Cyril Hanouna - «L'ironie du sort c'est que ce drame s'est déroulé dans un collège nommé François Dolto» pointe Julien, auditeur d'Europe 1

Europe 1

11/06/2025

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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.

00:0517h40 sur Europe 1, on est en direct, il y a Julien qui est avec nous, qui veut réagir sur Emmanuel Macron,

00:09mais avant cela, il y a le procureur qui a raconté l'audition de ce jeune homme qui a commis ce drame,

00:19et c'est vrai que c'est fou, parce qu'on va reprendre les mots, vous voulez le faire Pascal ou Gauthier ?

00:24Oui, le procureur a dit que ce jeune homme cherchait à tuer un surveillant, mais pas forcément Mélanie,

00:32qu'il a pris un couteau de cuisine qui fait plus de 30 centimètres en tout, dont la lave fait 20 centimètres.

00:37Parce qu'il était en train d'embrasser sa copine, il s'est fait réprimander par un autre surveillant.

00:41Un autre surveillant, exactement, et donc ce n'était pas le même.

00:43Non, exactement, donc il avait l'intention de tuer, mais pas forcément Mélanie, et c'est tombé sur Mélanie 31 ans.

00:50Donc un couteau de cuisine, donc là c'est la phrase de François Béraud qui va interdire la vente,

00:55des couteaux mineurs, bon c'est bien la preuve que les cuisines en sont pleines,

00:59et qu'il suffit d'aller dans la cuisine de ses parents.

01:01Il faut interdire les cuisines alors.

01:02Oui, il faut interdire les cuisines, c'est ça.

01:03Et il n'exprime aucun remords.

01:05Oui, ça c'est incroyable.

01:06Ce jeune de 14 ans qui a tué à coups de couteau, vous vous rendez compte,

01:09avec une lame de 20 centimètres, plusieurs coups de couteau, notamment au niveau de la gorge,

01:14cette surveillante, aucun remords.

01:16Donc un surveillant qui lui fait une remarque, il n'aime pas la remarque,

01:18donc en fait il n'aime pas qu'on le réprimande ou l'autorité,

01:21il ne supporte pas la frustration et en réaction, il fait ça.

01:24Il tue un surveillant, au hasard.

01:26Mais il fallait que ce soit un surveillant.

01:28Détachement Cyril, il a 14 ans, qu'est-ce qu'il va devenir ce gamin ?

01:31Détachement par rapport à la vie humaine.

01:32C'est fou.

01:32Mais c'est horrible.

01:33Un pédopsychiatre a expliqué qu'il a interrogé...

01:36Mais aucun signe de trouble mental.

01:37Oui, un pédopsychiatre a expliqué, il a consulté un jeune,

01:40et ce jeune a roué de coups un camarade à lui, un ami à lui,

01:44une embrouille, jusqu'à l'achever, quasiment.

01:49Mais il n'a pas donné le dernier coup de poing qui aurait pu être fatal.

01:52Et le pédopsychiatre dit, donc tu as voulu l'épargner,

01:54parce que c'est un ami à toi.

01:55Il fait non, parce que j'avais trop mal au bras, je ne pouvais pas continuer.

01:57Mais vous vous rendez compte ?

01:58Mais quand est-ce que vous avez vu ça Cyril ?

02:0214 ans, le gamin, il n'a aucune notion du bien et du mal,

02:04de la vie, la vie humaine, il n'y a rien de plus précieux.

02:07Moi ça me désespère que le gamin, je pense que le gamin a dit ce détachement,

02:11et qu'il s'en fiche en fait.

02:12Il y a 14 ans, il a tué, il a assassiné un coup de couteau,

02:16une maman, et détachement.

02:17Et aucun, il n'a pas de troubles psychologiques.

02:21Donc vous vous rendez compte de le profil.

02:22Mais moi je ne comprends pas.

02:24Julien est avec nous du Ronalp.

02:27Bonjour Julien, merci d'être avec nous.

02:29Vous vouliez réagir, merci d'être là.

02:31Et vous vouliez réagir sur un peu tout et sur hier,

02:36sur cette émission spéciale avec le Président.

02:39Oui, bonjour à toute l'équipe.

02:40Merci d'être là.

02:41Non, simplement je reviens rapidement sur ce que vous venez d'évoquer,

02:47le fait, et après derrière j'enchaîne.

02:49Très rapidement, sur le drame Malheureux Cahuillère,

02:53l'ironie du sort c'est que ça a lieu dans le collège Françoise Delto.

02:56Donc il y a aussi des valeurs, je pense, d'éducation, de choses comme ça,

03:03qu'on a basculé d'un tout, on va dire, d'un tout patriarcal,

03:10et après à l'épanouissement de l'enfant extrême, à lui laisser faire ce qu'on veut.

03:14Et je pense qu'il y a des cadres qu'il va falloir remettre aussi au sein de la famille.

03:17Donc là, il y a des choses qu'il va falloir peut-être revoir aussi.

03:21Voilà, la société est défaillante,

03:23mais je pense aussi que les parents, il va falloir qu'ils reprennent leur rôle de parents.

03:27Que les panissons, Montessouris et toutes les glaouilles,

03:31ça va falloir passer à autre chose et revenir à des vraies valeurs.

03:34C'est... Non mais voilà, c'est vrai que là, en tout cas, qu'est-ce qui se passe ?

03:39Ça vous fait rire ?

03:40C'est la formule, c'est la formule qui nous a fait sourire.

03:42Oui, bien sûr, c'est vrai que voilà, merci.

03:43Julien, vous voulez dire un mot sur Emmanuel Macron ?

03:47Pour l'émission d'hier, j'ai envie de reprendre un petit peu son phrasé,

03:51qui est un petit peu indigne d'un président,

03:53je suis en plan de nos dents, c'est mon frère.

03:57Tout ce que tu fais depuis...

03:58Tout ce que tu sèmes depuis des années,

04:00ben voilà, on va envoyer, personne n'a envie de vous voir, monsieur le Président, il y a...

04:06C'est fou, un million et demi avec le Président de la République, Julien, c'est historique, c'est incroyable.

04:11Oui, mais ça n'a pas fini, et puis on a encore deux ans à tenir,

04:15on se demande comment on va faire pour tenir deux ans,

04:17parce que là, on a un accélérateur de particules au pouvoir.

04:21On a dit que ça faisait 40 ans qu'il y a eu du laisser aller sur plein de choses,

04:24mais en huit ans, toutes ces choses qui se sont faites depuis 40 ans,

04:29elles sont multipliées à vitesse grand V,

04:31que ce soit l'insécurité, au niveau de l'économie,

04:34ben notre petit Mozart, il nous a joué des...

04:37Mais que des fausses notes, il nous a joué notre petit Mozart.

04:39Donc, voilà, plus de 1 000 milliards de dettes,

04:43on est où ? On est où ?

04:44Insécurité, ça grandit au galop, voilà.

04:49Avec des réactions, voilà, il nous dit que c'est des faits divers,

04:53on revient encore au sujet de tout à l'heure de Naël.

04:56Voilà, c'est malheureux ce qui s'est passé avec Naël,

04:58mais par contre, la première réaction qu'il a lors du meurtre de Naël,

05:02c'est d'incriminer tout de suite le policier, sans savoir ce qui s'est passé.

05:06Et le reste...

05:06C'est vrai qu'on se rappelle de ça, on se rappelle de ça.

05:09Et le reste des drames qui arrivent actuellement,

05:11voilà, ça passe,

05:13il passe dessus tranquillement, tout va bien.

05:16Donc voilà, il y a tout qui va mal.

05:18Sa fonction, comme vous disiez, il a une fonction,

05:20il a rabaissé la fonction de président.

05:22Non, il n'y a plus aucun, il n'a pas de respect pour nous.

05:25Et comme il se comporte, il est irrespectable.

05:30J'ai envie de vous dire, il y a plein de choses là.

05:33On a perdu tout ça, il nous fait perdre ce qui était déjà perdu depuis un petit moment.

05:38Mais l'amour de la nation, se référer à la République,

05:41d'être tous unis autour de la République,

05:43c'est positionnaire, il va falloir remettre ça.

05:45vraiment, il va falloir vraiment que des politiques s'intéressent à tout ça.

05:49De remettre la République, que ce soit le socle commun.

05:52Parce que

05:52derrière, il y a plein de choses...

05:57Ah oui, il n'y avait pas de problème, Julien.

05:59Il n'y a pas de problème, Julien.

06:00Non, mais...

06:01C'est sûr, c'est sûr que, voilà, en tout cas,

06:03c'est vrai que c'est fou un million et demi pour le chef de l'État hier,

06:06c'est quand même historique.

06:07Qui parle de sécurité avec un cadre digne, ça fera que ça.

06:10Merci Julien d'avoir été avec nous sur Europe 1.

06:12Il n'y a pas de souci.

06:13Je vous embrasse fort et vous nous rappelez quand vous voulez.

06:15On est là, on est là.

06:16Et puis, je viens avec vous à Dorothée.

06:17Ah, magnifique.

06:18Ça, c'est bien.

06:18Je vous mets une place.

06:20On adore, on adore.

06:21Allez, je vous embrasse fort.

06:22Je vous embrasse très très fort.

06:23Les neiges de l'Imbalaya.

06:23Merci Julien.

06:24Les neiges de l'Imbalaya, salut.

06:26Il est incroyable, il n'y a plus là.

06:27Et très très bon, très très bon, Julien.

06:29Merci.

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