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  • 06/06/2025
Ce soir dans "Têtes à Clash", Franck Tanguy reçoit François de Voyer, Tarick Dali, Richard Haddad et Claude Janvier.

Au programme des débats :
1) Trump va-t-il d’échec en échec ?
2) L’entrisme frériste en France

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News
Transcription
00:00TV Liberté est la cible d'une offensive politique sans précédent.
00:09Nos comptes bancaires ont été brutalement fermées.
00:12Cette censure déguisée vise à nous étouffer financièrement
00:15et à briser notre indépendance éditoriale.
00:18Mais face à cette agression, la riposte s'organise.
00:22Deux actions, deux, sont aujourd'hui prioritaires
00:24pour défendre la liberté d'informer.
00:27Faire un don immédiatement pour compenser l'asphyxie financière programmée.
00:31Nous avons mis en place une solution totalement sécurisée.
00:35Et ensuite, signer la pétition lancée pour dénoncer la censure bancaire
00:40qui menace tous les médias libres.
00:42C'est ensemble que nous tiendrons bon.
00:45Ne laissons pas le pouvoir, c'est lui le responsable.
00:47Le pouvoir et l'extrême-centre faire taire une voix dissidente du paysage audiovisuel français.
00:53Ils nous coupent les vivres, on se relève.
00:55Ils nous censurent, on parle plus fort.
00:56Alors, à vous d'agir.
00:58Signez, résistez, ripostez.
01:00Aidez-nous financièrement.
01:01Ce n'est pas du chiquet.
01:02On a vraiment besoin de vous.
01:26Bonjour, nouvelle émission de Tête à Clash.
01:34Quatre invités, deux sujets et des coups de gueule, des coups de cœur.
01:37Les invités pour commencer.
01:39Tariq Dali, bonjour.
01:40Bonjour.
01:40Béchar Haddad.
01:42Bonjour, Béchar.
01:43L'eau de janvier.
01:43Bonjour.
01:44Sublime chemise.
01:46C'est quasiment l'été.
01:47C'est l'été.
01:48OK.
01:49Et François de Voyer, bonjour.
01:50Bonjour, Franck.
01:52Les deux sujets, messieurs.
01:54Les deux sujets, c'est Trump qui a un nouveau surnom qui est Taco.
01:59Trump always chicken out.
02:02On va traduire.
02:03Vous n'en faites pas.
02:05Mais vous allez voir, c'est assez marrant.
02:06Et on va essayer de comprendre pourquoi il a ce nouveau surnom.
02:09Et le deuxième sujet, ça va être autour d'un rapport qui est sorti il y a une quinzaine de jours
02:15qui décrit l'antrisme islamique en France.
02:20Et on va voir comment ça fonctionne et puis comment le combattre.
02:23Voilà.
02:24Rendez-vous dans quelques secondes.
02:25A tout de suite.
02:29Alors, premier sujet, Trump.
02:51Depuis quelques semaines, Trump est affublé du surnom ou du...
02:56Comment dit-on ?
02:57Sobriquet.
03:00Taco.
03:01Taco, ça veut dire quoi ?
03:02Trump always chicken out.
03:05Ça veut dire, en gros, mais c'est presque littéral, Trump se dégonfle toujours.
03:10Et en fait, c'est un éditorialiste du Financial Times, je crois, qui lui a trouvé ce surnom.
03:17Pourquoi ?
03:18Parce qu'en fait, Trump serait celui qui montre les muscles, qui les gonfle, qui est partisan de mesures très fortes et qui, au final, serait toujours celui qui se dégonfle.
03:30Et ça aurait une traduction, c'est pour ça que le Financial Times l'a dit, ça aurait une traduction en termes boursiers.
03:37La bourse baisse, annonce sur les droits de douane contre la Chine et elle remonte tout de suite après parce qu'on se rend compte que finalement, Trump ne va pas dire ce qu'il a annoncé.
03:47Et je voudrais qu'on débatte de ça.
03:49Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:50Est-ce que ça veut dire que la tactique ou la stratégie de Trump est mauvaise ?
03:57Ou est-ce que ça veut dire qu'il y a des forces qui s'opposent à lui qui l'empêchent d'agir ?
04:01Ou est-ce qu'au final, sa tactique est la bonne ?
04:04On commence très haut et on finit, mais on a quand même un gain.
04:07Voilà, c'est tous ces sujets-là qu'on va débattre.
04:09On a à peu près 12-13 minutes pour le faire.
04:12Et c'est Tariq Dali qui commence.
04:13Tariq.
04:14Bon alors, Taco, c'est de l'anglais.
04:17Moi, je vais remonter à Alphonse Daudet.
04:19Ouh là !
04:19Il y a Tartarin en France, il y avait Tartarin.
04:21Mais Tartarin, il loupait.
04:23Il est allé tuer un lion mort.
04:24C'est bien, mais...
04:26Alors, maintenant, interroger là-dessus, dire que Trump se dégonfle, c'est mal connaître le personnage.
04:32Je dirais que, bon, et d'ailleurs, vous l'avez évoqué, on va prendre trois sujets.
04:37Le premier, c'est l'économie.
04:39Donc, effectivement, il a fait le Tartarin.
04:42Il a dit, je vais vous coller 200% de droits de douane, etc.
04:46Mais il savait très bien, et vous-même aussi, et les boursiers aussi le savaient très bien,
04:50et les financiers aussi savaient très bien, que des droits de douane de 100, 125, 140%, ça ne tient pas debout.
04:56Mais ça, c'est du Trump tout craché.
04:58Aujourd'hui, je vais vous dire où nous en sommes.
05:00Les droits de douane, nous sommes à 10% pour tout le monde.
05:02Les Etats-Unis, ils taxent tout à 10%.
05:03À 25% pour l'automobile, et on est à 30% pour toutes les importations qui proviennent de Chine communiste.
05:10Ok.
05:10Bah, c'est pas mal.
05:12Il y a trois mois, il n'y avait rien.
05:14Le mec, il dit, il a obtenu ses droits de douane.
05:17Mais quel est... Pardon, Tariq, mais si, Tariq, demain, on discute, vous vous vantez sur un certain nombre de choses,
05:24et je découvre, quelques minutes, heures, jours après, que ce que vous m'avez dit est complètement faux,
05:30votre crédibilité va en prendre un coup.
05:31C'est pas complètement faux.
05:33Non, c'est pas complètement faux.
05:34Ce que Trump a voulu dire, il a dit, je vais vous coller des droits de douane,
05:37j'en ai marre que vous ne respectiez pas les règles,
05:39j'en ai marre que le renminbi, ou le yuan, si vous préférez, soit sous-évalué,
05:44vous allez voir ce que vous allez voir.
05:45Et là, on discute.
05:47Il fait ça avec l'Europe, d'ailleurs, nous sommes en train de discuter.
05:49C'est sa méthode, on peut aimer, on peut ne pas aimer,
05:52mais je viens de vous donner quelques chiffres, je constate qu'elle est efficace.
05:56Richard, quand j'ai mis en cause Tariq et ses ventardises,
06:01ce qui n'est pas le cas, vraiment, j'ai jamais vu Tartin, Tariq, justement pas,
06:06mais est-ce que, je disais, Trump a une crédibilité qui est quand même très défaillante,
06:10aux yeux de beaucoup d'années ?
06:11Je ne pense pas, en fait, en réalité, là, vous citez le Financial Times,
06:15ce sont ses ennemis, donc c'est pas nouveau,
06:18ils essaient de le...
06:19En fait, ils ne savent pas par quel bout le caricaturer.
06:21Ils avaient commencé par dire que c'est scandaleux ce qu'il fait,
06:24et puis tout d'un coup, ils commencent à dire,
06:25vous voyez, il n'est pas assez courageux,
06:27alors qu'ils étaient en train de critiquer, justement, ce qu'il était en train de faire.
06:30Maintenant, ils le font à l'envers, parce qu'ils se rendent compte que ça marche.
06:33En réalité, c'est une façon de négocier.
06:35Alors, ce n'est pas du bluff, lorsqu'il vous dit 200%,
06:38quand quelqu'un ne veut pas discuter avec vous,
06:40eh bien, vous prenez les mesures nécessaires,
06:43c'est-à-dire les plus extrêmes.
06:45À un moment donné, il voit que vous avez pris les mesures les plus extrêmes,
06:48il dit, bon, je veux bien discuter.
06:50Donc là, vous mettez en pause vos mesures extrêmes.
06:52Mais ce n'était pas forcément du...
06:54Je gonfle les muscles et je reviens en arrière.
06:56C'était, vous ne voulez pas discuter, vous vous fichez de moi,
06:59eh bien, c'est 200%.
07:00Sachant parfaitement que l'autre va commencer à discuter, bien sûr.
07:04Mais si vous ne mettez pas ça, il ne discute pas.
07:06Donc, c'est une méthode.
07:08Et puis, au-delà de ça,
07:09alors, on le critique, on se moque de lui,
07:10on dit qu'il a...
07:11Alors, ça ne fait même pas six mois qu'il est...
07:12Parce qu'il a pris ses fonctions le 20 janvier.
07:14Ça ne fait pas six mois.
07:15Ça fait déjà...
07:16Au bout de trois mois,
07:17on était déjà en train de dire que c'est un échec.
07:19Ce qui n'arrive jamais à aucun chef d'État au monde.
07:22On ne juge pas quelqu'un au bout de trois mois.
07:24Et donc, on veut à tout prix que ça soit un échec.
07:26Pourquoi ?
07:26Parce que ce ne sont pas des réformes qu'il fait.
07:29En fait, Donald Trump et son équipe
07:31sont en train de changer de système.
07:34Ils ont décidé de changer...
07:35C'est le paradigme qui change.
07:36Voilà.
07:36Ils ont changé de...
07:38Ils veulent changer de modèle de société.
07:40La société...
07:41Le modèle de la société occidentale
07:43qu'on a adopté depuis quelques décennies
07:45est en faillite, en fait.
07:47Non seulement il est en faillite,
07:48mais il nous mène vers la disparition, vers la mort.
07:50Il n'y a pas qu'on a du mal
07:51à lister les réussites de Trump.
07:55Je viens de vous les énumérer.
07:57Je vais essayer de faire.
07:57Je viens de vous les énumérer.
07:58J'en ai plusieurs.
07:59Tariq et Richard, vous n'êtes pas tout seul.
08:01J'en ai plusieurs.
08:02François de Boyer.
08:03François.
08:03Moi, je n'ai pas une grande passion
08:05pour le deuxième mandat de M. Trump.
08:09Vous disiez qu'il avait de grandes réussites
08:12ou qu'on l'avait jugé trop tôt.
08:13C'est lui qui se juge quand il dit
08:15je vais arrêter la guerre en Ukraine en 24 heures.
08:18Puis en trois mois,
08:19il me semble qu'on a largement dépassé les trois mois,
08:21qu'on est très loin d'un règlement du conflit.
08:23Pour l'Ukraine, il y a plein de choses à dire aussi.
08:26J'aime beaucoup de choses sur énormément de sujets.
08:27La seule chose que je reproche à Trump,
08:29c'est justement sa vantardise.
08:31Effectivement, c'est d'annoncer
08:33des choses,
08:34idem avec Elon Musk
08:36et son rôle finalement très décevant
08:38de Doge.
08:40C'est pas vrai.
08:40C'est pas vrai.
08:42Il a dit qu'il allait faire
08:431000 milliards de dollars d'économie.
08:44Il a dit qu'il allait faire
08:451000 milliards de dollars d'économie.
08:46Lui aussi, il a fait son tartarin.
08:48Mais on en est à 150 milliards.
08:50Le jour où en France,
08:51on arrivera à faire 30 milliards,
08:53on en parlera.
08:53Pas tous ensemble.
08:54Trump, c'est simplement une oligarchie
08:56qui en remplace une autre.
08:56Ce qui est fascinant,
08:57c'est que je vois une certaine droite
08:58se pamer devant lui.
09:01Ça y est, il bouscule les codes, etc.
09:03Il fait exactement la même chose.
09:05Il cale des milliardaires
09:06dans ses amis
09:08qu'il récompense.
09:10C'est une vision française.
09:11Non, non, c'est pas une vision française.
09:12C'est une honte.
09:13C'est une honte.
09:13C'est une honte.
09:16Prenez le wokisme.
09:17Allez, on prend un sujet comme ça.
09:18Ah, c'est la seule chose à gagner.
09:19Là, on parle des milliardaires.
09:21Le combat était déjà gagné.
09:23Non, mais on parle d'une plutocratie, là.
09:25Ce n'est pas vrai
09:26parce qu'aux Etats-Unis,
09:26on n'a pas la même vision
09:27de ce que vous appelez les milliardaires.
09:28Ça, c'est une expression très française.
09:30Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.
09:31Les milliardaires n'ont pas besoin de lui
09:33aux Etats-Unis.
09:34Ils étaient très, très bien.
09:35C'est pour ça qu'ils n'ont tous courtisé.
09:37Absolument pas.
09:38La majorité des milliardaires
09:40étaient démocrates.
09:40Il s'est engagé de baisser les impôts aussi
09:41des super riches.
09:42Bien sûr.
09:43Ce sont des expressions,
09:45mais on ne peut plus français.
09:46Aller aux Etats-Unis dire
09:47super riches,
09:48mais tout le monde a envie
09:48de devenir milliardaire aux Etats-Unis.
09:50Oui, bien sûr.
09:50Et ça ne choque personne
09:51de baisser les impôts.
09:52Mais vous ne savez pas
09:53si oui ou non,
09:54c'est le...
09:55Je suis en faveur des super riches.
09:55Mais non, mais si je sais,
09:56c'est factuel
10:01La majorité des plus riches
10:02sont démocrates.
10:03C'est comme ça.
10:04Ça, c'est factuel.
10:05Alors, il y a quelques-uns
10:06qui ont voté pour lui.
10:07D'ailleurs, Elon Musk
10:07était démocrate avant.
10:09Et donc, c'est totalement inexact
10:10de dire qu'Elon Musk s'est enrichi.
10:12Il s'est appauvri
10:13depuis qu'il a fait de la politique.
10:14Ah ben si, c'est...
10:15Parce qu'il est lamentable.
10:16Il est lamentable.
10:17Effrayant.
10:19Effrayant.
10:19Mais c'est...
10:20Bien sûr, il est lamentable.
10:21Je trouve ça incroyable
10:22d'admirer ce genre de créature.
10:23Non, mais je n'admire pas Elon Musk.
10:25Typiquement,
10:25je vous donne encore
10:26un tout petit exemple.
10:28Mépriser Zelensky
10:29qui arrive en sweatshirt,
10:31très bien.
10:32Mais dans ce cas,
10:32on n'a pas Elon
10:33avec sa casquette
10:34et son t-shirt.
10:35Je suis d'accord.
10:36Et son gosse sur les épaules.
10:37C'est exactement...
10:38Tout est résumé là.
10:40C'est systématiquement...
10:41Comment justement
10:41on ne peut pas résumer à ça ?
10:42Mais si,
10:43parce que justement,
10:44son côté...
10:45Voilà,
10:46c'est tartarin,
10:47la ventardise,
10:48la lourdeur.
10:49En fait, il me rappelle,
10:49c'est toutes les caricatures
10:50très bonnes d'ailleurs
10:51qui étaient faites en France
10:52sur les Américains
10:53dans les années 20.
10:54C'est vraiment
10:55le gros Américain
10:56avec son cigare
10:57qui écrase tout le monde,
10:58qui massage le tout,
11:00qui salit tout.
11:01C'est parce que
11:01tous les Américains
11:02sont comme ça.
11:03Ils s'adressent...
11:04De ce point de vue,
11:05si j'étais Américain...
11:06Tous les Américains
11:07ne sont pas comme ça.
11:07Non, pardon,
11:08c'est une façon de parler,
11:09mais en un mot,
11:10vous oubliez qu'il s'adresse...
11:12Je suis d'accord avec vous,
11:13mais il s'adresse
11:13aux Américains.
11:15Donc, eux,
11:15on s'adresse
11:16à celui qui vote pour nous.
11:17Si j'étais Américain...
11:18Ils comprennent ça.
11:19Mais voilà.
11:19Pourquoi pas ?
11:20En tant que Français,
11:21quand il va persécuter
11:23le Danemark,
11:23qui est un des alliés
11:24les plus fidèles des Etats...
11:26Mais vraiment,
11:27on ne peut pas trouver allié
11:27parce que soumis...
11:29Mais arrêtez,
11:30mais sérieusement,
11:31mais si demain,
11:33Donald Trump dit
11:33que la Bretagne,
11:34finalement,
11:34historiquement,
11:35elle a parti aux Etats...
11:35Mais comment vous réagissez ?
11:37Il y a combien d'habitants ?
11:39Oui, oui, ok.
11:40Ce n'est pas la question
11:40du nombre d'habitants.
11:41C'est hallucinant
11:42entre pays alliés, amis,
11:45d'arriver et de dire
11:46ah ben non,
11:46tiens ça,
11:47le Groenland,
11:48quand même un gros morceau,
11:50certes,
11:50avec 70 000 habitants,
11:51mais des terres rares...
11:54Et alors ?
11:54Mais en quoi les Etats-Unis ?
11:55Parce que ce sont les Chinois
11:57qui le prendront ?
11:57Mais c'est faux.
11:58Mais non,
11:59mais c'est faux.
12:01Rappelez-vous
12:02que si vous vous parlez
12:03les uns sur les autres,
12:04personne n'entend rien.
12:05Claude Janvier,
12:06vous n'en avez pas encore placé une.
12:07Allez-y.
12:08Effectivement.
12:08Mais je pense qu'il faut faire
12:09le distinguo
12:10entre un Donald Trump
12:11déjà élu
12:11et une Kamala Harris
12:12qui aurait été élue
12:13à sa place
12:14si déjà...
12:15Là, vous êtes dans l'Ukronique.
12:16Ah ben non, mais...
12:17Là, on parle de Trump.
12:19Non, mais il n'y a pas photo.
12:20Non, non, mais il n'y a pas photo.
12:21Alors ensuite,
12:22le problème avec Trump,
12:24c'est qu'il a face à lui
12:25un État mondialiste quand même,
12:27un État profond américain.
12:28On lui dit l'État américain.
12:29L'État américain,
12:30l'État profond américain
12:31qui obéit quand même
12:32à...
12:33qui a une doctrine,
12:33la doctrine Brzezinski.
12:35Je ne vais pas présenter Brzezinski,
12:36c'était l'Atali américain.
12:39Il a soufflé...
12:39C'était aussi
12:40le ministre des Affaires étrangères.
12:41Oui, mais il a soufflé
12:42quand même dans toutes les...
12:43Le Carter.
12:44Le Carter.
12:45Il a soufflé
12:46dans toutes les oreilles
12:47des présidents américains.
12:48Et quand même,
12:48Brzezinski,
12:49je rappelle ici,
12:50puisqu'on va en débattre,
12:51d'ailleurs,
12:51qu'il a utilisé
12:52la capacité terroriste
12:53des frères musulmans,
12:54entre parenthèses.
12:54Mais ça, on va y revenir
12:55avec les frères musulmans.
12:57Il a sorti, Brzezinski,
12:58en 71,
12:59un ouvrage qui s'appelait
13:00Entre deux âges,
13:01le rôle de l'Amérique
13:01à l'ère de la technotronique.
13:04Donc, en réalité,
13:05Donald Trump
13:05se prend de plein fouet
13:07l'État profond mondialiste.
13:09Il se le prend vraiment bien.
13:11Et tout d'un coup,
13:12on regarde Trump,
13:13on se dit,
13:13ah bah oui,
13:14Claude, soyons spécifiques.
13:16Vous parlez quoi ?
13:17Des décisions des juges,
13:18par exemple,
13:19qui s'opposent
13:20à certaines propositions
13:21de Trump ?
13:22Oui, bien sûr,
13:23je parle de ça.
13:23Mais ça,
13:24c'est pas l'État profond
13:24parce que c'est
13:25le système démocratique
13:26et les juges,
13:27ils agissent visuellement.
13:27Il a le complexe
13:28militaro-industriel derrière.
13:30Il a de toute façon,
13:31il a donné un coup de pied
13:32dans la fourmilière
13:33de l'USN.
13:34Il a sucré,
13:35avec Elon Musk,
13:36tous les financements
13:37de l'USN.
13:38Il a mis quand même,
13:39il a rejeté
13:39tout un tas de fonctionnaires.
13:40Je n'ai pas compris
13:40votre position
13:41par rapport
13:41à l'État industriel.
13:44Il est contre Trump
13:45ou il est en faveur de Trump ?
13:46Non,
13:46il a un État profond mondialiste
13:48qui est contre lui.
13:49Lui,
13:49lui,
13:50non,
13:51mais lui,
13:52non,
13:52il ne les a pas,
13:53c'est absolument...
13:54Non, non,
13:54c'est...
13:55Lui,
13:55il a...
13:55Quand il dit
13:56drill,
13:56drill,
13:57drill,
13:57on voit mal
13:57comment le groupe
13:58étrolier pourrait s'y opposer.
13:59Il a le dilemme
14:00de l'American first,
14:02il a aussi le dilemme
14:03de préserver le dollar
14:04en tant que monnaie internationale,
14:06tout en essayant
14:07de préserver son pays
14:08et en essayant
14:09de sortir les États-Unis
14:10de l'ornière
14:11parce qu'aujourd'hui,
14:12les États-Unis,
14:12c'est 100 millions de pauvres
14:13sur 370 millions d'Américains.
14:16Le rêve américain,
14:17il se transforme
14:18petit à petit en cauchemar.
14:20Donc,
14:21il a fort à faire.
14:22Alors après,
14:23ces déclarations à la cow-boy...
14:24On parlait de sa méthode.
14:25Est-ce que ça fonctionne
14:26ou est-ce que ça ne fonctionne pas ?
14:27Ça fonctionne,
14:28c'est un cow-boy.
14:29Il arrive,
14:30il dit,
14:30moi,
14:30je vais signer la paix en Ukraine
14:31en 24 heures,
14:32en une semaine,
14:33en 15 jours.
14:34Mais il sait très bien
14:35dans son fort intérieur
14:36que ça ne va pas être
14:37réellement réalisable.
14:39De toute façon,
14:39faire signer des accords
14:40de paix durables,
14:42durables,
14:42je ne dis pas
14:43à cesser le feu,
14:44je parle d'accords de paix
14:45durables,
14:46ce n'est pas si simple
14:47que ça
14:47quand il y a deux pays
14:49qui sont en guerre.
14:50Mais est-ce que Trump
14:50ne se heurte pas juste
14:52à la réalité,
14:54d'avoir dit
14:54je réglerai le conflit
14:56Hamas-Israël
14:57en quelque temps,
14:58il n'y a pas de problème,
14:59j'arrive tel Superman ?
15:00Ce n'est pas si simple.
15:00Et la guerre
15:01en une journée ?
15:03Mais ce n'est pas si simple.
15:04Alors attention,
15:05c'est la complexité du monde.
15:06Dans le règlement,
15:07dans le règlement
15:09de la guerre en Ukraine,
15:10il ne faut quand même
15:10pas oublier que si
15:11Donald Trump
15:12et Vladimir Poutine
15:13aimeraient finir
15:15cette guerre
15:15et avoir un cesser le feu
15:17durable
15:17et un accord de paix durable,
15:18il ne faut pas oublier
15:19que nos dirigeants
15:20à nous,
15:20de l'Europe occidentale,
15:22sont contre Donald Trump.
15:24Et ils veulent continuer
15:25cette guerre insensée
15:26en Ukraine,
15:26il ne faut pas l'oublier.
15:27Emmanuel Macron,
15:28Kerr Starmer,
15:29Freddy Tumert,
15:30Ursula von der Leyen.
15:32Ils sont cinq
15:33avec Leyen.
15:34Il y a la France,
15:35l'Angleterre,
15:36l'Allemagne,
15:37la Pologne.
15:38Et la Pologne.
15:39Et la Pologne.
15:39Et c'est ça.
15:42Si, si,
15:42il y a les forces centrifuges.
15:43Il y a quatre pays
15:44en Europe
15:47qui ne veulent surtout pas
15:48d'arrêter la guerre en Ukraine.
15:50Et ces quatre-là,
15:52ce sont les néocons
15:55qui se sont fait virer
15:56avec l'échec de Biden
15:59qui se sont fait virer
16:00et qui sont chez nous.
16:01Alors maintenant,
16:02ce qui va être intéressant,
16:03c'est l'élection
16:03de Nowrowski en Pologne
16:04parce qu'il est très pro-Otane,
16:06mais il ne veut pas
16:07que l'Ukraine entre dans l'OTAN.
16:08Je vous signale
16:08qu'on a basculé sur la guerre,
16:11alors que moi,
16:12ce qui m'intéresse,
16:13c'est pourquoi Trump a du mal
16:15et est-ce que sa méthode
16:17est la bonne
16:18et est-ce que vous pensez
16:19qu'en réalité,
16:20il va,
16:20par exemple,
16:21réussir à surpasser
16:23les interdits
16:24des juges,
16:25puisqu'il y a beaucoup de juges
16:26et j'ai listé
16:27tous les sujets
16:29qu'il avait proposés.
16:30Je vais vous en rappeler
16:31quelques-uns.
16:32Il avait,
16:33par exemple,
16:33interdit de voyage
16:34les musulmans.
16:36Ça,
16:37ça a été annulé
16:37par les juges.
16:38Ça a été
16:39la construction du mur.
16:41Vous vous souvenez
16:42de ce mur ?
16:42C'était le premier mandat.
16:44Deux murs,
16:44niet actuellement,
16:46parce qu'il n'y a pas d'argent
16:46pour le faire.
16:47Les règles environnementales,
16:49il avait demandé
16:50à ce qu'elles soient
16:50largement assouplies.
16:52Elles ont été,
16:53ces demandes d'assouplissement
16:54n'ont pas pu avoir lieu
16:55à cause des juges.
16:57Il est sorti
16:57de l'accord de Paris.
16:58C'est vrai.
16:58Il est sorti de l'OMS.
17:01Il est sorti de l'OMS.
17:02C'est quand même remarquable.
17:03Absolument.
17:03On ne peut pas tout faire
17:04en une semaine.
17:05La question,
17:07c'est,
17:08on est en train
17:08de parler
17:09de la méthode de travail,
17:11de son comportement,
17:12etc.
17:12Moi,
17:12je juge un arbre
17:13à ses fruits.
17:14Et moi,
17:14je vous ai donné
17:15quelques résultats
17:16tout à l'heure.
17:16Sur l'Ukraine,
17:18évidemment,
17:18on vient d'en parler,
17:19il y a des forces centrifuges.
17:20Mais au Moyen-Orient,
17:21ça progresse.
17:22On voit bien,
17:23quand même,
17:23c'est lui qui a fait
17:24s'ilier les accords
17:24d'Abraham,
17:24il y a cinq ans.
17:26Aujourd'hui,
17:27il faut que le conflit
17:28va se terminer.
17:29Le conflit à Gaza
17:30va se terminer.
17:31Mais si,
17:31bien sûr que si.
17:32Il n'y a pas
17:33des bases de lumière
17:33pour ça.
17:34Le Hamas,
17:34il ne reste plus grand-chose.
17:36Enfin bon,
17:36voilà.
17:37Et puis,
17:38les pays arabes
17:39qui ont signé
17:39les accords d'Abraham
17:40sont bien contents
17:41que les Israéliens
17:42les débarrassent du Hamas.
17:43Ça,
17:43c'est vachement...
17:44Donc voilà.
17:45Donc,
17:45si vous voulez,
17:46moi,
17:46ce qui m'intéresse,
17:46c'est les résultats,
17:47c'est ce qu'il fait.
17:48Je voudrais qu'on pose
17:48la question sur...
17:49Vous ne m'avez pas posé
17:50la question de savoir
17:50le comportement de Macron.
17:52Ça fait 13 ans qu'il est là.
17:53C'est un désastre absolu
17:54à tous les niveaux.
17:54Non mais attendez.
17:56Tariq,
17:56je connais vos marocs.
17:57Ça fait 13 ans qu'il est là.
17:58La question,
17:59c'est qu'on n'est pas
17:59sur le sujet Macron.
18:01On ne peut pas tout faire
18:02en une semaine.
18:03On peut montrer
18:04ce qui n'est pas encore fait.
18:06Mais il y a de tas de choses
18:06qui ont été faites.
18:07Je peux vous en faire la liste.
18:09Mais alors après,
18:10oui,
18:10effectivement,
18:10il a dit
18:11je réglerai le conflit
18:11en Ukraine.
18:12Enfin,
18:18Ça n'a pas l'air
18:18d'être la première caractéristique
18:20de Trump.
18:21Non mais quand il dit
18:22je vais régler
18:23le problème ukrainien,
18:24je vous rappelle le contexte.
18:26Il accusait
18:27l'administration Biden
18:28d'avoir encouragé cela.
18:31Non seulement
18:31de l'avoir encouragé
18:32mais de ne pas
18:32avoir fait le nécessaire
18:34pour limiter
18:35cette guerre
18:36et ses dégâts.
18:37Et donc,
18:38quand il dit
18:38avec moi,
18:40c'est fait en 24 heures.
18:42Il avait dit
18:42d'ailleurs si j'étais là,
18:43elle n'aurait jamais eu lieu
18:44cette guerre.
18:44Ce qui est vrai,
18:45je pense.
18:46Mais sur que si,
18:47comment ?
18:48Je dis qu'elle n'aurait pas eu lieu
18:56parce que Poutine
18:57n'aurait pas osé
18:58avec Trump.
18:59C'est ce que je veux dire.
18:59Rappelez-vous
18:59d'une règle.
19:01Attendez,
19:02laissez-moi finir.
19:02Tous ensemble,
19:03non.
19:04Non.
19:05Simplement,
19:06je voulais dire
19:06moi je pense que Poutine
19:07n'aurait pas osé
19:08mais c'est un autre débat.
19:09En réalité,
19:10quand il dit
19:10je finirai cette guerre
19:12en un jour,
19:13c'est une expression,
19:14c'est une façon de parler.
19:16En fait,
19:16dès qu'il parle,
19:17ça fait six mois
19:18qu'il dit
19:19mais rien ne se règle
19:20en un jour.
19:21Ce n'est pas une expression,
19:21c'est un mensonge.
19:22Non,
19:22ce n'est pas un mensonge
19:23parce que les gens
19:23ont bien compris
19:24ce qu'il veut dire.
19:25Ça veut dire rapidement,
19:26ça veut dire
19:26je ne vais pas continuer la guerre.
19:27C'est ça que ça voulait dire
19:28mais on le prend.
19:29Il n'y a que lui
19:29qu'on prend au premier degré.
19:31C'est-à-dire que quand quelqu'un,
19:32un homme politique,
19:33un autre chef d'État
19:33parle,
19:34on comprend
19:35qu'il y a des expressions.
19:37Lui,
19:37dès qu'il parle,
19:38tout est pris au premier degré,
19:40au mot, au mot.
19:40Il l'affirme
19:41avec tellement de force
19:42qu'il a une puissance physique.
19:42Parce que les Américains
19:43aiment ça.
19:44Vous comprenez ?
19:45Il s'adresse à son peuple.
19:47Les Américains aiment ça.
19:48Alors après,
19:49on a évoqué la guerre en Ukraine.
19:51Oui,
19:51bon,
19:52je suis à moitié d'accord avec vous
19:54mais pas totalement
19:54parce qu'il n'y a pas
19:55que les Européens
19:56qui bloquent.
19:57Il y a aussi
19:57que c'est compliqué.
19:58Il y a aussi
19:58que Vladimir Poutine
20:00a des ambitions
20:01et ne veut pas forcément...
20:02C'est beaucoup plus compliqué
20:03tout de même.
20:03Il ne faut pas tout mettre
20:04sur les quatre,
20:05les cinq Européens.
20:06Beaucoup quand même.
20:07D'accord.
20:07J'assure qu'ils n'ont pas
20:09les moyens de tout bloquer.
20:10En fait,
20:11ils ne sont rien.
20:12Honnêtement,
20:12ils ne sont rien.
20:13Si les quatre pays
20:15qui vont en guerre
20:16disaient à Zelensky
20:18maintenant,
20:18on a arrêté.
20:20Il reste une minute trente.
20:21On doit tenir le timing.
20:21Pour moi,
20:22le plus important,
20:23la société occidentale
20:24est en train de mourir,
20:27est en voie de disparition
20:28à cause du wokisme
20:29et il a commencé
20:31à mettre un coup de frein à ça
20:32et ça,
20:33on a l'impression
20:33que c'est secondaire.
20:34C'est le principal.
20:35Oui,
20:36et en même temps,
20:37il a combattu Harvard
20:38pour l'accueil des étrangers
20:40et la première décision,
20:41c'est un juge
20:42à lever le doigt
20:42en disant
20:42que c'est inconstitutionnel.
20:43Mais les juges,
20:43alors je vous rappelle juste
20:44que la Cour suprême
20:45lui est favorable
20:46et vous savez
20:46qu'aux Etats-Unis,
20:47quand les juges
20:47prennent des décisions,
20:49il y a des recours
20:50et on finit
20:50à la Cour suprême.
20:52Attention à la Cour suprême,
20:54c'est pas non plus
20:55des rigolos,
20:55c'est des spécialistes du droit.
20:56C'est un combat,
20:57mais ils le mènent bien.
20:59Ok.
20:59François de Voyer.
21:00Parce que le wokisme
21:01était agonisant
21:02qu'il a été élu
21:02et je lui reproche
21:03justement parce qu'il avait
21:05un champ libre incroyable.
21:07Il devrait être
21:09effectivement
21:10le flambeau
21:10du monde qui arrive
21:12et il ne l'est pas la preuve.
21:13Premier grand succès,
21:15réussir à ce que
21:15les libéraux
21:16gardent le pouvoir au Canada.
21:18Incroyable.
21:19Ils devaient perdre
21:20et cet abruti,
21:22cet abruti
21:23est parvenu
21:24à maintenir
21:25le parti
21:26le plus woke,
21:27le plus scandaleux,
21:28le plus progressiste
21:28dans la façon
21:30la plus caricaturale
21:31grâce à ses sottises.
21:34Pour moi,
21:34c'est l'idiot utile
21:35des mondialistes,
21:36des progressistes,
21:37des wokeistes
21:38parce que
21:38alors que
21:40le wokisme
21:41était agonisant,
21:42il réussit
21:43à maintenir
21:45la flamme
21:46par ses excès,
21:47ses outrances,
21:48ses copinages
21:49malçains,
21:49ses conflits d'intérêt.
21:51Oui,
21:51parce qu'il est lourd.
21:52C'est terrible
21:53parce qu'il avait
21:54cette possibilité
21:55de raser tout ça.
21:57Et effectivement,
21:59à cause de son comportement
22:00égotiste,
22:01il va réussir
22:02à maintenir
22:03la flamme du wok.
22:04Vous savez,
22:04pardon Tariq,
22:05on a fini,
22:06c'est Claude Janvier
22:07qui va fermer la porte.
22:08Je ferme le banc.
22:09C'est vous.
22:10Donc il faut être pertinent
22:11et court.
22:12Non mais ce qu'il faut rappeler
22:13c'est qu'un mandat
22:14des Etats-Unis,
22:15d'un président des Etats-Unis,
22:16c'est 4 ans.
22:17C'est vrai.
22:17C'est très court.
22:18En plus avec des élections
22:19de mi-mandat
22:20de 2 ans.
22:21Donc ça veut dire
22:22que dans 2 ans
22:23où Donald Trump
22:23continue à avoir
22:24la majorité...
22:24Dans un an et demi maintenant.
22:27Où il continue
22:27à avoir une majorité
22:28où il ne l'a plus.
22:29Donc c'est quand même
22:30très compliqué.
22:31Et cette constitution américaine
22:32d'ailleurs est à revoir.
22:34Parce que que peut faire
22:35un président élu
22:36pour 4 ans ?
22:37C'est ridicule,
22:38manque court.
22:39En réalité,
22:40un président devrait avoir
22:41un peu plus de temps.
22:42Alors après,
22:43dire qu'il n'a pas donné
22:44un coup de pied
22:44dans la fourmilière du wokie,
22:45je ne suis absolument pas d'accord
22:46avec mon voisin.
22:47Ça c'est clair.
22:47C'est parce que je dis
22:48que par sa spécise,
22:50il a maintenu en milieu.
22:52Il est tout sauf bête
22:53et je pense qu'il fait
22:54ce qu'il peut
22:55et je pense qu'il a donné
22:56quand même un coup de pied
22:57dans la fourmilière
22:57et c'est bien
22:59et je ne souhaite qu'une chose
23:01c'est qu'il arrive
23:02à le continuer.
23:03Parfait.
23:04Merci.
23:05Messieurs,
23:05c'était très bien.
23:06C'était court,
23:07ramassé et efficace.
23:08On se retrouve dans quelques secondes
23:09pour parler
23:10des frères musulmans
23:12de l'antrisme
23:13en France.
23:14A tout de suite.
23:17Rebonjour.
23:32L'antrisme frériste en France.
23:34Alors,
23:35il y a eu ce rapport,
23:36je pense que personne
23:36n'a pu y échapper.
23:37Il a été publié
23:39le 21 mai 2025.
23:41On a découvert en réalité
23:43qu'il était bien plus ancien que ça
23:44et celui qui a pris l'initiative
23:46de le faire publier.
23:49C'est Bruno Retailleau.
23:50Et j'ai demandé
23:51à vous quatre
23:53et à composer par moi
23:54de lire le rapport.
23:56Moi, je vais vous dire
23:56les 70 pages,
23:57je n'ai pas pu jusqu'au bout
23:58mais j'en ai lu une bonne partie.
24:01Je le trouve très intéressant
24:03et la question qui est posée,
24:05c'est est-ce qu'on peut combattre
24:07cet antrisme ?
24:08Comment ça peut se faire
24:09à l'intérieur
24:10de l'état de droit ?
24:12Voilà.
24:13Et le premier qui va en parler
24:15parce que je sais que ça l'intéresse
24:16et que même ça le passionne,
24:18c'est Richard Haddad.
24:19Richard.
24:19Oui.
24:20Alors, vous dites
24:21que le rapport a été publié en mai
24:23mais il datait de plus d'un an.
24:26En réalité,
24:26on n'avait pas besoin de ce rapport
24:27parce que ce que font
24:28les frères musulmans,
24:29on le sait depuis très, très, très longtemps.
24:32Alors, quand j'y ai on,
24:33c'est beaucoup de spécialistes
24:35en France qui le savent.
24:37Je pense que certains hommes politiques...
24:39Gilles Kevel en parle pendant très longtemps.
24:40Exactement.
24:41Vous me l'avez enlevé de la bouche
24:42parce que je pensais à lui,
24:43c'était mon professeur.
24:46Certains hommes politiques,
24:48je pense que sincèrement
24:49n'en savaient rien
24:49parce que je me suis rendu compte
24:51au fil des années
24:52qu'ils sont d'une inculture crasse.
24:54Vraiment.
24:55Ils ne connaissent...
24:56Alors, surtout sur l'islam,
24:57ils ne connaissent rien de l'islam.
24:59Mais rien.
25:00Et donc, oui,
25:00ils se voilent les yeux,
25:03ils ne veulent pas voir.
25:03Donc, c'était utile quand même
25:04d'avoir un rapport comme ça.
25:05C'était utile.
25:06C'était utile pour informer
25:07à la fois tout le monde.
25:08Écoutez, ça fait un moment
25:10qu'on nous gaffe de paroles.
25:12Donc, c'est utile
25:13pour monter au créneau,
25:14débattre, blablater
25:15à l'Assemblée nationale.
25:16Mais dans les faits,
25:17qu'est-ce qui se passe ?
25:17Rien.
25:18Alors, les frères musulmans,
25:19je laisse la parole aux autres après,
25:22c'est une méthode
25:23qui a fonctionné en Iran
25:24parce qu'à l'origine,
25:25c'est égyptien,
25:26c'est islam sunnite.
25:27Mais en réalité,
25:28même chez les chiites,
25:29cette méthode a été adoptée.
25:30Ça date des années 1920.
25:32Absolument.
25:32Donc, ça a une centaine d'années.
25:33En Egypte.
25:34Et puis, elle a fait des enfants.
25:35Donc, ça a été adopté
25:37par d'autres pays non-arabes.
25:38En Turquie, par exemple,
25:39Erdogan est issu des frères musulmans.
25:41Et puis, ça a un peu glissé
25:43vers le chiisme
25:43parce que l'ayatollah Khomeini,
25:45c'était une méthode
25:46de frères musulmans aussi.
25:47Et donc, le Hezbollah au Liban,
25:49c'est une méthode
25:50de frères musulmans.
25:50Et tous ces gens
25:51qui sont arrivés au pouvoir
25:52en Iran, en Turquie
25:54ou ailleurs,
25:55même s'ils ne sont pas
25:57arrivés au pouvoir,
25:58ils ont eu
25:59beaucoup de puissances.
26:02Par exemple, le Hezbollah,
26:03le Hamas, etc.
26:04Leur méthode,
26:06parce qu'ils sont populaires.
26:07Le Hamas est majoritaire
26:08à Gaza.
26:09C'est un fait.
26:10Ce n'est pas contrairement
26:11à ce qu'on raconte.
26:11Il a été réélu même
26:12avec beaucoup de trichetés.
26:13C'est appuyé par la population.
26:14C'est appuyé par la population.
26:16Le Hezbollah aussi est majoritaire
26:17dans la population chiite-libanaise,
26:19etc.
26:19Et si ces gens ont réussi
26:21à devenir populaires,
26:22c'est grâce à la méthode...
26:24Mais en quoi est-ce un danger
26:25en France ?
26:26Justement, c'est la méthode.
26:27C'est-à-dire que c'est quoi
26:28la méthode ?
26:29C'est infiltrer,
26:30faire du social,
26:31soigner,
26:32soigner, éduquer, former.
26:34Donc, vous formez des gens
26:35tout petits.
26:37Vous leur inculquez
26:38votre idéologie.
26:39Et puis, en plus,
26:40vous les aidez.
26:41Vous les soignez.
26:42Ils deviennent
26:43vos obligés.
26:46Vous comprenez ?
26:47Donc, grâce à vous,
26:49ils sont quelque chose.
26:50Donc, vous les tenez.
26:51Voilà.
26:52Et en France,
26:52ils ont commencé ça
26:53depuis longtemps.
26:54Et c'est pour ça
26:54que la population musulmane
26:55en France,
26:56qui est extrêmement nombreuse,
26:57là aussi,
26:58le chiffre est tabou.
26:59On raconte n'importe quoi.
27:00On dit qu'ils ne sont
27:01que 12 %,
27:01ce qui est une vaste blague,
27:04est majoritairement
27:05proche des frères musulmans.
27:06Alors, on dit
27:07c'est une minorité.
27:08Non, ce n'est pas une minorité.
27:09C'est une majorité.
27:10J'attends qu'on me prouve
27:11que les musulmans modérés
27:13en France sont une majorité.
27:14J'attends qu'on me le prouve.
27:16OK.
27:16Qui prend la suite ?
27:18Allons-y.
27:18Claude Janvier.
27:19Allons-y.
27:19Déjà, il faut rappeler
27:20quand même que
27:20les frères musulmans,
27:22c'est 1928,
27:23à San Elbana.
27:24Ensuite,
27:24ça a été quand même
27:25instrumentalisé
27:26et mis à pied d'oeuvre
27:28par le MI6,
27:29le service secret britannique.
27:31Pour quelle raison ?
27:32Canal de Suez,
27:34la compagnie
27:34qui effectivement
27:36exploitait le canal de Suez
27:38à l'époque.
27:38des britanniques
27:40avec Nasser
27:40et l'expropriation ?
27:42Absolument.
27:42Il y a de toute façon
27:43les frères musulmans derrière
27:45puisqu'après,
27:46le MI6 a utilisé
27:47les frères musulmans
27:48pour divers assassinats politiques.
27:50D'accord.
27:50Ça a été prouvé
27:51dans des livres,
27:52ce n'est pas uniquement
27:53moi qui le dis,
27:55ça a été prouvé
27:55dans des livres intéressants
27:56de mon ami
27:57Jean-Louis Zembert notamment.
27:58Oui, de la même manière
27:59que les russes
28:00ont soutenu les talibans,
28:01puis la CIA
28:02a soutenu les talibans.
28:03Voilà.
28:03Enfin, Hitler,
28:04vous avez utilisé avant.
28:04Chacun instrumentalise.
28:06Oui, c'est le principe
28:08l'ennemi de mon ennemi
28:09et mon ami du moment.
28:11Après, le problème qu'il y a,
28:12ce rapport, il arrive.
28:13Moi, je l'ai lu très vite.
28:15Je n'ai pas tout lu.
28:16Je reconnais quand même.
28:17Mais c'est assez flou
28:18comme rapport.
28:19Déjà, on n'apprend pas grand-chose.
28:20Il n'y a pas de nom.
28:21Il n'y a pas de spécifique.
28:23Ça a été explurgé.
28:24Des noms pour protéger
28:26ceux qui ont discuté
28:27avec les inspecteurs
28:29de l'administration
28:30qui ont fait le rapport.
28:31Alors après,
28:32moi, je trouve qu'il y a
28:32un timing quand même.
28:34Il sort ce rapport.
28:35Ce rapport sort, pardon,
28:36et c'est un timing
28:37par rapport à ce qui est
28:39en train de se passer à Gaza quand même.
28:40Il y a un génocide à Gaza
28:41qui est d'ailleurs dénoncé
28:43de plus en plus
28:44par des pays occidentaux.
28:46C'est un rapport, vous croyez ?
28:46Ce qui est intéressant,
28:48c'est que tout d'un coup,
28:49il y a ce rapport qui sort
28:50alors que le problème
28:51des frères musulmans
28:51a été pointé du doigt
28:52depuis très longtemps
28:53et tout d'un coup,
28:54ce rapport sort maintenant.
28:55Et en plus,
28:56quand on lit bien ce rapport,
28:57attendez, je finis,
28:58c'est intéressant,
28:59c'est qu'il y a un conseil
28:59de défense quand même
29:00qui se réunit là-dessus
29:01et tout d'un coup,
29:02on nous agite,
29:04ce rapport nous agite,
29:05l'article 16,
29:06si jamais il y a une menace,
29:08Emmanuel Macron va invoquer
29:09l'article 16
29:10et va récupérer
29:12les pleins pouvoirs.
29:12Et là, on se dit,
29:13ah, ça c'est quand même
29:14assez intéressant quand même.
29:15C'est pas un point de vue
29:16un peu complotiste ?
29:17Non, mais non, mais non, non !
29:19C'est le soir de l'article 16
29:20avec Macron,
29:21je l'entends depuis des années.
29:22Oui, non, mais attendez,
29:23ce qui est intéressant,
29:23c'est que c'est...
29:24Le génocide à Gaza,
29:26vous savez,
29:26le mot génocide,
29:27ça a un sens.
29:28Et moi, je ne peux pas accepter
29:30qu'on parle de génocide à Gaza.
29:31Parce que, vous savez,
29:32il y a eu des génocides
29:33contre des peuples
29:34comme les Arméniens,
29:34par exemple.
29:36À Gaza, il n'y a pas de génocide.
29:37Donc déjà, je réfute
29:38cette expression pour Gaza.
29:39C'est votre droit,
29:40vous pouvez la réfuter.
29:41Oui, oui.
29:41Et puis surtout,
29:41je pense moi plutôt que Retailleau,
29:43si ce rapport est sorti
29:45pour des raisons politiciennes,
29:48je veux bien le croire,
29:49mais c'est certainement pas
29:50pour l'affaire palestinienne,
29:51c'est surtout pour la carrière
29:52de M. Retailleau.
29:54Attendez une seconde.
29:56Je suis très intéressé
29:57parce que François de Voyer,
29:58normalement,
30:00c'est une boule d'énergie,
30:02cet homme-là,
30:03avec toujours
30:04le petit oeil qui frise.
30:06Et là,
30:06je vous ai senti
30:07un peu loin.
30:08Je suis calme.
30:09Mais parce que je rejoins
30:11Richard Haddad,
30:12c'est un rapport
30:13qu'on aurait pu sortir
30:14il y a 20 ans.
30:16Littéralement.
30:16On parlait de Gilles Kepel,
30:18moi, un des premiers
30:18qui m'a fait connaître
30:20les frères musulmans,
30:21ses dangers,
30:22son infiltration,
30:24sa puissance
30:24et sa forme de pieuvre
30:27finalement en France.
30:28C'était Alexandre Delval,
30:29son premier bouquin
30:30doit dater de 1997.
30:31Exactement.
30:32Avant même.
30:33Donc le premier,
30:3597,
30:3628 ans
30:37et sa sortie,
30:38en fait,
30:38il y en a eu des rapports,
30:39il y en a eu beaucoup d'autres,
30:41des rapports
30:41sur l'infiltration
30:42de l'islamisme
30:43partout
30:44dans la communauté
30:45musulmane française.
30:47Cette expression
30:48un peu effrayante
30:51parce que
30:51qu'est-ce que c'est
30:52que cette communauté musulmane ?
30:53C'est ça qui est intéressant
30:54dans ce rapport.
30:55C'est à quel point
30:56cette communauté
30:57des musulmans français
30:59est touchée
31:00par les frères musulmans.
31:01Si les frères musulmans
31:02n'étaient qu'une petite secte
31:04sans écho,
31:05je pense qu'on n'en parlerait pas
31:06aujourd'hui
31:07dans cette émission.
31:08L'ennui,
31:09c'est que,
31:09comme le disait Richard Haddad,
31:11il y a aujourd'hui
31:12une influence majeure
31:13de cette vision
31:14de l'islam
31:15particulièrement radicale.
31:17Est-ce qu'elle l'est,
31:18j'allais dire,
31:19de façon fondamentale
31:20ou non ?
31:22C'est un vaste débat
31:24parce que je pense
31:25qu'en dehors du courant
31:26du soufisme,
31:27il y a hélas
31:28peu de courants de l'islam
31:29qui peuvent se détacher
31:30d'une vision politique
31:31et d'une volonté
31:33de se détacher politiquement
31:35de nos valeurs actuellement.
31:38Mais en tout cas,
31:38oui,
31:39on sait,
31:39on sait,
31:40ça continue à se construire
31:42de plus en plus
31:43et on ne fait rien.
31:44Ce qui est plus inquiétant
31:45dans ce rapport,
31:46c'est l'apathie
31:47face à sa sortie.
31:48C'est-à-dire que finalement,
31:49il ne s'est rien passé
31:50une fois de plus.
31:50Je suis d'accord avec vous,
31:52je vais vous dire.
31:53J'ai mis ce sujet
31:53à l'émission.
31:57Je voudrais,
31:58peut-être avez-vous lu
31:59une tribune écrite
32:00par quelqu'un
32:01qui s'appelle
32:01Hakim El Karawi
32:03dans Le Monde,
32:05il y a une petite semaine,
32:06qui disait en gros
32:07qu'une des manières
32:09de répondre
32:09à cet entrisme,
32:11c'était d'aider
32:12l'islam
32:13à s'organiser.
32:14Et est-ce que ça,
32:16ce n'est pas
32:16une des voies
32:17de sortie ?
32:18Ce monsieur,
32:19je n'ai absolument
32:20pas parlé,
32:20je n'ai toujours pas parlé.
32:21Non mais je n'ai pas
32:23parlé,
32:24je n'ai pas répondu
32:25sur le rapport.
32:26Le réalisateur me dit
32:27que c'est étonnant
32:27que vous n'y répondez pas.
32:28Le rapport,
32:29je n'ai rien dit
32:29sur le rapport.
32:29Je le rends hommage
32:30à votre rapport.
32:30Non, ce que je voulais dire,
32:31je voudrais reprendre
32:31sans sombrer dans le complotisme
32:36supposé.
32:37Parce que tout le monde
32:38a commenté le rapport.
32:39Non, pour moi.
32:40Je voudrais qu'on avance.
32:41Oui, mais je n'ai pas besoin
32:42d'un commentaire.
32:42Non, mais je ne veux pas
32:43commenter le rapport.
32:43Je ne veux pas commenter le rapport.
32:44Je ne veux pas commenter le rapport
32:46parce que tout le monde
32:47a dit qu'il n'y avait rien
32:48d'intéressant dedans
32:49puisque tout ce qui est dedans.
32:50En revanche,
32:50ce qui est intéressant,
32:51c'est la fin.
32:52Et là, je vais revenir
32:53sur ce monsieur Elkaroui
32:55parce que c'est les recommandations
32:57pour en sortir.
32:58Et là, c'est terrifiant.
33:00Parce que je veux vous passer
33:02les formules toutes faites.
33:03C'est terrifiant.
33:04C'est terrifiant.
33:05Je veux vous parler
33:05des formules toutes faites.
33:06Alors, les musulmans français
33:08doivent pouvoir entrer
33:09de plein pied.
33:10Alors, je vous enlève
33:10la faute d'orthographe
33:11parce que plein pied
33:12c'est écrit P-L-E-Y-N
33:12dans un corps politique particulier
33:15qu'on prenne qui pourra.
33:16Voilà ce qu'on trouve
33:16des formules comme ça.
33:17Mais surtout,
33:18les solutions,
33:20c'est connaître
33:22les aspirations
33:22de la population musulmane
33:23grâce à des messages forts.
33:24Dans ce chapitre,
33:25on apprend l'arabe à l'école.
33:28C'est que détrui.
33:29Moi aussi, je l'ai frappé.
33:31Alors, il y a un autre truc
33:33que Macron n'a pas attendu
33:34qu'on lui suggère,
33:35c'est la reconnaissance
33:36par la France
33:37d'un État palestinien
33:38aux côtés d'Israël
33:39dans des frontières
33:39sur zéro connu.
33:40Voilà les conclusions
33:42de ce rapport.
33:42Donc, moi, je veux bien
33:43qu'on ponde un rapport
33:44qui contient tout ce que nous
33:45savons tous depuis 30 ans.
33:47Et voilà les recommandations.
33:48C'est ça le problème.
33:50Oui, le problème,
33:51c'est que c'est des hauts fonctionnaires
33:52qui ont fait ce rapport
33:53et que leur job,
33:54c'est pas de faire des recommandations,
33:56c'est de faire une photo
33:57et un constat.
33:57Ben, qu'ils n'en fassent pas.
33:58Ben, qu'ils n'en fassent pas.
33:59Pourquoi ils en font ?
34:00C'est pour ça qu'ils font
34:01de l'eau tiède.
34:02Leur proposition,
34:03je pense que les frères musulmans
34:05doivent se réjouir
34:06de leur proposition.
34:07Ils sont ravis.
34:08Ils n'en demandaient pas autant.
34:09Parce qu'ils leur servent ça
34:10sur un plateau.
34:11C'est extraordinaire.
34:12J'ai noté une chose
34:13qui est développer
34:14une stratégie coordonnée
34:16pour faire face
34:17à l'islamisme politique.
34:19Oui, mais ça va être
34:20coordonné avec l'islam.
34:21Je l'ai relu quatre fois
34:22en me disant...
34:22Mais oui.
34:23OK, et donc ?
34:25Vous savez,
34:25apprendre aux enfants
34:27l'arabe à l'école.
34:28Vous savez qui seront les profs ?
34:30Des frères musulmans.
34:31Donc, en fait,
34:32ces gens-là,
34:33où sont bêtes,
34:34où ils font exprès,
34:35ce n'est pas possible.
34:36Parfois, on se demande...
34:37Apprendre l'arabe à l'école,
34:39c'est choquant pour vous ?
34:40Non, mais vous ne l'avez pas compris.
34:41Apprendre l'arabe à l'école
34:42comme langue maternelle.
34:44L'arabe...
34:45J'ai fait...
34:46Vous savez,
34:46je suis détenteur
34:47parmi mes quelques diplômes.
34:50J'ai une licence
34:51de langue et civilisation arabe
34:52à la Sorbonne
34:52que j'ai faite
34:53en même temps que mes études.
34:54Mais j'avais suivi
34:55des cours de deuxième langue
34:56d'arabe à l'école.
34:59À Louis-le-Grand, notamment,
35:00il y a des cours d'arabe
35:01à partir de la quatrième.
35:02Au lycée Molière,
35:03il y en avait,
35:04je ne sais pas si c'est toujours le cas.
35:05Il y a toujours eu...
35:06Vous savez,
35:06vous pouvez apprendre le chinois.
35:07Mais on ne parle pas
35:08des écoles de l'élite.
35:09Louis-le-Grand,
35:10c'est dans le 33 des meilleurs lycées.
35:10Non, mais ce qu'ils veulent,
35:12c'est apprendre l'arabe
35:12aux enfants tout petits,
35:13comme une langue maternelle.
35:15Vous comprenez ?
35:15En réalité,
35:16ils veulent faire un état
35:17binational.
35:18C'est ça, leur objectif.
35:19C'est-à-dire que dire aux Arabes,
35:20ne pleurez pas,
35:21ne vous inquiétez pas,
35:22vous n'aimez pas trop la France,
35:24on va faire de la France
35:25un pays semi-arabe.
35:26En gros, c'est ça.
35:27Je vous raconte une anecdote.
35:28Je vous raconte une anecdote.
35:29Oui, si elle est courte,
35:30parce que j'aimerais bien
35:31que les deux autres parlent.
35:32Elle est très sympa.
35:33Giscard d'Estaing,
35:33il y a 50 ans,
35:34avait sorti cette ânerie
35:35quand il a inventé
35:36le regroupement familial.
35:37Il l'a dit,
35:37il faut aider à apprendre
35:38la langue arabe.
35:40Et maintenant,
35:40vous vous baladez maintenant
35:42dans votre supermarché,
35:43vous entendez les caissières
35:44qui parlent entre elles
35:44dans leur langue.
35:46Vous trouvez ça bien en France ?
35:47Je vais vous raconter
35:48une autre anecdote.
35:49C'est la même.
35:51Il y a une cinquantaine d'années,
35:55il y avait le correspondant
35:56de l'ORTF à Rome
35:57qui disparaît prématurément.
36:00Et un patron qui dit,
36:01tiens, mais on a un Italien
36:02à la rédaction.
36:03Ils sont allés voir l'Italien
36:04en question.
36:04Enfin, c'est ses parents
36:05qui étaient Italiens.
36:06Et on dit, tiens,
36:06est-ce que tu veux aller à Rome
36:07toi qui es Italien ?
36:09Ah oui, c'est vachement bien Rome.
36:10Sauf que moi,
36:11je ne parle pas un mot d'Ital.
36:12Voilà l'assimilation
36:14à la française qu'on a oubliée.
36:15Maintenant, on va leur apprendre l'arabe.
36:17Tant qu'on ne sera pas revenu à ça,
36:18on ne fera rien.
36:19Personne ne se vante du fait
36:20que toute une génération
36:21n'a pas appris la langue
36:22de ses parents.
36:23Parce que c'est un vrai manque culturel
36:25pour ces gens
36:26qui viennent d'Italien.
36:27Mais c'est aux parents
36:28de décider.
36:29C'est aux parents de décider.
36:30Ce n'est pas à nous.
36:31Mais les nouvelles générations.
36:32Ce n'est pas à la France
36:32de dire qu'il faut apprendre
36:33la langue de je ne sais qui.
36:34Est-ce que ces générations-là,
36:35est-ce que ces gens
36:36veulent être français ou pas ?
36:38S'ils sont français,
36:39ils sont comme tout le monde.
36:40Donc, ils apprennent le français
36:41et puis après,
36:41ils choisissent les langues
36:42qu'ils veulent
36:42en première et deuxième langue.
36:45En réalité,
36:45on veut faire deux
36:46débits nationaux.
36:47Et puis, juste pour compléter
36:48ce qu'a dit Tariq,
36:49pas la peine d'aller au supermarché,
36:51vous allez à l'aéroport de Paris.
36:52La personne qui fouille vos valises,
36:54qui est déléguée de...
36:56Ils parlent l'arabe entre eux.
36:57L'ADP.
36:58Oui.
36:58Ce sont des...
37:00Comment on appelle ça ?
37:01Ceux qui ne sont pas fonctionnaires,
37:02mais ils ont une délégation.
37:04Simulée, oui.
37:04Voilà.
37:04Ils fouillent vos valises,
37:06vous savez, dans les machines.
37:07Ils parlent l'arabe entre eux.
37:08On est en France.
37:10Rien à ajouter, messieurs.
37:12On peut terminer
37:12sur cette belle parole.
37:14Oui, on peut terminer
37:15sur cette belle parole.
37:16Le fait est...
37:17On va avoir gagné 15 minutes.
37:18On se retrouve de 15 secondes.
37:2015 minutes, j'aimerais bien.
37:2215 secondes.
37:23Merci beaucoup.
37:24Et on va se retrouver
37:25avec les coups de gueule
37:25et les coups de cœur.
37:26Vous allez voir,
37:26il y a des choses
37:27très intéressantes dedans.
37:29A tout de suite.
37:30Retrouvez et achetez
37:31les livres des invités de TVL.
37:34dans la boutique
37:36de votre chaîne
37:37sur tvl.fr
37:39Rebonjour, coup de gueule
37:48et coup de cœur.
37:49C'est Tariq Dali
37:51qui s'y colle
37:51et qui commence
37:52par son coup de cœur, Tariq.
37:54Alors coup de cœur,
37:54je ne sais même pas
37:55à qui je vais l'adresser
37:55parce que...
37:56Moi, allez-y,
37:57envoie-moi de l'amour.
37:58Je ne sais pas
37:58si c'est à Tzal
37:59ou si c'est à l'armée grecque
38:01ou à l'OTAN,
38:02je ne sais pas.
38:03C'est ceux qui ont envoyé
38:04des drones
38:04sur le maudit rafio
38:05qu'ont emprunté
38:06les deux d'Inde là,
38:08Greta Thunberg
38:09et Rima Hassan.
38:11Alors Greta Thunberg
38:11qui, soi-disant,
38:13protège le climat,
38:14elle s'est vêtue
38:14d'un kéfier
38:15et puis elle a emprunté
38:16un rafio
38:17avec Rima Hassan
38:19pour aller,
38:20soi-disant,
38:20défendre Gaza
38:22qui serait victime
38:24d'un génocide.
38:24J'ai des quelques images,
38:26elles sont sur un bateau
38:27en direction de Gaza ?
38:29Oui, c'est ça.
38:30Elles comptent débarquer
38:31au milieu du monde ?
38:31Apparemment,
38:32il y a l'armée grecque
38:33mais aussi de Tzal
38:33qui dit,
38:34moi j'attends
38:34le comité d'accueil
38:35de Tzal
38:36si le jour
38:36ils vont débarquer là-bas.
38:37Mais en fait,
38:38si vous voulez,
38:39je donne un coup de cœur
38:39parce que l'atmosphère
38:40est intéressante.
38:41C'est-à-dire qu'en ce moment,
38:42l'écologie
38:45en prend un coup
38:45dans le machin.
38:46Donc déjà,
38:46on voit
38:46que vient foutre
38:47cette dame,
38:50Greta Thunberg,
38:51dans cette affaire
38:52ou quel rapport
38:52avec l'écologie.
38:53Mais enfin bon,
38:54c'est bien,
38:55on se débarrasse
38:56des ZF,
38:57enfin il faut se battre,
38:57il faut continuer
38:58à se battre,
38:58enfin c'est bien.
39:00Il y a la Cour des Comptes
39:02qui a dit
39:03que les machins,
39:05les diagnostics énergétiques
39:06c'était une connerie,
39:07etc.
39:08Il faut arrêter.
39:09Donc ça,
39:09je trouve ça plutôt sympa.
39:10Ok, coup de cœur.
39:12Ironique.
39:12Le coup de gueule.
39:13Le coup de gueule,
39:15il va découler de ça.
39:15Alors là,
39:16le coup de gueule,
39:16je m'en prends
39:16au parti Les Républicains.
39:20Il s'appelle
39:20Les Républicains,
39:21c'est la preuve
39:22que s'ils ne pensent rien,
39:23quand on ne pense rien,
39:24vive le roi,
39:24on s'appelle Les Républicains,
39:25ça ne dérange personne.
39:27Et je pense à Retailleau.
39:28Alors,
39:29Retailleau,
39:30lui,
39:31il menace de démissionner.
39:32Très bien.
39:33Alors,
39:34est-ce qu'il a démissionné
39:35parce que sa collègue
39:36du gouvernement,
39:37Mme Vautrin,
39:38a soutenu
39:39le délit d'entrave
39:41à l'euthanasie ?
39:42Non.
39:43Est-ce qu'il démissionne
39:45parce que
39:46Mme Pannier-Runacher
39:48veut à tout prix
39:48maintenir les ZF ?
39:50Non.
39:51Il n'a même pas démissionné
39:52parce que
39:53on a fermé
39:55des chaînes de télé.
39:57D'ailleurs,
39:57on ferme les comptes.
39:58Il n'était pas ministre
39:59de l'Intérieur à l'époque.
40:00Bien sûr que si.
40:01Bien sûr que si.
40:02Ça a été fermé le 28 février.
40:03Il est ministre de l'Intérieur
40:04depuis le mois de septembre.
40:04L'Euthanasie était bien plus ancienne
40:05que ça.
40:06Non, il y a eu des appels,
40:07etc.
40:08Bon, enfin bref,
40:08il n'a pas démissionné.
40:09Alors maintenant,
40:10il dit qu'il va démissionner.
40:11Pourquoi ?
40:12Parce que Bayrou
40:13veut instaurer
40:14la proportionnelle.
40:15Ah, ça,
40:15voilà un sujet
40:16civilisationnel
40:17qui mérite vraiment
40:18qu'on claque
40:19la porte de ce gouvernement.
40:20Voilà.
40:21Voilà où ils en sont,
40:22les Républicains.
40:24On laisse passer tout
40:25et puis lorsqu'il y a
40:26un détail
40:26dont tout le monde se fout.
40:28Alors, je vais le renvoyer
40:28il y avait un menteur,
40:30M. Retailleau
40:31qui s'appelle
40:31Philippe de Villiers.
40:33Et il y a une trentaine
40:33d'années de ça
40:34alors que Juppé
40:36est en train de faire
40:36la démonstration
40:37qu'il ferait la même chose
40:38que ses prédécesseurs socialistes
40:40et un journaliste lui dit
40:41Alain Juppé parle
40:42d'une dose de proportionnelle
40:44et la réponse
40:45de Philippe de Villiers
40:46a fusé.
40:47On s'en fout
40:48de la proportionnelle
40:49qu'il redresse la France.
40:51Merci beaucoup.
40:52Et tant récoulé,
40:53vous avez tenu le timing.
40:54J'ai tenu le timing.
40:54Richard Haddad,
40:55on commence par
40:55votre coup de gueule
40:56ou votre coup de cœur ?
40:57J'y tiens
40:58parce que mon coup de gueule
41:00c'est Bruno Retailleau.
41:01Ah bon ?
41:02C'est ma tête de turc.
41:03Vous avez copié sur votre...
41:04Non, non, non,
41:05je répète ça tout le temps
41:06parce que ça fait des mois.
41:08C'est un peu ma tête de turc
41:09Bruno Retailleau
41:10depuis un certain temps.
41:10Non, c'est Darmana, moi.
41:11Oui, mais c'était Darmana avant.
41:12Vous avez une minute trente.
41:13Je fais la même chose.
41:14Je fais la même chose.
41:14C'est-à-dire,
41:15Bruno Retailleau
41:16qui prend la posture
41:19du dur,
41:20du ministre de l'Intérieur.
41:21En fait,
41:22il y a certaines personnes
41:23de la classe politique,
41:24notamment la droite molle,
41:26qui ont compris
41:27depuis Sarkozy
41:28ou depuis Pascua,
41:29on peut remonter à Pascua,
41:30qu'être ministre de l'Intérieur
41:31c'est payant
41:32auprès de l'électorat de droite
41:34parce que l'électorat de droite
41:35aime bien l'ordre, etc.
41:36Donc, ils prennent
41:38exprès le ministère de l'Intérieur.
41:39Ils le veulent
41:40et c'est très, très, très...
41:42C'est le cursus honorum
41:43pour être président de la République.
41:45Ils se disent
41:45c'est le chemin vers l'Elysée.
41:47C'est ça.
41:48Donc, Bruno Retailleau
41:49a demandé ce ministère exprès
41:50sauf que depuis qu'il est
41:51à ce ministère,
41:52moi, ce qui m'effraie,
41:53c'est que l'électorat de droite
41:54se gargarise de ses paroles.
41:56Enfin, ça fait des mois
41:57qu'il n'a rien fait.
41:59Tout ce qu'il sait faire,
41:59c'est faire des constats,
42:00venir dire...
42:01Moi, je retiens de lui
42:02juste un jour
42:03où il était sur LCI
42:04devant les Français,
42:06enfin, un panel de Français,
42:08un peu bizarre comme panel d'ailleurs,
42:09mais bon, passons,
42:10où il y a une personne
42:12qui lui raconte
42:13comment sa fille a été violée
42:14et comment le violeur
42:15est sorti
42:16au bout de quelques jours
42:18et tout ce qu'elle avait à dire,
42:18c'est
42:18je trouve ça scandaleux.
42:20Enfin,
42:21il n'est pas ministre de l'Intérieur
42:22pour trouver ça scandaleux,
42:23mais pour agir, vous voyez.
42:24En même temps,
42:25il n'est pas ministre de la Justice.
42:26Non, il est ministre de l'Intérieur.
42:28Il y a quelques jours,
42:30Paris,
42:31et la France d'ailleurs,
42:32étaient à feu et à sang.
42:34Et ce n'est pas la première fois.
42:35C'est déjà arrivé il y a trois semaines.
42:37Son préfet et lui
42:38sont des blablateurs.
42:41Bruno Ruttario
42:42ne fait rien.
42:43Son préfet de Paris,
42:43non plus.
42:44Il est là.
42:45C'est un tremplin
42:46pour accéder à l'Elysée
42:48ou à la tête des Républicains.
42:50Et puis, je rappelle,
42:50juste pour conclure
42:51ce coup de gueule,
42:51qu'il fait le dur.
42:53Moi, j'ai une question
42:54à lui poser.
42:55Si jamais,
42:56par un miracle,
42:56après un pèlerinage à Lourdes,
42:58il gagne
42:58la majorité
43:00à l'Assemblée nationale
43:01avec son parti,
43:02avec qui va-t-il gouverner ?
43:04Avec Valérie Pécresse ?
43:05Xavier Bertrand ?
43:07Monsieur Larcher ?
43:08C'est ça,
43:08la droite dure ?
43:09D'oublier coupé.
43:11Coup de cœur.
43:12Mais alors,
43:12le coup de cœur,
43:13je vous le signale,
43:13il ne vous reste plus qu'une minute.
43:14Allez-y, coup de cœur.
43:15Le coup de cœur,
43:16j'ai cherché,
43:17je ne trouvais pas,
43:17parce que c'est très compliqué.
43:19Finalement,
43:20j'ai trouvé
43:21qu'une déclaration
43:23du pape,
43:24du nouveau pape,
43:24que j'ai trouvée
43:26pas mal,
43:27dans laquelle il rappelle
43:28aux Européens
43:29et particulièrement
43:31aux Français,
43:32leur culture
43:34et leurs origines
43:35et leur identité chrétienne.
43:37Et je me suis dit,
43:38tiens,
43:39ce n'est pas mal,
43:40parce que François
43:40s'était abstenu
43:42de nous le rappeler.
43:43Il était préoccupé
43:44par d'autres régions du monde.
43:46Et donc,
43:47c'est toujours bon
43:48à rappeler,
43:49mais c'est passé
43:49un peu inaperçu.
43:51Merci beaucoup.
43:53Alors,
43:54M. Janvier.
43:55Coup de gueule.
43:56Coup de gueule ou coup de cœur ?
43:56Allez,
43:57coup de gueule d'abord.
43:58Alors,
43:59coup de gueule,
43:59c'est en base là,
44:00je vais taper un peu
44:01sur les écolos,
44:01mais le coup de cœur aussi,
44:02d'ailleurs.
44:03En 2028,
44:04les vignettes critères 2
44:06seront interdites
44:08dans les grandes villes françaises.
44:092028,
44:10c'est quand même
44:11dans pas longtemps.
44:12Ça veut dire
44:12qu'uniquement
44:13les voitures
44:14vignettes critères 1
44:16pourront,
44:16effectivement,
44:17rentrer dans les grandes villes françaises.
44:18Ça,
44:18ça m'avait échappé.
44:20Mais,
44:21ce qui est intéressant,
44:22c'est qu'il y a eu
44:22le Grand Prix de Monaco,
44:23Formule 1 et tout ça,
44:24et il y avait des méga-yautes
44:26ancrés donc
44:28dans ce magnifique port
44:29de Monaco.
44:30Il faut savoir
44:31que ces méga-yautes
44:32fonctionnent jour et nuit,
44:34moteur plein pot
44:35parce que la climatisation
44:36oblige,
44:37etc.
44:37Normalement,
44:38ils se branchent
44:38sur l'électricité
44:39quand ils sont au port.
44:40Oui,
44:41ça c'est encore
44:41à vérifier.
44:42Mais enfin,
44:43chaque méga-yautes
44:44a un réservoir
44:45de 140 000 litres
44:46de fioul lourd,
44:48quand même.
44:48Et il y a le yacht
44:49de Bernard Arnault,
44:51notre cher Bernard,
44:53qui aimait quand même lui...
44:54Une sorte d'optimiste.
44:55Voilà,
44:56qui aimait lui,
44:57d'après les calculs
44:58des écolos,
44:5816 000 tonnes
44:59de CO2 par an.
45:00Il faut savoir
45:01que le français moyen,
45:02lui,
45:03mange 4 tonnes
45:04de CO2 par an.
45:05Donc,
45:06en fait,
45:06il faut 4000 français
45:07pour polluer autant
45:08que le simple yacht
45:09de M. Bernard Arnault.
45:12Et là,
45:12on parle juste
45:12des yachts.
45:13On ne parle pas
45:14des avions privés,
45:16des jets privés,
45:16etc.
45:17Alors ça,
45:18c'était mon coup de gueule.
45:19OK.
45:20Pour le coup de cœur,
45:21eh bien,
45:22c'est la tête
45:23de Agnès
45:24Pannier-Runacher
45:25quand tout d'un coup
45:26elle a eu
45:26la nouvelle terrible
45:27de la suppression
45:28des zones à forte exclusion.
45:30Pardon,
45:31les zones à faible émission
45:32de gaz de serre.
45:34Et tout d'un coup,
45:34elle a dit
45:35« Oh, mon Dieu !
45:36Qu'est-ce qui se passe ?
45:37Ils ont osé
45:38à l'Assemblée
45:39interdire les ZFE. »
45:41Alors,
45:42elle n'est pas contente
45:42et rien que ça,
45:43rien que sa tête...
45:45Ah,
45:45ça a été joui.
45:46Je me suis dit là,
45:47ah,
45:48un instant de pur bonheur
45:50quand même.
45:50Bon,
45:50en attendant,
45:51il ne faut pas rêver.
45:52Les ZFE,
45:53malheureusement,
45:54interdit pour l'instant,
45:55évidemment,
45:55l'UE,
45:56Mme Ursula von der Leyen
45:58va revenir à la charge.
45:59Ils vont faire
46:00comme le référendum de 2005.
46:01Voilà,
46:02c'est malheureusement
46:02ce qui est à craindre.
46:03Mais en tout cas,
46:04c'était un moment
46:05de pur bonheur
46:06de voir la tête
46:07de notre ministre
46:08de la transition
46:09et de l'écologie.
46:10Vous marchiez sur l'eau,
46:11quasi.
46:11Ah oui,
46:12là,
46:12franchement,
46:12j'adore.
46:15Merci beaucoup.
46:16Allez,
46:16François,
46:17François,
46:17il y a un coup de gueule
46:18ou un coup de cœur
46:18pour commencer ?
46:19Le coup de gueule
46:20ou en tout cas
46:21de désespoir.
46:22Ah,
46:22oui,
46:23dimanche après
46:26la victoire
46:27du Paris-Saint-Germain.
46:30Magnifique.
46:30Où j'ai bien entendu
46:31la curiosité
46:33de me promener
46:34dans la rue
46:34et il se trouve
46:35que j'habite
46:36entre le Parc des Princes
46:37et les Champs-Elysées.
46:37Donc,
46:38les cohortes
46:39de barbares,
46:41je peux vous le confirmer,
46:42se rendaient
46:43du point A
46:44au point B
46:45et donc passaient
46:46devant moi.
46:46Donc,
46:47j'ai pu assister
46:48à ce magnifique cortège
46:50de laideur
46:52d'abord,
46:53d'aliénation.
46:55C'est-à-dire que
46:55quelle que soit
46:56l'origine,
46:57il y a une espèce
46:58de détachement
47:00complet
47:00avec tout ce
47:02qui peut représenter
47:03mon propre
47:04corpus
47:05culturel.
47:07C'est-à-dire que
47:07je ne partage plus rien
47:09avec ces gens
47:09et je pense qu'à cette table,
47:10personne ne partage plus rien
47:11avec ces gens.
47:12la langue,
47:15la brutalité,
47:17la saleté,
47:18il faut le dire
47:18parce que c'était
47:19poubelle cassée,
47:21des choses jetées,
47:21enfin voilà,
47:22vraiment un manque
47:23de respect
47:23de tout,
47:25des choses
47:26les plus élémentaires.
47:28Et donc,
47:29c'était...
47:30J'ai vraiment eu
47:31une impression
47:31en voyant
47:32ce cortège.
47:34D'abord,
47:34je me suis dit,
47:35là,
47:35je suis entièrement d'accord
47:37avec le coup de gueule
47:37contre Retailleau.
47:39Néanmoins,
47:40que faire ?
47:40C'est-à-dire,
47:41face à ces gens-là,
47:42très rapides,
47:44masqués,
47:47torse nu,
47:48qu'on peut confondre
47:48les uns avec les autres
47:49très facilement,
47:50bon courage,
47:51force de l'ordre.
47:52Franchement,
47:52impressionnant.
47:53Très difficile
47:54et la doctrine étant
47:55on évite les dégâts humains
47:57et tant pis
47:57pour les dégâts matériels.
47:59Alors,
47:59je suis bien d'accord
47:59mais très compliqué
48:00vu la masse,
48:03difficile.
48:04Et puis surtout,
48:05ces gens-là
48:05ne feront jamais
48:06nation,
48:07selon l'expression de gauche
48:08ou pays avec nous.
48:10Ça n'est pas possible.
48:11on ne partage plus rien.
48:13Donc ça,
48:13c'est mon coup de gueule.
48:14Oui, je comprends.
48:14Le coup de cœur,
48:16un peu personnel aussi,
48:19je propose à ceux
48:21qui nous regardent
48:22d'aller se fournir
48:24dans le dernier magazine
48:25Élément
48:25où j'ai écrit un article
48:27sur la ruralité.
48:28Je déteste ce mot,
48:29bien sûr,
48:29ça fait partie
48:30de ces mots-valises
48:31comme les mots
48:33territoire.
48:34Mais pour dire
48:35à quel point
48:35on doit la réinvestir
48:37et recréons nos jardins
48:39puisque justement
48:40ces bandes barbares
48:41nous détruisent tout,
48:44eh bien,
48:45c'est à nous maintenant
48:46de repartir dans les campagnes
48:47et de recréer quelque chose.
48:50C'est possible.
48:51C'est possible.
48:51Il y a d'immenses atouts.
48:53Il y a beaucoup de choses
48:54qui se font.
48:57Il y a une mentalité
48:57qui a évolué
48:58dans le bon sens.
49:00Et donc,
49:01j'invite
49:02tous ceux qui le peuvent.
49:03Vous savez,
49:03c'est un peu comme
49:04le journaliste de gauche.
49:05Longtemps,
49:06j'ai un droit de dire
49:06mais tous les journalistes
49:07sont de gauche.
49:08Bah oui,
49:08mais à un moment,
49:09encouragez vos enfants
49:10à devenir journalistes.
49:11Oui,
49:12ils seront un peu moins payés.
49:13Oui,
49:13mais c'est un métier passionnant.
49:14Et puis,
49:15ils pourront avoir
49:16une influence
49:16sur le monde de demain.
49:18Et c'est un petit peu
49:19la même chose
49:19avec les campagnes.
49:21C'est bien gentil
49:21de se plaindre,
49:22de voir que les agriculteurs
49:23ne sont plus là,
49:23de voir qu'une certaine écologie
49:25est reprise bêtement
49:26par des fous furieux.
49:29Mais c'est à nous aussi
49:30d'investir ce domaine.
49:31Donc,
49:31retournons dans nos campagnes.
49:33Emparons-nous du sujet
49:33de l'écologie,
49:34de l'environnement.
49:35Et ce sera
49:35pour le plus grand bien
49:37de l'ensemble du pays.
49:39Rappelez-nous,
49:40donc,
49:41Revue Élément,
49:42celle datée du mois de juin,
49:44on va dire.
49:44Exactement,
49:45mai juin,
49:45c'est des mille mensuels.
49:46Vous avez écrit un article
49:46sur la ruralité.
49:47Tout à fait.
49:48Et bien,
49:48c'est parfait.
49:49Et bien,
49:49je vais aller la lire
49:50très vite,
49:51cette revue.
49:52Merci beaucoup,
49:53messieurs,
49:54de votre brillante participation.
49:56Rendez-vous dans 15 jours.
49:58A très vite.
49:59Sous-titrage Société Radio-Canada
50:01Sous-titrage Société Radio-Canada

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