- 19/06/2025
Dans ce nouveau numéro de Loire Eco !
A Saint-Chamond, le SCABB nourrit l'ambition de diversifier ses revenus pour rejoindre l'élite du basket français sous trois ans. Une ambition qui passera par un projet immobilier d'envergure baptisé SCABB Valey.
Le design collaboratif au service de l'innovation. C'est comme ça qu'est née WaffApp, l'appli Saint-Chamonaise qui se positionne comme le Waze des activités de nature.
Ancien directeur général de l'ASSE et de l'OM, Stéphane Tessier sera dans Le Coin du Ring pour évoquer la descente en ligue 2 du club stéphanois et les perspectives du projet économique porté par le fonds d'investissement canadien Kilmer Sports Ventures.
La baisse des subventions aura-t-elle des conséquences économiques ? La réponse avec notre expert Yael Schmitt.
Divorce des chefs d'entreprise ? Ecueils, conséquences, anticipation… Le point avec Isabelle Grenier Duchène, avocate au barreau de Saint-Etienne.
Le Crépi Loire Haute-Loire, acteur majuscule de l'insertion et de l'inclusion dans la Loire.
Sans oublier notre tour d'horizon de l'actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco est là pour vous le faire savoir !
A Saint-Chamond, le SCABB nourrit l'ambition de diversifier ses revenus pour rejoindre l'élite du basket français sous trois ans. Une ambition qui passera par un projet immobilier d'envergure baptisé SCABB Valey.
Le design collaboratif au service de l'innovation. C'est comme ça qu'est née WaffApp, l'appli Saint-Chamonaise qui se positionne comme le Waze des activités de nature.
Ancien directeur général de l'ASSE et de l'OM, Stéphane Tessier sera dans Le Coin du Ring pour évoquer la descente en ligue 2 du club stéphanois et les perspectives du projet économique porté par le fonds d'investissement canadien Kilmer Sports Ventures.
La baisse des subventions aura-t-elle des conséquences économiques ? La réponse avec notre expert Yael Schmitt.
Divorce des chefs d'entreprise ? Ecueils, conséquences, anticipation… Le point avec Isabelle Grenier Duchène, avocate au barreau de Saint-Etienne.
Le Crépi Loire Haute-Loire, acteur majuscule de l'insertion et de l'inclusion dans la Loire.
Sans oublier notre tour d'horizon de l'actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco est là pour vous le faire savoir !
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00:00Bonjour et bienvenue dans Loire&Co, votre rendez-vous incontournable sur l'actualité
00:09économique de la Loire. Au programme de ce numéro, une analyse des faits marquants qui
00:13façonne notre territoire, riche en talents et en initiatives innovantes. Un focus sur les
00:18réseaux d'entrepreneurs engagés bénévolement pour créer du lien. Des conseils d'avocats sur
00:23le divorce du chef d'entreprise. Un regard d'experts sur l'impact des baisses de subventions
00:28pour le développement économique de notre territoire. On parlera aussi de design
00:32collaboratif et l'avenir de nos grands clubs sportifs foot et basket, sans oublier un tour
00:37d'horizon des dernières actus économiques pour mieux comprendre les enjeux actuels et
00:41anticiper celles de demain. Loire&Co, c'est parti !
00:58Merci à tous pour ce numéro de Loire&Co. On va faire le tour des chroniqueurs. On est très
01:05content de vous retrouver, comme chaque fois. Ça fait quelques années maintenant, Gilles Cahuela.
01:09Oui, ça fait quelques années.
01:11Combien d'années ?
01:11Ça se voit un peu à la couleur des cheveux.
01:13Oh ben, plus de dix ans.
01:14Ah, on va retrouver votre première télé. Je pense que ça va pas tarder. Gilles, de quoi allez-vous nous
01:20parler aujourd'hui ?
01:20J'ai décidé de concilier économie et sport en vous parlant du projet porté par le SCAB,
01:25le Saint-Chamond-Andrézieux-Boutéon-Basket, né de la fusion il y a un an de deux clubs,
01:31donc le club d'Andrézieux et le club de Saint-Chamond. Et puis dans le coin du ring,
01:35je recevrai un serial entrepreneur stéphanois bien connu dans le milieu du football puisqu'il
01:39a officié notamment à la S-Saint-Étienne et aussi à l'Olympique de Marseille.
01:43Je ne vous en dis pas plus pour l'instant.
01:45On a deviné, déjà, c'est facile. Sylvain Auger, content de vous revoir.
01:52Salut Rémi, salut à tous les Ligériens. Alors moi, j'ai la première réponse du quiz,
01:55c'est Stéphane Tessier, non ?
01:58On va parler du quiz.
01:59Voilà, on va parler du quiz. Vous avez le trophée Je suis art juste à côté de vous.
02:03Et bien voilà, c'est ce qu'on va mettre en jeu, comme d'habitude, avec le tour d'horizon
02:06de l'actualité économique ligérienne. A tout de suite.
02:08On parlera également avec Isabelle Grenier-Duchesne, du divorce du chef d'entreprise.
02:12Et avec Yael Schmiss, on parlera des baisses des subventions.
02:16Laetitia Le Maneur.
02:17Et moi, je vais parler, comme d'habitude, d'innovation.
02:19Mais alors, pas celle des bureaux d'études, celle, justement, que l'on peut trouver sur les chemins
02:22en pleine nature avec Wafap, donc le Waze, des activités de plein air.
02:28Oui, vous avez même le t-shirt jusqu'au bout.
02:31Sylvie Martel.
02:32Et bien un réseau, comme toutes les autres chroniques, mais un réseau pas tout à fait comme les autres
02:36et avec surtout un évité pas tout à fait comme les autres non plus.
02:38qui va nous présenter son activité engagée pour l'insertion, mais je ne vous en dis pas plus.
02:43Non, parce qu'on ne le connaît pas, ça monsieur.
02:45Non, on ne le connaît pas.
02:45On ne le connaît pas, ça monsieur. Voilà, Loiréco, c'est parti.
02:53C'est parti, je vous retrouve pour une nouvelle étape du quiz économique ligérien.
02:57Je vous rappelle le principe de ce fameux quiz.
03:00Je vais poser des questions à nos chroniqueurs en espérant avoir des bonnes réponses.
03:03Et on a deux équipes qui s'affrontent.
03:05Alors à ma droite, une équipe 100% masculine.
03:08Caillou et la pupille, on peut tester les buzzers face à une équipe féminine.
03:12Madame Martel et Madame Le Maneur.
03:15Première question.
03:173,25 millions d'euros, voici le chiffre du jour.
03:21Mais de quoi parle-t-on ?
03:22C'est le prix de vente de ce bien immobilier que la ville de Saint-Etienne avait cédé à un acteur privé.
03:28Cet acteur avait un projet de rénovation et d'extension.
03:31Le marché de gros de Saint-Etienne, de la rue Néquerre.
03:36Le marché de gros de la rue Néquerre.
03:38Bonne réponse de Gilles Cayula.
03:40Il s'agit effectivement du marché de gros de la ville de Saint-Etienne.
03:43Et la ville vient de le reprendre, le tainement, pour non-respect des actes notariés.
03:47Notamment non-respect de l'intégralité des paiements des sommes dues par l'acquéreur.
03:51C'est un tainement qui avait été acheté par le Green Market, la filiale d'Atrium,
03:55le promoteur immobilier Stéphanoa, en 2019.
03:57Mais le projet n'a pas pu aboutir.
03:59Et donc la ville a récupéré le bien et va se pencher sur un autre projet.
04:03C'est un accord transactionnel, nous dit-on, mais apparemment suivi d'un procès.
04:07Puisque c'est transactionnel, mais peut-être pas pour les deux parties.
04:10Donc à suivre.
04:11Bonne réponse de Gilles Cayula.
04:14Seconde question.
04:15Ça bouge dans la Loire.
04:16Ça bouge dans tous les sens.
04:17On va parler de la valse des nominations.
04:19Et oui, c'est l'époque des assemblées générales.
04:21Je vois que si lui, Martin est prête, attention, ça va buzzer.
04:24De qui parle-t-on ?
04:26Nous cherchons le nom de celui qui vient de prendre la succession de Philippe Rask à la tête de lui-même.
04:32C'est l'inverse.
04:33C'était moi.
04:34Sylvie Martel, honneur l'âme.
04:36Je ne sais pas, je ne retrouve pas ma noce.
04:38Ah bah formidable.
04:39C'est l'inverse.
04:39Bravo.
04:40C'est l'inverse.
04:41C'est Philippe Rask.
04:42Écoutez bien la question.
04:44Pascal Michaud.
04:45Pascal Michaud.
04:46Bonne réponse de Sylvie Martel.
04:49Pascal Michaud vient donc prendre la place de Philippe Rask en tant que président de lui-même.
04:53Il est dirigeant de CEPM.
04:56C'était un piège, notamment basé à Saint-Priand-Jarret.
04:58Mais douzième question dans la même question, Madame Martel.
05:01Pascal Michaud a donc remplacé Philippe Rask, qui lui a pris le chemin d'une autre structure.
05:05Laquelle ?
05:06De MEDEF.
05:07Bonne réponse de Sylvie Martel.
05:09Effectivement, c'est la valse des nominations.
05:11Philippe Rask a quitté lui-même pour prendre la présidence du MEDEF-Loire.
05:15Elle a déjà eu les questions, là ?
05:16En fait, on vient d'apprendre qu'il y avait quand même des notes.
05:20Oui, parce que je travaille.
05:21Elle travaille.
05:21À noter quand même qu'il a pris la place de Benoît Fabre après neuf années de présidence du MEDEF.
05:27Et surtout à noter que depuis désormais 18 ans, lui-même n'avait jamais présidé le MEDEF.
05:32Et donc lui-même reprend la main sur le MEDEF 18 ans après.
05:35Bonne réponse de Sylvie Martel.
05:38Troisième question, collectif, on s'organise dans la Loire, mais de quoi parle-t-on ?
05:43Vous connaissez le collectif économique de la Loire, piloté notamment par le MEDEF.
05:47Eh bien, il s'agit d'une idée née de cette organisation afin de créer un sous-groupe, un collectif centré sur une branche d'activité spécifique.
05:55La branche, c'est le nucléaire et le collectif s'appelle Fusion 42.
05:58Eh oui, ça a révisé ce mois-ci, je vois que c'est bien, mais c'est un ami chroniqueur.
06:02C'est un collectif branché exactement sur le nucléaire.
06:05Et ce collectif est composé de lui-même du MEDEF, de la CCI Lyon-Saint-Étienne-Rouane et de Mécaloir.
06:12Et l'objectif, c'est de rendre visibles les entreprises de notre territoire dans ce domaine,
06:16d'obtenir des certifications et de travailler en meute pour récupérer des marchés publics.
06:21Avec l'édition, on n'était pas au courant.
06:22Fusion 42, bonne réponse de Gilles Cahula.
06:26Alors les amis, on va miser, comme d'habitude, tout sur la dernière question.
06:29On met les compteurs à zéro.
06:31Celui qui répond, eh bien, remporte le trophée Loireco.
06:34Quatrième et dernière question, écoutez bien, ça va aller très vite.
06:38131 millions d'euros de chiffre d'affaires et 280 salariés.
06:41De quelle entreprise parle-t-on ?
06:43Madame Martel.
06:44Non, ça fait dire une bêtise.
06:45Erreur.
06:46Cette entreprise fait l'actualité depuis quelques semaines.
06:48C'est une vieille entreprise née en 1830, basée dans la plaine du forêt.
06:54Rémi Pupier.
06:56Vernet Caron, c'est Révolier.
06:59Révolier.
07:00Bonne entreprise.
07:01Bonne entreprise.
07:02Bonne réponse, pardon, de Rémi Pupier.
07:05Donc, on parle effectivement de l'entreprise Révolier.
07:06Vous avez su, elle a fait l'actualité, puisque cette entreprise a été choisie par le tribunal de commerce de Saint-Etienne
07:12pour le rachat de l'entreprise Vernet Caron.
07:14C'est une entreprise du côté de Saint-Jus-Sarambert, familiale, dirigée par la famille Vanrobet.
07:19Ils sont au départ producteurs d'armes de chasse et désormais, surtout, maintenant d'armes de petit calibre.
07:24A noter qu'ils ont racheté cette même année aussi Hexadrone, une société asie-ligérienne.
07:29Donc, une très bonne dynamique pour cette société.
07:32Ils ont des gros, gros projets de développement et on espère bien les recevoir prochainement sur le plateau de Loire-Éco.
07:38Exactement.
07:39Voilà.
07:39Donc, bonne réponse de Rémi Pupier.
07:41Eh bien, voilà, c'était le Trophée Loire-Éco-Quiz.
07:45À très bientôt pour de nouvelles actus économiques.
07:47Merci à tous.
07:47Merci, égalité.
07:48Merci beaucoup.
07:55Alors, nous voici maintenant avec Gilles Cahuela.
07:59Gilles Cahuela, bonjour.
08:00Vous allez nous parler du SCAB.
08:02On s'est déjà dit bonjour.
08:02Oui, effectivement.
08:03Je vais vous parler du SCAB.
08:05Pourquoi ?
08:05Parce que c'est...
08:05Vous allez me dire, pourquoi vous me parlez de sport ?
08:08On n'est pas dans Sport 7, effectivement.
08:10Oui, c'est ça, dans Sport 7, on parle de sport.
08:12Là, c'est quoi le lien économique ?
08:13Vous allez nous dire, parce qu'ils investissent beaucoup sur le territoire.
08:16Il y a toujours un projet économique et donc un projet d'entreprise.
08:19Et là, dans le cas présent, ce projet baptisé Union Sacrée est porté par la SAS SCAB,
08:24qui ambitionne de faire monter le club dans l'élite du basket français sous trois ans.
08:28Je vous propose de voir un petit sujet dans lequel le directeur général du SCAB, Fabrice Flotte, explique les contours.
08:33On a présenté aujourd'hui l'ensemble du projet du club 2025-2030 sur cinq ans,
08:57avec des objectifs qui sont timés d'antan, avec une volonté d'accéder en Bettenic Elite dans les trois prochaines années.
09:03Ça représente le plus gros projet français en termes de formation,
09:07avec l'ambition de monter en proie et de sauvegarder tout ce qu'on a déjà mis en place,
09:12c'est-à-dire un centre de formation et puis de la National 1,
09:15qui est une équipe réserve mais qui joue dans un championnat professionnel.
09:18On a un projet certes ambitieux, mais complètement réaliste au vu des budgets
09:23et où l'on vit, qu'on a envie de mettre dans ce projet et les compétences qu'on a au club.
09:27On sait qu'on peut réussir à mettre tous ces jeunes sur la National 1
09:31avant que les meilleurs puissent passer sur un échelon supérieur en ProBeg ou en ProA.
09:35Derrière, on a présenté l'ensemble de notre projet,
09:38qu'il soit économique, communication, RSE, sportif.
09:42Et puis on voulait absolument dévoiler le projet qu'on a en tête sur toute la partie infrastructure.
09:47On a besoin dans le basket de devoir diversifier nos revenus
09:50et ça passe par la création de nouvelles activités commerciales,
09:53notamment autour de l'aréna où on favorise une unité de lieu.
09:56C'est un élan de territoire qui doit nous suivre sur ce projet.
10:00Saint-Etienne, à l'époque, c'était quand même une belle place forte du basket
10:03et aujourd'hui, ça sera le SCAB.
10:05C'est le coup de tampon pour dire on est là, on y va et venez avec nous.
10:09Le message, c'est venez voir un match du SCAB.
10:12Il y a beaucoup de personnes qui viennent une fois
10:14et qui sont surpris par cette scène qui est juste magnifique.
10:17On n'est qu'au début de quelque chose qui peut être fabuleux à terme.
10:20L'objectif, c'est de pouvoir créer de véritables shows, de spectacles indoor au service du basket.
10:26C'est que le démarrage.
10:32On voit dans les images qu'on vient de voir un projet d'envergure.
10:36C'est impressionnant.
10:36Vous avez des infos à nous donner là ?
10:39Oui, c'est un projet.
10:40Il y a le projet qui s'appelle Union Sacrée.
10:42Au sein de ce projet, il y a un sous-projet qui est vraiment le cœur du réacteur économique
10:47qui s'appelle le SCAB Valley.
10:49Ça fait penser un peu au projet d'O.L. Valley en son temps qui avait vu naître le grand stade à Destine.
10:54Alors là, l'idée est un peu similaire.
10:56Pour monter en BetClick Elite, qui est l'équivalent de la Ligue 1 en basket,
11:00il faudrait que le SCAB passe d'un budget qui est aujourd'hui de 4,5 millions d'euros
11:04à 7 à 8 millions d'euros sous 5 ans.
11:07C'est énorme.
11:08Et pour doubler tout ça, comment on s'y prend ?
11:11En diversifiant ses revenus.
11:12Et c'est là qu'intervient le projet du SCAB Valley,
11:14qui comprend la construction d'un siège administratif et social
11:17à proximité de l'aréna Saint-Etienne-Métropole,
11:20avec une salle de réunion, peut-être un amphithéâtre
11:23qui sera proposé à la location présente aux entreprises.
11:25Donc à Saint-Chamond.
11:26À Saint-Chamond, tout à fait, oui.
11:28La construction également d'un centre de formation avec une vingtaine de chambres,
11:31des dortoirs qui permettront également d'accueillir l'été des camps,
11:35des stages d'équipe nationale,
11:36mais également une salle de musculation et de sport
11:39qui sera ouverte également au grand public.
11:42On parlait d'une brasserie aussi ?
11:43Il y a aussi un projet d'une brasserie de 200 couverts,
11:45là aussi avec un double usage à la fois qui servirait de cantine
11:48pour les joueurs et le staff,
11:49et également qui serait ouverte pour le grand public,
11:53du temps de midi, puis également...
11:55Et on parlait d'un hôtel, c'est vrai aussi l'hôtel ?
11:57Il y a également un projet d'hôtel.
11:59C'est le projet qui est le plus avancé,
12:00donc un hôtel 3 étoiles de 70 chambres.
12:03Ibis.
12:04Voilà, Ibis style, sous l'enseigne Ibis style, tout à fait.
12:07Et cet hôtel, le permis de construire a été déposé le mois de février
12:11et les travaux devraient commencer au mois de septembre.
12:13Et puis pour terminer, il y a également un pôle médical,
12:17un projet, un pôle médical axé sur la réathlétisation des sportifs
12:20et une base de loisirs de 2500 m2
12:22qui pourrait voir le jour dans un second temps.
12:25Bref, vous l'aurez compris, on parle effectivement là d'un projet pharaonique
12:28à l'échelle d'un club de basket, mais également à l'échelle de notre territoire.
12:32C'est sûr, mais c'est pharaonique.
12:34Mais qui va financer ça ? Ça doit coûter 10 millions.
12:36C'est là que c'est encore plus géant.
12:39C'est que la direction du SCAB n'a pas communiqué de mon temps,
12:42mais moi j'ai eu des discussions avec des experts
12:45qui m'annoncent des chiffres avoisinant 15 à 20 millions d'euros à minima.
12:50Et le tout serait financé non pas par des acteurs publics,
12:52donc les collectivités n'ont pas à mettre au pot,
12:54excepté peut-être quelques travaux de voirie.
12:56Le tout serait financé sur fonds privés,
12:59donc par l'actionnaire majoritaire du club,
13:01qui se trouve être la famille d'Espinas.
13:03Donc la famille d'Espinas qu'on ne présente plus,
13:05c'est les boucheries d'Espi,
13:06c'est le groupe hôtelier d'Estelle,
13:09et puis c'est également l'enseigne Brod Butcher.
13:11Et quand ils ont quelque chose dans la tête,
13:14ils le font jusqu'au bout,
13:15et on voit bien ce que ça devient le groupe,
13:17et ça c'est super.
13:18Bravo à eux.
13:19Bravo à eux, merci à eux,
13:21et puis merci d'avoir donné les infos.
13:23On espère avoir plus d'infos bientôt ?
13:25On espère que dès que les choses vont vraiment se concrétiser,
13:28rentrer dans le dur,
13:29qu'on pourra avoir Fabrice Flotte sur le plateau de l'Oirico.
13:31Parfait.
13:32Merci beaucoup Gilles Cahuela.
13:40Wafap.
13:40Mais qu'est-ce que Wafap, Laetitia Lemaner ?
13:42Alors Wafap, c'est une application mobile,
13:45véritablement on la surnomme un peu le principe de Waze
13:48pour les activités de nature.
13:50Il faut imaginer en gros,
13:52vous avez une application comme pour Waze
13:54qui va vous permettre de pouvoir aller randonner,
13:56faire du VTT et autres,
13:58en pouvant être tout en sécurité,
14:00c'est-à-dire qu'on va pouvoir signaler en fait
14:02des éléments que l'on va pouvoir mettre en place sur l'appli.
14:06Alors, l'appli à l'heure actuelle,
14:08c'est ce sujet que je trouvais intéressant,
14:10c'est cette notion de communauté,
14:11puisque plus il y a de gens qui participent,
14:13plus ça va entretenir du coup l'application,
14:16elle est jusqu'au bout,
14:17et donc le principe de Waze,
14:19qui est un véritable modèle,
14:20est un modèle économique,
14:21mais pas seulement,
14:22c'est un modèle aussi d'innovation.
14:24Donc j'ai rencontré pour ça,
14:26Jérôme Bruyasse,
14:27donc le fondateur de Wafap,
14:29qui a créé cette application,
14:31qui a fait appel du coup à Marc Mollon
14:33pour sa V2 en fait,
14:34qui va sortir là,
14:35la V2 de Wafap,
14:37et je les ai rencontrés,
14:38ils vont nous expliquer un peu plus en détail,
14:40justement,
14:40ce que c'est que l'application
14:41et ce démarrage donc de cette V2.
14:44Parfait.
14:45Moi je m'appelle Jérôme Bruyasse,
14:46et je suis dirigeant et fondateur de Wafap.
14:49Je suis Marc Mollon,
14:50dirigeant de High Design,
14:51je suis designer et spécialisé dans le design global.
14:53L'idée est née il y a un petit peu plus de 5-6 ans maintenant,
14:57lors d'une course à pied,
14:59je me suis fait agresser par un chien,
15:00et j'ai décidé de créer une application derrière
15:03pour signaler des dangers sur des sorties outdoor.
15:09On a fait une première version qui est sortie en 2021,
15:12qui a montré ses limites fin 2024,
15:16largement j'allais dire,
15:18sur l'aspect à la fois graphique, ergonomique,
15:20prise en main,
15:21et du coup,
15:22grâce à l'accompagnement de Saint-Etienne Métropole,
15:26j'ai pu être accompagné pour mettre en œuvre un nouveau design,
15:30ou en tout cas demander un nouveau design de cette application.
15:33Jérôme m'a appelé pour avoir ma vision sur son projet,
15:37et il s'avère que vu la même désaventure,
15:39je me suis fait attaquer par un chien.
15:40La démarche, déjà le Wafap a des ambassadeurs,
15:44ce qui est déjà un point de départ excellent pour un design-in-honneur,
15:46c'est-à-dire que j'ai travaillé avec les ambassadeurs,
15:48on a fait déjà une analyse de tout l'existant,
15:51de la concurrence,
15:52je passe vite là-dessus que c'est traditionnel,
15:55et surtout on a pas mal travaillé avec les ambassadeurs de différents niveaux,
15:58c'est-à-dire des ambassadeurs qui ont vraiment l'habitude d'aller un peu partout dans la montagne,
16:01et ceux qui vont avoir l'habitude d'aller que autour de chez eux,
16:05ceux qui se baladent avec leur chien,
16:06enfin toutes les contraintes possibles,
16:08et surtout les niveaux d'usage par rapport au smartphone très très différents.
16:13Et ça a permis d'avoir des petits signaux faibles intéressants,
16:16sur lesquels on s'appuie après pour imaginer la V2.
16:19Donc on comprend bien que cette V2 va être co-construite avec les utilisateurs,
16:26cette notion en fait d'ambassadeur.
16:27En termes d'innovation, c'est très riche,
16:29c'est ce qu'on appelle du design collaboratif en fait.
16:32Ça va permettre de direct en fait tester,
16:34et surtout faire les remontées directement du terrain,
16:36pour pouvoir faire avancer du coup l'application.
16:39Alors à la fois sur sa fonctionnalité,
16:41sur son ergonomie,
16:42sur son graphisme,
16:43tous les points de détail en fait vont pouvoir être travaillés
16:45avec cette notion d'ambassadeur.
16:47Et donc qui crée cette communauté,
16:50et ce qu'on appelle du design collaboratif.
16:52Alors Laetitia, vous nous parlez d'utilisateurs,
16:53mais aujourd'hui il y en a combien ?
16:54Alors sur l'appli, à l'heure actuelle,
16:56il y a plus de 50 000 utilisateurs quand même,
16:58ce qui fait une sacrée communauté.
17:00Et il m'a fait remonter aussi un autre chiffre qui est super intéressant,
17:02c'est 300 000 signalements dans la base de données.
17:05Donc au niveau cartographie,
17:07on est bien sûr à l'échelle nationale,
17:09voire plus loin,
17:10et il compte bien du coup développer tout ça.
17:12Donc il y a une véritable base de données,
17:14et c'est ce qui permet ce côté vraiment collaboratif
17:16et de faire avancer donc l'appli.
17:19Alors à la fois en termes d'utilisation,
17:21mais aussi comme je le disais,
17:22donc de design, d'innover en fait autour de ça.
17:25D'accord, et on peut la télécharger, c'est gratuit ?
17:26On peut la télécharger, il y a une version gratuite,
17:30et effectivement il y a tout un modèle économique derrière,
17:32mais je vous en parle après,
17:34j'ai de nouveau donc Jérôme Bruyas et Marc Mollon
17:37qui vont vous expliquer un peu la suite,
17:39surtout sur cette idée du point de départ
17:41de la rencontre avec le designer.
17:42Il y a eu, on va dire, trois grosses étapes
17:46avec les ambassadeurs,
17:47c'est-à-dire qu'on a fait market ergonomique,
17:49on a travaillé entre guillemets à l'ancienne,
17:51c'est-à-dire vraiment on crionnait à la main, etc.
17:54On a rendu ça entre guillemets dynamique,
17:56de façon à pouvoir le tester en ligne,
17:58et puis après on est passé en maquette,
18:01on va dire UX, vraiment l'ergonomie,
18:03mais en noir et blanc,
18:04et après on est parti dans la dernière phase design pure.
18:07Moi le ressenti, si tu veux, pour moi le design,
18:09c'était uniquement une invention suédoise
18:11pour des meubles, quasiment,
18:12donc j'ai été très curieux,
18:15parce que j'ai eu assez vite conscience
18:17quand j'ai recherché des designers pour l'application,
18:20que ça ne se résumerait pas à de nouveaux écrans,
18:23en même temps l'ergonomie,
18:26le chemin, la facilité d'utilisation,
18:28donc ça m'a laissé vraiment interrogatif
18:31dans tout ce que ça pouvait apporter.
18:32Ça a été un travail pour moi au début
18:34d'accepter de lâcher prise sur le bébé,
18:36en disant que ce n'est pas mon appli,
18:37parce que finalement elle doit être utilisée
18:39par des centaines de milliers de personnes,
18:41peut-être des millions bientôt,
18:42donc ça veut dire qu'il faut d'autres regards externes,
18:46d'autres prises en main, d'autres capacités,
18:48voire plus loin,
18:49et la grosse difficulté qui a été mise en avant,
18:53c'est peut-être de travailler sur la simplicité,
18:55comme souvent d'ailleurs sur beaucoup de sujets,
18:57c'est très compliqué de faire très simple.
18:59Pour appuyer sur le côté simplicité,
19:02qui était vraiment intéressant,
19:03quand on a pu discuter avec les ambassadeurs,
19:05c'est qu'à un moment,
19:06il y a une phase où les maquettes
19:07étaient en niveau de gris,
19:09noir et blanc,
19:10et j'ai entendu plusieurs utilisateurs me dire
19:13« Mais Marc, il faut laisser comme ça,
19:15c'est vachement bien,
19:15parce qu'on a du super contraste,
19:17quand on est dans la montagne là-haut,
19:18avec la lumière,
19:18on reste là,
19:19on ne veut pas de couleur,
19:20évidemment on en a rajouté un tout petit peu,
19:22mais c'était intéressant de voir justement
19:24que des moments où on a tendance
19:25à aller un peu trop loin,
19:26et les utilisateurs ne sont pas foncièrement
19:28intéressés par ça.
19:32Alors, quand on est designer,
19:33on a l'habitude de travailler avec les utilisateurs,
19:34il n'y a pas de problème.
19:35Mais là, le fait d'avoir des ambassadeurs,
19:36c'est une autre démarche,
19:37c'est vraiment des gens qui sont
19:38entre guillemets accros à la marque
19:40ou à la démarche,
19:41et ils s'impliquent réellement dedans,
19:43et c'était vraiment très très intéressant.
19:46Donc comme il a dit,
19:47c'est vraiment très intéressant
19:48de pouvoir utiliser cette communauté,
19:50ces ambassadeurs,
19:51faire du design collaboratif.
19:52Alors d'ailleurs, bien sûr,
19:54il y a un modèle économique quand même,
19:56c'est une application qui est donc gratuite
19:59sur un certain niveau,
20:00les premières fonctionnalités sont gratuites,
20:02et ensuite, si on veut vraiment aller plus loin,
20:04forcément, il y a tout cet aspect d'abonnement.
20:08Il y a de la publicité au démarrage
20:09pour la partie justement gratuite,
20:11et enfin voilà, tout ça pour que ça fonctionne.
20:14Ça permet aussi derrière
20:15de pouvoir aller cibler des entreprises
20:17dans des marques et tout,
20:19pour pouvoir aussi aller chercher
20:21des partenariats autour de tout ça,
20:22mais également des fonctionnalités payantes,
20:25peut-être en complémentarité aussi
20:27avec les collectivités locales,
20:29puisqu'on a vraiment cette idée de...
20:30C'est une bonne idée.
20:30C'est une bonne idée de vraiment
20:32de cette cartographie,
20:33et puis d'indiquer en fait réellement
20:34sur les chemins comment ça se passe,
20:36qu'est-ce qu'on trouve et tout,
20:37et avoir vraiment ce côté évolutif.
20:39Donc voilà,
20:40donc je les ai encore...
20:41Il y a encore un petit bout d'interview.
20:43Je leur ai surtout demandé
20:44s'ils devaient recommander en fait
20:45l'approche design,
20:46parce que je suis vraiment venue
20:47avec cette idée d'approche design.
20:49Il y a la biennale du design à Saint-Etienne,
20:51on est quand même terre de design.
20:53Qu'est-ce qui fait qu'on se lance
20:54justement dans une démarche de design ?
20:57Sur une application,
20:59je reste ambivalent,
21:00pour être tout à fait franc,
21:02sur le fait,
21:02est-ce que j'aurais pu,
21:04et je me pose encore la question,
21:05est-ce que j'aurais pu faire faire
21:06cette démarche-là
21:06avant de lancer
21:07la première version de l'app,
21:10ou est-ce que c'était bien
21:12de le faire en complément
21:14et en bonification ?
21:16Et j'avoue que je n'ai pas la réponse,
21:17parce que j'aurais pu le faire
21:19dès le début
21:20et peut-être acquérir
21:22d'autres utilisateurs
21:23et avoir un usage
21:25beaucoup plus raisonné.
21:28L'application,
21:28c'était un peu un nuage
21:29de fonctionnalités,
21:30un peu bordélique,
21:32mais ça a permis de créer,
21:33pour moi en tout cas,
21:34un bordel créatif,
21:35permis de faire émerger tout ça,
21:38faire passer ensuite
21:39un râteau,
21:41mais un criepasse de design,
21:45qui permet de dire,
21:45OK, tout ce bordel créatif,
21:47finalement,
21:47qu'est-ce qu'on peut en faire ?
21:49Exploiter cette donnée-là,
21:51qui soit autre chose
21:51que des idées purement théoriques.
21:54Il y a de la masse,
21:54il y a du vécu,
21:55du réel,
21:56des ambassadeurs,
21:57des choses qui avaient marché,
21:58des choses qui n'avaient pas marché.
21:59Pour moi, il est important,
22:00un designer, c'est bien,
22:02un projet, c'est bien,
22:02mais on marche
22:03avec le porteur de projet.
22:05Et je ne veux pas me mettre en avant
22:07par rapport au porteur de projet.
22:08Donc je trouve normal
22:09de présenter mon travail
22:11avec le porteur de projet.
22:12Et le designer, pour moi,
22:14est un soutien du porteur de projet.
22:16Et c'est un travail
22:17qui se fait main dans la main.
22:18Donc ce n'est pas un designer tout seul
22:20qui a la grosse tête, etc.
22:21Ça doit être quelque chose de humble.
22:23On n'est qu'une partie du projet
22:25parce qu'il y a plein de problématiques.
22:27Le designer en fait partie.
22:28Et on travaille pour le porteur de projet
22:32et son projet,
22:33mais pas pour soi-même.
22:35Donc une belle démonstration d'innovation,
22:37alors d'innovation totalement humaine.
22:39Et c'est ça que je trouvais vraiment pertinent
22:41dans cette application Wafap.
22:43Wafap !
22:44On va tous télécharger ?
22:46Oui, bien sûr.
22:46C'est parfait.
22:47Merci beaucoup Laetitia Levaner.
22:54Bonjour Stéphane Tessier.
22:56Vous avez occupé le poste
22:57de directeur général de la SS
22:59de 2010 à 2015,
23:00puis celui de l'Olympique de Marseille
23:02de 2022 à 2024.
23:04Vous avez également été vice-président
23:05du FC Lorient de 2008 à 2010.
23:07En votre qualité d'expert
23:09de la finance des clubs de football
23:10et de Stéphano Hadcoeur,
23:12quel regard portez-vous
23:13sur la relégation de la Sainte-Étienne ?
23:15C'est beaucoup de tristesse
23:18quand on regarde le chemin parcouru
23:21sur les dix dernières années,
23:22parce que je pense qu'il y a dix ans,
23:24le club devait être européen.
23:28Venait de remporter une coupe de la Ligue
23:30et était européen.
23:31Et sortait d'une période faste économiquement.
23:35Donc, c'est beaucoup de tristesse
23:37pour nous et tous les supporters
23:40de Saint-Étienne, évidemment.
23:41Est-ce que, selon vous,
23:43cette relégation porte atteinte
23:44au projet porté par le groupe canadien
23:47Kilmer Sport Venture ?
23:49Alors, c'est évidemment pas une bonne nouvelle.
23:52C'est évidemment pas une bonne nouvelle pour eux,
23:54parce que toute personne
23:56qui vient investir dans le football
23:59a une vocation à performer
24:02à la fois sportivement et économiquement.
24:04Donc, c'est pas une bonne nouvelle,
24:06mais je vois pas en quoi ça porte à atteinte.
24:08Ce sont des gens qui ont intégré ça
24:10dans le modèle qu'ils ont économique.
24:14On est dans un schéma européen
24:16qui ne correspond pas à des ligues fermées
24:18où il peut y avoir des ascensions,
24:19il peut y avoir des accessions.
24:22Ils avaient quand même annoncé,
24:23notamment par la voix d'Yvan Gazzidis,
24:25l'ambition de ramener le club en Europe.
24:29Est-ce que ce projet est crédible,
24:31selon vous, sur long terme ?
24:32Et puis, est-ce que finalement,
24:34est-ce qu'un club comme l'ASS a le potentiel
24:36et le bassin économique pour jouer les premiers rôles ?
24:39Je souhaite qu'ils puissent jouer les premiers rôles,
24:43mais déjà, au regard de la situation
24:46dans laquelle ils sont,
24:47il va falloir déjà du temps.
24:48Et puis deux, sur la deuxième partie de la question,
24:51est-ce que le bassin économique,
24:53est-ce que le côté culturel,
24:55est-ce que ce qui a été fait de 2010 à 2016
25:00est possible d'être fait aujourd'hui ?
25:03Il va falloir beaucoup de moyens économiques.
25:05Qu'est-ce qui a changé par rapport à cette époque, en fait ?
25:08Tous les éléments économiques de salaire,
25:13si on se rappelle,
25:14quand on a positionné les salariés cap,
25:16c'était un élément qui allait.
25:18Il y avait une gestion des coûts qui était importante.
25:20Tout ça a explosé.
25:21Il y a eu plusieurs années de droit télé.
25:24Il y a eu l'arrivée de CVC.
25:25Un projet économique pour tout dirigeant d'entreprise
25:29qui imaginait que les revenus allaient tous partir à la hausse.
25:33Donc, toutes les charges ont été augmentées.
25:36Et vu qu'il y a eu un retournement de marché,
25:38on se retrouve dans une industrie
25:41qui est en grande difficulté aujourd'hui.
25:42Pas que pour Saint-Etienne.
25:44Qui est en difficulté.
25:45Et Yvan Agazidis,
25:46qui est quand même passé par le Minant AC, Arsenal,
25:49autant dire que c'est quand même un homme expérimenté
25:51dans le milieu du football.
25:52Comment vous expliquez qu'il n'est pas senti le vent venir ?
25:54Est-ce qu'il n'a pas un petit peu sous-estimé
25:56le niveau de la Ligue 1
25:57et les investissements à mettre ?
26:00Sous-estimer le niveau, je ne pense pas.
26:02Parce que le monde du foot,
26:04ceux qui le côtoient comme moi j'ai pu le côtoyer,
26:07connaissent que le niveau de la Ligue 1
26:08est élevé, est un bon niveau.
26:12Après, est-ce qu'on a les mêmes problématiques
26:14à Milan, à Arsenal, qu'à Saint-Etienne ?
26:17Je n'en suis pas convaincu.
26:18Donc, je ne pense pas que c'est sous-estimé.
26:19Je pense simplement qu'il faut apprendre.
26:22Il faut apprendre et puis il faut apprendre une culture.
26:24Il faut apprendre un peuple vert.
26:26Il faut savoir comment ça fonctionne
26:27et ça va prendre un peu de temps.
26:29Mais ils vont y arriver assurément.
26:32Je pense que c'est reculer un petit peu
26:35sur un projet, peut-être pas européen,
26:37où je leur souhaite, mais je n'en suis pas convaincu,
26:39mais d'arriver à recréer un bon club de Ligue 1
26:42à Saint-Etienne.
26:43Qui puisse jouer dans les dix premières places.
26:44Exactement.
26:46Alors, vous connaissez parfaitement le club.
26:48On sait que Kilmer cherche des profils expérimentés.
26:51Si demain, on vous passe un coup de fil,
26:53vous rempilez à la SS ou pas ?
26:55S'ils avaient eu à le faire, ils l'auraient fait.
26:58Bon, ok.
27:00Quel est le plus beau souvenir que vous gardez
27:01de votre passage à la SS ?
27:03La Coupe de la Ligue 2013, forcément,
27:04ou il y a d'autres moments ?
27:05Il y a trois choses.
27:07On oublie beaucoup qu'on a gagné
27:10la Coupe de France féminine avec Saint-Etienne.
27:13On a gagné la Coupe de la Ligue.
27:15Donc, il y a effectivement deux titres.
27:16Mais je pense que c'est plus un élément général
27:18d'une atmosphère pendant six ans
27:20qui ont été tout simplement extraordinaires.
27:23Des joueurs, des collaborateurs, des salariés,
27:26des dirigeants du club,
27:28de l'entraîneur de l'époque, du staff technique.
27:31Il y a eu une atmosphère magnifique.
27:34Et c'est une belle dynamique générale.
27:38Parlons de choses un petit peu qui fâchent,
27:39en tout cas pour nos téléspectateurs stéphanois.
27:42Je l'ai dit en préambule,
27:42vous avez été également le directeur général de l'OM
27:45pendant deux saisons.
27:46Qu'est-ce qui vous a poussé à quitter le club ?
27:48On a lu ici et là, dans la presse sportive,
27:50que vous aviez quelques divergences avec Pablo Langoria.
27:52Est-ce vrai ?
27:54Ça n'est pas vrai du tout, en fait.
27:57Moi, je suis parti pour une mission
27:58qui était de trois ans.
28:00Et ça a fait pratiquement trois ans
28:02où il y avait à la fois la restructuration économique
28:05du club de l'Olympique de Marseille.
28:08Ça a été une très belle réussite
28:11puisqu'il n'y a pas eu de besoin pour l'actionnaire
28:13de réinjecter de l'argent pendant cette période.
28:15Et les résultats ont été tout à fait convenables,
28:19même si la dernière année a été un peu plus dure.
28:20Vous vous retrouvez aujourd'hui sur une deuxième partie événementielle
28:27sur laquelle l'une des plus belles sociétés d'événementiel
28:29a été créée à l'intérieur
28:31puisqu'on avait ce projet-là avec les Jeux Olympiques
28:33qui arrivaient, les Jeux Olympiques à Marseille,
28:36la messe du pape, des concerts de très haut niveau.
28:39Donc non, le projet était très bien.
28:40Après, on a eu un point de divergence de vue
28:43avec Pablo Langoria.
28:45Ça arrive, et comme je l'ai dit récemment
28:47dans une interview dans l'équipe,
28:48quand il y a une divergence de vue,
28:50dans toute entreprise,
28:51on n'est pas en train de parler de football,
28:53mais toute entreprise du monde,
28:54entre un président et un directeur général,
28:55c'est au directeur général de savoir s'effacer.
28:57C'est exactement ce que j'ai fait.
28:59Alors justement, vous parlez d'entreprise.
29:01Avant le football, vous avez été surtout
29:03un serial entrepreneur.
29:05Votre nom n'est pas inconnu d'ailleurs
29:06des milieux économiques
29:07puisque votre frère a longtemps été
29:08le dirigeant de Loire Ascenseur.
29:10Et si mes informations sont bonnes,
29:12vous avez encore toujours des parts dans cette société.
29:15Vous avez donc toujours des attaches
29:16sur la région stéphanoise
29:17et des parts dans d'autres sociétés
29:18ou pas du tout ?
29:20Alors, on a toujours avec mon frère
29:22un certain nombre de choses.
29:24On essaye de participer activement
29:26à la vie locale.
29:27Et quand on a la chance
29:29d'avoir la qualité d'entrepreneur de mon frère,
29:31tout est beaucoup plus simple.
29:33Mais oui, on continue à faire
29:34pas mal de choses ici, à Zandétienne.
29:36Vous êtes revenu de vivre dans la région ?
29:38Je suis effectivement dans la région.
29:40Vous avez des projets professionnels
29:42dont on peut parler aujourd'hui à l'antenne ?
29:44Ou c'est encore un peu tôt ?
29:45Non, les projets, pour ma part,
29:47sont plus à l'international.
29:49Et donc, rien de local actuellement précis à expliquer.
29:54Eh bien, écoutez, merci Stéphane Tessier
29:56d'avoir répondu à mes questions.
29:57On vous souhaite pleine réussite dans vos projets.
29:59Quant à moi, je vous dis à très vite
30:00pour un prochain rendez-vous dans le coin du ring.
30:01Alors, retour sur le plateau avec Yael Schmitt.
30:11Yael, bonjour.
30:12Bonjour.
30:13Très content de vous retrouver.
30:15On va parler de la baisse des subventions de l'État
30:19qui, finalement, incombe les communes
30:21et, quelque part, incombe aussi les entreprises de la Loire.
30:26En tout cas, un contexte de gestion locale
30:29qui est très compliqué pour le moment.
30:30Oui, très compliqué.
30:31Simplement pour revenir un petit peu sur le contexte national.
30:34Ça ne vous a pas échappé que le pays
30:36est dans une situation très, très complexe,
30:38même sous surveillance au niveau de la Commission européenne.
30:41Donc, des recettes qui sont en berne,
30:43des charges qui augmentent
30:44et forcément l'impact sur les communes
30:46au travers des dotations globales de fonctionnement
30:49s'en ressent.
30:50Une déperdition sur ces dix dernières années
30:52quasiment de un tiers de dotations
30:54et pour 2025, dans les mauvaises nouvelles,
30:57moins 5 milliards à l'échelle nationale.
30:59D'accord.
30:59Alors, en fait, ce qu'il faut retenir,
31:01c'est simplement que cet impact n'est pas anodin
31:03puisque, simplement pour rappeler
31:05à quoi servent ces dotations,
31:06ça sert au fonctionnement, je dirais,
31:08des différents besoins d'une commune.
31:11On va retrouver principalement
31:12les besoins prioritaires
31:13que sont l'éducation,
31:14que sont les transports,
31:15que sont la santé
31:16et que sont la sécurité.
31:18Alors, la question va se poser,
31:19parce que j'anticipe un petit peu Rémi,
31:21va se poser sur le reste,
31:22c'est-à-dire les dotations non essentielles
31:25qui visent au développement des communes.
31:26Comment les arbitrer ?
31:28Et qu'est-ce qui va se passer ?
31:28C'est ça, complètement.
31:30Et qu'est-ce qui se passe dans la Loire ?
31:31Alors, dans la Loire,
31:32on n'échappe pas à la règle.
31:34Simplement, on voit des diminutions de dotations.
31:36Alors, par contre,
31:37il y a eu des petites mesures,
31:39je dirais plutôt mesurettes,
31:40qui ont été prises,
31:41puisque l'État a permis
31:43aux différentes communes
31:44d'augmenter les frais de notaire
31:46de 0,5 point.
31:47Oui.
31:47C'est toujours ça.
31:48Donc, la Loire l'a fait.
31:49Pas toutes les communes
31:50au niveau du territoire l'ont fait.
31:51Mais la Loire l'a fait.
31:52Par contre, ça va pénaliser forcément
31:54les futurs acquéreurs
31:55ou primo-accédants au niveau immobilier.
31:57Donc, il y a toujours un vase communiquant
31:58qui n'est pas anodin.
31:59Oui.
32:00Sur la Loire, alors,
32:01ce qui est assez intéressant,
32:02c'est qu'en fait,
32:03il y a quand même des structures
32:05qui n'y échappent pas.
32:06Par contre, certaines peuvent se réinventer.
32:07On en reparlera.
32:08Et quand je vois le sujet précédent
32:11au niveau du sport
32:12et du modèle sportif
32:13qui vivait beaucoup
32:13sous perfusion de subventions,
32:15qu'on arrive aussi
32:16à réinventer le mode de fonctionnement.
32:17C'est sûr, c'est sûr.
32:19Vous avez d'autres exemples
32:21concrets dans la Loire ?
32:22Alors, dans la Loire,
32:23principalement l'aéroport Stéphanois.
32:25On ne va peut-être pas s'étendre.
32:26On connaît suffisamment le sujet.
32:27Donc, il supporte
32:29une baisse de subventions drastiques.
32:31Simplement, le modèle économique
32:32est aussi un petit peu peut-être
32:34à revoir pour voir la viabilité.
32:36Mais si on prend des filières
32:37qui sont fortement impactées,
32:39on voit le BTP.
32:41La prime rénovation,
32:42on a Adrien de Saïd,
32:43la CAPEB,
32:44qui n'en peut plus
32:44et qui tire la sonnette d'alarme.
32:47Les choses vont-elles changer ?
32:48Pour le moment,
32:49sur la prime rénov',
32:50les choses ont été mieux
32:50en suspens jusqu'à septembre.
32:52Donc, il faut trouver des économies.
32:54Donc, on va commencer
32:55à voir un petit peu
32:55le stop and go.
32:57C'est-à-dire, grosso modo,
32:58on bloque,
32:59on voit ce qui se passe
33:00et on réagit.
33:01Plus précisément,
33:02le plus inquiétant,
33:03je pense que c'est surtout
33:04le modèle.
33:05Le modèle à réinventer.
33:06Pourquoi ?
33:06Parce qu'on est dans un pays
33:07où on a été souvent administré
33:09et je ne dis pas sous perfusion
33:12parce que le mot est un peu fort,
33:13mais avec un État régalien
33:14relativement présent.
33:16La difficulté,
33:16lorsque vous avez une subvention,
33:18c'est souvent que c'est perçu
33:19comme un acquis.
33:20C'est ça.
33:21Et dans un modèle économique,
33:22ça me semble compliqué
33:23de fonctionner
33:24avec un système de subvention.
33:25Et quelles solutions
33:26peuvent être envisagées
33:27pour compenser cette baisse,
33:28du coup ?
33:29Alors, je vais rebondir
33:30sur le sujet précédent.
33:31Je l'ai découvert,
33:32mais ça m'a beaucoup plu.
33:33Pourquoi ?
33:33Parce que dans le sujet précédent,
33:34on voit un modèle économique
33:35qui fonctionne avec des partenaires privés.
33:37Le PPP ?
33:38Exactement.
33:39On parle de RSE.
33:41Oui.
33:42On parle aussi de mécénat
33:43parce qu'on a la possibilité
33:44dans le monde qui nous entoure
33:45d'avoir un modèle économique
33:47en intégrant le mécénat
33:48puisqu'il y a encore
33:49un avantage fiscal
33:50qui pourrait,
33:52au niveau conditionnel,
33:52être mis en cause.
33:53Donc, il y a quand même
33:54pas mal d'éléments
33:55qu'on peut activer
33:56pour revoir son modèle.
33:57Mais je pense surtout
33:58que c'est au niveau éducatif
33:59qu'on a tous à faire un effort
34:01pour revoir un modèle économique
34:03qui est en train de changer.
34:04Si on élargit le spectre
34:06au niveau international,
34:06n'oublions pas qu'on voit
34:08en Argentine
34:09des coupes budgétaires drastiques
34:10et on met en avant
34:12à un moment
34:12un modèle économique
34:13qui est en train d'évoluer
34:14d'une manière favorable.
34:15Par contre,
34:16ça laisse de côté
34:17les plus fragiles
34:18et des populations
34:19qui peuvent
34:20ne pas en bénéficier.
34:21Du coup, en conclusion ?
34:22En conclusion,
34:23je dirais que
34:23si je garde le côté positif
34:25parce que je suis positif
34:26de la nature,
34:27c'est véritablement
34:28qu'on a les moyens
34:29au niveau technologique
34:30de revoir nos modèles.
34:31Le monde est en train
34:31de changer.
34:33Par contre,
34:33je pense qu'il y a
34:34un caractère d'urgence
34:34très fort.
34:35On a plein de solutions
34:36pour empêcher cette baisse.
34:38Il faut innover.
34:39Complètement.
34:40Et dernière chose,
34:41on est dans un territoire
34:42qui innove,
34:42qui est capable
34:43de se réinventer
34:44puisque à chaque fois
34:45qu'il y a des coûts
34:46difficiles et durs,
34:47on se réinvente.
34:48Donc, plutôt positif
34:49sur la suite.
34:50Il y a toujours un message
34:51positif.
34:51mentalité,
34:52ça, ça va être très difficile
34:53parce que psychologiquement,
34:55c'est difficile d'admettre
34:56parfois les choses.
34:57La culture, le social,
34:58le sport, le monde économique,
35:00on est effectivement tous
35:01plus ou moins impactés
35:03par ces baisses de subventions.
35:04Merci beaucoup
35:05pour cet éclairage
35:06très intéressant et local.
35:07Merci Yael Schmitt.
35:16Alors, nous accueillons
35:18maintenant un avocat
35:19au barreau de Saint-Etienne.
35:20Il s'agit de Maître Isabelle
35:22Grenier-Duchesne.
35:23Bonjour, Maître.
35:23Bonjour.
35:24Bonjour, Isabelle.
35:25Bienvenue ici.
35:26Nous allons parler
35:27du divorce du dirigeant.
35:30Il y en a beaucoup.
35:31Ça impacte tout le temps.
35:33On ne se rend pas compte
35:33que le divorce du dirigeant
35:35peut impacter l'avenir
35:37de l'entreprise.
35:38Il y en a beaucoup
35:39ou il y a des statistiques ?
35:40Oui, alors, c'est vrai
35:42qu'il m'a paru assez intéressant
35:43de regarder les statistiques
35:44et je me suis aperçue
35:45en regardant les statistiques
35:46qu'en fait,
35:46ils n'étaient pas complètement vrais
35:47par rapport à ce qui se passait
35:48dans la réalité.
35:49Donc, c'est encore plus intéressant.
35:51Dans les statistiques,
35:52actuellement,
35:53on ne peut pas dissocier
35:54en fait le divorce
35:54du chef d'entreprise
35:56du divorce en règle générale
35:57et actuellement,
35:58on serait, selon les statistiques,
36:00entre 45 et 50%
36:01de mariages
36:02qui se termineraient en divorce.
36:03En général ou pour
36:04les chefs d'entreprise ?
36:05Non, en général.
36:06D'accord.
36:06Et on ne peut pas savoir
36:07si les chefs d'entreprise
36:08ont tendance à plus divorcer ?
36:08Non, ça touche
36:09toutes les catégories
36:10socioprofessionnelles,
36:11toutes les tranches d'âge
36:12et quel que soit
36:13le nombre d'années de mariage.
36:14D'accord.
36:15Et ça, c'était important
36:15d'en parler
36:16parce que les chefs d'entreprise
36:17sont inclus dans ces statistiques
36:20mais qui sont plus élevés
36:21que 50%.
36:23D'accord.
36:24Parfait.
36:24Alors, il y a beaucoup
36:25de statistiques.
36:27Ce que j'aimerais savoir,
36:28c'est parmi toutes les procédures,
36:29qu'est-ce qu'il faudrait faire
36:31pour utiliser ?
36:32Qu'est-ce qui serait
36:33la plus intéressante d'utiliser ?
36:34Alors, par rapport
36:35aux dirigeants d'entreprise,
36:37j'ai regardé là aussi
36:39parce qu'en règle générale,
36:40les gens viennent nous voir,
36:41surtout actuellement
36:42où on essaye de favoriser
36:43les procédures à l'amiable,
36:45les gens viennent nous voir,
36:46les citoyens lambda
36:47viennent nous voir
36:48en nous disant,
36:49même par injonction,
36:50on souhaiterait
36:51une procédure à l'amiable.
36:52Sauf que ce qu'ils ne savent pas,
36:54c'est que dans le cadre
36:55d'une procédure à l'amiable,
36:56il faut procéder
36:56au partage des biens
36:57avant de faire la procédure.
36:59Voilà, c'est ça.
37:00Il faut que tout soit...
37:00Ce qui n'est pas spécialement,
37:01à mon sens,
37:02applicable aux dirigeants
37:03d'entreprise.
37:04En tout cas,
37:04ce n'est pas judicieux.
37:05C'est plus judicieux
37:06au niveau du dirigeant
37:07d'entreprise
37:08d'aller dans le cadre
37:09d'une procédure judiciaire,
37:11ce qui ne veut pas dire
37:12forcément contentieuse,
37:14où on ne parlerait pas
37:15des torts du divorce,
37:16par exemple,
37:16et où on se concentre
37:18uniquement sur les aspects
37:20financiers patrimoniaux,
37:22c'est-à-dire les pensions alimentaires,
37:23prestations compensatoires
37:24et partage.
37:25Pourquoi je dis ça aussi ?
37:27Parce que les enjeux
37:29sont quand même considérables
37:31au niveau des répercussions
37:32que cela peut avoir,
37:34personnelles,
37:34mais aussi financières,
37:35concernant le chef d'entreprise.
37:37Et si on va
37:38dans cette procédure judiciaire,
37:40ça lui laisse le temps
37:41de voir un petit peu
37:44de quelle manière
37:45il peut procéder,
37:46de faire les expertises
37:47éventuellement nécessaires,
37:49de contacter
37:49tous les professionnels
37:51considérés.
37:53Et aussi,
37:54ça peut lui servir
37:54de moyen de pression,
37:55et ça,
37:56ce n'est pas inintéressant,
37:57concernant une éventuelle
37:58prestation compensatoire
38:00qu'il pourrait,
38:00alors,
38:01qu'il ou qu'elle
38:02pourrait devoir
38:02à un conjoint
38:03qui a moins de revenus
38:04que ce dirigeant d'entreprise.
38:07Parce qu'il faut savoir
38:08que ça peut impacter aussi,
38:10la prestation compensatoire
38:11peut impacter
38:12la comptabilité
38:13d'une entreprise,
38:14forcément,
38:15un équilibre général,
38:17de toute façon.
38:18Et il est important
38:20pour le dirigeant d'entreprise
38:21de savoir
38:21où il va aller.
38:23Et avec ce moyen
38:24de pression
38:25qu'il aurait
38:25sur le conjoint éventuel
38:27en disant,
38:28bon,
38:28tu vas avoir ça
38:29dans le cadre du partage,
38:30on peut peut-être négocier
38:31au niveau de la prestation
38:32compensatoire.
38:33Et vraiment,
38:34la procédure
38:35la plus intéressante
38:36pour eux,
38:37c'est celle
38:37que je vous indique là,
38:38c'est-à-dire
38:38une procédure judiciaire
38:40pas forcément contentieuse,
38:42mais qui lui permet
38:42de dissocier le divorce
38:43du partage
38:45et d'avoir le temps
38:46parce que le temps,
38:47c'est important.
38:48Un divorce coûte cher ?
38:49Un divorce coûte très cher.
38:51Alors,
38:51je ne prends pas
38:51des honoraires d'avocat.
38:55Je parle notamment
38:56des droits de partage
38:57qui peuvent être
38:57assez conséquents.
38:59Ça,
38:59c'est pour les divorces
39:00en règle générale,
39:01mais ça peut coûter
39:02assez cher
39:03au niveau de l'entreprise
39:05puisqu'en fait,
39:06on peut avoir
39:06des sessions de part sociale,
39:08des besoins de liquidité.
39:10Comment ça se passe
39:11sur cette partie entreprise ?
39:13De fait,
39:14le conjoint récupère
39:15la moitié ?
39:16Alors,
39:16c'est là où
39:17j'en arrive presque
39:18à la conclusion,
39:20c'est qu'en réalité,
39:21le graal,
39:23c'est d'anticiper.
39:23Mais je crois que c'est
39:24dans tous les types
39:26de procédures.
39:27Et là,
39:27il faut vraiment anticiper.
39:28C'est-à-dire que l'élément
39:29le plus important,
39:30ça serait au moment
39:31du mariage.
39:31et ça,
39:32on n'y pense pas toujours.
39:34C'est-à-dire
39:34le contrat de mariage
39:35parce que si
39:37on prévoit
39:38un contrat
39:39de séparation
39:40de biens,
39:41de facto,
39:42les biens
39:43du chef d'entreprise
39:44peuvent être mis
39:44à l'abri,
39:45ce qui n'est pas le cas
39:46des divorces,
39:47on va dire,
39:48sans contrat de mariage
39:49puisque le régime légal,
39:51c'est la communauté
39:52de biens réduites
39:53aux aquais.
39:54Et là,
39:54ça peut poser
39:54vraiment beaucoup
39:55de difficultés.
39:56Donc,
39:56dans ce cas-là,
39:57parce que les gens
39:58très fréquemment
39:59gardent encore,
40:01les dirigeants
40:02d'entreprise
40:03sont assez précautionneux
40:04quand même,
40:04mais parfois,
40:05l'amour est plus fort
40:06et donc,
40:07ils pensent
40:07qu'un contrat de mariage
40:08signifierait peut-être
40:10que ce ne serait pas
40:11conforme
40:13à ce qu'ils souhaiteraient
40:13dans leur vie
40:14de tous les jours.
40:15Donc,
40:15parfois,
40:16ils sont dans le cas
40:16d'un régime légal.
40:18Et là,
40:19dans le cas du régime légal,
40:20on a des solutions
40:20quand même,
40:21heureusement.
40:22Et ce que je disais
40:23et ce qui est important,
40:24c'est qu'il serait important
40:25de prévoir
40:27l'intervention
40:29de trois professions,
40:30en fait.
40:31C'est-à-dire ?
40:32C'est-à-dire,
40:32nous,
40:32les avocats,
40:33c'est vraiment important
40:34pour les dirigeants
40:34d'entreprise,
40:35je pense.
40:36Nous,
40:36les avocats,
40:36on vient nous voir,
40:37on nous expose
40:38le problème
40:39et c'est du cas par cas,
40:41on leur dit,
40:42il vaudrait mieux faire
40:43tel ou tel type de procédure.
40:44On prévient.
40:45Après,
40:46ce qu'on aime bien,
40:47c'est travailler
40:47avec les notaires quand même.
40:48Oui.
40:49Parce que le notaire,
40:50alors on le fait aussi,
40:51il n'y a pas de difficulté,
40:53mais le notaire
40:53va calculer
40:55les récompenses
40:56qui sont éventuellement dues,
40:57les soultes éventuellement dues,
40:59va faire un peu
41:00le bilan des biens,
41:01mais plutôt personnel.
41:02Bien sûr.
41:02Et on aime bien
41:03travailler aussi
41:03avec les experts comptables.
41:05Bien sûr.
41:05Puisque l'expert comptable
41:06suit la vie
41:07de toute la société,
41:08c'est quand même
41:09extrêmement important.
41:10Et là,
41:10on va avoir
41:11les évaluations
41:12des sociétés,
41:12des parts sociales,
41:14etc.
41:14Et puis on protège soi,
41:15mais on protège aussi
41:16ses associés aussi.
41:17C'est important.
41:18Voilà, tout à fait.
41:20Protéger,
41:21anticiper.
41:23C'est vraiment très important.
41:24Et puis,
41:25effectivement,
41:26anticiper,
41:26je crois que c'est
41:27le plus grand mot.
41:28C'est le maître mot,
41:29c'est anticiper,
41:30même si on n'a pas toujours ça
41:32dans l'esprit,
41:33mais c'est vraiment
41:34le maître mot,
41:34anticiper.
41:35Merci beaucoup
41:36pour ces conseils.
41:39le regard croisé
41:40d'internance.
41:41C'est quelque chose
41:42de très important.
41:43Merci beaucoup,
41:43maître Isabelle Grenier-Duchesne,
41:45avocat au barreau
41:46de Saint-Étienne.
41:47Merci à vous.
41:47Alors,
41:55nous allons accueillir Sylvie,
41:58Sylvie Liogier,
41:59avec un invité surprise.
42:01Voilà,
42:01Sylvie Liogier est là aujourd'hui.
42:02Sylvie Liogier,
42:03Sylvie Martel,
42:04je suis désolé.
42:05Sylvie Liogier,
42:05c'est qu'on a reçu
42:06il n'y a pas longtemps,
42:07d'ailleurs,
42:07la directrice du Zénith.
42:09On peut lui faire un petit coup.
42:09On peut lui faire un petit coup.
42:10Bonjour, Sylvie.
42:12Bon,
42:12écoutez,
42:13je crois qu'on a gardé
42:13le meilleur pour la fin.
42:14Ben oui,
42:15la surprise.
42:16Ah,
42:16c'est vous.
42:18Si Sylvie Liogier
42:19est l'invité surprise,
42:20je suis Laurent Martel.
42:23Donc,
42:23bonjour,
42:23Laurent Vinot.
42:24Laurent Vinot,
42:24le crépi,
42:25le crépi est à l'honneur.
42:26Chut,
42:27changement de casquette aujourd'hui.
42:28De chroniqueurs à inviter
42:29pour nous parler du réseau
42:30effectivement,
42:31le crépi,
42:32pour lequel vous oeuvrez
42:33depuis à peu près 17 ans,
42:34c'est ça, Laurent ?
42:3516 ans,
42:35exactement.
42:3616 ans,
42:36d'accord.
42:36C'est une association
42:37qui est implantée
42:38au niveau national,
42:39mais vous êtes le directeur,
42:40vous,
42:40et vous dirigez
42:41le crépi sur la Loire
42:42et la Haute-Loire.
42:43Alors,
42:43votre histoire,
42:44je crois qu'elle a commencé
42:45en même temps
42:46que l'implantation du crépi
42:47sur la Loire et la Haute-Loire.
42:48La Loire surtout d'abord.
42:49Alors,
42:49l'histoire,
42:50si on resitue dans le contexte,
42:51on est en 1993.
42:53Bon,
42:54il y a déjà
42:54une demande d'emploi
42:56forte et marquée,
42:57mais il y a surtout,
42:59en 92,
43:00il y a la réforme
43:01du Code des marchés publics.
43:02Et dans cette réforme
43:03du Code des marchés publics,
43:04on instaure
43:04ce qu'on appelle
43:05une clause sociale,
43:06c'est-à-dire que
43:06quand l'entreprise répond
43:07à un appel d'offres,
43:09elle répond sur le prix,
43:10sur la technique,
43:11et là,
43:11on a inclus
43:11ce qu'on appelle
43:12la clause de promotion sociale,
43:14c'est-à-dire l'obligation
43:15pour l'entreprise,
43:15spécifiquement dans le BTP
43:17à l'époque,
43:18de réserver des volumes d'heures
43:19à des personnes domiciliées
43:22dans les quartiers politiques
43:23de la ville.
43:23Et 93,
43:25c'est aussi l'époque
43:26où on a un grand groupe
43:27du BTP,
43:28un major du BTP,
43:29qui se dit,
43:30finalement,
43:31on serait bien innocent
43:33de réfléchir
43:34à l'insertion professionnelle
43:35parce qu'on nous y contraint,
43:37alors que nous,
43:38au sein du groupe,
43:38on fait déjà des choses,
43:40autant créer des structures,
43:41donc ces clubs régionaux
43:42d'entreprises,
43:43partenaires de l'insertion,
43:45qui vont s'intéresser
43:46de près et en proximité
43:47à l'insertion professionnelle
43:49de tous les publics.
43:50OK,
43:50donc votre mission,
43:51la mission du Crépy,
43:52c'est effectivement
43:53directement lié à l'emploi,
43:55mais plus spécifiquement,
43:56comme vous venez de le dire,
43:57dirigé vers l'insertion,
43:58vers les personnes
43:59éloignées de l'emploi,
44:00une sorte, en fait,
44:01d'agence intérim,
44:02on pourrait dire.
44:03Alors, c'est pas tout à fait
44:04une agence d'intérim.
44:05Les clubs d'entreprises Crépy,
44:07comme d'autres structures
44:09qui existent un peu partout en France,
44:11y compris ici, dans la Loire,
44:13elles ont une définition
44:14de l'insertion professionnelle
44:15qui est finalement assez lâche,
44:17assez élastique.
44:18Quelqu'un qui a perdu son emploi
44:19il y a un mois
44:21et qui est en recherche,
44:22il est par définition
44:24éloigné de l'emploi.
44:25Après, il y a des degrés
44:25dans l'éloignement.
44:27Mais quand je dis tous les publics,
44:28ce sont les jeunes,
44:29ce sont les moins jeunes,
44:29les diplômés,
44:30les pas diplômés,
44:31les cadres, les pas cadres,
44:32les primo-arrivants,
44:33étrangers,
44:34les personnes relevant du handicap.
44:36L'intérim est dans une démarche commerciale.
44:39Moi, je ne vends rien.
44:42Je ne vends rien.
44:43Si je vendais,
44:44sinon je serais un affreux négrier.
44:46Je ne vends rien.
44:48Ce que je vends,
44:48c'est un actif un peu gazeux
44:50qui s'appelle
44:50la responsabilité sociale
44:51de l'entreprise.
44:52On a parlé tout à l'heure.
44:54Voilà,
44:54qui repose avant tout
44:55sur un état d'esprit.
44:56Le Crépy,
44:56c'est une passerelle
44:57entre celles et ceux qui cherchent,
44:59mais qui font les efforts,
45:00et le monde économique
45:01dans son acception.
45:02Et vous êtes reconnus
45:02d'intérêt général.
45:04C'est une association
45:05ici, localement,
45:06en l'Europe,
45:06qui a reconnu
45:06d'intérêt général.
45:07Tout à fait.
45:08Alors, votre ADN,
45:09c'est vraiment de créer
45:09un contact direct
45:10et qualifié
45:11entre les candidats
45:12et les entreprises.
45:14Expliquez-nous plus précisément
45:15comment vous créez
45:16ces contacts.
45:17Qu'est-ce que vous mettez en place
45:18pour qu'ils soient vraiment qualifiés ?
45:19Parce que ce n'est pas évident.
45:20Je suppose que vous recevez
45:21un public
45:21qu'il faut parfois former
45:22à certaines demandes
45:24qui sont présentées.
45:26Et comment, en fait,
45:27vous êtes en phase
45:27avec ce marché du travail
45:29et pour répondre le mieux,
45:30en fait,
45:30à votre mission ?
45:32Alors, je le redis,
45:32le club d'entreprises
45:33Creepy,
45:34c'est une passerelle
45:35vers le monde économique.
45:37Qui dit passerelle,
45:38dit, j'allais dire,
45:39se lever le matin
45:40pour emprunter cette passerelle
45:41et faire sa part d'effort.
45:42Ça, c'est le premier postulat.
45:44Vous ne pouvez pas aider
45:44quelqu'un qui n'a pas envie.
45:46Donc, il faut qu'il y ait
45:47un effort de part et d'autre.
45:50Ensuite, ces publics,
45:51on en voit à peu près
45:521 000 par an.
45:53On existe depuis 16 ans.
45:55Vous multipliez 16 par 1 000.
45:56Ça vous fait,
45:57Madame Martel ?
45:5716 000.
45:58Très bien.
45:59Bonne réponse de Madame Martel.
46:0316 000.
46:04Donc, évidemment,
46:04il y a une diversité
46:05dans les profils,
46:07dans les expériences,
46:08dans les cultures,
46:08dans les cursus.
46:10Comment on les accompagne ?
46:11Il y a deux types
46:12d'accompagnement.
46:13D'un côté,
46:13on recrute pour les entreprises
46:15qui nous passent
46:16un coup de fil
46:16en disant,
46:17voilà, je cherche
46:17un jardinier,
46:20un, une,
46:21employé libre-service,
46:22un assistant manager.
46:23un responsable bureau d'études.
46:25Moi, je ne suis pas RH
46:26en tant que tel.
46:28Je ne fais jamais rien
46:28à la lecture d'un CV
46:29qui dit tout et rien
46:31à la fois.
46:31On rencontre les gens.
46:32La rencontre,
46:32c'est important.
46:33Moi, je ne sais parler
46:34que des gens
46:34que j'ai rencontrés.
46:35Donc, d'un côté,
46:36on a l'axe du recrutement
46:37et puis de l'autre,
46:38on a des actions collectives,
46:41collectives,
46:41parce qu'elles vont
46:42concerner plusieurs personnes,
46:44que l'on pense,
46:44que l'on construit
46:45pour permettre à des gens,
46:4710, 15, 20 personnes
46:48à la fois,
46:50de s'inscrire
46:50dans cette action
46:51qui va avoir une temporalité
46:52de 3 mois,
46:535 mois,
46:548 mois,
46:54avec des thématiques différentes.
46:56Ça peut être pour les femmes
46:57en fonction de leur monoparentalité,
47:00problème de mobilité.
47:01Ça peut être des actions spécifiques
47:02pour les primants
47:02arrivants étrangers,
47:04pour les jeunes
47:04en délicatesse
47:05avec le système scolaire.
47:06Mais tout ce qu'on fait,
47:07c'est avec un outil de travail
47:08qui s'appelle l'entreprise.
47:10S'il n'y a pas d'entreprise,
47:11on n'est rien,
47:12mais pas plus qu'un club d'entreprise
47:13sans entreprise,
47:14n'est rien du tout.
47:15Donc là,
47:16ce sont vraiment
47:16des entreprises
47:17qui sont notre outil de travail
47:18et des entreprises
47:19qui se mêlent d'emploi.
47:22Après,
47:22les difficultés.
47:24Mais les difficultés,
47:24c'est celles que rencontrent
47:25tout responsable d'entreprise
47:27aujourd'hui.
47:27Il n'y a pas un responsable d'entreprise
47:29qui ne vous dira pas
47:29« je ne cherche pas autre chose
47:31que 1,
47:31quelqu'un qui se lève le matin,
47:332, qui a le goût de l'effort,
47:343, qui a un peu de correction sociale
47:36et qui a un peu de curiosité. »
47:37Ce n'est pas autre chose que ça
47:39aujourd'hui,
47:39les difficultés.
47:40Bien sûr.
47:40Et moi,
47:41j'ai beaucoup aimé
47:41ces trois mots,
47:42mis en relation
47:42entre envie,
47:43compétence et besoin
47:44des entreprises.
47:44Ça vous définit vraiment quoi ?
47:46Donc,
47:46pour terminer,
47:47en fait,
47:47Laurent,
47:48notre chronique,
47:49comme d'habitude,
47:49j'aime bien continuer
47:50sur du positif,
47:51plus, plus, plus.
47:53Quelques chiffres
47:53et surtout,
47:54votre plus belle réussite
47:55dans l'insertion
47:56d'un candidat
47:57dans notre territoire.
47:59Je viens de vous les donner.
48:00On voit 1 000 personnes par an.
48:01Il y a un réseau crépi
48:02avec 16 crépi,
48:03ce qui représente
48:04un réseau de 5,
48:056 000 entreprises
48:06et on remet à l'emploi
48:07chaque année
48:074 000 personnes.
48:09Et ici,
48:10dans la Loire,
48:10à peu près,
48:11500 chaque année.
48:13Ça, c'est pour les chiffres.
48:15J'en profite,
48:16chère Madame Martel,
48:17pour vous dire
48:18que le crépi,
48:1916 ans après,
48:20ce qui vous prouve
48:20qu'on a nous-mêmes
48:21cette dose d'humilité,
48:22on vient d'ouvrir
48:23une antenne
48:23en Haute-Loire,
48:24au Puy-en-Velay,
48:25en plein cœur de ville,
48:28pour y faire
48:28nos mêmes activités
48:29mais sur un territoire différent.
48:31Je vous ai dit
48:31que l'état d'esprit
48:32était important.
48:33Il faut qu'on prenne
48:34cette donnée-là.
48:35Et le meilleur souvenir.
48:36La plus belle réussite.
48:36La plus belle réussite.
48:37Je vais vous décevoir,
48:38il n'y a pas
48:38de meilleurs souvenirs.
48:39Il n'y a pas un souvenir
48:40numéro un, numéro deux.
48:41Les souvenirs,
48:42c'est la satisfaction
48:43de rencontrer des gens
48:44d'horizons extrêmement différents,
48:46de diplômes,
48:47de cultures très différentes,
48:48mais de rencontrer
48:49des gens qui font
48:50leur part d'effort
48:50et qui, de temps en temps,
48:52reviennent au crépi
48:52pour nous faire
48:53un petit coucou,
48:54voire nous apporter
48:55une pâtisserie.
48:56Le meilleur souvenir,
48:57c'est celles et ceux
48:57que je croise dans la rue,
48:58qui sont en emploi
48:59et qui me font
48:59un petit coucou,
49:00voire un selfie.
49:01Et ça, c'est top.
49:02Il n'y a pas de plus beau
49:05remercie.
49:05On voulait vraiment
49:10vous remercier
49:11de votre professionnalisme,
49:12votre passion,
49:13ce que vous faites ici
49:14pour le territoire,
49:15pour la Loire
49:15et puis ce que vous faites aussi
49:16dans votre présence ici
49:17dans Loire-Éco.
49:19Depuis dix ans,
49:20comme je disais.
49:20Depuis dix ans,
49:21vous aussi,
49:22qui mettez en lumière
49:23les belles actions
49:24de notre territoire,
49:25la responsabilité sociétale,
49:27les belles entreprises
49:28qui s'engagent,
49:28tout ça pour aider les autres.
49:30Merci beaucoup.
49:31Merci à l'École.
49:32Merci à l'École.
49:33Merci à l'École.
49:34Bravo.
49:34Sylvie, vous vouliez dire
49:35un mot de conclusion ?
49:36Oui, je voulais juste dire
49:36profitons-en pour lancer
49:38un appel aux entreprises
49:39pour rejoindre le Crépy,
49:40effectivement,
49:41aider Laurent et les Crépy
49:42dans leur mission.
49:42On vous retrouve où ?
49:43J'ai cru que vous alliez dire
49:44pour les maisons de retraite.
49:46On vous retrouve où, Laurent ?
49:47Vous nous retrouvez
49:48au Chambre en Feuge Roll
49:49et s'il en est sur
49:50www.crépy.org
49:52www.crépy.org
49:53Merci beaucoup.
49:54On va demander à Gilles
49:55de venir nous rejoindre,
49:56s'il vous plaît,
49:56simplement pour pouvoir nous parler
49:58du journal des entreprises.
50:00Alors, le journal des entreprises,
50:01Gilles, c'est quoi la une ?
50:04Une du numéro de juin
50:07dans laquelle vous trouverez
50:08notamment un article
50:09sur la société Siliane
50:11qui vient de changer de main
50:12et qui nourrit de fortes ambitions
50:13à l'international.
50:15Tout ça retrouvé en format papier
50:16mais également sur le
50:17www.lejournaldesentreprises.com
50:20Merci beaucoup.
50:21Merci à tous.
50:22Vous savez,
50:23la Loire est un territoire
50:23de savoir-faire
50:24et nous, on est là
50:25pour vous le faire savoir.
50:26Merci à tous.
50:26Sous-titrage Société Radio-Canada
50:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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