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  • 11/06/2025


En France, près d'une cigarette sur deux consommée provient de la contrefaçon, de la contrebande ou d'achats à l'étranger. Un rapport publié par le cabinet KPMG dévoile des dizaines de milliards d'euros de marché noir. Les organisations criminelles investissent désormais le marché des puffs.

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Transcription
00:00La France est championne d'Europe du marché noir de cigarettes.
00:04C'est près d'une cigarette sur deux fumée dans l'Hexagone
00:07qui ne provient pas du réseau légal des buralistes,
00:10soit près de 25 milliards qui sont issus de la contrefaçon,
00:13de la contrebande et des achats à l'étranger.
00:16Selon un rapport du cabinet KPMG,
00:19ce marché parallèle constitue un intérêt majeur pour les réseaux criminels,
00:23rentabilité élevée et des risques juridiques mineurs,
00:26trois ans d'emprisonnement seulement pour le trafic de tabac
00:29contre dix pour le trafic de stupéfiants.
00:32Pourtant, le trafic de tabac ressemble au trafic de drogue.
00:35Usines clandestines, nourrices et plusieurs milliards d'euros blanchis tous les ans.
00:40Les recettes sont estimées à 2,3 milliards d'euros en 2024
00:44contre 3,5 pour le trafic de drogue.
00:47Pour les 12 millions de fumeurs réguliers, la clandestinité attire
00:50très peu de sanctions, des taxes en constante augmentation sur le tabac
00:55et des circuits d'approvisionnement illégaux facilement accessibles,
00:58réseaux sociaux, point de deal ou encore épicerie de nuit.
01:02Résultat, un espace public de plus en plus occupé par des réseaux de revente,
01:07des violences urbaines qui se multiplient
01:09et un immense manque à gagner en recettes fiscales.
01:12Un trafic en expansion.
01:13Les organisations criminelles investissent désormais le marché des puffs
01:17et des sachets de nicotine.
01:18Merci.
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