Sur CNEWS, lundi 16 juin, Sylvain Maillard, député EPR de Paris, plaide pour que les Français travaillent plus longtemps : «C'est le sens de l'histoire».
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00:00Moi c'est très clair, on l'a porté, j'étais responsable de textes de Renaissance quand nous avons porté la réforme des retraites.
00:07On peut tirer la couverture dans le sens que l'on veut, il nous faut collectivement travailler plus, nous travaillons moins que nos voisins,
00:15nous avons une démographie qui n'est pas positive du tout, nous aurons de plus en plus de difficultés.
00:20Si on veut garder le même niveau de pension, il nous faut travailler plus.
00:22Donc moi j'entends les aménagements que vont proposer les uns les autres, on va regarder, d'ailleurs on va les voter probablement pour une partie d'entre eux.
00:29En tout cas ce qui est certain, c'est que le sens de l'histoire c'est de travailler plus longtemps.
00:33Nous ce qu'on propose c'est la mise en place d'une partie de capitalisation pour permettre d'améliorer les retraites mais aussi d'individualiser les retraites.
00:40Je pense que chacun d'entre nous et tous vos auditeurs, tous les téléspectateurs qui écoutent, en fait ont envie de choisir l'âge auquel ils vont partir à la retraite
00:49et que ça c'est un moyen, c'est ce qu'on portait avant avec la réforme à points.
00:52Mais que c'est certain que pour une répartition qui serait la base, le socle de ce qui vous permet de vivre quand vous êtes à la retraite, il nous faut travailler un peu plus.
01:01Donc toutes les fantaisies des 62 ans, 60 ans, nous n'en avons plus les moyens.
01:05Nous n'en avons plus les moyens.
01:06C'est terrible.
01:07Il faudra aller au-delà de 64 ans ?
01:08Mais moi je ne sais pas comment on portera au-delà de 64 ans, c'est pour ça que je prône la capitalisation.
01:13On en a parlé encore la semaine dernière avec Gérald Darmanin et venu dans le 9e arrondissement.
01:19On a pu en parler parce qu'à un moment c'est un tabou, on le voit très bien.
01:23Si nous voulons individualiser les retraites et faire en sorte que chacun puisse partir au moment où il a envie de partir, il nous faut de la capitalisation.