Le journaliste au JDD, Geoffroy Lejeune, revient sur la réponse que l’état devrait apporter face aux armes blanches : «Je déplore la faible qualité de la réponse politique».
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00:00Moi ça fait 15 ans que je m'intéresse à ce genre de sujet, notamment parce que je suis journaliste et que je traite l'actualité.
00:06Je suis plus convaincu par ce que je viens d'entendre dans la bouche d'Alain Bauer que par ce que j'ai entendu dans la bouche de Laurent Lunez,
00:09qui par ailleurs fait tout ce qu'il peut.
00:11C'est peut-être pas un coupe-gorge, mais aujourd'hui ça concerne toutes les catégories de la population, tous les endroits, et ça arrive tous les jours.
00:17Moi je ne veux pas rentrer dans un débat statistique, mais ça s'appelle un pays où tous les jours des gens meurent sous les coups de couteau,
00:22où en tout cas il y a des agressions à coup de couteau, le fameux chiffre 220 dont on ne sait pas s'il est vrai ou s'il est minimisé.
00:29La responsabilité d'un politique ou du préfet de police de Paris, c'est de dire ça n'est pas possible, comment on fait ?
00:33Et c'est pour ça que moi je déplore la faible qualité de la réponse politique à ce qu'on entend aujourd'hui,
00:40parce qu'on n'est pas arrivé là par hasard complètement.
00:43Si on vit quelque chose d'historique, comme le disait Alain Bauer, c'est peut-être parce qu'il y a des actes qui ont été posés,
00:48des discours qui ont eu un impact.
00:50Tout à l'heure Jean-Sébastien faisait écho à Françoise Zolto, qui a été la papesse d'une nouvelle manière d'éduquer les enfants,
00:56qui a apporté des fruits désastreux.
00:58Il y a des causes qui ont eu des conséquences.
01:00Aujourd'hui on est en train de constater les conséquences dramatiques, peut-être changeons la manière de penser à tout ça.