- 11/06/2025
Commission des affaires sociales : Le fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle
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00:16:50sur le thème d'évaluation qui a été choisi.
00:16:56Voilà, donc je vais tout de suite passer la parole
00:16:58à nos rapporteurs qui, eux, sont là.
00:17:00Adrien Clouet.
00:17:01Monsieur le député, bienvenue.
00:17:05Je vais tout de suite passer la parole
00:17:07à nos rapporteurs Adrien Clouet et Cyril Isaac-Sibyl
00:17:09et ensuite aux orateurs de groupe qui sont présents.
00:17:12Merci en tous les cas à la direction de la Sécurité sociale
00:17:15et à la CNAM d'être présents.
00:17:18Et puis vous pourrez répondre aux questions
00:17:21et aux interventions ensuite.
00:17:24Messieurs les rapporteurs,
00:17:25comment vous vous êtes répartis le temps de parole ?
00:17:26Qui démarre ?
00:17:27Alors, monsieur Clouet, allez, c'est parti.
00:17:32Merci, monsieur le président,
00:17:35monsieur le rapporteur général,
00:17:37mesdames les directrices,
00:17:38mes chers collègues, maintenant, depuis quelques secondes.
00:17:41Nous avons le plaisir d'entamer cette seconde semaine
00:17:43consacrée au printemps social de l'évaluation
00:17:45par la présentation de nos travaux
00:17:47sur le fonds d'investissement
00:17:48dans la prévention de l'usure professionnelle,
00:17:50intitulé le FIPU,
00:17:52acronyme de circonstance,
00:17:53puisqu'une motion de rejet arrive très vite
00:17:54sur le projet de loi d'approbation
00:17:56des comptes de l'État,
00:17:57un peu plus tard, dans quelques minutes.
00:17:59Comme ça avait été convenu,
00:18:00nous avons contrôlé la mise en œuvre
00:18:02de l'article 17
00:18:03de la loi de financement rectificatif
00:18:04de la sécurité sociale LFRSS du 14 avril 2023,
00:18:09ou plus exactement le 1 de son 1,
00:18:11plutôt que de chercher à évaluer dans la globalité
00:18:13l'ensemble des politiques publiques
00:18:14de lutte contre les risques,
00:18:15accidents du travail et maladies professionnelles,
00:18:17ou encore la désinsertion,
00:18:19parce que tel n'est pas le format
00:18:20prévu par nos échanges dans le printemps.
00:18:23La loi en question ayant été imposée
00:18:24par 49.3 avec la réforme des retraites,
00:18:26à défaut de pouvoir la voter,
00:18:27au moins faisons un bilan.
00:18:29En résumé, la mesure législative
00:18:31a fait l'objet d'une application réglementaire complète,
00:18:34quoique le FIPU n'ait pas été immédiatement opérationnel
00:18:36au lendemain de l'adoption du texte,
00:18:38mais il a apporté un soutien
00:18:40à un peu plus de 5 000 entreprises
00:18:42et deux autres opérateurs.
00:18:43Il faut néanmoins souligner
00:18:44que le financement du FIPU est très modeste
00:18:46et que, malgré cela,
00:18:47ces enveloppes ont été sous-consommées
00:18:49jusqu'à l'heure actuelle.
00:18:50Nous ferons quelques propositions ultérieures
00:18:52qui nous sembleront améliorer
00:18:54le fonctionnement du fonds,
00:18:55même si un examen en séance avec vote
00:18:56aurait été sans doute fort utile.
00:18:57Premièrement, je reviendrai sur l'émission du FIPU
00:19:01au terme de l'article L221-1-5
00:19:04du Code de la Sécurité Sociale.
00:19:06La branche ATMP du régime général,
00:19:07vous le savez, est dotée d'un fonds
00:19:09qui s'articule autour de ce que notre rapport
00:19:10a appelé un triple triptyque,
00:19:12puisque le nouvel instrument,
00:19:14relatif à l'usure,
00:19:15soutient en effet trois formes d'actions
00:19:16qui concernent trois facteurs de risque
00:19:18au moyen de trois enveloppes distinctes.
00:19:20Le but du FIPU est de participer,
00:19:21dans une proportion sur laquelle
00:19:23nous reviendrons ultérieurement,
00:19:24au financement par les employeurs et employeuses
00:19:26de trois types d'actions,
00:19:27soit directes, soit indirectes,
00:19:28par exemple de l'achat de matériel
00:19:29ou bien la venue sur site d'intermédiaires.
00:19:33Cela peut relever d'actions de sensibilisation
00:19:35et de prévention,
00:19:35d'actions de formation,
00:19:37avec un renvoi explicite
00:19:38pour celles et ceux qui sont éligibles
00:19:39à l'usage du CPF,
00:19:41donc du compte personnel de formation,
00:19:43et enfin des actions de reconversion
00:19:44et de prévention de la désinsertion professionnelle.
00:19:46Ces différentes actions
00:19:47ne s'entendent pas de manière abstraite.
00:19:49Au contraire, elles sont ciblées,
00:19:51doivent être à destination des salariés,
00:19:52car ce sont bien elles et eux
00:19:53qui sont les bénéficiaires réels du FIPU,
00:19:56comme affiliés à la branche ATMP du régime général.
00:19:58Et ce, en tant qu'ils sont exposés
00:19:59aux trois facteurs de risque
00:20:00qui entraînent le plus de troubles musculosquelettiques,
00:20:04ces derniers constituant eux-mêmes
00:20:05une source majeure d'accidents du travail,
00:20:07ainsi que 85% des maladies professionnelles
00:20:10reconnues chaque année.
00:20:10Il s'agit ainsi des manutentions manuelles de charge,
00:20:14des postures pénibles
00:20:15qui peuvent impliquer des positions forcées
00:20:17au niveau des articulations,
00:20:18ou encore des vibrations mécaniques
00:20:19dont on sait l'atteinte qu'elles portent aux mains
00:20:21ou aux bras,
00:20:22et même plus généralement à l'usure squelettique
00:20:24qui a un caractère irréversible.
00:20:26L'enjeu est de taille,
00:20:26puisque les TMS,
00:20:27troubles musculosquelettiques,
00:20:28sont largement sous-déclarés.
00:20:30Si on ne prend qu'un exemple,
00:20:31celui de la tendinite du coude,
00:20:33ont été recensés 8300 cas en 2022,
00:20:35alors qu'on estime qu'il y en a
00:20:38entre deux et quatre fois plus.
00:20:38Toutefois, nous sommes unanimes
00:20:40sur ce point à regretter
00:20:41une absence totale de prise en compte
00:20:42des risques en matière de santé psychique et mentale
00:20:45qui relèvent aussi, à nos yeux, de l'usure.
00:20:48Les aides du FIPU s'appuient, quant à elles,
00:20:50sur trois instruments séparés.
00:20:52D'abord, des dotations,
00:20:53qui sont versées aux entreprises
00:20:53avec une clé de répartition par taille.
00:20:5670% pour celles de moins de 49 salariés,
00:20:5820% jusqu'à 199 salariés,
00:21:01et 10% au-dessus.
00:21:02Certes, une clé indicative,
00:21:04mais qui a été en gros respectée
00:21:05au cours de l'exercice budgétaire clos.
00:21:06Deuxièmement, elle se base sur des subventions
00:21:09aux organismes professionnels de santé,
00:21:11de sécurité et des conditions de travail,
00:21:12sous réserve, bien sûr,
00:21:13de certains critères, donc conditionnés,
00:21:16et d'une convention avec la Caisse nationale
00:21:17d'assurance maladie.
00:21:18Nous y reviendrons également.
00:21:20Puis, troisièmement,
00:21:21elle s'appuie sur un transfert à France Compétences,
00:21:22qui lui-même le répartit,
00:21:24entre associations pour la transition professionnelle,
00:21:26qu'il est plus correct juridiquement
00:21:27de désigner comme commission paritaire
00:21:29interprofessionnelle régionale,
00:21:30les CEPIR.
00:21:30Tous ces financements s'inscrivent
00:21:33dans des orientations
00:21:34que définit la commission de l'ACNAM,
00:21:35chargée des ATMP,
00:21:36après avoir établi une cartographie
00:21:37des métiers et activités
00:21:38particulièrement touchées par les trois risques
00:21:40dont nous parlions plus tôt.
00:21:42Ils interrogent à ce stade aussi
00:21:43quant à des effets d'aubaine éventuels,
00:21:45un financement socialisé d'action,
00:21:47de prévention ou de lutte contre l'usure
00:21:48qui aurait été de toute façon entrepris,
00:21:50mais dont le coût, ici,
00:21:52serait reporté sur la collectivité.
00:21:54Voilà pour ce que la loi a prévu.
00:21:55Nous pourrions aussi dire un mot
00:21:56des importantes précisions
00:21:58apportées par voie réglementaire,
00:21:59sans abreuver tout le monde de référence,
00:22:01puisque celles-ci sont dans le pré-rapport.
00:22:04Disons juste qu'il y a deux décrets
00:22:05en Conseil d'État
00:22:06en date de septembre 2023,
00:22:07une demi-douzaine d'arrêtés
00:22:08qui ont été pris,
00:22:09ainsi qu'une importante circulaire
00:22:10de clarification au niveau de l'ACNAM.
00:22:12Il a ainsi été prévu
00:22:13d'abord que la cartographie
00:22:14des expositions au risque
00:22:15tire tout le profit possible
00:22:17des données des branches
00:22:18et puisse être préparée
00:22:19avec l'aide d'un comité d'experts.
00:22:20On retrouve en son sein
00:22:21l'INRS,
00:22:22l'Institut national de recherche
00:22:24et de sécurité,
00:22:24ainsi que l'ANACT,
00:22:25l'Agence nationale
00:22:26pour l'amélioration
00:22:27des conditions de travail.
00:22:28Il a également été prévu
00:22:29que les actions de prévention
00:22:30de la désinsertion professionnelle
00:22:32comprennent un ensemble
00:22:33de mesures individuelles
00:22:34prescrites par le médecin du travail
00:22:35pour ce qui relève
00:22:37de l'aménagement,
00:22:38de l'adaptation du poste de travail,
00:22:39de l'aménagement du temps de travail
00:22:40dès lors qu'il est justifié
00:22:41par soit un état de santé
00:22:43du travailleur ou de la travailleuse,
00:22:44soit par son âge.
00:22:45Il a ainsi été prévu,
00:22:47de plus,
00:22:48que le cofinancement de l'employeur
00:22:49dans le cadre du projet
00:22:49de transition professionnelle
00:22:50soutenu par le FIPU
00:22:51atteigne au moins 5%
00:22:54Par ailleurs,
00:22:55les crédits consacrés aux entreprises
00:22:56sont désormais répartis
00:22:58par les caisses d'assurance retraite
00:22:59et de santé au travail,
00:22:59donc les CARSAT,
00:23:01ainsi qu'en Outre-mer,
00:23:02les caisses générales
00:23:02de sécurité sociale,
00:23:04selon un principe,
00:23:04celui du premier arrivé,
00:23:05premier servi.
00:23:07Une difficulté
00:23:08tient à la confection
00:23:10de la cartographie.
00:23:11En effet,
00:23:11il faut bien retenir
00:23:12une grille d'activités
00:23:13pour composer des statistiques,
00:23:15lesquelles servent ensuite
00:23:16à distribuer les fonds.
00:23:18Le ministère du Travail
00:23:18paraît avoir poussé
00:23:19pour la nomenclature
00:23:20des professions et catégories
00:23:21socioprofessionnelles
00:23:22des emplois salariés,
00:23:23des employeurs privés
00:23:24et publics,
00:23:24la PCSESE.
00:23:26Mais certaines branches
00:23:27ont indiqué
00:23:27que cette nomenclature
00:23:29n'était pas appropriée
00:23:30pour récolter des données
00:23:31à leur échelle
00:23:31et à leur niveau.
00:23:32A titre transitoire,
00:23:33la CNAM a par conséquent
00:23:34admis un recours
00:23:35à la NAF,
00:23:36donc la nomenclature
00:23:36d'activité française,
00:23:38qui a le mérite
00:23:38d'être connue,
00:23:39mais qui n'est pas
00:23:40structurée
00:23:42autour de la question
00:23:43des risques ATMP.
00:23:45Une de nos préconisations communes
00:23:46est que soit trouvée
00:23:47le plus vite possible
00:23:47une grille
00:23:48qui convienne aussi bien
00:23:49aux représentants des professions
00:23:50qu'à la sécurité sociale
00:23:51et à l'État.
00:23:52Pourriez-vous,
00:23:53dès lors,
00:23:54nous éclairer sur le choix
00:23:55d'une nomenclature appropriée
00:23:56pour faire remonter,
00:23:58pour exploiter
00:23:59la sinistralité
00:24:00métier par métier ?
00:24:01Par ailleurs,
00:24:02pourriez-vous aussi nous dire
00:24:02si des obstacles
00:24:03à la remontée d'informations
00:24:04ne sont pas à chercher
00:24:05dans la reprise des missions
00:24:07des CHSCT,
00:24:08donc Comité d'hygiène,
00:24:08sécurité et conditions de travail,
00:24:10par le Comité social et économique ?
00:24:15Merci beaucoup,
00:24:16M. Jacques-Sibyne.
00:24:17Merci bien.
00:24:19Mesdames les directrices,
00:24:22M. le directeur,
00:24:23dont je prends la suite,
00:24:24tout d'abord,
00:24:25en préambule,
00:24:26je regrette effectivement
00:24:26qu'on soit aussi plus nombreux
00:24:28pour évaluer,
00:24:29dans le sens où l'évaluation
00:24:30est très importante,
00:24:31puisque le FIPU
00:24:33est une mesure importante,
00:24:37suite à mon co-rapporteur
00:24:40qui a présenté effectivement
00:24:41le FIPU,
00:24:42là maintenant,
00:24:42j'aborderai effectivement
00:24:43les questions plus concrètes,
00:24:44celles du budget.
00:24:45dans l'étude d'impact
00:24:47de l'article 17,
00:24:49le gouvernement avait indiqué
00:24:50d'une part
00:24:51que le FIPU
00:24:52serait abondé
00:24:52à hauteur de 1 milliard
00:24:54d'euros
00:24:55pour 5 années,
00:24:56c'est-à-dire que c'est
00:24:56200 millions par an,
00:24:58donc ce n'est pas rien,
00:24:59et que d'autre part,
00:25:01ces sommes viendraient
00:25:02des excédents
00:25:03de la branche ATMP.
00:25:04Il est vrai qu'à cette époque,
00:25:06qui nous paraît si loin,
00:25:07où Mme Borne
00:25:08était Première ministre,
00:25:09un résultat positif
00:25:10cumulé de 7 milliards d'euros
00:25:11a été envisagé
00:25:12entre 2023 et 2026.
00:25:14La situation s'est retournée
00:25:15pour diverses raisons
00:25:17que nous ont expliquées
00:25:18nos rapporteurs généraux
00:25:19successifs,
00:25:20Stéphanie Ries,
00:25:20Stéphanie Knodder
00:25:21et maintenant Thibaut Bazin.
00:25:23Cet excédent agrégé
00:25:24d'ici 2027
00:25:25sera réduit
00:25:26à 1 milliard 2 d'euros,
00:25:28compromettant
00:25:28le financement
00:25:29à la fois du FIPU
00:25:30et d'une probable hausse
00:25:32des autres charges
00:25:33de la branche.
00:25:36Mesdames et directrices,
00:25:38vos pistes de travail
00:25:39ont-elles changé ?
00:25:41Le FIPU pourrait-il
00:25:43être moins abondé
00:25:44que ce que l'exécutif
00:25:45avait promis ?
00:25:46Des recettes supplémentaires
00:25:48pourraient-elles être trouvées ?
00:25:49Car les cotisations
00:25:50des employeurs
00:25:50sont calculées
00:25:51en fonction de la sinistralité,
00:25:53ce qui raide
00:25:53dans le sens
00:25:54que le FIPU
00:25:55est comme son nom l'indique
00:25:56un levier d'investissement.
00:25:58Des économies
00:25:58sur d'autres postes
00:25:59comme les opérateurs
00:26:00que la CNAM soutient
00:26:02pourraient-ils être mises
00:26:02à profit ?
00:26:04En théorie,
00:26:05le FIPU
00:26:06devait bénéficier
00:26:07de 30 millions d'euros
00:26:08en 2023,
00:26:09mais les textes réglementaires
00:26:10ont été pris
00:26:12en septembre
00:26:14et rien ne s'est vraiment passé
00:26:15avant le 18 mars 2024.
00:26:18Cette somme
00:26:18a donc été reportée.
00:26:19Ainsi,
00:26:20en 2024,
00:26:20le FIPU
00:26:21n'a pas seulement été
00:26:22abondé de 200 millions d'euros,
00:26:24comme ça a été annoncé,
00:26:25mais de 230 millions.
00:26:26Cependant,
00:26:27la dépense
00:26:28n'a pas atteint
00:26:29que le tiers
00:26:29avec seulement
00:26:3070 millions d'euros.
00:26:32Cela engendrerait
00:26:33un report supplémentaire
00:26:34portant le budget
00:26:35de 2025
00:26:36de 200 millions
00:26:37à 360 millions.
00:26:39On peut parler
00:26:39effectivement d'une cagnotte.
00:26:41En 2024,
00:26:42on a été versé
00:26:4244 millions d'euros
00:26:43aux entreprises,
00:26:4423 millions d'euros
00:26:45à France Compétences
00:26:46et 1,6 million
00:26:48à l'organisme compétent
00:26:49des bâtiments
00:26:49et travaux publics
00:26:51seuls éligibles.
00:26:52En premier lieu,
00:26:53les aides aux entreprises
00:26:55ont touché
00:26:555 300 d'entre elles.
00:26:57Avez-vous,
00:26:58mesdames et directrices,
00:26:59un effectif
00:27:00de salariés
00:27:01ou d'indépendants
00:27:02assurés
00:27:02volontairement concernés ?
00:27:05Ces subventions
00:27:05ont bénéficié
00:27:06pour un peu moins
00:27:07d'un quart au service,
00:27:09commerce,
00:27:09industrie et l'alimentation.
00:27:10En fait,
00:27:11c'est la grande distribution.
00:27:12Viennent ensuite
00:27:13les services de l'intérim
00:27:14et enfin,
00:27:15le secteur médico-social.
00:27:17Nous recommandons
00:27:18que la communication
00:27:19de la CNAM
00:27:19et des ministères impliqués
00:27:20mettent plus en avant
00:27:21les actions de sensibilisation
00:27:23car elles peuvent avoir
00:27:24un effet intéressant
00:27:25pour un coup modique
00:27:26même si l'on parle
00:27:27des équipements
00:27:28dont l'acquisition
00:27:28peut être aidée.
00:27:30Alors,
00:27:30la liste est très riche.
00:27:32Par exemple,
00:27:32pour le secteur
00:27:33du transport et de la logistique,
00:27:34il s'agit de potence,
00:27:35de portiques,
00:27:36de ponts roulants,
00:27:37de palonniers,
00:27:38de préhenseurs,
00:27:39de tracteurs,
00:27:40timons électriques,
00:27:41de roues motorisées,
00:27:42de chariots électriques,
00:27:44de manutention,
00:27:45un conducteur accompagnant.
00:27:47La règle générale
00:27:48est un taux d'aide
00:27:48de 70 %
00:27:49sous un plafond
00:27:50de 25 000 euros.
00:27:52Les branches
00:27:52peuvent en contrepartie
00:27:53obtenir un relèvement
00:27:55à 85 %
00:27:56à 50 000 euros.
00:27:58Tout cela
00:27:58fait pour 2024
00:28:01une moyenne
00:28:03de 6 910 euros,
00:28:05de 7 000 euros
00:28:05donc par établissement.
00:28:07S'agissant de francs de compétences,
00:28:08cet après-midi,
00:28:09il n'est peut-être pas
00:28:10le moment de redéfinir
00:28:11en détail ce qu'est
00:28:12PT,
00:28:14qui a remplacé
00:28:16l'ancien congé individuel
00:28:18de formation,
00:28:19mais on peut retenir
00:28:19que 731 dossiers
00:28:21ont été soutenus
00:28:21pour une moyenne
00:28:22de 32 000 euros,
00:28:24mais une consommation
00:28:25seulement de 59 %
00:28:26de ce qui était envisagé.
00:28:28Vos réponses écrites
00:28:29ont rappelé
00:28:30notre attention
00:28:30sur la difficulté
00:28:31à identifier
00:28:32le potentiel travail de nuit
00:28:34dans les métiers
00:28:35ambitionnés par les salariés
00:28:36faisant cofinancer
00:28:37leur PTP
00:28:39par France Compétences
00:28:40via le FIPU,
00:28:41mais pourriez-vous
00:28:42certainement nous dire
00:28:43comment améliorer cela ?
00:28:44Enfin, nous espérons
00:28:46que les organismes de prévention
00:28:47d'autres branches
00:28:48pourront vite se voir octroyer
00:28:49des concours du FIPU,
00:28:51et nous avons plaisir
00:28:52à noter
00:28:53que les organismes
00:28:53de recherche
00:28:54ont été conclus
00:28:56qu'à travers de l'action
00:28:57qui se concentre
00:28:58sur l'appropriation
00:28:59des solutions
00:29:00au récit d'ergonomique
00:29:01par les salariés
00:29:02et des employeurs,
00:29:03ainsi que par la diffusion
00:29:04d'informations
00:29:05auprès des jeunes,
00:29:06le recours aussi bien
00:29:07à des jeux
00:29:08qu'à des sites
00:29:08internet modernisés.
00:29:10Pour conclure,
00:29:11même si nous ne surprenons
00:29:12personne en disant
00:29:13que l'un de nous
00:29:14est plus favorable
00:29:15à cette mesure
00:29:17qui n'est pas négligeable,
00:29:18un milliard,
00:29:20la loi de financement
00:29:22rectificatif
00:29:23d'assiette sociale
00:29:23pour 2023
00:29:24dans son ensemble,
00:29:25nous trouvons
00:29:26que son archi 17
00:29:27a procédé
00:29:27d'une bonne idée,
00:29:28ancrer un fonds
00:29:29d'investissement
00:29:30pour la intervention
00:29:30des mesures professionnelles
00:29:31pour les salariés
00:29:32du régime général
00:29:32et les indépendants
00:29:33assurés volontairement
00:29:34à la branche TNP.
00:29:36Le FIPU répond
00:29:37à des besoins réels
00:29:37et les dépenses
00:29:38qu'il fait aujourd'hui
00:29:41sont plus que compensées
00:29:42par les économies futures
00:29:44qu'il permet
00:29:44pour la branche TNP
00:29:46elle-même
00:29:46mais aussi
00:29:48pour les branches maladie
00:29:49et l'IS.
00:29:49C'est tout l'intérêt
00:29:50effectivement de la prévention.
00:29:52Toutefois,
00:29:52sa consommation budgétaire
00:29:53a été trop faible
00:29:54ce qui tient probablement
00:29:55une demande limitée
00:29:57mais c'est parce qu'à nos yeux
00:29:59il faut susciter
00:30:00cette démarche.
00:30:01Le simulateur récemment
00:30:02mis en ligne
00:30:03est pertinent
00:30:03puis si les prochaines démarches
00:30:05s'en inspirer,
00:30:06nous vous remercions
00:30:07pour vos réponses
00:30:08et donc la semaine dernière
00:30:10j'ai interrogé
00:30:11ma CARSAT
00:30:12donc la CARSAT
00:30:13Ronalp
00:30:14et en fait
00:30:15on se rend compte
00:30:16que la CARSAT
00:30:17Ronalp
00:30:18était dotée
00:30:1918 millions
00:30:20qui étaient totalement
00:30:21dépensées
00:30:21donc c'est très variable
00:30:23en fonction des CARSAT
00:30:24plus de la moitié
00:30:26couvre le financement
00:30:27de matériel
00:30:27l'autre partie
00:30:28est principalement
00:30:28consacrée au financement
00:30:29du salaire
00:30:30des préventeurs
00:30:31en entreprise
00:30:31et je pense que
00:30:32les préventeurs
00:30:33en entreprise
00:30:33sont très importants
00:30:34pour éviter ces accidents
00:30:36le FIPU
00:30:39est distribué
00:30:39aux entreprises
00:30:40par la CARSAT
00:30:40via une demande
00:30:41des entreprises
00:30:42devant respecter
00:30:43un cahier
00:30:43des charges précis
00:30:44la CARSAT
00:30:46Ronalp
00:30:46est une région
00:30:46qui distribue
00:30:47le plus son enveloppe
00:30:48notamment du fait
00:30:49des actions
00:30:50de communication
00:30:50menées
00:30:51depuis le mois de décembre
00:30:52et je pense qu'il faudrait
00:30:53généraliser ces actions
00:30:54de communication
00:30:55avec un taux de rejet
00:30:57passant de 70%
00:30:58en 2024
00:31:00à seulement 40%
00:31:01en 2025
00:31:02dans le sens
00:31:02où souvent les entreprises
00:31:03tirent un petit peu
00:31:04à côté par rapport aux aides
00:31:05donc vous nous direz
00:31:07comment améliorer tout ça
00:31:08l'aide attribuée
00:31:14par le FIPU
00:31:14se fait sur facture
00:31:15envoyée par l'entreprise
00:31:17à la CARSAT
00:31:17qui détermine
00:31:18si ou non
00:31:19l'action rentre
00:31:19dans les critères
00:31:20d'une prise en charge
00:31:21cela peut être un frein
00:31:22les entreprises
00:31:23ne peuvent pas investir
00:31:26si elles ne sont pas
00:31:27sûres d'obtenir
00:31:28une subvention
00:31:29mais c'est plutôt pas mal
00:31:30dans le sens où
00:31:31quelque part
00:31:31c'est l'entreprise
00:31:32qui doit faire l'effort
00:31:33qui finance
00:31:34et si elle a fait
00:31:35cet effort
00:31:36quelque part
00:31:36elle est récompensée
00:31:37par une subvention
00:31:38donc les retours
00:31:41sont plutôt positifs
00:31:42avec une amélioration
00:31:44à prévoir
00:31:46au niveau de la communication
00:31:48il y a un dispositif
00:31:50qui monte en puissance
00:31:51avec un petit point
00:31:53et celle qui me ferait la voie
00:31:55et qui me les enveloppe
00:31:56donc maintenant
00:31:57sont de plus en plus dépensées
00:31:58avec la logique
00:32:00cependant
00:32:00du premier demandeur
00:32:02premier servi
00:32:02et donc la question
00:32:04c'est le premier demandeur
00:32:05et ce n'est pas forcément
00:32:06celui qui est le plus utile
00:32:08donc par rapport à ça
00:32:09est-ce que vous avez une réponse
00:32:10par rapport à ça
00:32:11afin de mieux flécher
00:32:11les aides
00:32:12dans les secteurs
00:32:13qui en ont le plus besoin
00:32:14en fonction d'être sinistralisé
00:32:16donc tout l'intérêt
00:32:17de la cartographie
00:32:18et puis revoir les freins
00:32:20du paiement sur facture
00:32:21et non sur devis
00:32:22je vous remercie
00:32:24pour vos réponses
00:32:26merci beaucoup
00:32:27merci beaucoup
00:32:29donc je vais maintenant
00:32:31donner la parole
00:32:32au rapporteur général
00:32:34et ensuite aux orateurs
00:32:34de groupe
00:32:35monsieur le rapporteur général
00:32:37merci monsieur le président
00:32:38mes chers collègues
00:32:40mesdames les directrices
00:32:42monsieur le directeur
00:32:42représentant la direction
00:32:43de la sécurité sociale
00:32:44et la caisse nationale
00:32:45de l'assurance maladie
00:32:46merci pour votre participation
00:32:47à nos travaux d'évaluation
00:32:49messieurs les co-rapporteurs
00:32:51je vous remercie
00:32:52pour la présentation
00:32:53de votre rapport
00:32:54sur le fonds d'investissement
00:32:55dans la prévention
00:32:56de l'usure professionnelle
00:32:57le FIPU
00:32:57alors que j'avais été
00:32:59le rapporteur thématique
00:33:01pour la branche
00:33:01accident du travail
00:33:02et de maladie professionnelle
00:33:04au cours de l'examen
00:33:05du projet de loi
00:33:06de financement
00:33:07de la sécurité sociale
00:33:07pour 2023
00:33:08j'avais suivi avec intérêt
00:33:10quelques semaines plus tard
00:33:11le projet de loi
00:33:12de financement
00:33:13rectificatif
00:33:14qui était en fait
00:33:16la réforme des retraites
00:33:17et qui avait permis
00:33:18cette disposition
00:33:19peu connue
00:33:20et peu évoquée
00:33:21dans nos travaux
00:33:22et d'ailleurs
00:33:23votre rapport est intéressant
00:33:25car c'est une mesure
00:33:26qui avait été
00:33:27peu évoquée
00:33:29par cette réforme
00:33:29ce nouvel instrument
00:33:31est baptisé
00:33:32de manière
00:33:32fort opportune
00:33:33tant les démarches
00:33:34des employeurs
00:33:34visant à éviter
00:33:35les facteurs de risque
00:33:36ou à réduire
00:33:38l'incidence
00:33:38de ces derniers
00:33:39sont aujourd'hui
00:33:40une source d'économie
00:33:41pour demain
00:33:41c'est surtout
00:33:42dans l'intérêt
00:33:42de la santé
00:33:43des travailleurs
00:33:43j'aurais trois questions
00:33:45plutôt à l'intention
00:33:47des représentants
00:33:48de la caisse nationale
00:33:49d'assurance maladie
00:33:49et de la direction
00:33:50de la sécurité sociale
00:33:51ne tremblez pas
00:33:53je serais plus sympa
00:33:54que la semaine dernière
00:33:55premièrement
00:33:57les rapporteurs
00:33:58ont mentionné
00:33:58la nette sous-consommation
00:34:00des crédits du FIPU
00:34:01pour les deux dernières années
00:34:02avec des reports
00:34:04en 2025
00:34:05il y a donc
00:34:05360,7 millions d'euros
00:34:08qui sont disponibles
00:34:09quel est l'état
00:34:11de la dépense
00:34:12au 30 avril
00:34:13allez
00:34:14ou au 31 mai
00:34:16quelle est votre projection
00:34:18pour le 31 décembre
00:34:20surtout
00:34:21pouvez-vous nous donner
00:34:22un ordre de grandeur
00:34:23par enveloppe
00:34:25deuxièmement
00:34:26où en sommes-nous
00:34:28concernant les autres branches
00:34:29que celles
00:34:30du bâtiment
00:34:31et des travaux publics
00:34:32évoqués dans le rapport
00:34:33qui pourraient voir
00:34:34leur organisme
00:34:35de prévention
00:34:35éligible au FIPU
00:34:37troisièmement
00:34:38le rapport
00:34:40qui nous a été envoyé
00:34:41a l'élégance
00:34:42de ne pas insister là-dessus
00:34:43mais le FIPU
00:34:45remplace une partie
00:34:46des attributions
00:34:46qu'avait déjà
00:34:47le Fonds National
00:34:48de Prévention
00:34:49des Accidents
00:34:50du Travail
00:34:50le FNPAT
00:34:52comment le FIPU
00:34:54s'articule-t-il
00:34:55je veux dire
00:34:55entre nous
00:34:56y a-t-il
00:34:57des doubles emplois
00:34:58avec ce fonds
00:35:02avec le Fonds
00:35:03de Prévention
00:35:03de l'usure professionnelle
00:35:04dans les établissements
00:35:04de santé
00:35:05et les établissements
00:35:07médico-sociaux publics
00:35:08le compte professionnel
00:35:09de prévention
00:35:10le C2P
00:35:10la retraite anticipée
00:35:12pour incapacité permanente
00:35:13en gros
00:35:14avec les autres dispositifs
00:35:16qui existaient déjà
00:35:17et ma dernière question
00:35:19dans quelle mesure
00:35:21cela appelle
00:35:24selon vous
00:35:25des adaptations
00:35:26législatives
00:35:28pour améliorer
00:35:29encore
00:35:30ce dispositif
00:35:31afin de prévenir
00:35:32mieux
00:35:32l'usure professionnelle
00:35:33très bien
00:35:35merci beaucoup
00:35:36je vais donc donner
00:35:37la parole
00:35:37aux orateurs de groupe
00:35:38en commençant par
00:35:39monsieur Rousset
00:35:39pour l'ensemble
00:35:40pour la République
00:35:41merci monsieur le Président
00:35:42chers collègues
00:35:43tout d'abord
00:35:44je tiens à remercier
00:35:44nos collègues
00:35:45députés Cyril Isalac-Sibyl
00:35:47et Adrien Clouet
00:35:49pour la qualité
00:35:49de leurs travaux
00:35:50sur le fonds d'investissement
00:35:51dans la prévention
00:35:52de l'usure professionnelle
00:35:53même si cela est parfois
00:35:55effacé par un discours
00:35:56offensif
00:35:56voire agressif
00:35:57la réforme de 2023
00:35:59a permis d'avancer
00:36:00sur les enjeux
00:36:01de carrière longue
00:36:02de congés parentaux
00:36:03des aidants
00:36:04et évidemment
00:36:05de pénibilité au travail
00:36:06nous pensons toujours
00:36:07qu'il faut que le choix
00:36:08du travail
00:36:09que nous faisons
00:36:10s'accompagne
00:36:10d'un sens retrouvé
00:36:11et d'une meilleure
00:36:12prise en compte
00:36:13des métiers les plus pénibles
00:36:14et de l'usure professionnelle
00:36:15c'est pour ça
00:36:17c'est pourquoi
00:36:18le fonds dont nous parlons
00:36:19aujourd'hui
00:36:19a comme ambition
00:36:20de prévenir
00:36:21et d'anticiper
00:36:21plutôt que de réparer
00:36:22il faut que ce dispositif
00:36:24mais aussi par exemple
00:36:26la visite de mi-carrière
00:36:27monte plus rapidement
00:36:29en charge
00:36:29s'agissant du fonds
00:36:31d'investissement
00:36:31dans la prévention
00:36:32de l'usure professionnelle
00:36:34il nous paraît important
00:36:35que la pénibilité
00:36:36soit prise au compte
00:36:37au plus près des réalités
00:36:39de chaque secteur
00:36:40et donc que les branches
00:36:41soient pleinement mobilisées
00:36:42or il y aurait
00:36:43au 1er janvier 2025
00:36:45seulement 9 accords de branche
00:36:47dans ce contexte
00:36:49je souhaiterais vous poser
00:36:50deux questions
00:36:51tout d'abord
00:36:52quel horizon peut-on espérer
00:36:54une mise à disposition
00:36:55de métier par métier
00:36:57des données
00:36:58sur la sinistralité
00:36:59ensuite
00:37:00quels sont les autres éléments
00:37:01qui feraient ces accords
00:37:02de branche
00:37:03je vous remercie
00:37:04merci beaucoup
00:37:06est-ce que pour le groupe socialiste
00:37:08il y a quelqu'un
00:37:09qui intervient
00:37:10d'abord moi
00:37:14à mon tour
00:37:14je veux à la fois
00:37:15comme membre de la commission
00:37:16et comme coprésident
00:37:17de l'amex
00:37:18saluer le travail
00:37:20qui a été effectué
00:37:22c'était ambitieux
00:37:23à peine un an après
00:37:25l'introduction
00:37:26d'une disposition législative
00:37:27d'en mesurer
00:37:29les impacts
00:37:31et
00:37:32remercier
00:37:34les administrations
00:37:35qui ont pu
00:37:36nourrir
00:37:37et alimenter
00:37:39cette évaluation
00:37:42un des points
00:37:43qui ressort
00:37:46de l'évaluation
00:37:47qui a été conduite
00:37:48dans le cadre
00:37:48de ce printemps social
00:37:50de l'évaluation
00:37:51c'est à la fois
00:37:53la modestie
00:37:54du financement
00:37:55et surtout
00:37:56la question
00:37:56je reprends l'expression
00:37:57des deux co-rapporteurs
00:37:59une vitesse de croisière
00:38:00qui reste
00:38:02à atteindre
00:38:03donc la question
00:38:03que
00:38:04première question
00:38:05que je
00:38:06prolonge
00:38:07de celle
00:38:07qui a été évoquée
00:38:08par les deux co-rapporteurs
00:38:09c'est quelle est l'estimation
00:38:11qu'à la fois
00:38:12que les administrations
00:38:14à la fois
00:38:14la DSS
00:38:14et la CNAM
00:38:15ont
00:38:17de
00:38:18l'obtention
00:38:22si je veux dire
00:38:22l'arrivée
00:38:22à ce rythme
00:38:25de
00:38:25à ce rythme
00:38:26de croisière
00:38:27et
00:38:27la question
00:38:29du calibrage
00:38:31du financement
00:38:32au regard
00:38:32des besoins
00:38:34qui les ont
00:38:35d'ores et déjà
00:38:35identifiés
00:38:36et que la mise en place
00:38:37du FIPU
00:38:37pourrait contribuer
00:38:39à amplifier
00:38:40d'une certaine manière
00:38:41l'offre créant
00:38:42la demande
00:38:43merci
00:38:45madame Sophie
00:38:47taillant
00:38:47pour le groupe
00:38:49écologiste
00:38:49taillé
00:38:51polluant
00:38:51pardon
00:38:51taillé polluant
00:38:52oui excusez-moi
00:38:53pas grave
00:38:54président
00:38:54pardon pardon
00:38:56même si on me prend dans le désordre
00:38:57je suis toujours là
00:38:58oui oui oui tout à fait
00:38:59non non mais pardon
00:39:00merci beaucoup
00:39:01manque d'inattention de ma part
00:39:02excusez-moi
00:39:03merci beaucoup
00:39:04et merci
00:39:05à mesdames et messieurs
00:39:07d'être présents
00:39:08pour répondre
00:39:09à nos questions
00:39:11et aux rapporteurs
00:39:12pour leur travail
00:39:14moi j'ai deux questions
00:39:17finalement
00:39:18parce que
00:39:19on voit bien que
00:39:20monsieur le rapporteur
00:39:22Isaac Sibyl disait
00:39:23c'est une mesure d'importance
00:39:24c'est une mesure d'importance
00:39:26la création de ce FIPU
00:39:28de ce fonds
00:39:29pour subventionner
00:39:31finalement les actions
00:39:31de prévention
00:39:32mais est-ce qu'on n'a pas mis
00:39:33la charrue avant les bœufs
00:39:36on voit quand même
00:39:37beaucoup
00:39:38dans un certain nombre
00:39:39d'entreprises
00:39:39un manque d'ingénierie
00:39:41un manque de moyens
00:39:42mis à disposition
00:39:43voire de personnel
00:39:45susceptibles de mettre en place
00:39:47de réfléchir
00:39:48à des réorganisations
00:39:49du travail
00:39:50à faire des demandes
00:39:53de subvention
00:39:54dans les entreprises
00:39:54sur des projets
00:39:55c'est-à-dire finalement
00:39:56plutôt que de subventionner
00:39:57l'investissement
00:39:58pour modifier un poste de travail
00:40:00modifier une organisation
00:40:01de travail
00:40:01est-ce qu'il ne faudrait pas
00:40:02plutôt aider les entreprises
00:40:05à financer en fonctionnement
00:40:07la prise en charge
00:40:08et le travail en continu
00:40:10en profondeur
00:40:11sur la prévention
00:40:12des risques professionnels
00:40:13parce qu'on le voit bien
00:40:14on le sait très bien
00:40:15c'est souvent dans l'organisation
00:40:16du travail
00:40:17donc c'est une réflexion
00:40:19au long cours
00:40:19qui une fois qu'elle a eu lieu
00:40:21peut aboutir
00:40:22sur l'action
00:40:24donc ma question
00:40:26c'est ce qu'il ne faudrait pas
00:40:27un FFPU
00:40:28c'est un fond
00:40:30à l'aide au fonctionnement
00:40:32de la prévention
00:40:33de l'usure professionnelle
00:40:35ou de la pénibilité
00:40:36moi je l'appelle
00:40:36toujours comme ça
00:40:37et deuxième
00:40:38deuxième question
00:40:39est-ce que vous trouvez
00:40:40qu'il est également
00:40:41bien calibré
00:40:42pour répondre
00:40:42pas seulement
00:40:43à la prévention
00:40:44secondaire
00:40:45mais aussi à la prévention
00:40:46primaire
00:40:46et en fait ça rejoint
00:40:47ma première question
00:40:48à savoir véritablement
00:40:49la mise en place
00:40:50d'une réflexion approfondie
00:40:51sur l'organisation
00:40:52du travail
00:40:53permettant d'en limiter
00:40:54les risques
00:40:55à la racine
00:40:56je vous remercie
00:40:57merci beaucoup
00:40:58messieurs les rapporteurs
00:41:00et vous voulez dire un mot
00:41:02et puis je donnerai ensuite
00:41:04la parole à nos invités
00:41:05merci bien
00:41:06oui pour réagir
00:41:08et répondre un petit peu
00:41:08je trouve ce qui est intéressant
00:41:09dans ce fonds
00:41:10qui est non négligeable
00:41:12c'est non seulement
00:41:13effectivement
00:41:13on a à disposition
00:41:14enfin en finance
00:41:16on co-finance
00:41:16ce fonds co-finance
00:41:18des outils
00:41:19mais en même temps
00:41:20il permet des opérations
00:41:21de sensibilisation
00:41:22pour répondre à ma collègue
00:41:23je trouve ce qui est très important
00:41:25c'est qu'il finance
00:41:26des postes de préventeurs
00:41:28au sein des entreprises
00:41:29qui permettent
00:41:30de sensibiliser
00:41:31par rapport
00:41:33au bon comportement
00:41:34et qui peuvent
00:41:35après induire
00:41:36effectivement
00:41:36une aide en matériel
00:41:37et je pense
00:41:38c'est très important
00:41:38et par rapport à ça
00:41:39ça serait intéressant
00:41:40que vous puissiez donner
00:41:41des réponses
00:41:42pour voir effectivement
00:41:43concrètement
00:41:44moi je plaide beaucoup
00:41:46pour ce qui est des préventes
00:41:47par rapport à la prévention
00:41:48pour qu'il y ait des préventeurs
00:41:49en entreprise
00:41:50on a eu ce discours
00:41:51enfin cet échange
00:41:52avec Jérôme Gage
00:41:53des préventeurs aussi
00:41:54en établissement de soins
00:41:55pour personnes âgées
00:41:56il faut absolument
00:41:56qu'il y ait des gens
00:41:57qui soient formés
00:41:58sur place
00:41:59dans les entreprises
00:42:00qui puissent faire
00:42:01cette prévention
00:42:01cette sensibilisation
00:42:03et donc c'est bien
00:42:04que vous puissiez nous répondre
00:42:05je vous remercie
00:42:06merci monsieur le président
00:42:10et pour rebondir aussi
00:42:11mais pas sur les mêmes remarques
00:42:13un des points à moi
00:42:15qui me paraît constituer
00:42:16un peu de limite
00:42:17de la démarche
00:42:17et on va pouvoir en discuter
00:42:19c'est le fait que ce FIPU
00:42:20c'est un dispositif
00:42:21d'accompagnement
00:42:22donc des transitions
00:42:23et des parcours
00:42:24professionnels des salariés
00:42:25mais qui ne rentre pas
00:42:26dans le dispositif
00:42:27forcément de reconnaissance
00:42:28de la pénibilité
00:42:29et ça peut interroger
00:42:31d'avoir d'un côté
00:42:32une pénibilité
00:42:32et de l'autre côté
00:42:33un fonds sur l'usure professionnelle
00:42:34et de délier en fait
00:42:36ces deux types de dispositifs
00:42:37qui sont aujourd'hui existants
00:42:38sur le marché de l'emploi
00:42:39et qui du coup
00:42:40peuvent permettre aussi
00:42:41de se décharger
00:42:42de responsabilités patronales
00:42:44Très bien
00:42:45merci beaucoup
00:42:46Madame Champlatier
00:42:47Merci monsieur le président
00:42:50mesdames et messieurs
00:42:51les députés
00:42:52je vais essayer de répondre
00:42:55au maximum de questions
00:42:57que vous avez posées
00:42:58avec l'aide de mes collègues
00:43:00et de la directrice
00:43:02des risques professionnels
00:43:03pour compléter
00:43:05et préciser bien sûr
00:43:07mes réponses
00:43:08quand c'est nécessaire
00:43:09alors peut-être juste
00:43:10replacer le FIPU
00:43:13dans son rôle
00:43:15de prise en compte
00:43:17de l'usure professionnelle
00:43:18parce qu'en fait
00:43:19ce fonds
00:43:20qui est donc
00:43:21tout nouveau
00:43:22et qui est effectivement
00:43:24encore en phase
00:43:25de montée en charge
00:43:26on va y revenir
00:43:27c'est pas le seul dispositif
00:43:29de prise en compte
00:43:30de l'usure professionnelle
00:43:30professionnelle
00:43:31puisqu'il fonctionne
00:43:33à côté du dispositif
00:43:35de retraite anticipée
00:43:36pour incapacité permanente
00:43:38et à côté d'un dispositif
00:43:40qui est pour le coup
00:43:41dans une logique individuelle
00:43:42ce qui n'est pas
00:43:43le fonds de prévention
00:43:45de l'usure professionnelle
00:43:46ce dispositif
00:43:47qui fonctionne
00:43:48dans une logique individuelle
00:43:49c'est le compte
00:43:50professionnel de prévention
00:43:51donc je le redis juste
00:43:53parce que c'est vrai
00:43:54qu'il y a plusieurs outils
00:43:55qui sont gérés en partie
00:43:58par la branche
00:44:00risque professionnelle
00:44:01et en fait
00:44:02chacun a sa fonction
00:44:03alors peut-être
00:44:04commencer par les sujets
00:44:06financement et budget
00:44:09si cela vous convient
00:44:10donc vous l'avez dit
00:44:12le fonds a été doté
00:44:13de 30 millions
00:44:14la première année
00:44:15et ensuite
00:44:16le gouvernement
00:44:17a affiché son intention
00:44:18qu'il soit doté
00:44:19de 1 milliard d'euros
00:44:21sur 5 ans
00:44:23donc des marches
00:44:24de 200 millions d'euros
00:44:25chaque année
00:44:25vous l'avez indiqué aussi
00:44:27on a eu
00:44:29une utilisation
00:44:31des fonds
00:44:32assez limitée
00:44:33sur l'année 2023
00:44:34et sur l'année 2024
00:44:36voilà les chiffres
00:44:37sont dans votre rapport
00:44:3970 millions seulement
00:44:41sur les 200 millions
00:44:42de l'année 2024
00:44:44qui auraient pu être utilisés
00:44:45sur la prévention
00:44:46de l'usure professionnelle
00:44:47vous nous avez interrogé
00:44:49dans votre rapport
00:44:51sur l'intention
00:44:52du gouvernement
00:44:54elle est
00:44:56en tout cas
00:44:56il est très clair
00:44:57que le gouvernement
00:44:58n'a pas l'intention
00:44:59de mettre à disposition
00:45:03du fonds
00:45:04moins de moyens
00:45:05que ceux
00:45:06qui ont été prévus
00:45:08dans le cadre
00:45:08de la réforme
00:45:09des retraites
00:45:10ça fait vraiment partie
00:45:11des mesures
00:45:11qui étaient
00:45:12supposées
00:45:14faire une forme
00:45:15de contrepoint
00:45:16enfin en tout cas
00:45:16d'équilibrer
00:45:17le recul
00:45:18des parts
00:45:19de l'âge
00:45:19à la retraite
00:45:20et donc
00:45:20de manière très concrète
00:45:23à la fin de l'année 2024
00:45:26au moment de décider
00:45:27des reports
00:45:28parce que c'est comme ça
00:45:29que ça fonctionne
00:45:30des financements
00:45:31les partenaires sociaux
00:45:33le gouvernement
00:45:34aurait pu
00:45:35éventuellement
00:45:36se dire
00:45:36que l'ambition
00:45:38était
00:45:38trop forte
00:45:40et en fait
00:45:40l'ambition a plutôt
00:45:41été réaffirmée
00:45:42et 100%
00:45:43de ce qui n'a pas été
00:45:44consommé
00:45:45sur l'année 2024
00:45:47qui vient de s'écouler
00:45:48a été reporté
00:45:49sur l'année 2025
00:45:51donc peut-être
00:45:52vous l'avez dit
00:45:53les uns et les autres
00:45:54mais souligner
00:45:54qu'effectivement
00:45:55le fonds
00:45:56il est encore
00:45:57et c'est assez logique
00:45:58sur ce type d'outils
00:45:59nouveaux
00:45:59pas encore
00:46:01suffisamment connus
00:46:02il y a évidemment aussi
00:46:03vous l'avez dit
00:46:04madame la députée
00:46:04des sujets sur la connaissance
00:46:05par les entreprises
00:46:06mais Anne je te laisserai
00:46:07peut-être compléter
00:46:08on a quand même
00:46:10essayé de travailler
00:46:11parce qu'on ne se satisfait pas
00:46:12du fait que
00:46:13ce fonds ne soit pas
00:46:14suffisamment
00:46:15utilisé
00:46:17et connu
00:46:18on a mis en place
00:46:19un simulateur
00:46:20en ligne
00:46:21pour que les entreprises
00:46:22puissent savoir
00:46:23si
00:46:24le financement
00:46:27de leurs aides
00:46:28est bien
00:46:28éligible
00:46:29au fond
00:46:30on a aussi essayé
00:46:31de faire un certain
00:46:31nombre de communications
00:46:32en direct
00:46:33auprès
00:46:34des entreprises
00:46:35on a élargi
00:46:37aussi
00:46:37les possibilités
00:46:39de financement
00:46:40du fond
00:46:41donc on travaille
00:46:42quand même
00:46:43dans une logique
00:46:43d'augmenter
00:46:44la fluidification
00:46:45de l'instruction
00:46:47des demandes
00:46:47augmenter le champ
00:46:48d'intervention du fond
00:46:49évidemment dans un équilibre
00:46:51où on ne veut pas
00:46:51que cela conduise
00:46:52à zéro contrôle
00:46:54ou à une mauvaise
00:46:55utilisation
00:46:56de ces fonds
00:46:57parce que
00:46:57voilà
00:46:58c'est
00:46:59les uns et les autres
00:47:01comptables aussi
00:47:02de l'utilisation
00:47:03juste
00:47:04et
00:47:05aux fins
00:47:06prévues
00:47:07par les textes
00:47:08de ce fonds
00:47:09on a
00:47:09vous nous avez posé
00:47:10la question
00:47:11d'autres
00:47:12accords
00:47:14qui vont
00:47:14être agréés
00:47:16qui vont pouvoir
00:47:16permettre
00:47:17d'élargir
00:47:18les métiers
00:47:19éligibles
00:47:20au fond
00:47:21et les branches
00:47:22éligibles au fond
00:47:23notamment
00:47:25on a
00:47:26des travaux en cours
00:47:27sur la branche
00:47:28de la boulangerie
00:47:29et de la pâtisserie
00:47:29artisanale
00:47:30la branche
00:47:31distributeurs
00:47:32conseils hors domicile
00:47:33la branche
00:47:34de l'hospitalisation
00:47:35privée
00:47:35aussi
00:47:36et puis
00:47:37enfin
00:47:38la branche
00:47:38de la confiserie
00:47:39la chocolaterie
00:47:39la biscuiterie
00:47:40et ça a vocation
00:47:41bien sûr
00:47:41à s'élargir
00:47:43et
00:47:43on espère
00:47:45que
00:47:45de plus en plus
00:47:47de branches
00:47:48et donc
00:47:49de salariés
00:47:51seront éligibles
00:47:53à ce fonds
00:47:54vous nous avez interrogé
00:47:55sur le nombre
00:47:55de salariés
00:47:56au delà du nombre
00:47:57d'aides
00:47:58aux entreprises
00:47:58accordées
00:47:59qui ont été données
00:48:01par le fonds
00:48:02de prévention
00:48:02de l'usure
00:48:02professionnelle
00:48:03je ne pense pas
00:48:04qu'on puisse
00:48:04le dire
00:48:05parce que
00:48:06vraiment
00:48:06la logique
00:48:07du fonds
00:48:07c'est
00:48:08un fonds
00:48:09destiné
00:48:09qui fait
00:48:10des aides
00:48:10aux entreprises
00:48:11donc on n'est pas
00:48:11dans une logique
00:48:12où on est capable
00:48:13derrière
00:48:14d'identifier
00:48:15le nombre
00:48:15de salariés
00:48:16on pourrait peut-être
00:48:17le recréer
00:48:18mais ça serait
00:48:18de manière
00:48:19je pense
00:48:19assez
00:48:20conventionnelle
00:48:22peut-être aussi
00:48:25et en laissant
00:48:27la directrice
00:48:29des risques
00:48:30professionnels
00:48:30compléter
00:48:31que vous avez
00:48:32été plusieurs
00:48:33à nous interroger
00:48:34sur la manière
00:48:36d'améliorer
00:48:37nos statistiques
00:48:38sur la sinistralité
00:48:40des métiers
00:48:41vous avez
00:48:43tout à fait raison
00:48:44actuellement
00:48:44on utilise
00:48:45des données
00:48:46de sinistralité
00:48:47par ce qu'on appelle
00:48:48des codes NAF
00:48:49et ces codes NAF
00:48:51en fait
00:48:51c'est une manière
00:48:53de voir
00:48:54la pénibilité
00:48:57sur des champs
00:48:57qui sont plus vastes
00:48:58que la maille
00:48:59juste du métier
00:49:00et donc c'est
00:49:01effectivement
00:49:02une granularité
00:49:03qui n'est pas
00:49:03100%
00:49:04satisfaisante
00:49:05on le sait
00:49:07on a des travaux
00:49:08qui sont
00:49:09en cours
00:49:11actuellement
00:49:11avec l'assurance maladie
00:49:13la direction
00:49:14des risques
00:49:14professionnels
00:49:15pour essayer
00:49:16de mettre à disposition
00:49:17des branches professionnelles
00:49:19des données
00:49:20plus fines
00:49:20et qui permettent
00:49:22de croiser
00:49:23en fait
00:49:23les informations
00:49:24qu'on a
00:49:25via les codes NAF
00:49:26et les informations
00:49:26qu'on peut obtenir
00:49:27par d'autres sources
00:49:28mais en fait
00:49:28c'est des travaux
00:49:29qui sont à assez long cours
00:49:31et donc on n'a pas
00:49:32on commence les travaux
00:49:34ça débouchera
00:49:36je pense
00:49:37plutôt dans les années
00:49:38que les mois
00:49:39qui viennent
00:49:42vous nous avez
00:49:43interrogé aussi
00:49:44sur
00:49:45quelles autres
00:49:48adaptations
00:49:49législatives
00:49:49on pourrait
00:49:50envisager
00:49:51pour améliorer
00:49:53le fonctionnement
00:49:54de ce fonds
00:49:56c'est vrai
00:49:57que nous
00:49:57là on est
00:49:58je pense
00:49:59collectivement
00:50:00dans une logique
00:50:01de faire en sorte
00:50:03que déjà
00:50:03il atteigne
00:50:05son potentiel
00:50:06ce qui n'est pas
00:50:07encore le cas
00:50:08ce qui n'est pas
00:50:08complètement anormal
00:50:09encore une fois
00:50:09dans un contexte
00:50:11où il demeure
00:50:13encore pas
00:50:13très connu
00:50:15et qu'il est encore
00:50:16assez jeune
00:50:17c'est pas complètement
00:50:19impossible
00:50:20qu'on ait
00:50:22de nouvelles adaptations
00:50:23mais en tout cas
00:50:23c'est pas
00:50:24notre priorité
00:50:25législative
00:50:27à très
00:50:28court thème
00:50:29du côté
00:50:30de la direction
00:50:31en tout cas
00:50:33et ensuite
00:50:35peut-être
00:50:36sur
00:50:37les autres questions
00:50:39monsieur le rapporteur général
00:50:40nous avons interrogé
00:50:41sur
00:50:42l'articulation
00:50:43avec d'autres outils
00:50:46financés
00:50:47par
00:50:47la branche
00:50:49donc le
00:50:49FNPAT
00:50:51qui est un certain
00:50:52forme de génie
00:50:52sur le choix
00:50:54des acronymes
00:50:55tout le temps
00:50:56mais
00:50:56donc ce fonds
00:50:59en fait
00:50:59il
00:50:59est complémentaire
00:51:03du FIPU
00:51:04il n'y a pas
00:51:04de recoupement
00:51:05il n'y a pas
00:51:06de superposition
00:51:07il n'y a pas
00:51:07de double
00:51:08financement
00:51:08qui
00:51:10on ne peut pas
00:51:12être éligible
00:51:12à l'un
00:51:13et à l'autre
00:51:14c'est le
00:51:16le FNPAT
00:51:17par ailleurs
00:51:18en fait
00:51:19c'est un ensemble
00:51:19qui est un peu
00:51:20plus vaste
00:51:21et il y a
00:51:21dedans aussi
00:51:22des financements
00:51:23qui sont liés
00:51:25au fonctionnement
00:51:25de la branche
00:51:27et donc ça fait partie
00:51:28des gros objets
00:51:30on va dire
00:51:30dont on a discuté
00:51:31avec
00:51:32l'assurance maladie
00:51:33et les partenaires sociaux
00:51:35quand on a conclu
00:51:36la convention
00:51:37d'objectifs
00:51:38et de gestion
00:51:38ce fonds
00:51:41son cœur de métier
00:51:43c'est les subventions
00:51:45prévention
00:51:46mais hors
00:51:47des subventions
00:51:48prévention
00:51:49risque ergonomique
00:51:49donc c'est les autres
00:51:50risques
00:51:51que les risques
00:51:51ergonomiques
00:51:51qui sont eux
00:51:53ceux financés
00:51:54par le FIPU
00:51:55et puis
00:51:56il verse également
00:51:57des subventions
00:51:58prévention
00:51:59à des entreprises
00:52:00de moins de 50 salariés
00:52:02qui sont ciblées
00:52:03dans le cadre
00:52:04d'un programme
00:52:04national
00:52:05de prévention
00:52:06donc ça c'est
00:52:07essentiellement
00:52:08ce qu'il fait
00:52:09et vraiment
00:52:09vous dire
00:52:10que c'est pas
00:52:10les mêmes fonds
00:52:13qui vont
00:52:13enfin c'est pas
00:52:14deux fonds
00:52:14qui financent
00:52:15les mêmes
00:52:15actions
00:52:17c'est des fonds
00:52:18qui sont complémentaires
00:52:20voilà vous avez cité
00:52:21le fonds de prévention
00:52:23le FIPU
00:52:25de l'usure professionnelle
00:52:26en fait là
00:52:27c'est un fonds
00:52:27qui est destiné
00:52:28à un autre public
00:52:30que les salariés
00:52:31du régime général
00:52:32il est destiné
00:52:36aux agents
00:52:37publics
00:52:38qui travaillent
00:52:39dans les établissements
00:52:41sanitaires
00:52:43et médico-sociaux
00:52:44et en fait
00:52:44c'est un fonds
00:52:45voilà
00:52:45qui pour l'instant
00:52:47n'est pas encore
00:52:48n'a pas encore
00:52:48d'existence
00:52:49réelle
00:52:51donc il n'y a pas
00:52:52non plus
00:52:52de recoupement
00:52:53avec le fonds
00:52:55de prévention
00:52:56de
00:52:57enfin le FIPU
00:52:58dont on parle
00:52:59aujourd'hui
00:53:00peut-être juste
00:53:01dire aussi
00:53:01sur le taux
00:53:02de consommation
00:53:02vous nous avez
00:53:03interrogé sur
00:53:04où on en est
00:53:06actuellement
00:53:07sur la consommation
00:53:09des dotations
00:53:11du FIPU
00:53:11alors j'ai les données
00:53:13au 1er avril
00:53:14et pas au 1er mai
00:53:15c'est extrêmement
00:53:17faible
00:53:18on est à moins
00:53:19de 3%
00:53:21donc c'est
00:53:22très faible
00:53:22mais en fait
00:53:24mais en fait
00:53:25ce qui est
00:53:25important
00:53:26c'est qu'en fait
00:53:27quelque part
00:53:27l'année
00:53:27elle vient en fait
00:53:29juste de
00:53:30de commencer
00:53:30donc c'est vraiment
00:53:32on est au tout début
00:53:33de l'utilisation
00:53:35des fonds
00:53:35sur l'année
00:53:362025
00:53:36il y a un peu
00:53:37un décalage
00:53:38qui se poursuit
00:53:39en fait
00:53:39sur le 1er trimestre
00:53:41de l'année
00:53:41pour l'année en cours
00:53:42donc voilà
00:53:42je vous les donne
00:53:43en absolue transparence
00:53:45bien sûr
00:53:45mais ils sont
00:53:46à interpréter
00:53:47avec beaucoup
00:53:48de contexte
00:53:49Anne peut-être
00:53:49je te laisse
00:53:50préciser
00:53:51merci beaucoup
00:53:57Delphine
00:53:57oui peut-être
00:53:57effectivement
00:53:58en complément
00:53:59peut-être
00:54:00en mise à jour
00:54:01des tout derniers chiffres
00:54:01que j'ai regardé
00:54:02ce matin
00:54:03juste avant de venir
00:54:03on est à 22 millions
00:54:05sur 2025
00:54:05de consommation
00:54:06du FIPU
00:54:07donc effectivement
00:54:08en pourcentage
00:54:09de la totalité
00:54:10du fonds
00:54:10avec les reports
00:54:11on est sur un pourcentage
00:54:12faible
00:54:12mais l'année dernière
00:54:13à la même époque
00:54:14on était à 3 millions
00:54:15donc on a quand même
00:54:16évidemment capitalisé
00:54:18sur l'année précédente
00:54:20d'utilisation du FIPU
00:54:22et comme vient justement
00:54:24de le dire
00:54:24effectivement
00:54:25Delphine Champetier
00:54:26il y a une certaine
00:54:30saisonnalité aussi
00:54:30dans le fait
00:54:31pour les entreprises
00:54:32d'investir
00:54:32qui est très faible
00:54:35de façon générale
00:54:36au 1er trimestre
00:54:37on le voit aussi
00:54:38sur les subventions
00:54:39qui existent
00:54:40pour la branche
00:54:40sur l'autre fonds
00:54:41le FNPAT
00:54:42donc des subventions
00:54:43orientées sur la prévention
00:54:44des risques chimiques
00:54:45ou des RPS
00:54:46donc les autres risques
00:54:47où on a toujours
00:54:49des démarrages d'année
00:54:49assez faibles
00:54:50donc voilà
00:54:51restons effectivement
00:54:52précautionneux
00:54:53sur ces chiffres
00:54:55à ce stade
00:54:56on est
00:54:57plutôt optimiste
00:55:00sur la capacité
00:55:01des entreprises
00:55:04à venir vers ces aides
00:55:05pour plusieurs raisons
00:55:06et en complément
00:55:07peut-être de manière
00:55:08un peu opérationnelle
00:55:09sur ce qui a été évoqué
00:55:10vous évoquiez
00:55:11la mise en place
00:55:12d'un simulateur en ligne
00:55:13qui est encore très récente
00:55:14donc on compte
00:55:15effectivement
00:55:15sur cet outil
00:55:17de front office
00:55:19utilisable par les entreprises
00:55:20y compris
00:55:21en tout cas
00:55:21qui a été pensé
00:55:22pour être utilisable
00:55:23aussi pour les plus petites
00:55:24d'entre elles
00:55:24qui ne sont pas forcément
00:55:25familiers
00:55:26de notre administration
00:55:28et de notre langage
00:55:29donc on a essayé
00:55:30de faire quelque chose
00:55:30de simple
00:55:31à l'usage
00:55:32qui puisse être rassurant
00:55:34sur le fait
00:55:35de s'engager
00:55:35dans l'investissement
00:55:36puisqu'effectivement
00:55:38on fonctionne sur un système
00:55:39de facture acquittée
00:55:39pour pouvoir répondre aussi
00:55:41à la demande
00:55:42d'industrialisation
00:55:43du dispositif
00:55:44procéder différemment
00:55:46pour répondre
00:55:47à une de vos interrogations
00:55:48c'est-à-dire procéder
00:55:49sur deux vies
00:55:50ça veut dire bloquer
00:55:51des fonds
00:55:52en attendant que l'entreprise
00:55:53réalise son investissement
00:55:54ça veut dire mettre
00:55:54des fonds de côté
00:55:55pendant parfois six mois
00:55:56voire l'année civile
00:55:57fonds qui ne peuvent pas
00:55:58bénéficier à d'autres
00:55:59c'est ce qu'on vit
00:56:00chaque année
00:56:00sur le FNPAT
00:56:01voilà pourquoi le choix
00:56:02de la facture acquittée
00:56:03a été fait
00:56:03sur le FIPU
00:56:05pour autant
00:56:06avec ce déploiement
00:56:07d'outils d'accompagnement
00:56:08au plus près
00:56:09des entreprises
00:56:10nous avons aussi
00:56:12évidemment une programmation
00:56:13de campagnes
00:56:13de communication
00:56:14vous l'évoquiez monsieur
00:56:15sur Rhône-Alpes
00:56:16qui sont effectivement
00:56:17que nous promouvons
00:56:19vis-à-vis des autres
00:56:20CARSAT
00:56:21et des autres régions
00:56:22en déclinaison
00:56:24de nos campagnes nationales
00:56:26et l'année dernière
00:56:26par exemple
00:56:27il y a eu réellement
00:56:28un pic de demande
00:56:29lorsque la campagne nationale
00:56:30s'est déroulée en octobre
00:56:32puisqu'on adresse
00:56:33les réseaux sociaux
00:56:34on adresse nos médias
00:56:35propriétaires de l'assurance maladie
00:56:36donc qui sont plutôt
00:56:37des médias
00:56:38de forte écoute
00:56:39et puis nous développons aussi
00:56:41évidemment les relais
00:56:42que sont les services
00:56:43de prévention
00:56:44et santé au travail
00:56:45qui sont au pied
00:56:46des entreprises
00:56:46qui connaissent
00:56:47l'activité
00:56:48l'organisation des entreprises
00:56:49qui connaissent
00:56:49les risques professionnels
00:56:50dans l'entreprise
00:56:51donc on développe
00:56:52au départ de la DRP
00:56:53avec l'aide d'ailleurs
00:56:54des régions
00:56:55des webinaires
00:56:57d'information
00:56:57et de sensibilisation
00:56:58aux médecins
00:56:59à la médecine du travail
00:57:00et le dernier
00:57:01a compté plus de 1000 participants
00:57:02donc avec un vrai succès
00:57:04par exemple
00:57:06vous citiez
00:57:06l'usage du FIPU
00:57:08sur la possibilité
00:57:09de financer
00:57:10ou de cofinancer
00:57:10des aménagements
00:57:11de postes de travail
00:57:12pour des salariés
00:57:13qui sont dans un parcours
00:57:14de PDP
00:57:14je crois que de mémoire
00:57:16on a 600 000 salariés
00:57:18en parcours de PDP
00:57:18alors pas tous
00:57:19pour des raisons
00:57:20d'exposition
00:57:20risques économiques
00:57:21heureusement
00:57:21pour autant
00:57:23on ne peut pas satisfaire
00:57:24d'une centaine
00:57:24d'aides FIPU
00:57:25sur le sujet
00:57:26donc on essaye vraiment
00:57:27de développer
00:57:28et de sensibiliser
00:57:28la médecine du travail
00:57:29qui elle est tout à fait
00:57:31à même d'identifier
00:57:32ces salariés bénéficiaires
00:57:33là pour développer
00:57:35et on voit déjà
00:57:35que sur le premier trimestre
00:57:38on fait presque
00:57:39deux fois plus
00:57:40de financements
00:57:41de ce type là
00:57:42que sur toute l'année 24
00:57:43donc voilà
00:57:44on a plutôt
00:57:44des résultats positifs
00:57:46sur ces sujets là
00:57:47et bien sûr
00:57:48les relais par les fédérations
00:57:49et les branches professionnelles
00:57:51sont aussi importants
00:57:52je dirais qu'en termes
00:57:53de consommation
00:57:53aussi des fonds
00:57:55ne négligeons pas
00:57:57la possibilité
00:57:58pour des organismes
00:57:59de prévention
00:58:00des branches
00:58:00d'être financés
00:58:02il était évoqué
00:58:03tout à l'heure
00:58:04le sujet
00:58:04de l'organisation
00:58:05du travail
00:58:06très clairement
00:58:07pardon
00:58:09je m'en prie
00:58:10non pardon
00:58:11simplement
00:58:11on me dit
00:58:13qu'on a encore
00:58:13une quinzaine de minutes
00:58:1415-20 minutes
00:58:15il y a 11 explications
00:58:18de vote
00:58:18donc voilà
00:58:19pardon madame
00:58:20je m'en prie
00:58:21c'est normal
00:58:21il faut paraléliser
00:58:23le jour
00:58:24il n'y a pas de problème
00:58:24pas de soucis
00:58:26voilà
00:58:26vous allez pouvoir
00:58:27reprendre
00:58:27avec l'écoute
00:58:28de tous
00:58:29justement voilà
00:58:29je revenais
00:58:29sur votre interrogation
00:58:33sur que peut faire
00:58:34le FIPU
00:58:35ou quel est le bon levier
00:58:36en matière d'organisation
00:58:37du travail
00:58:38je vous rejoins
00:58:38évidemment
00:58:39souvent les problématiques
00:58:40de prévention
00:58:40ne peuvent pas se limiter
00:58:41à l'achat d'un équipement
00:58:42individuel
00:58:42c'est ce que disent
00:58:43tous les préventeurs
00:58:44c'est pour ça qu'on a développé
00:58:45à la branche aussi
00:58:46des programmes nationaux
00:58:47qui vont au-delà
00:58:48de l'équipement
00:58:49individuel des salariés
00:58:52très clairement
00:58:54vous disiez
00:58:54les entreprises
00:58:55manquent de compétences
00:58:56pour réaliser ces aides
00:58:57savoir qu'elles existent
00:58:58et être accompagnées
00:58:59dans la démarche administrative
00:59:00vous avez raison
00:59:00c'est tout à fait
00:59:02la plus-value
00:59:02que nous identifions
00:59:03aujourd'hui
00:59:04alors après
00:59:04à peine un an
00:59:05de fonctionnement
00:59:06du financement
00:59:08des organismes
00:59:09de prévention
00:59:09qui est aussi
00:59:10un des usages
00:59:11du FIPU
00:59:12puisqu'aujourd'hui
00:59:13il n'y a qu'un seul
00:59:13organisme de prévention
00:59:14qui existe
00:59:15qui est l'OPP-BTP
00:59:16mais nous voyons bien
00:59:17que dans l'action
00:59:17qu'a conduit l'OPP-BTP
00:59:18c'est vraiment
00:59:19de l'action
00:59:19d'accompagnement individuel
00:59:21des entreprises
00:59:21du secteur
00:59:22pour comprendre
00:59:23les aides
00:59:24les identifier
00:59:25et pouvoir en faire
00:59:26bénéficier leurs salariés
00:59:27et cet accompagnement
00:59:28individuel-là
00:59:29il faut bien qu'il y ait
00:59:29des relais de proximité
00:59:31qui sachent le faire
00:59:31et les organismes
00:59:33de prévention
00:59:34et c'est d'ailleurs
00:59:34une finalité
00:59:35de ce texte
00:59:37que de stimuler
00:59:39le fait que les branches
00:59:40professionnelles
00:59:41s'organisent en prévention
00:59:42des risques professionnels
00:59:43et se structurent
00:59:44et le FIPU le permet
00:59:45et si demain
00:59:46on a à peu près
00:59:47250 branches
00:59:48en France
00:59:49s'il y avait
00:59:50ne serait-ce que
00:59:5110 ou 20%
00:59:52de ces branches-là
00:59:52qui arrivaient à structurer
00:59:53un organisme de prévention
00:59:54financé par le FIPU
00:59:55on aurait une capacité
00:59:57à les soutenir
00:59:58à hauteur
00:59:58je le rappelle
00:59:59le texte prévoit quand même
01:00:0030%
01:00:01de prise en charge
01:00:02du budget
01:00:02de ces organismes
01:00:03sur les premières années
01:00:04de fonctionnement
01:00:04ça me semble
01:00:05plutôt intéressant
01:00:06en tout cas
01:00:07si les branches
01:00:08souhaitent
01:00:08et peuvent
01:00:09s'emparer
01:00:09de cette problématique-là
01:00:11donc ça reste
01:00:11encore devant nous
01:00:12encore une fois
01:00:13on n'est qu'à un an
01:00:14de fonctionnement
01:00:15et de mise en oeuvre
01:00:15réelle du sujet
01:00:18et peut-être juste
01:00:19pour me permettre
01:00:20de compléter
01:00:21sur effectivement
01:00:22la cartographie
01:00:22des métiers
01:00:23qui est effectivement
01:00:23un gros sujet
01:00:24autour de ce FIPU
01:00:25alors dont l'absence
01:00:27n'empêche pas aujourd'hui
01:00:28vous l'avez vu
01:00:29de fonctionner
01:00:31et de proposer
01:00:33des aides
01:00:33et de co-financer
01:00:35des achats
01:00:35d'équipements
01:00:36ou de formations
01:00:37pour les salariés
01:00:38pour autant
01:00:39c'est effectivement
01:00:39un sujet
01:00:40de fonds
01:00:42très attendu
01:00:42que la branche
01:00:45ATMP
01:00:45puisse sortir
01:00:46au moins
01:00:46pour le régime général
01:00:47le croisement
01:00:48de la sinistralité
01:00:49par métier
01:00:50et comme
01:00:51l'évoquait
01:00:52Delphine Champetier
01:00:53tout de suite
01:00:53c'est effectivement
01:00:53un projet
01:00:54d'ampleur
01:00:54puisque pour cela
01:00:56nous devons
01:00:57au niveau
01:00:58de la branche
01:00:58récupérer
01:00:59les données
01:00:59de la DSN
01:01:00des 2 millions
01:01:00d'entreprises
01:01:01qui déclarent
01:01:02de manière obligatoire
01:01:03par cet outil
01:01:04table de données
01:01:05dont nous ne disposons
01:01:06pas aujourd'hui
01:01:07donc nous faisons
01:01:07en ce moment
01:01:07une expérimentation
01:01:08pour récupérer ces données
01:01:09et savoir si on serait
01:01:10capable de les croiser
01:01:11avec des données
01:01:12de la sinistralité
01:01:13on aura
01:01:15des éléments
01:01:16de faisabilité
01:01:17dans les mois
01:01:18qui viennent
01:01:19mais on ne saura pas
01:01:20généraliser
01:01:20avant un an ou deux
01:01:21effectivement
01:01:22parce que c'est un projet
01:01:23extrêmement lourd
01:01:24qui concerne 2 millions
01:01:25d'entreprises
01:01:2519 millions de salariés
01:01:27ça ne se réalise pas
01:01:28dans un claquement de doigts
01:01:30et puis le point de départ
01:01:31et la source de données
01:01:32pour qu'elles soient fiables
01:01:33il faut qu'elles soient exhaustives
01:01:34aujourd'hui
01:01:35le métier
01:01:36n'est pas une case
01:01:37exhaustive
01:01:38d'être aussi prosaïque
01:01:39dans la DSN
01:01:40remplie par les employeurs
01:01:41donc de fait
01:01:42premier petit obstacle
01:01:44donc avant d'attendre
01:01:45cette cartographie
01:01:46des métiers
01:01:46je pense effectivement
01:01:47important qu'il y ait
01:01:47des études
01:01:48au sein des branches
01:01:49professionnelles
01:01:49sur les activités
01:01:51qu'elles recouvrent
01:01:52l'autre obstacle
01:01:55pourrait être
01:01:55qu'on ait une grosse
01:01:56machine statistique
01:01:57qui finalement
01:01:57soit peut-être
01:01:58un peu décevante
01:01:59et sorte que
01:01:59un manutentionnaire
01:02:00est un métier
01:02:01exposé aux risques ergonomiques
01:02:03pas besoin d'attendre
01:02:04pour le savoir
01:02:05donc je pense qu'on peut
01:02:06décorréler l'attente
01:02:07statistique forte
01:02:08qu'on comprend
01:02:08et sur laquelle
01:02:09on sera présent
01:02:10d'ici quelques temps
01:02:11avec des études
01:02:13de poste
01:02:13avec le savoir
01:02:15aujourd'hui
01:02:15le savoir-faire
01:02:16de la médecine
01:02:17de travail
01:02:18ou des branches
01:02:18professionnelles
01:02:19qui existent
01:02:19sur ces sujets-là
01:02:21voilà pour ces quelques
01:02:22très bien
01:02:23merci beaucoup
01:02:23alors monsieur le rapporteur
01:02:26il y avait ensuite
01:02:27monsieur Bazin
01:02:27qui a demandé la parole
01:02:28allez-y
01:02:29merci bien
01:02:30pour toutes les explications
01:02:31deux petites choses
01:02:33là effectivement
01:02:33on est là pour évaluer
01:02:35donc il y a deux choses
01:02:36moi il y a une question
01:02:38je me pose
01:02:39on voit qu'en Rhône-Alpes
01:02:40ça s'est effectivement
01:02:41rapidement mis en place
01:02:42et par rapport à l'évaluation
01:02:44moi je vous pose la question
01:02:45pourquoi effectivement
01:02:46dans les autres CARSAT
01:02:46ça ne s'est pas mis en place
01:02:48et quelque part
01:02:49on est là aussi
01:02:49pour évaluer la politique
01:02:50et évaluer effectivement
01:02:51peut-être les directeurs
01:02:52de CARSAT
01:02:52ou les différentes CARSAT
01:02:54qui effectivement
01:02:55il y a celles qui ont joué le jeu
01:02:56celles qui ne jouent pas le jeu
01:02:57et comment les aider
01:02:58et pour moi c'est une vraie question
01:03:00dans le sens où
01:03:00là on est là pour évaluer
01:03:01la mise en place
01:03:02de ces dispositions
01:03:03c'est la première chose
01:03:04deuxième chose
01:03:04évaluer le dispositif
01:03:06pour ça effectivement
01:03:07il faut qu'on ait des indicateurs
01:03:09ce qui est intéressant
01:03:10moi je me félicite
01:03:11moi je travaille beaucoup
01:03:13pour la prévention
01:03:13la prévention santé
01:03:14je me félicite
01:03:15finalement qu'il y a une dotation
01:03:15c'est pas rien
01:03:16200 millions
01:03:16et donc quelque part
01:03:18en face de ça
01:03:19il faut qu'on ait des indicateurs
01:03:20par rapport à la sinistralité
01:03:21est-ce qu'entendement
01:03:22vous avez mis en place
01:03:23des indicateurs
01:03:24pour voir s'il y a sinistralité
01:03:26dans certaines branches
01:03:27vis-à-vis des entreprises
01:03:28qui sont aidées
01:03:30si la sinistralité
01:03:31effectivement diminue
01:03:32je pense effectivement
01:03:32à tout ce qui est médico-social
01:03:33pour lever les malades
01:03:35ainsi de suite
01:03:35là on est là
01:03:38dans une mission d'évaluation
01:03:39évaluer effectivement
01:03:40les caisses
01:03:41pour savoir
01:03:41pourquoi c'est mis en place
01:03:43pourquoi c'est pas mis en place
01:03:43et puis après
01:03:44évaluer la mesure en elle-même
01:03:46donc par rapport
01:03:47à des indicateurs
01:03:48et par rapport à la sinistralité
01:03:49est-ce qu'il y a des choses
01:03:50qui sont envisagées
01:03:52vous avez parlé effectivement
01:03:52du DSN
01:03:53mais est-ce qu'il y a d'autres choses
01:03:54je vous remercie
01:03:54si puis une dernière petite chose
01:03:55aussi
01:03:56on n'a pas parlé effectivement
01:03:57là on parle de l'usure physique
01:03:59on parle pas d'usure mentale
01:04:00alors je sais bien effectivement
01:04:01dans les textes
01:04:02effectivement pour le moment
01:04:02c'est réservé à l'usure physique
01:04:04il y a d'autres fonds
01:04:06pour l'usure mentale
01:04:07mais grosso modo
01:04:08comme on voit
01:04:08qu'il y a quand même
01:04:09un vrai souci
01:04:09au niveau de la santé mentale
01:04:10des entreprises
01:04:11et éventuellement
01:04:11est-ce qu'on pourrait pas
01:04:12éventuellement
01:04:13faire glisser les enveloppes
01:04:14s'elles ne sont pas consommées
01:04:16dans le sens où
01:04:16il y a un vrai besoin
01:04:17de prise en charge
01:04:19du bien-être en entreprise
01:04:20je vous remercie
01:04:20alors monsieur Clouet
01:04:23et ensuite monsieur Bazin
01:04:24non ou monsieur Bazin
01:04:25non
01:04:25allez-y
01:04:26c'est pareil
01:04:27merci monsieur le président
01:04:29peut-être très rapidement
01:04:30aussi pour rebondir
01:04:31sur le débat un peu
01:04:33de classificatoire
01:04:34ou de nomenclature
01:04:35on a un peu pris
01:04:36effectivement dans
01:04:37deux options
01:04:38qui sont l'option PCS
01:04:39et l'option NAF
01:04:40et je me demande
01:04:40pour quelle raison
01:04:41par exemple des registres
01:04:42comme le répertoire ROM
01:04:43ne sont pas mobilisés également
01:04:45je ne sais pas
01:04:46a priori je me suis dit
01:04:47que le raisonnement
01:04:47en termes de compétences
01:04:49et d'agrégation par compétences
01:04:50entre métier et activité
01:04:51pourrait se prêter
01:04:52peut-être à une classification
01:04:53qui serait propice
01:04:55aux subventions
01:04:55mais voilà
01:04:55c'est peut-être une raison
01:04:56aussi pour laquelle
01:04:57ce n'est pas utilisé
01:04:58et deuxième interrogation
01:05:00c'est sur finalement
01:05:02la place des salariés
01:05:04dans les demandes même
01:05:06de subventions
01:05:07c'est un élément pour moi
01:05:08qui reste un petit peu
01:05:09un petit peu obscur
01:05:11la manière dont
01:05:12concrètement
01:05:14sur un site de travail
01:05:16les salariés
01:05:17peuvent déposer la demande
01:05:19peuvent accompagner
01:05:21leur patron
01:05:22mais disons
01:05:23lorsque l'employeur
01:05:24par exemple
01:05:25ne fait pas la demande
01:05:26ou ne souhaite pas la faire
01:05:26pour x ou y raison
01:05:27bonne ou mauvaise
01:05:28qu'est-ce qu'il y a
01:05:29comme recours
01:05:29pour les salariés
01:05:30pour obtenir effectivement
01:05:31un plan de prévention
01:05:32au travail
01:05:32et je pense que
01:05:33c'est une manière
01:05:34d'exprimer
01:05:34une des critiques
01:05:35qui avait été forte
01:05:36de certaines organisations
01:05:37syndicales
01:05:38lors de la mise en place
01:05:38du dispositif
01:05:39à savoir que ça
01:05:40il y avait un côté
01:05:41un peu asymétrique
01:05:42c'est une demande
01:05:42de l'employeur
01:05:43pour une prévention
01:05:44du risque du salarié
01:05:45mais sans forcément
01:05:45que la position du salarié
01:05:46dans le process
01:05:47de décision
01:05:47soit claire
01:05:48merci monsieur Bazin
01:05:51oui merci monsieur le président
01:05:53je me permets
01:05:54d'insister
01:05:55sur ma question budgétaire
01:05:56parce que vous savez
01:05:57que les dotations
01:05:58de l'assurance maladie
01:06:00au fond
01:06:02peuvent être un sujet
01:06:03d'ailleurs
01:06:04la modération
01:06:05de certaines dotations
01:06:06au fond
01:06:08a été évoquée
01:06:09dans les pistes
01:06:10vous avez bénéficié
01:06:12deux années de suite
01:06:12d'une dotation
01:06:13il me semble
01:06:14de 200 millions
01:06:14vous avez eu
01:06:16une sous-consommation
01:06:17très importante
01:06:18l'an dernier
01:06:18puisque vous étiez
01:06:20à 31%
01:06:21il me semble
01:06:21et cette année
01:06:24d'une certaine manière
01:06:25avec le report
01:06:25de l'année précédente
01:06:26vous vous retrouvez
01:06:27avec 360 millions
01:06:28vous nous dites
01:06:30qu'il y en a
01:06:3122 millions
01:06:32qui sont engagés
01:06:34au mois d'avril
01:06:35il n'y a rien d'inquiétant
01:06:37mais moi ma question
01:06:38c'est quoi
01:06:39votre rythme de croisière
01:06:40qu'est-ce que vous imaginez
01:06:41en termes de consommation annuelle
01:06:43est-ce que la dotation
01:06:44de 200 millions
01:06:45c'est ce qui permettra
01:06:46de couvrir les besoins
01:06:47ou est-ce qu'on est
01:06:48au-dessus
01:06:48de le réel besoin
01:06:50et par rapport
01:06:51aux autres dispositifs
01:06:52qui continuent
01:06:53à exister en parallèle
01:06:53ma question
01:06:54elle était plutôt
01:06:55qu'on avait des doublons
01:06:57et le FNPAT
01:06:58a arrêté
01:07:00notamment sur les équipements
01:07:01de couvrir
01:07:02donc on voit bien
01:07:03qu'il y avait des doublons
01:07:04est-ce qu'il y en a encore
01:07:05sur certaines formations
01:07:06sur certaines préventions
01:07:07parce qu'on a d'autres dispositifs
01:07:09sur l'usure professionnelle
01:07:10est-ce que finalement
01:07:12ce fonds qu'on a créé
01:07:14il va être utilisé
01:07:15dans le volume
01:07:16qu'on imagine
01:07:16c'est quoi vos projections
01:07:18en fait
01:07:18ou est-ce qu'on sait
01:07:20qu'on a un peu
01:07:21finalement de possibilités
01:07:23là
01:07:23et que l'année prochaine
01:07:24vous n'avez peut-être
01:07:25pas ce même besoin
01:07:26très bien
01:07:30voulez-vous répondre
01:07:31à ces dernières remarques
01:07:32quelques éléments
01:07:37et puis
01:07:38je laisserai la directrice
01:07:40dans l'ordre que vous voulez
01:07:41des risques professionnels
01:07:42complétés
01:07:43donc
01:07:44sur les sujets
01:07:46indicateurs de sinistralité
01:07:47peut-être juste rappeler
01:07:49quand même
01:07:50une des spécificités
01:07:51de la branche
01:07:51qui est qu'elle est financée
01:07:54par des cotisations patronales
01:07:56uniquement
01:07:57et que
01:07:58ces cotisations
01:08:00elles sont assises
01:08:01alors c'est vrai que ça dépend
01:08:02de la taille des entreprises
01:08:03il y a un mode de tarification
01:08:04un peu complexe
01:08:05mais elles sont quand même
01:08:05assises sur des
01:08:06justement sur des données
01:08:07de sinistralité
01:08:08glissantes
01:08:10estimées tous les
01:08:11trois ans
01:08:12et donc
01:08:13il y a quand même
01:08:15cette préoccupation
01:08:16il y a ces données
01:08:16de sinistralité
01:08:17qui existent
01:08:18et il y a cette préoccupation
01:08:20d'utiliser aussi
01:08:22le levier
01:08:23des recettes
01:08:24comme
01:08:25un
01:08:25moyen
01:08:27de sensibiliser
01:08:28les entreprises
01:08:29aux conséquences
01:08:30de l'augmentation
01:08:32éventuelle
01:08:33des risques
01:08:33en leur sein
01:08:34encore une fois
01:08:35en fonction de leur taille
01:08:36pour éviter aussi
01:08:36d'être dans des situations
01:08:37qui pourraient être
01:08:38injustes
01:08:40sur la question
01:08:41de la santé mentale
01:08:43peut-être juste
01:08:44redire que
01:08:44on partage tout à fait
01:08:47le fait que la lutte
01:08:49contre les risques
01:08:50psychosociaux
01:08:51au travail
01:08:52c'est un sujet
01:08:52essentiel
01:08:53c'est pas quelque chose
01:08:54qui est complètement
01:08:55absent là encore
01:08:56de l'action
01:08:58de la branche
01:08:59risque professionnel
01:09:00parce que
01:09:01on a
01:09:03à peu près
01:09:04sur 2500 maladies
01:09:06professionnelles
01:09:06qui relèvent
01:09:08de maladies
01:09:09psychiques
01:09:09et
01:09:11c'est un chiffre
01:09:12qui augmente
01:09:12en 2024
01:09:13assez fortement
01:09:14par rapport à
01:09:15ce qu'on a pu constater
01:09:16les années précédentes
01:09:18et
01:09:19de la même manière
01:09:20sur les accidents
01:09:23du travail
01:09:24il y a
01:09:2512 000 dossiers
01:09:25par an
01:09:26environ
01:09:26qui rentrent
01:09:27dans la catégorie
01:09:28risques psychosociaux
01:09:29donc voilà
01:09:30on peut évidemment
01:09:31sans doute faire plus
01:09:32il y a des programmes
01:09:33de prévention
01:09:33dédiés
01:09:34sur les maladies
01:09:35professionnelles
01:09:36je pense que
01:09:36la directrice
01:09:37l'a signalé
01:09:38mais
01:09:38c'est pas une préoccupation
01:09:40qui est absente
01:09:41de l'indemnisation
01:09:42proposée par
01:09:43la branche
01:09:44risque professionnel
01:09:45sur le budget
01:09:46pour
01:09:48revenir
01:09:49sur
01:09:49quelques
01:09:51interventions
01:09:52alors en fait
01:09:54sur la question
01:09:55de
01:09:55en fait
01:09:55c'est vraiment
01:09:56une des spécificités
01:09:58de
01:09:58la
01:09:59loi
01:10:00sur la réforme
01:10:01des retraites
01:10:02c'est que
01:10:03il revient
01:10:04vraiment
01:10:04à la commission
01:10:06accident du travail
01:10:08maladie professionnelle
01:10:08et à ses membres
01:10:09de décider
01:10:10du montant
01:10:11des reports
01:10:12c'est à dire que
01:10:12sur d'autres fonds
01:10:14d'autres organismes
01:10:16de sécurité sociale
01:10:17ou des fonds
01:10:18de l'assurance maladie
01:10:19il y a d'autres règles
01:10:21mais là c'est vraiment
01:10:22les partenaires sociaux
01:10:24et les membres
01:10:26de la commission
01:10:26risque pro
01:10:27qui décident
01:10:28eux-mêmes
01:10:29du montant
01:10:30des reports
01:10:31donc
01:10:32quel est notre
01:10:33évidemment nous
01:10:35on s'inscrit
01:10:36par définition
01:10:37et je veux dire
01:10:38de manière un peu
01:10:38conventionnelle
01:10:39dans l'idée que
01:10:40le bon niveau
01:10:42de consommation
01:10:43du fonds
01:10:43c'est celui
01:10:44qui a été décidé
01:10:45par la loi
01:10:45c'est à dire
01:10:46les 200 millions
01:10:47d'euros par an
01:10:48donc là il faut
01:10:49qu'on atteigne
01:10:50ce niveau
01:10:50il faut qu'on rattrape
01:10:51le retard
01:10:52qu'on a eu
01:10:53sur les premières années
01:10:54mais en même temps
01:10:55on a très conscience
01:10:56et voilà
01:10:57ça a été rappelé
01:10:58on peut y revenir
01:10:59mais du fait que
01:11:00c'est
01:11:01tous les fonds
01:11:03qu'on finance
01:11:03tous les fonds
01:11:04qu'on crée
01:11:04et vous-même
01:11:06mesdames et messieurs
01:11:07les députés
01:11:07je pense que vous avez
01:11:08cette expérience
01:11:09il y a systématiquement
01:11:10une phase de montée
01:11:11en charge
01:11:11on se rend compte
01:11:12qu'entre les ambitions
01:11:13qu'on pouvait se fixer
01:11:14et le fait de faire connaître
01:11:16le fait de monter
01:11:18en compétence
01:11:18de se professionnaliser
01:11:19aussi
01:11:19d'être plus efficace
01:11:21dans la gestion
01:11:23des dossiers
01:11:23ça prend du temps
01:11:25donc ça ne nous paraît pas
01:11:26à ce stade inquiétant
01:11:29même si on espère vraiment
01:11:31que cette maille
01:11:32des 200 millions
01:11:33qui n'est pas une maille
01:11:34qui a été calée
01:11:35par rapport à une analyse
01:11:36statistique de besoins potentiels
01:11:38qui est aussi un effort
01:11:39d'un milliard sur cinq ans
01:11:40qu'a affiché le gouvernement
01:11:42j'espère que ça pourra être
01:11:43rapidement atteint
01:11:46oui madame Thibault
01:11:49si il y a encore le temps
01:11:51oui oui oui
01:11:52quelques minutes
01:11:53en complétant
01:11:54sur l'hétérogénéité régionale
01:11:56que vous avez soulevé
01:11:57qui effectivement
01:11:58est une préoccupation
01:12:00pour nous
01:12:00puisque c'est notre rôle
01:12:01de pilote
01:12:01d'arriver à homogénéiser
01:12:03l'offre de services
01:12:04en disant juste
01:12:05en quelques mots
01:12:06qu'elle dépend aussi beaucoup
01:12:07la capacité de consommation
01:12:08que nous avons pu observer
01:12:09l'année dernière
01:12:11au sein des régions
01:12:12dépend aussi beaucoup
01:12:13de la présence des relais
01:12:14de relais
01:12:15et de niveau d'activité
01:12:17des relais
01:12:17de type agence régionale
01:12:19de l'OPP-BTP
01:12:20par exemple
01:12:20sur le secteur
01:12:21ou des sections
01:12:24de fédérations professionnelles
01:12:25qui seront plus actives
01:12:26que d'autres
01:12:26pour s'être emparés
01:12:27du sujet
01:12:27et l'avoir relayé
01:12:28à leurs adhérents
01:12:30et puis dépend aussi
01:12:31de l'activité économique
01:12:33en fait de la région
01:12:35puisque de fait
01:12:36vous l'avez vu
01:12:36sur le FIPU
01:12:37nous finançons des subventions
01:12:38pour des achats d'équipements
01:12:39sur des lots d'équipements
01:12:41que nous avons élargi
01:12:43au fur et à mesure
01:12:43c'est-à-dire
01:12:44on est parti sur
01:12:44un lot relativement étroit
01:12:46et nous en sommes aujourd'hui
01:12:47depuis janvier
01:12:48à une troisième extension
01:12:49donc on rajoute
01:12:50des équipements finançables
01:12:51évidemment
01:12:52qui vont être plus ou moins utilisés
01:12:53vous l'avez vu
01:12:53dans la liste
01:12:54de réponses aux questions
01:12:55selon l'activité
01:12:56des départements
01:12:57ou des territoires
01:12:57donc certaines régions
01:12:58vont être plus facilement
01:13:00consommatrices
01:13:00je pense par exemple
01:13:01au sud-est
01:13:03ou à la région
01:13:03Languedoc-Roussillon
01:13:04enfin l'ex-région
01:13:05Languedoc-Roussillon
01:13:05qui est une activité forte
01:13:08en termes de médico-social
01:13:09or ça n'est que depuis janvier
01:13:10ou fin d'année dernière
01:13:11qu'on a ouvert
01:13:12les rails au plafond
01:13:13le financement
01:13:14de rails au plafond
01:13:14par exemple
01:13:15donc on envisage
01:13:16que sur 2025
01:13:17ce sont des choses
01:13:17qui vont beaucoup
01:13:18augmenter dans cette région
01:13:20voilà
01:13:21juste pour illustrer
01:13:22en complément
01:13:22sur ce point
01:13:23très bien
01:13:24merci
01:13:25merci à nos deux
01:13:26co-rapporteurs
01:13:27merci mesdames et messieurs
01:13:29de votre présence
01:13:31et d'avoir répondu
01:13:31à nos questions
01:13:32merci chers collègues
01:13:33on se retrouve
01:13:34demain matin
01:13:34à 9h30
01:13:35c'est bien ça
01:13:37merci à tous
01:14:07merci à tous
01:14:08merci à tous
01:14:09merci à tous
01:14:10et à tous
01:14:11merci à tous
01:14:12merci à tous