- 07/06/2025
Sa traversée du désert à France Télévisions, ses débuts de speakerine, le jour où elle s'est faite attaquée par un lion en direct, son malaise dans Mask Singer ou encore ses envies de télé, Marie-Ange Nardi refait sa télé avec Eric Dussart et Jade le samedi 7 juin 2025 !
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00:00Qui est qui un jeu culte qui aura marqué toute une génération ?
00:03Marie-Ange Dardy, vous l'avez animé tous les jours pendant quasiment 7 ans sur France 2, de 1996 à 2002.
00:08Pourquoi ça s'est arrêté à l'époque ?
00:10Alors ça, c'est une grande question à laquelle je n'ai pas de réponse.
00:14On ne vous a jamais fourni d'explication ?
00:16Non.
00:16J'ai entendu parler d'une histoire de coups, que l'émission aurait été trop chère à produire.
00:19Alors ça m'étonnerait.
00:21Franchement, ça a peut-être été dit, mais ce n'est certainement pas la vérité,
00:24parce que justement tout le talent en plus de l'équipe qui travaillait là-dessus,
00:28c'était d'arriver à faire un vrai, vrai spectacle avec franchement pas de super, super moyens.
00:34Donc en fait, quand on vous annonce l'arrêt, c'est une surprise totale pour vous ?
00:38Oui, mais en plus, il faut dire que ça s'est quand même passé en deux temps.
00:42Parce qu'effectivement, on nous l'annonce une première fois,
00:45et on est quand même effectivement très étonnés, on n'a jamais eu vraiment de réponse.
00:49Et puis ça s'arrête, mais quelques temps après, on nous a demandé de reprendre.
00:53Aller savoir pourquoi ? Je ne sais pas, ils n'avaient pas rien,
00:56où il y avait d'un coup un effondrement justement des audiences.
00:59Donc on a repris après quelques temps.
01:01Et puis jusqu'au moment où ça s'est vraiment arrêté.
01:03Mais vous dire vraiment pourquoi, sincèrement, je ne sais pas.
01:07Ça fait plusieurs mois qu'on entend parler d'un retour de qui et qui,
01:10puisque la tendance est en ce moment à faire revenir des jeux cultes des années 90,
01:14je pense au Big Deal de la GAF, la roue de la fortune qui cartonne sur M6.
01:17Ça marche bien.
01:18Est-ce que vous avez été approchée, Marianne Jardy, par rapport à un retour de qui et qui ?
01:21Non, j'en ai beaucoup entendu parler.
01:23En fait, chaque année, il y a à peu près la même rumeur.
01:27Donc on entend régulièrement parler des boîtes de prônes différentes
01:31qui auraient peut-être repris le jeu, mais il n'y a pas vraiment de...
01:35Il n'y a jamais de suite.
01:36Est-ce que si on vous approche, pour revenir dans qui et qui, vous seriez partante ?
01:40Ah oui, avec un grand, grand plaisir.
01:43C'est un jeu que vous avez adoré faire, Marianne ?
01:44J'ai adoré, vraiment.
01:45Et c'est une époque que j'ai adoré.
01:47Les gens m'ont aimé, vraiment.
01:49Ils en parlent toujours avec beaucoup d'émotions.
01:51C'est vrai que, quand vous me dites qu'il y a toute une génération,
01:53c'est vrai que j'ai un lien encore très fort avec ceux qui ont vécu ce qui et qui.
01:58À mon avis, en revanche, si ça revient, ce qui est très important,
02:02mais comme pour beaucoup de jeux qui ont marqué, ou des missions qui ont marqué,
02:06c'est de garder l'âme.
02:08Il ne faut pas non plus juste penser que tu vas reprendre les grandes lignes
02:12et tu es tout trop modernisé.
02:14Il y avait quelque chose de très fort humainement qu'il faut absolument garder.
02:18Marion Genardi, vous avez été indéniablement l'un des visages les plus emblématiques
02:21des Jeux de France 2 dans les années 90.
02:23Et puis, en 2002, quand qui et qui s'est arrêté ?
02:26On a le sentiment que la direction vous a oublié, vous a mis de côté.
02:29Est-ce que c'est ce que vous avez ressenti, vous aussi ?
02:31Oui.
02:31Oui, totalement.
02:33C'est vraiment ce que j'ai ressenti, oui.
02:35Parce que vous étiez en quotidienne.
02:37Et puis, tout à coup, du jour au lendemain,
02:38on ne vous propose plus que des formats assez anecdotiques.
02:40C'est une décélération très violente pour vous.
02:43Comment on le vit, ça ?
02:44Pas très bien.
02:46Vraiment pas bien, même.
02:47Parce qu'effectivement, vous sortez d'un jour, puisqu'il marche bien, tout va bien.
02:50Mais il y avait eu un changement de direction.
02:52Et donc, écoutez, après, vous savez que vous êtes un peu...
02:55Il faut que vous soyez désiré par les gens qui vous emploient.
02:58Donc, ce n'était plus les mêmes.
02:59Eux n'avaient pas le même regard, sans doute, sur moi.
03:02Et donc, effectivement, là, ça a été une période assez difficile.
03:05Vous avez trouvé ça injuste au regard de vos succès passés ?
03:09Oui, bon, maintenant, j'ai vu tellement de gens qui ont vécu aussi cette injustice.
03:14Oui, on trouve toujours ça injuste, bien sûr.
03:17Parce que c'est vrai, ce n'était pas juste, en tout cas.
03:20Oui, parce que tous les formats que vous aviez,
03:21toutes les émissions que vous aviez animées jusqu'ici,
03:23avaient marché très fort.
03:24Il n'y a aucune raison que tout à coup, on vous mette au placard.
03:27Et bien, sauf si des gens ne souhaitent pas vous utiliser.
03:32Oui, mais écoutez, je ne sais pas.
03:34Là, il y a eu effectivement un frein, un arrêt très net
03:39et sans proposition qui venait du tout, effectivement.
03:43À ce moment-là, est-ce que vous prenez votre téléphone
03:45pour essayer de comprendre, pour proposer des projets d'émission,
03:48pour montrer votre motivation ?
03:49J'ai certainement dû demander des rendez-vous.
03:53Mais je n'ai pas dû en avoir beaucoup, apparemment.
03:55On ne vous accorde pas de rendez-vous, vous, Marie-Ange Gardner ?
03:57Dans mes souvenirs, oui.
03:59Ou alors, peut-être que j'ai eu un manque de rendez-vous,
04:01mais où on vous dit, oui, oui, bien sûr, je pense à toi,
04:04mais qui ne donne jamais de suite.
04:08Et donc, quand vous savez un peu lire entre les lignes
04:12et avoir un brin de psychologie,
04:14vous sentez quand même ce genre de choses.
04:16Aujourd'hui, si on vous donnait carte blanche,
04:19vous auriez envie de faire quoi à la télé, Marie-Ange Gardner ?
04:21Je serais très heureuse de rester, en tout cas,
04:24dans le divertissement ou les magazines d'accompagnement.
04:28Je suis très heureuse, moi, quand ça apporte de la bonne humeur,
04:32quand c'est fait dans la gaieté, tout ça, ça me va très bien.
04:35Vous êtes du genre à prendre votre téléphone
04:37pour appeler des producteurs des chaînes et proposer vos services ?
04:39Non.
04:40Donc, en fait, vous êtes une très bonne vendeuse au télé-shopping,
04:41mais pas pour vous, quoi.
04:42C'est ça.
04:43Non, c'est vrai que j'ai beaucoup de mal à faire ça, oui.
04:46C'est un passage un peu obligé, non ?
04:47Ben, certainement.
04:49Peut-être que ça aurait...
04:51Mais j'ai beaucoup de mal à faire ça.
04:52Puis, je ne suis même pas sûre,
04:53je ne sais même pas si ça peut vraiment fonctionner.
04:55Vous voyez ?
04:57On va essayer, vous verrez.
04:58Oui, mais je n'ai pas l'impression...
05:01En fait, par expérience,
05:03les choses que j'ai eues,
05:04ce n'est jamais en essayant de solliciter qui que ce soit.
05:08C'est venu, voilà.
05:09C'était le moment où ça vient.
05:10Il faut aussi, bien sûr, qu'il y ait un facteur chance,
05:13que les étoiles soient alignées,
05:16enfin, qu'il y ait un moment, voilà.
05:17Mais je n'ai pas l'impression que solliciter soit vraiment la...
05:21Ça peut aider, remarque.
05:22Vous avez l'air de me dire qu'il faudrait que je...
05:24Exactement, on va faire du coaching.
05:26Si vous avez quelque chose à demander, en tout cas, c'est ici.
05:28Ça va, très bien.
05:29Si ça se fait, en plus, on prend une toute petite commission.
05:31Ça va, raisonnable.
05:32Oui, 37%.
05:34Ah, quand même.
05:34Ça va, ça va.
05:36Comment vous êtes retrouvés,
05:37Spikrin, Marie-Ange Nardi,
05:38à l'âge de 22 ans sur FR3 Marseille ?
05:41Parce qu'à l'époque,
05:43France 3 crée un décrochage régional,
05:46dans toutes les régions.
05:47Donc, du coup,
05:47chaque région prend l'antenne de 17 à 20 heures.
05:51C'était tout à fait nouveau.
05:53C'était vraiment révolutionnaire, à l'époque.
05:55Et donc, un jour,
05:57maman me dit,
05:58tiens, chérie, j'ai entendu
05:59qu'il va y avoir un concours
06:01pour recruter des Spikrines à France 3.
06:04C'était plus maman que vous qui en rêvait ?
06:07Vous aviez déjà à faire de la télé ?
06:08C'est-à-dire, je faisais la Spikrines
06:10quand j'étais petite.
06:12Ah, déjà, chez vous ?
06:13C'est vrai que le soir, c'est marrant.
06:14Comme quoi, il devait y avoir déjà,
06:16je ne sais pas,
06:17une sorte de prémonition.
06:19Non, mais là, en l'occurrence,
06:20c'est ma mère qui a entendu l'annonce
06:22et qui m'a dit,
06:23essaye, peut-être ?
06:25Vous faites donc vos armes
06:26comme Spikrines sur FR3 Marseille.
06:27Mais très vite,
06:28Paris vous appelle d'abord
06:29pour des remplacements l'été.
06:30Puis, pour devenir titulaire pour de bon,
06:33vous serez Spikrines
06:33sur Antenne 2 pendant 6 ans.
06:35C'est à cette époque-là
06:37que vous avez rencontré
06:38votre ami Olivier Mine
06:39qui était, lui, Spikrines ?
06:40Oui, absolument, bien sûr.
06:41C'est là que j'ai rencontré Olivier.
06:43Et qu'une longue, longue amitié
06:47s'en ait suivie.
06:48Et nous a raconté
06:49qu'il se faisait souvent taper
06:50sur les doigts par la direction
06:51du fait de ses facéties.
06:52Bien sûr, mais je les ai vécues,
06:55même ses facéties.
06:55Comment ça ?
06:56On a même fini par se faire taper
06:57sur les doigts tous les deux.
06:59Ah, vous aussi ?
06:59Oui.
07:00On a vu Louis une machine à neige.
07:02Donc, vous savez,
07:03pour faire des flocons,
07:04on l'avait fait de nous-mêmes.
07:08Et donc, je passe à l'antenne,
07:11mais effectivement,
07:12les flocons faisaient
07:12des gros trucs partout
07:14dans les cheveux.
07:15Et donc, je me suis fait convoquer
07:16parce qu'on me dit
07:16mais qu'est-ce qui vous arrive ?
07:18Mais c'était quoi ?
07:18On aurait dit que vous aviez
07:19d'énormes pellicules
07:20dans les cheveux.
07:22Alors, on a expliqué
07:23et on s'est un peu fait
07:24remonter les bretelles.
07:25En fait, ce n'était pas
07:26du tout d'actualité
07:28à ce moment-là
07:28de faire entrer de l'humour
07:30dans cette case Spikra.
07:33Ça m'arrive.
07:33Je te présente Francky.
07:34Francky et Titi.
07:35C'est le monsieur
07:36ou c'est le lion ?
07:36Salut, c'est le doncteur.
07:39Bonjour, Francky.
07:40Et Titi, son petit lion.
07:41Titi, à quel âge ?
07:42Il a 16 mois.
07:44Voilà, donc Titi,
07:45il a 16 mois,
07:45mais ça n'a rien à craindre.
07:47Voilà, voilà.
07:47Voilà, putain !
07:48Il ne fallait pas quoi faire.
07:49Marie-Anne Jardy,
07:50cette image de vous
07:51attaquée par un lion
07:52dans 40 degrés à l'ombre,
07:53ça a été terrorisant
07:54naturellement
07:54pour tous les téléspectateurs.
07:56Qu'est-ce qui s'est passé
07:56pour vous après ?
07:58Vous avez été conduite
07:59à l'hôpital ?
07:59Ah oui, bien sûr.
08:00Oui, j'avais le bras
08:01quand même bien déchiré.
08:03J'avais...
08:04Il vous a griffé ?
08:05Il m'est tombé dessus
08:07et les griffes sont restées.
08:09Et encore, heureusement
08:10que j'ai eu ces deux secondes
08:11d'anticipation.
08:12Je me suis dit
08:12qu'il fallait que je bouge
08:13parce que je trouvais
08:13qu'il me regardait.
08:14Et j'ai senti
08:15qu'il me regardait curieusement.
08:17Donc, en fait,
08:17j'ai pris sur le dos
08:18et pas pleine face.
08:20Et donc,
08:21ça aurait pu, bien sûr,
08:22être beaucoup plus grave.
08:23L'eau a coulé
08:24sous les ponts.
08:24Mais il y a eu
08:25une somme d'erreurs.
08:25Il n'y avait pas
08:26de service de sécurité,
08:27même pour protéger
08:28parce qu'il est tombé sur moi.
08:29Mais le public
08:30était à deux mètres.
08:32Le don...
08:32Après, ils se sont tous
08:33renvoyés là-bas.
08:34Le docteur a dit
08:35mais j'avais prévenu
08:36que c'était la première fois
08:37que ce lion passait en télé.
08:39Là, c'est...
08:40qu'il ne fallait pas...
08:41Alors que moi,
08:42on m'avait dit d'y aller.
08:43Au contraire,
08:44venez, venez.
08:44Enfin,
08:45toutes les informations
08:46étaient contradictoires.
08:47Et effectivement,
08:49il n'y avait pas assez
08:49de sécurité, bien entendu.
08:51Ça aurait pu être vraiment
08:52quelque chose de très grave.
08:53Je pense que vraiment,
08:55ça a marqué d'ailleurs
08:55un tournant.
08:56Et ça a servi de leçon
08:58à beaucoup,
08:58beaucoup d'émissions
08:59qui peut-être traitaient
09:00les choses
09:00avec de la négligence.
09:04Il y a la blessure physique
09:05mais aussi naturellement
09:05le traumatisme psychologique.
09:07Vous dites que ça vous a hanté
09:08pendant des années.
09:09Pendant assez longtemps, oui.
09:10En plus, c'était terrible
09:11parce que j'avais un chat
09:12que j'adorais.
09:13Et c'était le seul
09:14qu'encore...
09:15Mais j'avais très peur
09:16quand je croisais
09:17pendant assez longtemps,
09:18des années peut-être pas,
09:19mais assez longtemps.
09:21Je ne pouvais pas croiser
09:21un chien dans la rue.
09:22J'avais la trouille.
09:24La peur d'une attaque.
09:24Oui, parce que quand même,
09:26la chose dont je me souviendrai
09:28toujours,
09:29quand j'ai le lion dessus,
09:30déjà, dans le cerveau,
09:32en une fraction de seconde,
09:33tu te dis,
09:33ce n'est pas vrai,
09:33ça n'existe pas.
09:35Et ce que je me disais,
09:37et en plus,
09:37tu ne peux même pas lui parler,
09:38tu ne peux même pas
09:39t'expliquer avec lui.
09:41D'explications possibles,
09:42en effet.
09:42Eh bien, voilà.
09:43C'est les deux trucs
09:44dont vraiment je me souviens.
09:46C'est ce à quoi je pense
09:47à ce moment-là.
09:48Vous en avez fait
09:48un vrai de malaise
09:50sur le plateau
09:50du millionnaire
09:51Marie-Ange Dardy.
09:52Et ce, à cause
09:53d'un candidat
09:54qui lui-même
09:55ne s'était pas senti bien,
09:56c'est ça ?
09:56Oui.
09:57C'est un candidat
09:58qui a gagné un million.
09:59Ça tombe sur le million.
10:01Vous savez,
10:01à l'époque,
10:02on tournait la roue
10:02en plateau.
10:03Donc, un million.
10:05C'est fantastique.
10:06Tout le monde applaudit.
10:07Et d'un coup,
10:08je vois à côté de moi
10:09le candidat,
10:10le monsieur
10:10qui est à terre,
10:13pris de convulsions
10:14terribles.
10:15J'ai cru qu'il faisait
10:16une crise cardiaque.
10:18En fait,
10:18c'était une crise
10:18d'épilepsie,
10:19mais c'était extrêmement
10:21impressionnant.
10:22Ça lui a déclenché
10:23effectivement cette horreur.
10:25Et c'est vraiment
10:25terrible à voir.
10:27En plus,
10:28je lui disais
10:29appeler les secours,
10:29appeler les secours.
10:30Et tu sais,
10:30il y avait une force
10:31d'inertie d'un coup.
10:32C'est fou.
10:32On était un peu
10:33en état de sidération.
10:33Voilà,
10:34comme ça.
10:34C'était assez.
10:36Bien sûr,
10:36après,
10:37les secours sont arrivés,
10:38l'ont emmené.
10:39Et ça m'a retournée,
10:42en fait,
10:42d'avoir vu la personne
10:43comme ça.
10:45Et donc,
10:46on a voulu reprendre
10:47le tournage.
10:48Et là,
10:48c'est moi qui me suis sentie
10:50partir,
10:51faiblir.
10:52Ça m'a retournée.
10:52C'est-à-dire que les deux,
10:53vous êtes partie à l'hôpital ?
10:54Alors,
10:54je suis partie après lui,
10:55oui.
10:56Les pompiers sont revenus
10:57et m'ont amené,
10:59moi aussi,
10:59au même hôpital.
11:00Du coup,
11:01ne sachant pas,
11:02je ne sais pas
11:03ce que ça engendrait en moi,
11:05soit un malaise vagal,
11:06enfin,
11:06je ne sais pas.
11:07En tout cas,
11:07c'est...
11:09Et donc,
11:10on s'est retrouvés,
11:11après,
11:11à l'hôpital,
11:13côte à côte,
11:13sur les brancards.
11:14Est-ce que vous avez partagé
11:15la même chambre,
11:15après ?
11:16Non.
11:17Et ce que je disais,
11:18c'est rigolo.
11:19Enfin,
11:19c'est rigolo.
11:20Ce n'est pas si rigolo,
11:21mais on était,
11:22parce qu'après,
11:22il allait très bien,
11:23ça va,
11:23sur le brancard.
11:24Et lui,
11:24il avait un million,
11:25et moi,
11:26non.
11:26Très émotif,
11:28quand même,
11:28alors,
11:28Marie-Angela.
11:29Oui, un peu.
11:30Lui,
11:30il avait gagné le million.
11:31Évidemment,
11:32tout le monde ne gagnait pas
11:32le million sur le plateau
11:33de ce jeu.
11:34Est-ce qu'il y en a
11:34qui vous manifestaient
11:35leur déception,
11:37voire leur énervement
11:38quand ils tombaient
11:38sur la tranche la plus basse ?
11:40Ça arrivait.
11:40On sentait...
11:41Oui,
11:42il y en a qui pouvaient être
11:42même déception,
11:44mais ça pouvait même donner
11:45effectivement un petit énervement.
11:49Dans Mass Singer,
11:50vous étiez dans le costume
11:51de la dame de cœur,
11:53pas terrible,
11:53justement,
11:54pour l'oxygénation
11:55du muscle cardiaque.
11:56On a vu la scène
11:57dans l'émission.
11:58Il y a un moment
11:58où vous êtes sentie mal,
11:59Marie-Angela.
12:00Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
12:01J'avais un costume
12:02absolument sublime,
12:04mais au début,
12:05il y avait,
12:05d'abord,
12:06il y a une cagoule,
12:07ensuite,
12:08il y a un premier masque
12:09intégral en tissu
12:11sur lequel venait
12:13se fixer le deuxième masque.
12:14Et au bout d'un petit moment,
12:15en fait,
12:16il y a très peu d'ouverture.
12:18Et donc,
12:18en fait,
12:19tout le gaz carbonique
12:19que je recrachais,
12:21il restait dessous,
12:22et l'oxygène
12:23ne venait pas compenser.
12:24Donc,
12:24à la fin de la chanson,
12:25c'est vrai que j'ai eu besoin
12:26d'avoir un peu d'oxygène.
12:28J'étais en train
12:28de suffraquer, quoi.
12:29Je manquais d'air.
12:30Mais beaucoup disent
12:32que c'est une des plus grosses
12:34difficultés,
12:34en fait.
12:35La respiration.
12:36La respiration.
12:37Le poids aussi, non ?
12:38La chaleur.
12:38Le poids,
12:39c'était...
12:39Ça fait combien,
12:40à peu près ?
12:41Parce que j'avais un sac à dos
12:42sur lequel reposait aussi
12:43le cœur.
12:45Je ne sais pas,
12:45mais je me sentais...
12:48C'était très long,
12:49déjà,
12:49à mettre,
12:50je ne sais pas,
12:50presque une heure
12:51pour en mettre le costume.
12:52Au moment où vous enlevez le masque,
12:53on voit des assistants
12:54qui arrivent en plateau
12:55avec des parapluies
12:56pour préserver le secret.
12:57Oui.
12:57C'est-à-dire que si jamais,
12:59dans un cas comme ça,
13:00par exemple,
13:00ou s'ils ont besoin de...
13:01Je ne sais pas,
13:02vous pouvez perdre quelque chose,
13:05il y a tout de suite
13:06quelqu'un qui vient
13:07avec un parapluie
13:08et ils peuvent intervenir
13:09sous le parapluie
13:10sans révéler votre identité.
13:12Le culte...
13:12C'est vachement...
13:13C'est super bien organisé.
13:14Moi, j'ai été impressionnée par...
13:16Justement,
13:16le culte du secret
13:17qui est le sel de cette émission,
13:18vous en avez été témoin
13:20dans les coulisses
13:21de cette aventure.
13:22Tout est extrêmement réglementé.
13:24Tout est fait
13:24pour que vous ne croisiez
13:25jamais les autres.
13:26Mais vous ne...
13:26Vous ressortez de là,
13:28vous ne savez absolument pas
13:29qui il y avait
13:30dans la même émission.
13:32Vous ne croisez jamais personne
13:34à part les personnes
13:35qui vous habillent
13:36et des assistants
13:39qui sont dévolus vraiment
13:40pour chacun
13:41à venir vous chercher,
13:42vous accompagner.
13:43Vous bloquez dans sa loge ?
13:45Ah oui,
13:45si vous ne chantez pas,
13:47vous restez dans votre loge.
13:48Pour tout déplacement,
13:49quelqu'un vous accompagne,
13:50même quand on veut
13:50aller au petit coin ?
13:51Même.
13:51Et pour certains costumes,
13:53croyez-moi,
13:53quand vous avez envie
13:54de faire pipi,
13:54justement,
13:55c'est compliqué.
13:57Ah ben oui,
13:58parce que s'il faut une heure
13:58pour le mettre,
13:59il faut une heure pour l'enlever.
14:00Évidemment.
14:01Votre fils,
14:01il est dans les médias aussi
14:02ou pas du tout ?
14:03Pas du tout.
14:03Pas du tout.
14:05Non, non.
14:06Vraiment pas du tout.
14:07Il n'intéresse pas,
14:08en tout cas,
14:09de faire ce métier.
14:10Il fait quoi ?
14:11Il fait des études encore.
14:13Il fait des études
14:15d'économie,
14:16de gestion,
14:17tout ça à l'étranger.
14:18Et vous disiez tout à l'heure,
14:19il n'est pas là.
14:19Ah oui,
14:19il est parti à l'étranger.
14:21Faire finir son master.
14:22Et la dame de cœur
14:23que vous êtes pour de vrai,
14:24pour elle,
14:24ça a dû être un déchirement.
14:25C'est terrible.
14:26C'est terrible quand votre...
14:27Enfin,
14:27plein de personnes le savent,
14:29bien entendu,
14:30je n'ai rien inventé.
14:31Mais quand votre petit,
14:32que vous avez toujours eu
14:33dans la chambre,
14:34à côté,
14:35vous voyez tous les jours,
14:36il est si loin de vous.
14:40Et puis voilà,
14:41vous le voyez beaucoup moins.
14:42Du coup,
14:42vous le collez par téléphone,
14:43c'est ça ?
14:44Voilà.
14:44Jusqu'il me dit,
14:45tu vas me lâcher ?
14:47Vous l'appelez combien de fois
14:48par jour,
14:49Marie-Ange Nardi ?
14:50J'essaie de me maîtriser,
14:52justement.
14:53Parce que si vous vous écoutiez...
14:54Je retiens.
14:55Ah ben,
14:55j'appellerai,
14:56je ne sais pas,
14:574-5 fois par jour.
14:58C'est beaucoup.
14:59Je sais.
15:00Non,
15:00au début,
15:01je le faisais,
15:01j'ai compris que ça pouvait passer
15:02pour du harcèlement.
15:06Maintenant,
15:06je suis plus raisonnable.
15:08Mais enfin,
15:08je veux au moins avoir des nouvelles
15:10une fois par jour.
15:1111h30,
15:1412h30,
15:15on refait la télé sur RTL.
15:17Les improbables
15:18d'Eva Cruyvert.
15:20Bonjour Eva.
15:21Bonjour.
15:21Bonjour Eva.
15:22C'est notre dame de cœur.
15:23Enfin,
15:23on espère qu'elle va avoir du cœur
15:24avec vous,
15:25Marie-Ange Nardi,
15:25je ne sais pas,
15:26vous allez bien faire.
15:27Je le lis dans ses yeux.
15:28Oui,
15:29mais méfiez-vous,
15:29parce que justement,
15:30tout le monde pense
15:31qu'elle va être adorée.
15:31C'est ça,
15:32un ange qui cache un petit démon.
15:33Tout à fait.
15:34Vous y connaissez en plus
15:35de votre prénom en ange.
15:37Avant de parler des infos
15:38improbables d'Eva,
15:39moi j'en ai une quand même aussi.
15:40Vous n'avez jamais fait de radio,
15:42Marie-Ange Nardi,
15:42avec cette voix-là ?
15:44Non,
15:44je le regrette,
15:45j'aurais bien aimé effectivement,
15:46mais on n'a jamais proposé.
15:47Non,
15:48vous avez quelque chose pour moi,
15:50Éric ?
15:51Alors,
15:51oui,
15:52tout sauf la tranche du samedi matin,
15:5311h30,
15:5412h30.
15:55On peut parler de vous éventuellement.
15:56Non,
15:57mais c'est l'émission des vœux aussi.
15:59Non,
15:59non,
15:59j'aimerais beaucoup effectivement.
16:01Voix parlée parfaite,
16:02voix chantée également.
16:04Et oui,
16:04vous avez donc été la dame de cœur
16:06dans l'édition de Masque Singer
16:08toujours en cours,
16:09mais ce n'était pas la première fois,
16:10Marie-Ange,
16:11qu'on vous entendait chanter à la télévision.
16:13Si je vous dis,
16:14tu verras,
16:14ça vous rappelle quelque chose ?
16:16Oui,
16:16effectivement,
16:17c'était dans
16:18Grain de Folie,
16:19sur la 5.
16:21Exactement.
16:21Et je me souviens avoir chanté
16:23avec André Lamy,
16:23ou toute seule,
16:24je ne sais plus.
16:25C'est un duo ?
16:25Un duo sur un classique de Nougat.
16:27C'est ça,
16:27effectivement,
16:28je m'en souviens.
16:29C'était en 1981.
16:30Mais on n'a gardé que vous.
16:31Vous chantez hyper bien,
16:56en fait,
16:56ça va nouveau.
16:57Là,
16:57c'est pas bien.
16:58Vous êtes durs avec vous-même.
17:00C'est du live,
17:01alors c'est...
17:02Et sur un plateau,
17:03on s'entend moins bien.
17:04Et tu ne t'entends pas.
17:05En plus,
17:06c'était spontané,
17:07je ne m'étais même pas entraînée
17:08à la maison.
17:09C'est vrai que la 5,
17:10c'était vraiment une débauche
17:11de moyens incroyables.
17:12Oui,
17:12enfin,
17:13moi je suis arrivée
17:13sur la période maigre.
17:16Tous les autres animateurs
17:17avaient grillé tous les budgets.
17:18C'est ça.
17:18Et vous n'aviez plus rien.
17:19C'était déjà...
17:21Ça n'a pas duré longtemps,
17:22en fait.
17:22C'est vraiment sur la fin.
17:24Oui,
17:24ça restait combien de temps ?
17:25Une saison un peu plus,
17:29mais vraiment pas longtemps de plus.
17:32Mais en revanche,
17:33c'était sympa.
17:33Il y avait une émission de variété.
17:35Il y avait proposé quelque chose,
17:37là aussi.
17:38On va parler maintenant
17:38d'une expérience
17:39que vous avez adorée.
17:40Et oui,
17:41Marie-Ange Lardy,
17:42vous avez également eu le bonheur
17:44de faire Fort Boyard.
17:45C'était en 1993,
17:48Marie-Ange.
17:49Vous aviez notamment fait une épreuve
17:50toute indiquée
17:51vu votre prénom,
17:52le saut de l'ange.
17:53Un saut à l'élastique
17:54dans la cour du fort
17:55qui vous avait arraché
17:56ce petit cri.
18:03Ça,
18:03c'est le cri primal.
18:05J'étais,
18:06mais...
18:07tétanisée,
18:08franchement.
18:09Je ne pensais même pas
18:09que je le ferais.
18:10Ils vous ont poussé,
18:11c'est ça ?
18:11Non,
18:12mais il ne fallait même plus me...
18:13Il fallait que je m'enferme
18:15complètement.
18:15J'avais vraiment peur.
18:17Mais alors,
18:18en revanche,
18:19j'ai fini par sauter
18:20et j'ai eu un tel lâcher
18:22d'endorphine,
18:23alors vraiment,
18:24que j'ai plané,
18:25je vous promets,
18:27pendant 48 heures.
18:28Vous étiez comme shootée ?
18:29Comme shootée.
18:30C'était plané,
18:31vraiment,
18:31mais j'étais sur un nuage.
18:33Après,
18:34j'ai compris ce que c'était
18:35vraiment d'avoir
18:35une décharge d'endorphine
18:38aussi importante
18:38dans le corps
18:39parce que ça a dû...
18:40Je crois que c'est la chose
18:41qui m'a fait le plus peur
18:42dans ma vie que j'ai faite.
18:44Et après,
18:45vraiment,
18:45je vous assure,
18:46pendant 48 heures,
18:47je flottais sur un nuage.
18:49Les autres,
18:49on lui se dit,
18:49mais qu'est-ce qu'elle a pris
18:50des produits ?
18:51Elle a pris des anxiolytiques ?
18:52C'était incroyable,
18:54vraiment,
18:55ça m'a marquée.
18:56Et puis,
18:56puisqu'on parle de Famboyard,
18:58une pensée quand même
19:00très forte pour Patrice aussi.
19:02Patrice Laffont,
19:03qui a été
19:04le premier maître du fort,
19:06si on peut dire,
19:07présentateur.
19:08Qui est quelqu'un
19:08que j'aimais beaucoup,
19:09donc ça me permet
19:10de lui envoyer
19:11ce petit message
19:11d'amitié aujourd'hui.
19:13qui nous a quitté
19:14il y a quasiment un an.
19:15Et c'est vrai que vous avez été
19:15pendant des années avec lui
19:16dans Pyramide ?
19:18Oui,
19:18puis on était quand même
19:19très liés,
19:19on est restés très amis.
19:21C'était votre parrain
19:22de télévision aussi,
19:22quelque part ?
19:23Non,
19:23je ne dirais pas ça,
19:24non,
19:25mais j'ai appris
19:26en le voyant travailler,
19:28j'ai appris
19:28la décontraction,
19:32peut-être aussi.
19:34Non,
19:34non,
19:34mais voilà,
19:35ça fait partie des gens
19:37que j'ai beaucoup aimés
19:38dans ce métier.
19:39Une histoire d'amitié
19:40fort boyard,
19:40au-delà de Patrice Laffont,
19:42Olivier Mine
19:43qui va présenter
19:43sa dernière saison
19:45avant de rejoindre
19:45le groupe M6
19:46à la rentrée.
19:47Lui aussi,
19:47pour le coup,
19:48Olivier Mine,
19:48c'est un ami,
19:49un vrai dans le métier.
19:50Vous en avez beaucoup ?
19:52Non,
19:52j'en ai très peu.
19:54Olivier,
19:54vraiment,
19:55c'est mon meilleur ami,
19:57oui.
19:58Mais on s'est connu
19:58donc effectivement
19:59sur les bancs
20:01des spikeries.
20:02Comment vous faites
20:02pour voir
20:03ce qu'Olivier
20:03partage son temps
20:05entre la France
20:06et les Etats-Unis ?
20:07On ne se voit pas beaucoup
20:07au téléphone,
20:08on se voit beaucoup moins
20:09bien sûr,
20:09mais on essaie
20:10quand il est ici
20:11sur le sol
20:12de se voir,
20:14de dîner.
20:15Et puis quand même,
20:16ce qu'il y a de bien
20:17avec les gens
20:18vraiment qui vous sont chers,
20:20c'est que même
20:21si vous ne les avez pas vus
20:22pendant des mois,
20:23vous les retrouvez,
20:24c'est exactement
20:25comme si c'était hier.
20:27Voilà,
20:27ça ne change pas.
20:28Et voilà,
20:28on va terminer
20:29avec une révélation
20:30très surprenante
20:31sur la délicieuse
20:32Marie-Ange Nardi.
20:33Oui,
20:34j'ai trouvé une archive
20:35qui prouve
20:35que vous pouvez aussi
20:36être très méchante,
20:37Marie-Ange.
20:38Ah ah !
20:38Heureusement,
20:39c'était pour les besoins
20:40d'un rôle
20:40dans une adaptation
20:41de Blanche-Neige
20:42produite justement
20:43par Olivier Mine
20:44pour France 2
20:44où vous incarnez
20:45la machiavélique reine.
20:47Qu'est-ce que c'était bon
20:49d'être méchante !
20:50Ah,
20:50vous savez ça !
20:51On s'en est bien aperçu,
20:52vous amis.
20:52C'est jouissif
20:53de jouer un rôle
20:53de méchant,
20:54c'est rigolo.
20:55Et abrège,
20:56mon vieux abrège !
20:58Votre méchanceté,
20:59votre majesté,
21:00j'en suis bien désolé,
21:02mais la jeune Blanche-Neige,
21:03je dois l'avouer,
21:05vous surpasse en beauté.
21:07En guérant,
21:08mon fidèle chasseur,
21:09il nous serait agréable
21:10que vous emmeniez,
21:11ma chère belle-fille,
21:13Blanche-Neige,
21:14faire une petite balade
21:16en forêt.
21:18Et quand vous serez
21:19suffisamment loin,
21:22vous la ferez passer
21:23de vie à trépas.
21:24Mais pourquoi ?
21:25Pourquoi moi ?
21:26Écoutez, mon vieux,
21:27vous n'avez pas le choix,
21:28c'est elle ou c'est vous.
21:28Vous voyez,
21:29c'est comme ça
21:29que vous devriez parler
21:30au patron de chaîne.
21:30Vous êtes bien.
21:31De tenir ce que vous voulez.
21:33Alors, mon vieux,
21:33vous n'avez pas le choix,
21:34vous allez me la signer
21:34cette émission maintenant,
21:35c'est comme ça.
21:35C'est ça, oui.
21:36Ça a été une passion
21:38toujours pour vous,
21:38le théâtre.
21:39Vous avez commencé
21:40très jeune à Marseille,
21:41vous étiez au conservatoire.
21:42Oui, je m'étais inscrite
21:43au conservatoire.
21:44C'est vraiment une époque
21:45que j'ai adorée.
21:46C'est vraiment quelque chose
21:47qui me plaisait énormément.
21:48Et pourquoi avoir
21:49laissé tomber, alors ?
21:50En fait, la télé,
21:51à partir du moment
21:52où j'ai commencé la télé,
21:54elle a pris tout le terrain.
21:58Et puis après,
21:58vous prenez des directions.
22:01Voilà, vous êtes un peu
22:01aussi guidé par les événements.
22:04Et là, aujourd'hui,
22:04c'est une idée
22:05qui vous trotte en tête,
22:05peut-être,
22:06de remonter sur les planches
22:08pour de bon,
22:08pas juste pour une représentation.
22:09J'aimerais jouer,
22:09j'aimerais jouer.
22:11On m'a proposé quelques pièces,
22:12mais je ne les ai pas senties.
22:15Vous aimeriez quoi comme rôle ?
22:16De nouveau, une méchante ?
22:18Alors, franchement,
22:19je trouve que c'est
22:20ce que je préfère jouer.
22:23Non, c'est vrai,
22:24c'est beaucoup plus rigolo.
22:26En plus, la méchante reine,
22:27tu peux être tellement
22:28dans l'outrance, tu vois.
22:31Vous en avez croisé,
22:32des vrais comme ça,
22:32dans le milieu de la télé,
22:33dans les coulisses ?
22:34Après, vous allez me demander
22:37des noms et...
22:38Non, juste des prénoms.
22:39Je ne demande pas les noms.
22:41On mettra les noms.
22:42On s'en occupe.
22:43Non, enfin,
22:44en tout cas,
22:46enfin,
22:47il doit y en avoir.
22:48Il doit y en avoir,
22:49soyons honnêtes.
22:50Bon, nous, ça va,
22:50on n'a pas été trop méchants
22:51avec vous pour cette première
22:52dans Refait la télé.
22:53Non, ça a fait un très plaisir.
22:53Vous voyez,
22:54si j'avais su,
22:54je serais venue plus tôt.
22:55Bah oui,
22:55parce qu'on vous a attendu
22:56quand même pendant 8 ans,
22:57non, bon.
22:59Ça va, hein ?
22:59Ça te fait désirer,
23:00quand même.
23:00Je vais vraiment être sûre
23:01que vous aviez envie de me voir.
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