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  • 11/06/2025

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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Merci d'être avec nous sur Europe 1, il est 17h13, on est en direct, émission très très forte encore aujourd'hui.
00:10Franchement, des échanges extrêmement intéressants et avec des opinions très divergentes.
00:16En tout cas, merci d'être avec nous. Appelez-nous 0182 39 21 sur Europe 1.
00:21La dernière demi-heure, on vous fera écouter ce qui s'est passé à l'Assemblée hier.
00:24C'est absolument incroyable, ils ont interrogé des influenceurs.
00:27Franchement, masterclass. Pour moi, je les adore.
00:33Franchement, ils sont incroyables.
00:34On ne peut pas essayer d'avoir Adé Laurent au téléphone sur Europe 1, ça serait...
00:37Il ne peut pas aujourd'hui, très bien.
00:39On va essayer de l'avoir demain, qui était très marrant.
00:43Très marrant. Très drôle, franchement incroyable.
00:46Et en plus, Adé Laurent sur Europe 1, je pense que ce sera inédit.
00:50La saison prochaine, le chat des rencontres.
00:52Adé Laurent sur Europe 1, je pense que ça ne sera qu'une fois.
00:55Même lui, je pense que lui, il va dire que je suis passé sur Europe 1, c'est incroyable.
00:59Merci en tout cas d'être avec nous sur Europe 1.
01:010182 39 21.
01:04Dans tout ce que vous avez entendu, Olivier d'Artigol.
01:07Je suis d'accord avec Géraldine Maillet sur le fait qu'on ne peut pas dire à une mère de famille,
01:13quand bien même sa réaction a pu étonner, choquer la manière dont elle aurait dû se comporter.
01:19Je mets toutes les mères au même niveau sur leur souffrance.
01:24Après, je n'aime pas cette époque où il n'y a pas les mêmes réactions selon les victimes.
01:32Il n'y a pas les mêmes réactions.
01:33Tout ça est en train de se polariser.
01:35Chacun choisit son camp.
01:37Chacun réagit à certains faits et pas à d'autres.
01:41Donc tout ça prend une sale tournure.
01:43Moi, je pense que la mère de Naël, pour rejoindre Gauthier,
01:46ce n'est pas la douleur qu'on juge de la mère de Naël.
01:49C'est ce qui s'est passé après.
01:51Elle est montée au créneau, elle a déclenché des émeutes.
01:54Les autres parents ne l'ont pas fait.
01:55Elle n'a pas, elle, personnellement déclenché des émeutes.
01:57Elle était quand même tout à fait actrice de tout ce qui s'est passé après.
02:01Je pense que c'est ça qu'on veut dire.
02:02En fait, je lui pardonne beaucoup, moi.
02:02C'est les conséquences.
02:03Je lui pardonne beaucoup parce qu'elle a perdu son enfant.
02:05Oui, mais mettre l'enfant au pays, ça ne ramènera jamais un enfant.
02:07J'ai une petite réflexion.
02:09Ça ne m'amènera pas à avoir publiquement une parole critiquant cette personne-là
02:16du fait de la souffrance que la sienne.
02:17On ne juge pas la douleur.
02:19La douleur, tu ne sais pas comment tu réagis quand tu as une douleur insurmontable, en fait.
02:24Tu n'as pas un diplôme, Pascal.
02:27Tu n'as pas un diplôme de savoir comment tu dois être quand tu perds un enfant
02:31et que c'est injuste, quand tu es même instrumentalisé,
02:34quand tu es même politisé à tes dépens.
02:37Peut-être qu'elle a été instrumentalisée.
02:39Alors, elle l'a été, ça c'est sûr.
02:41Il y a la famille Traoré qui est venue récupérer son drame.
02:43J'ai juste une question pour vous.
02:45Juste une.
02:47Vous vous voyez ou vous parlez à Olivier également ?
02:49Olivier et Géraldine.
02:50Non, je ne vous vois pas.
02:53Pourquoi est-ce qu'il y a des émeutes après la mort de Naël
02:55et pourquoi il n'y en a pas après la mort de Mathis, Elias, Thomas ?
02:58Tout simplement parce que sur la mort de Naël, il y a un policier qui est engagé
03:04et donc ça alimente, la police tue et donc tu es sur un processus que tu connais très bien
03:09pour l'avoir décrypté et commenté.
03:11Donc, tu crois que c'est le fait du policier ?
03:15Je te prends juste un exemple.
03:16S'il y a un mort à Crépole...
03:18Arrêtons-nous là-dessus.
03:19Tu vois, dans ce que je viens de dire,
03:21toi, tu dis que j'incrimine le policier.
03:24Ce que je n'ai pas fait, je redonne le contexte
03:27et j'explique pourquoi ça s'enflamme.
03:29Mais tu ne trouveras pas, parce que tu me connais dans ma parole et dans ma pensée,
03:32quelque chose qui vise ce policier.
03:33J'explique simplement pourquoi ça.
03:35Pas ce policier en particulier, mais pourquoi est-ce qu'il y a des émeutes alors ?
03:37Parce que c'est la police qui abat ce jeune.
03:42Ou en tout cas que ces jeunes ou que la banlieue pense qu'il y a une police
03:46qui est systématiquement, on va dire, raciste ou dans le délit de faciès.
03:50Alors c'est la police ou la banlieue ?
03:51Par exemple, s'il y a un jeune qui meurt, tué par un policier à Crépole,
03:54tu penses qu'il y a des émeutes ?
03:55Une partie de la banlieue.
03:56Tu penses qu'il y a des émeutes s'il y a un policier qui tue un jeune à Crépole ?
03:59T'as aussi beaucoup de personnes qui vivent en banlieue et qui respectent la banlieue.
04:01Répondez à la question de Gauthier Lebré, s'il vous plaît, Géraldine.
04:04Est-ce que tu penses que s'il y a un policier qui tue un gamin à Crépole
04:07dans un petit village de France, tu penses qu'il y a des émeutes ?
04:10Non, je ne pense pas, non.
04:11Donc c'est quoi, pourquoi il y a des émeutes pour Naël ?
04:13Mais qu'est-ce que tu veux prouver ?
04:14Je ne sais pas, je vous pose des questions.
04:16Mais c'est quoi ce petit ton, là ?
04:18Je ne suis pas ton élève, mais tu n'es pas mon professeur.
04:22C'est quoi ta question ?
04:23Tu poses souvent des questions, Géraldine.
04:24C'est simplement parce que ça engage la banlieue.
04:26Ah, mais voilà.
04:27C'est tout.
04:27Et qu'une partie de la jeunesse des quartiers populaires,
04:33pas toute la jeunesse des quartiers populaires,
04:35attend ça pour justement qu'il y ait étincelle
04:37et pour partir faire ce qu'ils ont fait.
04:38Et exactement le lendemain du PSG.
04:40Vous avez eu votre réponse, Gauthier Lebré ?
04:41J'ai eu ma réponse.
04:42Oui, parce qu'on n'aime pas la police, parce qu'on n'aime pas l'État,
04:45parce qu'on n'aime pas les institutions.
04:47Oh, dis donc.
04:48Vous avez vu ?
04:50Il est retort.
04:52Il est retort.
04:54Catherine est avec nous sur Europe 1.
04:55Catherine de Bordeaux.
04:56Bonjour Catherine, merci d'être avec nous.
04:57Oui, oui.
04:58Bonjour Cyril, bonjour à toute l'équipe.
05:00Merci Catherine, et merci d'être avec nous sur Europe 1, Catherine.
05:04Moi je voulais, je m'indignais de la synchronicité étrange
05:10de la prise de parole de notre président au sujet des océans.
05:15Je suis outrée, son épouse est ancienne professeure.
05:21Cette synchronicité est étrange,
05:23parce que je pense que s'il était touché en son sein, en son cœur,
05:26si son épouse avait été à ce moment-là devant le collège,
05:30François-le-Dolteau, si elle avait pris un coup trop tôt,
05:33je pense que le panorama, les mots auraient été complètement différents.
05:37Et je ne le souhaite pas, je ne souhaite à personne ni aux ennemis,
05:40mais il faudrait que tous ces gens-là soient touchés vraiment personnellement
05:45pour pouvoir en faire des questions de fond,
05:49en faire des questions importantes,
05:51pour prendre au bras le corps ce problème de l'éducation.
05:54Catherine, Catherine, Catherine, juste,
05:56le problème qu'on a aujourd'hui,
05:59et c'est dingue parce qu'Emmanuel Macron,
06:02c'est lui-même tiré une balle dans le pied,
06:03en parlant de faits divers.
06:05Aujourd'hui, on n'est pas dans le fait divers.
06:07Philippine, ce n'est pas un fait divers parmi un autre.
06:11Elias, ce n'est pas un fait divers parmi un autre.
06:13C'est des faits de société.
06:14Aboubacar, ce n'est pas un fait divers parmi un autre.
06:16Et en fait, le problème qu'il y a,
06:17c'est qu'un fait divers, c'est ce qu'il dit,
06:20un fait divers en chasse un autre.
06:21Ça veut dire qu'il peut y avoir des drames tous les jours,
06:23mais il faut penser aux familles.
06:26Il faut penser à la vie de ce petit garçon de 3 ans
06:30qui a pris un autre tournant hier sans qu'il le sache.
06:35Je pense, Cyril, que...
06:36Tant qu'ils ne seront pas touchés,
06:39ils ne comprendront pas et ils ne s'en occuperont pas.
06:42D'abord, on ne leur souhaite pas.
06:43Et en deux, je pense que le président et Brigitte Macron
06:47sont bien évidemment touchés par ce qui s'est passé.
06:50Mais qu'il n'a pas derrière le comportement politique adéquat,
06:55il n'a pas les mots qu'il faut.
06:58Cyril avait dit un jour,
06:59un président doit être le maire de la France.
07:01Maire, M-A-I-R-E.
07:03Et dans un cas comme ça,
07:06il faudrait que le président capte l'émotion du pays,
07:10parce qu'hier soir, on ne pensait qu'à ça,
07:11on ne pensait pas aux océans,
07:13et puisse avoir le comportement
07:15qui prend à bras le corps cette émotion dans le pays
07:18et qu'il puisse l'exprimer.
07:21Ce qu'il ne fait pas.
07:22Je pense qu'il est très touché par ailleurs,
07:24mais qu'il n'arrive pas à être dans l'émotion.
07:25Je ne veux pas aller là-dedans,
07:28il ne veut pas aller dans ce registre.
07:29Je ne pense pas qu'il ait été touché.
07:31Je pense qu'il aurait pu faire preuve d'empathie.
07:34Effectivement, le calendrier fait qu'il y a un forum sur l'océan.
07:39Mais les mots choisis...
07:40Non, mais il n'aurait pas dû...
07:41Non, c'est l'émission télé.
07:42Mais s'il avait été dans l'empathie,
07:43on lui aurait dit qu'il était des magots.
07:45Non, non, non.
07:45Quand tu dis fait diverses enchaînes,
07:47c'est du lavage de cerveau,
07:48tu n'es pas dans l'empathie.
07:49Pas dans l'empathie.
07:50S'il vous plaît, s'il vous plaît.
07:51Pas tous en même temps.
07:52Et puis, il aurait dû annuler l'émission.
07:55Pour moi, c'est le...
07:55Annuler l'émission, le calendrier est là.
07:58Mais les mots...
08:00Et puis, Madame Borne...
08:02Cet ectoplasme qui se déplace.
08:06Et puis dire qu'on va arrêter de vendre des couteaux,
08:09il suffit d'ouvrir le tiroir de la cuillère.
08:10Mais on est hors sol.
08:13On est hors sol.
08:14N'importe quoi.
08:14Et franchement, que fait l'éducation nationale ?
08:17Que fait l'éducation nationale ?
08:19C'est un tout.
08:20Ça commence par là.
08:21Il y a aujourd'hui des écoles qui sont fermées.
08:24Ça n'a rien à voir avec le sujet.
08:25Je suis désolée.
08:26Je ne suis pas raciste.
08:27Mais il y a des classes fermées aujourd'hui,
08:31en banlieue de Bordeaux, dans des lycées,
08:33parce qu'il y a l'Aïd.
08:35Et les profs décident de fermer la classe.
08:37J'en parle parce que j'ai des collaboratrices
08:40qui ne vont pas venir travailler
08:41parce qu'elles doivent garder leurs enfants,
08:43parce qu'il n'y a pas cantine.
08:44Parce qu'il n'y a pas cours.
08:45Parce que les écoles sont fermées.
08:47C'est l'éducation nationale.
08:48Ce qui n'est pas un lien avec ce qu'on a vécu ?
08:50Non, pas du tout.
08:51En aucun lien.
08:52Mais le problème de fond,
08:54c'est la représentation de l'éducation nationale.
08:56Le respect des enseignants.
08:58Cette prof qui est en cours,
08:59qui n'aura pas d'élèves.
09:00Cette assistante maternelle
09:02qui est devant la classe,
09:03qui n'a pas à contrôler les cartables.
09:05Elle ne les contrôlait pas.
09:06Elle était présente.
09:07C'est les gendarmes qui contrôlaient les portables.
09:09Et pour le coup, preuve est faite
09:10que l'éducation nationale a commencé
09:14à mettre en place ce contrôle des cartables
09:16qui est indispensable.
09:18Et c'est lors de contrôle que le drame se passe.
09:20Exactement.
09:21Mais elle doit faire classe.
09:23Elle doit être devant ses élèves.
09:25Elle doit être sur son estrade
09:27et ne pas surveiller ce genre de faits.
09:29Vous restez avec nous, Catherine,
09:32sur Europe 1.
09:32On aura Julien également dans un instant.
09:34On prendra ses deux derniers auditeurs là-dessus.
09:36Puis on fera l'Assemblée.
09:39Je vais vous passer des extraits.
09:40Vous allez voir les auditeurs.
09:41Je pense que vous allez comprendre.
09:42C'est un moment incroyable
09:43qui s'est passé hier.
09:44C'était complètement...
09:45J'ai adoré.
09:45Ah non, mais franchement,
09:47c'est absolument incroyable.
09:47Et vous voyez mine de rien
09:48la déconnexion de ces gens.
09:50Pas des influenceurs, je vous parle.
09:52Des gens, des députés.
09:54Ils sont complètement déconnectés.
09:55On voit qu'ils ne comprennent rien.
09:56Ils sont à l'arrêt.
09:57Ils sont à l'arrêt.
09:58Ils vivent dans un autre monde.
10:00En fait, ils se sont arrêtés en 2010.
10:02Non, mais ils se sont arrêtés en 2010.
10:03C'est catastrophique.
10:04C'est catastrophique.
10:05Et ça montre le niveau, surtout.
10:07Le niveau de ces gens.
10:07C'est comme si on enquête,
10:08on n'en peut plus.
10:09Non, non, mais le niveau de ces gens.
10:10C'est-à-dire que les influenceurs,
10:11on voyait qu'ils avaient...
10:13Non, mais c'est-à-dire qu'ils avaient
10:14une intelligence qui était bien plus importante
10:15que ceux qui les interrogeaient.
10:17On voyait parce qu'ils étaient bien plus mal.
10:18En tout cas, une habileté.
10:19Bien sûr, exactement.
10:20Bah oui.
10:20Une mobilité dans la pensée.
10:22Exactement.
10:22qui n'avait rien à voir avec eux.
10:24En fait, ils les ont ridiculisés.
10:26Allez, à tout de suite sur Europe.
10:2816h-18h.
10:29Cyril Hanouna sur Europe.
10:31Europe 1.
10:3216h-18h.
10:33On marche sur la tête.
10:35Cyril Hanouna.
10:3717h35 sur Europe 1.
10:38Émilie nous quitte,
10:39mais elle revient lundi.
10:41Enfin, elle revient vendredi.
10:42Elle revient vendredi, c'est ça ?
10:44Lundi.
10:44Lundi.
10:45Merci, excusez-moi,
10:45j'ai un problème avec les jours de la semaine.
10:47Je ne comprends rien avec les jours de la semaine.
10:49Surtout le vendredi.
10:50Ah, Gauthier Lebré,
10:52je vous dis la vérité,
10:53c'est le pire.
10:54Il est filou.
10:55Il est filou.
10:56C'est un petit filou.
10:56Comme les petits garous.
10:57Tu as un regard espiègle aujourd'hui.
10:59Non, mais il a interrogé Pascal Datour-de-Bain.
11:00Il y a un instant,
11:01on aurait dit un enquêteur.
11:02Oui, parce qu'on était sur des sujets intéressants.
11:04On était sur des sujets.
11:05Là, il y avait l'œil qui brillait.
11:06On était sur des sujets de fond.
11:07Toujours les sujets de fond.
11:09On sera toujours sur des sujets de fond.
11:11Catherine est avec nous sur Europe 1.
11:13Elle est de Bordeaux.
11:14Elle est avec nous il y a un instant.
11:15Catherine voulait ajouter quelque chose
11:17sur Emmanuel Macron.
11:19Hier, c'est vrai qu'on disait
11:20qu'il n'avait rien à faire là.
11:22Il aurait dû annuler.
11:23Voilà, c'est venu.
11:24En fait, je reprends ce que vient de dire Gauthier.
11:28Abordons des sujets de fond.
11:30Je voulais juste conclure
11:31et je suis très heureuse
11:32qu'on parle de cette pauvre assistante maternelle présente.
11:38Je ne peux pas imaginer la chape de plomb de douleur
11:45qui terrasse tous les parents
11:47qui perdent un enfant dans ces conditions.
11:50Vers qui ?
11:51Vers quelle institution ?
11:52Vers quelle grande personne capable de bouger les choses ?
11:56Vers qui ils peuvent se tourner ?
11:58Pour partager un petit peu cette douleur incommensurable,
12:02je n'ose pas imaginer.
12:03Moi aussi, maman, je n'ose pas imaginer
12:05qu'est-ce qu'on fait ?
12:09À qui on parle ?
12:10Qui nous parle ?
12:11Qui nous soutient ?
12:12Qui accompagne ?
12:13Qui trouve des solutions ?
12:15Qui protège nos enfants ?
12:18Voilà, j'étais contente de le dire.
12:20Je participe à cette émission.
12:22Merci de traiter de ce sujet de fond.
12:24On est obligé.
12:25Et c'est très important d'en traiter, Catherine.
12:27On est tous...
12:28Vous savez, comme je disais tout à l'heure,
12:30le problème, c'est qu'on se sent tous concernés.
12:33Et on est tous concernés par ce qui est arrivé hier.
12:35Et on est tous concernés par tous les drames qui sont arrivés.
12:38Et c'est vrai que, c'est déjà cette phrase qui est un peu bateau,
12:42qui dit que ça n'arrive pas qu'aux autres.
12:43Mais vraiment, ça n'arrive pas qu'aux autres.
12:45On est stressés.
12:48Aujourd'hui, on est stressés, Catherine.
12:50Je vous jure, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est votre cas,
12:51mais on est stressés.
12:52C'est-à-dire que dès qu'on a un parent qu'on n'arrive pas à voir pendant une heure,
12:55au téléphone, un enfant, un proche,
12:58on pense tout de suite au pire.
13:00Mon gambert, bien sûr.
13:00Alors qu'avant, ce n'était pas le cas.
13:02C'est des enfants, nos filles qui sortent le soir,
13:05qui ont envie de s'habiller,
13:07comme elles ont envie de s'habiller,
13:08qui ont envie de se promener,
13:10qui ont envie de garer leur voiture dans un parking souterrain.
13:13On a peur.
13:14Merci, Catherine.
13:15On a peur tout le temps.
13:16Exactement.
13:16Merci, Catherine, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
13:18Merci beaucoup.
13:19Merci de votre écoute.
13:19Ah ben non, mais c'est normal et ça nous a fait bien plaisir.
13:22Merci beaucoup.
13:23Julien, très vite, Julien sur Europe 1,
13:24qui sera avec nous dans un instant,
13:26qui voudrait réagir à Emmanuel Macron.
13:27Et puis après, je vous ferai écouter l'audition des influences sur Europe 1.
13:3316h-18h,
13:35Cyril Hanenat, sur Europe 1.

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