Origine ethnique des suspects, réouverture d'affaires non-résolues... Contre les "grooming gangs", le gouvernement britannique prend de nouvelles mesures
Un rapport concernant les auteurs de ces agressions sexuels et ces viols sur des mineures révèle que les hommes d'origine asiatiques sont surreprésentés parmi les pédocriminels. Sous pression, le gouvernement a décidé de prendre de nouvelles mesures.
00:00La police anglaise et galloises seront désormais tenues d'enregistrer l'origine ethnique et la nationalité des suspects accusés d'abus et d'exploitation sexuelle sur des enfants.
00:09Une décision rendue publique ce lundi après la publication d'un rapport accablant sur les grooming gongs qui ont sévi pendant des décennies depuis les années 90.
00:16Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'une tentative du gouvernement de répondre aux accusations selon lesquelles les autorités ont évité d'aborder correctement la question de l'origine ethnique lors des enquêtes.
00:26Le rapport révèle une surreprésentation, parmi les suspects, d'hommes d'origine asiatique.
00:31L'enquête démontre également que le sujet a été passé sous silence par le gouvernement par crainte de paraître raciste ou de susciter des tensions communautaires.
00:39La question a refait surface en janvier après qu'Elon Musk a critiqué la manière dont le gouvernement britannique avait traité ses affaires.
00:45Outre Kerr Starmer, il a ciblé Jess Phillips, ministre de la Protection de la Jeunesse, qui avait rejeté les demandes d'enquête nationale.
00:51Certaines personnalités politiques britanniques, comme Nigel Farage, se sont également emparées du sujet pour dresser un parallèle entre abus sexuels et immigrations.
01:01Afin de retrouver la confiance des victimes, le gouvernement a annoncé avoir accepté les 12 recommandations du rapport qui inclut le lancement d'une enquête nationale,
01:08la réouverture des enquêtes classées et une série de réformes visant à mieux protéger les mineurs.