00:00Sur le front de la lutte contre l'immigration illégale, vous avez donné Bruno Roteo des consignes au préfet pour intensifier les contrôles, notamment dans les trains, les bus vers d'autres villes, dans les gares.
00:10Comment ça se traduit concrètement ces contrôles ? C'est une mobilisation sur plusieurs jours des forces de l'ordre ?
00:14Le contrôle que j'ai réintroduit de façon beaucoup plus serrée qu'avant, c'est ma circulaire du 25 novembre dernier, c'est le contrôle aux frontières avec une force frontière.
00:25Contrairement à d'autres pays, nous ne disposons pas de gardes frontières, d'un corps unifié de gardes frontières, donc on a fait une force frontière avec des policiers, des gendarmes, des douaniers et des militaires, les forces sentinelles.
00:36Et là, on garde la frontière et la bande des 20 kilomètres.
00:39Mais là, ce que je veux faire, ce qu'on a commencé à faire avec les bus en mois de mai dernier, là c'est avec les gares.
00:46Dans ces 48 heures, on va mobiliser 4000 gendarmes, des gendarmes des policiers, des douaniers, des forces sentinelles, pour interpeller des clandestins.
00:57Il faut savoir que depuis le début de l'année, nous en avons interpellé 47 000.
01:02Ce que nous voulons signifier, ce que je veux dire, c'est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive.
01:11Un pays, c'est des frontières, c'est-à-dire un dedans et un dehors.
01:15Vous les interpellez après ?
01:17Eh bien, c'est beaucoup plus facile justement ensuite pour les expulser.
01:20Beaucoup plus facile que lorsque les individus échappent à notre contrôle grâce à la directive retour qui leur donne, figurez-vous, un délai de départ volontaire.
01:29C'est ça que je cherche et que je vais modifier avec mes collègues européens.
01:33Donc ça, c'est dans les...
01:34C'est dans les tuyaux.
01:36La commission a mis sur la table ce règlement, un projet, le 11 mars dernier.
