Après les violences qui ont émaillé la victoire du PSG en Ligue des Champions, et le peu de condamnations qui en ont découlé, Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président de Horizons, réagit : «La justice ne se saisit pas de ce qui est dans la loi pour sanctionner».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Ce sont des décisions de justice qui ne suivent pas les interpellations faites par la police.
00:05Je suis heureux de voir qu'aujourd'hui il y a un couple entre le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux, ministre de la Justice,
00:14qui aujourd'hui ont envie de faire avancer la machine ensemble avec détermination et fermeté,
00:19parce qu'on ne peut plus accepter une telle situation.
00:22Par ailleurs, je m'étonne un peu parce qu'il se trouve qu'en mars 2010, j'ai fait adopter une proposition de loi lorsque j'étais à la commission des lois
00:33qui luttait contre les violences organisées en groupe, qui fixait un délit de participation à un groupement en vue de commettre violences, dégradations, etc.
00:45C'est une des rares lois de l'époque de la présidence de Nicolas Sarkozy, qui aujourd'hui n'a pas été annulée.
00:54Elle est toujours là, elle existe.
00:56C'est-à-dire qu'il suffit qu'un individu casse une vitrine et que toute la bande qui l'accompagne soit sanctionnable de la même punition.
01:06C'est l'agression bande organisée, tout simplement.
01:10Et je suis étonné qu'aujourd'hui, la justice ne se saisisse pas de ce qui est dans la loi pour pouvoir sanctionner plus largement.