:38quelque part,
44:39moi, j'ai envie de te dire,
44:40c'est normal qu'ils se fassent critiquer.
44:41C'est le Real.
44:42Ils ont besoin.
44:43Mais attends,
44:44laisse finir.
44:45C'est un peu les gens finir.
44:46Ils ont besoin.
44:47Ils ont besoin de ça,
44:48le Real.
44:49Je pense que c'est un club
44:49où tu ne peux pas te permettre
44:50de dire,
44:50OK, c'est juste sa première.
44:53C'est la première sortie de Trenne.
44:54C'est la première sortie d'un tel
44:56qui n'est pas là.
44:56Non, ce club-là se remet en question
44:58en permanence.
44:59Et ne t'inquiète pas
44:59que si toi,
45:00tu ne te remets pas en question,
45:01il y aura des gens autour
45:01pour te remettre en question.
45:02Donc moi, je ne suis pas du tout choqué
45:03sachant qu'on attend tous
45:05le Real au tournant
45:05de cette compétition.
45:06Ils ne sont pas assez grands,
45:06on se remet en question tout seuls.
45:07Ce n'est pas qu'ils ne sont pas assez grands,
45:08Pierre.
45:09C'est une atmosphère.
45:10Le Real Madrid,
45:11c'est une atmosphère.
45:12Mais tu t'attends à quoi ?
45:13En fait,
45:14c'est comme si
45:15c'est la première de Chabialonso.
45:17Ils n'ont pas gagné
45:18avec des champions.
45:18Ils ont fait un match.
45:19Calme-toi, en fait.
45:20Il y a le temps.
45:20Mais il y a peu de calme-toi.
45:21Ce club ne s'y passe pas à se calmer.
45:23Tu crois qu'en se mettant,
45:24en arrivant en tant que coach
45:25avec une équipe,
45:26avec la tunique du Real Madrid,
45:27tu te dis,
45:28je vais prendre mon temps.
45:29Évidemment qu'il a la pression.
45:31Mais la pression,
45:32il l'a.
45:32Mais après,
45:32ça lui l'a gérée,
45:33sa pression.
45:33Mais il la gère très bien.
45:35C'est des papiers
45:35qui ne servent à rien.
45:36Tu vas remettre en question
45:37Chabialonso sur un match.
45:38Ça ne sert pas à rien.
45:39Ce club est fondé comme ça.
45:40Ce club s'est construit là-dessus.
45:42Tu ne peux pas venir me dire,
45:43toi, ici,
45:44que ça n'a rien.
45:45Attends,
45:45mais tu crois que c'est
45:46les bisous-mourses là-bas ou pas ?
45:47Les mecs,
45:48ça bosse.
45:48C'est comme ça que ça bosse.
45:49Ça vient les endanger pour vous,
45:50les gars.
45:50Oui, mais c'est exactement pareil.
45:51Mais ce n'est même pas
45:52qu'il est endanger, les gars.
45:54C'est pareil.
45:54Là, vous êtes dans la caricature.
45:55C'est pareil.
45:56Là où Brat a raison,
45:58c'est qu'ils sont beaucoup
45:59dans la critique.
46:00C'est leur manière de faire
46:01aux médias espagnols.
46:02Mais ils ne vont pas dire
46:03qu'ils ont fait un match excellent.
46:04Mais de là à dire,
46:05en fait,
46:05on est très déçus,
46:06on s'attendait à autre chose.
46:07Mais fais un autre sport,
46:08alors.
46:08Regarde du javelot.
46:09Non, mais sans aller
46:11jusqu'au javelot.
46:11Lui, Cherki,
46:13la pressante gaz,
46:14elle lui tombe dessus.
46:14Ça y est,
46:15c'est un drame.
46:15Le Real, ça y est,
46:16on commence à critiquer
46:17pour les matchs de jeu.
46:18Je trouve que ça montre
46:20l'amateurisme,
46:20en fait,
46:21d'un bilan,
46:22d'une expertise.
46:23Voilà.
46:24Dire qu'en fait,
46:25il y a peut-être des doutes,
46:26mais arrête,
46:27ça fait un match.
46:28Mais oui,
46:33c'est comme au télis.
46:34Je vais te faire
46:35une comparaison toute bête.
46:36Mais Raphaël Nadal,
46:37chaque point,
46:37le mec,
46:38il joue ses points
46:39comme si c'était
46:39une balle de match.
46:40Et bien,
46:40c'est la même chose.
46:41C'est-à-dire que
46:42tous les matchs du Real,
46:43toutes les sorties du Real,
46:44toutes les prises de parole
46:45dans ce club,
46:46elles sont analysées,
46:46elles sont décortiquées.
46:48Tu n'apprends pas ça,
46:48quand même, Pierrot ?
46:49Tu viens me dire ça
46:50après le premier match,
46:50comme si c'était
46:51une surprise de découvrir ça.
46:53Je ne comprends pas.
46:55Tu ne comprends pas ?
46:56Pourtant,
46:56Braque a très bien expliqué.
46:58Je vais te donner
46:59les nouvelles
46:59de Kylian Mbappé
47:00qui souffre
47:02d'une gastro-entérite
47:04aiguë.
47:05Il a été hospitalisé
47:07pour divers examens
47:08et traitement,
47:09c'est ce que le Real
47:10a annoncé.
47:11Il est très incertain
47:11pour le deuxième match
47:12contre Pachuca.
47:15D'ailleurs,
47:15Pachuca,
47:16ça va être
47:16un Stampierre Boubi
47:17maintenant.
47:18Coufran de Pachuca.
47:19Coufran de la défaite
47:21de Buzin.
47:21C'est qui ?
47:21Un joueur ?
47:22Bref,
47:23défaite de Buzin
47:23contre Salzbourg.
47:25Mais j'ai apprécié
47:25l'égalisation de Pachuca.
47:27Brian Gonzalez
47:27Pierrot sur Coufran
47:28et qui sont tricotés droit.
47:29Je m'attendais
47:30à ce qu'il sente fort
47:30devant le but.
47:31Ben non,
47:31c'est Filoche.
47:32D'accord,
47:33mais bon,
47:33il faut mettre le réveil
47:34dans les buts.
47:34C'est la faute du gardien.
47:35Il est très bien tiré,
47:37mais cela dit,
47:37je veux dire...
47:38Il a eu un papier terrible
47:39après le match
47:39sur le gardien.
47:43Et Pachuca,
47:44c'est terrible pour ça.
47:45On a le temps
47:46de faire une dernière info ?
47:47Oui, oui.
47:48Après,
47:48ça Pachuca est honteux.
47:50Dernière info
47:51sur cette planète foot,
47:51les copains.
47:52Lucien Riquet
47:52il s'est aussi exprimé
47:54sur le ballon d'or.
47:55Hier,
47:55avant le match du PSG
47:56contre Botafogo
47:57de Texas,
47:59il n'est pas vraiment
48:00emballé par la récompense
48:01individuelle
48:01qui sera remise
48:02le 22 septembre
48:03sur la chaîne L'Équipe.
48:05Il a quand même rappelé
48:06son soutien
48:07à Ousmane Dembele.
48:08Écoutez-le.
48:08Mon favori,
48:12c'est Ousmane Dembele,
48:13mais tout ce qu'il y a
48:14autour ne m'intéresse pas.
48:15Beaucoup de joueurs
48:16pourraient l'avoir.
48:17Vitinha,
48:18Hakimi,
48:19Fabien Ruiz,
48:20Marquinhos,
48:21Pacho,
48:22Ouno Mendes.
48:23Je crois beaucoup plus
48:24en ce que représente
48:25notre équipe
48:25à la force du collectif
48:26et c'est ce qui est beau
48:27à transmettre aux jeunes.
48:29C'est un sport d'équipe
48:30et ça se juge
48:30par des paramètres collectifs.
48:34Belle VF1,
48:34en tout cas.
48:35On fait ce qu'on peut.
48:37Rapidement,
48:38tu fais le malin Erwan.
48:39Moi,
48:39certainement pas.
48:40Là,
48:40il a cité beaucoup
48:41de joueurs du PSG.
48:42Tu aurais aimé
48:42qu'il cible un joueur
48:44et se dise
48:44on fait campagne pour lui
48:45et basta ?
48:46Oui,
48:46mais c'est à l'image
48:46de ce qu'il veut mettre
48:47dans son équipe-là.
48:48Il ne veut sortir personne
48:49du collectif.
48:50Donc,
48:50il cite tout le monde.
48:51Il est dans sa logique.
48:52Je pense qu'il a son idée à lui
48:53et c'est Ousmane Dembele.
48:54Ils sont aussi forts
48:55en sortant du PSG
48:56sur l'ensemble de la saison
48:57et je le rejoins
48:57à Ousmane Dembele.
48:58Mais c'est sa manière de gérer.
48:59On est tous ensemble
49:00dans le même bateau.
49:01Alors oui,
49:01il ne va pas citer
49:02Pacho, par exemple,
49:03pour le ballon d'or
49:04mais en tout cas,
49:04tous les mecs susceptibles
49:05d'avoir des voix,
49:06il les met en avant.
49:06C'est sa manière de faire.
49:08Bravo.
49:09Bravo.
49:09C'est une belle conclusion.
49:10Non,
49:11mais c'est pas mal.
49:11Erwan,
49:12tu progresses en foot.
49:13Magnifique.
49:13Merci beaucoup,
49:14Jules.
49:15Tu sais,
49:15j'ai une erreur carrière de foot
49:16que toi.
49:16Il est très, très bon.
49:17En joueur.
49:17En joueur, oui.
49:18Ah bon ?
49:18Pas du tout.
49:19Attends,
49:19moi,
49:19j'étais sur la feuille de match
49:20à 1913.
49:21Bref,
49:30alors le choix de l'enveloppe,
49:33je vais demander à Romain Gégou
49:34qui est dans mon oreille
49:35puisque je ne sais pas,
49:36c'est Team Reste du Monde.
49:38Erwan Braque.
49:40Il n'y a pas jaune,
49:41je suis désolé.
49:41Il n'y a pas jaune.
49:42Oui,
49:42la dernière fois,
49:43on avait pris le rose.
49:43Vous avez bien réussi.
49:44Allez,
49:44voilà.
49:45Le rose,
49:45c'est parti.
49:47On est en retard,
49:47là.
49:47Je vais regarder un peu le score.
49:49Ils sont encore en retard.
49:50Allez,
49:51Braque Erwan,
49:51vous me le battez.
49:53C'est fini,
49:53c'est le lobby,
49:54on perd tout le temps.
49:56Comme France.
49:56C'est l'anniversaire
49:57de Nounou Mendes aujourd'hui.
49:59Quel âge a-t-il ?
50:01Tout pile.
50:02À Braque,
50:03oui,
50:04je ne suis pas sur le Wikipédia
50:05des joueurs du PSG
50:06tous les jours.
50:07C'est scandaleux.
50:0824,
50:09moi,
50:11je dirais 24.
50:11Allez,
50:1124.
50:12Vous êtes sûr,
50:1224 ?
50:13Non,
50:13mais ouais.
50:14Eh bien,
50:15c'était 23.
50:15Donc,
50:16du coup,
50:16c'est une mauvaise...
50:17C'est-à-dire pas loin.
50:18A chaque fois,
50:18ça veut dire qu'ils n'ont pas
50:19la bonne réponse.
50:20Ça,
50:20il fallait vraiment le savoir.
50:21On t'a crainté,
50:21Giovanni.
50:22Allez,
50:22deuxième question.
50:23Juju et Pierre,
50:25Colomwani a inscrit
50:26un doublé cette nuit
50:27avec la Juve
50:28face à Al Ain.
50:31Combien de buts
50:32a-t-il marqué
50:32avec la Juventus
50:33en 20 matchs
50:35à un prêt,
50:35les gars ?
50:35À un prêt.
50:37Je pense que c'est facile.
50:39Bien sûr,
50:39c'est facile.
50:40Je te jure,
50:40c'est facile.
50:42C'est un ancien club,
50:43la Juve aussi,
50:43c'est pour ça.
50:45On dit 10.
50:46Allez,
50:4610.
50:4722.
50:4810,
50:48vous êtes sûr ?
50:49Non.
50:50C'est une bonne réponse.
50:51Ah,
50:51excellent.
50:52Bon,
50:52alors,
50:52on est énorme.
50:53tout pile,
50:54les gars.
50:54Bravo.
50:56Bif.
50:57Bravo.
50:57Alors,
50:58carte bonus.
51:00Carte bonus,
51:01ma main.
51:02Sur la prochaine question,
51:03seul Braque peut répondre.
51:05Oh,
51:05dure.
51:05Faites pas ça,
51:06c'est du basket.
51:06En plus,
51:06c'est du basket,
51:07c'est du basket,
51:07ça c'est sûr.
51:08Qui a demandé
51:09aux joueurs de la Juventus
51:11si une femme
51:12pourrait jouer
51:13dans leur équipe ?
51:15Je le sais,
51:16c'est le président
51:17de United States of America.
51:19Comment s'appelle-t-il,
51:21ce monsieur ?
51:21Donald Trump,
51:22un truc comme ça.
51:23Donald Trump.
51:24La réponse,
51:24en image.
51:26United States.
51:28Est-ce qu'une femme
51:28pourrait jouer
51:29dans votre équipe ?
51:30Les gars,
51:30dites-moi.
51:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
51:33Une femme pourrait faire
51:35partie de l'équipe ?
51:36Nouveau moment de gênance
51:38absolue
51:39pour Donald Trump.
51:40C'est sidérant.
51:41Sidérant.
51:42Siner a fait une apparition
51:44dans un clip promotionnel.
51:46Est-ce qu'il s'agit
51:46d'un clip
51:47d'un célèbre chanteur,
51:48d'une série Netflix
51:49ou d'une marque
51:51de caleçons ?
51:52Est-ce que vous voulez
51:55que je répète
51:55l'intitulé ?
51:56Non,
51:56on a compris.
51:57L'autre,
51:58c'est un frigo.
51:59Ouais,
51:59Netflix,
52:01c'est ça ?
52:01C'est Netflix chanteur
52:02ou caleçon ?
52:03Vas-y,
52:03caleçon.
52:05Caleçon ?
52:05La réponse en image.
52:07Et non.
52:09Andrea Bocelli
52:10en plus.
52:11Il a de zéro émotion.
52:12Qu'est-ce qu'il va faire ça
52:13avec Bocelli ?
52:14De quoi ?
52:16C'est un italien les deux.
52:17Il ne sourit jamais
52:18il y a dure expression.
52:20Bocelli fait chialer quoi.
52:21Il faut que j'avance.
52:22Deux Français
52:23sont actuellement
52:23en tête du classement
52:24général du Tour de Suisse.
52:27Un Français a-t-il
52:28déjà remporté
52:29le Tour de Suisse ?
52:31Alors attends,
52:31pardon,
52:31répète.
52:32Christophe Moreau 2007,
52:33c'est bon.
52:35Christophe Moreau 2007,
52:36c'est un Français
52:36qui a remporté.
52:36C'est même le dernier.
52:37Tour de Suisse.
52:38Tour de Suisse,
52:39c'est ce que nous a dit
52:39tout à l'heure Pierre Roland.
52:40On dit oui.
52:41Christophe Moreau 2007,
52:41j'ai même l'année,
52:42ça devait avoir deux points.
52:43C'est une bonne réponse.
52:44Bravo.
52:44C'est moi qui ai posé
52:44cette question tout à l'heure.
52:46Pierre,
52:47un peu de discipline
52:48s'il te plaît.
52:49Julien Stéphan
52:50va s'engager
52:51avec les Queen's Park Rangers.
52:53Une info qui est tombée
52:53en début d'après-midi.
52:55Il sera
52:56le deuxième coach français
53:02entraîneur français
53:03en Championship.
53:04Bonus.
53:07Vous avez le droit
53:07à un indice.
53:08Il s'agit d'un ancien joueur
53:10du Bayern.
53:11Valéria Ismaël.
53:12Ah oui, bien sûr.
53:13Valéria Ismaël.
53:14Ancien défenseur central.
53:15Il jouait où Ismaël
53:16avant le Bayern ?
53:17Pas Wolfsburg.
53:19Verdeur ou Bredeur ?
53:19Verdeur, bien sûr.
53:21Bonne réponse.
53:23Exactement.
53:23De Juju Allian.
53:25On embrasse Johan Micou.
53:26Merci le bonus.
53:27Et Valéria Ismaël.
53:28Quel sélectionneur
53:29fraîchement nommé
53:29a déclaré
53:30il faut parler
53:31avec les joueurs
53:32et entrer dans leur tête
53:33pour arriver
53:33à leur transmettre
53:34du positif.
53:36La tactique
53:36ou la technique
53:37ce n'est pas
53:38le plus important.
53:39Ça on l'a vu à l'OM
53:40Gennaro Gattuso.
53:41Gennaro.
53:42Comme il est énervé.
53:44Je suis passionné.
53:45C'est ça.
53:45Vous ne vous avez pas
53:46à faire la différence.
53:47C'est la passion
53:48et l'énervement.
53:48Erwan, vous avez joué à l'OM ?
53:50J'ai joué à l'OM, oui.
53:51Bien sûr.
53:52Bonne réponse.
53:53C'était Gennaro Gattuso.
53:54L'OM en balle
53:55mais l'OM.
53:58Juju et Pierre,
53:59pas mal cette question.
54:01Le match de fléchette
54:02entre James Wade
54:03et Peter Wright
54:04a été interrompu
54:05par une drôle de raison.
54:07Laquelle ?
54:07Proposition.
54:08Proposition.
54:09Un des joueurs
54:10était trop éméché.
54:12Pourtant Pierre ne jouait pas.
54:13Un des joueurs
54:14a pété.
54:15Je ne vais pas dire
54:16à faire ça.
54:16Pardon ?
54:16A pété quoi ?
54:17A pété tout simplement.
54:19Il a eu des flatulences.
54:21Un des joueurs
54:21a visé l'arbitre.
54:23Je ne sais rien.
54:24Le premier, attends.
54:25Pété et visé l'arbitre.
54:27Quand même !
54:28Tu vises pas l'arbitre
54:30aux fléchettes.
54:30Bon vas-y, éméchée.
54:31Ouais, éméchée.
54:32Allez, éméchée.
54:33La réponse est en image.
54:33C'est ça quand même.
54:34La réponse est en image.
54:36C'est ça quand même.
54:37Petit, léger problème
54:45de flatulence.
54:47Mauvaise réponse.
54:48Donc, c'est une victoire ?
54:50Non, balle de match.
54:51Ah, balle de match.
54:51Balle de match.
54:52Pardon, je suis tellement
54:52pressé de vous voir perdre.
54:53Merci.
54:54Le cycliste Tom Pitcock
54:56a descendu à très grande vitesse
54:57un col dans les Alpes bavaroises
55:00dans un défi organisé
55:01par une marque de boissons
55:02énergisantes.
55:04Quelle vitesse a-t-il atteint ?
55:07Proposition.
55:0895 km heure,
55:10105 km heure,
55:13115 km heure.
55:14Il voulait faire 100
55:15mais il a fait 95.
55:16Et dans les dents, vous deux, là !
55:18C'est parce qu'il est très sûr de lui, quand même.
55:20C'est rouge, mon pauvre.
55:21La réponse est en image.
55:23Vous avez compris les règles du jour, moi ?
55:24Oh, non, c'est pas vrai.
55:27C'est juste 80.
55:29Vous êtes fait rouler dessus.
55:31Mais rouler dessus.
55:33Donc, c'est une victoire
55:33du reste du monde
55:35avec Erwan Abotret
55:36et Braque.
55:37Tout de suite, Grégory Hachère.
55:38Entrez, Greg.
55:39C'est ce qui m'arrive.
55:39Bonsoir, les jeunes.
55:45Ça va, Greg ?
55:46Il y a quoi dans le DG aujourd'hui ?
55:47Bonjour, Giovanni.
55:49Je vais m'asseoir
55:50parce que sinon, ça fait un écart.
55:51Non, tu ne touches pas au lieu.
55:52Il prend mes lits.
55:52Oh, le copier.
55:53Je vais avoir plein de sébum.
55:54Ça va être horrible.
55:55Alors, pourquoi le PSG est parti
55:57à la conquête de l'Ouest, Giovanni ?
55:59Très bien.
55:59C'est le pourquoi du soir
56:00et pourquoi ça fonctionne.
56:01La manquable mercato.
56:02On aura également des nouvelles
56:03de la santé de Kylian Mbappé,
56:05Donnarumma et son avenir
56:06au Paris Saint-Germain
56:07et les grosses infos
56:08de Loïc Tanzy
56:09concernant l'avenir
56:10de Pogba
56:11à Monaco.
56:12Il vient ou pas ?
56:14J'ai des infos contradictoires.
56:16Ouh là !
56:17Ouh là !
56:17Passionnant.
56:18Vous êtes très, très bon
56:19en teasing, Greg.
56:20Pour terminer cette émission,
56:21photo finie sur les vainqueurs,
56:23Braque et Erwan.
56:24Tu as une idée ?
56:25Un serrage de main comme ça.
56:26C'est nul, c'est nul.
56:27C'est nul.
56:42Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
55:18
|
À suivre
1:14:10
1:13:18
1:13:29
1:38:25
1:11:04
1:39:08
1:14:00
1:11:28
1:40:39
1:12:53
1:14:49
1:40:21
1:54:20
1:18:21
1:04:56
1:18:26
1:21:37