- 11/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Luc Gras, politologue ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té ; Rebecca Haiun, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans l'enfance et l'adolescence ; Thierry Cotty, avocat fondateur de Legisto.fr ; Igor Garncarzyk, secrétaire général du syndicats de chefs d’établissements snup.den-FSU et principal d’un collège à Caen.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-11##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix jusqu'à 19h sur Sud Radio.
00:00:09Au sommaire de cette émission, à 17h30, le grand débat du jour.
00:00:14Une surveillante poignardée à mort par un collégien en Haute-Marne.
00:00:17La journée d'hier a aussi été marquée par cette tuerie sans précédent.
00:00:21En Autriche, à Graz, où 10 personnes ont été tuées par balle par un ancien élève dans un lycée.
00:00:27Un ancien élève qui s'est ensuite suicidé.
00:00:30Alors parlons vrai, est-ce que certains jeunes hyper-violents sont irrécupérables ?
00:00:34Et à notre question du jour, Neugent, Graz, peut-on mettre fin à l'ultra-violence de certains jeunes ?
00:00:40Vous dites oui à 57%.
00:00:42Vous voulez réagir ? Vous êtes éducateur, psy, prof ?
00:00:46Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:00:50Nous aurons avec nous Rebecca Ayoun, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans l'enfance et l'adolescence
00:00:55qui exerce dans un centre médico-psycho-pédagogique.
00:00:59A 18h40, le coup de projecteur des vraies voix après le drame d'hier, François Bayrou veut interdire la vente de couteaux mineurs.
00:01:05Le Premier ministre ouvre aussi le débat sur les portiques dans les établissements scolaires.
00:01:09De son côté, Emmanuel Macron demande à interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans.
00:01:14Alors parlons vrai, est-ce que ces mesures vous paraissent dignes de ce que vous attendez ?
00:01:19Et à cette question, portiques, réseaux sociaux, interdiction de la vente de couteaux, les mesures annoncées sont-elles à la hauteur ?
00:01:25Vous dites non à 97%.
00:01:27Vous voulez réagir ?
00:01:29Le 0826 300 300.
00:01:31Nous aurons avec nous Igor Gankarzyk, secrétaire général du syndicat de chef d'établissement SNUP d'NFSU et principal d'un collège à Caen.
00:01:40Les Vraies Voix Sud Radio
00:01:42Et nos vraies voix du jour, le président de l'Institut de la Parole, bonsoir Philippe Bilger, auteur de Me Too Much, publié aux éditions Héliopold.
00:01:51Vous êtes en forme ?
00:01:52C'est exact.
00:01:53Nous avons un autre auteur de livre, Luc Gras, politologue, auteur de La démocratie en péril, que je m'empresse de vous montrer, avec une cravate absolument parfaite et un superbe bronzage.
00:02:03Bonsoir Luc Gras.
00:02:04Bonsoir Philippe. Malheureusement, titre toujours d'actualité.
00:02:08Absolument. Et on retrouve également avec grand plaisir Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Unité MI, c'est ça ?
00:02:17Oui, c'est ça, mais Unité tout court, c'est très bien aussi, oui.
00:02:19Et toujours avec une coupe de cheveux qui prouve que c'est un homme qui a du charme, qui est intelligent.
00:02:24C'est ça.
00:02:25Vous êtes d'accord ?
00:02:25Ah, moi je suis tout à fait d'accord.
00:02:27Les grands esprits se rencontrent.
00:02:28Rien.
00:02:30Ça va sinon ?
00:02:31Oui, ça va, impeccable.
00:02:32Oui, oui, à part l'actualité qui est toujours en tristouille.
00:02:36Nous sommes bien d'accord.
00:02:37Et notre auditeur du jour, c'est un nouvel auditeur, direction une superbe ville, Aix-en-Provence.
00:02:44Bonsoir Lionel.
00:02:46Bonsoir.
00:02:47Bienvenue dans Les Vrais Voix.
00:02:49Alors, vous voulez pousser votre coup de gueule sur la dégradation des règles de courtoisie ?
00:02:55Oui, c'est un sujet qui me dit particulièrement à cœur.
00:03:00Alors, attendez, rapprochez-vous d'une fenêtre ou d'un autre endroit, parce que là, on a un mot sur cinq.
00:03:07Vous nous entendez ?
00:03:10Allô ? Allô ? Lionel ?
00:03:13Oui, vous m'entendez ?
00:03:13Là, c'est bon. Là, c'est parfait. On vous écoute.
00:03:15Voilà. Donc, comme je le disais, cette dégradation des règles de courtoisie font ce que j'appelle des fondamentaux.
00:03:26Lorsque j'observe ce qui se passe aujourd'hui dans l'actualité qui est loin d'être plaisante, il faudra...
00:03:32Alors, Lionel, on n'entend rien. On va recaler une ligne téléphonique.
00:03:38On vous garde évidemment pour le qui-c'est-qui qu'il a dit. On va prendre une autre ligne.
00:03:42Mais je vais faire réagir les vraies voix.
00:03:43Est-ce que les règles de courtoisie, elles n'ont pas quasi disparu, Philippe Bilger ?
00:03:47Complètement. Et alors que même les plus élémentaires, pour ne pas parler des sophistiqués, on est frappé par ça.
00:03:56C'est-à-dire que le fait que le lien fondamental, sommaire qu'on peut avoir avec autrui
00:04:02« Bonjour, bonsoir, merci, s'il vous plaît », n'est même plus respecté.
00:04:07« Ça montre la dégradation d'une société, voire d'une civilisation. »
00:04:13Luc Graoui.
00:04:14Non, mais tout à fait d'accord avec Philippe.
00:04:16En fait, la démocratie, il faut bien comprendre quelque chose.
00:04:19Ce n'est pas quelque chose qui nous est donné, c'est quelque chose que l'on crée tous les jours.
00:04:23La démocratie, le démos, c'est le peuple qui est le roi, mais à condition évidemment d'en respecter les règles.
00:04:29Or, la démocratie a des exigences, des droits, mais aussi des devoirs.
00:04:34Et c'est bien triste qu'aujourd'hui, dans notre société, on oublie ces règles du jeu, en réalité.
00:04:39Mais à notre époque, on avait, je me rappelle, des cours de morale à l'école.
00:04:43C'est gentil de dire à notre époque, d'autant que vous avez parfaitement raison.
00:04:46Un exemple.
00:04:47Autrefois, quand on voyait une personne jeune du sexe féminin, on disait « mademoiselle ».
00:04:52Oui.
00:04:53Et parce que...
00:04:53Maintenant, ils ont fait l'objet de lui.
00:04:54C'est terminé, maintenant.
00:04:55Maintenant, c'est « madame ».
00:04:56Donc, franchement, à nos âges, cher Philippe, puisque vous avez largement divulgué la réalité de notre condition.
00:05:04Eh bien, quand vous parlez à une jeune fille et que vous devez lui dire « madame », c'est compliqué.
00:05:10Je trouvais que ça avait un charme fou de dire « mademoiselle ».
00:05:13Ça traversait l'esprit, évidemment, d'une innocence et de quelque chose de tourné vers l'avenir.
00:05:20Eh bien, aujourd'hui, c'est fini.
00:05:21Et plein de choses comme ça.
00:05:22Tenir la porte à son voisin, ouvrir la porte à quelqu'un qui est en difficulté, ramasser le sac d'une petite...
00:05:27Se lever quand une femme âgée, dans le métro, plus personne ne se lève pour laisser une personne âgée.
00:05:32Jean-Christophe Couy, vous constatez ça ? Vous, le policier ?
00:05:34Oui, mais en fait, on revient tout à la racine, c'est-à-dire l'éducation.
00:05:38Et il y a aussi la galanterie.
00:05:40Et aujourd'hui, on n'apprend plus la galanterie.
00:05:41Moi, je prends le métro, là, je suis venu en métro.
00:05:43Écoutez, dans le métro, il n'y a que des télétubbies.
00:05:45Ils ont tous leur casque, un peu comme vous, là, d'ailleurs.
00:05:47Mais ils ont tous leur casque pour le travail.
00:05:49Ils ont tous leur casque dans le métro.
00:05:50Et en fait, les gens sont isolés, ils sont dans leur bulle.
00:05:52Ils ne se regardent même plus, ils ne se parlent plus, ils ne disent plus bonjour.
00:05:55Il y a une personne âgée qui rentre, ils ne la voient même pas.
00:05:57Donc, on est obligé, nous, de se laisser la place.
00:06:00Alors, il y a quelques îlots de résistance, quand même.
00:06:02Parce que je vois aussi quelques jeunes qui sont bien éduqués.
00:06:04Les africains et les asiatiques qui sont parfaits.
00:06:06Et qui laissent leur place aux personnes âgées ou handicapées, etc.
00:06:11Merci beaucoup.
00:06:12Dans quelques instants, le réquisitoire du procureur, sur quoi allez-vous requérir, monsieur le produit ?
00:06:16On va parler, ça va vous plaire, mon cher Philippe, l'affuérisme culturel.
00:06:21On dit affuérisme.
00:06:22Oui, mais moi, je prononce à ma manière.
00:06:23Parce que vous prononcez tellement bien l'anglais que j'aurais aimé l'entendre en espagnol.
00:06:26Allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:06:28Voilà !
00:06:29Sud Radio.
00:06:30Parlons vrai.
00:06:31Parlons vrai.
00:06:31Sud Radio.
00:06:32Parlons vrai.
00:06:32Sud Radio.
00:06:33Parlons vrai.
00:06:33Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:06:38Retour des vrais voix avec Philippe Bilger, Luc Gras, Jean-Christophe Couvie.
00:06:42Et comme nous sommes à quelques jours de la fête des pères, on va vous faire un magnifique cadeau.
00:06:47Oui, vous pouvez gagner un bracelet, un bracelet de la collection Lettres du Vent à la Française,
00:06:54avec les initiales du prénom livrées dans un coffret cadeau.
00:06:58Finition dorée, intégralement fabriquée en France, confectionnée à la mienne, cordon garanti à vie,
00:07:03résistant à l'eau et sans allergène.
00:07:06Et vous permettez, Philippe Bilger, je vais demander à Jean-Christophe Couvie de nous donner,
00:07:09comme il est policier, un chiffre entre 1 et 10, mais qui ne soit pas le 17 et pas le 22, comme il est policier.
00:07:16Allez-y, un chiffre.
00:07:17Comme ma date de naissance.
00:07:18Le sixième appel au 0826 3...
00:07:22Ce n'était pas le 6 juin au moins.
00:07:23Ah ben si, bon anniversaire.
00:07:24J'ai pas mis la mode au pays en débarquant un 6 juin.
00:07:26Bon anniversaire, c'est ça.
00:07:28Le sixième appel au 0826 300 300 gagne un bracelet cadeau de fête des pères
00:07:33de la collection Lettres du Vent à la Française.
00:07:36Et on se retrouve tout de suite pour les vrais voix.
00:07:38Et avec vous, Félix Mathieu, quels sont les trois mots dans l'actu ?
00:07:41Eh bien, les trois mots, c'est résistance, silence et enfant.
00:07:44On va parler du gouverneur démocrate de la Californie qui en appelle à la résistance contre la politique de Donald Trump
00:07:50dans un discours choc sur fond de tension à Los Angeles.
00:07:53On va parler aussi du narcotrafiquant.
00:07:55Mohamed Amrail a gardé le silence tout à l'heure devant les juges spécialisés à propos de son évasion sanglante d'il y a un peu plus d'un an.
00:08:02Et puis du gouvernement donc qui s'attaque à la tendance du No Kids.
00:08:05Figurez-vous, il proposera un badge pour les lieux jugés accueillant vers les plus petits, envers les enfants.
00:08:10On se retrouve tout de suite.
00:08:12Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:17Et votre réquisitoire, monsieur le procureur, je vais vous le lancer en espagnol
00:08:21puisque vous êtes un polyglotte reconnu par les auditeurs des vrais voix.
00:08:25Viva el afuerismo cultural.
00:08:27Vive l'afuerisme culturel.
00:08:29Que vous êtes doué pour les langues, mon cher Philippe.
00:08:33Plus sérieusement, et d'ailleurs le sujet que j'ai choisi n'est pas anodin,
00:08:39on commence sérieusement à discuter aujourd'hui le fait que des subventions sont données par des pouvoirs de droite,
00:08:48sont supprimées par des pouvoirs de droite à des associations culturelles de gauche.
00:08:55Alors, on invoque des raisons budgétaires, mais derrière, il y a probablement des raisons plus profondes
00:09:02qui font que des pouvoirs de droite, aujourd'hui, en ont un peu assez de subventionner des activités culturelles de gauche
00:09:12qui ont le droit d'exister bien naturellement, mais qui doivent trouver elles-mêmes des sources de financement.
00:09:20Et ces associations sont d'autant plus insupportables qu'elles n'hésitent pas, dans leur spectacle culturel,
00:09:28à critiquer la droite qui les subventionne.
00:09:31Alors, bien sûr, les pouvoirs de gauche affirment que, la gauche affirme que, c'est faire de l'idéologie,
00:09:40mais lorsque la droite les subventionnait, elle ne considérait pas que c'était de la politique.
00:09:46Donc, je trouve que Christelle Morancet, David Lysnard...
00:09:50Alors, Christelle Morancet, c'est la présidente horizon de la région des Pays de Loire.
00:09:54Vous avez raison, qui a commencé le premier mouvement dans ce sens-là,
00:09:59et David Lysnard, qui a expliqué qu'il fallait ne plus subventionner les spectacles
00:10:06qu'il ne respectait pas les valeurs républicaines.
00:10:09Je trouve qu'ils en auraient besoin.
00:10:11Jean-Christophe Couvy.
00:10:12Écoutez, c'est l'argent public, et comme tout argent public,
00:10:14il doit être utilisé à des bons vecteurs.
00:10:17Et après, si c'est contre, j'allais dire, effectivement l'État et l'ordre républicain,
00:10:23alors oui, je pense qu'il faut ne pas subventionner.
00:10:27Eh bien, moi, je serais un peu réservé sur cette observation.
00:10:33C'est ça le débat, mon cher Philippe.
00:10:34Parce que, pour moi, la démocratie, c'est l'expression de tous.
00:10:39Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne comprends pas qu'on ferme des radios ou des télévisions.
00:10:43C'est la liberté.
00:10:44Donc, chacun doit pouvoir s'exprimer avec sa sensibilité.
00:10:47Nonobstant, évidemment, le fait qu'on doit respecter les règles républicaines.
00:10:50Mais qu'il y ait des spectacles de gauche, je ne sais pas très bien ce que c'est d'ailleurs,
00:10:53et des spectacles de droite, ça ne me dérange pas.
00:10:56Dès lors qu'il y a le pluralisme, enfin, et j'en finis, je comprends.
00:11:00Je vais quand même trouver des circonstances atténuantes au procureur Philippe Bilger,
00:11:04parce que c'est vrai que pendant des décennies, on a eu les dracs qui n'aidaient,
00:11:09et les subventions n'allaient qu'au spectacle dit de gauche.
00:11:13Donc, peut-être que c'est un retour de balancier.
00:11:15La réalité, c'est qu'il faut que les spectacles vivent des subsides du peuple.
00:11:20C'est le peuple qui acquiert ou pas le soutien à un spectacle.
00:11:24Ça doit venir de là, le soutien.
00:11:27Les subventions en matière de spectacle ne devraient pas être en fonction de la couleur politique.
00:11:32Merci beaucoup, Philippe Bilger, pour cet équicel en réquisitoire.
00:11:35Comme d'habitude, tout de suite, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:11:40Bonsoir, Félix.
00:11:41Bonsoir.
00:11:42Trois mots qui sont résistance, silence et enfant.
00:11:44L'heure est venue de résister.
00:11:46Discours choc du gouverneur de la Californie.
00:11:48Les tensions entre le président Trump et l'État fédéral et l'État de la Californie
00:11:53montent encore d'un cran avec des renforts militaires dans Los Angeles.
00:11:57Pendant ce temps, Elon Musk regrette d'avoir été trop loin dans ses critiques
00:12:00contre son ancien copain de la Maison-Blanche.
00:12:03À suivre aussi, Mohamed Amra garde le silence face au juge
00:12:05sur son évasion meurtrière de mai 2024 à Uncarville.
00:12:10Ses avocats dénoncent le manque de confidentialité des échanges avec leurs clients à l'isolement.
00:12:15Et puis, les enfants, ce n'est pas comme les chiens.
00:12:16C'est autorisé ici.
00:12:17Le gouvernement va bientôt proposer un badge pour le dire
00:12:20et pour s'opposer à la tendance du No Kids.
00:12:24La montée en tension continue à Los Angeles
00:12:28sur fond de manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump.
00:12:32Le président, scène rarement vue depuis des décennies,
00:12:35a déployé l'armée.
00:12:362000 nouveaux membres de la Garde nationale et 700 marines déployés.
00:12:40Situation face à laquelle le gouverneur démocrate de la Californie,
00:12:44Gavin Newsom, vient de tenir ce discours choc.
00:12:46Si certains d'entre nous peuvent être interpellés en pleine rue sans mandat d'arrêt
00:12:53uniquement sur la base de soupçons ou de la couleur de peau,
00:12:57alors aucun de nous n'est en sécurité.
00:12:59Les régimes autoritaires commencent par cibler les personnes les moins à même de se défendre,
00:13:03mais ils ne s'arrêtent pas là.
00:13:05La Californie est peut-être la première,
00:13:07mais ça ne s'arrêtera clairement pas ici.
00:13:09D'autres États seront les prochains.
00:13:11La démocratie est la prochaine.
00:13:13La démocratie est attaquée sous nos yeux.
00:13:16Ce moment que nous redoutions est arrivé.
00:13:18L'État de droit cède de plus en plus la place à l'État de Donald.
00:13:22Les pères fondateurs n'ont pas vécu et ne sont pas morts pour ce moment.
00:13:26Il est temps pour nous tous de nous redresser.
00:13:28L'heure est venue de résister.
00:13:30Ensuite, se lancer le gouverneur démocrate de la Californie pendant ce temps,
00:13:34et ça paraît très presque anecdotique.
00:13:35Sachez qu'Elon Musk, lui, est en proie à...
00:13:40Oui, le patron de Tesla regrette d'avoir été trop loin dans ses mots
00:13:43suite à sa rupture avec Donald Trump.
00:13:45Il l'a écrit sur X.
00:13:46C'est vrai que sous-entendre que son ex-ami de la Maison-Blanche
00:13:49était impliqué dans les affaires sexuelles de Jeffrey Epstein,
00:13:52c'était quand même le signe d'une grosse colère, on va dire, entre eux.
00:13:56Je regrette certains de mes messages sur le président Trump la semaine dernière.
00:13:59Ils sont allés trop loin, écrit sur X.
00:14:02Elon Musk en identifiant d'ailleurs le président qui, depuis ça, l'ignore superbement.
00:14:06C'est plus son copain.
00:14:07Une question à tous pour une réaction rapide.
00:14:09Le président qui envoie les Marines dans l'État de Californie,
00:14:14le gouverneur de l'État de Californie qui dit qu'il est contre et qu'il faut résister,
00:14:17est-ce que les États-Unis ne sont pas au bord de l'implosion ?
00:14:20Parce que ça pose quand même question.
00:14:21En même temps, je trouve ça tout à fait normal.
00:14:24Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Donald Trump,
00:14:26ça n'est pas un tiède dans la politique qu'il mène.
00:14:29Et de l'autre côté, je trouve parfaitement naturel
00:14:33que le président démocrate s'oppose et résiste.
00:14:36Ce n'est pas le président encore, cher Philippe.
00:14:39Pour l'instant, c'est le gouverneur.
00:14:41Mais un gouverneur aux États-Unis a beaucoup de pouvoir.
00:14:43Ce qui est très important, c'est qu'il faisait partie des deux ou trois
00:14:46qui pouvaient être susceptibles de reprendre le leadership chez les démocrates.
00:14:50Il a saisi l'occasion.
00:14:52Première occasion, il a saisi désormais Newsom.
00:14:54Et là, vraiment des probables leaders du Parti démocrate.
00:14:59Jean-Christophe Couy.
00:15:00En fait, on se rend compte qu'en France, on a une police
00:15:02qui est spécialisée justement dans le maintien de l'ordre.
00:15:05Aux États-Unis, ils n'ont pas.
00:15:06Ils n'ont pas cette culture du maintien de l'ordre.
00:15:07Eux, c'est tout de suite du rétablissement de l'ordre.
00:15:09Et quand ils font du M.O., entre guillemets,
00:15:12c'est avec des manches de pioche et pas dans la douceur.
00:15:19Et on envoie des Marines.
00:15:20Donc voilà, nous, encore une fois, il faut faire attention à la Constitution.
00:15:24Et là, là-dessus, il faut faire très attention.
00:15:26Effectivement, on ne peut pas aller dans la rue comme ça, en France,
00:15:28et interpeller des gens sur la base de soupçons, de couleurs de peau ou autre chose.
00:15:33Il faut qu'effectivement, la Constitution, là-dessus, est bien claire.
00:15:36Et on doit respecter la loi.
00:15:37Deuxième mot, Félix.
00:15:38Silence.
00:15:38Mohamed Amra n'a pas répondu au juge sur son évasion meurtrière de mai 2024 à Incarville.
00:15:43Le narco-trafiquant avait été extrait par le GIGN de sa prison de Condé-sur-Sarthe.
00:15:47Hier, aujourd'hui, les magistrats de la juridiction nationale de lutte contre le crime organisé
00:15:50le questionnaient sur cette évasion sanglante
00:15:53au cours de laquelle deux agents pénitentiaires avaient été abattus à Incarville.
00:15:56Et durant trois heures, Mohamed Amra n'a pas répondu, explique ses avocats.
00:16:00Maître Benoît David dénonce notamment le manque de confidentialité
00:16:03dans ses échanges avec son client qui se trouve à l'isolement.
00:16:06Il ne peut absolument pas nous téléphoner librement quand il veut,
00:16:10à la différence de tous les autres personnes qui peuvent être mises en examen dans certains dossiers.
00:16:14Il ne peut pas, à ce moment-là, échanger avec ses avocats sur le dossier,
00:16:20parler avec ses avocats comme tout justiciable doit pouvoir le faire.
00:16:23Et c'est un réel problème, au-delà de la pression qui est mise aussi sur les magistrats
00:16:28pour empêcher une quelconque extraction, pour venir ici,
00:16:32alors qu'il en va l'intérêt d'une bonne justice.
00:16:34Une bonne justice a certes un coût, mais elle n'a pas de prix dans une société démocratique.
00:16:39Benoît David, avocat de Mohamed Amra, au micro de l'AFP.
00:16:42La procureure avait expliqué que ce serait compliqué, que ça ralentirait l'enquête,
00:16:45d'imaginer les magistrats se déplacer vers la prison
00:16:47avec tous les scellés qu'ils peuvent être amenés à opposer pendant l'interrogatoire.
00:16:51Troisième mot, enfant, le gouvernement entend s'attaquer à la tendance du no kids.
00:16:55Oui, autrement dit, ces hôtels, ces restaurants, ces commerces
00:16:58qui interdisent leur accès aux enfants.
00:17:00Jusqu'ici, c'est vrai qu'on voyait plutôt ça pour nos amis les animaux,
00:17:02mais ça se fait de plus en plus de prohiber aussi les enfants
00:17:05pour laisser les adultes tranquilles.
00:17:07Tendance inquiétante, juge le gouvernement,
00:17:09qui va donc bientôt proposer un badge pour les lieux jugés accueillants.
00:17:13Au contraire, envers les plus petits,
00:17:15si les lieux publics répondent à tous les critères,
00:17:17ils pourront arborer ce logo rouge qui représente une poussette
00:17:20associée au slogan « Le choix des familles ».
00:17:22Dispositif annoncé chez nos confrères de TF1
00:17:24par la haute commissaire à l'enfance, Sarah El Haïry.
00:17:28Ce qui se passe chez nous, c'est qu'on est en train d'importer
00:17:29de manière totalement sourde
00:17:31une tendance américaine et asiatique
00:17:33qui dit « c'est interdit aux enfants ».
00:17:35Ben non, non.
00:17:36On est en France, en fait, ce n'est pas notre tradition.
00:17:38On est un pays qui, au contraire,
00:17:40porte les familles dans leur diversité,
00:17:42les défendent.
00:17:42On passe notre temps matin, midi et soir à dire
00:17:44« voilà, il faut une société bienveillante ».
00:17:46Concrètement, ça passe d'abord par une expertise juridique
00:17:48pour dire quelle va être la réaction et les réponses,
00:17:50mais de l'autre côté, par un engagement plus...
00:17:52une mobilisation à les pro-kids,
00:17:53en très bon français.
00:17:54C'est-à-dire qu'il dit « bienvenue aux familles,
00:17:56bienvenue aux enfants ».
00:17:57Et dès le 5 juillet,
00:17:58les familles pourront proposer sur une plateforme en ligne
00:18:00les lieux, musées, commerces qu'elles ont trouvées « pro-kids »,
00:18:03c'est-à-dire bienveillants vers les enfants,
00:18:05les parents pourront proposer de leur attribuer ce label
00:18:08« le choix des familles ».
00:18:09Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:18:11Dans un instant, violence scolaire.
00:18:13Une surveillante tuée au couteau en Haute-Marne
00:18:16et en Autriche, à Graz,
00:18:1810 morts dans une fusillade dans un lycée.
00:18:20Alors, parlons vrai.
00:18:21Est-ce que certains jeunes hyper-violents
00:18:23sont irrécupérables ?
00:18:25Et à cette question,
00:18:26Nogent, Graz,
00:18:27peut-on mettre fin à l'ultra-violence de certains jeunes ?
00:18:30Vous dites oui à 55%.
00:18:31Avec nous, Rebecca Ayoun,
00:18:33psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée,
00:18:36enfance et adolescence,
00:18:37qui exerbe dans un CMPP,
00:18:39Centre Médico-Psycho-Pédagogique.
00:18:40Bonsoir.
00:18:41Bonsoir.
00:18:42Question cache, réponse cache.
00:18:44Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui
00:18:45sont plus violents que ceux d'hier ?
00:18:46Alors, on a envie de dire oui
00:18:48parce que les faits sont très médiatisés
00:18:49quand il y a un fait de violence,
00:18:51mais c'est surtout que la violence arrive
00:18:52de plus en plus jeune et de plus en plus tôt.
00:18:55Vous voulez réagir ?
00:18:56Le 0826 300 300.
00:18:58On se retrouve tout de suite avec les vraies voix.
00:19:00Sud Radio.
00:19:01Sud Radio.
00:19:01Parlons vrai.
00:19:02Parlons vrai.
00:19:03Sud Radio.
00:19:03Parlons vrai.
00:19:05Les vraies voix Sud Radio,
00:19:0617h-19h,
00:19:08Philippe David.
00:19:10Retour des vraies voix
00:19:10avec Philippe Bilger,
00:19:12Jean-Christophe Couvi et Luc Gras.
00:19:14C'est l'heure du grand débat du jour.
00:19:15Les vraies voix Sud Radio,
00:19:16le grand débat du jour.
00:19:18Une surveillante poignardée à mort
00:19:20par un collégien en Haute-Marne
00:19:21la journée d'hier
00:19:22a été aussi marquée
00:19:23par une tuerie sans précédent en Autriche,
00:19:2610 morts dans un lycée de Gratz
00:19:27par un ancien élève
00:19:28qui s'est ensuite suicidé.
00:19:30Alors, parlons vrai.
00:19:31Est-ce qu'une répression plus dure
00:19:32est le « là » à donner en premier ?
00:19:34Et à cette question,
00:19:35Neugent, Gratz,
00:19:36peut-on mettre fin
00:19:37à l'ultra-violence de certains jeunes ?
00:19:39Vous dites oui à 57%,
00:19:41donc vous êtes quand même
00:19:42plutôt optimiste.
00:19:43Vous êtes éducateur,
00:19:45vous êtes enseignant
00:19:45ou vous l'avez été.
00:19:47Venez nous donner votre avis
00:19:48au 0826 300 300.
00:19:50Avec nous,
00:19:51Rebecca Ayoun,
00:19:52psychologue clinicienne
00:19:53et psychothérapeute spécialisée
00:19:54en enfance et adolescence
00:19:55qui exerce dans un centre médicaux
00:19:57psychopédagogique.
00:19:59Rebonsoir.
00:20:00On va faire un tour de table.
00:20:01Philippe Bilger,
00:20:02vous, en tant que magistrat,
00:20:04est-ce que vous avez vu
00:20:04une jeunesse dérivée avec le temps ?
00:20:07Non, mais je vais répéter
00:20:09répondre en tant que citoyen,
00:20:11si vous le permettez,
00:20:12et j'espère que ça n'est pas
00:20:13contradictoire avec le magistrat.
00:20:16Moi, ce que je note tout de même,
00:20:18c'est qu'on peut agir
00:20:20sur les conditions sociales
00:20:22externes, extrinsèques.
00:20:25On peut régler un certain nombre
00:20:27de problèmes dans les établissements,
00:20:29dans les universités.
00:20:31Veiller, par exemple,
00:20:32autant que possible,
00:20:33c'est possible,
00:20:35à interdire les couteaux.
00:20:36On peut faire en sorte
00:20:38que la sécurité publique
00:20:40soit assurée au maximum.
00:20:42Mais il faut accepter l'idée
00:20:45que d'abord,
00:20:46on n'éradiquera jamais
00:20:48cette violence.
00:20:49Il y aura toujours
00:20:51une forme de délinquance
00:20:52ou de criminalité.
00:20:54Et deuxième élément,
00:20:56il y a des surgissements
00:20:57qui viennent de psychologies
00:20:59totalement perturbées
00:21:01qui ne permettent pas
00:21:03une action immédiate
00:21:05pour y résister.
00:21:06Et donc,
00:21:07notamment à nos gens
00:21:08qui pouvaient penser,
00:21:10même s'il y avait eu des signes
00:21:11avant-coureurs,
00:21:12parce qu'il avait notamment
00:21:13tenté d'étrangler
00:21:14un autre élève.
00:21:14que ce garçon de 14 ans
00:21:18poignarderait
00:21:19cette assistante.
00:21:21L'avis du policier,
00:21:22Jean-Christophe Couby.
00:21:23Le policier,
00:21:23lui, qu'est-ce qu'il constate
00:21:24et ses collègues constatent quoi ?
00:21:25Qu'effectivement,
00:21:26les jeunes aujourd'hui
00:21:27ont une violence en eux
00:21:28qui est désinhibée,
00:21:28de plus en plus jeunes,
00:21:29effectivement.
00:21:31Les causes,
00:21:32j'aimerais bien
00:21:32qu'on s'y intéresse
00:21:33plutôt qu'aux conséquences.
00:21:34Or, le politique,
00:21:35souvent,
00:21:35se fixe sur les conséquences
00:21:37et pas les causes.
00:21:38Moi, ce que je vois aujourd'hui,
00:21:39c'est qu'on a une partie
00:21:40de nos enfants
00:21:41qui sont élevés,
00:21:43j'allais dire,
00:21:43par des algorithmes
00:21:44et par des influenceurs.
00:21:45C'est les réseaux sociaux.
00:21:47Il n'y a pas de prisme.
00:21:48Ils n'ont pas le recul nécessaire.
00:21:49Ils consomment de la vidéo,
00:21:51du TikTok, etc.,
00:21:52qui leur picore le cerveau.
00:21:53Et à un moment donné,
00:21:54ils sont dans leur chambre,
00:21:55dans leur bulle.
00:21:56Et vous, en tant que parents,
00:21:57vous ne parlez plus
00:21:57le même langage qu'eux.
00:21:58Il y a le langage
00:21:59qu'on parle avec eux
00:22:00à table,
00:22:01où on peut se comprendre.
00:22:02Et dès que ils sont
00:22:03dans leur chambre
00:22:03avec leurs amis,
00:22:05là, on ne comprend plus rien
00:22:06parce qu'il y a
00:22:06des algorithmes, etc.
00:22:07Regardez d'ailleurs
00:22:08la série Adolescence.
00:22:10C'est vraiment révélateur.
00:22:12Et en fait,
00:22:12on se voit que nous,
00:22:13on est très vintage
00:22:14et on ne comprend plus
00:22:14ces générations.
00:22:15Vous êtes d'accord,
00:22:16vous, le politologue,
00:22:17Luc Gras ?
00:22:17Moi, je pense qu'on peut
00:22:18mettre fin à l'ultra-violence.
00:22:21D'abord,
00:22:21en reprenant tout
00:22:22l'aspect éducation.
00:22:25Ça, c'est clair.
00:22:26C'est à ce moment-là,
00:22:27c'est en amont
00:22:28qu'il faut agir.
00:22:29Et probablement,
00:22:30renvoyer les parents
00:22:31à leur rôle de parents.
00:22:33Moi, j'ai autour de moi
00:22:34plein de parents
00:22:35où on leur dit
00:22:35leurs enfants de 10 ans,
00:22:36ils sont super bien élevés
00:22:38et la garantie
00:22:39qu'il ne sera jamais
00:22:39un délinquant.
00:22:41Comment se fait-il ?
00:22:42Tout simplement
00:22:42parce qu'ils ont été cadrés
00:22:43avec des limites.
00:22:44Premier point.
00:22:45Pour ceux qui sont hors limites,
00:22:47qui n'ont pas de parents,
00:22:47qui sont là, etc.,
00:22:48il y en a malheureusement beaucoup,
00:22:50à ce moment-là,
00:22:50il ne faut pas hésiter,
00:22:51il faut faire de l'encadrement
00:22:52avec pourquoi pas
00:22:53par l'armée
00:22:54ou des choses comme ça,
00:22:54mais que l'important,
00:22:56c'est le cadre.
00:22:57Deuxième chose,
00:22:57il faut changer de braquet
00:22:58au niveau des sanctions.
00:23:00Une fois qu'ils ont dérapé,
00:23:01la première sanction
00:23:02doit être la bonne
00:23:03pour qu'ils n'aient plus envie
00:23:04de retourner,
00:23:08éducation revigorée,
00:23:10sanctions affirmées.
00:23:12Rebecca Ayoun,
00:23:13alors là,
00:23:13vous avez vraiment
00:23:13une synthèse à faire
00:23:14entre la sanction,
00:23:16les réseaux sociaux
00:23:17et tutti quanti.
00:23:18On vous écoute religieusement.
00:23:20Énormément de choses
00:23:21très intéressantes
00:23:21ont été dites,
00:23:23mais il faut faire
00:23:24très attention,
00:23:25avant tout,
00:23:26à rappeler
00:23:26qu'on ne naît pas violent,
00:23:29on le devient.
00:23:30La violence n'est pas
00:23:31une fatalité
00:23:32et on ne doit pas
00:23:33la décrire comme telle.
00:23:34La violence n'est pas
00:23:35un diagnostic,
00:23:36c'est un symptôme.
00:23:38Et un symptôme,
00:23:38ça vient dire quelque chose.
00:23:40Ça vient dire,
00:23:41en général,
00:23:42quand il ne s'agit pas
00:23:43de troubles sévères,
00:23:43graves du comportement,
00:23:44mais en tout cas,
00:23:45ça vient dire
00:23:46qu'il y a une détresse psychique
00:23:48avant tout.
00:23:49Et cette détresse psychique-là,
00:23:51c'est ce que vous dites,
00:23:53il faut absolument
00:23:54essayer de comprendre
00:23:54les causes
00:23:55et non pas forcément
00:23:56les conséquences.
00:23:57Mais je crois que les causes,
00:23:58elles sont vraiment
00:23:59autour de ça
00:23:59et autour de ce qui crée
00:24:00cette détresse psychique-là
00:24:02parce que quand on grandit
00:24:03dans le vide,
00:24:05eh bien,
00:24:05on est en détresse psychique intense.
00:24:07Moi, je reçois au CMPP
00:24:08des jeunes de 6-7 ans.
00:24:10Du centre médico-psycho-pédagogique,
00:24:12je le rappelle.
00:24:12Oui, pardon.
00:24:13Des jeunes de 6-7 ans
00:24:14qui sont dans des troubles graves
00:24:16du comportement.
00:24:17Très jeunes.
00:24:18À 6-7 ans ?
00:24:19Ils n'ont que 6-7 ans.
00:24:19C'est quoi des troubles graves
00:24:21du comportement à 6-7 ans ?
00:24:22On n'est plus dans l'enfant
00:24:23turbulent de l'époque.
00:24:24C'est vraiment...
00:24:25Celui qui était hyperactif,
00:24:26qui courait dans tous les sens,
00:24:27qui jetait ses jouets, etc.
00:24:29Ça, c'est désuet.
00:24:31Aujourd'hui,
00:24:31c'est des enfants
00:24:32qui sont dans une opposition
00:24:33chronique à l'autre
00:24:35et à l'autorité
00:24:36et à l'adulte
00:24:37et dans une impulsivité
00:24:39qui est abyssale.
00:24:40C'est une impulsivité permanente.
00:24:45Donc, si vous voulez,
00:24:46aujourd'hui, ces troubles-là...
00:24:47Avec les adultes
00:24:48comme avec leurs camarades de classe ?
00:24:49Oui.
00:24:50En fait, l'autre n'existe plus vraiment.
00:24:52On n'a plus de lien avec l'autre.
00:24:54L'enfant n'est plus vraiment
00:24:55en lien avec l'autre.
00:24:56D'abord,
00:24:56les rapports sont très vite déshumanisés
00:24:58et en effet,
00:24:59avec une société
00:25:00où on est saturé en images
00:25:02et où les jeunes
00:25:03sont en permanence connectés.
00:25:05Donc, ils sont hyper connectés
00:25:06mais plus trop, finalement,
00:25:08à l'humain.
00:25:09Il n'y a plus vraiment
00:25:09d'interaction avec
00:25:10l'être humain
00:25:11et ça, c'est ce qui est terrible
00:25:13et on les voit à 6-7 ans
00:25:14en étant hyper connectés.
00:25:16Donc, ils vont réagir
00:25:17à des sons,
00:25:18à des téléphones,
00:25:19à des musiques
00:25:20mais ils ne réagissent pas forcément
00:25:21à l'interaction humaine
00:25:22qu'ils ne comprennent pas.
00:25:24En fait, c'est vrai,
00:25:24on ne parle plus exactement
00:25:25leur langage
00:25:26mais c'est aussi des enfants
00:25:28qui n'ont pas construit
00:25:30la capacité
00:25:31de penser
00:25:32avant d'agir.
00:25:34Aujourd'hui,
00:25:34on est dans des familles
00:25:35qui sont tellement désorganisées
00:25:36avec de telles carences
00:25:38qui sont parfois
00:25:39de la négligence
00:25:40et qui deviennent parfois
00:25:41de la maltraitance
00:25:42que du coup,
00:25:44c'est des systèmes éducatifs
00:25:45qui sont totalement défaillants
00:25:47et les jeunes
00:25:48sont dans des détresses
00:25:49immenses.
00:25:50Philippe Bilger
00:25:50Ma chère Rebecca,
00:25:52si vous le permettez,
00:25:53dans la mesure
00:25:54où vous êtes une spécialiste,
00:25:56je vais me faire un plaisir
00:25:57de vous,
00:25:58non pas de vous contredire,
00:25:59je n'aurai pas cette présomption,
00:26:01mais peut-être
00:26:02de vous demander
00:26:04si vous ne vous facilitez pas
00:26:06un petit peu
00:26:07le raisonnement.
00:26:09Parce que
00:26:09l'avocat général
00:26:11que j'ai été
00:26:12et je ne l'appliquais pas
00:26:13à ces mineurs-là,
00:26:15ça me permettait
00:26:17de considérer
00:26:18qu'il y avait
00:26:18une minorité d'êtres
00:26:20qui n'étaient pas
00:26:22devenus méchants,
00:26:24mais qu'ils étaient
00:26:25d'origine
00:26:26et contre
00:26:27au sujet desquels
00:26:29toute espérance
00:26:31était perdue.
00:26:32Et que donc,
00:26:33il demeurait
00:26:34un mystère
00:26:35insondable
00:26:36dans certaines personnalités
00:26:38et je pense par exemple
00:26:39à celle de nos gens.
00:26:41Et est-ce que
00:26:41vous ne croyez pas
00:26:42que votre,
00:26:44d'une certaine manière,
00:26:46vous êtes optimiste
00:26:47puisque vous dites
00:26:48qu'on devient méchant
00:26:49comme s'il n'y avait pas
00:26:51une malfaisance
00:26:52d'origine
00:26:53chez quelques-uns ?
00:26:54Eh bien,
00:26:55on devient violent.
00:26:57En revanche,
00:26:58attention,
00:26:59j'écarte
00:26:59tout ce qui est
00:27:00troubles psychotiques
00:27:01et troubles psychiques
00:27:03sévères.
00:27:04C'est vrai
00:27:04qu'il va y avoir
00:27:05des enfants
00:27:06qui naissent
00:27:07malheureusement
00:27:08avec des troubles
00:27:08psychiques sévères,
00:27:10des troubles graves
00:27:10du comportement,
00:27:11mais des troubles
00:27:12psychiques avant tout.
00:27:14Et là,
00:27:14en effet,
00:27:15on est sur un autre débat.
00:27:16Mais je crois
00:27:17que face
00:27:18à certains
00:27:19faits de violence,
00:27:20et je ne parle pas
00:27:20précisément
00:27:22de ce qui s'est passé
00:27:23là à nos gens
00:27:24ou en Autriche,
00:27:26parce que je ne sais pas,
00:27:27il n'y a pas eu de bilan,
00:27:28il n'y a pas eu encore
00:27:29d'évaluation psychique
00:27:31et on ne sait pas
00:27:31finalement
00:27:32quels sont les symptômes
00:27:34de ces jeunes-là.
00:27:35Mais en tout cas,
00:27:36il ne faut pas oublier
00:27:37qu'il n'y a pas
00:27:37que des troubles
00:27:38psychiques sévères
00:27:39pour expliquer la violence
00:27:41ou pour expliquer
00:27:42certains comportements
00:27:42déviants.
00:27:43il y a aussi
00:27:44le fait de devenir
00:27:45violent
00:27:46comme sorti de secours,
00:27:48comme moyen d'exister
00:27:49parce qu'on n'a rien
00:27:50trouvé d'autre.
00:27:51Et qu'aujourd'hui,
00:27:52il n'y a plus d'espace
00:27:53pour la parole,
00:27:55il n'y a plus d'espace
00:27:56pour ces jeunes
00:27:57dans le sens où
00:27:57les espaces de soins
00:27:58sont saturés,
00:27:59on a des métiers
00:28:00qui sont dévalorisés,
00:28:02il n'y a pas vraiment
00:28:03de moyens
00:28:04ni pour agir
00:28:05en prévention,
00:28:07ni pour les aider
00:28:08concrètement.
00:28:09donc c'est très difficile
00:28:11pour eux,
00:28:12les écoles sont
00:28:12totalement débordées,
00:28:14ces familles sont
00:28:14totalement carencées
00:28:15et démunies,
00:28:16donc c'est très difficile
00:28:17aujourd'hui
00:28:17d'offrir des espaces
00:28:19à cette parole
00:28:20pour offrir un moyen
00:28:21de penser les choses
00:28:23et non plus agir
00:28:24avant de penser.
00:28:24C'est fou,
00:28:25j'ai envie de vous donner
00:28:26raison.
00:28:28Jeux Christophe Couville,
00:28:29la parole est à la police.
00:28:30La violence,
00:28:31on le voit,
00:28:31souvent il y a
00:28:32trois leviers,
00:28:33c'est le levier culturel,
00:28:34environnemental aussi,
00:28:35parce que dans un environnement
00:28:36hyper violent,
00:28:37vous devenez violent
00:28:37pour exister,
00:28:38pour survivre.
00:28:38Ce n'est pas le cas
00:28:39a priori
00:28:39de nos gens.
00:28:41Et surtout
00:28:42les expériences négatives
00:28:43de la vie
00:28:43qui vous construisent aussi.
00:28:45Là, nos gens,
00:28:46ça fait partie,
00:28:47donc ça a gratté,
00:28:48mais il faut voir aussi
00:28:49s'il n'y a pas eu
00:28:50des petits artefacts
00:28:51un peu en amont,
00:28:52on aurait pu repérer
00:28:54quand même
00:28:54que ce gamin
00:28:55avait eu des déliances.
00:28:56Quand on tente
00:28:56d'étrangler un copain,
00:28:58c'est pas fréquent.
00:28:59Donc en fait,
00:28:59il y a eu déjà
00:29:00des petites alertes.
00:29:01Après,
00:29:02nous on voit
00:29:02deux sortes
00:29:03entre guillemets
00:29:04de délinquants.
00:29:05Il y a le délinquant
00:29:05qui choisit
00:29:07plus ou moins sa vie
00:29:08par rapport avec
00:29:10par exemple
00:29:10les agresseurs d'Elias
00:29:11où là,
00:29:12la justice les connaissait,
00:29:14la police les connaissait.
00:29:15On n'a pas pu stopper
00:29:15justement cette progression
00:29:17délinquante
00:29:17où ils sont surconnus.
00:29:19Et à côté de ça,
00:29:20on a quelqu'un
00:29:20qui passe en dessous
00:29:21de la ligne de flottaison
00:29:22qu'on n'a pas vu arriver
00:29:23ou alors on n'a pas su décoder
00:29:25y compris dans sa famille
00:29:26justement ces petits moments
00:29:28qui auraient dû
00:29:30nous alerter.
00:29:31Et ça, nous on le voit.
00:29:32En revanche,
00:29:33effectivement,
00:29:33ces gamins,
00:29:34il y a des gamins aujourd'hui
00:29:34qui sont à vif.
00:29:35C'est des centrales nucléaires
00:29:37qui explosent en 10 secondes.
00:29:39Et ils sont capables
00:29:40d'être très calmes
00:29:41et d'un seul coup
00:29:41de péter des câbles.
00:29:43Et effectivement,
00:29:43ils ne savent même pas
00:29:44ce qu'ils font.
00:29:45Et en fait,
00:29:46ils manquent d'empathie.
00:29:47Et c'est ça qui est terrible.
00:29:48C'est pour ça qu'on a mis
00:29:48des cours d'empathie.
00:29:49Alors vous allez répondre
00:29:50à notre ami Jean-Christophe Couy.
00:29:52On a mis des cours d'empathie
00:29:54à l'école.
00:29:54Est-ce que ça peut être suffisant
00:29:55vu toutes les carences
00:29:56qu'il y a,
00:29:56même à 6-7 ans ?
00:29:57Non mais je pose la question.
00:29:59Vous avez raison.
00:30:00Suffisant,
00:30:00je ne sais pas,
00:30:01mais il faut bien commencer
00:30:02par quelque chose
00:30:03et essayer d'avoir
00:30:04toujours de l'espoir.
00:30:05Je veux dire,
00:30:05si on n'espère plus,
00:30:06si on n'essaye pas de comprendre
00:30:08ces peines perdues
00:30:09et on ne fera pas avancer les choses.
00:30:11Comprendre,
00:30:11ce n'est pas excuser.
00:30:12On essaie juste de voir
00:30:13comment on peut faire
00:30:14pour moduler un peu les choses
00:30:16et faire en sorte
00:30:17que la société
00:30:17ne soit pas de nouveau victime de ça
00:30:19et qu'on ne se retrouve pas
00:30:20à devoir être confronté
00:30:22à ce genre de comportements
00:30:24totalement dangereux,
00:30:25violents
00:30:25et qui font très peur
00:30:26et qui nous poussent
00:30:27à avoir des discours
00:30:28très stigmatisants
00:30:29parce qu'on est dans la peur.
00:30:32Mais c'est vrai que,
00:30:33non,
00:30:33je crois qu'il faut avant tout
00:30:35essayer de reprendre
00:30:36ce travail en amont
00:30:37et les petits moyens
00:30:38comme ça,
00:30:39peut-être à l'école,
00:30:40ces cours d'empathie,
00:30:40pourquoi pas ?
00:30:41Moi,
00:30:41je crois qu'il faut tenter
00:30:42beaucoup de choses
00:30:43et notamment les espaces de soins
00:30:44qui doivent avoir plus de moyens.
00:30:46Luc Gras.
00:30:47Et après,
00:30:47on part au 0826 300 300.
00:30:50Moi,
00:30:50qui ai parlé de sanctions,
00:30:51je suis tout à fait d'accord
00:30:52avec l'idée
00:30:53qu'il faut aussi parler
00:30:54de la détresse.
00:30:55C'est-à-dire qu'en fait,
00:30:56il faut marcher
00:30:57sur ses deux jambes.
00:30:57C'est-à-dire qu'il y a d'un côté
00:30:59des êtres,
00:30:59il faut quand même poser la question,
00:31:00je ne partage pas l'analyse,
00:31:02mais on est toujours sur ce...
00:31:03Moi,
00:31:03il me dit toujours
00:31:04que je suis positif.
00:31:05Mais je ne partage pas l'idée
00:31:07qu'un enfant qui naît,
00:31:08il est déjà complètement négatif,
00:31:11etc.
00:31:11Je crois vraiment,
00:31:12il n'y a qu'à voir.
00:31:13Le travail que font les psychologues,
00:31:14c'est très impressionnant
00:31:16quand vous regardez
00:31:17le travail des psychologues
00:31:18qui prennent des enfants
00:31:19dans un état de...
00:31:20Moi,
00:31:21j'en connais
00:31:21qui étaient vraiment négatifs,
00:31:23destructeurs,
00:31:24suicidaires,
00:31:25qui voulaient tuer leurs parents.
00:31:26Et après quelques entretiens
00:31:28avec des psychologues
00:31:29qui leur ont ouvert la porte
00:31:30à la parole,
00:31:32eh bien,
00:31:32ces enfants-là
00:31:33se sont rétablis
00:31:34et ont repris le droit chemin.
00:31:35Donc moi,
00:31:35je crois que c'est très important
00:31:36dans notre société,
00:31:38on ne prend pas assez le temps
00:31:38de regarder d'où viennent les gens
00:31:40pour essayer d'aller mieux.
00:31:41Enfin,
00:31:42un point positif
00:31:42sur Emmanuel Macron,
00:31:44pour une fois,
00:31:45c'est qu'il a,
00:31:45hier,
00:31:46lors de son intervention,
00:31:48parlé des réseaux sociaux.
00:31:50Et moi,
00:31:50qui ai des enfants bas âge,
00:31:5210 et 12 ans,
00:31:53je vois les méfaits
00:31:54des jeux vidéo
00:31:55qui suscitent
00:31:56de l'agressivité
00:31:57si tôt qu'on leur dit
00:31:58c'est fini,
00:31:59tu as déjà fait une heure
00:32:00de jeu
00:32:01des enfants qui sont
00:32:01par ailleurs admirables
00:32:02mais qui sont en colère
00:32:04parce qu'on leur arrête.
00:32:05Et puis,
00:32:06tous les réseaux sociaux,
00:32:07toute cette violence
00:32:08qui fait notre quotidien,
00:32:10qui est incontestablement
00:32:11dans les esprits faibles,
00:32:12nourrit des vocations
00:32:13de tueur.
00:32:14Alors,
00:32:14Rebecca,
00:32:14moi je me rappelle,
00:32:15mon fils,
00:32:15alors il n'a jamais été violent,
00:32:17avait un jeu,
00:32:17je ne vais pas le citer d'ailleurs,
00:32:19où vous choisissiez,
00:32:20c'était la guerre,
00:32:21vous choisissiez
00:32:21entre un FAMAS,
00:32:22un FAM16,
00:32:23une Kalachnikov,
00:32:24un DR-15,
00:32:25vous voyez le cas de le dire,
00:32:26est-ce que quand même,
00:32:27avec des scènes,
00:32:28vraiment,
00:32:29mais d'une réalité,
00:32:30le type qui prend une rafale,
00:32:31est-ce que des jeux comme ça,
00:32:32ils perturbent
00:32:33la psyché des enfants ?
00:32:34Mais à partir du moment
00:32:35où la violence est banalisée,
00:32:38c'est dramatique,
00:32:39et même si c'est dans un jeu,
00:32:40la violence est banalisée,
00:32:42et donc c'est dramatique.
00:32:43La violence ne doit pas
00:32:44être banalisée,
00:32:46et vous connaissez ma position
00:32:47sur l'utilisation des écrans,
00:32:49chez les tout-petits,
00:32:50chez les petits,
00:32:51et même chez les moyens,
00:32:52c'est à bannir,
00:32:53vous connaissez mon positionnement
00:32:55là-dessus,
00:32:55ce n'est pas possible,
00:32:56et c'est vrai que,
00:32:57de toute façon,
00:32:58dès lors qu'on banalise
00:33:00la violence,
00:33:01c'est dangereux.
00:33:02On part au 0826 300 300,
00:33:04direction Aix-en-Provence.
00:33:06Bonsoir Lionel.
00:33:07Oui, bonsoir.
00:33:08Alors, quel est votre point de vue
00:33:10dans ce domaine ?
00:33:11Mon point de vue est un petit peu
00:33:13comme la situation elle-même,
00:33:15le point de vue est complexe,
00:33:17je crois qu'il faut essayer
00:33:17de trouver beaucoup d'aspects
00:33:20qui entrent en jeu.
00:33:21Le représentant de la police
00:33:23a soulevé un point
00:33:23qui me semble important.
00:33:25Oui, Jean-Christophe Couville,
00:33:26excusez-moi,
00:33:27a soulevé un point
00:33:28qui me semble important,
00:33:29qui est celui du milieu social
00:33:31et de la culture
00:33:32dont on vit.
00:33:34Je crois que ça,
00:33:35c'est quand même
00:33:35un facteur très, très important.
00:33:36Alors, même si ce gamin,
00:33:38celui dont nous parlons,
00:33:40nos gens,
00:33:41venait d'une famille,
00:33:42a priori,
00:33:43qu'on va classer de normale,
00:33:45mais il y avait quand même
00:33:46des antécédents.
00:33:46Quelqu'un qui essaie
00:33:47d'étrangler,
00:33:48un collègue de classe,
00:33:49bon, ça me semble quand même
00:33:50être un signal d'alarme intéressant,
00:33:52mais il est clair aujourd'hui
00:33:54qu'il y a des ruptures de société.
00:33:56Il y a surtout,
00:33:57et c'est ce que je voulais dire
00:33:58au départ,
00:33:59et je n'ai pas pu,
00:34:00c'est qu'il y a une perte
00:34:01des fondamentaux.
00:34:02Il y a une perte absolue
00:34:03des fondamentaux.
00:34:04Et là,
00:34:05je vais lancer peut-être
00:34:06un pavé dans la mare,
00:34:08mais je voudrais revenir
00:34:09aussi aux enseignants.
00:34:11Pour être respecté,
00:34:12il faut être respectable.
00:34:14Et si l'on regarde,
00:34:15moi j'ai connu
00:34:16les vieux instituteurs à blouse,
00:34:17j'ai connu les leçons de morale,
00:34:19j'ai connu des choses comme ça,
00:34:20et vous savez,
00:34:21ça posait des fondamentaux.
00:34:23Il y avait une notion,
00:34:23une phrase,
00:34:24moi j'avais un instituteur
00:34:25qui avait une phrase remarquable,
00:34:26il disait,
00:34:27ce n'est pas bien.
00:34:29Et quand il avait dit ça,
00:34:29il avait tout dit,
00:34:30et on avait tout compris.
00:34:32Or ça,
00:34:32cette phrase,
00:34:33elle n'existe plus aujourd'hui.
00:34:35Elle n'existe plus,
00:34:36elle a été perdue,
00:34:37et ce qui a été perdu également,
00:34:39c'est tout le principe
00:34:40de la courtoisie,
00:34:41du respect mutuel,
00:34:43du comportement en société,
00:34:44tout part,
00:34:45et à partir de là,
00:34:45il n'y a plus de règles.
00:34:46Et quand il n'y a plus de règles,
00:34:48c'est le chaos,
00:34:48et le chaos,
00:34:49c'est la loi du plus fort.
00:34:50Restez avec nous, Lionel.
00:34:52Rebecca Ayoun,
00:34:52ce que dit Lionel,
00:34:54on en parlait tout à l'heure,
00:34:55avant l'émission,
00:34:56nous qui sommes,
00:34:57sauf vous Jean-Christophe,
00:34:58plus que quinquagénaires,
00:35:00on a connu les cours de morale,
00:35:01moi j'avais même des blouses
00:35:02à l'école primaire,
00:35:03voyez un peu,
00:35:04et on a l'impression
00:35:04que la désacralisation
00:35:06de l'enseignant,
00:35:07de l'adulte,
00:35:08de l'éducateur,
00:35:09a fait,
00:35:10on en est aujourd'hui.
00:35:11Je crois qu'il y a
00:35:11un vrai travail à faire
00:35:12au niveau des métiers
00:35:13de l'éducation,
00:35:14du recrutement,
00:35:15de la valorisation,
00:35:16il y a quelque chose
00:35:17à faire au niveau
00:35:17de l'éducation,
00:35:19parce qu'en effet,
00:35:21les règles,
00:35:22le cadre imposé
00:35:23par l'école,
00:35:25sacré,
00:35:25les valeurs de la République,
00:35:27tout ça,
00:35:28c'est plus du tout
00:35:29ce que c'était avant
00:35:30et en effet,
00:35:31ça pousse à de la violence,
00:35:32le fait de désacraliser
00:35:34la République,
00:35:35l'école,
00:35:36les structures,
00:35:37le cadre,
00:35:38ça n'a plus d'importance,
00:35:39c'est plus nécessaire,
00:35:41on estime que
00:35:42ce n'est pas comme ça
00:35:42qu'un enfant va s'épanouir,
00:35:43je crois qu'il y a
00:35:44beaucoup de choses
00:35:44à revoir à ce niveau-là
00:35:45et moi je suis totalement d'accord,
00:35:47revenir à quelque chose
00:35:48de plus ancien
00:35:50en termes de modèle
00:35:52de l'éducation,
00:35:54oui,
00:35:54ce serait très bien,
00:35:55je crois.
00:35:56– Est-ce que vous ne croyez pas
00:35:57qu'il y a quelque chose
00:35:59de pire,
00:36:00parce que pour revenir
00:36:01à cet enfant
00:36:03de Nogent-sur-Marne,
00:36:04– C'est Nogent,
00:36:05pas Nogent-sur-Marne,
00:36:06c'est pas le même.
00:36:06– Nogent,
00:36:07j'ai l'impression
00:36:08parfois,
00:36:08j'ai l'impression
00:36:10parfois,
00:36:11ça n'est même plus
00:36:12un arbitrage
00:36:13entre le bien
00:36:14et le mal à faire,
00:36:16c'est qu'ils ignorent
00:36:17ce qu'est véritablement
00:36:18le bien ou le mal.
00:36:20– Ah oui,
00:36:21complètement,
00:36:22il n'y a plus de limites,
00:36:23il n'y a plus de lien
00:36:24à l'autre,
00:36:25il ne sait plus
00:36:26ce qui est bien
00:36:27et ce qui est mal,
00:36:27on est dans une violence
00:36:28totalement désinhibée,
00:36:30oui, oui,
00:36:30tout à fait.
00:36:31– Donc vous êtes d'accord
00:36:32avec moi ?
00:36:33– Merci beaucoup
00:36:37Rebecca Ayoun,
00:36:38est-ce que vous êtes…
00:36:39oui, allez-y.
00:36:40– Attention,
00:36:40à 13 ans,
00:36:41si on est capable
00:36:42d'une telle violence,
00:36:43quand même,
00:36:44c'est qu'il y a
00:36:44beaucoup d'adultes,
00:36:4514 ans,
00:36:46c'est qu'il y a
00:36:46beaucoup d'adultes
00:36:47qui ont failli
00:36:48bien avant,
00:36:49bien avant.
00:36:49– Que ce soit
00:36:50au sein du corpus familial
00:36:52que du corpus pédagogique,
00:36:53d'éducation, etc.
00:36:53– À 13 ou 14 ans,
00:36:54si on est capable
00:36:55d'une telle violence,
00:36:56on doit se poser aussi
00:36:57pas mal de questions
00:36:58en tant qu'adultes.
00:36:59– On peut vous faire
00:36:59une proposition,
00:37:00faire le qui c'est qui
00:37:01qu'il a dit avec nous.
00:37:02Alors, c'est tellement compliqué
00:37:03que si vous réussissez,
00:37:05vous faites oublier Freud
00:37:07dans tout ce qui est
00:37:07psychiatrie,
00:37:09psychanalyse,
00:37:09psychothermie.
00:37:10– Ça va, ça va,
00:37:10ça me donne les raisons
00:37:10de ne pas y arriver.
00:37:11– Eh bien, écoutez,
00:37:12vous restez avec nous.
00:37:12Lionel, vous êtes d'accord
00:37:13pour que Rebecca Ayoun
00:37:14reste avec nous ?
00:37:15– Alors, écoutez,
00:37:16je n'ai aucune objection,
00:37:18d'autant plus que
00:37:19dans cet exercice,
00:37:20je devais certainement
00:37:21être le plus brillant.
00:37:22– Eh bien, on se retrouve
00:37:24tout de suite.
00:37:25– Sud Radio,
00:37:27c'est vous qui donnez le temps.
00:37:28– Merci de donner la parole
00:37:29et vous êtes une radio engagée.
00:37:30L'information est pertinente.
00:37:32– Sud Radio,
00:37:33parlons vrai.
00:37:35Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:3617h-19h,
00:37:38Philippe David.
00:37:40– Retour des Vraies Voix
00:37:41avec bien évidemment
00:37:42Philippe Bilger,
00:37:43Jean-Christophe Couvie,
00:37:45Luc Gras
00:37:45et c'est l'heure
00:37:46du qui sait qui
00:37:47qu'il a dit.
00:37:48– Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:50le quiz de l'actu.
00:37:51– Alors, on a un problème
00:37:52de ligne avec Lionel,
00:37:53donc on va faire
00:37:54le quiz de l'actu
00:37:55avec les Vraies Voix
00:37:56plus Rebecca Ayoun
00:37:57qui nous a fait la gentillesse
00:37:58de rester avec nous.
00:38:00Alors, je vous propose
00:38:01une chose,
00:38:01comme Rebecca
00:38:02ne fait qu'une seule fois
00:38:03le qui sait qui
00:38:03qu'il a dit,
00:38:04c'est elle qui répond
00:38:04en premier et après
00:38:05c'est la foire d'Empoigne.
00:38:07– On l'a fait gagné ?
00:38:08– Non, alors,
00:38:09vous ne le faites pas
00:38:09parce qu'il va encore râler.
00:38:10Allez, tout le monde répond
00:38:11en même temps.
00:38:12Qui sait qui
00:38:13qu'il a dit ?
00:38:14Qui sait qui
00:38:15qu'il a dit
00:38:15sur la fonction publique
00:38:16trop de bureaucrates
00:38:18tue l'infirmier
00:38:19et le policier ?
00:38:21– C'était ce matin ?
00:38:24– Oui, celle qui est venue.
00:38:26– Non, ce n'était pas
00:38:27franchement celle.
00:38:27– C'est un homme ?
00:38:28– Si, ce n'est pas celle,
00:38:29oui, c'est un homme.
00:38:30– La santé, la santé.
00:38:32– Non, non, pas du tout.
00:38:34– Non, ce n'est pas
00:38:34quelqu'un de l'Athlès-Rébéka
00:38:36peut-être et après
00:38:36on ne peut pas aller.
00:38:37– Non, non,
00:38:37allez-y là maintenant.
00:38:39– Ciotti ?
00:38:39– Non, eh bien non,
00:38:41c'était David Lysnard,
00:38:42président de l'Association
00:38:43des maires de France
00:38:44qui était ce matin
00:38:44sur Sud Radio.
00:38:45– Mais j'en ai parlé
00:38:46tout à l'heure.
00:38:47– Ah, en plus,
00:38:48j'ai regardé la redive.
00:38:50Mince.
00:38:50– Écoutez,
00:38:51je vous mets trois points
00:38:52qui c'est qui
00:38:55qu'il a dit
00:38:55sur « Barbare en sauvagement
00:38:57des civilisations ».
00:38:59Ces mots ne correspondent pas
00:39:00à la réalité.
00:39:03C'est une femme.
00:39:06– C'était ce matin encore ?
00:39:08– Elle l'a dit ce matin
00:39:09mais pas sur Sud Radio.
00:39:10– Panneau ?
00:39:11– Non.
00:39:11– Une présidente,
00:39:12Yael Briney ?
00:39:13– Oui, Yael Brune Pivet,
00:39:15bonne réponse de Lugard.
00:39:17– C'est son style.
00:39:17– C'est son style.
00:39:18– Non, mais c'est son style.
00:39:20– C'est un peu
00:39:20mi-chèvre, mi-chou.
00:39:22– Mi-chèvre, mi-chou.
00:39:24– Je vous en prie ?
00:39:25– Non, je vais reprendre
00:39:26textuellement ce qu'il vient de dire.
00:39:27– Ah non, non, il a dit chèvre.
00:39:29– Qui c'est qui
00:39:29qu'il a dit
00:39:30sur le meurtre d'Elias
00:39:31le mot « barbare »
00:39:33est parfaitement approprié.
00:39:35C'est une femme aussi.
00:39:37– Ah, une femme ?
00:39:37– Oui.
00:39:39– Une présidente.
00:39:40– Une présidente de région.
00:39:43– Moranfait ?
00:39:44– Non.
00:39:45– Delga ?
00:39:46– Non.
00:39:47– Non.
00:39:47– Plus au nord.
00:39:48– Plus au nord,
00:39:49ben, attends,
00:39:50une présidente de région.
00:39:51– Vous n'êtes pas inspirée
00:39:52aujourd'hui, hein ?
00:39:52– Mais non, de région.
00:39:53– Non.
00:39:54– Mais si c'était ce matin,
00:39:55moi j'étais au conservatoire
00:39:56avec mes enfants.
00:39:56– Une présidente de région.
00:39:57– Une présidente de région.
00:39:58– Mais c'était Valérie Pécresse,
00:39:59présidente de la région
00:40:00de France.
00:40:01Il va falloir réduire
00:40:03la quantité de somnifères,
00:40:05les vrais voix.
00:40:06Qui c'est qui
00:40:07qu'il a dit
00:40:08sur l'assassinat
00:40:10de Mélanie
00:40:10en Haute-Marne ?
00:40:11La classe politique
00:40:12participe
00:40:13à la brutalisation
00:40:14de ce monde.
00:40:14C'est encore une femme
00:40:16connue pour ses vestes.
00:40:20– Tondelier.
00:40:21– Bonne réponse.
00:40:22Il a été plus rapide que vous.
00:40:23– Non, vous avez dit ton.
00:40:24– Non, mais il a dit ton.
00:40:26– Mais ton,
00:40:27c'est vrai que c'est important.
00:40:28– Oui.
00:40:29– Il y a un ton pour tout,
00:40:30Philippe Bilger.
00:40:31– Excellent.
00:40:32– Bravo.
00:40:33– Elle est très bonne.
00:40:34– Qui c'est qui
00:40:36qu'il a dit
00:40:36qu'on doit protéger
00:40:38l'école
00:40:39et celles et ceux
00:40:40qui la font vivre.
00:40:43– En tout cas,
00:40:43c'est vrai.
00:40:44– Bonne réponse
00:40:45de Luc Gras.
00:40:46– Bravo.
00:40:47– Eh bien, écoutez,
00:40:48il est en forme,
00:40:48Luc Gras.
00:40:49– Qui c'est qui
00:40:50qu'il a dit
00:40:51qu'il y a une immense
00:40:52responsabilité
00:40:53dans cette classe politique
00:40:55qui est au pouvoir
00:40:55et qu'il faut changer.
00:40:57Ce ne sont pas ceux
00:40:57qui ont échoué
00:40:58qui pourront apporter
00:40:59des solutions.
00:41:00– Une femme
00:41:00ou un homme ?
00:41:01– Un homme.
00:41:01– Bardella.
00:41:02– Non.
00:41:02– Jacob Eli.
00:41:04– Non.
00:41:04– Cheux nu.
00:41:05– Non.
00:41:06Ce n'est pas du RN.
00:41:07Ce n'est pas loin
00:41:07mais ce n'est pas du RN.
00:41:08– Ciotti.
00:41:08– Bonne réponse
00:41:09de Philippe Bilger
00:41:10qui marque ses trois
00:41:11premiers points.
00:41:12– Comme ça,
00:41:12il ne sera pas fanny.
00:41:14– Qui c'est qui
00:41:15qu'il a dit
00:41:15« Nous avons été kidnappés
00:41:17dans les eaux internationales » ?
00:41:19– Rami Hassan,
00:41:20Rima Hassan.
00:41:22– Non, Rima Hassan.
00:41:23– Non, Rima Hassan.
00:41:24– Vous l'avez dit
00:41:25en même temps ?
00:41:26– Ah oui,
00:41:26il l'a dit, Rebecca.
00:41:28Un petit peu avant Philippe.
00:41:29– Alors,
00:41:30Philippe Bilger
00:41:30l'a dit en premier.
00:41:31– Oui, mais je...
00:41:32– Oh non, je suis délai.
00:41:33– Ce serait élégant
00:41:34de le laisser à Rebecca.
00:41:36– C'est normal.
00:41:36– Bien sûr.
00:41:37– Non, si.
00:41:38– Je n'ai jamais vu
00:41:39Bilger comme ça.
00:41:40– Non, je ne sais pas
00:41:41ce qu'elle lui a fait
00:41:42la petite colloquine.
00:41:44– Qui sait qui
00:41:45qu'il a répondu
00:41:46à Greta Thunberg ?
00:41:47Je pense qu'Israël
00:41:48a suffisamment de problèmes
00:41:49pour ne pas aller kidnapper
00:41:50Greta Thunberg.
00:41:51Détends-toi, Greta.
00:41:52Détends-toi.
00:41:54– Trump.
00:41:54– Bonne réponse
00:41:55de Philippe Bilger
00:41:56dont la main est limitée.
00:41:57– Oui, non, je vous le laisse.
00:42:00– 9 points.
00:42:01Philippe Bilger, 6 points
00:42:02grâce à magnanimité.
00:42:03À sa magnanimité,
00:42:053 points pour Rebecca.
00:42:06La police, vous avez appelé,
00:42:08ça va répondre.
00:42:09Jean-Christophe Coury.
00:42:10– Moi, je ne passe pas
00:42:10ma vie devant les écrans.
00:42:11– Bravo.
00:42:14– C'est dommage,
00:42:15j'allais dire
00:42:15que c'était une victoire collective.
00:42:17– Allez, dans quelques instants,
00:42:19on se retrouve
00:42:19pour la suite des Vraies Voix.
00:42:21Évidemment, je vais pousser
00:42:22un coup de gueule.
00:42:23Tiens, quand des faits diverses
00:42:24deviennent des faits de société
00:42:25mais qu'on ne veut pas le voir.
00:42:27Allez, on se retrouve
00:42:28tout de suite
00:42:28pour les Vraies Voix
00:42:29et surtout pour le journal avant.
00:42:31– Sud Radio.
00:42:32– Sud Radio.
00:42:33– Parlons vrai.
00:42:34– Parlons vrai.
00:42:34– Sud Radio.
00:42:35– Parlons vrai.
00:42:36Vraies Voix Sud Radio,
00:42:3717h-19h,
00:42:38Philippe David.
00:42:40– Retour des Vraies Voix
00:42:41avec Philippe Bilger,
00:42:42Jean-Christophe Couville,
00:42:43Luc Gras.
00:42:44Ça va, les Vraies Voix en forme ?
00:42:45– Très bien.
00:42:45– Oui, toujours.
00:42:47– Ça vous dirait
00:42:47d'écouter les répondeurs ?
00:42:48– Eh bien, c'est parti.
00:42:49– Richard de Toulouse
00:42:51ou Montauban ?
00:42:52À voir avec maintenant
00:42:54Montauban, c'est mieux
00:42:54depuis qu'ils sont qualifiés
00:42:56pour le top 14.
00:42:57Je vous appelle,
00:42:59c'est au sujet
00:43:00du crime de la surveillante.
00:43:02C'est un coup de gueule
00:43:03en fait pour dire
00:43:04que plus de bleus
00:43:06ne protègent pas.
00:43:08Les gendarmes étaient présents,
00:43:10la surveillante est décédée.
00:43:11Cette personne aurait été
00:43:12protégée
00:43:14si cet élève avait été exclu.
00:43:17On s'aperçoit
00:43:17qu'il avait quand même
00:43:18tenté d'étrangler notre élève,
00:43:20il avait été puni
00:43:21pour d'autres choses.
00:43:23Pour moi, aujourd'hui,
00:43:25on ne peut pas garder
00:43:26des élèves qui ne respectent
00:43:27pas des règles minimales.
00:43:29Plus de bleus,
00:43:29c'est pour faire pas zéro vieux,
00:43:31comme disait l'autre.
00:43:33Voilà mon coup de gueule.
00:43:35– Vrai,
00:43:36quand on essaie d'étrangler,
00:43:37quand même,
00:43:38c'est pas anodin.
00:43:38– Ah mais bien sûr.
00:43:40Et s'il avait été exclu,
00:43:41en plus,
00:43:42on le colle
00:43:43ambassadeur à refaire.
00:43:44– Oui.
00:43:44– Non mais plus de bleus,
00:43:46attention, là,
00:43:47on se méprend,
00:43:48ça, c'est pas un délinquant classique,
00:43:49il n'était pas connu
00:43:50des services de police
00:43:50et de justice.
00:43:51Donc du bleu,
00:43:52oui,
00:43:52parce qu'il faut qu'on occupe
00:43:53le terrain
00:43:54pour la délinquance classique.
00:43:56Là,
00:43:57c'est quelqu'un,
00:43:57encore une fois,
00:43:58qui est passé en dessous
00:43:58des lignes de flottaison.
00:44:00– Deux mots,
00:44:01simplement,
00:44:01il faut changer de braquet,
00:44:03il faut des sanctions immédiates,
00:44:05parce que dès qu'il y a
00:44:06un comportement
00:44:06de cette nature-là,
00:44:08il faut savoir se sentir.
00:44:09Ce qui fait que les gens
00:44:10dérapent de plus en plus,
00:44:11c'est qu'il n'y a pas de limites,
00:44:12donc il faut les mettre,
00:44:12les limites.
00:44:13– Allez,
00:44:14tout de suite,
00:44:14on a notre gagnant.
00:44:15Direction,
00:44:17Clermont-Ferrand.
00:44:21– Vous pouvez remercier
00:44:22Jean-Christophe Couvy,
00:44:22puisque vous avez été
00:44:23le sixième appel
00:44:24au 0826 300 300.
00:44:27Vous pouvez remercier la police.
00:44:28– Voilà.
00:44:28– Et vous avez gagné
00:44:30– C'est cadeau,
00:44:30c'est cadeau,
00:44:31c'est le service public.
00:44:32– Un bracelet,
00:44:33c'est avec Sud Radio
00:44:34et c'est la collection lettres
00:44:35du vent à la française.
00:44:37Un bracelet avec initiale
00:44:38du prénom,
00:44:39livré dans un coffret cadeau
00:44:40du vent à la française
00:44:41avec finition dorée,
00:44:43intégralement fabriqué en France,
00:44:44confectionné à la main,
00:44:45cordon garanti à vie,
00:44:47résistant à l'eau
00:44:47et sans allergène.
00:44:49Beau cadeau
00:44:49de fête des pères.
00:44:51– Ben c'est gentil,
00:44:52merci,
00:44:52je suis content,
00:44:53puisque la fête des pères
00:44:54est dimanche,
00:44:55voilà.
00:44:55– Ça va aller très vite.
00:44:57Vous allez le garder
00:44:58ou qu'est-ce que vous allez en faire ?
00:45:00– J'ai dans l'idée
00:45:01peut-être de l'offrir
00:45:04à mon petit-fils
00:45:05pour qu'il l'offre
00:45:06à son père,
00:45:06donc à mon fils.
00:45:07– Ah ben très beau.
00:45:08– Comme il a trois ans,
00:45:09ça tomberait pas trop mal.
00:45:11– Ah oui, c'est bien.
00:45:12C'est tout mignon.
00:45:13Vous écoutez Sud Radio
00:45:14régulièrement à Clermont-Ferrand
00:45:15où on nous écoute
00:45:15sur 88.1 ?
00:45:17– Ouais, 88.1,
00:45:18de temps en temps
00:45:19sur le DAP,
00:45:21j'ai qu'un poste sur le DAP,
00:45:22mais autrement,
00:45:23oui, 88, ça passe bien.
00:45:24Il n'y a pas de souci,
00:45:25là, je l'ai dans l'atelier,
00:45:26là, je suis en train
00:45:26de réparer une vieille mobilette
00:45:28un peu plus de 104.1,
00:45:29si ça peut vous...
00:45:30– Ouh, c'est pas récent,
00:45:31ça, ça a 40 ans, ça.
00:45:33– Ah oui, elle est de 72,
00:45:34oui, tout à fait.
00:45:35– Même 55, oui.
00:45:37– Voilà, c'est ça.
00:45:39J'étais en train
00:45:39de la faire redémarrer.
00:45:41– Ah ben écoutez,
00:45:41il faudra qu'elle s'écoute
00:45:42dans les vraies voix
00:45:43qui font rouler la France,
00:45:44on va les faire ce soir
00:45:45pour nous parler
00:45:45des 104, 103, etc.,
00:45:47ça ne nous rajeunira pas.
00:45:49Merci à vous,
00:45:50Denis de Clermont-Ferrand
00:45:51et merci d'être fidèle
00:45:52à Sud Radio.
00:45:53Allez, on se retrouve
00:45:54dans quelques instants
00:45:54pour le coup de gueule
00:45:55et l'info en plus.
00:45:56– Sud Radio.
00:45:57– Sud Radio.
00:45:58– Parlons vrai.
00:45:58– Parlons vrai.
00:45:59– Sud Radio.
00:46:00– Parlons de vrai.
00:46:00– Vraie voix Sud Radio,
00:46:0217h-19h,
00:46:03Philippe David.
00:46:05Retour des vraies voix
00:46:06avec Philippe Bilger,
00:46:07Jean-Christophe Couvi,
00:46:09Luc Gras dans quelques instants.
00:46:11L'info en plus, Félix ?
00:46:12– Avec l'intelligence artificielle
00:46:14au service du droit,
00:46:15figurez-vous.
00:46:15On peut maintenant discuter
00:46:16avec une intelligence artificielle
00:46:18qui vous donne
00:46:18des conseils juridiques.
00:46:19On va la tester,
00:46:20on sera avec le fondateur
00:46:21aussi de Légisto.
00:46:23– Les vraies voix Sud Radio.
00:46:24– Comme d'habitude,
00:46:25je vais remettre le clocher
00:46:26au milieu du village,
00:46:27un village qui s'appelle
00:46:28Nice, préfecture des Alpes-Maritimes.
00:46:30Pourquoi Nice ?
00:46:31Parce que c'est là
00:46:31qu'hier soir,
00:46:32le président de la République
00:46:33a donné une interview
00:46:34dans laquelle il a répondu
00:46:35en écho à ses propos
00:46:36sur les faits divers
00:46:37tenus le week-end dernier
00:46:38dans la presse quotidienne régionale.
00:46:40– On ne peut pas vivre
00:46:41dans une société
00:46:41où on passe
00:46:42d'un fait divers à l'eau.
00:46:43– Qui brainwash ?
00:46:44– Certains de vos collègues,
00:46:46il faut bien le dire.
00:46:47– Donc, selon le président
00:46:48de la République,
00:46:49certains médias
00:46:49parleraient trop
00:46:50des faits divers.
00:46:51Des faits divers
00:46:52qui, si on regarde leur nombre,
00:46:53ne sont plus des faits divers
00:46:54mais des faits de société.
00:46:56En effet,
00:46:57comment oser parler
00:46:57de faits divers
00:46:58sur les attaques au couteau
00:46:59quand on voit
00:47:00les chiffres terrifiants
00:47:01du nombre d'attaques ?
00:47:02En 2024,
00:47:0410 397 attaques
00:47:06à l'arme blanche
00:47:07ont eu lieu
00:47:07sur toute la zone
00:47:08de police nationale,
00:47:09hors zone gendarmerie
00:47:11et hors préfecture
00:47:12de police de Paris,
00:47:12c'est-à-dire 28 par jour,
00:47:15sans compter la principale
00:47:16ville de France,
00:47:17sans compter la zone gendarmerie
00:47:18qui représente
00:47:18une grande partie du territoire
00:47:20et sans compter les victimes
00:47:21qui, sachant que la justice
00:47:22ne fera rien,
00:47:23préfèrent ne pas porter plainte
00:47:24après avoir donné
00:47:25leur téléphone portable
00:47:26ou leur casquette.
00:47:27On comprend d'ailleurs
00:47:28facilement
00:47:28que le président
00:47:29de la République
00:47:29n'ait pas envie
00:47:30qu'on parle
00:47:30de ce qu'il appelle
00:47:32avec condescendance
00:47:33des faits divers
00:47:34quand on voit son bilan
00:47:35en termes d'insécurité
00:47:36au bout de 8 ans de mandat
00:47:37puisque c'est sous Emmanuel Macron
00:47:39que le nombre d'homicides
00:47:40a battu tous les records.
00:47:41On est en effet passé
00:47:42de 926 personnes tuées
00:47:44en 2016
00:47:44à 1186 en 2024.
00:47:47Un nombre d'homicides
00:47:48qui explose
00:47:48d'année en année.
00:47:49Ce ne sont pas
00:47:50des faits divers
00:47:50mais un fait de société
00:47:51ne lui en déplaise.
00:47:53Des chiffres dramatiques
00:47:54pour lesquels
00:47:54les gardes des Sceaux
00:47:55nommés par Emmanuel Macron
00:47:56ont une part
00:47:57de responsabilité.
00:47:59On pense en particulier
00:48:00à la césure pénale
00:48:00pour les mineurs
00:48:01instaurée par Nicole Belloubet.
00:48:03Une césure pénale
00:48:04qui a coûté la vie
00:48:04à Elias
00:48:05après un entraînement
00:48:06de football car
00:48:06si cette césure
00:48:07n'avait pas été mise en place
00:48:08ces deux tueurs
00:48:09n'auraient pas été libres
00:48:10de raqueter et de tuer.
00:48:12On évitera aussi
00:48:13pour ne pas être désagréable
00:48:14au chef de l'État
00:48:14de parler de son bilan économique
00:48:16puisque selon Amélie de Montchalin
00:48:18sa ministre des Comptes Publics
00:48:20la France n'est pas à l'abri
00:48:21après 8 ans de macronisme
00:48:22de tomber sous la coupe du FMI.
00:48:24Peut-être veut-il
00:48:25comme l'a dit Delphine Ernot
00:48:26la patronne de France Télévisions
00:48:28qu'on ne représente pas
00:48:29la France telle qu'elle est
00:48:30mais telle qu'on voudrait
00:48:31qu'elle soit.
00:48:32Il y a en revanche
00:48:32un domaine sur lequel
00:48:33Emmanuel Macron s'est exprimé lundi
00:48:35dans lequel son expertise
00:48:36est incontestable
00:48:37les abysses
00:48:38les abysses
00:48:39ce à quoi il a conduit le pays.
00:48:41Philippe Bilger
00:48:42À un moment donné
00:48:44vous avez pointé
00:48:45ce qui me paraît
00:48:46la grande faible
00:48:47d'Emmanuel Macron
00:48:48au milieu d'autres
00:48:50c'est qu'il ne veut pas admettre
00:48:52que son grand échec
00:48:54c'est le régalien
00:48:55et comme il ne veut pas l'admettre
00:48:57il traite avec condescendance
00:48:59voire mépris
00:49:00tous ceux qui y attachent
00:49:02de l'importance
00:49:03je veux dire
00:49:03la majorité des citoyens
00:49:05et au lieu de s'en prendre
00:49:07et de pourfendre
00:49:10tout ce qu'il y a
00:49:11dévastateur
00:49:12dans le message
00:49:13il décrit le messager
00:49:15les médias
00:49:16qui ne font que rendre compte
00:49:17de l'état de sauvagerie
00:49:19de la France aujourd'hui.
00:49:20Luc Gras
00:49:20et Jean-Christophe Couillé
00:49:21rapidement
00:49:22dans l'ordre que vous voulez.
00:49:23Simplement
00:49:24vous avez mis le doigt
00:49:26cher Philippe
00:49:27sur les deux sujets
00:49:29qui reviennent
00:49:30en permanence
00:49:31dans les sondages
00:49:31c'est-à-dire
00:49:32cette faillite
00:49:33d'Emmanuel Macron
00:49:34sur les questions
00:49:35de sécurité
00:49:36et aussi sur les questions
00:49:37de pouvoir d'achat
00:49:38et donc là
00:49:39on a un président
00:49:40qui est complètement déconnecté
00:49:41par rapport aux français
00:49:42parce que les préoccupations
00:49:44des français
00:49:44il en parle
00:49:46comme des faits divers
00:49:47ce ne sont pas des faits divers
00:49:48ce sont des obsessions
00:49:49aujourd'hui des français
00:49:50deux français sur trois
00:49:52sont aujourd'hui
00:49:53quel que soit
00:49:54le spectre politique
00:49:55quelle que soit
00:49:56la sensibilité politique
00:49:57disent que
00:49:58ce sont des sujets
00:49:59de préoccupation majeure
00:50:01Jean-Christophe Couillé
00:50:02moi j'ai des chiffres aussi
00:50:03effectivement
00:50:04aujourd'hui la France
00:50:05c'est 1000 agressions par jour
00:50:07600 cambriolages par jour
00:50:093 meurtres par jour
00:50:10voilà
00:50:11c'est 330 vols par arme à feu
00:50:13700 vols de véhicules par jour
00:50:151110 escroqueries par jour
00:50:17donc en fait
00:50:17à un moment donné
00:50:18effectivement
00:50:18il y a les chiffres
00:50:19qui parlent de même
00:50:20et donc dont acte
00:50:21et nous notre job
00:50:22c'est de lutter contre ça
00:50:23et on a besoin d'aide
00:50:23on a besoin des politiques
00:50:24et on a besoin
00:50:25qu'un état soit fort
00:50:26et je suis d'accord
00:50:27avec maître Bilger
00:50:28le régalien
00:50:29c'est les piliers de la république
00:50:30c'est les piliers de notre pays
00:50:32et si on faiblit là-dessus
00:50:34effectivement
00:50:35tout s'écroule
00:50:35et nous notre job
00:50:36c'est de décrire la France
00:50:37telle qu'elle est
00:50:38et pas telle qu'on voudrait
00:50:39qu'elle soit
00:50:39Félix Mathieu
00:50:40l'info en plus
00:50:41les vraies voix sud radio
00:50:43un avocat vient de lancer un site
00:50:46pour mettre l'intelligence artificielle
00:50:47au service de l'accès au droit
00:50:48Le site Legisto propose de répondre
00:50:50à vos questions juridiques
00:50:51sur le ton de la conversation
00:50:52avec des réponses précises
00:50:54tirées des sites officiels
00:50:55du droit français
00:50:55comme par exemple
00:50:56Legifrance
00:50:57pour en parler
00:50:58nous sommes en ligne
00:50:58avec son fondateur
00:50:59bonsoir Thierry Cotier
00:51:00Thierry Cotier
00:51:03est-ce que vous nous entendez ?
00:51:05Il a répondu
00:51:06Je vous entends
00:51:06On vous entend
00:51:08Alors avant d'en parler
00:51:09justement avec vous
00:51:10de ce site Legisto
00:51:11on vient de tester à l'instant
00:51:12la version gratuite
00:51:13petite démonstration
00:51:14Bonjour
00:51:16Comment puis-je vous aider
00:51:17sur une question juridique
00:51:19aujourd'hui ?
00:51:20Bonjour
00:51:20Un centre de livraison
00:51:22fait beaucoup de bruit
00:51:23la nuit à côté de chez moi
00:51:24Je n'arrive plus à dormir
00:51:25Que dois-je faire ?
00:51:27Si le bruit nocturne
00:51:28est anormal
00:51:28et répété
00:51:29vous pouvez invoquer
00:51:30le trouble anormal
00:51:32de voisinage
00:51:32Commencez par contacter
00:51:34la mairie
00:51:35ou déposer
00:51:36un recours amiable
00:51:37Si rien ne change
00:51:38vous pouvez saisir
00:51:39le tribunal judiciaire
00:51:40en invoquant l'article
00:51:42R1336-5
00:51:44du code de la santé publique
00:51:46Mais souvent
00:51:47un courrier recommandé
00:51:48avec mise en demeure
00:51:49à l'exploitant
00:51:50peut suffire
00:51:50Allez deuxième petit test
00:51:52Je suis vraiment persécuté
00:51:53Imaginons
00:51:54j'ai fait réparer à mes frais
00:51:55une fuite de gaz
00:51:56sur le palier
00:51:57dans les parties communes
00:51:57donc de l'immeuble
00:51:58où j'habite
00:51:59et j'aimerais qu'on me rembourse
00:52:00mais le syndic
00:52:01fait la sourde oreille
00:52:02En principe
00:52:03les réparations
00:52:04des parties communes
00:52:05sont à la charge
00:52:06de la copropriété
00:52:07et donc du syndic
00:52:09Si vous avez avancé
00:52:10les frais
00:52:11vous pouvez demander
00:52:12un remboursement
00:52:13D'abord
00:52:14envoyez une lettre
00:52:15recommandée
00:52:16avec accusé
00:52:16de réception
00:52:17au syndic
00:52:18en exposant
00:52:19les faits
00:52:20avec les justificatifs
00:52:21des dépenses
00:52:21engagées
00:52:22Si cela reste
00:52:23sans réponse
00:52:24vous pouvez saisir
00:52:25le conseil syndical
00:52:26ou envisager
00:52:27une mise d'emeure
00:52:28Le syndic
00:52:30a une obligation
00:52:30d'entretien
00:52:31des parties communes
00:52:33selon l'article 18
00:52:34de la loi
00:52:35du 10 juillet 1965
00:52:36Si nécessaire
00:52:38vous pouvez saisir
00:52:39le tribunal judiciaire
00:52:41pour forcer
00:52:41le syndic
00:52:42à rembourser
00:52:43ses frais
00:52:43Et voilà
00:52:44il n'a qu'à bien se tenir
00:52:45le syndic
00:52:45Je reviens à vous
00:52:47Maître Thierry Coty
00:52:48C'est pas un peu
00:52:48la fin de votre métier
00:52:49d'avocat
00:52:50ce site légisto
00:52:51que vous lancez ?
00:52:52Ou alors le début
00:52:53Le début
00:52:55Le début
00:52:56d'une nouvelle activité
00:52:58C'est-à-dire
00:53:00pour être plus précis
00:53:01pour accompagner
00:53:02dans les faits
00:53:02au-delà de ces conseils
00:53:03d'ordre général
00:53:04Non ça peut être
00:53:07très précis
00:53:07ça peut répondre
00:53:08à des questions
00:53:09extrêmement précises
00:53:10dans tous les domaines
00:53:11C'est le but
00:53:13de légisto
00:53:14Alors j'insiste
00:53:15sur le fait
00:53:16que c'est légisto.fr
00:53:18.fr
00:53:19Qui se base
00:53:22donc sur par exemple
00:53:23Légifrance
00:53:24C'est ça
00:53:24Votre idée
00:53:25Votre intention
00:53:26c'est aussi
00:53:26de démocratiser
00:53:27l'accès au droit
00:53:28Vous avez dit
00:53:29qu'il y avait
00:53:29quelque chose
00:53:30à faire là-dessus
00:53:30Oui bien sûr
00:53:32qu'on a un besoin
00:53:33de démocratisation
00:53:34du droit
00:53:34Et je pense
00:53:38qu'on est arrivé
00:53:39avec légisto.fr
00:53:42j'insiste
00:53:42à quelque chose
00:53:44qui est vraiment
00:53:45très efficace
00:53:46aujourd'hui
00:53:46C'est purement
00:53:48conversationnel
00:53:49Il n'y a pas
00:53:51d'écrit
00:53:51Donc les gens
00:53:52en ont besoin
00:53:53Et on s'aperçoit
00:53:54Ce sont les statistiques
00:53:56qu'environ 40%
00:53:59de la population
00:53:59française
00:54:00n'a pas vraiment
00:54:02accès au droit
00:54:02et ne demandent pas
00:54:03un accès au droit
00:54:04C'est ce qui permet
00:54:06aujourd'hui
00:54:06d'avoir un accès
00:54:08total
00:54:09à tous les droits
00:54:10Alors évidemment
00:54:11il y a des droits
00:54:12de plus en plus pointus
00:54:13mais le principe
00:54:15de base
00:54:15est d'avoir un accès
00:54:16très général au droit
00:54:17de pouvoir poser
00:54:18n'importe quelle question
00:54:19et d'avoir une réponse
00:54:21Si la réponse
00:54:23peut être trop pointue
00:54:25à ce moment-là
00:54:26légisto
00:54:27conseille
00:54:28de se référer
00:54:31à quelqu'un
00:54:32un spécialiste
00:54:33un avocat spécialiste
00:54:34mais c'est assez rare
00:54:34Dans 98% des cas
00:54:36légisto
00:54:37est capable
00:54:38de répondre
00:54:38Et on va bientôt
00:54:40avoir une version
00:54:40en langue étrangère
00:54:41ça pourra pourquoi pas
00:54:42aider des investisseurs
00:54:44étrangers
00:54:45qui voudraient un peu
00:54:45comprendre notre droit
00:54:47Non, non, non
00:54:48la version
00:54:49fonctionne dans
00:54:50toutes les langues
00:54:51Ah déjà ?
00:54:52Oui, oui
00:54:53elle fonctionne
00:54:54dans toutes les langues
00:54:55officielles
00:54:56mais elle est simplement
00:54:58limitée
00:54:59aujourd'hui
00:55:00aux droits français
00:55:00et nous sommes
00:55:02en train de travailler
00:55:02sur
00:55:03tous les droits
00:55:05étrangers
00:55:05Alors ça va se faire
00:55:07évidemment progressivement
00:55:08Merci Thierry Coty
00:55:10fondateur de
00:55:11légisto.fr
00:55:12Merci beaucoup à vous
00:55:13Ali
00:55:13Tout de suite
00:55:14on va se retrouver
00:55:14avec les vrais voix
00:55:15pour le tour de table
00:55:16de l'actualité
00:55:17Restez bien avec nous
00:55:18sur Sud Radio
00:55:18Sud Radio
00:55:20Sud Radio
00:55:21Parlons vrai
00:55:21Parlons vrai
00:55:22Sud Radio
00:55:23Parlez vrais voix
00:55:23Sud Radio
00:55:2417h-19h
00:55:26Philippe David
00:55:27Retour des vrais voix
00:55:29avec Philippe Siger
00:55:30Jean-Christophe Couvi
00:55:31Luc Gras
00:55:32et c'est l'heure
00:55:33du tour de table
00:55:34de l'actualité
00:55:34Un table
00:55:36C'est vrai
00:55:37Je vais te dire
00:55:38c'est sérieux
00:55:39et puis
00:55:39c'est même grave
00:55:40Vous posez les bonnes questions
00:55:42Pourquoi en sommes-nous
00:55:43arrivés là ?
00:55:44Je pense que votre question
00:55:45est idiote
00:55:45Ça dépasse tout ce que
00:55:47j'ai pu imaginer
00:55:47Le tour de table
00:55:49De l'actualité
00:55:50Et Philippe Bilger
00:55:51à croire que la jeunesse
00:55:52est nostalgique
00:55:53des années 50
00:55:53Oui
00:55:54J'ai été très intéressé
00:55:56par un article
00:55:56du Parisien
00:55:57qui a fait
00:56:00un reportage
00:56:03une petite enquête
00:56:04sur la confrontation
00:56:06entre un professeur
00:56:08très âgé
00:56:09qui était professeur
00:56:11de maths
00:56:11et de jeunes élèves
00:56:13de sixième
00:56:15et ce qui m'a frappé
00:56:16c'est que
00:56:17la personne
00:56:18le professeur
00:56:19d'un certain âge
00:56:20a montré
00:56:21les exercices
00:56:22qu'il faisait
00:56:23à l'époque
00:56:24et la manière
00:56:26dont il écrivait
00:56:28il a gardé
00:56:28les cahiers
00:56:29de l'époque
00:56:30il les a présentés
00:56:32et les élèves
00:56:33d'aujourd'hui
00:56:33ont été
00:56:35absolument éblouis
00:56:37par d'abord
00:56:38la difficulté
00:56:39des exercices
00:56:40ils n'ont pas su le faire
00:56:42ensuite
00:56:43par la qualité
00:56:44de l'écriture
00:56:45du professeur
00:56:47un jeune élève
00:56:48monsieur
00:56:49vous écriviez
00:56:50trop bien
00:56:50et par le
00:56:52au fond
00:56:53ce qui m'a frappé
00:56:54c'est qu'au lieu
00:56:54de se moquer
00:56:55de cette qualité
00:56:57de cette excellence
00:56:59de l'époque
00:56:59ils ont été
00:57:00vraiment
00:57:01très admiratifs
00:57:03ce qui montre bien
00:57:04qu'en définitive
00:57:05ceux qui pensent
00:57:07que les élèves
00:57:08d'aujourd'hui
00:57:08attendent
00:57:10avec une sorte
00:57:11de plaisir
00:57:12la dégradation
00:57:14de l'enseignement
00:57:15c'est absolument
00:57:16le contraire
00:57:16on pourrait
00:57:17leur enseigner
00:57:18l'excellence
00:57:19qu'est-ce que vous en pensez
00:57:20Jean-Christophe
00:57:21je pense qu'effectivement
00:57:22aujourd'hui
00:57:23on a voulu tout révolutionner
00:57:24encore une fois
00:57:25moi j'ai deux filles
00:57:27quand on parle
00:57:28des mathématiques
00:57:29par exemple
00:57:29il y en a effectivement
00:57:31qu'elles ne comprennent pas
00:57:32parce que c'est difficile
00:57:32à expliquer
00:57:33retirer les mains
00:57:33parce qu'elles empêchent
00:57:34le vote
00:57:34de passer en micro
00:57:35aux les mains
00:57:36donc effectivement
00:57:38c'est compliqué
00:57:39et avant
00:57:40on avait des méthodes
00:57:41qui nous paraissaient
00:57:41assez simples
00:57:42et encore une fois
00:57:43on veut toujours
00:57:43soi-disant simplifier
00:57:44mais on complexifie
00:57:45c'est compliqué
00:57:46des fois je ne comprends
00:57:48même pas
00:57:48vraiment les matières
00:57:50qui sont enseignées
00:57:51à nos jeunes
00:57:52aujourd'hui
00:57:52il n'y a pas de consistance
00:57:53je ne m'y retrouve pas
00:57:55j'ai du mal
00:57:56l'histoire
00:57:57elle n'est pas chronologique
00:57:58par exemple
00:57:58on apprend des séquences
00:58:00on saute
00:58:00d'une époque
00:58:01à une autre
00:58:01il y a des choses
00:58:02que je n'arrive pas
00:58:03trop à comprendre
00:58:03dans cette éducation
00:58:05aujourd'hui
00:58:05Luc Gras
00:58:06excellente contribution
00:58:08de Philippe Bilger
00:58:09l'excellence
00:58:10c'est un moteur
00:58:12pour tous
00:58:12et notamment
00:58:13pour les jeunes
00:58:14combien de fois
00:58:15j'ai rencontré
00:58:16des jeunes
00:58:16effectivement
00:58:17où quand on leur présente
00:58:18du qualitatif
00:58:19ils sont attirés
00:58:21par cela
00:58:21donc finalement
00:58:22ça interpelle
00:58:23plutôt les adultes
00:58:24c'est-à-dire que
00:58:25nous sommes dans une société
00:58:26où nous ne proposons plus
00:58:28de l'excellence
00:58:29aux jeunes
00:58:31et donc eux
00:58:32ne sont pas le problème
00:58:33le problème
00:58:34c'est l'émetteur
00:58:35c'est-à-dire que
00:58:35c'est la responsabilité
00:58:37des adultes
00:58:37de proposer
00:58:38de l'excellence
00:58:39partout
00:58:39il y a de l'excellence
00:58:40il y a des jeunes
00:58:41volontaires
00:58:42pour s'y rallier
00:58:43votre tour de table
00:58:45tiens
00:58:46la fin du sacré
00:58:47en 2025
00:58:47Luc Gras
00:58:48alors c'est pas
00:58:49complètement éloigné
00:58:49de ce que venait
00:58:50de dire Philippe
00:58:52Bilger
00:58:52moi ce qui me frappe
00:58:53en cette année
00:58:54c'est qu'effectivement
00:58:55on pourrait dire
00:58:56que 2025
00:58:56c'est finalement
00:58:57l'aboutissement
00:58:58de la fin du sacré
00:59:00on a eu en effet
00:59:01des temps
00:59:02par le passé
00:59:03tragiques
00:59:04la deuxième guerre mondiale
00:59:05la première guerre mondiale
00:59:08avec des barbaries
00:59:10atroces
00:59:11et en particulier
00:59:12avec bien sûr
00:59:12le nazisme
00:59:13à la sortie de la guerre
00:59:14des règlements de comptes
00:59:17qui n'ont pas été
00:59:17non plus très beaux
00:59:18puis la reconstruction
00:59:19à bras cadabrantes
00:59:21comme aurait dit
00:59:21Jacques Chirac
00:59:22de la société française
00:59:23avec des banlieues
00:59:24horribles
00:59:24on a parqué
00:59:26des populations
00:59:27qu'on a fait venir
00:59:27pour travailler
00:59:28bref
00:59:29il y a à chaque fois
00:59:29de l'humain
00:59:30qui est oublié
00:59:31et puis on est
00:59:32arrivé en 68
00:59:33et 68
00:59:34qu'est-ce que c'est d'autre
00:59:35que sous les pavés
00:59:37la plage
00:59:37mais il y a surtout
00:59:38la déconstruction
00:59:40c'est le père
00:59:41adultérin
00:59:42de la situation actuelle
00:59:43c'est 68
00:59:44c'est-à-dire
00:59:45la liberté
00:59:46de tout faire
00:59:47et finalement
00:59:48de ne rien faire
00:59:49et puis on est arrivé
00:59:49dans la période
00:59:50la plus récente
00:59:51avec ces horreurs
00:59:52des islamistes
00:59:53qui ont tué
00:59:54sauvagement
00:59:54des innocents
00:59:56en Ukraine
00:59:57les centaines
00:59:58de milliers
00:59:58de morts
00:59:58pour rien
00:59:59qu'ils soient
00:59:59russes
00:59:59ou qu'ils soient
01:00:00ukrainiens
01:00:00bref
01:00:01la vie humaine
01:00:02la vie humaine
01:00:03n'a plus
01:00:04la place sacrée
01:00:06qu'elle devait avoir
01:00:06par le passé
01:00:07à partir de là
01:00:08pour comment s'en sortir
01:00:09et bien je crois
01:00:10qu'on a tort
01:00:11de dire que la république
01:00:12se suffit à elle-même
01:00:13la république
01:00:14sans âme
01:00:15c'est la mort
01:00:17de la civilisation
01:00:18et de la société
01:00:18et par conséquent
01:00:20je milite
01:00:21pour réhabiliter
01:00:22du sacré
01:00:23sans sacré
01:00:24sans perspective
01:00:25sans vision
01:00:26comment voulez-vous
01:00:27qu'embarquer la société
01:00:28les citoyens
01:00:29et les jeunes
01:00:30vers un avenir
01:00:31plus radieux
01:00:32et c'est dans votre livre
01:00:33la démocratie
01:00:34en péril
01:00:35vous voulez réagir
01:00:35Philippe Bilger
01:00:36juste un mot
01:00:36c'est très intéressant
01:00:38Luc
01:00:39mais je me demande
01:00:40si
01:00:40mais on n'aura pas
01:00:41le temps
01:00:41de trancher
01:00:43si c'est vraiment
01:00:44la fin du sacré
01:00:45ce que vous décrivez
01:00:47le sacré de l'humain
01:00:48le sacré
01:00:49je ne parle pas du sacré
01:00:50au sens
01:00:51philosophique
01:00:52je pense
01:00:52le sacré de l'humain
01:00:54cette phrase forte
01:00:55qui dit que
01:00:56la dignité
01:00:57de la personne humaine
01:00:58est au coeur
01:00:59de notre civilisation
01:01:00vous êtes d'accord
01:01:01avec ça ?
01:01:01oui parce que
01:01:02parce qu'aujourd'hui
01:01:03la crise du monde moderne
01:01:05je pense qu'on le doit aussi
01:01:06à une nouvelle religion
01:01:07qui est le matérialisme
01:01:08et en fait
01:01:09on oublie complètement
01:01:10l'être humain
01:01:11c'était Balou
01:01:11un grand
01:01:12un grand philosophe
01:01:13Balou
01:01:14dans le livre de la jungle
01:01:16qui disait
01:01:16il faut savoir
01:01:17satisfaire du nécessaire
01:01:18et aujourd'hui
01:01:18en fait
01:01:18on ne peut plus
01:01:19satisfaire du nécessaire
01:01:20parce que justement
01:01:21on crée des besoins
01:01:22sur des besoins
01:01:23sur des besoins
01:01:23en fait c'est une soif
01:01:24de besoins tout le temps
01:01:25et dès qu'on a assoui
01:01:26un besoin
01:01:26il en faut un autre
01:01:27c'est la course
01:01:28après le matérialisme
01:01:29et à un moment donné
01:01:29on va payer cash
01:01:30et notamment
01:01:31on a cassé ces traditions
01:01:32toutes les sociétés
01:01:33de tradition
01:01:34les sociétés
01:01:35voilà
01:01:36où on faisait
01:01:36le bonheur d'un peuple
01:01:37aujourd'hui c'est fini
01:01:38on n'a plus d'idéaux
01:01:40et votre tour de table
01:01:41c'est sur le rapport
01:01:41du conseil d'orientation
01:01:42des retraites
01:01:43exactement
01:01:44c'est le syndicaliste
01:01:45qui parle
01:01:46oui parce que demain
01:01:46il y a le corps
01:01:48le conseil d'orientation
01:01:49des retraites
01:01:49qui doit remettre un rapport
01:01:50et qui a fait fuiter
01:01:51comme souvent d'ailleurs
01:01:53des propositions
01:01:54en disant
01:01:54qu'on va droit dans le mur
01:01:55en 2070
01:01:56et qu'il va falloir bientôt
01:01:57travailler jusqu'à 66,5 ans
01:01:59alors franchement
01:02:00je pensais qu'en 2023
01:02:02on nous avait vendu
01:02:03le fait que
01:02:04c'était la mer
01:02:05des batailles
01:02:06et des réformes
01:02:07et que ça avait tout
01:02:08changé
01:02:09et aujourd'hui
01:02:10on est en train de nous vendre
01:02:10qu'il va falloir encore
01:02:11travailler plus longtemps
01:02:12juste une chose
01:02:13c'est qu'il faut savoir
01:02:15aujourd'hui
01:02:15que ce n'est pas un problème
01:02:15de dépenses
01:02:16c'est un problème de recettes
01:02:17les retraites
01:02:17c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:02:18quand vous avez
01:02:19une personne sur deux
01:02:20qui part à la retraite
01:02:22cette personne
01:02:22ce seigneur
01:02:23soit ne travaille pas
01:02:24c'est-à-dire qu'il est au chômage
01:02:25soit il est en arrêt maladie
01:02:26ou longue maladie
01:02:27en même temps
01:02:28il y a un problème
01:02:29d'emploi des jeunes aujourd'hui
01:02:30et il y a aussi
01:02:31l'égalité homme-femme
01:02:32si on fait aujourd'hui
01:02:33l'égalité homme-femme
01:02:34dans le privé
01:02:35comme dans le public
01:02:36on récupère plusieurs milliards d'euros
01:02:37donc en fait
01:02:38on arrive à trouver de l'argent
01:02:39si on veut vraiment
01:02:39se donner la peine
01:02:40et moi ce qui me navre
01:02:41c'est qu'on prend toujours
01:02:42le levier de l'âge
01:02:44en disant
01:02:44il faut travailler plus
01:02:45parce que les pays à côté
01:02:46travaillent plus
01:02:46alors vous comprenez
01:02:47il faut travailler plus
01:02:48moi ce qui est important de voir
01:02:49c'est l'espérance de vie
01:02:51en bonne santé
01:02:52alors par exemple
01:02:53quand vous regardez
01:02:53les chiffres de la France
01:02:55en 2023
01:02:55l'espérance de vie
01:02:58en bonne santé
01:02:58elle est de 66,9 ans
01:03:01pour la femme
01:03:0265,5 ans pour l'homme
01:03:04c'est-à-dire que vous allez
01:03:04à la retraite
01:03:05et vous savez très bien
01:03:06qu'il vous restera
01:03:06très peu de temps après
01:03:07pour vivre
01:03:08un mot
01:03:09je suis d'accord
01:03:10pour dire que le prisme
01:03:11exclusivement mathématique
01:03:13sur les retraites
01:03:13est une catastrophe
01:03:14j'insiste beaucoup
01:03:16sur le fait de la motivation
01:03:17au travail
01:03:18et puis en démocratie
01:03:19deux français sur trois
01:03:20depuis janvier 2023
01:03:22sont contre cette réforme
01:03:24systémique
01:03:25et mathématique
01:03:26donc il faut inventer
01:03:27autre chose
01:03:28il faut évidemment
01:03:29prendre en considération
01:03:31tout cela
01:03:31mais le résultat
01:03:32va être tout simple
01:03:33c'est que comme
01:03:34on n'arrivera pas à équilibrer
01:03:35et même en retardant
01:03:36et bien ça va développer
01:03:38la retraite
01:03:39par capitalisation
01:03:40on va tout droit
01:03:41à la retraite
01:03:42par capitalisation
01:03:43parce que les efforts
01:03:44en termes d'ingénierie
01:03:45concernant les retraites
01:03:46n'auront pas été menés
01:03:47à bien
01:03:48un mot Philippe Bilger
01:03:49rien du tout
01:03:49sur la retraite
01:03:50oui moi j'attends le rapport
01:03:51il doit arriver bientôt
01:03:53cette réunion
01:03:54mais où des syndicats
01:03:55importants
01:03:56ont déjà quitté
01:03:57le conclave
01:03:58donc le conclave
01:04:00voilà
01:04:00allez dans un instant
01:04:03après le drame
01:04:03François Bayrou
01:04:04veut interdire
01:04:05les couteaux mineurs
01:04:06Macron cible
01:04:07les réseaux sociaux
01:04:07et le gouvernement relance
01:04:08le débat sur les portiques
01:04:10à l'école
01:04:10alors parlons vrai
01:04:12est-ce que ces mesures
01:04:13vous paraissent adéquates
01:04:14et cette question
01:04:15portiques
01:04:16réseaux sociaux
01:04:17interdiction de la vente
01:04:18de couteaux
01:04:18les mesures annoncées
01:04:19sont-elles à la hauteur ?
01:04:21vous dites-nous à 98%
01:04:22avec nous
01:04:23Igor Garnkarzik
01:04:24secrétaire général
01:04:26du syndicat
01:04:26de chef d'établissement
01:04:27SNUBDNFSU
01:04:29et principal
01:04:29d'un collège
01:04:30à Caen
01:04:30bonsoir
01:04:31bonsoir
01:04:32question cash
01:04:34réponse cash
01:04:34est-ce que personnel
01:04:35de l'éducation nationale
01:04:37que ce soit prof
01:04:38prof viseur
01:04:38principal
01:04:39ou personnel
01:04:40d'éducation
01:04:41comme surveillant
01:04:42c'est devenu
01:04:42un métier à risque
01:04:43c'est hélas
01:04:46devenu un métier à risque
01:04:47et ces derniers mois
01:04:48ces dernières années
01:04:49le montrent
01:04:50maintenant
01:04:51ce que nous souhaiterions
01:04:52c'est qu'on s'attaque
01:04:53véritablement au point de fond
01:04:54et qu'on ne reste pas
01:04:55à la surface des choses
01:04:56allez vous êtes enseignant
01:04:57vous êtes professeur
01:04:58vous êtes professeur
01:04:59en retraite
01:05:00venez témoigner
01:05:01au 0 826 300 300
01:05:03on se retrouve tout de suite
01:05:04avec les vrais voix
01:05:04Sud Radio
01:05:05votre avis fait la différence
01:05:07vous êtes une super radio
01:05:09vraiment
01:05:09vous êtes la radio du moment
01:05:11continuez
01:05:11c'est super
01:05:12Sud Radio
01:05:13parlons vrai
01:05:14les vrais voix
01:05:15Sud Radio
01:05:1617h-19h
01:05:17Philippe David
01:05:18retour des vrais voix
01:05:21avec Philippe Bilger
01:05:21Jean-Christophe Couvier
01:05:22et Luc Gras
01:05:23après le drame d'hier
01:05:25François Bayrou
01:05:26veut interdire
01:05:26la vente de couteaux
01:05:27aux mineurs
01:05:28le Premier ministre
01:05:28ouvre aussi
01:05:29le débat sur les portiques
01:05:30de sécurité
01:05:30aux entrées d'établissements
01:05:31de son côté
01:05:32Emmanuel Macron
01:05:33s'engage à interdire
01:05:34les réseaux sociaux
01:05:35aux moins de 15 ans
01:05:36et on vous pose
01:05:36parlons vrai
01:05:37est-ce que ces mesures
01:05:38sont applicables
01:05:39et à la question
01:05:40portiques, réseaux sociaux
01:05:41interdiction de la vente
01:05:42de couteaux
01:05:42les mesures annoncées
01:05:44sont-elles à la hauteur ?
01:05:45Vous dites non
01:05:45à 98%
01:05:46vous voulez réagir
01:05:48le 0826 300 300
01:05:49avec nous
01:05:50Igor Garkarnzik
01:05:51secrétaire général
01:05:52du syndicat
01:05:53de chef d'établissement
01:05:54SNUBDEN FSU
01:05:55et principal
01:05:55d'un collège à Caen
01:05:56on va faire un tour de table
01:05:58de table rapide
01:05:58Philippe Bilger
01:05:59ses propositions
01:06:00ses cotaires
01:06:00sur jambes de bois ?
01:06:02Non mais je dirais
01:06:03que même si elles peuvent
01:06:06apparaître insuffisantes
01:06:07elles représentent un progrès
01:06:11si elles sont mises en oeuvre
01:06:12les contrôles par exemple
01:06:15au lieu d'être aléatoires
01:06:17s'ils devenaient obligatoires
01:06:19à l'entrée des établissements
01:06:21permettraient peut-être
01:06:23de déceler les quelques couteaux
01:06:25qui restent
01:06:26et qui malheureusement
01:06:30autorisent les pires transgressions
01:06:32mais là où votre interrogation
01:06:36est pleine de sens
01:06:37on ne peut pas s'arrêter là
01:06:39il est évident que
01:06:41si on se contente
01:06:42de mettre en oeuvre
01:06:43ces données matérielles
01:06:45certes nécessaires
01:06:47on n'arrivera pas à éradiquer
01:06:49ce climat de violence
01:06:51qui parfois surgit
01:06:53de manière totalement erratique
01:06:55de jeunes destinés
01:06:57qu'on n'imaginait pas
01:06:58voués au pire
01:06:59L'avis du policier
01:07:01Jean-Christophe Couille
01:07:01Le policier lui dit
01:07:02qu'il aime bien se mettre
01:07:03au niveau des agents
01:07:04et au niveau
01:07:05il faut toujours se mettre
01:07:05au niveau des hommes
01:07:06quand on décline comme ça
01:07:08des grandes décisions
01:07:11notamment les portiques
01:07:12moi je veux bien
01:07:12mais alors qui va être
01:07:13à côté des portiques
01:07:14derrière les portiques
01:07:15qui va faire la police
01:07:16Comme on peut se faire poignader
01:07:17qui va protéger
01:07:18ceux qui surveillent les portiques
01:07:19Et déjà
01:07:20et après il faut trouver
01:07:21aussi une fluidité
01:07:21parce que quand vous avez
01:07:24un amas de personnes
01:07:25devant une entrée
01:07:26ça fait une cible potentielle
01:07:27pour des terroristes
01:07:28les portiques
01:07:29il n'y en a déjà même pas
01:07:30dans tous les commissariats
01:07:31ça n'empêchera pas
01:07:32des jeunes
01:07:33de faire des imprimantes 3D
01:07:36enfin des couteaux
01:07:36en imprimantes 3D
01:07:37ou des couteaux en céramique
01:07:39parce que ça ne détectera pas
01:07:40ça ne sera pas détecté aux portiques
01:07:41enfin encore une fois
01:07:42voilà
01:07:43on veut y mettre des moyens
01:07:44je peux comprendre
01:07:45c'est pour marquer d'esprit
01:07:46pour taper fort
01:07:47la vente aux couteaux
01:07:48c'est pareil
01:07:48déjà on se demande même
01:07:50comment c'était déjà toléré
01:07:51pour les mineurs
01:07:52mais voilà
01:07:53et encore une fois
01:07:54derrière
01:07:54on ne s'attaque pas aux causes
01:07:55on s'attaque aux conséquences
01:07:57et moi ce qui m'intéresse
01:07:58c'est les causes
01:07:58et les français d'ailleurs
01:08:01le demandent
01:08:01il faut serrer la vis
01:08:02il y en a marre maintenant
01:08:03Luc Gras
01:08:04je trouve que les portiques
01:08:05sont très emblématiques
01:08:06les portiques sont signes
01:08:09qu'il y a un malaise
01:08:10au lieu de soigner
01:08:11une malaise
01:08:11on va mettre des portiques
01:08:13ça ne réglera jamais le malaise
01:08:14les portiques
01:08:15ne remplaceront pas
01:08:16les parents
01:08:17les portiques ne remplaceront pas
01:08:19on est dans une société
01:08:20on va mettre des portiques
01:08:21on va contrôler les couteaux
01:08:22ça va faire des embouteillages
01:08:24c'est anxiogène à mort
01:08:26etc
01:08:26donc on ne règle pas le problème
01:08:27il y a quand même 97%
01:08:29des auditeurs
01:08:31qui ont du bon sens
01:08:31qui trouvent que
01:08:3298% maintenant
01:08:33ce qui est rare
01:08:33ce qui est rare
01:08:34qu'on ait des chiffres comme ça
01:08:35sur Sud Radio
01:08:36mais sur Sud Radio
01:08:37là c'est quand même
01:08:3898%
01:08:39et bien c'est du bon sens
01:08:40que évidemment
01:08:41ça n'est pas satisfaisant
01:08:42par contre
01:08:42je trouve que le président de la République
01:08:44quand il a parlé
01:08:45des réseaux sociaux
01:08:46et des malheurs
01:08:47que créent
01:08:48que génèrent les réseaux sociaux
01:08:49il a totalement raison
01:08:50mais je me pose la question
01:08:51de l'application
01:08:52comment peut-on interdire
01:08:53aux jeunes de moins de 15 ans
01:08:54d'aller sur les réseaux sociaux
01:08:56si les parents font un truc
01:08:56ça je ne comprends pas
01:08:58comment on peut faire
01:08:58sur le fond
01:08:59il a raison
01:09:00mais sur la forme
01:09:01je ne sais pas comment on fait
01:09:01Yergor Garkarnzik
01:09:03en écoutant
01:09:03cet inventaire à l'après-verre
01:09:05entre les réseaux sociaux
01:09:06les portiques
01:09:07et la vente des couteaux
01:09:08alors ça
01:09:08il y a des couteaux à la maison
01:09:10pour couper la viande
01:09:11le pain ou autre chose
01:09:12est-ce qu'on n'est pas un peu
01:09:13dans un monde parallèle ?
01:09:15On est dans un monde
01:09:16de la communication
01:09:17La première réponse
01:09:20des politiques
01:09:21et on voit bien
01:09:22n'est pas une réponse de fond
01:09:24n'est pas une réponse globale
01:09:25mais une réponse
01:09:26pour communiquer
01:09:27un soir
01:09:28suite à un drame
01:09:28qui nous a tous affligés
01:09:31Ce dont on a besoin
01:09:33c'est de s'interroger
01:09:34effectivement sur les causes
01:09:35ce dont on a besoin
01:09:37c'est de réponses de fond
01:09:38on a besoin de personnel
01:09:40pour s'occuper de la jeunesse
01:09:41et quand je dis personnel
01:09:43je pense aux infirmières scolaires
01:09:44je pense aux estants sociaux
01:09:45je pense aux associations
01:09:47avec lesquelles on a
01:09:47l'habitude de travailler
01:09:49les médecins scolaires
01:09:51qui sont absolument
01:09:52absents de nos établissements
01:09:54tous ces éléments
01:09:55qui font vraiment sens
01:09:57l'autre point
01:09:59qui paraît essentiel
01:10:00c'est que ces mesures
01:10:01si elles peuvent paraître
01:10:02intéressantes
01:10:03sur un coup de com'
01:10:04à très court terme
01:10:05quelle image donne-t-elle
01:10:07de l'institution
01:10:08et quel rapport entraîne-t-elle
01:10:10entre l'institution scolaire
01:10:11qu'on essaye de protéger
01:10:12et la jeunesse
01:10:14qui vit effectivement mal
01:10:16pour une part d'entre elles
01:10:17– Philippe Ligère
01:10:18– Mais je...
01:10:20comment dirais-je
01:10:22je ne peux qu'approuver
01:10:23votre propos
01:10:26mais est-ce qu'il n'a pas
01:10:28la faiblesse
01:10:29de ne pas répondre
01:10:30aux dangers immédiats
01:10:32et qui se multiplient
01:10:34au sein des établissements
01:10:36vos propositions
01:10:38renvoient à du très long terme
01:10:40mais comment faire
01:10:41dans l'immédiat
01:10:42lorsque des actes
01:10:44sont commis
01:10:44et totalement atroces
01:10:46– Mais par rapport
01:10:49à votre réflexion
01:10:50je ne prendrai qu'un exemple
01:10:52la mise en place
01:10:53des référents
01:10:55sécurité mentale
01:10:55dans les établissements
01:10:56ce n'est qu'un pansement
01:10:58une demi-journée
01:10:59une journée de formation
01:11:00pour des personnels
01:11:01pour les sensibiliser
01:11:02ça ne remplacera jamais
01:11:04bien évidemment
01:11:05des personnels compétents
01:11:06qui sont de moins en moins
01:11:07nombreux dans les établissements
01:11:08l'intervention
01:11:10je ne sais pas
01:11:11si c'est le procureur
01:11:12qui est intervenu
01:11:12tout à l'heure
01:11:13pour signifier
01:11:14que le jeune
01:11:15ne souffrait pas
01:11:17de troubles psychologiques
01:11:20mais qu'on entend
01:11:20la description
01:11:21qu'il en fait
01:11:22un jeune plongé
01:11:23sur les réseaux
01:11:24plongé dans les images morbides
01:11:26qui n'est pas capable
01:11:27d'empathie
01:11:28qui n'est pas capable
01:11:29de recourir
01:11:29est-ce que ce n'est pas là
01:11:30le signe
01:11:32le signe
01:11:33il est de même
01:11:34de troubles psychologiques
01:11:36et on voit
01:11:37qu'il faudrait
01:11:37qu'on s'accorde
01:11:38déjà sur
01:11:39l'état
01:11:40du monde
01:11:42sur l'état
01:11:43et la définition
01:11:44des mots
01:11:44pour engager
01:11:46ces choses là
01:11:46c'est pas en répondant
01:11:47au coup par coup
01:11:48qu'on va pouvoir
01:11:49protéger réellement
01:11:51on va être
01:11:51sur la surface
01:11:52des choses
01:11:53on va être
01:11:53dans l'illusion
01:11:54et on voit bien
01:11:55que les drames
01:11:55qui se succèdent
01:11:57ne peuvent pas
01:11:58s'autoriser
01:11:58à avoir ce type
01:11:59de solution
01:12:00à très court terme
01:12:01donc effectivement
01:12:03il faut renforcer
01:12:05là où il y en a besoin
01:12:06les mesures de sécurité
01:12:07les portiques
01:12:08c'est complètement illusoire
01:12:09l'interdiction
01:12:10de vendre des couteaux
01:12:11au moins de 18 ans
01:12:12c'est une évidence
01:12:13mais d'après les informations
01:12:15de la presse
01:12:16le jeune a pris
01:12:17un couteau de cuisine
01:12:17donc on voit bien
01:12:18que ce serait inopérant
01:12:19dans la situation
01:12:20qui nous occupe
01:12:21ce dont on a besoin
01:12:22c'est de rétablir
01:12:23cette confiance
01:12:24entre un institution
01:12:25donner aussi
01:12:27des perspectives d'espoir
01:12:28aux jeunes
01:12:28qu'ils ne soient pas
01:12:29sous la pression
01:12:30qu'ils ne soient pas
01:12:31en permanence
01:12:33sur des représentations
01:12:36négatives
01:12:36du monde
01:12:37qui les entoure
01:12:38à travers les réseaux
01:12:39où là effectivement
01:12:40il y a quelque chose
01:12:41d'immédiat à faire
01:12:43pour réguler les réseaux
01:12:44qui sont effectivement
01:12:45une source
01:12:46de troubles
01:12:47très important
01:12:48Luc Grin
01:12:49deux observations
01:12:50je me pose la question
01:12:51a-t-on réellement
01:12:52la volonté
01:12:53dans notre société
01:12:54de régler ces problèmes
01:12:56est-ce que finalement
01:12:57cet individualisme
01:12:59dont vous parliez
01:13:00débridé
01:13:01cette absence
01:13:02d'altérité
01:13:03de fraternité républicaine
01:13:06etc
01:13:06est-ce que finalement
01:13:07c'est pas grave
01:13:09parce qu'en réalité
01:13:10il y a un système
01:13:10qui est en place
01:13:11et qui fait que
01:13:12ça tourne
01:13:13bon il y a des faits divers
01:13:14etc
01:13:15et le deuxième point
01:13:16c'est que
01:13:17moi je suis toujours
01:13:19très prudent
01:13:20par rapport au fait
01:13:22de légiférer
01:13:23à chaud
01:13:24sur des
01:13:25sur l'émotion
01:13:27et sur des moments
01:13:28évidemment
01:13:29tragique
01:13:29parce que
01:13:30ce qui était
01:13:31très bien dit
01:13:31par monsieur
01:13:32c'est que ça jette
01:13:34l'opprobre
01:13:35et le soupçon
01:13:35sur le plus grand nombre
01:13:36et dans ce pays
01:13:37il faut arrêter
01:13:38de légiférer
01:13:39en fonction
01:13:40d'une minorité
01:13:41agissante
01:13:42extrêmement détestable
01:13:44et ça met le doigt
01:13:45et ça montre du doigt
01:13:46la grande majorité
01:13:48des citoyens
01:13:48qui eux
01:13:49ne se comportent pas ainsi
01:13:50vous imaginez
01:13:51que tous les enfants
01:13:52de France
01:13:52vont voir leur sac
01:13:54contrôlé
01:13:55au portique
01:13:56tout ça
01:13:56parce que
01:13:57des fous furieux
01:13:58quelques barbares
01:13:59ont fait des actes
01:14:01absolument incommensurables
01:14:02mais on marche sur la tête
01:14:03la société
01:14:04elle doit être organisée
01:14:05et on doit légiférer
01:14:06pour le plus grand nombre
01:14:07et on doit mettre à l'écart
01:14:09les quelques brebis
01:14:10galeuses
01:14:11je suis tout à fait d'accord
01:14:16avec ce qui vient d'être dit
01:14:17parce qu'on oublie souvent
01:14:18une grande partie
01:14:19de la jeunesse
01:14:20qui est
01:14:21les porteuses d'espoir
01:14:22qui lorsqu'on la place
01:14:23dans des situations
01:14:24stimulantes
01:14:24dans des situations
01:14:25de mise en projet
01:14:26dans des situations
01:14:27décentes d'enseignement
01:14:29lorsqu'ils peuvent
01:14:30vraiment se projeter
01:14:32et qu'ils voient
01:14:33d'une manière positive
01:14:35leur avenir
01:14:35on voit qu'ils sont capables
01:14:37de faire de grandes choses
01:14:38la minute de silence
01:14:39qui a été décidée
01:14:40par Madame la Ministre
01:14:41demain
01:14:42et pour honorer
01:14:43la mémoire
01:14:43de la collègue décédée
01:14:45et pour rappeler
01:14:46toutes ces valeurs
01:14:4699,99% des élèves
01:14:51seront en accord
01:14:52avec les valeurs
01:14:53qui seront témoignées
01:14:53pendant cette minute de silence
01:14:54ça il ne faut pas
01:14:55qu'on l'oublie
01:14:56maintenant quand on regarde
01:14:57l'état de notre système éducatif
01:14:59et en ce moment
01:14:59par exemple
01:15:00on reçoit nos dotations
01:15:01en assistant d'éducation
01:15:03de nombreux établissements
01:15:04ont une baisse de moyens
01:15:06ont une baisse de moyens
01:15:07et le vrai problème
01:15:08il est là
01:15:09il est là
01:15:10c'est que nos infirmières scolaires
01:15:11qui étaient à plein temps
01:15:12dans les établissements
01:15:13du second degré
01:15:14il y a quelque temps
01:15:14aujourd'hui
01:15:15sont sur plusieurs établissements
01:15:16sont sur les collèges
01:15:18sur les lycées
01:15:19sur les écoles
01:15:20sur des temps partagés
01:15:22les psychologues
01:15:23de l'éducation nationale
01:15:24ont vu leur temps de présence
01:15:26en établissement réduit
01:15:27alors que ce sont
01:15:27les premières personnes
01:15:28qui sont capables
01:15:29de déceler
01:15:30des jeunes
01:15:31qui ne vont pas bien
01:15:32et c'est là-dessus
01:15:34qu'il faut qu'on agisse
01:15:35mais effectivement
01:15:36la jeunesse
01:15:36très très très majoritairement
01:15:39est une belle jeunesse
01:15:40dans une société
01:15:41qui par elle-même
01:15:42est violente
01:15:43et violente
01:15:44merci beaucoup
01:15:45Igor Garnkarzik
01:15:46secrétaire général
01:15:47du syndicat
01:15:48de chef d'établissement
01:15:49SNUP d'NFSU
01:15:51et principal
01:15:51de collège à Caen
01:15:52merci beaucoup
01:15:53les vrais voix
01:15:53merci Philippe Bilger
01:15:54merci Jean-Christophe Couvi
01:15:56merci Luc Gras
01:15:58tout de suite
01:15:59vous retrouvez
01:15:59les incontournables
01:16:00de la gestion de patrimoine
01:16:01avec Thomas Binet
01:16:02et juste après
01:16:02les vrais voix
01:16:03qui font rouler la France
01:16:04avec votre serviteur
01:16:05Jean-Marie Bordry
01:16:06et votre serviteur
01:16:07à tout de suite
01:16:07et votre serviteur
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