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  • 08/06/2025

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Transcription
00:00Mais on ne peut plus, vous, et quand je dis vous, c'est tous autant que vous êtes, et je ne parle pas que de Macron, mais depuis des années, vous avez cramé la caisse.
00:08Vous vivez tous de privilèges, vous nous expliquez à longueur de journée ce qu'on attend, ce qu'on veut, mais vous ne savez pas, la plupart, vous ne vivez pas.
00:16Monsieur disait, les maires, avant, ils étaient députés, ça leur permettait quand même de voir un peu ce qui se passe, d'être sur le terrain, mais vous êtes complètement déconnectés.
00:24Et quand on vous dit ça, vous êtes des magots, vous êtes populistes, mais non, c'est la vérité. L'autre fois, j'entendais le débat, oui, Jordan Bardella n'a jamais travaillé de sa vie.
00:32Ouais, ok, c'est vrai. Mais M. Mélenchon, il a travaillé à l'usine, je n'étais pas au courant. D'accord ? François Hollande, il a travaillé ? Non, aucun.
00:40La grande majorité, ils n'ont jamais travaillé. Et aujourd'hui, ce sont des messieurs qui ont cinq retraites, des chauffeurs, des machins qui viennent nous expliquer que,
00:47mais vous comprenez, on ne s'en sort plus. Oh, allez, sept heures par jour en plus, ce n'est pas compliqué. Et puis un jour de férien moins.
00:56Mais nous, on n'en peut plus. D'accord ? On n'arrête pas. Vous, tous, à ce moment-là, quand est-ce que vous allez commencer à montrer l'exemple et faire des économies ?
01:04Vos salaires ne vous suffisent pas ? Et des aides pour le logement ? Et des aides pour les modes de garde ? Et des aides pour... Mais ce n'est plus possible, en fait.
01:11Et quand on vous dit ça, alors qu'on le dit tous, on peut prendre le micro, on va tous dire la même chose, c'est « mais vous êtes des magots, mais vous êtes populistes ».
01:17Non, c'est juste qu'il y en a marre. Nous, on ne gère pas, alors qu'on tire le diable par la queue. D'accord ?
01:22On fait avec ce qu'on a et on ne s'en sort pas. Et vous, vous avez les tickets de la bourse, vous avez l'argent à foison sans même dévoi à rendre de compte,
01:30et vous cramez la caisse. Et après, vous nous dites « excusez-moi, mais on a découvert, là, il va falloir nous donner parce que nous, on ne s'en sort plus ».
01:36Et ce n'est plus possible, en fait. Et ça, c'est à tous les niveaux. Et quand j'entends « non, moi, je ne signe pas cette loi, parce que ça, c'est l'URN ».
01:42Alors, par principe, je suis d'accord, comme là, le monsieur, c'est ce qu'il disait, la loi pour l'endométriose.
01:47Mais à quel point c'est ridicule, en fait ? Mais vous vous rendez compte un petit peu de l'image que vous donnez ?
01:51Moi, mes parents, c'est des boomers. D'accord ? Typiquement.
01:54Aujourd'hui, je fais partie de la génération qui sait qu'elle aura, pour le même âge, une moins bonne situation que mes parents.
01:59Je vais vous le dire, je n'ai que 34 ans. Je suis jeune. Je n'ai plus aucun espoir pour ce pays.
02:04Comme je le disais, si j'avais l'opportunité, je serais la première à partir. D'accord ?
02:08J'aime mon pays. J'aime la France. J'aime ce qu'il représente. Je n'ai pas envie de partir.
02:12Mais si je pouvais, je fuirais.
02:14C'est terrible, ça. Je n'ai plus aucun espoir pour le...
02:16Mais non !
02:17Qui veut répondre à Marie-Sophie ?
02:17Julien, lève la main de plus.
02:19Allez, Julien.