- il y a 3 jours
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00:00:00...
00:00:00Bienvenue à tous, je suis Jimmy Ménage Clair et vous regardez 26 minutes labdo.
00:00:14C'est parti pour une heure de pur bonheur avec tout le chic, le glamour et le luxe en Afrique.
00:00:19Et vous serez servi avec de l'actu, de vos stars préférées, des exclusivités et des moments forts pour décrypter ensemble ce qui nous fait vibrer.
00:00:26Tout de suite le sommaire.
00:00:27Le dossier, cette semaine, Bakary Samaké, le maître du ring.
00:00:3438 500 spectateurs, un ring survolté et un jeune prodige qui va marquer l'histoire.
00:00:40Bakary Samaké, 21 ans, un coup de poing, une vision, une légende en marche.
00:00:45L'équipe de 26 minutes était là, dans l'intimité, dans la sueur, dans la victoire.
00:00:51Bakary Samaké, le maître du ring, un reportage exclusif, tout de suite dans 26 minutes labdo.
00:00:57Destination de rêve, au cœur de Paris, une exposition raconte l'invisible, le puissant, le noir.
00:01:03Paris Noir, c'est la mémoire d'une capitale marquée par ses artistes, ses combats, ses racines afro.
00:01:09On vous emmène au centre Pompidou, entre émotions, rencontres et récits oubliés.
00:01:14Destination de rêve, c'est aussi ça, l'histoire retrouvée.
00:01:18À vivre dans 26 minutes labdo.
00:01:22En coulisse avec Tatiana Rojo.
00:01:24On la connaît, comédienne, militante, solaire.
00:01:27Mais aujourd'hui, Tatiana Rojo nous invite chez elle, dans son vrai quotidien, loin des projecteurs.
00:01:33Sa routine, ses secrets, ses éclats de rire et beaucoup d'amour.
00:01:37Une immersion douce et vraie, comme une conversation entre amis.
00:01:40En coulisse avec Tatiana Rojo, un moment rare et précieux à ne pas manquer.
00:01:44Secrets de star avec Sidiki Diabaté.
00:01:48Il était le griot de tout un peuple à 12 ans.
00:01:50La musique est sa première femme.
00:01:52Sa vérité, il la joue corde après corde.
00:01:55Dans Secrets de star, Sidiki Diabaté se livre comme jamais.
00:01:59Son ascension, sa famille, ses blessures.
00:02:02Et pour la première fois, il revient, à cœur ouvert sur les accusations qui ont bouleversé sa vie.
00:02:07Secrets de star de Sidiki Diabaté.
00:02:09Un entretien sans masque, sans détour, juste l'homme.
00:02:13Dans 26 minutes, le mag cap sur l'excellence.
00:02:16Aujourd'hui, immersion dans un joyau d'élégance, le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
00:02:22Un temple du luxe à l'ivoirienne, où tradition et prestige redéfinissent l'art de vivre.
00:02:27Bienvenue dans un lieu mythique où chaque détail respire la perfection.
00:02:32A seulement 21 ans, Bakary Samarquet a électrisé Paris la Défense Arena et mis KO tout un pays de doute.
00:02:44Dans une ambiance survoltée, sous les yeux de 38 500 spectateurs en délire,
00:02:49le jeune prodige français s'est imposé par KO au 8ème round face au redoutable Wark Nap.
00:02:55Mais derrière les projecteurs, il y a l'histoire d'un combat plus profond.
00:03:00Celui d'un garçon entraîné dès l'enfance par son père Issa, devenu guide, mentor et bâtisseur d'une académie familiale hors du commun.
00:03:08Il y a aussi Mélodie, sa productrice au cœur de Lyon, qui veille sur lui comme une seconde maman.
00:03:13C'est en première partie du concert de l'artiste gazo, au plus près des émotions, des coulisses, des instants de vérité,
00:03:20que notre équipe vous a capturé les meilleurs moments de ce combat unique.
00:03:24De la pesée à la signature du contrat, du vestiaire au ring, reviver le parcours, les silences, la rage et la fierté d'un champion du monde en devenir.
00:03:34Immersion au cœur d'une ascension fulgurante, une déclaration d'amour au dépassement de soi, à la famille et à la boxe en France qui se relève.
00:03:43Ne manquez pas ce moment fort de notre dossier, Bakary Samaké, le maître du ring, tout de suite dans 26 minutes l'hebdo.
00:04:07Quand tout un peuple scande ton nom...
00:04:10On ne parle plus d'espoir, mais d'une légende.
00:04:18Il s'appelle Bakary Samaké.
00:04:23Il a 21 ans et ce soir, il ne monte pas seulement sur un ring.
00:04:28Il monte vers son destin.
00:04:32Dans cette arène, ils sont 38 500 à retenir leur souffle.
00:04:36Face à lui, un adversaire redoutable.
00:04:39La Bakary contre Oran, n'a pas peur !
00:04:43Derrière lui, un pays entier qui rêve de voir briller la boxe française à nouveau.
00:04:47À la pesée, Bakary affiche déjà la victoire.
00:04:59Le regard fixe, le torse droit, le trophée sur l'épaule comme une promesse tenue.
00:05:05À ses côtés, son père Issa, silencieux mais présent.
00:05:08Gardien de sa force, témoin de son ascension.
00:05:12Il est formé déjà à une famille de guerriers.
00:05:14Les Samaké, c'est des glésateurs.
00:05:17Mon père boxait, moi je boxais.
00:05:19Après toute la famille boxait, donc on a 100 en vous.
00:05:23Un jour, je lui ai posé la question.
00:05:37Je lui ai dit, pour qui tu boxes ?
00:05:39Et je voulais entendre cette réponse.
00:05:41Il m'a dit, pour moi papa.
00:05:43S'il aurait dit pour moi, je lui ai dit, viens on arrête là.
00:05:45Parce que je ne veux pas qu'il fasse quelque chose pour moi.
00:05:47Il est mort, il est mort, il est mort !
00:05:50Si je le veux, grâce à ça, bientôt je pourrais sortir ma mère d'ici,
00:05:55sortir ma famille d'ici.
00:05:57Tout le monde d'ici, tous mes gens, tous ceux que j'aime.
00:06:01Voilà, c'est tout ça pour eux.
00:06:03Parce qu'on a un super combat demain.
00:06:05C'est pas un combat, on n'a pas pris un serbe
00:06:08ou quelqu'un qui est venu prendre un coup de poing et tomber.
00:06:11On a quelqu'un qui est déterminé, qui est prêt en découdre.
00:06:14Et Bakary aussi, ça sent très, très bon.
00:06:16Bakary, c'est pas un simple boxeur.
00:06:21Bakary, c'est un ambassadeur européen
00:06:23et bientôt mondial de la boxe anglaise.
00:06:26Il parle aux jeunes, il est dans la mode,
00:06:28il est dans l'urbain, dans le rap.
00:06:31Aujourd'hui, quel boxeur est suivi par 250 000 personnes ?
00:06:36Il a tout d'une star.
00:06:38Moi, je vis boxe, je mange boxe, je dors boxe, je suis né.
00:06:50C'est ça, ma vie.
00:06:52La tension est là, mais Bakary, lui, ne tremble pas.
00:06:57Il y a toujours cette voix qui essaie de te stabiliser,
00:07:01mais elle ne peut pas rentrer.
00:07:02Ce que tu sais, ce que tu as subi,
00:07:08quand tu repenses à tous ces entraînements,
00:07:10à tous ces sacrifices,
00:07:13tu ne peux qu'en faire une force, en fait.
00:07:15Tu ne peux qu'en faire une force.
00:07:18Round après round.
00:07:21Bakary impose son rythme,
00:07:22sa loi, sa rage maîtrisée.
00:07:24Chaque coup est précis,
00:07:30chaque mouvement,
00:07:31une déclaration de puissance.
00:07:37Le public retient son souffle,
00:07:39puis soudain,
00:07:42l'arène explose.
00:07:48K.O. au 8e round.
00:07:50Bakary Samake triomphe.
00:07:52Les bras levés vers le ciel,
00:07:55le regard habité,
00:07:56il sait.
00:07:57Ce soir,
00:07:58il a gravé son nom dans l'histoire.
00:08:06Ce n'est plus une promesse,
00:08:08c'est une confirmation.
00:08:10B.O. à la 8e reprise.
00:08:14Le ring a trouvé son maître,
00:08:16et c'est Bakary.
00:08:18Bakary !
00:08:22Ce soir,
00:08:40Gazo a mis le feu pour son concert
00:08:41à l'aréna de la défense.
00:08:47Bakary Samake,
00:08:47lui n'a pas seulement gagné un combat.
00:08:51Il a gagné les cœurs,
00:08:52il a conquis son destin.
00:08:54La relève de la boxe française
00:08:56a un nom,
00:08:57et il résonne désormais
00:08:58comme une évidence.
00:09:00Bakary Samake.
00:09:01Et si l'on vous disait que Paris
00:09:17aussi a une mémoire noire,
00:09:19vibrante,
00:09:20créative,
00:09:20inoubliable.
00:09:21C'est au cœur du centre Pompidou
00:09:23que s'écrit actuellement
00:09:24l'un des chapitres les plus forts
00:09:26de la saison culturelle.
00:09:27L'exposition Paris Noir,
00:09:29un hommage vibrant aux artistes,
00:09:30penseurs,
00:09:31musiciens,
00:09:32écrivains
00:09:32et figures afro-descendantes
00:09:34qui ont façonné
00:09:35l'histoire artistique
00:09:36et politique de la capitale.
00:09:38Notre équipe s'est immergée
00:09:39dans cette exposition monumentale
00:09:40à la croisée des arts,
00:09:42des luttes
00:09:42et de l'élégance.
00:09:43Des murs chargés d'archives,
00:09:45de chefs-d'œuvres
00:09:45et de récits puissants.
00:09:47Nous avons rencontré
00:09:47la commissaire générale
00:09:48de l'exposition.
00:09:50Passionnée,
00:09:51érudite,
00:09:51inspirante,
00:09:52ses mots résonnent
00:09:53comme un manifeste.
00:09:54Il était temps que cette histoire
00:09:55soit enfin contée,
00:09:56célébrée,
00:09:57transmise.
00:09:58Et puis,
00:09:58il y a les visiteurs,
00:09:59émus,
00:10:00bouleversés,
00:10:01fiers,
00:10:01jeunes,
00:10:01moins jeunes,
00:10:02venus de partout
00:10:03pour voir,
00:10:04comprendre et ressentir
00:10:05l'histoire noire de Paris
00:10:06autrement.
00:10:07Paris Noir,
00:10:08c'est bien plus qu'une exposition,
00:10:10c'est une destination de rêve
00:10:11pour les esprits curieux,
00:10:12les âmes engagées
00:10:13et les amoureux de la culture
00:10:15sous toutes ses formes.
00:10:18Paris,
00:10:19ville lumière.
00:10:21Mais derrière les façades
00:10:22haussmaniennes
00:10:23et les galeries célèbres,
00:10:25il existe une histoire
00:10:26que l'on a trop longtemps
00:10:27mise en marge.
00:10:30L'exposition Paris Noir
00:10:32au centre Pompidou
00:10:33rend enfin hommage
00:10:34à ces artistes.
00:10:38Penseurs,
00:10:39musiciens afro-descendants
00:10:41qui ont fasciné
00:10:42l'âme de la capitale.
00:10:44Un récit puissant
00:10:45où l'ombre devient lumière.
00:10:47« Je trouve très agréable,
00:10:49en fait,
00:10:49je découvre des artistes
00:10:50que j'avais lus,
00:10:51par exemple,
00:10:52ça m'a fait plaisir
00:10:53de revoir James Baldwin,
00:10:54par exemple,
00:10:55et en même temps,
00:10:55j'en découvre de nouveau.
00:10:56C'est intéressant aussi
00:10:58de comprendre l'histoire
00:10:59de l'art noir
00:11:00aussi à Paris et en France,
00:11:01parce que moi,
00:11:02je ne connaissais pas du tout. »
00:11:03Ici,
00:11:04chaque mur raconte
00:11:05une histoire oubliée.
00:11:07Des voix trop longtemps tues
00:11:08prennent enfin place
00:11:09dans le récit collectif.
00:11:11« Nous nous trouvons ici
00:11:14devant l'œuvre
00:11:15de Mildred Thompson,
00:11:16une artiste africaine-américaine
00:11:18qui est arrivée à Paris
00:11:19au milieu des années 80.
00:11:21C'est une artiste
00:11:22qui commence en 1984,
00:11:24une série qui s'appelle
00:11:25Rebirth of Light,
00:11:26Renaissance de la lumière.
00:11:27Encore une fois,
00:11:28une trajectoire extraordinaire,
00:11:30elle-même est poétesse,
00:11:32musicienne, éditrice,
00:11:34donc un parcours
00:11:34vraiment fabuleux. »
00:11:37De la négritude
00:11:41à la scène contemporaine,
00:11:43Paris Noir
00:11:44dresse le portrait
00:11:45d'une ville nourrie
00:11:46par ses diasporas.
00:11:48« Cette exposition
00:11:49présente de très nombreux
00:11:50artistes
00:11:51et de très nombreuses œuvres
00:11:52de ces artistes.
00:11:53J'ai eu la chance moi-même
00:11:54de pouvoir faire un travail
00:11:55de terrain important
00:11:56depuis des années
00:11:57et d'avoir pu passer du temps
00:12:00dans les ateliers
00:12:00de ces artistes.
00:12:02Donc je dirais
00:12:02qu'il y avait déjà
00:12:03un rapprochement
00:12:05qui s'était fait humain
00:12:06et qui a permis aussi
00:12:08de préparer un peu
00:12:09le terrain de l'exposition. »
00:12:14L'exposition est sensorielle,
00:12:16vibrante, bouleversante.
00:12:20Elle réunit des œuvres rares,
00:12:21des installations audacieuses
00:12:23et surtout,
00:12:24des regards qui racontent,
00:12:26dénoncent, célèbres.
00:12:30« Le projet touche
00:12:31en fait au projet politique français,
00:12:33à sa dimension,
00:12:35à son universalisme
00:12:37qui, malgré tout,
00:12:39a exclu en fait
00:12:40150 artistes
00:12:42venus de régions
00:12:43qui sont souvent liées
00:12:45à l'histoire coloniale française,
00:12:46même si pas que,
00:12:47puisque c'est vraiment
00:12:47une histoire panafricaine,
00:12:49pancaribéenne,
00:12:51panaméricaine.
00:12:52Donc on a vraiment,
00:12:53on voit que le monde entier,
00:12:54tous les mondes noirs
00:12:55sont venus à Paris
00:12:56et pas que le monde francophone,
00:12:58aussi le monde anglophone,
00:12:59le monde lusophone.
00:13:00Mais effectivement,
00:13:01ça nous montre tout de même
00:13:03que dans cet universalisme français
00:13:05qui ne fait pas toujours
00:13:05place à la différence,
00:13:07eh bien,
00:13:07tous ces artistes,
00:13:08malheureusement,
00:13:09n'avaient pas été
00:13:10véritablement inscrits
00:13:11dans l'histoire des institutions,
00:13:12dans l'histoire des collections
00:13:13et dans l'histoire de la recherche.
00:13:15Paris Noir
00:13:15ne se contente pas
00:13:16de retracer une histoire.
00:13:19Elle répare,
00:13:20elle élève,
00:13:21elle inspire.
00:13:24C'est beaucoup
00:13:25une histoire de l'art
00:13:25qu'on a construite
00:13:26à travers les artistes.
00:13:27Les artistes nous ont envoyés
00:13:28les uns vers les autres.
00:13:29Donc, il y a cet enjeu-là,
00:13:31mais aussi,
00:13:32une fois qu'on a acquis
00:13:33certaines œuvres
00:13:34et on a fait une quarantaine
00:13:35d'acquisitions
00:13:35grâce au fonds d'acquisition
00:13:37Paris Noir,
00:13:38mais aussi à quelques acquisitions
00:13:39qui ont été faites
00:13:39par le musée
00:13:40et d'autres cercles
00:13:41au sein des Amis
00:13:42du Centre Pompidou,
00:13:43on espère aussi
00:13:44que ces acquisitions
00:13:45vont nous aider
00:13:45à redéfinir
00:13:46notre accrochage permanent
00:13:47à la réouverture
00:13:49du musée en 2030
00:13:50et donc aussi
00:13:52à réarticuler
00:13:53l'histoire de l'art
00:13:54du XXe siècle
00:13:55à travers ces œuvres-là.
00:13:57Le public, lui,
00:14:00sort changé.
00:14:03Nous sommes juste
00:14:04surprenants
00:14:04par les choses
00:14:06qui sont présentées ici
00:14:07de ce point de vue totalement différent.
00:14:09Il y a des connexions
00:14:10et il y a des différences
00:14:11et c'est intéressant
00:14:12pour nous d'explorer ces.
00:14:13J'ai beaucoup aimé
00:14:14toutes les couleurs,
00:14:16enfin,
00:14:17c'est vraiment très, très,
00:14:18très coloré
00:14:20et vraiment
00:14:21plein de vie, en fait.
00:14:22C'est un projet
00:14:26qui s'inscrit vraiment
00:14:27dans le temps long
00:14:28de l'institution.
00:14:29C'est vrai
00:14:29qu'il y a une dimension
00:14:30un peu spectaculaire
00:14:31parce que c'est
00:14:31la dernière exposition
00:14:33avant du musée
00:14:34avant sa fermeture
00:14:35pour 5 à 7 ans.
00:14:37Donc c'est,
00:14:38disons,
00:14:38une manière de clore
00:14:39un chapitre de 50 ans
00:14:41de l'histoire
00:14:41de l'institution.
00:14:43La commissaire générale
00:14:44ne conflit sa fierté.
00:14:46Les visiteurs, eux,
00:14:47témoignent
00:14:47d'un choc esthétique
00:14:49et émotionnel.
00:14:50Je suis vraiment séduite
00:14:53parce que
00:14:54c'est une ouverture
00:14:56d'esprit pour moi
00:14:56même si je connaissais
00:14:58certains,
00:14:59parce que c'est aussi
00:15:00l'histoire,
00:15:01notre histoire,
00:15:02notamment coloniale,
00:15:04c'est aussi
00:15:04s'immerger
00:15:05dans la dimension artistique
00:15:08et la vision
00:15:08qu'avaient justement
00:15:09ces artistes
00:15:10de Paris
00:15:12et de leurs conditions
00:15:13aussi.
00:15:15Paris Noir
00:15:15est plus qu'une exposition,
00:15:17c'est une célébration,
00:15:18un acte de mémoire,
00:15:21un acte d'amour.
00:15:22Et s'il y a bien
00:15:23une destination de rêve
00:15:24en ce moment,
00:15:25elle est ici,
00:15:26au cœur de Pompidou.
00:15:27En coulisses avec Tatiana Rojo,
00:15:38lumière d'Afrique
00:15:39et femme de cœur,
00:15:40une immersion exclusive
00:15:41avec 26 minutes l'hebdo.
00:15:43Elle nous fait rire,
00:15:44réfléchir, vibrer,
00:15:46mais derrière l'artiste
00:15:47aux mille visages,
00:15:48il y a une femme,
00:15:49une mère,
00:15:49une battante.
00:15:50Tatiana Rojo
00:15:51nous a ouvert les portes
00:15:52de son univers
00:15:53et c'est un privilège rare
00:15:55que notre équipe de 26 minutes
00:15:56a eu la chance de vivre.
00:15:58Dans cette rubrique intimiste,
00:16:00nous partageons son réveil,
00:16:01son petit déjeuner fait maison,
00:16:03son dressing coloré,
00:16:04ses lectures inspirantes,
00:16:06ses mots doux pour les siens,
00:16:07mais aussi les rituels.
00:16:09Ses rituels,
00:16:09ses silences,
00:16:10ses confidences.
00:16:11Loin des projecteurs,
00:16:13près du cœur,
00:16:13nous avons une Tatiana
00:16:14authentique,
00:16:16drôle,
00:16:16puissante,
00:16:17résiliente,
00:16:17toujours portée par l'amour
00:16:19de son art
00:16:19et de ses racines.
00:16:21Chaque geste,
00:16:22chaque regard,
00:16:23chaque éclat de rire
00:16:24est une invitation
00:16:25à mieux comprendre
00:16:26la femme derrière la star.
00:16:28Elle nous a accueillis
00:16:29chez elle
00:16:29comme on accueille la famille
00:16:30et nous en sommes repartis
00:16:32avec une belle énergie.
00:16:34Ouvrez cette parenthèse
00:16:35douce et sincère
00:16:36avec Tatiana Rojo,
00:16:37une vie d'artiste,
00:16:38une vie de femme,
00:16:39un moment précieux
00:16:40à voir tout de suite
00:16:41et c'est signé
00:16:4226 minutes labdo.
00:16:45Bienvenue chez moi,
00:16:46à quoi bas ?
00:16:47À motati ?
00:16:48Rentrez.
00:16:49Ce matin,
00:16:49c'est chez elle
00:16:50que tout commence
00:16:51et chez Tatiana,
00:16:52chaque détail
00:16:53a du caractère.
00:16:54C'est mon intérieur,
00:16:55c'est là,
00:16:56c'est bon,
00:16:57mon petit bébé,
00:16:58on le lave ici,
00:16:59sa petite baignoire par là,
00:17:02ses couches.
00:17:04Et le matin,
00:17:04je me réveille,
00:17:05je dis,
00:17:05waouh,
00:17:06on a du boulot.
00:17:06Comme aujourd'hui,
00:17:07je dois faire un...
00:17:09Je dois terminer la déco
00:17:10avec mon époux
00:17:11du baptême.
00:17:13Mon mari est hyperactif,
00:17:14je suis hyperactif,
00:17:15donc t'imagines l'enfant.
00:17:17T'imagines l'enfant.
00:17:18Je suis béni de Seigneur
00:17:21parce que c'est vrai
00:17:22que Dieu nous continue
00:17:23à nous donner cette santé,
00:17:24mais on court toute la journée,
00:17:26toute la journée,
00:17:27en cours.
00:17:28Petit déjeuner express
00:17:29ou recette bien-être ?
00:17:30Tatiana,
00:17:31assez rituel
00:17:32et un coup de fourchette
00:17:33bien à elle.
00:17:35J'aime rentrer
00:17:35dans la peau des personnages
00:17:36depuis petite.
00:17:38Ma belle-mère est italienne.
00:17:40Elle dit,
00:17:40oh, pour le mariage,
00:17:41on va faire des pâtes
00:17:42avec de la farine des pôtres,
00:17:46de l'eau,
00:17:46des œufs,
00:17:47avec de la sauce napolitaine,
00:17:49ça va être super.
00:17:50Ma tante a dit,
00:17:51hein ?
00:17:51Oui, d'accord.
00:17:54Quand elle est partie,
00:17:55elle dit quoi, celle-là ?
00:17:57Quand j'ai décidé
00:17:57d'être comédienne,
00:17:59c'est aussi pour être
00:18:00en compassion
00:18:01avec les gens.
00:18:02Parce que même
00:18:03que ce soit un tuant,
00:18:04un série,
00:18:05que ce soit une prostituée,
00:18:06je veux le comprendre
00:18:07de l'intérieur.
00:18:08Pas forcément le comprendre,
00:18:09mais avoir de l'amour
00:18:10pour ce personnage.
00:18:11Quand je suis comédienne,
00:18:12c'est avant tout ça.
00:18:14Ces personnages,
00:18:15peu importe leur différence,
00:18:16peur pour tout qu'ils sont,
00:18:16c'est, voilà,
00:18:18être eux,
00:18:19à un moment.
00:18:20Je te marie.
00:18:21Tu étais mon magnésium.
00:18:23Tu avais toujours
00:18:24la petite voix.
00:18:25Amoutati,
00:18:25tu peux le faire.
00:18:26Il faut que tu t'envole,
00:18:27ma fille.
00:18:28Dans un nouveau millionnaire.
00:18:30bon, le matin,
00:18:32le matin,
00:18:33comme tous les matins d'ailleurs,
00:18:35je prends un verre d'eau
00:18:36à jean,
00:18:38tiède,
00:18:39et un petit café.
00:18:42Et ce bruit réveille
00:18:43toute la maison.
00:18:45Ainsi que mon mari
00:18:46et les garçons.
00:18:46chéri, veux-tu un café ?
00:18:49Ça ira.
00:18:50Merci beaucoup.
00:18:51Comme il y a la caméra,
00:18:51il ne dit pas la vérité.
00:18:52Sinon, je lui donne son petit café.
00:18:54Donc, un petit café.
00:18:55Et le matin,
00:18:56pendant que je prends
00:18:57ce beau petit café,
00:18:58de la radio.
00:19:03Voilà, je prends une feuille
00:19:04et un stylo.
00:19:05Je mets mes tâches du jour.
00:19:07Et aujourd'hui,
00:19:08je vais bosser
00:19:08avec mon metteur en scène.
00:19:11Donc, je note ça vite.
00:19:12Je dois faire mon sport aussi.
00:19:1515 minutes de sport.
00:19:17Soit la corde a sauté,
00:19:18soit je cours au bord du lac.
00:19:19Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:19:20je ne pourrai pas
00:19:20parce que le temps-là
00:19:21m'a fait peur.
00:19:22Et moi,
00:19:23quand je fais mes tâches,
00:19:25je mets le timing.
00:19:26Si je ne mets pas de timing,
00:19:28je m'ennuie.
00:19:29Je me dis, par exemple,
00:19:31aller à Paris,
00:19:33bon, une heure.
00:19:34Mon mari se manque de moi.
00:19:36J'ai dit le jour
00:19:36que tu ne vas plus me voir.
00:19:39Prends une feuille de bataille
00:19:40et écris là.
00:19:41Là, tu devras t'alarmer.
00:19:42Tu devras t'inquiéter.
00:19:47Allez,
00:19:48moi, Médali.
00:19:49Allez, la boxeuse.
00:19:50Avec les pieds gros.
00:19:511, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
00:19:54Faut savoir que là,
00:19:55je vois ma père,
00:19:562, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
00:19:57Mon écran, il ne marche pas.
00:19:58Allez,
00:19:592,
00:20:01comme ça,
00:20:02j'avais pris
00:20:0223 kilos
00:20:04pendant ma grossesse.
00:20:05C'est comme ça
00:20:06que j'ai commencé à perdre.
00:20:07Et là,
00:20:08quand j'étais petite,
00:20:08je jouais à la corde.
00:20:10Je n'en ai pas.
00:20:11La corde à la main,
00:20:13la pipe à la bouche,
00:20:14le roi des cartouches
00:20:16et pan.
00:20:20Vaste.
00:20:21Souvent,
00:20:22pour s'amuser,
00:20:22les hommes d'équipage
00:20:23prennent des albatros.
00:20:26Il y a cette relation
00:20:31de balancier.
00:20:34Elle donne quelque chose,
00:20:35je développe,
00:20:37je lui repropose des choses,
00:20:39mais avec Amoutati,
00:20:40on ne peut rien lui donner
00:20:41qu'elle n'est pas intégrée.
00:20:42Si elle n'intègre pas
00:20:44quelque chose
00:20:44au fond d'elle-même,
00:20:46il faudra se battre
00:20:47pendant des jours et des jours
00:20:48jusqu'à ce qu'elle intègre.
00:20:49Et si elle ne l'intègre
00:20:50toujours pas,
00:20:51dans sa psychologie,
00:20:53dans la psychologie
00:20:54du personnage.
00:20:56Alors à ce moment-là,
00:20:56il faut aller ailleurs.
00:20:58Ce n'est pas une personne
00:20:59que l'on arrive
00:20:59à contraindre, Tatiana.
00:21:07Position.
00:21:07Ce qui est bien,
00:21:11c'est qu'il me connaît bien,
00:21:13il sait où j'ai mes émotions,
00:21:15il sait parfois ce que j'ai envie
00:21:16de dire sans trouver
00:21:18les termes exacts.
00:21:20Donc ça,
00:21:20c'est un côté positif.
00:21:21Par contre,
00:21:22quand on fait une vie
00:21:22de couple,
00:21:23il y a des jours
00:21:23où tu n'as pas envie
00:21:24de parler de travail.
00:21:25Et puis des fois,
00:21:26les problèmes du travail
00:21:28reviennent
00:21:28dans la maison,
00:21:31dans la chambre à coucher.
00:21:32Donc voilà,
00:21:33des fois,
00:21:33on a envie un peu
00:21:34de temps en temps
00:21:34de...
00:21:35Mais on arrive à le faire,
00:21:36je trouve.
00:21:36On arrive à se désintégrer
00:21:39du travail.
00:21:40C'est-à-dire,
00:21:41on coupe les téléphones,
00:21:43on parle de tout
00:21:44sauf de travail.
00:21:45On parle de nous.
00:21:46Les ailes de géant,
00:21:47c'est parfait.
00:21:47Ces ailes de géant
00:21:48l'empêchent de marcher.
00:21:50Voilà.
00:21:50Tu vois, Babou,
00:21:51l'albatros,
00:21:52c'est moi.
00:21:53J'ai encore le souvenir
00:21:53où je griffonnais
00:21:54sur mon cahier de souvenirs
00:21:55à Saint-Pedro.
00:21:57J'étais en face du lycée.
00:21:58Du lycée moderne
00:22:00de Saint-Pedro.
00:22:01Et j'étais à peine
00:22:02âgée de 10 ans.
00:22:04Et je disais,
00:22:05je vais être comédienne.
00:22:06Je vais être une actrice
00:22:07de cinéma.
00:22:08Parce qu'une semaine
00:22:09ou deux semaines avant,
00:22:10j'ai eu la chance
00:22:11d'avoir le film
00:22:12Rue Princesse
00:22:12qui se tournait
00:22:13dans mon quartier.
00:22:14Rue Princesse
00:22:15de Henri Duparc
00:22:16avec Aki Si Delta,
00:22:19avec Félicité Ouassi.
00:22:20Je me rappelle,
00:22:20il y avait un attroupement
00:22:21de gens qui étaient là
00:22:22et qui regardaient ce film.
00:22:23Vous savez,
00:22:24moi, je suis à Saint-Pedro.
00:22:24Saint-Pedro,
00:22:25c'est au sud-ouest
00:22:25de la Côte d'Ivoire,
00:22:26à presque 360 kilomètres.
00:22:28J'habitais au quartier
00:22:29du Lac,
00:22:29mais on va dire,
00:22:30personne ne connaît
00:22:31ce coin.
00:22:31Si, des gens
00:22:32ne sont pas trop.
00:22:33Mais loin de tout
00:22:34et pour la première fois,
00:22:35le cinéma venait
00:22:36au pied de ma maison,
00:22:39à la fenêtre de la maison.
00:22:40Donc, je voyais
00:22:40tout cet attroupement-là.
00:22:42Moi, j'étais toute petite,
00:22:43j'essayais de regarder,
00:22:44mais tout ce qui m'impressionnait
00:22:45aussi,
00:22:46c'était toutes ces comédiennes
00:22:47qui défilaient,
00:22:48qui couraient.
00:22:49Je voyais le preneur d'images,
00:22:50de son,
00:22:51l'acessoiriste,
00:22:52le clapman.
00:22:52Et, waouh !
00:22:55Dans ma tête,
00:22:55je me suis dit,
00:22:56c'est ce que j'ai envie de faire.
00:22:58Parce que je voyais
00:22:59derrière la caméra,
00:23:00je voyais, on va dire,
00:23:01les coulisses d'un film.
00:23:03Et je suis super contente
00:23:05parce qu'aujourd'hui,
00:23:06j'ai presque 36 films
00:23:07internationaux à mon actif.
00:23:09Donc, je dis d'abord,
00:23:10merci, mon Dieu.
00:23:11Et ce rêve d'enfant
00:23:13a été au-delà même du rêve.
00:23:15Franchement.
00:23:16Secrets de star
00:23:21de Sidiki Diabaté.
00:23:23Entre lumière et vérité,
00:23:25une rencontre exceptionnelle.
00:23:27Il est l'un des plus grands artistes
00:23:29de sa génération.
00:23:30Un prodige,
00:23:31un grillot moderne,
00:23:32l'héritier d'une lignée légendaire,
00:23:34devenue à seulement 12 ans
00:23:36la voix d'un peuple,
00:23:37le grillot de tout le Mali.
00:23:38Dans ce nouvel épisode
00:23:39de Secrets de star,
00:23:41je reçois Sidiki Diabaté
00:23:43pour un entretien rare,
00:23:45sincère et profond.
00:23:46Un moment d'intimité,
00:23:47d'émotion, de vérité.
00:23:49Sidiki Diabaté,
00:23:50il raconte son enfance
00:23:51bercée par les cordes
00:23:52de la Cora
00:23:53qu'il surnomme
00:23:54affectueusement
00:23:55sa première femme.
00:23:56Celle à qui il a tout confié,
00:23:58tout appris,
00:23:59tout donné.
00:24:00Et pour la première fois
00:24:01dans cette rubrique,
00:24:02l'artiste prend le temps
00:24:02d'expliquer,
00:24:03de s'exprimer avec dignité
00:24:05et franchise
00:24:05sur les accusations
00:24:07de violences portées
00:24:08par son ex-compagne
00:24:09Marie-Ham So.
00:24:10Sans fuite,
00:24:11sans faux-semblant,
00:24:12avec humanité.
00:24:13Un face-à-face
00:24:14bouleversant
00:24:15entre confession,
00:24:16musique et rédemption
00:24:17qui dévoile
00:24:18l'homme derrière la star,
00:24:19la fragilité derrière la puissance.
00:24:21Regardez
00:24:22et appréciez
00:24:23cette rencontre
00:24:23forte et inédite,
00:24:25c'est Secrets de star
00:24:26de Sidiki Diabaté.
00:24:28Sidiki Diabaté,
00:24:30bonjour.
00:24:30Bonjour à vous.
00:24:31C'est un immense honneur
00:24:34pour nous,
00:24:36à 26 minutes l'hebdo,
00:24:38de vous recevoir.
00:24:39Le plaisir est partagé.
00:24:41On va parler des choses
00:24:42qui sont les plus communes.
00:24:45Vous venez de sortir en 2024,
00:24:46en novembre,
00:24:47l'album Choral Over.
00:24:49Quels sont les retours
00:24:49depuis la sortie de cet album ?
00:24:51Elle est extraordinaire,
00:24:52cet album.
00:24:53C'est après cet album
00:24:53que je fais mon concert
00:24:55à l'Accor Arena Paris La Défense
00:24:57pour la première fois
00:24:58avec un jeune artiste
00:25:01d'Afrique de l'Ouest.
00:25:04C'était top.
00:25:04Le public adore cet album
00:25:07et c'est tellement énorme
00:25:10que je ne m'attendais pas
00:25:11à un tel succès.
00:25:13Est-ce que vous pouvez expliquer
00:25:14à nos téléspectateurs
00:25:15le terme griot ?
00:25:17On dit que nous sommes l'harmonie,
00:25:19on dit que nous sommes l'harmonie
00:25:21entre la société,
00:25:23entre les gens
00:25:24et Djali a eu son sens.
00:25:29On a dit
00:25:29si la société était une personne,
00:25:33le sang qui coulerait dans ses veines
00:25:35serait le Djali.
00:25:38Et c'est pour ça
00:25:39qu'on nous porte le nom Djali.
00:25:42Parce que nous sommes la paix,
00:25:45nous sommes la solidarité,
00:25:46nous sommes l'aide
00:25:48entre les gens,
00:25:51entre la femme et son homme,
00:25:54entre les balimants,
00:25:56comme on le dit,
00:25:57les frères et sœurs.
00:26:00Nous sommes la joie.
00:26:05Nous sommes la télé.
00:26:07Parce qu'avant,
00:26:08il n'y avait pas de télé.
00:26:09C'est évident que
00:26:10on n'est pas un gris.
00:26:12Nous sommes les détenteurs
00:26:14de l'histoire africaine.
00:26:16Nous sommes les détenteurs
00:26:17de cette géographie africaine.
00:26:20C'est une vraie fierté
00:26:21d'être joueur de Kora
00:26:23et d'être un artiste international.
00:26:26Vous avez su vous imposer.
00:26:28Qu'est-ce que ça a demandé
00:26:29en fait comme sacrifice ?
00:26:30Ça a demandé déjà
00:26:32de connaître le but
00:26:33que je voudrais atteindre.
00:26:35Parce qu'il faut savoir
00:26:36ce qu'on veut.
00:26:37Le but,
00:26:38il est très simple.
00:26:42C'est de montrer encore
00:26:43la valeur
00:26:44dans la culture africaine.
00:26:47Vous savez,
00:26:48cet instrument,
00:26:49il est la carte d'identité
00:26:50de la culture africaine
00:26:51comme je l'ai toujours dit.
00:26:52je l'ai pris de mon père.
00:26:55Je suis de la 71e génération
00:26:57de père en fils.
00:26:5972e génération
00:27:00de père en fils
00:27:01et mon père
00:27:01est de la 71e génération
00:27:03de père en fils.
00:27:05Et ça fait que
00:27:06c'est une très grande
00:27:07responsabilité
00:27:08pour moi
00:27:09mais qui est très facile
00:27:11si vous compreniez
00:27:14la chose
00:27:16dans son contexte.
00:27:18Et ça,
00:27:23c'est un héritage.
00:27:25Comment vous arrivez
00:27:26à imposer la Korah,
00:27:27votre art,
00:27:29à l'international ?
00:27:30En fait,
00:27:31c'est simple.
00:27:32Les gens veulent du pur,
00:27:33du sérieux,
00:27:33du vrai.
00:27:35Et ça,
00:27:35c'est du vrai.
00:27:38Tout le monde
00:27:38est intéressé
00:27:39par la Korah.
00:27:43Tout le monde
00:27:44est intéressé
00:27:45par la Korah.
00:27:46Parce que déjà,
00:27:48le voir,
00:27:48on se dit
00:27:50comment il fait
00:27:52pour jouer ?
00:27:53Comment il fait
00:27:54pour sortir ses sons ?
00:27:55Comment il fait ?
00:27:56Comment il arrive ?
00:27:58Est-ce que vous êtes heureux ?
00:27:59Très heureux.
00:28:00Et pourquoi ça ?
00:28:01Parce que
00:28:02les personnes
00:28:03que j'aime
00:28:04de tout mon cœur
00:28:05sont avec moi,
00:28:06me comprennent.
00:28:07Souvent,
00:28:08on se discute
00:28:09mais on se comprenne
00:28:11car on est une famille.
00:28:14Moi,
00:28:15je vous connais
00:28:15parce que je vous suis.
00:28:16J'adore ce que vous faites.
00:28:17Nos téléspectateurs également.
00:28:19Je sais qu'il y a eu
00:28:20un passage
00:28:22où vous n'avez plus voulu
00:28:23accorder d'interviews.
00:28:27Vous avez voulu
00:28:27vous recentrer sur vous-même
00:28:29à cause de faits divers.
00:28:31Est-ce que vous pouvez
00:28:32nous en parler ?
00:28:33Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:28:33Pourquoi
00:28:34on a voulu vous faire du mal
00:28:36alors que vous êtes
00:28:37quelqu'un
00:28:37qui nous a porté
00:28:38tellement de bonté ?
00:28:38Déjà,
00:28:39il y avait une histoire politique
00:28:40avec l'ancien président.
00:28:43Vous êtes en train
00:28:43de nous dire
00:28:44que c'est une cabale plutôt ?
00:28:45C'était très bizarre.
00:28:47C'était très bizarre.
00:28:49Il y avait ça.
00:28:49Il y avait aussi...
00:28:51J'avais eu des problèmes
00:28:52avec cette copine
00:28:55qui s'appelle Maman.
00:28:56Parce que moi aussi,
00:29:01vous voyez,
00:29:02j'étais bandit à l'époque.
00:29:05Tu vois,
00:29:07je voulais la quitter
00:29:07pour être avec quelqu'un d'autre.
00:29:10Tu vois,
00:29:10elle n'a pas compris.
00:29:12Il y a des gens
00:29:12qui sont rentrés
00:29:13dans son oreille.
00:29:14C'était bizarre.
00:29:16Mais après,
00:29:17quand les gens
00:29:18ont vu la vérité
00:29:19et quand Dieu
00:29:19a rétabli sa vérité,
00:29:22c'était un choc
00:29:24pour tout le monde.
00:29:27D'ailleurs,
00:29:27je suis en très,
00:29:28très bon terme
00:29:29avec la personne.
00:29:30On se parle,
00:29:31elle me donne des conseils
00:29:32et elle fait même
00:29:34des publicités
00:29:35pour mes conseils
00:29:35et tout ça.
00:29:36Comment pouvez-vous expliquer
00:29:38que parfois,
00:29:40quand on est un couple
00:29:41et qu'on se sépare,
00:29:42que ça ne se passe pas très bien
00:29:43et que parfois,
00:29:45certains...
00:29:46Enfin,
00:29:46ça se passe comme
00:29:47ce que vous avez vécu.
00:29:48Comment pouvez-vous l'expliquer ?
00:29:49Quel conseil
00:29:49vous pourriez donner
00:29:50à tous nos téléspectateurs
00:29:52qui nous regardent ?
00:29:52Quand l'information
00:29:54passe sur les réseaux sociaux,
00:30:00au lieu de se baser
00:30:01sur l'image,
00:30:05essayer de faire
00:30:07un travail de fond,
00:30:08écouter les deux personnes,
00:30:11prendre le temps
00:30:11d'écouter
00:30:12avant de donner
00:30:13les informations.
00:30:14Parce qu'il y a
00:30:15certaines informations
00:30:16que les gens donnent
00:30:17qui détruisent
00:30:18des familles,
00:30:19qui détruisent
00:30:20la carrière,
00:30:21qui détruisent...
00:30:22Je prends l'exemple
00:30:23une sorte de footballeur
00:30:25qui ont passé
00:30:26leur vie
00:30:26dans les procès,
00:30:27dans les choses
00:30:28comme ci,
00:30:28comme ça.
00:30:28Mais après la fin,
00:30:30les gens se rendent compte
00:30:31que le gars,
00:30:33il avait raison.
00:30:34Mais après...
00:30:35après...
00:30:37après...
00:30:38mais ce qu'il a raté,
00:30:40l'a tué.
00:30:43Elle n'est pas rattrapable.
00:30:44On est d'accord.
00:30:46Mais souvent aussi,
00:30:47il y a des gens
00:30:48qui jouent des faux jeux.
00:30:50Tu vois,
00:30:52il y a des gens
00:30:53qui jouent faux jeux
00:30:53et ils n'ont pas raison.
00:30:55Ils font le faux innocent.
00:30:58Comment arrivez-vous
00:30:58à considérer
00:31:00votre environnement,
00:31:01votre entourage ?
00:31:02Comment arrivez-vous
00:31:03à vous protéger
00:31:04de ces faux jetons,
00:31:05justement ?
00:31:06Ce qui est normal,
00:31:07en restant dans ma place,
00:31:10ma place,
00:31:10c'est de ça.
00:31:12Ma place,
00:31:12c'est de faire ci,
00:31:13de faire ça.
00:31:14Ma place,
00:31:15c'est d'être ci,
00:31:16d'être ça.
00:31:17et me baser sur la réalité,
00:31:21me baser sur ma priorité,
00:31:24ma carrière.
00:31:25Parce que
00:31:26je ne fais pas la musique
00:31:28pour faire vivre ma musique,
00:31:30mais je fais la musique
00:31:31pour que ma musique
00:31:32puisse me faire vivre.
00:31:35Et ça,
00:31:36ça demande beaucoup de travail
00:31:37avec mon équipe.
00:31:39Franchement,
00:31:39je les salue.
00:31:41Ils sont formidables,
00:31:43extraordinaires.
00:31:46Chaque jour,
00:31:46ils sont allés,
00:31:48je dirais,
00:31:49chaque jour,
00:31:50ils sont prêts
00:31:50à aller toquer
00:31:51à la porte de l'enfer
00:31:52pour restaurer de l'eau
00:31:54et le ramener
00:31:55au paradis.
00:31:58Donc,
00:31:59on considère
00:31:59que vous êtes
00:32:00très croyant ?
00:32:01Très,
00:32:01très croyant.
00:32:03Sidiki,
00:32:04emmenez-moi avec vous
00:32:05dans ce voyage.
00:32:06J'ai envie
00:32:07de vous entendre
00:32:09jouer.
00:32:10J'ai envie
00:32:11de vous entendre
00:32:12interpréter
00:32:12la chanson
00:32:13que vous souhaitez
00:32:14pour nos téléspectateurs.
00:32:16et ce serait
00:32:17le plus grand bonheur
00:32:18pour nous.
00:32:20On va essayer
00:32:21avec
00:32:23ma jolie,
00:32:26ma belle,
00:32:27la dulce nit,
00:32:27Cora.
00:32:28Sous-titrage Société Radio-Canada
00:33:12...
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00:34:10...
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