Les propos d'Emmanuel Macron sur les faits divers en France interpellent cette essayiste

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L'essayiste Naïma M'Faddel réagit à l'interview d'Emmanuel Macron auprès du Parisien. «Quand j’ai entendu les propos d’Emmanuel Macron, j’ai pensé à la maman d’Elias, au papa de Benoît, comment le président peut autant les mépriser ?», se demande-t-elle.

Transcript

00:00Ce n'est pas des faits divers d'abord, c'est des faits de société.

00:03Vous voyez Olivier, aujourd'hui je suis en colère par rapport au Président,

00:09mais hier j'étais extrêmement triste en fait.

00:11Quand j'ai vu ce qu'a dit le Président, j'ai pensé à ses familles,

00:16j'ai pensé à la maman d'Elias, j'ai encore en mémoire la lettre extrêmement bouleversante.

00:23J'ai pensé au propos du papa de Benoît, hier je crois.

00:27C'était vendredi au rassemblement.

00:28Dans un silence médiatique terrible aussi, on y reviendra.

00:32Exactement, j'ai pensé à eux et je me suis dit mais comment le Président de la République

00:36peut autant mépriser son peuple ?

00:38Comment il peut autant mépriser ces familles qui sont dans la douleur,

00:43qui ont perdu un enfant dans des conditions terribles, tragiques,

00:47pour un regard, pour un téléphone, vous vous rendez compte,

00:51vous partez votre gamin pour un téléphone, pour une casquette et d'autres, etc.

00:55J'ai trouvé ça extrêmement, comment dirais-je, j'ai trouvé ça extrêmement méprisant,

01:01mais cynique, cynique.

01:03Et je me suis dit, le Président de la République est arrivé à ce point de cynisme.

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