- 19/06/2025
[#Journal] Le 19H30 du 19 Juin 2025
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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'information de la journée.
00:21Dans l'actualité, nous parlerons de la dette publique à 7 179 milliards de francs CFA fin mars 2025, selon les derniers chiffres de la direction générale de la dette.
00:34En ouverture, clôture des travaux de la Commission nationale de la décentralisation ce 18 juin à Libreville.
00:41Une rencontre placée sous la présidence du vice-président de la République, Dr Séraphin Mondunga, et qui a réuni plusieurs membres du gouvernement, experts et délégués spéciaux.
00:52Regardons.
00:53Au terme de deux jours d'échange intense, la Commission nationale de la décentralisation a clôturé ses travaux ce 18 juin 2025 à Libreville.
01:02Une rencontre d'envergure placée sous la présidence du vice-président de la République, Dr Séraphin Mondunga, et qui a réuni membres du gouvernement, délégués spéciaux et experts techniques autour d'un objectif majeur,
01:15à savoir opérationnaliser la décentralisation conformément à la vision du chef de l'État.
01:21Parmi les principales avancées, on note une proposition de dotation budgétaire de 100 milliards de francs CFA en faveur des 140 entités locales identifiées.
01:31Il s'agit de 52 communes et leurs arrondissements, ainsi que 48 conseils départementaux.
01:37Chaque collectivité devrait bénéficier d'une enveloppe de 500 millions de francs CFA, tandis que les 30 milliards de francs CFA restants seront répartis selon des critères de population et d'éloignement.
01:49La question des ressources humaines a également été abordée.
01:52Les collectivités devront s'organiser pour disposer de personnels qualifiés, que ce soit par le recrutement ou la formation, afin d'assurer la gestion des compétences transférées.
02:04Notons que ces propositions seront prochainement soumises à l'arbitrage du président de la République, son Excellence Brice Clotaire-Oligui Nguema.
02:12Clap de fin de la 14e session ordinaire du cadre permanent de concertation des travaux publics de la CEMAX.
02:21La CEMAX, jeudi 19 juin 2025, une rencontre sur plusieurs jours qui s'est conclue par l'adoption de 12 recommandations visant à renforcer la stabilité et la pérennité du marché des valeurs du trésor.
02:32La 14e session ordinaire du cadre permanent de concertation des trésors publics de la CEMAX s'est conclue ce jeudi 19 juin 2025 par l'adoption de 12 recommandations visant à renforcer la stabilité et la pérennité du marché des valeurs du trésor.
02:50Réunissant les acteurs clés des finances publiques et des partenaires institutionnels, cette rencontre a mis l'accent sur les réformes fiscales et leur impact sur le dynamisme du marché des titres publics.
03:01Dans la sous-région, sous la présidence de Luther Stephen Abou Nayangi, directeur général de la comptabilité publique et du trésor du Gabon, les discussions ont porté sur des thématiques cruciales telles que la rationalisation des exonérations fiscales, l'optimisation du recouvrement des recettes et la diversification des investisseurs.
03:24Saluant la détermination des participants, Luther Stephen Abou Nayangi a rappelé que l'engagement collectif est la clé pour une CEMAX économiquement forte et intégrée,
03:35soulignant l'importance de consolider les systèmes fiscaux pour garantir la confiance des investisseurs et dynamiser le marché secondaire des valeurs du trésor.
03:45Les panels animés pendant les quatre jours d'échange ont exploré des solutions concrètes.
03:51En effet, le panel 43 consacré à la rationalisation des exonérations fiscales a mis en lumière la nécessité de réformes pour optimiser les recettes tout en préservant la solvabilité des États.
04:04Un focus particulier a été porté sur la valorisation des portefeuilles titres et les opérations de rachat ou d'échange de titres avec des propositions pour améliorer les dispositifs institutionnels.
04:17Par ailleurs, la diversification de la base des investisseurs, notamment en attirant des non-résidents, a été au cœur des échanges.
04:26Une communication spéciale a abordé le cadre réglementaire des activités financières avec les entités non-résidentes proposant des stratégies pour accroître l'attractivité de la CEMAX.
04:39A cet effet, Salomon Mamongo et Babon, responsable des statistiques à la CEMA, a insisté sur l'interconnexion entre le marché des valeurs du trésor et le secteur des assurances.
04:51Les assurances, ce sont des contrats visant à couvrir des risques financiers, tandis que le marché des valeurs du trésor concerne la vente et l'achat des titres publics.
05:05Les sociétés d'assurance peuvent investir sur le marché des valeurs du trésor pour gérer leur placement et générer des revenus financiers.
05:16C'est ce qui crée la relation entre les deux secteurs.
05:19Cette synergie, selon lui, est essentielle pour une solution financière saine dans la sous-région.
05:26En marge des travaux, Souleymanou Ben Hassan, représentant du trésor public du Cameroun, a détaillé les 12 recommandations adoptées.
05:35Il en ressort que celle-ci inclut l'optimisation du recouvrement des recettes budgétaires,
05:40l'assouplissement de la réglementation des échanges pour faciliter les flux d'investissement et une gestion vertueuse des finances publiques.
05:49Les recommandations que nous avons formulées à l'endroit des États, c'était d'optimiser le recouvrement,
05:56améliorer les recettes publiques pour pouvoir faciliter un peu la mobilisation des recettes du point de vue du marché des titres publics.
06:05Jean-Hilaire Binza, premier adjoint au directeur national de la BEAC, a quant à lui appelé à accélérer des projets comme le compte unique du trésor
06:16et à renforcer la transparence du marché des titres publics.
06:19Ces efforts sont perceptibles aussi dans le domaine de la rationalisation de la dépense fiscale
06:29en vue de réduire son volume après justement une analyse des impacts sociaux économiques.
06:40A cet égard, nous avons noté avec satisfaction les travaux qui sont menés par la commission de la CEMAC
06:47en vue de l'harmonisation des réformes fiscales douanières dans la CEMAC
06:55à travers ses différentes directives et des projets en cours.
07:00Faisant le point des articulations qui ont rythmé ces assises,
07:03l'utère Stephen Abou Nayangi a réaffirmé la nécessité d'une gouvernance rigoureuse et d'une coopération renforcée.
07:11Il est ressorti de nos échanges que la digitalisation de l'administration fiscale
07:16et la mise en place des mécanismes innovants sont des leviers indispensables pour une gouvernance efficace.
07:25Les présentations de nos panélistes ont enrichi notre vision,
07:31mettant en évidence les meilleures pratiques à adopter par nos États membres
07:36en s'adaptant évidemment à nos réalités au quotidien.
07:41Mesdames et Messieurs, à travers cette session, nous avons réussi à renforcer la coopération
07:48entre les trésors publics des États de la CEMAC,
07:52un élément clé pour assurer la convergence de nos stratégies
07:56et garantir la solidité de notre marché.
07:59L'utère Stephen Abou Nayangi a invité les acteurs à traduire ses recommandations
08:04en actions concrètes pour une CEMAC résiliente et prospère.
08:11En économie, l'analyse de ce soir porte sur les derniers chiffres rendus publics
08:15par la Direction générale de la dette à fin mars 2025,
08:19long cours de la dette publique du Gabon.
08:21Ce chiffre a 7 179,56 milliards de francs CFA.
08:26En Suisse, tout cela.
08:287 179 milliards de francs CFA, c'est le niveau record de la dette publique gabonaise
08:34à fin mars 2025 en hausse de 0,643% en trois mois dans un contexte de relance post-transition.
08:44Cette progression interroge la soutenabilité à moyen terme
08:47et la marge de manœuvre budgétaire du gouvernement.
08:49Au 31 mars 2025, 58% de cette dette sont extérieures,
08:55soulignant le record accru aux marchés internationaux pour financer l'État.
09:00La dette extérieure du Gabon, 4 179 milliards de francs CFA,
09:05soit 58% de long cours se répartit ainsi.
09:09Multilatéral, 1 684 milliards 40%, conditions souples et appuis techniques.
09:15Marché international, 1 494 milliards 36%, liquidité rapide mais exposé au taux et au change.
09:25Bilatéral, 800 milliards 19%, prêts d'État à taux modérés.
09:30Commercial, 201 milliards 5%, financement privé plus coûteux.
09:35La dette intérieure, 3 000 milliards de francs CFA, 42%, comprend marché régional 2 233 milliards 75%.
09:43Titre public CEMAC.
09:46Banque, 711 milliards 24%, dépendance à la liquidité bancaire.
09:52Moratoire, 52 milliards 1%, dettes gelées ou restructurées.
09:57Le recours au haut rebond et autres financements internationaux offre un soulagement temporaire,
10:01mais expose le Gabon à des taux d'intérêt élevés au risque de change et à des remboursements en dévises.
10:06Un économiste rappelle que ces outils ne sont viables qu'accompagnés de réformes de gouvernance
10:12et d'une stratégie claire de rentabilisation.
10:15Sur le plan intérieur, plus de 2 200 milliards de francs CFA de dettes sont concentrés
10:20sur le marché régional des titres publics, ce qui pèse sur la liquidité bancaire.
10:25Avec une dette globale proche de 70% du PIB,
10:29le gouvernement doit désormais arbitrer entre investissement, rigueur budgétaire et transparence.
10:36Dans la suite de ce journal, Hervé Patrick Opianga fait face, selon ses militants,
10:41à des persécutions judiciaires.
10:43Son parti politique, l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale, l'Udys,
10:47a tenu un nouveau point de presse le 19 juin,
10:49au cours duquel il a pointé les incohérences dans ce dossier.
10:53Reportage.
10:55L'Udys dénonce des poursuites sans plainte.
10:58C'est une affaire qui continue de soulever des interrogations.
11:01Celle du président de l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale,
11:04Hervé Patrick Opianga, qui fait face, selon ses militants, à des persécutions judiciaires.
11:10Selon les documents présentés ce 19 juin par le parti,
11:13les poursuites ont été engagées contre lui le 20 novembre 2024,
11:16soit cinq jours avant le dépôt officiel de la plainte enregistrée le 25 novembre.
11:20Une incohérence majeure, selon l'Udys, qui fragiliserait la procédure judiciaire.
11:25Car, en l'absence de plainte préalable,
11:27sur quelle base le parquet a-t-il lancé l'action pénale ?
11:29Nous avons, en effet, relevé les aberrations de cette procédure.
11:34Une procédure viciée de bout en bout.
11:38Là, nous n'avons plus seulement affaire à un seul parjure,
11:42mais nous avons affaire à deux parjures.
11:45Celui des deux procureurs.
11:46M. Brudeau Obianvé et le parjure de M. Edi Minant.
11:56Sans parler des contradictions multiples qui émaillent ce dossier,
12:05qui n'auraient pas dû mettre aussi longtemps.
12:09Et nous avons démontré que l'argumentaire,
12:14le réquisitoire de la Chambre d'accusation
12:16pour rejeter la demande de non-lieu des conseils de M. Hervé-Patrick Opianga
12:22était également truffé de contradictions à chaque ligne de bout en bout.
12:29Alors, nous ne devons pas prospérer pour l'image de notre justice,
12:33pour l'image de notre pays.
12:34Nous ne devons plus laisser prospérer de telles aberrations
12:39qui n'honorent pas l'image de notre pays
12:43au seuil, à l'orée de la Vème République.
12:47Un premier parjure présumé est attribué à Bruno Obianvé,
12:51le procureur de la République,
12:52qui déclare le 13 décembre au JT de 20h
12:55que la plante a été déposée le 14 novembre 2024.
12:58Mais un constat d'huissier aurait démontré
13:00que la plante n'a été reçue que le 25 novembre,
13:02comme le confirme l'arrêt de la Chambre d'accusation.
13:04Autre date litigeuse, le 19 novembre 2024,
13:08évoquée par le procureur général,
13:10est diminue dans son réquisitoire.
13:12Là aussi, aucune plainte n'existe dans les registres du parquet,
13:15selon un deuxième constat d'huissier.
13:17Quel tort vous apposez, M. Hervé-Patrick Opianga,
13:22pour que vous, magistrats,
13:25vous le persécutiez et l'opprimiez ainsi ?
13:29Trouvez-vous cela juste devant Dieu,
13:32devant les hommes et devant l'histoire ?
13:34Nous invitons l'opinion nationale et internationale
13:40à rejoindre notre combat
13:43contre l'injustice constante
13:46et assumée du pouvoir judiciaire.
13:49Pour l'Udice, il ne s'agit plus d'une erreur judiciaire,
13:52mais d'un acharnement ciblé.
13:54Le parti dénonce un complot politique
13:56contre son leader et annonce des actions pacifiques
13:58pour défendre l'État de droit.
13:59Hervé-Patrick Opianga reste sous le coup de la poursuite judiciaire à ce jour.
14:04Mais à mesure que les incohérences apparaissent,
14:07c'est la crédibilité de l'appareil judiciaire qui se retrouve remise en cause.
14:10Ce 19 juin 2025, dans l'enceinte de Gabon 1ère,
14:15s'est tenue une assemblée générale
14:16dont l'objectif principal était la redynamisation du syndicat légal.
14:21On sommeille depuis plusieurs mois
14:23à travers la mise en place d'un nouveau bureau suivant cela.
14:27Désireux de relancer la dynamique syndicale
14:29en faveur de l'amélioration des conditions de vie
14:31des professionnels de la communication,
14:34notamment des agents de la maison Georges Rahuri,
14:36réunis en collectif.
14:38Ces derniers ont tenu une assemblée générale
14:40ce jeudi 19 juin 2025 dans l'enceinte de Gabon 1ère.
14:44La rencontre s'est déroulée dans une ambiance sereine
14:47et respectueuse du cadre professionnel.
14:49Les échanges entre les membres du collectif
14:51ont été marqués par l'écoute, la courtoisie
14:54et la volonté manifeste de bâtir une organisation mieux structurée.
14:58A cette occasion, les syndiqués ont exprimé
15:01leur engagement à redonner vie à l'action syndicale
15:05et ceux dans l'optique de se munir d'un outil
15:07pour défendre leurs droits et porter leur foi.
15:11Après le départ à la retête des membres du syndicat
15:14qui nous avons voté à l'époque,
15:18nous nous sommes retrouvés avec les personnes
15:20qui assuraient l'intérim.
15:22Donc en 2023, si vous vous souvenez,
15:24d'abord Télévisions, Radio Gabon, la GP,
15:26on était en grève.
15:26On s'était mis en coalition,
15:31les syndicats et les personnels non-syndiqués
15:33et au cours des réunions,
15:35on était en difficulté à chaque fois
15:37où on nous rappelait qu'on n'était pas légal,
15:40qu'on n'avait pas la légitimité de discuter
15:42les personnes qu'on mettait devant.
15:44Donc face à cela, on s'est dit
15:46qu'il ne faut pas continuer dans cette léthargie-là,
15:49il faut résoudre la situation.
15:50A l'issue des échanges fructueux,
15:53il a été acté la mise en place prochaine d'un bureau légal.
15:58Comme vous pouvez constater, cette Assemblée générale,
16:00nous avons là déjà mis une commission ad hoc
16:04pour qui va piloter la période électorale
16:09et recevoir les candidatures des personnels
16:12qui voudront être à la tête du syndicat.
16:16Donc c'est pour que nous puissions,
16:20dans les jours en venus,
16:23porter nos revendications dans une structure
16:26où les autorités vont nous reconnaître.
16:28Ce nouveau bureau aura la lourde mission
16:30de porter de manière structurée et légitime
16:32les revendications des agents
16:34auprès des autorités compétentes.
16:36Il est tout de même judicieux de préciser
16:39que cette Assemblée générale,
16:41bien que non précédée d'une consultation formelle,
16:43constitue un tourment important
16:46dans la reconnaissance du droit syndical
16:48au sein de la maison Georges Rahuri.
16:51Les membres du collectif ont d'ailleurs rappelé
16:53que leur combat amorcé depuis 2023
16:56porte prioritairement sur l'obtention
16:58du statut particulier du communicateur,
17:01une reconnaissance qu'ils jugent indispensable
17:03pour l'amélioration des conditions sociales
17:06et les professionnels dans le secteur de la communication.
17:11À présent, passons au chiffre du jour qui est 1,
17:13c'est le nombre de candidats
17:15au scrutin présidentiel du 12 avril 2025
17:18ayant déposé ses comptes de campagne
17:20au greffe de la Cour des comptes.
17:22La source est un communiqué de la Cour des comptes
17:24du 18 juin 2025.
17:27Le verbatim qui est de Edmond Epomangandi,
17:30porte-parole de l'Union pour la démocratie
17:31et l'intégration sociale,
17:32nous dit ceci.
17:33Cette procédure viciée de bout en bout
17:36repose sur le parjure,
17:39le faux en écriture,
17:40l'illégalité et la préméditation.
17:42Nous interpellons les magistrats
17:44qui ont prêté serment de remplir leurs fonctions
17:46avec indépendance, impartialité et humanité.
17:50La source de ce verbatim
17:51est la déclaration de ce 19 juin 2025.
17:54C'est la fin de ce 19h30.
17:56Merci pour votre attention.
17:58N'oubliez pas les gestes simples.
17:59Likez, commentez, partagez.
18:00Bonne soirée à vous.
18:01A demain. Au revoir.
18:03Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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