- 06/06/2025
Le Film du Parcours fou du PSG en Europe cette saison de ligue des Champions 2024-2025
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00:00Moi je ne vois pas un joueur qui progresse.
00:03Donc qu'on me dise, qu'est-ce que ce gars-là a apporté depuis qu'il est au club,
00:06à part cette touche un peu de folie, d'invention, de conférence de presse délirante.
00:12Est-ce qu'on a déjà vu un tel retournement de situation, une telle révolution au cours d'une saison ?
00:18Avant cette année, le PSG était une équipe moquée pour ses échecs passés,
00:26handicapé par ses cicatrices toujours ouvertes, raillé pour ses millions de dépensés sans réussite.
00:32Et cette saison encore, bien souvent incapable de conclure une domination stérile,
00:36collectivement décevant, Paris a chuté encore et encore,
00:40et s'est même retrouvé au bord de l'élimination des Lépoules.
00:43Est-ce que tu crois encore ce projet ?
00:45Non, mais je n'y ai pas cru dès le début en fait.
00:50Et puis, quelque chose s'est passé.
00:52Une étincelle, une révolte, contre toute attente, Paris s'est relevé,
00:57a renversé la table pour devenir l'une des équipes les plus séduisantes d'Europe,
01:01pour devenir un collectif qui jamais n'avait existé au Paris Saint-Germain version QSI.
01:09Aujourd'hui, je vais donc vous raconter l'histoire d'une saison que personne n'avait vu venir,
01:13l'histoire d'un club, d'une ville passée du bord du gouffre au bonheur éternel.
01:18C'est parti générique.
01:19On est à l'été 2024.
01:32Après une demi-finale européenne plus que frustrante face à Dortmund,
01:35le PSG est plongé dans l'inconnu et l'incertitude
01:38avant de commencer la deuxième saison de l'ère Luis Enrique.
01:41Car orphelin de sa machine à but, Kylian Mbappé, parti faire LV2 espagnol à Madrid,
01:49le club de la capitale a fait le pari risqué pendant l'été de ne pas remplacer son numéro 9,
01:54malgré quelques rumeurs insistantes, notamment autour de l'arrivée de Victor Ozymen.
01:59Quand on voit partir un joueur qui met plus de 40 buts par saison, il y a deux solutions.
02:04Soit on essaie de le remplacer par un autre joueur qui met plus de 40 buts,
02:07ou soit on fait autrement et on répartit les rôles et les tâches.
02:09Est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes dans l'optique de la première ou de la deuxième solution ?
02:13Ouais, 4 joueurs à plus de 12 buts, le plan est osé, surtout quand on connaît la maladresse chronique
02:35devant les cages du nouveau leader offensif désigné du PSG, Ousmane Dembele.
02:39On sait aussi que Barcola est encore assez inexpérimenté,
02:42Asensio et Ramos trop souvent blessés, tandis que Colomani et Kanginli, eux, sont trop peu décisifs.
02:48Bref, avant ce début de saison, il n'y a rien de très rassurant pour Paris,
02:51qui semble alors se préparer à une saison de transition post-Bappé.
02:58D'ailleurs, les recrues estivales des Rouges et Bleus vont clairement dans le sens de l'avenir,
03:01plutôt que des performances à court terme.
03:04Gabriel Moscardo, Djoa O'Neves, William Paccio, encore Désiré Douai,
03:08Paris est très loin de ses standards habituels en termes de mercato bling-bling,
03:12et confirme définitivement sa volonté de faire venir des diamants à polir,
03:16plutôt que des stars déjà confirmées.
03:18Je trouve que c'est plutôt intéressant, c'est des joueurs qui apportent quelque chose de plus,
03:23pour moi, c'est dans la continuité de ce qui va se produire.
03:27Ce n'est pas un effectif qui est construit pour gagner la Ligue des Champions cette saison, c'est clair,
03:31mais c'est un effectif qui est construit pour grandir ensemble,
03:35et pourquoi pas l'année prochaine être à maturité, ou dans deux ans être à maturité.
03:38Moi, je m'attendais à mieux, tant quantitativement que qualitativement.
03:42J'aimerais bien quand même savoir le nombre de matchs de Ligue des Champions
03:45joués par Safonov, Paccio, Désiré Douai, et notre ami Joao Neves.
03:50Bref, à l'aube de la saison 24-25, c'est donc un PSG en reconstruction,
03:54un PSG peu sûr de ses forces qui s'avance pour une Ligue des Champions,
03:58elle aussi en mutation.
03:59Fini la mythique phase de groupe A4, l'UEFA adopte un nouveau format inédit
04:03où 36 équipes s'affrontent dans une poule unique, avec à la clé les 24 premiers qualifiés.
04:10Et cette réforme, censée rééquilibrer la compétition,
04:13elle va finalement offrir aux Parisiens un tirage de la mort.
04:17Je vous fais un petit récap.
04:18City à la maison, Bayern à l'extérieur,
04:21Atlético de Madrid au Parc des Princes, Arsenal à l'Amérique de Stadium,
04:24le PSV in Deven au Parc des Princes, Salzburg en Autriche,
04:28Rilona à la maison,
04:29Stuttgart.
04:30C'est un groupe très difficile.
04:32C'est pas un groupe Michel.
04:33C'est une poule très difficile.
04:34Enfin, c'est ce que tu veux, mais sincèrement.
04:37Et c'est peu dire, d'autant que malgré un début de saison canon en Ligue 1,
04:41avec 18 buts marqués en 4 rencontres,
04:43en ouverture face à Gironne,
04:45Paris endort un Parc des Princes privé de sa tribune Auteuil.
04:51Sans un Donnarumma blessé,
04:53et mené par un trio Barcola d'Embélé Asensio ultra discret,
04:57les Parisiens passent la rencontre balle au pied
04:59sans jamais vraiment se montrer dangereux face à la surprise espagnole,
05:03avant finalement de trouver miraculeusement la faille dans les arrêts de jeu.
05:07Ouais, face à l'adversaire le plus faible de sa phase de Ligue,
05:19le PSG s'impose donc sur la plus petite démarge
05:21et ne se rassure absolument pas
05:23avant un déplacement déjà ultra périlleux à l'Emirates Stadium.
05:27Et si, contre les vice-champions d'Angleterre,
05:46la tâche s'annonce très ardue,
05:48les Parisiens vont la rendre encore plus compliquée
05:50quelques jours seulement avant le coup d'envoi,
05:52lorsque Luis Enrique, furieux,
05:54annonce avoir mis de côté son détonateur Ousmane Dembélé
05:57pour un problème de comportement.
06:02Et en sanctionnant son leader offensif
06:04et surtout le plus gros salaire parisien,
06:05c'est assez clair.
06:06Le coach espagnol veut montrer à son groupe
06:08qu'il est le vrai patron du PSG,
06:10mais aussi que tout le monde sera traité
06:12de la même manière dans le vestiaire,
06:14sauf que, bah, résultat sur le terrain
06:16complètement dépassé, perdu et sans idée
06:18face à un collectif Gunners bien mieux organisé,
06:21Paris et son Kangin Lee en faux 9
06:23chutent logiquement 2-0 face aux Gunners,
06:26après deux énormes bévues d'un Donnarumma
06:29tout juste de retour de blessure.
06:43Pour la 14ème saison sous l'air Qatari,
06:45le PSG n'aura donc eu besoin d'attendre
06:47que le 27 septembre pour enregistrer
06:49sa première défaite de la saison.
06:51Et malheureusement pour Paris,
06:52les performances décevantes vont s'enchaîner
06:54dans les semaines qui suivent sur la scène européenne.
07:01Car pendant que les autres clubs de Ligue 1
07:02nous régalent en Ligue des Champions
07:04puisque Brest enchaîne les succès,
07:06Lille bat le Real et Monaco le Barça,
07:08les Parisiens, eux, restent englués
07:10dans une spirale terrible d'inoffensivité,
07:13ravivant toujours plus les débats
07:14autour du projet très flou de Luis Enrique,
07:17mais aussi et surtout
07:18du nouveau remplacement de Bappé à l'été.
07:21Tu veux mettre ton projet du Barça au Paris Saint-Germain
07:24alors que tu n'as pas les profils de joueurs
07:25à certains postes
07:26et surtout tu n'as pas Inesta,
07:27tu n'as pas Messi,
07:28tu n'as pas Xavi non plus.
07:29À un moment donné,
07:30il va falloir qu'il arrête,
07:31qu'il comprenne que le Barça
07:33c'était à une certaine époque.
07:34Après ce qui s'est passé avec Dembélé,
07:36j'attendais que Luis Enrique
07:38fasse un peu preuve d'un peu plus d'humilité.
07:40Et à nouveau pour la troisième journée,
07:52cette fois face au Pace Vail Noven
07:54et malgré 60% de possession
07:56pour 26 tirs tentés,
07:57Paris, mené par un Dembélé
07:59ultra frustrant d'imprécision
08:00dans le dernier geste,
08:01et tenu en échec à domicile
08:06un partout.
08:29Un terrible résultat
08:30avant de recevoir dans la foulée
08:32un Atlético Madrid
08:33lui aussi en grande difficulté
08:35dans cette phase de Ligue.
08:49Sauf que malheureusement,
08:50se relever,
08:51ce n'est pas vraiment
08:52ce que va faire Paris
08:53dans les semaines qui suivent.
08:55Car si, en Ligue 1,
08:56le PSG étrie tout le monde
08:57ou presque qui affiche
08:58quasiment 3 buts de moyenne par match,
09:00et bien face au Colchoneros,
09:02les Parisiens voient nouveau
09:03retomber dans leur travers
09:05devant les cages.
09:09Car malgré une ouverture
09:11du score rapide
09:11de Zé Rébri,
09:13un but compensé
09:13annonciateur d'un festival,
09:15Paris est malheureusement
09:16rejoint au score
09:174 minutes plus tard.
09:18Et malgré dans la foulée
09:23un siège par les Parisiens
09:24du but de Yano Black
09:25plusieurs fois décisif,
09:27le PSG,
09:28trop naïf,
09:29trop timoré offensivement
09:30malgré le retour
09:31dans le 11 d'Ascensio,
09:32puis même l'entrée
09:33presque inespérée
09:34du placardisé Colomani,
09:36sombre au bout du temps
09:37additionnel
09:38sur un contre
09:39que tout le monde craignait.
09:40Tu l'as compris,
09:56en ce début de saison,
09:57malheureusement pour
09:57Luis Enrique et les siens,
09:59les matchs européens
10:00se suivent et se ressemblent.
10:01Après 4 rencontres
10:02jouées sur 8,
10:03dont 3 à domicile,
10:04Paris est désormais
10:06hors des 24 premières places
10:07et devra donc enregistrer
10:09au moins 2 victoires
10:10et en nul
10:10pour espérer décrocher
10:11une place en 16ème de finale,
10:13un véritable Everest
10:15à gravir
10:15au vu du calendrier
10:17ultra compliqué
10:18qui les attend.
10:23D'autant que 20 jours
10:24après la déconvenue madrilène
10:26et malgré un coup tactique
10:27tenté par Enrique
10:28avec un milieu à 4
10:29et seulement 2 offensifs
10:31alignés avec Barcola
10:32et Dembélé,
10:33Paris chute à nouveau
10:34cette fois à l'Alien Sarena
10:36sur le plus petit des scores.
10:37Après une nouvelle errance
10:38de son portier,
10:39cette fois Safonov,
10:40préféré à Donnarumma.
10:53Dominés comme face aux Gunners,
10:55les parisiens n'auront jamais
10:56vraiment l'opportunité
10:57de renverser la rencontre
10:58et désormais,
10:59ils le savent,
11:00ils n'ont plus droit
11:01à l'erreur.
11:02Et c'est donc
11:03sous une terrible pression
11:04que l'équipe débarque
11:05mi-décembre en Autriche
11:06pour tenter de relancer
11:08son rêve européen
11:09dans un contexte
11:10également compliqué en Ligue 1
11:11avec 2 nuls consécutifs
11:13contre Nantes et OCR.
11:14Alors Paris,
11:16le projet ne semble pas
11:17beaucoup avancer
11:18un an et demi
11:19après l'arrivée
11:19de Luis Enrique,
11:20un entraîneur tout puissant.
11:21On vous racontait hier
11:22sur RMC
11:23les relations qui se tendent
11:23dans le vestiaire
11:24entre certains joueurs,
11:26cadres et l'entraîneur
11:27qui ne comprennent
11:28ni le management
11:28ni les choix tactiques
11:30du coach espagnol.
11:31Il y a des problèmes
11:32pas uniquement sur le terrain
11:33il y a des problèmes
11:33aussi dans la construction
11:34de cette équipe.
11:35Moi je trouve que ça manque
11:36de talent assez régulièrement
11:39dans toutes les lignes.
11:40Je trouve qu'il y a
11:41beaucoup d'erreurs
11:42qui ont été faites
11:43et qui sont mises en avant
11:44par ce classement aujourd'hui
11:46et qui est très très inquiétant.
11:48Est-ce que toi tu crois
11:48encore en ce projet ?
11:50Non mais je n'y ai pas cru
11:51dès le début en fait.
11:53Donc désolé de casser l'ambiance.
11:55Non mais très bien.
11:56Mais pourtant face à Salzburg
12:01sans un Dembélé suspendu
12:03après son exclusion
12:04face au Bayern
12:05le Paris Saint-Germain
12:06aligné dans un 4-3-3
12:08plus classique
12:08avec Fabian Ruiz
12:09préféré à Zeyre Emery
12:11va enfin voir la lumière
12:13dans un match
12:13quasiment maîtrisé
12:15de bout en bout.
12:15Grâce au premier but
12:33de la saison de Gonzalo Ramos
12:35à deux passes D
12:36de l'excellent Hakimi
12:37et à une superbe entrée
12:39aussi de désiré doué
12:40pourtant décrié depuis septembre
12:42pour son manque d'impact
12:43les rouges et bleus
12:44décrochent enfin
12:45un succès satisfaisant
12:46en Ligue des Champions
12:47et remontent alors provisoirement
12:49à la 24ème
12:50et dernière place
12:51qualificative
12:51pour le tour suivant
12:52avant de jouer
12:53un mois plus tard
12:54ou une nouvelle finale
12:55une vraie cette fois-ci
12:56face à une autre
12:57bête blessée
12:58Manchester City.
13:04Ce Paris Saint-Germain
13:05Manchester City
13:06dans la nuit parisienne
13:07dans cette magnifique soirée
13:09qui s'augure au Parc des Princes
13:10c'est une rencontre
13:11sous très très haute tension.
13:14Car au soir du 22 janvier 2025
13:18c'est des Sky Blues
13:19en quête de certitude
13:20qui débarque
13:21au Parc des Princes.
13:23Privé de leur ballon d'or
13:24Rodri lourdement blessé
13:26et de Nathan Ake
13:27lui aussi forfait
13:28City a en effet
13:29connu en début de saison
13:30catastrophique en PL
13:32tout comme en Ligue des Champions
13:33et ne souhaite ce soir-là
13:34rien d'autre
13:35qu'une victoire
13:36pour confirmer son regain
13:37de formance
13:38début d'année 2025
13:39avec 6 matchs consécutifs
13:41sans défaite.
13:43De son côté
13:44Paris compte lui aussi
13:45un absent de marque
13:46face à City
13:46en la personne
13:47d'Ousmane Dembélé
13:48enfin létale
13:49depuis un mois
13:50avec 5 buts
13:51en 3 matchs de Ligue 1
13:52mais malheureusement
13:52touché ce jour-là
13:53par une grippe
13:54ce qui oblige
13:55le technicien espagnol
13:56à aligner
13:57une nouvelle fois
13:57Kanginli
13:58accompagné de
13:59Desiré Doué
14:00et Barcola
14:01tandis que
14:01plus bas sur le terrain
14:02sont reconduits
14:03les hommes victorieux
14:04à Salzbourg
14:05Bref c'est donc
14:13une grande soirée
14:14européenne
14:15qui s'annonce au parc
14:16un match qui sent la poudre
14:17mais si Paris
14:18et son maillot
14:19et les impriment
14:20dès le coup d'envoi
14:20un rythme impressionnant
14:22et asphyxie complètement
14:23son adversaire
14:24City reste contre
14:30toute attente
14:30en vie
14:31en première mi-temps
14:32sauvée d'un rien
14:33par un hors-jeu
14:34avant
14:45au retour
14:46des vestiaires
14:46de crucifier
14:47par deux fois
14:48les parisiens
15:04mené 0-2
15:10Paris n'a alors
15:11pas un
15:11mais bien
15:12deux genoux à terre
15:13mais pourtant
15:14sous une pluie
15:15mancunienne
15:16le PSG se transforme
15:17en une demi-heure
15:18grâce à un trio
15:19Neves-Vitinha-Ruiz
15:20XXL
15:21un Barcola
15:22survolté
15:23et à l'entrée
15:23fracassante aussi
15:25du TGV Dembele
15:26qui renverse tout
15:27et met la première pierre
15:28d'une performance
15:29historique
15:30c'est
16:00Score final 4-2, le Parc vient d'ivre l'un des plus grands moments de son histoire récente.
16:22L'équipe, elle, vient de faire basculer sa saison.
16:25Car complètement transfiguré, la machine parisienne se présente une semaine plus tard à Stuttgart, désormais sûr de son fait,
16:45forte d'un once cohérent et d'un Luis Enrique plus flexible avec ses joueurs,
16:49et va baffer en 50 minutes seulement le quatrième de Bundesliga.
16:55...et l'autre end, il sors de l'espace pour Barclen, et il est 2-0 Paris Saint-Germain.
17:01Spons further danger than this for Stuttgart, Dembélé, brilliant.
17:06Rattles in his second goal, a third of this first half for Paris Saint-Germain.
17:13Dembélé with a flick, Hancrimi had continued his run.
17:17Dembélé, does it again.
17:19Bon la première fois sous l'air Luis Enrique, Paris enchaîne ainsi 3 victoires de suite en Ligue des Champions,
17:31et boucle surtout cette phase de Ligue au 15ème rang,
17:34une place synonyme de duels franco-français en 16ème de finale face à Brest.
17:38Et en souverain incontesté qu'ils sont sur le territoire français,
17:51les coéquipiers du nouveau super-héros Ousmane Dembélé ne vont pas faire dans le détail face à la surprise brestoise.
17:560-3 à l'aller au Roudourou, puis 7-0 au retour,
18:05grâce au premier but de la nouvelle recrue hivernale Gwara.
18:09Bref, un 10-0 sur l'ensemble des deux matchs, une humiliation historique.
18:13Franchement, dès la première minute jusqu'à la dernière, ils ont respecté l'adversaire,
18:16ils ont respecté la Champions League, et je vois que la confiance est vraiment là.
18:19Tu sens qu'ils ont vraiment plaisir à jouer ensemble, les garçons.
18:22Après la remontada face à City, puis cette claque infligée à Brest,
18:27Paris n'est plus aux yeux de tous l'équipe de possession stérile et sans idée,
18:31mais est désormais devenu un monstre de mouvement, de pressing à la perte,
18:35un once de tueur face au cage, capable en trois passes de remonter le terrain
18:39pour vous crucifier dans le dos des défenseurs.
18:42Bref, Paris est devenu une équipe crainte par les adversaires,
18:45et pour les supporters, une équipe qu'on aime admirer.
18:48Et tu sens vraiment qu'il y en a beaucoup aujourd'hui qui sont en train de fâcher un palier.
18:54PSG joue vraiment l'acier depuis un mois.
18:57Exactement, ils sont en train de monter, crècher de l'impression.
19:00C'est pour ça que je suis impatient, Daniel, de voir au prochain tour,
19:03ils vont certainement tomber contre un train.
19:05Barca au Liverpool, c'est pas très drôle.
19:06Donc on va voir jusqu'où justement ils peuvent aller.
19:09Moment de vérité pour eux.
19:10Et très vite dans ce duel étoilé,
19:31Paris, son pressing et son collectif parfaitement huilé
19:35vont complètement annihiler le jeu des Reds.
19:38Car sur Dominateur,
19:42les joueurs parisiens font plus que de neutraliser la machine d'Arneslott.
19:45Le duo Marquinhos-Paccio est imbougeable.
19:48Sala termine dans la poche d'un Nuno Mendes étincelant.
19:51Le trio Ruiz-Neves-Vitina vraiment trop fort,
19:53mêlent autorité et douceur technique dans l'entrejeu.
19:56Vara et Dembele enchaînent eux les courses offensives et défensives.
20:01Bref, Paris réalise une performance absolument dingue.
20:04Sauf que pourtant, le joueur qu'on retiendra dans cette rencontre
20:07n'est pas un Parisien.
20:17Car pendant 90 minutes,
20:19Alisson dégoûte les attaquants du PSG,
20:21repousse frappe après frappe
20:22et sauvé aussi par un hors-jeu ultra-limite.
20:27Bénéficie aussi des largesses arbitrales
20:29pour éviter en face-à-face l'opposant à Barcola
20:32avant de finalement voir sa prestation
20:34être encore plus valorisée en toute fin de match
20:36par Harvey Elliott.
20:52Contre le cours du jeu,
21:00et c'est vraiment un euphémisme de dire ça,
21:02Paris chute donc une énième fois cette saison en Coupe d'Europe,
21:05mais cette fois lors de l'une des meilleures performances
21:08de son histoire récente en C1,
21:10à tel point que loin de les abattre
21:11comme ça aurait été le cas il y a quelques années,
21:14et bien ce match, cette défaite,
21:15vont finalement renforcer leur confiance en eux.
21:18C'est maintenant qu'on va montrer
21:21le type d'équipe qu'on est.
21:22Maintenant c'est à nous de montrer
21:24notre personnalité, notre force.
21:27Ça c'est une vraie équipe,
21:28même quand on tombe,
21:29et on va là-bas, on va faire un grand match.
21:33Et cette fois on va marquer,
21:36et on va passer, je suis sûr.
21:41Et à Anfield, loin de laisser les démons du passé ressurgir,
21:45Paris va plutôt les chasser
21:46en moins d'un quart d'heure.
21:480-1, avec ce but,
21:58Paris revient au score,
22:00mais pourtant, dominé avant et surtout
22:02après ce but,
22:04et bien les parisiens vont souffrir.
22:06Mais héroïque défensivement,
22:07le PSG s'accroche,
22:08tient bon face aux vagues des raids,
22:10se crée même d'énormes actions,
22:11et voit surtout enfin naître un héros
22:14qu'on n'attendait plus dans les cages,
22:16Donnarumma.
22:18transformé selon ses propres mots
22:23par l'attentat suivi face à Monaco,
22:25le portier italien,
22:26ultra critiqué depuis son arrivée au PSG,
22:29rend une prestation immaculée,
22:31où il offre aussi en le droit
22:32à une prolongation qui permet à Paris
22:34de reprendre des couleurs,
22:35avant, pendant les tirs au but,
22:37de dégoûter les raids,
22:38pour offrir à Désiré Douai
22:43la possibilité de climatiser
22:45le nord de l'Angleterre.
22:47avec cette nouvelle soirée de folie,
22:58ce succès fantastique,
22:59le locomotive parisienne
23:00confirme définitivement sa place
23:02parmi les favoris au sacre final,
23:04et confirme aussi et surtout
23:06que très peu de montagnes
23:08ne pourront l'arrêter.
23:09Bonne chance, Luis Enrique.
23:13Bonne chance, Vitinha.
23:14Bonne chance, Joao Neves.
23:15Ils ont dit qu'on va aller à Anfield
23:17et jouer notre jeu
23:18et essayer de gagner
23:19de la façon dont nous savons que jouer.
23:21Et pour faire ça,
23:22Liverpool,
23:22qui est le meilleur équipe
23:24de la Première Ligue,
23:26ce gars,
23:26je m'en prie,
23:27Vitinha,
23:28joue différents sports.
23:29Ce n'est pas le même football.
23:30Joao Neves,
23:31Nuno Mendes,
23:32Pacho à la back,
23:34ils étaient tous excellents.
23:35Hakimi,
23:36wow, wow, wow.
23:37I don't know so much Luis Enrique,
23:40but look,
23:41the way he put that team together,
23:43and we all know,
23:45sometimes,
23:46talent is not enough.
23:47You need to have a team
23:48that's willing to play well
23:50off and on the ball.
23:51And Paris Saint-Germain,
23:53wow.
24:00D'ailleurs,
24:01en carralé,
24:01malgré l'absence de Marquinhos,
24:03remplacé par Béraldó,
24:04et l'ouverture du score,
24:05aussi surprise d'Aston Villa,
24:07c'est une équipe du PSG sereine
24:09et sûre de son fait
24:10qu'il va revenir au score
24:11grâce à un désiré doué électrique.
24:21Puis prendre l'avantage
24:23sur un chef-d'oeuvre
24:24de son Giorgin,
24:25Vara.
24:25Tout simplement plus fort,
24:36Paris enfonce même le clou
24:37dans les arrêts de jeu
24:37et prend donc une grande option
24:39sur le dernier carré
24:40avant un retour à Birmingham
24:42qui s'annonce
24:43presque comme une formalité.
24:45D'ailleurs,
24:57une formalité,
24:59la première demi-en-retour
25:00en est une
25:00dans le PSG
25:01et au-dessus
25:02à tous les niveaux.
25:03sauf qu'en avance
25:10de 4 buts
25:11sur l'ensemble
25:11des deux matchs,
25:12les Parisiens
25:13vont tomber
25:13dans la facilité.
25:15Puis finalement le doute
25:16pour la première fois
25:17depuis le Miracle Citizen,
25:18encaissant 1,
25:192
25:21puis 3 buts
25:25pour offrir
25:28au Villapark
25:29une raison de s'enflammer.
25:33Pendant les 25 dernières minutes,
25:34Paris va souffrir,
25:35va repenser
25:36au remontada passé,
25:38va retrouver les lacunes
25:39et les largesses
25:40aussi du début de saison.
25:41Mais pendant ces 25 dernières minutes,
25:43Paris,
25:43mentalement plus fort,
25:44va surtout tenir
25:45grâce encore une fois
25:47à un Donnarumma monstrueux.
25:49Pour la deuxième fois
25:55en deux ans,
25:55les Parisiens
25:56sont donc qualifiés
25:57pour le dernier carré
25:58de la Ligue des Champions.
25:59Un miracle
25:59quand on se repasse
26:00le film de la saison,
26:01mais une suite logique
26:02pourtant
26:02pour ceux qui croyaient
26:04en Luis Enrique
26:04et en son projet.
26:05Et justement,
26:19en parlant de projet,
26:20c'est un autre très beau projet de club
26:22que se mesurera celui du PSG
26:23en demi-finale
26:24avec le déplacement
26:26suivi de la réception
26:27des Gunners
26:28de Mikel Arteta.
26:29Logiquement,
26:33battu à l'Emeritz
26:34quelques mois plus tôt,
26:35cette fois,
26:36Paris s'avance
26:36dans une toute autre dynamique.
26:38Et pour cause,
26:57après des mois de tests tactiques
26:58et de critiques,
26:59Luis Enrique
27:00semble enfin
27:01avoir trouvé la clé,
27:02avoir trouvé
27:03la partition parfaite
27:04pour faire de son équipe
27:05une machine harmonieuse
27:06qui asphyxie
27:07un à un
27:08ses adversaires.
27:09Et d'ailleurs,
27:09face aux Gunners,
27:10le technicien espagnol
27:11Aline,
27:11pour la première fois
27:12depuis septembre 2023,
27:14le même once de départ
27:15lors de deux matchs consécutifs,
27:17tandis qu'Arsenal,
27:18de son côté,
27:18devra composer
27:19avec les absences
27:20de Gabriel Ressus,
27:22de Kaya Verts,
27:22de Jorginho,
27:23de Gabriel,
27:24de Calafiori
27:25et surtout
27:25de Thomas Partey,
27:27Pierre Angulaire
27:28du milieu de terrain.
27:36Et devant
27:37un parkage parisien
27:38plein à craquer,
27:39le PSG n'a besoin
27:40que de 196 petites secondes
27:43pour mettre en place
27:44une phase de jeu d'école,
27:45une phase qui transperce
27:47déjà le bloc londonien.
27:55Moi, j'ai pensé
27:56à la phrase de Mike Tyson,
27:58tout le monde a un plan
27:58jusqu'à ce qu'on te tape dessus.
28:00Et c'est ce qui s'est passé
28:01pour Arsenal
28:01parce qu'ils avaient un plan,
28:03vos premiers uppercuts,
28:04ils prennent le but.
28:05Parce que non seulement
28:05ils prennent le but,
28:06mais c'est la manière
28:07dont ils prennent le but.
28:08Et ça, pour moi,
28:08c'est très important.
28:09Ça intervient après
28:10une énorme séquence
28:11de plus d'une minute
28:11et 27 passes.
28:131-0,
28:14après trois minutes de jeu,
28:15les choses débutent plutôt bien.
28:17Et pendant tout le premier acte,
28:18la fluidité collective,
28:20technique,
28:20et le pressing parisien
28:21vont étouffer
28:22des Gunners
28:23incapables de développer
28:24leur jeu.
28:25Des Gunners
28:25qui s'en remettent
28:26à David Raya
28:27pour rester en vie.
28:28Sauf que vous le savez,
28:43en Ligue des Champions,
28:44ça va très vite.
28:45Et après un premier avertissement,
28:47en fin de première période,
28:48Paris en subit un deuxième,
28:49puis un troisième,
28:51avant une deuxième mi-temps
28:52bien plus disputée
28:53qui se terminera finalement
28:54sur la plus petite démarche
28:56en faveur du PSG
28:57devant un raviournalisme.
28:58Javier Pastore extatique.
29:01C'est une demi-finale
29:01de Ligue des Champions.
29:03Arsenal était invacu
29:04à l'Émirette.
29:04Grande performance du PSG.
29:06Une seule défaite
29:07en Ligue des Champions,
29:08Arsenal,
29:08c'était contre l'Inter,
29:09là-bas.
29:10Ça, il faut le valoriser.
29:12Deuxième meilleure défense
29:13de Ligue des Champions.
29:14C'est très dur
29:14ce qu'on a fait ici aujourd'hui,
29:16les gars.
29:16C'est très dur, hein ?
29:17On y va, on y va !
29:18Et c'est donc avec
29:21un pied en finale
29:22de Champions League
29:23que Vitinha et les siens,
29:24déjà couronnés champions
29:25de France,
29:26préparent le 7 mai
29:27un terrible accueil
29:28sur la pelouse
29:29du Parc des Princes
29:30à des Gunners
29:31en quête de rachat
29:32après la défaite à l'allée.
29:34Une défaite qui était suivie
29:35par un nouveau résultat négatif
29:36en championnat
29:37face à Paronmos.
29:41Effort du retour de Partey
29:42et de Timber dans le 11,
29:44les hommes de Mikel Arteta
29:45débutent la rencontre
29:46sur les chapeaux de roue,
29:47bousculent clairement
29:48un PSG sans Dembele
29:49trop juste physiquement
29:50et oblige Donnarumma
29:52à plusieurs paradis xxl.
29:59Mais si Paris
30:00est collectivement dominé,
30:01eh bien l'équipe
30:02s'en remet finalement
30:03à ses individualités
30:04pour sortir la tête de l'eau.
30:06D'abord,
30:06Parc Vara malheureux.
30:09Puis à la 27ème minute de jeu,
30:11via son milieu de terrain espagnol
30:12trop souvent critiqué,
30:14Fabien Ruiz.
30:15Clairement malmené
30:30depuis le coup d'envoi,
30:31le PSG consolide pourtant
30:32grâce à ce but son matelas
30:33et si la deuxième période
30:34débute sur la même dynamique
30:36que la première
30:36avec une domination des Gunners,
30:38eh bien encore une fois
30:39c'est Paris qui va marquer,
30:41non pas sur un pénalty généreux
30:42finalement raté.
30:45Mais bien sûr
30:47une offrande de l'entrant
30:48d'Embélé
30:49pour un Hakimi
30:50qui libère le Parc des Princes.
31:02Avec ce deuxième but,
31:04Paris compose quasiment
31:05définitivement
31:05son billet pour Munich
31:06et ni une réduction
31:08du score de Saka
31:09ni même plusieurs opportunités
31:10pour Arsenal
31:11ne feront finalement
31:12pencher la balance
31:13de l'autre côté.
31:20Pour la deuxième fois
31:21de son histoire,
31:22le PSG est en finale
31:23de la Ligue des Champions
31:24et cette fois sans star,
31:26mais bien avec un magnifique
31:27collectif de jeunes joueurs
31:28au talent
31:29et à l'envie démesurée.
31:31Désormais,
31:31Paris n'est plus
31:32une équipe de bling bling
31:33car Luis Enrique
31:34en a fait
31:35une machine à jouer,
31:36une machine à presser,
31:38une machine à combiner.
31:39Face à nous
31:39se trouve un PSG
31:41d'idées
31:41et non de noms,
31:43un PSG
31:43qui donne enfin
31:44aux supporters parisiens
31:45la fierté
31:46et l'envie
31:47d'aimer leur équipe.
31:55Et à Munich,
31:56c'est une véritable opposition
31:58de style
31:58qu'attend les parisiens,
31:59plus jeune équipe
32:00de l'histoire
32:00à atteindre ce stade
32:01de la compétition
32:02face aux jeux
32:03verticals et cyniques
32:04de l'Inter,
32:05effectif quant à lui
32:06le plus vieux
32:07de l'édition 24-25.
32:11Mais pour Paris,
32:12cette finale,
32:12bien plus qu'un choc,
32:13c'est surtout
32:14la possibilité,
32:15enfin,
32:16d'effacer
32:16des années de douleur,
32:18de faire taire
32:18les doutes
32:19et les critiques
32:19et de prouver
32:20aussi au monde
32:21que Paris
32:22est bel et bien
32:23devenu
32:23un grand d'Europe.
32:26Et ce soir-là,
32:27justement,
32:28mieux que de lutter
32:28face à leur destin,
32:30les hommes
32:30de Luis Enrique
32:31vont l'écrire
32:32et de quelle manière.
33:00Collectivement,
33:06à des années-lumière
33:06de son adversaire
33:07du soir,
33:08l'équipe parisienne
33:08atteint,
33:09ce soir-là,
33:10l'apothéose tactique
33:11programmée par Luis Enrique.
33:12Pendant 90 minutes,
33:27le once parisien
33:27danse en harmonie
33:28sur la pelouse
33:29de l'Alliance Arena,
33:30asphyxie littéralement
33:31l'Inter
33:32par son pressing
33:33à toute épreuve,
33:33illustré notamment
33:34par un Dembélé
33:35mort de faim,
33:36et tue aussi
33:37et très vite
33:38tout suspense
33:38dans une finale
33:39qui vire à la correction.
33:40Il y a un nouveau nom
33:48à la table
33:48de l'Europe
33:49de l'Europe.
33:51Paris Saint-Germain
33:52a gagné
33:53la Ligue de Champions
33:54et l'Université.
33:55Oui, c'est un mélange
33:56de joie,
33:58de toutes les émotions
34:00que nous avons passé ensemble.
34:02J'ai souffert avec cette équipe,
34:03j'ai grandi aussi avec cette équipe.
34:06Et je pense à tous les joueurs
34:08qui ont passé
34:08et qui ont parlé aussi.
34:10Aujourd'hui, on arrive,
34:12on les revient à la maison
34:13et je pense aussi à eux,
34:14je pense à tous les supporters
34:15qui ont été avec nous.
34:16et je pense à tous les autres
34:46Sous-titrage MFP.
35:16Sous-titrage MFP.
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