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  • 12/06/2025

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Transcription
00:00Oui, il y a des gamins ou des adultes qui sont très handicapés par le TDAH,
00:04mais je n'ai pas l'impression d'avoir été victime d'un handicap,
00:08porteur d'un handicap dans ma vie, sinon je n'aurais jamais pu faire médecine.
00:12Oui, mais rétrospectivement, vous avez été diagnostiqué à 60 ans à peu près.
00:16Oui, il n'y a pas longtemps.
00:17Il n'y a pas longtemps.
00:18Mais rétrospectivement, vous avez mieux compris votre parcours scolaire.
00:21Oui, mais tout l'intérêt, il est là.
00:22Et aujourd'hui, on parle beaucoup des TDAH chez l'adulte,
00:24on parle beaucoup chez l'enfant, c'est assez important, on y reviendra peut-être,
00:27mais si un adulte qui nous regarde aujourd'hui se pose la question
00:30« est-ce que je ne serai pas TDAH ? »
00:32parce que justement, on a diagnostiqué son gamin TDAH,
00:35parce qu'il y a une partie génétique énorme,
00:37et qu'il va dire « est-ce que ça vaut le coup que j'aille faire mes tests ? »
00:40Oui, la réponse est oui.
00:41La réponse est oui, si vous avez d'autres problèmes.
00:44Si vous avez des biens avec votre TDAH supposés,
00:49mais que vous vous posez la question en sachant
00:51« est-ce que j'ai vraiment intérêt à le savoir ? »
00:53Ce n'est pas forcé.
00:54En revanche, moi, on m'a presque forcé à diagnostiquer,
00:57parce que c'est un pote qui écrit un bouquin qui m'a appelé,
00:59il m'a dit « tu ne veux pas témoigner dans mon livre ? »
01:01Je lui ai dit « mais de quoi tu me parles ? »
01:03Il a éclaté de rire, parce que pour lui, c'était évident que je savais.
01:07Ah, tu étais le portrait robot du…
01:08Oui, j'étais le portrait robot du TDAH.
01:10Mais ça se traduisait par exemple à la télévision,
01:12Marina Karadanko, c'est vous, vous faisiez une interview,
01:15tout d'un coup, Michel Cymes faisait comme ça.
01:16J'étais barré.
01:17Ah oui ?
01:18Et ça ne se voyait pas.
01:19Plus là ?
01:19Non, je n'étais plus là, j'avais le cerveau.
01:21Alors, ce qui est étonnant, c'est que si on avait un invité
01:25qu'on interviewait, alors Marina, elle tenait un peu la barque,
01:28mais moi, j'ai mon cerveau qui partait sur un match de foot,
01:32sur n'importe quoi, pendant le truc.
01:34Et si la personne qu'on interviewait,
01:36et que c'était à moi d'intervenir,
01:38j'ai l'impression que j'avais une partie du cerveau
01:40qui était en train d'écouter pendant que l'autre s'était barré,
01:41et ça ne se voyait pas du tout.
01:44C'était très surprenant, mais Marina, elle le savait,
01:47donc elle était très vigilante pour deux.
01:48Merci.
01:49Merci.
01:50Merci.
01:51Merci.

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