Ce samedi soir l'After Foot a encensé Ousmane Dembélé. Kévin Diaz et Walid Acherchour ont applaudi l'évolution d'un garçon doué en machine à jouer pour son équipe.
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00:00Très longue interview qu'il a donnée à France Foot.
00:03Aujourd'hui, interview faite le 2 juin,
00:06donc il y a près de 15 jours, mais que le journal sort aujourd'hui,
00:10donc on était juste après la victoire en Ligue des Champions.
00:13Deux, trois extraits à vous donner ce soir sur le Ballon d'Or.
00:17Il explique, je cite,
00:19« J'espère être dans les 30 nommés déjà.
00:22J'ai connu des années difficiles avec des blessures, des mauvaises performances aussi.
00:26Cette saison, je pense avoir été performant, donc on verra ce qui va se passer.
00:28Ce serait exceptionnel d'avoir mon nom dans la liste et d'être l'un des favoris.
00:32Et déjà une grande victoire, même si j'espère la gagner un jour. »
00:35Vous donnerez votre avis dans un instant, Kevin Walid.
00:38Il lui a demandé s'il se chambre avec Kylian Mbappé sur le Ballon d'Or.
00:43Est-ce qu'ils en parlent entre eux ?
00:44Dembele dit « Non, non, on n'en a pas parlé.
00:46On ne se chambre pas sur ça avec Kylian.
00:47On s'est toujours dit de remporter des titres collectifs.
00:49C'était le plus important que gagner le Ballon d'Or.
00:52La clé, si tu veux le remporter, c'est d'aller au bout dans les grandes compétitions
00:55et de faire une grande compétition.
00:58Une grande saison.
00:59Et puis, je voulais vous dire aussi ce qu'il explique
01:02quand on lui demande ce qui a changé dans son quotidien.
01:06Il dit « J'ai changé beaucoup de choses dans mon quotidien,
01:07sur le terrain et en dehors, avec mon préparateur physique, l'équiné.
01:11Ça m'a permis d'être beaucoup plus performant,
01:12en particulier ces deux dernières années.
01:14Un peu plus pro.
01:15Maintenant, même les jours de repos, j'aime aller au centre d'entraînement,
01:18récupérer, travailler avec l'équiné.
01:20Avant, je rentrais chez moi, je jouais à NBA Touquet.
01:23Je regardais un peu la télé.
01:24J'étais plus jeune aussi, c'est normal.
01:25Au bout d'un moment, tu le payes cash.
01:26Et je l'ai vu surtout à Barcelone.
01:29Interview, extrait l'interview,
01:31qui ont inspiré à Kevin un avis tranché.
01:33C'est quand que tu vas me mettre des paillettes dans ma vie, Kevin ?
01:36Je veux démoulir au plafond, Kevin.
01:39Kevin, c'est Dembélé qui a mis des paillettes un peu dans ta vie cette saison.
01:42En tout cas, t'en fais un exemple, maintenant.
01:44Écoute, pour moi, c'est une masterclass depuis deux ans.
01:48Je dois avouer, Walid dit que je ne fais jamais de mea culpa.
01:50Je dois avec Kousman Dembélé au Paris Saint-Germain.
01:52J'avais du mal à y croire parce qu'il sortait de périodes très compliquées avec le Barça.
01:56Revenir, alors il n'est pas de la région parisienne, il est d'Evreux,
01:58mais revenir dans les alentours, je me disais que c'était quand même compliqué.
02:03Le PSG avait du mal à gérer les stars.
02:06Et puis voilà, comme souvent dans la vie, c'est une histoire de rencontre.
02:09Il a rencontré un club, il a rencontré un entraîneur surtout.
02:14Et puis lui-même, il s'est rencontré.
02:16Moi, je pense que Kousman Dembélé, il faut absolument qu'il écrive un livre.
02:18Il faut qu'il écrive un livre, il faut que ça devienne le livre table de chevet
02:22de tous les jeunes footballeurs français qui ont beaucoup de talent,
02:26qui sont des dribbleurs.
02:27On discute des fois avec Walid, avec Mathieu Bonnemer,
02:30qui me disait qu'à 12 ans, il savait que ça allait être un ballon d'or.
02:33Moi, j'avoue que c'est extraordinaire de penser ça,
02:35même si Mathieu Bonnemer est excellent pour dénicher et pour voir le talent des footballeurs.
02:39Mais c'est donc quelqu'un qui a toujours eu ce talent.
02:43Nous, on l'a découvert à 17-18 ans à Rennes.
02:4616 ans même, je crois.
02:47Oui, 16 ans.
02:48Donc c'était dingue.
02:50Mais ensuite, on a eu peur que malheureusement,
02:52il ait plus une trajectoire à la Ben Arfa qu'à la Ousmane Dembélé,
02:56en tout cas pour ces deux dernières années.
02:58Donc moi, je trouve que c'est l'exemple parfait.
03:00Voilà, il l'a dit dans cette interview.
03:02Le football, c'est un métier.
03:04C'est ce que j'essaye d'expliquer pour certains autres joueurs qui le comprennent petit à petit.
03:07Le football, ce n'est pas qu'une passion.
03:09C'est un métier-passion.
03:11Mais dans métier-passion, il y a métier d'abord.
03:14Et la passion, elle vient qu'après.
03:15La passion, elle doit nourrir le métier.
03:17Mais le métier, c'est ce que tu dois faire.
03:19Tu ne peux pas passer outre.
03:21C'est impossible.
03:22C'est un sport de très haut niveau,
03:24avec des exigences qui sont sûres et en dehors du terrain,
03:26qui sont sportives, qui sont physiques, qui sont psychologiques.
03:29Et à partir du moment où tu as compris ça,
03:31même à l'âge d'Ousmane Dembélé, c'est magnifique.
03:34C'est magnifique parce qu'il peut enfin allier tout le potentiel qu'il a toujours eu
03:37avec la mentalité d'un sportif de très haut niveau.
03:41Et en plus, il a toujours eu ce côté très attachant, très spontané,
03:45que tout le monde adore.
03:45Moi, de le voir avec la coupe,
03:47une de mes images de l'été,
03:49c'est de le voir avec la coupe aux grandes oreilles à Roland-Garros.
03:51Et tout le monde qui l'applaudit,
03:52tu vois qu'il prend un grand kiff.
03:54Et voilà, c'est ça.
03:55Aujourd'hui, c'est l'exemple parfait du joueur qui était très talentueux,
03:58mais qui pensait que le foot, c'était que du plaisir,
04:00que le foot, c'était que pendant 90 minutes.
04:02Non, non.
04:03Ce que je dis souvent, c'est que le foot de haut niveau,
04:05la performance, c'est du lundi au dimanche.
04:08Ce n'est pas le samedi, ce n'est pas le dimanche soir.
04:10Et je pense qu'aujourd'hui, Ousmane Dembélé l'a compris.
04:12Et j'espère qu'il y a beaucoup de jeunes qui nous écoutent
04:13et surtout qui l'écoutent, lui,
04:15quand il dit qu'il a aujourd'hui trouvé la bonne formule pour performer.
04:20Et c'est celle-ci, il n'y en a aucune autre.
04:2132-16, si vous voulez venir réagir à l'avis de Kevin ce soir.
04:25Walid ?
04:26Non, mais je suis d'accord avec Kevin.
04:27De toute façon, Ousmane Dembélé, il a tout bon.
04:29Il a tout bon depuis deux ans.
04:31Son interview est extraordinaire.
04:34Il a une maturité, une intelligence,
04:37une ode au collectif, au sacrifice,
04:41à la progression, au travail, à l'humilité aussi.
04:45Parce que dans ce qu'il dit sur le ballon d'or,
04:47il y a beaucoup d'humilité.
04:48Quand il dit j'aimerais bien être dans les 30,
04:49peut-être qu'il y a de la fausse humilité,
04:51mais moi, je pense que ça correspond bien à ce qu'il est.
04:53On n'a pas l'habitude d'entendre ça.
04:55Exactement, il aurait pu dire moi, je mérite le ballon d'or.
04:57Il a pris un chemin différent.
05:02Donc, moi, je le dis, je suis complètement fan déjà du bonhomme.
05:05J'ai des retours sur lui qui sont exceptionnels.
05:08Mais ça se retranscrit aussi sur le terrain,
05:12sur sa progression.
05:14Même si, bon, on se bat souvent avec Kevin
05:16sur la notion de plaisir que doit apporter ces joueurs-là.
05:19Parce que c'est des joueurs différents.
05:20Mais bien évidemment qu'il faut l'apporter avec beaucoup de rigueur,
05:23avec beaucoup de travail.
05:24C'est un joueur qui est passé par beaucoup, beaucoup de choses.
05:27Des saisons en dents de scie, des déceptions.
05:31On l'a souvent critiqué.
05:33On se rappelle de l'interview de Sampaoli
05:36qu'il avait comparé à un autiste.
05:37Notamment, il a quand même essuyé beaucoup, beaucoup de moqueries
05:40à un moment donné sur son intelligence.
05:42Et je trouve que cette année, l'intelligence de jeu,
05:45notamment avec ou sans le ballon, sous Louis Senrique,
05:48c'est quand même un exemple dans ce registre de fouteux.
05:55Parce que peut-être que parfois, il a eu des choix de jeu
05:58qui ont été pas les bons.
06:01Mais en tout cas, dans son utilisation,
06:03c'est un joueur qui a pu jouer numéro 9, numéro 10,
06:05qui a pu jouer Elie et qui peut aujourd'hui avoir une vraie, vraie polyvalence
06:10dans le football de haut niveau.
06:12Donc même ça, sur le logiciel, je trouve qu'il a énormément progressé.
06:16Donc oui, c'est du tout bon.
06:18Il est dans le vrai.
06:19Il est dans le vrai Ousmane Nembele.
06:20Et on l'a bien senti depuis qu'il est arrivé au Paris Saint-Germain.
06:26Elie est là au 32c, supporter du Paris Saint-Germain.
06:28Salut Elie.
06:29Bonjour.
06:30T'as quel âge, Elie ?
06:32Oh là, je suis vieille.
06:33Non, je rigole.
06:34J'ai 36 ans.
06:35Combien ?
06:3636.
06:37Ah non, t'es jeune.
06:38Elie, c'est prénom féminin ?
06:40Oui, oui, tout à fait.
06:42Bon, sois le bien.
06:42Je suis parisienne depuis 92.
06:45Vous aimez dire qu'à chaque fois, on dit toujours les années,
06:47mais c'est parce qu'il ne faut pas confondre les footics catariens.
06:50Ceux qui sont là, qui ont tout connu.
06:53Et Kevin, qui a passé la journée avec Raï,
06:56j'imagine que toi aussi, t'es hyper jalouse.
06:58Ah ben là, je suis même plus que jalouse.
07:01Bon, Elie, est-ce que t'es d'accord avec tout ce que t'as entendu concernant Dembele ?
07:04Eh ben, justement.
07:05Après, de toute façon, je pense que surtout, il faut avant tout noter
07:08Louis-Henriquet, le boulot qu'il a fait avec lui,
07:11le fait de le mettre au placard à l'instant où il le fallait
07:13pour qu'il ait cette remise en question
07:15et que justement, physiquement, mentalement,
07:17il en soit à un stade où justement, il n'y ait plus ces blessures récurrentes
07:21qui lui ont tué sa carrière au final.
07:23Parce qu'il a toujours eu du talent,
07:25il a toujours eu cette qualité de vitesse, de percussion.
07:29Et au final, quand tu vois, au niveau du pressing,
07:32au niveau du bloc O, la combativité et l'esprit d'équipe
07:36et le guerrier qu'il est devenu,
07:39au final, je pense qu'on peut juste applaudir Louis-Henriquet
07:41de l'avoir justement remis en place au moment où il le fallait.
07:45Parce que quand tu vois, même sans ballon,
07:48les efforts défensifs qu'il fait, mais c'est incroyable.
07:51Et comme on a toujours appris, je suis ancienne joueuse pro,
07:54la meilleure défense, c'est l'attaque.
07:56Et clairement, t'as un attaquant qui se bat comme un chiffonnier
07:58comme ça sur tous les ballons,
08:00ben forcément, ça insuffle tout.
08:02Quand t'as ton bloc qui monte haut,
08:04ben à partir de là, mine de rien, quand même,
08:07les attaquants, ils sont pour quelque chose.
08:08Et là, quand tu vois ce que Dembélé fournit comme effort, etc.,
08:11c'est impressionnant.
08:13Moi, vraiment, pareil que vous,
08:14j'étais dépité à la base de voir un mec
08:17avec autant de talent gâché.
08:18Et là, quand tu vois ce qu'il offre,
08:20mais c'est incroyable.
08:21Il a changé de logiciel, on parle de travail,
08:25mais même dans son body language,
08:27dans tout ce qu'il dégage,
08:29je vais caricaturer,
08:30mais c'est plus le bon copain de classe
08:34qui fait rire tout le monde, quoi.
08:35C'est le tueur, mais non ?
08:36C'est un animal de compétition.
08:38Tu le sens, tu le vois dans ses pressings,
08:40dans son regard.
08:41Il a quelque chose de félin.
08:43Aujourd'hui, sur un terrain de football,
08:45il fait peur avec et sans le ballon.
08:48Est-ce que c'est...
08:48Parce que depuis tout à l'heure,
08:49Kevin et toi, Oli,
08:50vous mettez en valeur Dembélé,
08:52mais est-ce que, comme le dit Émy,
08:53c'est très lié à Louis-Henriquet ?
08:54Oui, ben il en fait partie.
08:55Bien évidemment qu'il ne serait pas arrivé.
08:57Attention, il ne vient pas de nulle part aussi
08:59quand il arrive au Paris Saint-Germain.
09:01Il est quand même sur une meilleure dynamique au Barça,
09:03où il est meilleur passeur de Liga l'année d'avant.
09:06Avec Xavi, déjà, ça se passe plutôt bien.
09:08Il se blesse moins déjà la dernière.
09:09Et il se blesse un peu moins,
09:11parce qu'il y a aussi ça à prendre en compte.
09:12C'est sur le fameux travail invisible
09:14qui a tout changé.
09:15Parce que sur Dembélé,
09:16on le décrivait à juste titre
09:18comme un joueur fragile,
09:19comme un joueur qui ne pouvait pas
09:20faire une saison pleine,
09:21comme un joueur pas fiable.
09:22Pas fiable, c'est le mot fiable,
09:23il est fort.
09:24Est-ce que tu es fiable ?
09:25Tu n'es pas fiable.
09:26Et lui, il y a des moments
09:28où il ne l'était pas.
09:29Et il est devenu assurément.
09:32Et c'est une très, très grande qualité
09:33aujourd'hui dans le football.
09:34Oui, Emi.
09:35Exactement.
09:36Après, moi, c'est aussi sur
09:37tout ce qui est esprit d'équipe.
09:39Moi, je trouve qu'il s'est découvert
09:41une mentalité de guerrier
09:43que, justement,
09:44je ne trouve pas qu'il était
09:46comme cela avant.
09:48Et je pense que dans la finalité même
09:49d'avoir tous ces jeunes joueurs
09:51autour de lui...
09:53Ah, attends.
09:54On t'a perdu, Emi.
09:56On n'a pas entendu la dernière phrase.
09:57Oui, le fait d'avoir insufflé
09:59justement cette combativité
10:00à cette équipe,
10:01je pense que le fait
10:02d'être avec tous ces jeunes
10:03qui le portent,
10:04mine de rien,
10:04je pense que c'est justement
10:05ce qu'il lui fallait.
10:07Il le dit dans l'interview
10:08quand il dit
10:08aujourd'hui,
10:09j'ai eu des coéquipiers
10:11qui parfois se sont mis
10:12à mon service.
10:14Il parle aussi des buts tapines
10:15dans l'interview.
10:16C'est hyper intéressant
10:17quand il dit
10:17les buts faciles devant le but,
10:19ça m'aide à prendre confiance
10:21dans un match.
10:22Il dit que,
10:23contrairement à avant,
10:25il se dit dans sa tête
10:26qu'il veut commencer un match
10:28en se disant
10:29qu'il va mettre
10:30deux ou trois buts
10:30et s'il en met un ou deux,
10:31c'est déjà très bien.
10:32Il y a un vrai conditionnement
10:34qui a changé
10:35et il en parle très très bien
10:36dans l'interview.
10:37Et notamment sur
10:38Louis-Henriquet,
10:39le fait de défendre.
10:40Il dit dans cette interview
10:41à France Foot,
10:42il dit,
10:42avec un coach comme Louis-Henriquet,
10:44de toute façon,
10:44tu sais que si tu ne défends pas,
10:45tu vas aller sur le banc,
10:46quelqu'un va prendre ta place.
10:48Pour moi,
10:48un attaquant ne doit pas tricher,
10:50il doit faire tout le temps
10:50les efforts,
10:51que ce soit défensif ou offensif,
10:53pour aider l'équipe
10:53et pas seulement lorsqu'on attaque.
10:55C'est grâce à ça
10:55que le Paris Saint-Germain
10:56est devenu champion d'Europe.
10:57Tout le monde a défendu,
10:58tout le monde a attaqué.
10:59Mais moi,
10:59l'image que je retiens
11:00de la finale de la Ligue des Champions,
11:03c'est un truc que j'adore en plus,
11:04que j'adorais faire.
11:06C'est Ousmane Dembele
11:07en mode starting block
11:09devant les 18 mètres.
11:10Sur la surface, là.
11:11À chaque fois,
11:12pour agresser,
11:13comme dit Walid,
11:13ne serait-ce que du regard
11:14et dans l'attitude.
11:16Et souvent,
11:16en fait,
11:17c'est souvent,
11:17moi j'ai été coach
11:18à un tout petit niveau,
11:19mais souvent,
11:20j'essayais d'expliquer ça
11:21aux attaquants.
11:22C'est-à-dire que,
11:22ne serait-ce que par ton body language,
11:24tu es menaçant
11:25pour la relance
11:26des défenseurs
11:27ou le 6 mètres.
11:28Et ça,
11:29il l'a montré.
11:29Et ça veut dire que maintenant,
11:31n'importe quel entraîneur
11:32qui va te dire,
11:33ah ouais,
11:33tu sais,
11:34la petite starlette de l'équipe,
11:35le mec qui est un peu talentueux,
11:37en fait,
11:38tu auras juste à lui dire,
11:39t'as vu la finale de la Ligue des Champions
11:40il y a un an,
11:41il y a deux ans,
11:41il y a trois ans,
11:42il y a cinq ans ?
11:43En fait,
11:43je veux que tu sois Ousmane Dembele
11:44donc tu vas la regarder.
11:46Tout ce qu'il a fait en premier mi-temps,
11:47je veux que tu le fasses.
11:48Et en fait,
11:48c'est juste extraordinaire
11:49qu'un mec comme lui
11:50qui était le stéréotype
11:52du dribbler,
11:53du joueur fondace,
11:54le mec,
11:55il s'est mis en mode robot,
11:57je suis là pour aller la chercher.
11:58Question sur la suite maintenant,
11:59parce qu'il vient d'avoir 28 ans,
12:01Walid,
12:02Kevin,
12:02Amy,
12:02vous tous qui nous écoutez.
12:04Il rentre dans son prime.
12:04Non mais,
12:05justement,
12:05c'est que là,
12:06il a été chercher la Ligue des Champions,
12:07il s'est mis en mode,
12:09voilà,
12:09il était à fond,
12:10on l'a dit,
12:11comme un chien
12:11pour aller faire le pressing,
12:12etc.
12:13Mais,
12:13tu l'as dit tout à l'heure,
12:14on n'en attendait pas énormément,
12:16on avait des doutes
12:16quand il est arrivé à Paris,
12:17là,
12:18il a fait la saison qu'il vient de faire,
12:20est-ce qu'on est certain
12:21que maintenant
12:21qu'il est attendu
12:23comme le patron de cette équipe,
12:25en fait,
12:25le leader,
12:26tu vas en parler,
12:26est-ce qu'on est sûr
12:27que Dembélé va répondre à ça ?
12:29Ça va être la grosse question,
12:30mais maintenant,
12:31à partir du moment où...
12:31Vous en pensez quoi ?
12:32Non mais s'il a le ballon d'or,
12:33il y aura une exigence
12:34qui va continuer,
12:35parce que à chaque mauvais match,
12:37ah c'est ça votre ballon d'or,
12:38ah c'est ça le ballon d'or,
12:38et on va lui répéter,
12:40parce que tu as un standing
12:41à tenir à ce moment-là,
12:43et donc il va falloir
12:44qu'il continue
12:44sur les prochaines années
12:45et qu'il prouve,
12:46parce que on pourra dire peut-être
12:48s'il s'écroule
12:49après cette saison-là,
12:50ah mais c'était qu'une saison,
12:52ah mais il a été
12:52dans la bonne saison
12:53au bon moment,
12:54ah non,
12:54ça va être à Ousmane Dembélé
12:56de continuer,
12:57et puis il y a d'autres challenges,
12:58il y a le challenge
12:58du Paris Saint-Germain,
12:59mais il y a aussi
13:00le trophée équipe de France
13:02à cocher,
13:03parce que pour l'instant,
13:04l'équipe de France,
13:05je ne vais pas dire
13:05que c'est un joueur lambda,
13:07mais ce n'est pas
13:07un joueur important,
13:08ce n'est pas à lui
13:09l'équipe de France,
13:10comme au Paris Saint-Germain,
13:11il n'a pas un rôle
13:11primordial pour l'instant,
13:14il le demande,
13:16mais il ne l'a pas pris
13:17sur le terrain,
13:18et donc ça aussi,
13:19ça sera parti.
13:19On ne va pas le prendre
13:19avec cet entraîneur.
13:20On verra,
13:21mais en tout cas,
13:22lui c'est ce qu'il veut,
13:24et c'est ce qui manque
13:25encore une fois
13:25à sa carrière,
13:26parce qu'en équipe de France,
13:27entre les statistiques,
13:28ses performances,
13:29on n'a jamais été
13:30véritablement plus que ça.
13:32Il en parle d'ailleurs
13:32dans l'interview,
13:33on ne va pas tout lire,
13:34l'interview,
13:34elle est la lire
13:35sur France Foot,
13:36c'est passionnant,
13:36mais effectivement,
13:37il le dit,
13:38il parle de sa motivation,
13:39il reconnaît qu'en équipe
13:40de France,
13:40en gros,
13:41il n'a jamais réussi
13:42à être bon,
13:42et que c'est son challenge.
13:43Il est très lucide,
13:44il est d'une grande utilité.
13:46Dembele,
13:46ça a l'air d'être
13:47quand même quelqu'un
13:47qui est un affectif,
13:50et donc quand tu es
13:50un affectif,
13:51c'est aussi la rencontre
13:52avec un entraîneur,
13:52avec des coéquipiers,
13:54je parle souvent
13:54du côté,
13:56le capital sympathie énorme
13:57de cette équipe
13:58du Paris Saint-Germain,
14:03même les aéremeries,
14:04tu vois que c'est
14:04que des petits
14:05qui ont l'air
14:07d'être des crèmes en vrai.
14:08Tu dis juin au Neves,
14:09c'est le mois de juin.
14:10Juin au Neves ?
14:11On dit juin.
14:13Juin au Neves.
14:14Juin au Neves.
14:16Juin au Neves.
14:17En juillet,
14:17tu te diras comment ?
14:18Joui.
14:21Mais en tout cas,
14:22cette équipe du Paris Saint-Germain,
14:23tu vois que c'est des bons gars,
14:24et je ne dis pas
14:25qu'en équipe de France,
14:26il n'y a pas des bons gars,
14:26mais je veux dire
14:27qu'il est vraiment à l'aise,
14:29il est à l'aise
14:29dans cette équipe,
14:30il se sent vraiment
14:31dans son élément,
14:32et c'est aussi comme ça
14:33qu'il arrivera à performer.
14:34Emy, toi tu crois
14:35en Dembélé
14:36pour assumer maintenant
14:37un rôle de patron,
14:38de boss maintenant,
14:39d'autant plus
14:40s'il a le ballon d'or ?
14:41De toute façon,
14:41au final,
14:42moi je ne vois pas
14:43le concept de boss,
14:44etc.
14:44À un moment donné,
14:45le foot,
14:45c'est un jeu à 11,
14:47tu n'as pas un joueur.
14:48Moi c'est pour ça
14:49qu'en équipe de France,
14:49je ne suis pas du tout
14:50d'accord avec ce que vous dites,
14:51parce que clairement,
14:52déjà le placement
14:53qu'il a en équipe de France
14:54d'Embélé,
14:55ce n'est pas bon pour lui.
14:56À un moment donné,
14:56quand tu es un leader d'équipe,
14:57tu te dois de montrer
14:58de faire les efforts.
15:00À ce que je sache,
15:01après,
15:01qu'on soit bien d'accord,
15:02Mbappé, j'adore,
15:03mais sur leur placement défensif,
15:05ils ne montent pas l'exemple.
15:07Ils ne montent pas l'exemple.
15:08Et moi, je suis désolée,
15:09mais à un moment donné,
15:10c'est comme Yamin Yamal,
15:12soi-disant,
15:12qui doit avoir le ballon d'or.
15:13Mais le mec,
15:14il reste,
15:14ça va faire comme l'année dernière,
15:16Vinicius.
15:16À un moment donné,
15:17il faut être humble.
15:19Lui, ce mec n'est pas humble.
15:20Donc, à un moment donné,
15:21déjà, d'où il mérite le ballon d'or ?
15:23Ça, c'est toujours un autre débat.
15:25Oui, mais après,
15:26le ballon d'or,
15:26c'est son terrain.
15:27Oui, mais tout ceci.
15:28Mais ce qui est marrant
15:29sur le débat du ballon d'or,
15:31c'est que moi,
15:32je trouve qu'intrinsèquement,
15:33celui qui fait la meilleure saison
15:34en Europe,
15:36ça pourrait être
15:37la Mignamal,
15:37pour moi.
15:38Mais si je regarde
15:39au Paris Saint-Germain,
15:39je pense même que Hakimi,
15:41il a marqué en quart,
15:42il a marqué en demi,
15:42il a marqué en finale.
15:43Mais par contre...
15:44Il était là en début de saison aussi,
15:45quand Dembélé n'était pas encore là.
15:46Exactement.
15:47Quand Dembélé n'était pas encore au top.
15:49Mais par contre,
15:50moi,
15:51si je suis votant,
15:52je lis l'interview
15:53d'Ousmane Dembélé,
15:54par contre,
15:55ça me donne,
15:55et pourtant,
15:55c'est pas football,
15:57c'est pas sportif,
15:58mais ça l'est quand même aussi
15:59d'une certaine manière,
16:00ça me donne envie
16:01de lui donner le ballon d'or.
16:02Parce que j'aime
16:03ce qu'il représente.
16:04J'aime ce qu'il représente.
16:04Ça peut jouer aussi,
16:05puisque dans le vote,
16:07les gens qui vont voter
16:08peuvent être votés par ça.
16:09Je vais prendre le ballon d'or
16:10pour une interview,
16:10mais...
16:11Non, mais t'as compris.
16:12Je te parle de la personnalité des gars.
16:14De toute façon,
16:14on l'a déjà dit,
16:15l'ami Niamal
16:16est le meilleur joueur du monde,
16:17mais Dembélé,
16:18en termes d'image,
16:21le fait de remporter
16:21la Ligue des Champions
16:22avec le Paris Saint-Germain,
16:24le collectif,
16:24en fait,
16:25ça représente un peu
16:25comme Rodri l'année dernière,
16:27il y a deux footballs
16:27très très différents.
16:29C'est plutôt collectif aussi.
16:30Oui, non,
16:31quand je dis ça,
16:32c'est que...
16:32C'est pas aussi différent.
16:32Non, mais Dembélé,
16:34il y a un rôle de l'ombre aussi
16:35qui est à prendre en compte.
16:36Il y a une transformation
16:37d'équipe
16:41fulgurante.
16:43Plus, beaucoup plus de stats
16:44aussi que l'ami Niamal.
16:45Non, mais tu as...
16:46Oui, il y a aussi des stats.
16:48Et puis,
16:48il y a une victoire au bout, quoi.
16:49C'est-à-dire qu'il y a
16:50une consécration collective
16:51grâce à une individualité
16:53et puis surtout,
16:54côté PSG,
16:56quand Dembélé,
16:57mais comme Niamal,
16:58quand Dembélé n'était pas là
16:59contre City
17:00en premier mi-temps,
17:01contre Arsenal
17:01en premier mi-temps au retour,
17:02cette équipe-là,
17:03elle a été en difficulté.
17:04Et avec lui,
17:05à Anfield,
17:06à l'Emirates,
17:07il a porté cette équipe
17:08notamment offensivement.
17:09Donc voilà,
17:09c'est des conceptions
17:11je ne suis pas d'accord avec...
17:12C'est Emy ?
17:12C'est Emy.
17:13Avec Emy qui dit
17:14qu'il n'y a Niamal,
17:14il ne peut pas avoir le ballon d'or
17:15parce qu'il fait 2-3 stories
17:17en Instagram
17:17en disant
17:18« Soitou papa... »
17:20Ça n'a rien à voir.
17:21Ça n'a rien à voir.
17:21Je ne parle pas d'Instagram.
17:22Moi, je m'en fous d'Instagram.
17:23Non, mais de l'insolence,
17:24de l'humilité.
17:25Moi, je parle justement...
17:26Mais il a 17 ans,
17:27il aura au moins 4-5 ballons d'or.
17:29Oui, d'accord.
17:29Mais sur l'humilité,
17:31il a le droit
17:32de trash-talker un peu.
17:33Moi, en tout cas,
17:35ça ne me dérange pas.
17:35Ce n'est pas à cause de ça
17:36qu'il ne doit pas avoir le ballon d'or.
17:37Oui, mais dans ce cas-là,
17:38c'est du golf ou du tennis.
17:39Si tu veux que tu as gueule
17:40sur les photos,
17:41je ne sais pas.
17:42À un moment donné,
17:42il faut arrêter.
17:43C'est justement ça
17:44que je ne veux pas
17:44sur le terrain.
17:45Il est très collectif,
17:46l'Aminyamal.
17:47Emy, on ne peut pas omettre
17:48qu'il a 17 ans,
17:49l'Aminyamal.
17:50Mais oui, mais c'est ça.
17:51Il y a un moment
17:52quand tu as 17 ans,
17:53tu n'as pas encore
17:53la maturité.
17:54Et puis tout le monde
17:55le sait de toute façon
17:56que ce mec-là,
17:57il va taper le football
17:58comme Ronaldo et Messi
17:59ont tapé.
18:00Ce n'est pas la question.
18:01Mais c'est qu'à un moment donné,
18:02il faut savoir rester humble
18:03et rester à sa place.
18:04C'est un sport
18:04qui peut une fois de plus.
18:05Sur ce ballon d'or,
18:07Emy, je te remercie
18:08d'avoir été là.
18:09Ça a été un plaisir d'ailleurs.
18:10Passe une bonne soirée.
18:10À très vite, j'espère.
18:11Et merci beaucoup.
18:12À bientôt.
18:13À bientôt, j'espère.
18:14Bonjour à tout le monde
18:15d'Orléans.
18:15Big up !
18:16C'est fait pour Orléans.
18:18Ciao, Emy.
18:19À bientôt.
18:19Bye bye.
18:19Merci beaucoup
18:20d'avoir été là.
18:20Salut.
18:21Juste pour conclure,
18:23justement,
18:23la question lui a été posée.
18:24Est-ce que Dway,
18:27Désiré Dway,
18:27lui fait penser un peu
18:28à la mini-amale ?
18:29Réponse de Ousmane Dembele,
18:31les deux sont aussi forts.
18:33Là aussi, quand même,
18:33il y va.
18:33Il aurait pu...
18:34Après, là,
18:35il envoie pour son copain.
18:37Moi, je suis un grand fan
18:38de Désiré Dway.
18:39Après, la mini-amale,
18:40c'est quand même...
18:41Dans un ascenseur,
18:42il y a l'étage 5
18:42et Désiré 2,
18:43il y a l'étage 3.
18:45Il y a qui à l'étage 4 ?
18:47Il n'y a personne,
18:48l'étage est vide ?
18:49Oui, personne n'a demandé
18:49l'ascenseur pour l'instant.
18:50Oui.