- 08/06/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 07/06/2025.
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00:00Musique
00:00Bonsoir à tous et tous, ravi de vous retrouver, c'est l'équipe du soir, bien sûr, gros week-end de sport, avec grosse équipe dans l'équipe du soir,
00:22Sébastien Tarago sera notre président ce soir, il a fait tomber, qu'est-ce que vous avez fait tomber ?
00:26Je ne sais pas, je ne sais pas.
00:27Bon, le buzzer, vous irrez le ramasser, vous êtes président ce soir, Sébastien.
00:31Et je me demande encore pourquoi.
00:34Tout le monde se le demande, mais vous allez nous prouver pourquoi dans quelques instants.
00:39Beaucoup de monde, Raymond Domenech évidemment est avec nous, on a Mathieu Dossélie qui est là, attention Frédéric Verdier, accompagné de Tidiane Iambo, il paraît qu'il nous se quitte tous les deux maintenant.
00:48Exact.
00:49Vous formez une équipe tous les deux.
00:50Deux sont la paire.
00:51Très bien, on va voir tout à l'heure s'il y a des duels, si vous êtes opposés, si vous êtes dans la même équipe ou non.
00:56Léna Mounier, bonsoir Léna.
00:57Bonsoir à tous et j'en profite pour souhaiter un bon anniversaire à mon ami Tom Nouvian qui m'a invité ce soir, mais je ne peux pas venir, je travaille.
01:04Je suis très heureuse d'être avec vous.
01:06Et vous avez suivi une soirée top 14.
01:08Non, stop.
01:09J'ai Linda qui m'a invité, j'ai Mathieu qui m'a invité, j'ai Alix qui m'a invité et pourtant j'y suis pas.
01:14Mais vous préférez être avec nous évidemment.
01:17Camille Macqueline nous rejoindra tout à l'heure pour évidemment la chronique Roland-Garros, son approche de la fin.
01:22Attention, c'était la finale d'âme ce soir.
01:24Mais tout de suite, on va prendre la direction de Stuttgart où nous allons retrouver notre envoyé spécial, très spécial, Giovanni Castaldi qui est avec Jérémy Giannagro pour préparer le match de la troisième place de l'équipe de France.
01:34Face à l'Allemagne demain dans la Ligue des Nations, Giovanni, bonsoir.
01:38Regardez comme il est bien là, Stuttgart.
01:40Bonsoir Benoît, bonsoir à tous.
01:42Sous son beau, par appui, j'ai l'impression que c'est comme à Paris, il ne fait pas très beau.
01:46Et vous allez nous donner quand même les dernières infos de Giovanni de cette journée d'attente pour les Bleus.
01:53Oui, effectivement, il ne fait pas très beau ce soir à Stuttgart.
01:56Bon, les infos, ce matin, il y avait la conférence de presse du capitaine Kylian Mbappé.
02:00Il a parlé de beaucoup de choses, notamment, évidemment, de son histoire avec le Paris Saint-Germain.
02:05Il a évoqué la course au Ballon d'Or.
02:06On en parlera d'ailleurs en fin d'émission de son ami Doucemane Dembélé.
02:11Et puis, à 16h, il y avait l'entraîneur qui ne se déroulait pas à la Mercedes-Benz Arena,
02:16qui se déroulait en fait à côté de l'hôtel de l'équipe de France qui est située à 45 minutes du centre-ville de Stuttgart.
02:22Là, durant cet entraînement, on a pu voir le premier quart d'heure.
02:24Deux infos à retenir, c'est qu'Aurélien Chouamény, qui a repris seulement l'entraînement hier,
02:29à encore participer à cette séance sans aucun souci.
02:33Il devrait pouvoir débuter la rencontre de demain.
02:35En revanche, Konaté ne s'est pas entraîné avec le reste du groupe.
02:38Il a fait un travail de course avec le préparateur physique Cyril Moine.
02:42Donc, potentiellement, Konaté ne devrait pas débuter la rencontre de demain.
02:46Également, mauvaise nouvelle pour Benjamin Pavard.
02:48On sait qu'il revient de blessure, même s'il a disputé la finale de l'équipe des champions.
02:51Il a encore quelques petites douleurs à la cheville.
02:53Il s'est encore un petit peu gonflé.
02:54Donc, lui aussi pourrait ne pas prendre part à la rencontre de demain.
02:58Alors, on en vient.
02:59Voilà, ça, c'est pour le bilan infirmerie.
03:01On l'a bien compris.
03:02On parlera des déclarations de Didier Deschamps aussi.
03:05Mais, Giovanni, est-ce qu'on a une petite idée ?
03:07Est-ce que vous avez des indiscrétions ou des intuitions sur la composition, justement,
03:12d'équipe de demain pour Didier Deschamps ?
03:14Pour le coup, le sélectionneur ne s'en est pas caché.
03:19Benoît, lors de la conférence de presse, il y aura de la rentation.
03:22Peut-être qu'il y en aura au poste de gardien.
03:24Pour l'instant, on n'a pas encore la confirmation de savoir si c'est Mike Meignan ou Lucas Chevalier qui débutera.
03:29Il y a pas mal d'absents en défense.
03:31On rappelle que Clément, l'anglais, lui aussi, touché à la hanche, est déjà forfait pour cette rencontre.
03:36Donc, on pourrait se diriger vers une défense une nouvelle fois inédite.
03:39Sur le côté gauche, Lucas Digne.
03:41Sur le côté droit, Malo Gusto qui a plutôt fait une bonne entrée face à l'Espagne.
03:44En charnière centrale, Lucas Hernandez et Loïc Badé.
03:47Loïc Badé qui est présent dans la liste, bien sûr.
03:50Les deux milieux de terrain, Aurélien de Chouamini, je le disais, devraient être en mesure de débuter.
03:53Sur son partenaire, on sera sur un 4-2-3.
03:55Sur son partenaire, ça pourrait être Manu Conné ou Matteo Guendouzi.
03:59Visiblement, il y aura du repos pour Adrien Rabiot.
04:01Et puis, devant, Kylian Mbappé devrait bien être titulaire.
04:04En numéro 10, Ryan Cherky.
04:05Et sur les côtés, Randall Colomoigny plutôt côté droit et Marcus Thuram côté gauche.
04:10C'est vraiment, vraiment probable, Benoît, pour tout vous dire.
04:12Parce qu'on n'a pas pu voir la mise en place du jour.
04:16Et que, pour l'instant, les retours que j'ai, c'est uniquement ça.
04:19Bon, non, mais voilà.
04:21C'est du probable et c'est un peu du bricolage, on l'a bien compris aussi, vu l'état de forme des différents joueurs.
04:25Raymond, je me tourne vers vous avec cette compo d'équipe.
04:28On parle de bricolage là, ce soir ?
04:30Ou ça vous paraît tout à fait cohérent ?
04:32Non, on parle d'adaptation.
04:34Oui, d'accord.
04:34Oui, il y a une liste, il y a des joueurs blessés.
04:37On est content finalement que ce ne soit pas un match de qualification de la Coupe du Monde qui aurait pu être le cas.
04:43Et cette période, elle est toujours compliquée.
04:45Il faut s'adapter.
04:46Mais c'est une chance pour ceux qui jouent de montrer quelque chose.
04:50Ce ne sont pas des matchs anodins.
04:52Ce sont des matchs, oui, ils sont obligés de s'adapter.
04:54Mais c'est dans ces moments-là, des fois, qu'on gagne sa place en équipe de France.
04:57Regardez justement, Thuram sur le côté gauche et Kolomoany côté droit, par exemple, avec Mbappé en pointe dans l'animation offensive.
05:06Marcus Thuram, je ne suis pas sûr qu'il gagne une place en jouant sur le côté gauche.
05:11Est-ce qu'ils vont nous refaire le coup de l'Euro ?
05:12Ou ils vont intervertir leur place face avec ballon, face sans ballon ?
05:16Je n'ai pas l'impression qu'Mbappé, il aime aller à la place de quelqu'un d'autre sur le côté...
05:19Parce que pendant l'Euro, c'est quand même ce qui se passait.
05:22C'était un peu un agencement bizarre où Thuram défendait quand l'équipe de France n'avait pas le ballon.
05:27Oui, c'est ça.
05:28C'est pour défendre.
05:29Et Mbappé attaque quand il veut et Thuram défend quand il peut.
05:32C'est un peu bancal.
05:33C'est quand même bancal.
05:34C'est bancal comme truc.
05:35Je veux dire, Thuram, ce n'est pas son poste-là.
05:37C'est un attaquant.
05:39S'il joue comme à l'Inter, avec deux attaquants, où il a un deuxième attaquant autour de lui,
05:44et là, il peut servir à quelque chose.
05:47Mais Mbappé n'est pas le profil de l'Ottawa au Martin.
05:51Giovanni, vous vouliez intervenir justement sur la position de Kylian Mbappé.
05:57On a bien senti quand même entre les déclarations de Kylian Mbappé en conférence de presse
06:02ou celles du sélectionneur que sur le positionnement de Kylian Mbappé, ça allait être laxe.
06:06Je ne pense pas du tout qu'on va revoir le système hybride qu'on avait pu voir lors du début de l'Euro
06:11avec ses inversions sur les phases avec ou sans ballon.
06:15Vraiment, l'idée, c'est de construire avec Kylian Mbappé, dans ce rôle de numéro 9,
06:18le poste qu'il occupe également au Real Madrid.
06:21Juste, et on va rentrer dans le vif du sujet, mais on termine le tour de table.
06:24Mathieu, voilà, sur cette compo d'équipe.
06:25Il peut aussi jouer, pourquoi pas, en 4-4-2, à savoir au niveau des milieux de terrain, ce qu'il va faire.
06:30Mais il peut très bien, vu que Thuram évolue à 2 à l'Inter...
06:34On rechange encore le système.
06:35Il pourrait très bien dire, voilà, s'adapter et dire à Mbappé d'être autour d'un Thuram qui va être en fixation
06:41et de mettre Cherki sur un côté.
06:43Cherki a déjà joué aussi sur un côté dans son club.
06:47Donc, à savoir au niveau des milieux de terrain, ce qu'il va faire.
06:49Mais honnêtement, ça ne me choquerait pas qu'il mette deux attaquants aussi par rapport à Thuram.
06:54Fred, qu'est-ce que vous pensez de cette compo d'équipe ?
06:58Qu'est-ce que ça vous inspire quand vous la voyez comme ça ?
07:00Je pense qu'il manque beaucoup de monde, notamment en défense.
07:04Je pense qu'entre les blessés, ceux qui se sont blessés pendant le rassemblement et ceux qui ne sont pas tellement au niveau,
07:10le réservoir qu'on semblait avoir pendant très longtemps, notamment chez les centraux.
07:14Je me souviens d'une époque pas si lointaine où on disait « c'est fou, on a 8 centraux qui sont potentiellement titulaires dans plein de sélections ».
07:21Je me souviens de le Normand qu'on regardait un peu par le mépris ou même la porte.
07:26Et aujourd'hui, on s'aperçoit que finalement, on n'est pas tellement de centraux de très haut niveau.
07:31Et ce match-là, on est vraiment l'illustration a priori.
07:33On verra demain.
07:34Alors, parce qu'il y a des blessés, il y a des absents.
07:36Et puis, il y a ceux qui sont partis aussi, Giovanni.
07:38Il y en a trois qui sont partis.
07:42Oui, effectivement, on l'avait appris hier.
07:44Bon, on s'en doutait parce qu'on a vu tout de suite l'image d'Ousmane Dembélé se toucher le quadri lorsqu'il est sorti face à l'Espagne.
07:50Donc, blessure un petit peu sérieuse pour Ousmane Dembélé qui va manquer la première rencontre du Mondial des clubs face à l'Atlético de Madrid avec le Paris Saint-Germain.
07:57Bradley Barcola, qu'on avait aussi croisé à la sortie de la rencontre, avait mal au genou.
08:01Ça s'est confirmé pour Bradley Barcola.
08:04Les deux Parisiens ont donc quitté le rassemblement.
08:05Et puis, Clément Langlais, le défenseur central gaucher, lui aussi, touché à la hanche, est parti.
08:11Merci, Giovanni, pour ces précisions.
08:12Je termine mon tour de table avec le président, Sébastien Tarrago.
08:17Fred vient de dire qu'on n'a peut-être pas tant de réservoirs que ça.
08:19C'est la preuve, là, quand vous voyez la compote demain ?
08:23Non, mais ce rassemblement-là, après la défaite en demi-finale, c'est une virgule dans la saison.
08:30On oubliera très vite.
08:32Ce n'est pas la question, en fait.
08:34Je pense, aujourd'hui, que de toute façon, tu ne construis pas sur des sélections.
08:40C'est-à-dire qu'il y a des moments de pic de forme dans les grandes compétitions.
08:45C'est tout.
08:46Et c'est ça, la vérité absolue.
08:48Et l'équipe de France, elle n'a jamais construit un jeu, en fait.
08:51On n'a jamais vu une équipe de France qui construisait un jeu.
08:53Mais par contre, construire un groupe, ça, ça peut se faire dans l'entre-deux compétitions.
08:59Ça a beaucoup changé.
09:00On oublie vite.
09:01Non, mais sur les cadres, non.
09:03Mais après, sur les joueurs de seconde lame, ceux qui sont dans le quotidien d'un tournoi de 4 ou 5 semaines.
09:09Les groupes changent.
09:10Voir comment ils évoluent dans un groupe.
09:12En deux ans, par exemple, les groupes changent tout le temps.
09:15Mais Seb, quand tu regardes les joueurs qui sont là sur le 11, un Gusteau, un Badé, un Hernandez qui a été absent pendant un petit moment.
09:23Peut-être que son statut peut évoluer dans ce groupe-là.
09:26Un Cherki, il y a de l'enjeu quand même à la marche.
09:29Après, il y a de l'enjeu individuel.
09:31On va parler justement de ce match et on va écouter ce qu'en dit Didier Deschamps.
09:35Parce que vous nous avez ouvert un petit peu la porte, Sébastien.
09:38Voilà, sur l'enjeu de ce match.
09:39Aujourd'hui, conférence de presse, Didier Deschamps prépare quand même un match pour la troisième place de Ligue des Nations face à l'Allemagne.
09:45Écoutez.
09:47Je ne cache pas que...
09:49Allez, je vais prendre un petit mot gentil.
09:52L'intérêt est quand même relatif par rapport à ce match-là.
09:55Il est là, on va le jouer.
09:57Un intérêt relatif pour être gentil, nous dit Didier Deschamps.
10:01Alors nous, on n'est pas gentil dans l'équipe du soir, vous le savez.
10:03Donc on vous pose la question.
10:04Est-ce un match sans aucun intérêt ?
10:07Ce France-Allemagne de demain a-t-il aucun intérêt ?
10:09Attention, président, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
10:12Jingle.
10:13Mathieu Deschamps pense que c'est un match sans intérêt.
10:22C'est bien ça.
10:23Fred Verdier, lui, il voit un grand intérêt à ce France-Allemagne, bien sûr.
10:27Non, non, non.
10:27Un intérêt.
10:28Un intérêt.
10:30Pour moi, il n'a pas aucun intérêt.
10:32Très bien.
10:32Un match de l'équipe de France, pour moi, par définition, a toujours un intérêt.
10:46Que ce soit jouer le Tadjikistan à Douchambé, que ce soit jouer le Kirpénistan à Hgabat,
10:52dans tous les cas, il y a un intérêt quand ce serait que voir ce que donne l'équipe de France,
10:57voir comment se comportent certains joueurs, des capés, des débutants.
11:01Là, demain, il y a plein de trucs à voir.
11:02Et en plus, coup de bol, ce n'est pas à Douchambé ou à Hgabat,
11:06c'est Hstuttgart contre l'Allemagne, qui est quand même l'un des trois, quatre rivaux historiques
11:10de tous les temps de l'équipe de France de football.
11:12Donc, si sur un France-Allemagne, un Allemagne-France...
11:14C'est terminé, Fred, terminé.
11:15Vous n'avez plus de temps, Mathieu va vous répliquer tout de suite.
11:18Le problème, c'est que Didier, il ne parle pas pour le téléspectateur,
11:21il parle pour lui-même et l'aspect compétitif de ce match.
11:25Finir troisième ou quatrième, honnêtement, il n'y en a rien à cirer.
11:30Déjà, de base, personne ne prête vraiment l'intérêt à cette compétition.
11:34Là, on commence un peu à se prêter au jeu à partir des demi.
11:38On a été éliminé là.
11:40Maintenant, il n'y a plus d'incidence.
11:41Le seul intérêt qu'il peut y avoir sur ce match, c'est de voir Cherki titulaire.
11:45Sinon, il n'y en a pas d'autre.
11:47Et en plus, avec les blessés qu'il y a eu, honnêtement, les gens vont commencer à galer.
11:52Terminé, terminé, terminé sur ce duel.
11:54Donc, voilà, deux visions sur cette rencontre.
11:57Deux états d'esprit s'opposent.
12:00Alors, je rappelle que vous, vous allez les départager.
12:02D'ailleurs, sur les réseaux, vous allez sur l'équipe Connect pour nous dire
12:04si vous vous penchez plutôt du côté de Fred, vous y voyez un intérêt,
12:07ou du côté de Mathieu sur le non-intérêt de cette rencontre.
12:10Mais maintenant, le président va devoir trancher.
12:13Mais en fait, peu importe ce que je pense fondamentalement,
12:16c'est-à-dire que Mathieu a déjà donné le point à Fred.
12:20La question était, est-ce un match sans aucun intérêt ?
12:24Il a commencé, il a fini par dire, il y a l'intérêt Cherkili.
12:27Le seul intérêt à la rigueur, ça serait Cherkili.
12:30Donc, fin de la balle.
12:31Merci Mathieu.
12:32Tu as donné le point à Fred.
12:34Donc, c'est terminé.
12:35Est-ce que ça, ça a motivé les gens à regarder ?
12:37Je ne suis pas sûr.
12:38Ah, mais ça, c'est encore autre chose.
12:39Parce que là, la question n'était pas de savoir si les gens avaient un intérêt à regarder.
12:42Mais à la base, on revenait quand même sur l'interview de Didier Deschamps,
12:46qui lui, entre guillemets, voyait ça de son prisme.
12:48Et on voyait, est-ce qu'il y a un intérêt pour lui ?
12:51Il n'y a pas d'intérêt.
12:52Pour te répondre quand même plus sérieusement,
12:54même si je pense que Fred mérite le point, puisque tu lui as donné,
12:58c'est que je pense que s'il prend 4-0 contre l'Allemagne, ça va lui avoir un intérêt.
13:02D'abord.
13:03Et que ce qui s'est passé contre l'Espagne, on peut réinventer tout ce qu'on veut.
13:07La vérité, c'est que l'Espagne, au bout d'un moment, ils ont dit, on a gagné,
13:10on commence à être un peu méprisant.
13:12Et que derrière, l'équipe de France a pu revenir un petit peu.
13:15Il a tellement de circonstances atténuantes.
13:17Honnêtement, même s'il prenait 4-0, on pourrait lui mettre plein de choses.
13:20Il prenait 5-1 hier.
13:22Hier, mercredi, jeudi.
13:24Oui, mais là, entre guillemets, il y a trop de blessés,
13:27il y a trop de choses expérimentales à faire, honnêtement.
13:30Tu mets bien mal face à Saliba, c'est pareil, c'est la même musique.
13:33Non, mais là, je parle plus pour demain, entre guillemets,
13:36qu'importe le résultat.
13:37On ne peut pas lui en tenir rigueur.
13:39Avec 100,5 demain, je te garantis, ça ne va pas les faire marrer.
13:43Si tu tapes plein de main à Stuttgart, avec réussite ou sans réussite,
13:45mais si tu tapes plein de main à Stuttgart, ce n'est pas anodin.
13:48Et on pourra dire, j'ai trouvé intéressant, il a tenu la baraque,
13:52j'ai trouvé que sur les côtés, c'était bien, etc.
13:54Un homme, vous écoute, il a l'œil qui pétille, l'œil malicieux,
13:58c'est Raymond Domenech.
13:59Parce que Raymond, vous en avez joué des matchs sans intérêt avec l'équipe de France,
14:04enfin coaché.
14:04Ils ont été déclarés sans intérêt par les médias, oui, souvent.
14:09Mais vous y avez toujours trouvé un intérêt, vous, en tant que sélectionneur.
14:11Mais nous, on a un intérêt, parce qu'on va faire une liste,
14:14Derrière, il va faire une liste pour se qualifier pour la Coupe du Monde.
14:18Et tous ces joueurs-là, leur intérêt, il est, comme tu disais tout à l'heure, individuel.
14:23Mais je suis d'accord, si on prend 4, 5, 0, l'intérêt ne va pas être relatif.
14:28Il va compter, et pour ces joueurs-là, quand ils vont être sur le terrain,
14:32et si on se dit qu'ils n'ont pas le niveau, ça compte, c'est important.
14:36Ces matchs-là, tout est doté, la vie, ce qu'ils vont faire, comment ils vont réagir.
14:41On va le savoir, pour prendre la liste, comment il a été ?
14:45Il a abandonné comme les autres ?
14:47Oui, on en prendra peut-être un autre, c'est un vrai choix.
14:50Donc, ce n'est pas anodin, ce genre de match.
14:52Et l'argument de Mathieu, il est extraordinaire, c'est vrai.
14:57Moi, je vais regarder ce match-là pour voir jouer Cherki,
15:02qui va être obligé de courir, là.
15:03Parce que c'est un vrai match où il ne va falloir pas juste prendre le ballon dans une équipe en fin de match
15:08où plus personne ne joue, où tout est tranquille.
15:11Là, un vrai match, parce que les Allemands, eux, ils ne vont pas jouer.
15:14Ce n'est pas un match amical.
15:14Les Allemands, ils ne vont pas jouer un match amical.
15:17Attendez, je vais vous donner la main.
15:19Mais juste avant, pour répondre à Raymond, qui parlait de la préparation aussi, Coupe du Monde, vous le disiez,
15:23il reste 9 matchs.
15:24C'est le chiffre, il reste 9 matchs avant la Coupe du Monde, donc pour se préparer.
15:29D'ailleurs, c'est Kylian Mbappé qui en parlait, justement, sur, peut-être pas l'intérêt de ce match,
15:34mais sur la préparation, déjà, Coupe du Monde, qui trotte dans la tête de l'équipe de France tout à l'heure en conférence de presse.
15:38Quand tu prends 5 buts dans une demi-finale, c'est sûr que tu as beaucoup moins de chances de gagner.
15:43Mais comme j'ai dit, c'est une vision qui est à court terme.
15:47On a une vision aussi qui est à long terme, qui est la Coupe du Monde.
15:50Et comme j'ai dit, la Coupe du Monde est une Coupe du Monde qui se gagne avec beaucoup de certitudes.
15:54On est en train d'acquérir des certitudes offensives.
15:57Après, bien sûr qu'il va falloir avoir des certitudes défensives aussi.
16:02Voilà, le but, c'est aussi la préparation de la Coupe du Monde, Tidiani.
16:05C'est ce qu'on entend dans le discours de Kylian Mbappé.
16:07Moi, je reviens sur ce qu'a dit le sélectionneur.
16:10Je m'étonne quand même que cette compétition a un intérêt à partir du moment où on gagne les matchs.
16:16Mais à partir du moment où on les perd, en fait, l'intérêt n'existe plus.
16:19Et dans une autre logique, ce qu'on avait qualifié d'espèce de match amicaux déguisés,
16:25en fait, le redevienne parce qu'on est sorti de la compétition.
16:28Attends, tu parles de quel sélectionneur ?
16:30Là, je parle de Didier Deschamps.
16:32Vous n'êtes plus sélectionneur, Raymond.
16:33Raymond, je vous l'apprends, mais vous n'êtes plus sélectionneur.
16:35Ça m'a échappé, Raymond.
16:38Comme je venais de parler, je reprends ce qu'il vient de dire.
16:40Non, non, non, moi, je fais référence à ce que disait Didier Deschamps sur l'intérêt relatif du match.
16:44Et c'est vrai qu'en plus, il y a cette espèce de compte à rebours par rapport à la Coupe du Monde 2026.
16:48C'est ce qu'aujourd'hui, on a le luxe avec le peu de rassemblement qu'il y a de pouvoir, entre guillemets, je ne vais pas dire cracher sur ces matchs,
16:56mais avec un adversaire qui nous a, excusez-moi l'expression, fait tourner sur les deux dernières fois où on les a joués.
17:02Et d'ailleurs, le 2-0 à Lyon à quelques mois de l'Euro, c'était un match amical.
17:06Mais par contre, je pense qu'il avait eu une incidence derrière le chemin de main qui nous a amenés jusqu'au championnat d'Europe.
17:11Demain, tu veux travailler quoi ? Demain, tu vas te servir sur la...
17:15Ne serait-ce que l'adversité ?
17:17Tactiquement, tu vas travailler quoi ?
17:18Non, mais tu travailles déjà une grosse adversité ?
17:20Voir des joueurs en situation et voir des joueurs pour qui, en fait, l'enjeu, il est différent.
17:24Il y en a certains, ça va être de s'affirmer, d'autres, ça va être de confirmer et d'autres, ça va être de rassurer.
17:29Il est uniquement individuel. Encore une fois, on revient à ça.
17:31Mais Mathieu, dans une équipe qui met en avant et qui valorise l'individualité, ça a totalement du sens qu'à un moment donné, tu mettes au crash test des individualités.
17:41De toute façon, l'équipe de France, ça n'a jamais fonctionné sur l'idée, en tout cas avec Didier Deschamps, sur l'idée de se projeter dans un schéma de jeu.
17:51Est-ce que vous dites qu'on ne construit pas pour vous en équipe de France ?
17:53Mais non, d'autant plus.
17:54Didier Deschamps, on va arriver à la Coupe du Monde 2026.
18:00Mais non, parce que les enjeux individuels dépassent tout.
18:02Ah, alors ?
18:03Mais si.
18:03Et justement, c'est-à-dire que si demain, Cherki, il met trois buts et deux passes décisives, il sera titulaire en septembre.
18:09Mais oui, mais il aura juste gagné sa place à lui.
18:13Didier, il n'aura aucune certitude en plus collectivement ou tactiquement.
18:17Non, parce que si demain, Cherki devait par exemple devenir titulaire dans cette équipe, tu ne peux plus jouer pareil.
18:24Ce n'est plus pareil.
18:25Bah pourquoi ?
18:26Donc vous écartez Olivier qui lui avait fait ses projets en dessous, ça c'est sûr.
18:29À la place d'Olivier.
18:30Il n'y a un moment, ce n'est pas possible.
18:31Il ne va pas faire...
18:33Même si ça ne t'aide pas à trouver ta structure d'équipe, ça t'aide quand même à voir quels sont les joueurs qui peuvent avoir l'étoffe au niveau international.
18:40Et ça, c'est des questions par rapport à un Cherki qu'on s'est encore posé.
18:42On va aller voir Giovanni.
18:43Giovanni qui vous écoute religieusement depuis Stuttgart.
18:45Il apprend beaucoup en nous écoutant.
18:47Eh oui, bien sûr.
18:49Vous voyez les médias, Giovanni, on présente ce match sans intérêt.
18:52C'est de notre faute encore une fois.
18:55Dites-nous un petit peu l'atmosphère.
18:56Tout d'abord, je voudrais vous entendre sur l'atmosphère autour de cette rencontre et même peut-être en Allemagne d'ailleurs.
19:01Est-ce qu'en Allemagne, on prend ce match vraiment très au sérieux ?
19:06Pour le coup, le contraste est assez fort, Benoît.
19:10C'est que quand on approchait de cette rencontre face à l'Espagne, il y avait vraiment une excitation, une ferveur dans la ville.
19:16On se disait que la Ligue des Nations, c'est finalement une bonne idée parce qu'on a hâte de voir cette rencontre.
19:21Et c'est vrai qu'à partir du moment où l'équipe est éliminée, ce match pour la troisième place, vu la cadence des calendriers,
19:27il a un intérêt relatif sur le point sportif et on le ressent.
19:30D'ailleurs, ça se voit dans l'atmosphère, aux entraînements.
19:32Même nous, les médias, entre nous, les confrères, ce n'est pas le match du siècle, on le sent bien.
19:38En revanche, pour le groupe, et le plateau a commencé à l'évoquer, il y a des intérêts qui sont importants quand même.
19:44Je pense que demain, on attend tous de voir Ryan Cherki débuter un match en équipe de France
19:49parce que Michael Olizé, qui avait été très bon face à la Croatie, a énormément déçu face à l'Espagne.
19:54Donc sur ce rôle de numéro 10, il va y avoir une vraie concurrence jusqu'à la Coupe du Monde de 2026.
19:59Il y a aussi la question de Kylian Mbappé qui est au centre de l'actualité.
20:03Il y a beaucoup de choses.
20:04Donc je trouve qu'il y a quand même des intérêts sur des joueurs qui sont importants.
20:07Là où je rejoins Sepp, c'est que c'est toujours individuel.
20:09Mais il y a des intérêts importants pour cette rencontre.
20:12Merci Giovanni.
20:13Tiens, vous parliez des intérêts.
20:14Je rappelle que lundi, match très intéressant, c'est pour la Calife de la Coupe du Monde.
20:17Les Belges qui jouent face au Pays de Galles, ça sera sur la chaîne L'Equipe lundi soir à 20h40.
20:23Et là, il y a un vrai enjeu pour les hommes de Rudi Garcia.
20:26Attention, petit habillage.
20:27Qu'est-ce que c'est que ça ?
20:28Ah bah attendez.
20:29C'est Mathieu Docelli qui a gagné.
20:31Ça c'est pour dire que...
20:33C'est le boy's band.
20:35Je vous rappelle que c'est le boy's band.
20:3682% !
20:38C'est n'importe quoi, t'avais toute ta famille.
20:41Ils sont quand même 5 millions de dollars.
20:42Eh Mathieu, vous voyez, vous avez convaincu le téléspectateur à défaut de convaincre le plateau.
20:47Exactement.
20:48C'est pas grave.
20:49C'est quand même pas que dire.
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