- 18/06/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 18/06/2025.
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00:00Bonsoir Jérémy, bienvenue dans le JT.
00:05Bonsoir Jérémy.
00:06Ce soir, 21h, on va découvrir le Real Madrid de Xabi Alonso.
00:10Il y a plein de curiosités, c'est un peu une révolution.
00:13Changement de style, changement de décor, ça fait la une partout en Espagne.
00:18Aujourd'hui, il n'a pas du tout la pression à regarder Xabi Alonso.
00:21Entre Marca qui dit qu'il va manger le monde,
00:24As qui titre sur sa grande première,
00:26sur la chaîne madrilène du Chiringuito,
00:28on n'en fait pas du tout des quelques-uns depuis ce matin, évidemment.
00:31Comme d'habitude, c'est savoureux.
00:49Changement total, comme d'hab dans la nuance,
00:52changement total dans le plus grand club du monde.
00:55Donc ce soir, on vous explique avec Xabi Alonso,
00:57pourquoi le Real Madrid entre dans une nouvelle ère.
01:01Alors, déjà depuis son arrivée, l'excitation est énorme du côté de l'arrivée.
01:04Sur les plateaux TV, avec l'arrivée de Xabi Alonso,
01:08tout le monde parle d'un avant et d'un après.
01:09changement d'air, parce que Xabi Alonso, il va succeder, évidemment,
01:14à un monument qui était avant lui, Carlo Ancelotti,
01:16changement d'air, parce que Xabi Alonso, il va succéder, évidemment, à un monument qui était avant lui,
01:28Carlo Ancelotti, peut-être le meilleur entraîneur du monde,
01:43le premier à être champion en Italie, en Angleterre, en France, en Espagne et en Italie.
01:48Et cinq Ligues des champions, un record, dont trois avec le Real à côté.
01:53Xabi Alonso, c'est que trois saisons comme entraîneur en pro,
01:57mais un palmarès quand même honorable.
01:58Trois trophées avec l'Everkusen, champion d'Allemagne en 2024,
02:01un vaincu cette saison-là en championnat.
02:04Coupe d'Allemagne, super Coupe d'Allemagne,
02:06changement d'air, donc sur le banc.
02:07Vous êtes dur, sur l'honorable, là.
02:09C'est bon, changement d'air quand même, parce qu'il n'y avait pas le même palmarès.
02:12Mais il y a un coach qui a connu Xabi Alonso à 21 ans.
02:15Il l'a coaché et il a senti que le petit Xabi,
02:17il ferait une belle carrière de joueur et d'entraîneur.
02:20C'est Reynald Ennuex qu'on a joint par téléphone avec Corentin Roland.
02:24Tout le monde voyait bien que Xabi Alonso, c'était un très bon joueur.
02:27J'ai dit, t'inquiète-toi, tôt ou tard, tu iras jouer à Madrid.
02:29Par rapport à son intelligence de jeu, l'intelligence tactique,
02:33c'est comprendre ce que va faire l'adversaire,
02:36c'est comprendre ce qu'avec les partenaires, c'est anticiper là-dessus.
02:40Ça, c'est une qualité.
02:41Les joueurs, ils l'ont ou ils ne l'ont pas.
02:44Et dans le style de l'entraînement, c'est très différent de Carlo Ancelotti.
02:47Xabi Alonso, c'est complètement l'opposé.
02:50En image, ça donne ça, changement de décor.
02:52Il encourage, il crie, il interrompt les exercices, il participe.
02:57Parce qu'il a encore aussi une très bonne condition physique.
03:00Il demande de l'intensité régulièrement.
03:02Et forcément aussi, tout ça, c'est quelque chose que l'émission El Chiringuito a adoré décrypter.
03:07Entrenos, han cambiado en la Casa Blanca.
03:14Ese es Xabi Alonso.
03:18Se le escucha gritar intenso incluso cuando no está en la imagen.
03:23Pendiente de cualquier detalle.
03:28Siendo parte activa de todo.
03:30Quien mejor que él para enseñar.
03:32Pour parler de cette révolution du Real Madrid,
03:42le Chiringuito est toujours très sobre.
03:44Xabi Alonso, comment il le définit, lui, son style ?
03:46On lui a demandé en conférence de presse.
03:48Il a l'air intransigeant, Xabi Alonso.
04:07Il y a d'ailleurs une déclaration qui a beaucoup fait parler en Espagne.
04:10C'est un journaliste de la Cadena Serre qui nous donne cette révélation sur le nouvel entraîneur du Real.
04:16Je sais que quiconque ne court pas et ne fait pas d'effort ne jouera pas,
04:19quel que soit son nom.
04:21Pardon de penser à Mbappé.
04:22Celui qui arrête une course reçoit un carton jaune.
04:25Et la deuxième fois, un carton rouge.
04:27On n'est plus dans la gestion des stars comme avec Ancelotti.
04:29Tout le monde est à égalité.
04:31Xabi Alonso, c'est aussi quelqu'un qui arrive avec une tactique très rigide.
04:34Et on n'a pas vraiment l'habitude au Real Madrid.
04:36Oui, Ancelotti avait plutôt tendance à s'adapter à ses joueurs.
04:40Regardez comment jouait le Bayern Leverkusen avec Xabi Alonso.
04:44C'était en Coupe d'Allemagne contre le Bayern.
04:46Ça part du gardien comme souvent.
04:47On a accéléré l'image.
04:48Vous voyez les trois défenseurs centraux bien alignés.
04:52C'est le milieu défensif qui a souvent la balle.
04:54C'est l'une qui distribue.
04:55Il y a quatre joueurs devant sur la ligne des défenseurs adverses.
04:58Longue séquence de possession.
04:59On décale à droite, à gauche.
05:00Tout le monde est disponible.
05:01Beaucoup de combinaisons au milieu de terrain.
05:03Et puis on va décaler le piston à gauche.
05:05Vous allez voir que quand Grimaldo a la balle, il y a trois appels dans la surface.
05:11Et c'est conclu par l'attaquant.
05:12Ça, c'est la patte Xabi Alonso.
05:15C'est peut-être ce qu'on va voir avec le Real Madrid.
05:16En tout cas, ça tranche par rapport à ce qu'on voyait avec Ancelotti.
05:20Et est-ce que ça peut marcher, ça, au Real ?
05:22Un coach aussi rigide.
05:24D'après notre correspondant à Madrid, Antoine Simono, les entraîneurs tacticiens, ça a souvent posé problème.
05:29Benitez s'était fait Limogé fin décembre et Lopetegui fin octobre.
05:34C'est-à-dire qu'ils n'avaient même pas duré six mois parce que justement, ils arrivaient avec des idées peut-être un petit peu trop carrées, un petit peu trop figées.
05:41Après, là où les doutes s'estompent, c'est que Xabi Alonso, il a toujours joué dans des équipes au style de jeu différents.
05:47Par exemple, quand il était milieu de terrain du Real Madrid, c'était avec José Mourinho, c'était une équipe qui misait beaucoup sur la contre-attaque.
05:55Quand il était en sélection nationale, c'était au contraire un jeu basé sur le contrôle, la possession.
06:00Donc, c'est quelqu'un qui a toujours dit qu'il s'adaptait en fait à ce qu'il avait sous la main.
06:04Il s'adapte, c'est un ambassadeur de la nouvelle génération des entraîneurs, mais il a connu la génération plus ancienne des plus grands coachs du 21e siècle.
06:13On a compilé ça pêle-mêle, regardez, il a été coaché par Rafael Benitez, Alivarpol, il gagne la Ligue des champions.
06:18José Mourinho, ça c'est Antoine Simono qui nous l'a aussi rappelé.
06:21Autant de sources d'inspiration, Carlo Ancelotti, encore une fois.
06:25Et Pep Guardiola, son dernier entraîneur au Bayern.
06:28Alors, pourquoi ce choix du Real ? Pourquoi le président Florentino Perez est allé le chercher ?
06:34La réponse de notre correspondant à Madrid.
06:36Retrouver une identité de jeu qui soit bien plus séduisante, bien plus attrayante, bien plus structurée aussi.
06:41D'avoir enfin, d'établir enfin une connexion aussi avec les joueurs de devant, notamment Vinicius et Mbappé, ce qui ne s'est pas produit cette année.
06:50Changement d'air, changement de jeu, donc il faut arriver à bien faire jouer les stars entre elles.
06:55Et puis il y a une pression en plus pour Xabi Alonso, parce que le Real, on peut le dire, ne reste pas sur une grande saison.
07:00Eh oui, il reste sur une saison blanche.
07:02Excellent.
07:03Blanche, c'est sûr.
07:05On a gagné deux titres.
07:06Tu aurais dit majeur, j'aurais rien dit.
07:07Pardon le Kix, pardon Yann, il n'y a pas eu de titres majeurs.
07:12Et ça, deux saisons de suite, ça ne va pas être toléré au Real.
07:15Attention, c'est ce que nous explique notre jeune confrère espagnol, Ramon Villagelio.
07:19Quand quelqu'un signe au Real Madrid, il sait déjà qu'il doit être performant.
07:24Il doit gagner des titres.
07:25Le Real Madrid, un club avec les plus grandes pressions du monde, doit gagner des matchs importants, des matchs de Champions League.
07:32Des titres importants, des titres de Champions League, de la Liga, de la Copa del Rey.
07:36Parce qu'en fait, à la fin de saison, s'il n'y a pas de titres, Florentino et aussi tous les supporters du Real Madrid vont poser des questions.
07:43Il n'y a pas de temps.
07:44Il n'y a pas de temps au Real Madrid.
07:45Il n'y a jamais de temps au Real Madrid.
07:47Le temps presse et ça commence ce soir en Coupe du Monde des Clubs contre Alilal.
07:50Merci, Jérémy.
07:52C'était Corentin qui était avec vous ?
07:54Bien sûr, Corentin Roland.
07:55Corentin Roland, évidemment, qui vous a aidé à préparer.
07:56C'est pourquoi, Ramon, je viens de vous voir pour, évidemment, parler entraîneur.
07:59Alors, tout à l'heure, on aura un débat dans une heure.
08:01Soyez avec nous en se demandant s'il peut y avoir un nouveau bappé qui peut s'adapter peut-être au précepte.
08:06Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas en parler maintenant.
08:08Mais c'est vrai que les coachs qui arrivaient au Real avec des idées préconçues, leurs idées,
08:15ont eu moins de réussite que ceux qui savaient gérer des stars.
08:17Vous en pensez quoi de cette grève possible ou pas de Xabi Alonzo qui connaît bien ce club quand même ?
08:23Oui, il a l'avantage de connaître le club.
08:25C'est déjà un plus et il vient avec un succès, finalement.
08:28Ce qu'il a fait en Allemagne, c'est une réussite.
08:31Donc, il a la possibilité d'imposer, d'autant plus que le Real l'année dernière a pêché dans un domaine du collectif,
08:39des efforts.
08:39Donc, il peut insister là-dessus.
08:41Il sera suivi.
08:42Je pense qu'il sera suivi par les dirigeants, par les médias, par le public.
08:47C'est une des questions que je me pose.
08:48Est-ce que Pérez est capable de se mettre en retraite comme Nasser Larefi l'a fait cette année ?
08:52Je n'y crois pas, moi.
08:53Moi, je crois que oui, justement.
08:54Parce que s'ils veulent gagner quelque chose, s'ils l'ont pris, c'est avec cette idée-là.
08:59En se disant, il faut amener autre chose, il faut faire des efforts, il faut courir, il faut travailler ensemble.
09:04Et ils ont pris quelqu'un qui ressemble et qui est capable d'amener ça.
09:08Ils ne vont pas lui dire au bout d'un mois et demi, non, finalement, il faut apprendre à gérer les stars.
09:12Ils ont viré Carlo Ancelotti parce que, justement, il s'occupait des stars et il ne les faisait pas aller courir.
09:18Moi, ce que je trouve un peu bizarre, c'est que dans l'écriture des journalistes espagnols, vous savez ce que j'allais dire,
09:22comme si Ancelotti était quand même le démon qui avait fait tout faire Montréal.
09:25Oui, mais ça aurait été en France, en Angleterre.
09:30C'est pareil, on aurait dit la même chose.
09:32On aurait oublié tout ce qu'il avait fait des années avant.
09:34Ça se fait tout le temps, ça.
09:36Les premières séances d'entraînement où on dit que le mec arrête les séances, tout le monde est remobilisé.
09:41C'est la première vertu d'un champion d'entraîneur, quel que soit le club, c'est que vous êtes censé remobiliser.
09:46Et là, en plus, il arrive, c'est quand même la chance de Javier Alonso,
09:49dans une équipe où, clairement, les efforts individuels n'étaient plus faits au service du collectif.
09:52Donc ça, c'est quand même un tapis rouge pour lui parce qu'il arrive avec une stature dans le club,
09:58une stature internationale parce que pour moi, Javier Alonso, c'était quand même l'entraîneur le plus convoité
10:03parce que celui qui avait réalisé le plus grand espoir l'année dernière
10:06parce qu'on peut aussi rajouter qu'il était en finale de Ligue Europa.
10:09Enfin, il avait tout gagné.
10:10Il avait mis fin à 10 ans de règne du Bayern en Champs-Génard.
10:13Avec le Bayern Leverkusen, pas avec Dortmund.
10:15Le Bayern Leverkusen, à la base, ils ne sont pas formatés pour ça.
10:17Donc c'est quand même l'entraîneur à la mode.
10:19Et s'il est question de mode, dans le foot, c'est quand même aussi souvent le cas.
10:23Et là, depuis le sac du PSG, le discours vraiment...
10:26C'est joué comme Paris.
10:27Voilà, c'est que tout le monde fasse ses efforts.
10:29Et je pense que c'est plus facile, peut-être, de faire comprendre ça dans un club comme le Real
10:33après ce succès-là et alors que beaucoup d'équipes de haut niveau jouent comme ça.
10:37Mais je reviens vers vous, Émilie et Bruno, mais je vais vraiment sur ça.
10:40Parce que la mode...
10:41Vincent Deluc nous avait expliqué, je crois que je le dis régulièrement,
10:43en disant que quand une équipe gagne, elle inspire les autres.
10:45Par la force des choses, c'est l'histoire du foot, ça.
10:48Évidemment, comme les Bleus de Deschamps avaient inspiré un moment au sein d'autres choses.
10:52Mais là, ce n'est pas nouveau que tout le monde doit courir pour gagner au football.
10:55Moi, j'ai l'impression que tout le monde découvre.
10:56Justement, le lien avec Mbappé, qui part d'un côté, ça ne marchait pas, il va de l'autre côté, ça ne marche pas.
11:07Et le PSG, ça marche dans le sens du collectif.
11:11Oui, ça va donner des idées à tout le monde.
11:13Nous disons maintenant, il faut courir.
11:15On va regarder les efforts qu'ils font, leur travail de replacement.
11:19Disons qu'en plus, après, c'est une alerte sur ça.
11:21Maintenant, on va regarder ça.
11:22On a lancé, je veux dire, là, ce qui s'est passé, va lancer cette idée-là, que pour gagner, il faut courir.
11:30Mais alors, pour gagner, il faut courir, mais tu notais tout à l'heure, que va faire Florentino Pérez ?
11:36Est-ce qu'il est capable de faire comme Nasser Al-Khalaïfi ?
11:39C'est-à-dire, à un moment donné, de se dire, bon, là, il faut que je laisse les clés de la bagnole,
11:44il faut que je me mette de côté et je vais écouter le coach.
11:47Il ne l'a jamais fait, il a gagné en ne le faisant pas ?
11:49Oui.
11:49Donc, je me pose la question, est-ce qu'il est capable de le faire vraiment ?
11:52Le problème, c'est que là, il va chercher un enfant du Real, un mec qui a joué 250 matchs pour le Real,
11:58qui arrive avec des idées et ils ont vu, lui-même a vu aussi Florentino Pérez,
12:03il a vu son pire ennemi, Nasser Al-Khalaïfi, remporter en laissant l'entraîneur travailler,
12:09en le laissant bosser.
12:10Parce que Louis-Sénriquet, tout le monde applaudit, nous aussi, voilà, 2025, c'était formidable.
12:14Mais avant, il a fallu travailler, il a fallu se séparer, accepter de se séparer du meilleur joueur et faire tout un travail.
12:22Et je pense que là, Xavier Lanzo, il va trouver des cadavres et de la poussière sous le tapis.
12:26Il y en a partout.
12:27Non, mais c'est vrai.
12:27Mais est-ce qu'ils vont lui laisser le temps, moi ?
12:29C'est ça, surtout ?
12:29Ils n'ont pas le choix.
12:31Ils n'ont pas le choix.
12:32S'il emporte la décision des joueurs.
12:34Mais c'est ça.
12:34C'est bien beau de parler de Florentino Pérez, mais le premier défi, c'est d'arriver à emporter la décision des joueurs.
12:38Ça va être les vedettes sur le terrain.
12:39En plus, on lit bien qu'il a une obsession pour le football.
12:42Pardon, je vous en donne la parole, mais il y a une alerte.
12:43Sur Emile Ross, ce n'est pas très sympa l'alerte.
12:45C'est moche, pas tout de suite.
12:46Sur Real Madrid, sur Antio Pérez, il est plus puissant.
12:49Il nous a entendu et il veut répondre.
12:50Il est là.
12:50Il veut répondre.
12:51Nous avons en visio Xabi Alonso.
12:53Bonsoir, Xabi.
12:54Il va nous livrer sa composition d'équipe.
12:56C'est la première composition d'équipe officielle de Xabi Alonso avant le match de ce soir.
13:00La première information, c'est qu'il n'y a pas Kylian Mbappé.
13:03Et il n'est même pas sur la feuille de match Kylian Mbappé.
13:05Ça ne nous arrange pas pour le débat d'acteur français.
13:07C'est Jean Gonzalo qui va débuter dans l'axe.
13:08Mais pour l'instant, le schéma ressemble beaucoup à ce qui se faisait avec Carlo Ancelotti.
13:12Le 4-3-3 n'a pas évolué.
13:14Il y a des noms, des nouveaux.
13:16Trent Alexander-Arnold et Huyssen sont les deux nouveaux en défense.
13:20Ils seront titulaires tous les deux.
13:21Mais pour le reste, sur l'animation offensive.
13:24Sur l'animation tout court, je ne vois pas de changement.
13:27Moi, ce que je peux proposer, c'est un débat.
13:29Mbappé a-t-il déjà perdu sa place ?
13:31Xabi Alonso exclut Kylian Mbappé.
13:35Mais arrêtez d'être premier degré.
13:36Vous, évidemment, que je sais qu'il est malade.
13:37Les gens, ils m'en croient vraiment.
13:38Non, mais pas du tout.
13:39Les gens ne sont pas idiots, Raphaël.
13:40Vous, peut-être ce soir, mais pas vous.
13:43Non, évidemment, vous l'aviez dit hier.
13:44Il avait de la fièvre.
13:45Et Kylian Mbappé, on se doutait de ça.
13:47Et nous, quand on se posera la question,
13:48est-ce qu'il faut croire un nouveau Mbappé sous Xabi Alonso ?
13:50C'est pour la saison à venir, pas forcément pour cette compète.
13:52Pardon, on vous a coupé, ma chère Emile.
13:54C'est la faute de Raph.
13:55Évidemment, c'est toujours la faute.
13:56De Xabi Alonso.
13:58Ce qui m'inquiète, c'est le timing qu'on va lui donner.
14:00Parce que c'est un jeune entraîneur.
14:03Tout ce que je lis de lui, c'est qu'effectivement,
14:05il est très basé sur le football.
14:07Une sorte de rigidité aussi dans les comportements.
14:10Il veut vraiment répéter.
14:12Il a un peu, en tout cas pour moi,
14:13les mêmes codes qu'un Louis-Sénriquet sur son obsession du foot.
14:16Ça, ok, t'as le président, etc.
14:19Mais t'as aussi, effectivement, comme le disait Anthony,
14:21est-ce que ça va passer pour les joueurs ?
14:22Parce qu'il va demander des efforts à tout le monde.
14:24Et comment lui va réussir à gérer les vedettes ?
14:27L'avantage, c'est que c'est un non dans le football.
14:28Mais c'est pas non plus...
14:30Pour moi, c'est plus facile quand c'est peut-être
14:32un Carlo Ancelotti qui te parle que là,
14:34quand c'est Xabi Alonso qui arrive...
14:36Je le trouve dur, là.
14:37Parce que c'est un peu comme Louis-Sénriquet.
14:38C'est exactement la même carrière de joueur.
14:41Louis-Sénriquet, il a parlé à l'oreille du meilleur attaquant français.
14:44Il l'a laissé pisser, l'attaquant.
14:46Sérieusement, il a demandé de faire des efforts.
14:48Il a demandé de faire des efforts et de s'arracher.
14:50Il a dit, oui, bien sûr.
14:51Et il n'en faisait pas sur le terrain face à Dortmund.
14:53Vous ne parlez que pour Bappé
14:55ou vous ne parlez pour les stars en général du réel ?
14:56Moi, je ne focus pas sur Bappé.
14:59Je parle des stars en général.
15:00Et surtout, pour moi, ça va prendre du temps.
15:02Et je ne sais pas, par contre,
15:03si le réel va lui laisser le temps
15:04de mettre en place tout ça
15:06parce que ça a l'air d'être un fantasticiste.
15:08S'ils ne le font pas, ils parlent d'une crise éternelle.
15:11Ça vous étonnerait ?
15:12Vous les voyez dire, ok, non, mais on a le temps.
15:15Vas-y, Peu Père, tranquille.
15:16Ce n'est pas grave, c'est une année blanche potentielle.
15:18Je crois.
15:19Mais je n'en sais rien.
15:20Je pense que c'est juste à ma vie.
15:21C'est un club qui a les moyens de se permettre des crises.
15:23Donc, ils pourraient bien changer.
15:24Aujourd'hui, pour une plus jeune génération,
15:26c'est un club qui gagne tout,
15:27qui a toujours tout gagné.
15:28C'est une foudron, ce n'est pas la question.
15:29Mais ils ont eu des périodes
15:29où le réel ne gagnait plus, quand même,
15:32à une époque en Europe.
15:32Oui, mais ça paraît à une autre époque.
15:34Et là, par rapport à ce qu'ils attendent,
15:36ça paraît très étonnant.
15:36Je rappelle que Peu Père était parti un moment
15:37après des échecs.
15:38Il est revenu.
15:39Ils prennent le temps.
15:40J'espère pour lui qu'ils vont lui donner.
15:41Moi, je pense que ça peut prendre
15:42parce que la saison dernière,
15:44tout ce qu'ils ont montré,
15:45tout ce qui n'allait pas,
15:46lui représente l'inverse.
15:49Et puis, ils n'étaient pas si loin, en fait.
15:50Ils le prennent pour ça.
15:50Donc, ils vont lui donner ce pouvoir
15:52et il va pouvoir imposer aux joueurs.
15:54Et comme il l'a dit,
15:56si ça ne va pas,
15:57il va virer Vinicius.
15:59Il peut virer...
16:00Vous croyez vraiment qu'il aura la main sur ça,
16:01il le fera ?
16:01Je crois que c'est possible
16:03dans la mesure où il va demander
16:04aux autres les efforts.
16:05Cette équipe-là,
16:06elle sera ou première ou deuxième
16:07du championnat espagnol sans problème.
16:09Ils seront qualifiés
16:10pour la Champions League sans problème.
16:13Il aura le temps d'amener quelque chose.
16:15Après, mauvaise saison
16:16à l'échelle du Real,
16:17c'est deuxième du championnat
16:18et top 8 européens
16:20en Coupe d'Europe quand même.
16:21La saison a été horrible
16:23par rapport à leurs critères,
16:24mais ils ne partent pas du...
16:25La saison n'a pas été bonne,
16:27pas forcément par réduction de Palmarès aussi,
16:29mais l'image renvoyée.
16:30La façon dont ils s'enbalaient à Arsenal.
16:31On n'a pas vu le Real.
16:32La façon dont ils n'arrêtent pas du tout
16:33à faire une remontade.
16:34Plus l'arbitrage.
16:35On a laissé penser les trucs.
16:36Et surtout, oui,
16:37c'est ça.
16:37C'est l'image laissée.
16:39Non seulement on perd,
16:39mais on perd en ayant
16:41un comportement à trois.
16:42Parce qu'en plus,
16:42il y a le train Barcelone
16:45qui est lancé.
16:46De toute façon,
16:46pour moi,
16:46je reviens sur Pérez,
16:47il n'a pas le choix.
16:48Il faut laisser Alonso.
16:51Le train Barcelone
16:52est lancé
16:53avec des stars.
16:54Il n'est jamais parti
16:55très loin de la gare.
16:56Ils auraient des problèmes de saison.
16:57Barcelone Real,
16:58c'est très ancien.
16:58Oui, mais on est d'accord.
17:00Sauf que la hype,
17:01en ce moment,
17:02c'est le FC Barcelone,
17:03les bad boys.
17:05C'est Rudiger
17:06en train de balancer
17:07un truc sur un arbitre.
17:09C'est des gars
17:10en train de s'énerver
17:10contre...
17:11Donc, en fait,
17:12il vient aussi remettre...
17:13Je te dis,
17:13il va retrouver
17:14de la poussière
17:14sur le papier.
17:14C'est un côté monsieur propre,
17:15là, un peu.
17:16Moi, je sais pas.
17:16Ah, belle gueule,
17:17Jean-Henri Léa.
17:18C'est là un super état d'esprit,
17:19aussi.
17:20C'est un mec...
17:21Le chantier, du coup,
17:22est plus large
17:23qu'uniquement le jeu sans terre.
17:24Moi, je pense.
17:26Et ça, il faut voir
17:26s'il a les époux.
17:27Au niveau des joueurs.
17:27Il a les yeux partout,
17:28Xabi Alonso,
17:29parce qu'il y a une jeune pépite
17:30qui va bientôt rejoindre
17:31les Madrilènes.
17:33C'est la venue
17:33du jeune Franco Mastentuono,
17:36milieu argentin
17:37de River Plate.
17:38On verra d'ailleurs
17:38les images de River Plate
17:39avec Raphaël un petit peu plus tard.
17:41Le milieu offensif
17:42de 17 ans,
17:43déjà international,
17:44qui a fait un très bon match
17:45hier.
17:47Et puis,
17:47Xabi Alonso,
17:48ça tombe bien
17:49puisqu'il était devant le match.
17:50Écoutez-le.
17:52Non, c'est pas une...
17:53Excusez-moi,
17:54c'est une déclaration.
17:55Vous allez lire.
17:55Vous allez faire la voix
17:56de Xabi Alonso.
17:57Appliquez-vous.
17:58Vous allez faire Xabi Alonso.
17:59Alors, en français,
18:00évidemment.
18:01Nous sommes heureux.
18:02Oh, mais c'est Xabi Alonso.
18:03Il est un joueur
18:04de présents fantastiques
18:06et un avenir incroyable.
18:07Sa maturité sur le terrain
18:08est évidente.
18:09J'ai été impressionnée
18:10par sa maturité
18:11et son ambition
18:11lors de nos conversations.
18:13Nous venons de voir River
18:14et nous avons hâte
18:15de la voir avec nous.
18:17J'ai apprécié son discours.
18:18Je l'ai vu avec beaucoup
18:19d'ambition et de confiance.
18:20Donc, il y a du 109 aussi
18:21qui est arrivé au Real Madrid
18:22et ça, c'est très bien.
18:23Il ne va pas dire non plus
18:24que c'est une énorme pipe.
18:25On a payé très cher
18:26un joueur de 17 ans.
18:27Évidemment.
18:27Parce qu'il est dans les pays d'armes.
18:28Bien sûr.
18:30Je rappelle, ce joueur-là
18:30avait un accord
18:31avec le Paris Saint-Germain.
18:32Oui.
18:32Et quand ils ont fait pression
18:34sur le PSG en disant
18:35« Ah, mais il y a le Real. »
18:37Il y a le Real.
18:39Ben, vas-y.
18:39Parce que nous,
18:40on veut qu'un joueur
18:40est impliqué à 100%.
18:41C'est ça, l'histoire ?
18:42Vous me confirmez ?
18:42C'est la nouvelle façon
18:45de faire de Luis Campos
18:47et Luis Enrique.
18:48Sur le dossier Cherki,
18:49on est un peu sur la même chose.
18:51Il n'a pas fait valoir le côté
18:52« Je veux venir à fond,
18:53je suis à 200% sur votre truc. »
18:54Ben, ok.
18:55Va Dortmund.
18:56C'est la nouvelle...
18:58C'est la nouvelle façon
18:59de faire gérer du PSG.
19:00En un mot chacun,
19:01vous allez faire un petit tour
19:01de table de tous les quatre.
19:02Est-ce que vous êtes confiant
19:04pour la réussite de Xabi Alonso
19:05au Real Madrid
19:06cette saison
19:07et puis dans le futur ?
19:08Raymond, oui ou non ?
19:09Ça m'ennuie, mais oui.
19:12Par rapport au Barça,
19:13ça m'ennuie.
19:14Bien sûr.
19:15Bruno ?
19:15Bon courage.
19:16Ce n'est pas 100%.
19:18Émilie ?
19:18Je veux être confiante,
19:19mais je ne le suis pas.
19:21Et Anthony ?
19:22Moi, je le soutiens.
19:23J'ai l'impression
19:23qu'il en a besoin
19:24parce qu'on ne prend pas en lui.
19:25Là, je vais vous dire
19:26ce qu'il va se passer.
19:27Chiringuito va prendre
19:28la séquence d'Émilie Ross,
19:30va mettre Enfrancia
19:31et ils vont faire
19:31les gros plans comme ça.
19:32Comme Loïc Tanzina.
19:33Ils détestent.
19:34Ils haïssent.
19:36Et là, il y aura Ross.
19:38On craint le club.
19:39Comme Julien Ross,
19:40Émilie Ross.
19:41Si il y a un entraîneur
19:41qui peut le faire,
19:42c'est lui.
19:42Évidemment.
19:43Merci Jérémy Jeannagro
19:44pour ce pourquoi
19:45dans un instant
19:45nous coutouons
19:46le journal
19:46de la Coupe du Monde
19:47des clubs.
19:48Est-ce que vous croyez
19:49en Mbappé
19:49dans ce nouveau réal ?
19:50On poursuivra un peu
19:51le pourquoi
19:51avec le prisme Mbappé
19:53et puis les enchères
19:54pour jouer
19:55et le petit filet
19:57en train de pilote.
19:58Très bien.
19:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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