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  • 05/06/2025
Après les violences qui ont émaillé la victoire du PSG en Ligue des Champions, et le peu de condamnations qui en ont découlé, Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président de Horizons, réagit : «La justice ne se saisit pas de ce qui est dans la loi pour sanctionner».

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Transcription
00:00Ce sont des décisions de justice qui ne suivent pas les interpellations faites par la police.
00:05Je suis heureux de voir qu'aujourd'hui il y a un couple entre le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux, ministre de la Justice,
00:14qui aujourd'hui ont envie de faire avancer la machine ensemble avec détermination et fermeté,
00:19parce qu'on ne peut plus accepter une telle situation.
00:22Par ailleurs, je m'étonne un peu parce qu'il se trouve qu'en mars 2010, j'ai fait adopter une proposition de loi lorsque j'étais à la commission des lois
00:33qui luttait contre les violences organisées en groupe, qui fixait un délit de participation à un groupement en vue de commettre violences, dégradations, etc.
00:45C'est une des rares lois de l'époque de la présidence de Nicolas Sarkozy, qui aujourd'hui n'a pas été annulée.
00:54Elle est toujours là, elle existe.
00:56C'est-à-dire qu'il suffit qu'un individu casse une vitrine et que toute la bande qui l'accompagne soit sanctionnable de la même punition.
01:06C'est l'agression bande organisée, tout simplement.
01:10Et je suis étonné qu'aujourd'hui, la justice ne se saisisse pas de ce qui est dans la loi pour pouvoir sanctionner plus largement.

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