Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 04/06/2025.
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00:00Bonsoir, Loïse Boisson est en demi et juste avant de commencer votre chroniqueur, vous voulez lancer un défi à nos chroniqueurs c'est ça ?
00:08J'ai un petit quiz, j'ai toujours rêvé de faire ça. Trois photos à vous montrer et vous allez me dire quel est le point commun entre ces trois photos.
00:17Pouf !
00:18Donc le film.
00:20Intouchable, les selfies, faire des selfies, voilà, et puis la chaîne l'équipe.
00:25C'est un rébus ce truc ?
00:26Ben essayez de proposer des choses, non elles ont tout un point commun.
00:29Il y a un point commun, il faut trouver un point commun, avec l'actualité de sa chronique Roland-Garros.
00:33Allez Fred !
00:35C'est quoi ?
00:37Bon, et bien c'était une date, 2011, 2011, tout ceci n'existait pas et 2011 c'est quoi ?
00:44Et bien c'est le moment où on a eu une dernière française dans le carré à Roland-Garros, Marion Bartoli, voilà, bon.
00:51Un point à moins pour tout cela, c'était pas terrible.
00:54C'était pas terrible la réponse ou c'était pas terrible la question ?
00:57Merci beaucoup.
01:00Louise Boisson, on va en parler, on voulait la faire parler tout d'abord.
01:02Louise Boisson, donc en demi-finale ce soir, une première depuis 2011, depuis le film Intouchable.
01:07Ah, c'est ça.
01:07Et voilà.
01:09Son rapport au public aujourd'hui, écoutez-la.
01:11Oui, je t'avoue que la Marseillaise à l'échauffement, je ne m'y attendais pas.
01:16Donc oui, sur le moment, ça m'a, enfin, limite j'ai un peu des frissons.
01:21Mais donc oui, non, pour moi c'est génial d'avoir le public comme ça pour soi, c'est vraiment un plus.
01:27Voilà, après même si des fois il y a du bruit entre les points et tout, au final on ne va pas se plaindre parce qu'ils sont pour nous et c'est vraiment incroyable.
01:34Et je pense qu'ils nous poussent vraiment beaucoup.
01:37Un succès donc en deux manches aujourd'hui face à la numéro 3 mondiale.
01:42Que retenez-vous du match de Boisson contre André, la numéro 6 mondiale pardonnez-moi.
01:47Que retenez-vous du match contre Andréva ?
01:49En rédac comme ça, je vous ai entendu crier.
01:51Vous y êtes surprise.
01:53Oui, elle m'a complètement embarquée.
01:55Alors évidemment, j'espérais qu'elle fasse encore un exploit.
01:58J'avoue que sur le papier, je n'aurais pas mis beaucoup de sous.
02:01Mais non, non, c'était la folie à 5-3.
02:04J'ai eu peur, je me suis dit si elle va passer à côté.
02:06Et puis après, quand elle arrive jusqu'au tie-break, je me dis j'y crois.
02:10Puis après, j'y crois plus.
02:11Enfin voilà, j'ai crié derrière elle et ça a été la folie.
02:15Elle m'a encore subjuguée.
02:16Bon Camille, le match de Boisson aujourd'hui.
02:19Alors vous avez un mot, vous, c'est le mental.
02:22Et vous vous faites le résumé avec toujours ce mental.
02:25Le mental, le mental Boisson.
02:26Et oui, je suis sciée.
02:27Match après match, elle continue de m'épater à ce niveau-là.
02:30Alors on va juste rappeler le contexte avant de vous montrer les images.
02:33On est fin de set.
02:34Elle vient de rater 3 balles de première manche à 6-5.
02:37Le jeu a duré 14 minutes.
02:40Un combat dantesque.
02:41Et on est dans le tie-break.
02:42Elle a un mini-break de retard.
02:45Mais au mental, elle continue d'avancer.
02:47Et va chercher ce set au tie-break.
02:49Mener 3-0 dans la deuxième manche.
02:51Elle fait disjonter Andréva.
02:53Et puis au mental, elle recolle à 3 partout.
02:56En plus, elle lâche un petit peu plus ses coups.
03:01Au mental, dernier jeu 5-3.
03:03On la voit entrer dans sa bulle.
03:04Visualiser le moment.
03:06Elle se prépare à l'exploit.
03:07Et au mental, elle est conquérante sur sa balle de match.
03:10Et enfin, elle craque un tout petit peu.
03:13On a vu enfin les émotions de Loïs Boisson.
03:16On a fait un petit tour du côté des chroniqueurs.
03:18Et il y a un mot-clé.
03:18Le mental.
03:19Karine Galli.
03:20Idem, égalité entre Camille et Karine.
03:22Vous avez dit le mental.
03:23Pour d'autres raisons ou d'autres choses que vous avez vues aujourd'hui sur le terrain ?
03:26Non, mais parce qu'en fait, elle a eu effectivement un mental de grande championne.
03:29Et ce n'est pas encore une grande championne.
03:30Et pourtant, elle a toujours répondu.
03:32Elle a sauvé des balles dans le premier set.
03:35Et elle est menée 3-0.
03:36Donc moi, je me suis dit que le deuxième set s'est cuit.
03:39Et elle va perdre en 3-7.
03:40Et puis finalement, elle lui met un 6-jeu à zéro.
03:42Et c'est exceptionnel.
03:43Ça, c'est la marque des grandes.
03:45Et ce qu'elle a réussi à nous, les Français.
03:47Malheureusement, on n'est quand même souvent pas forcément au rendez-vous lors des points cruciaux en tennis.
03:53Et là, ce qu'elle a fait, c'est un très grand match.
03:55Et je pense qu'elle peut continuer face à Coco Goff.
03:57Etienne, vous voyez un mot.
03:59L'audace.
03:59Oui, c'est la fin de l'intervention de Karine.
04:01C'est-à-dire que sur les points essentiels, elle monte son niveau de jeu.
04:07C'est-à-dire qu'elle n'est jamais inhibée au moment où il faut élever son niveau de jeu.
04:12Normalement, c'est les grandes joueurs.
04:13Celles qui sont les mieux classées, qui sont capables de faire ça.
04:17Et bien, elle, elle a cette qualité-là.
04:18C'est-à-dire qu'elle se met à être encore plus offensive.
04:21Elle se met à taper encore plus fort.
04:22Elle se met à monter au filet même parfois.
04:25Des choses qu'elle ne fait pas forcément tout le temps.
04:28Et c'est en ça qu'elle est exceptionnelle.
04:30Camille, vous avez suivi le staff de Loïse Boisson.
04:33Ce qui n'est pas facile déjà pour leur mettre la main dessus.
04:35Oui, parce qu'ils sont tous dans leur bulle.
04:38Ils la protègent évidemment de tout ce qui se passe.
04:40Ils sont superstitieux.
04:41Ils ne veulent pas parler.
04:42Tant que ça gagne, on ne parle pas.
04:43On a commencé comme ça.
04:44On ne parle pas.
04:45On ne casse pas les routines.
04:47C'est très important en tennis.
04:48Mais on a eu...
04:48Vous avez joué, joint le préparateur physique.
04:51Oui.
04:51Comment ça s'appelle ?
04:52Sébastien Durand.
04:53Qui a été très disponible et qui a joué un rôle crucial pour son retour aussi à ce niveau-là.
04:58On lui a demandé justement comment Loïse gérait toute cette nouveauté.
05:02Évidemment, on a l'impression que tout coule sur elle.
05:04Mais pour lui, il n'y a pas de secret sur l'aspect, évidemment, adaptation.
05:09On l'aide pour faciliter tous les process.
05:12Et du coup, on essaye d'optimiser le plus possible.
05:16Maintenant, c'est sûr qu'elle va dans l'inconnu.
05:17Une demi-finale de Grand Chelem, elle n'en a jamais fait.
05:20Donc, elle va dans l'inconnu.
05:21Mais bon, elle allait dans l'inconnu aujourd'hui.
05:23Elle allait dans l'inconnu il y a deux jours, trois jours.
05:25Premier match sur le central.
05:27Elle joue la numéro 3 mondiale.
05:28C'était la première fois.
05:30Et elle fait preuve d'une capacité d'adaptation qui est fabuleuse.
05:34Donc, demain, première demi-finale de Grand Chelem à Roland-Garros sur le central.
05:39Elle va faire preuve d'adaptation.
05:41Elle va se motiver, se préparer le mieux qu'elle va pouvoir.
05:45Et puis, elle mettra tout en place.
05:47Et puis, on verra bien ce qu'il en ressortira.
05:50Sébastien Durand, le préparateur physique.
05:51De Loïse Bois, son frère Éric Verdier, notre prof de tennis.
05:54Je vous fais parler en dernier.
05:55Je suis désolé.
05:55Je suis mal poli.
05:56Je suis un cuiste.
05:57Vous, vous résumez par le sang-froid.
05:59Je vais parler, moi.
06:00Non, pas encore.
06:01Avant le dernier, donc.
06:02Non, bah alors, vas-y, Johan.
06:03Non, non, vas-y, au contraire.
06:04L'expert avant.
06:06Le sang-froid.
06:06Oui, parce qu'elle défie, en fait, elle tombe dans aucun piège de ce qui fait sa spécificité.
06:14C'est-à-dire qu'elle pourrait jouer comme une junior, puisque si elle a 22 ans, en fait, c'est son premier Roland.
06:19Donc, il pourrait y avoir ce côté découverte.
06:22Et donc, cette tendance à parfois surjouer.
06:25Ce que font certains juniors.
06:26Mais elle ne surjoue jamais.
06:28Donc, premier constat incroyable.
06:29Elle pourrait aussi avoir cette tendance à, voilà, à se dire, je suis 350e mondiale.
06:37Donc, parfois, elle a des coups de chaud.
06:39Elle joue très bien.
06:40Et puis, sur les fins de set, les fins de match, c'est souvent ce qu'on voit.
06:43La 350e mondiale se rappelle qu'elle n'est que 350e.
06:47Et donc, quand vraiment c'est chaud, comme techniquement, par exemple, c'est pas qu'une question de tronche.
06:52C'est que physiquement et techniquement, le boulot a été moins bien fait.
06:56Donc, quand c'est vraiment très tendu, vous n'avez pas cette base-là.
06:59Et donc, vous flanchez.
07:00Elle ne flanche pas.
07:01Au contraire, elle est presque meilleure dans ces moments-là.
07:04Donc, ça, c'est prodigieux.
07:05Et puis, pareil, le côté française, poussé par tout un stade.
07:08Elle pourrait s'en servir pour lâcher l'adrénaline en permanence.
07:11Et donc, elle est en fait cuite après un match.
07:15Celui contre Mertens au premier tour.
07:17Vous voyez, on descend très, très loin.
07:20Et bien là, a priori, ce genre de joueuse, en temps normal, tu bats Mertens, 25e mondiale,
07:25t'as tout donné.
07:26T'as réussi ton tournoi.
07:27T'as une espèce de chute parce que t'as été porté, t'as été chercher les gens.
07:30On la voit jamais, pratiquement jamais aller chercher le public, aller faire des singeries.
07:36Qu'une fois, la victoire acquise.
07:38Voilà, mais ça, c'est bien.
07:39Elle a raison de lâcher.
07:40Heureusement qu'elle le fait.
07:41Mais sinon, pendant tout un match, que ce soit Pégoula, que ce soit Andreeva, on n'a pas ça.
07:46Et on n'a pas non plus le fameux contre-coup du lendemain où t'as l'impression qu'elle bat Pégoula.
07:50Elle a tout donné.
07:51Et le lendemain, elle se fait déposer par Andreeva qui est monstre, qui est fabuleuse, Andreeva.
07:55Je veux dire, elle a 18 balais.
07:56Elle a gagné 2000 cette année.
07:57Mais pour moi, Andreeva, chaque fois qu'elle s'alligne sur un tournoi, elle doit le gagner.
08:01Elle est vraiment extraordinaire.
08:02Et bien là, c'est elle qui se fait défoncer.
08:04C'est peut-être ça qui lui a coûté la victoire parce qu'à un moment, elle se reprochait des choses qu'elle ratait en disant, pour moi, je n'ai pas le droit de rater ça.
08:09Vous, Joe, vous avez regardé le match, toujours avec intérêt.
08:12Vous retenez quoi ?
08:14Non, mais je retiens déjà son coup de droit qui est phénoménal.
08:17Mais après, moi, c'est surtout l'analyse et l'attitude qu'elle a par rapport à un événement qu'elle découvre.
08:22Et en plus, en France, donc, tu as quand même une pression supplémentaire par rapport à tout ce qui se passe aussi à Roland-Garros avec les Français et les Françaises qu'on attend depuis un moment.
08:31Et je trouve que, même dans ses conférences de presse, je trouve qu'elle a une analyse comme si elle avait 10 ans d'expérience.
08:37Et on le voit sur le cours, ce que vient de dire Fred.
08:41J'ai l'impression que moi, je me suis dit, elle va jouer la troisième.
08:43Bon, allez, après ce que tu t'es dit, tu as déjà fait un truc extraordinaire, ça peut relâcher.
08:49Et puis bon, ce qui est souvent arrivé, les Français qui battaient des super joueurs, et puis deux jours après, ils explosent.
08:54Et là, on a l'impression qu'elle peut faire mieux encore, non ?
08:57J'ai l'impression qu'elle n'est pas au taquet, qu'elle gère chaque fois les moments importants de bien.
09:02Oui, c'est ça.
09:03Elle n'est jamais en surchauffe.
09:03Je n'ai pas l'impression qu'elle a...
09:04Elle a le physique et le tennis, tu vois.
09:07C'est pas une maman qui est en train de faire n'importe quoi sur une espèce de...
09:11Mais c'est ça qui est fou aussi.
09:11Elle ne prend pas feu.
09:12Je me suis dit, elle a 22 ans, elle découvre le premier rouleur.
09:15Elle a des rouleaux en coup droit, comme tu n'as même pas idée.
09:17Elle a un coup droit qui est parfait pour la terre battue.
09:19Elle s'est glissée.
09:20Elle a un physique en titane.
09:21Elle a une caisse absolument prodigieuse.
09:23Je me dis, pourquoi pas...
09:25Et ça peut continuer ou pas ?
09:26Oui, mais...
09:27Je me dis, par rapport à ce que j'ai vu aujourd'hui...
09:29Attends, attends, attends...
09:30Non, mais je dis, par rapport à ce que j'ai vu aujourd'hui...
09:31Je me dis, elle peut...
09:33Pourquoi pas ?
09:33On a une deuxième question, Jean.
09:35Il faut regarder les mails qu'on vous en supplie.
09:37En début de match, et c'est Louise Boisson qui nous parle.
09:41Cérémonie protocolaire.
09:42Il y a Luc Apouille qui est en train de...
09:43En début de match, je pense que j'ai un peu trop couru,
09:45car la balle ne sortait pas hyper bien de ma raquette.
09:48Comment elle est arrivée, alors qu'elle pense qu'elle a de mauvaises sensations,
09:51pour revenir dans ce match ?
09:52Elle est menée.
09:53Mais c'est là où elle a été très forte,
09:54parce qu'elle n'a pas joué le meilleur tennis qu'elle pouvait aujourd'hui.
09:57Elle le sentait.
09:57Il y avait des conditions particulières.
09:59Toi fermé, etc.
10:00Et en fait, à 4-3, elle se parle.
10:02Alors que visuellement, elle ne montre rien.
10:04On dirait qu'elle a un masque sur le cours.
10:06Très peu d'émotions.
10:07Là, elle se parle et elle se dit,
10:08allez, joue, Loïs, joue ton tennis.
10:11Voilà, après, c'est ridicule de dire point par point.
10:13Mais en fait, elle y est allée comme ça, dans la bagarre.
10:15Et elle a commencé à accepter de défendre,
10:20d'aller sur son revers, de slicer, de varier.
10:22Parfois d'être très loin, parfois d'être à la rue sur une amortie.
10:26Et elle a commencé à renverser Andréva comme ça.
10:28C'est-à-dire qu'en fait, elle s'est dit,
10:29OK, je ne la prendrai pas de vitesse cette fois-ci.
10:31Peut-être pas avec mon lift de coups droits.
10:33Mais en tout cas, je vais y aller.
10:34Et c'est là où elle est entrée vraiment dans le « game »
10:38et qu'elle a retourné ce premier set.
10:40Loïs Boisson, les grands en parlent.
10:42Justine Hélain sur France Télévisions.
10:44Je ne la pensais pas capable de sortir une performance de ce calibre-là.
10:47On en découvre un peu plus tous les jours.
10:49Entre le match contre Pegula et le match aujourd'hui contre Andréva,
10:52est-ce qu'elle a donné autre chose ?
10:54Une autre facette ? Quelque chose ?
10:55Face à Andréva, qui était l'adversaire beaucoup plus, on va dire,
10:58caper sur cette surface.
11:00Est-ce que vous avez été surpris par deux trucs, des adaptations, Fred ?
11:02Oui, parce qu'en fait, d'abord, elle ne se satisfait pas du match d'avant.
11:07C'est le refus.
11:07Normalement, une wild card.
11:09Une joueuse qui, en plus, n'a même pas passé le cap des qualifs,
11:11qui a été invitée, qui est 350, qui n'a rien prouvé à haut niveau.
11:15Elle gagnait Saint-Gaudens, qui est un petit tournoi qui est très bien organisé,
11:18mais petit tournoi qui est un 75 000 il y a trois semaines.
11:21Là, elle est dans un autre monde.
11:22Et ce qui est génial, c'est qu'on sent bien qu'elle, elle découvre tout,
11:27mais elle dit qu'elle veut gagner.
11:28C'est vrai, ce n'est pas une posture.
11:30Tu sens qu'elle veut gagner, mais elle ne le plastrone pas.
11:33Elle ne crie pas en disant « je veux gagner ».
11:34Non, mais elle a dit le match d'avant.
11:36Oui, déjà.
11:36Sur le terrain.
11:37Pour gagner le tournoi.
11:38Non, mais sur le terrain, elle a dit « je veux gagner ».
11:39Voilà, c'est très intéressant.
11:40Mais il y a surtout un élément psychologique qui est génial en tennis,
11:43c'est en face, tu sens que les adversaires se disent
11:48« je n'ai pas le droit de perdre ce match ».
11:49Ça, c'est terrible.
11:51Quand tu te dis ça, « je n'ai pas le droit de perdre contre cette fille-là,
11:54qui est 360 », Andréa Vala, elle l'a ressenti, j'en suis certain.
11:57Pégoula l'a ressenti, Mertens l'a ressenti au premier tour.
12:00Tu vois, tu dis « attends, ça va ».
12:00Et le discours d'avant-match de Coco Goff est un peu préparé chez nos confrères.
12:04Je ne sais pas trop qui c'est, mais visiblement, elle a un peu peur.
12:07T'as vu la pression qu'elle s'est mise toute seule
12:09quand elle était porte-drapeau au JO des Etats-Unis ?
12:12Elle est passée complètement à côté de son tournoi olympique
12:14et elle perd au deuxième tour sur Vekic.
12:16Là, c'est évident Coco Goff, qui a une ambition incroyable
12:18et qui a une fille qui est très bien cortiquée,
12:20mais elle se dit « demi-finale de Roland-Garros,
12:23je n'ai pas le droit de paumer contre une 360 ».
12:26Le phénomène Loïse Boissante se reparle juste après la pause.
12:29On restera à Roland-Garros puisque Djokovic s'est qualifié
12:32pour le dernier des carrés.
12:34Djokovic face à Zverev,
12:35Zverev attendra une nouvelle fois pour gagner à la porte de l'Auteuil.
12:38A tout de suite, mes amis.
12:42Roland-Garros tient le tournoi masculin.
12:51Djokovic rencontrera Siner dans le dernier carré.
12:53Djokovic a battu Zverev 4-7-6-4 au 4ème et dernier 7.
12:57Quelques images dans quelques minutes.
12:58Mais pour l'heure, on revient avec le plateau,
13:00avec Camille sur le phénomène Loïse Boissante.
13:02J'espère aller au bout.
13:04C'est une phrase lâchée juste à la sortie de sa qualification contre Andréva.
13:08Boissante se sent en plus de mieux en mieux dans le tournoi.
13:10Non, au final, que ce soit ici ou ailleurs, c'est pareil.
13:15C'est un match de tennis.
13:15On essaye de les gérer au mieux possible.
13:20Après, c'est justement ce que j'avais un peu du mal à faire depuis que j'ai repris.
13:25J'avais du mal à gérer les moments un peu chauds au début
13:28parce que forcément, je n'avais pas le rythme des matchs.
13:31La plus ça avance et surtout aussi sur ce tournoi,
13:34je trouve que j'arrive à vraiment bien le gérer.
13:38Donc, c'est top que ça se passe comme ça.
13:40Loïse Boissante est en demi-finale.
13:42Joue-t-elle désormais la gagne à Roland-Garros ?
13:44Notre spécialiste des pronos, Camille Macalli.
13:46Alors, est-ce que vous vous mouillez ce soir ?
13:48Parce que là, depuis le début du tournoi,
13:49on a un phénomène, vous êtes plutôt prudente.
13:52Oui, on est français.
13:53Donc, on est toujours prudent avant de dire
13:55prochaine victoire à Roland-Garros.
13:57Mais non, on a envie d'y croire.
13:58Surtout qu'encore une fois, on a eu son préparateur physique,
14:01Sébastien Durand, qui nous a un petit peu ouvert les portes
14:04de leur bulle.
14:05Mais il nous explique qu'il n'y a pas d'euphorie.
14:06En fait, elle est sortie du cours.
14:07Alors, on l'a vu pleurer un tout petit peu.
14:09Mais en fait, tout de suite,
14:11elle s'est mise dans sa routine presque de récupération.
14:13Il n'y a pas eu de...
14:15Je saute dans les bras, je regarde mon téléphone.
14:18Super, il s'est passé ça.
14:19Elle a essayé de réduire au maximum sa tournée médiatique
14:22parce qu'elle n'aime pas trop ça
14:23et elle n'a pas envie de perdre de l'énergie.
14:24Elle savait qu'elle avait moins de temps
14:25puisqu'elle rejoue demain.
14:27Et donc, tout de suite, elle s'est mise en mode...
14:29Enfin, c'est simple, on a eu Sébastien Durand à 18h15.
14:31Il m'a dit, j'ai 5 minutes.
14:33Après, je retourne avec Loïs.
14:35Ce qui est primordial ce soir pour elle,
14:37c'est bien manger, bien dormir, hydratation.
14:38Il faut qu'elle redescende.
14:40Donc, elle est vraiment dans ce mood-là.
14:42Spontanément, Karen Gallet vous a dit oui !
14:45Oui.
14:45À la question de...
14:46Bien sûr, vous savez que j'appelle toujours
14:50ma spécialiste Émilie Llois, bien évidemment.
14:52Votre espionne.
14:53Mon espionne qui est à Roland-Garros pendant 15 jours.
14:55Elle me dit que déjà, face à Coco Goff,
14:57elle a toutes ses chances.
14:57Coco Goff a été en grande difficulté,
14:59notamment sur son coup droit lors de son match.
15:01Donc, elle a totalement le jeu pour faire sortir l'Américaine.
15:05Elle a parlé aussi de son mental,
15:08de cette pression qu'elle avait, comme Fred l'a évoquée.
15:11Et à partir du moment où il y a tout qui lui glisse dessus,
15:14qu'elle arrive à garder son jeu...
15:16Émilie me disait qu'elle avait un jeu beaucoup plus varié
15:18que les autres qui sont beaucoup plus...
15:20Oui, elles ne savent pas la jouer.
15:21Voilà.
15:22Qui sont beaucoup plus dans la baston.
15:23Elle me dit qu'elle a tout pour gagner, effectivement,
15:25Roland-Garros, et ça ne serait pas une surprise
15:29par rapport au jeu qu'elle propose.
15:31Pour la demi-finale, pour ceux qui ont vu les deux matchs
15:33l'un après l'autre,
15:34il y en a une qui est largement au-dessus de l'autre.
15:37Coco Goff, Madison Keys et Wasson vous a appris à l'impression.
15:39C'était un match pathétique.
15:41L'autre match entre les deux Américaines,
15:43c'était franchement un festival de fautes directes,
15:48services en bois.
15:49Enfin, ce n'était vraiment pas du tout un bon match.
15:51Alors, évidemment, Coco Goff, elle peut jouer beaucoup mieux que ça.
15:53Mais je serais curieux, et ça, on va demander à Rico,
15:55parce que c'est le spécialiste, d'avoir la coche, quand même.
15:57Parce qu'aujourd'hui, on a presque le sentiment
15:59que sur cette demi, franchement,
16:02je ne veux pas dire qu'elle est favorite.
16:03La tournée, elle n'est pas si loin.
16:05Il revient s'il n'avait pas une demi aujourd'hui.
16:07Moi, je pensais qu'elle ne gagnerait pas devant Andréva.
16:11Déjà, la coche, je vous l'avais dit,
16:12et ça reste une cote avant le match.
16:14Là, bien sûr, Coco Goff est un archi-favorite.
16:17Moi, je pense qu'elle n'a aucune chance de gagner Roland.
16:19Voilà, eux, ils le disent, aucune.
16:21Pourquoi ?
16:22Parce qu'il y a Sabalenka en face,
16:25et même Coco Goff, je ne la vois pas.
16:28381ème, où c'est le plus grand exploit de tous les...
16:31Ouais, 3...
16:32Mais elle est plus, comme ça, elle s'en fait du classement.
16:34350, il a dit 360, 380.
16:36Donc, moi, tout ce que je sais, c'est que...
16:38Il y a peut-être du temps de le lancer, non ?
16:39440 000, elle est passée quand même à 690 000.
16:43Ça, c'est une bonne nouvelle.
16:43Le préparateur physique sera payé.
16:45Toujours les sous.
16:46Non, mais le préparateur physique...
16:47Toujours les sous.
16:48Non, mais...
16:48C'est important, sinon, je ne donne pas d'autres informations,
16:51vous avez tout donné, vous êtes des spatialistes.
16:53Mais le préparateur physique, il est heureux.
16:55Lui, il sait.
16:56Mais il était payé avant aussi, hein ?
16:57Non, justement, elle n'a pas joué pendant un an,
17:00et elle n'avait plus de sous.
17:01Oui, mais le préparateur est payé.
17:02Non, non.
17:04Oui, oui, il est payé.
17:04Non, non, il n'était pas payé.
17:06Il payait, il attendait.
17:07Tu sais, à Cavalier, il fallait attendre des chèques.
17:09Bon, tout ça, pour te dire une chose,
17:11c'est qu'on en revient.
17:12En fait, je t'avais demandé la cote.
17:15La cote allait à 1,20.
17:17Ah, bah voilà, dis-le.
17:18Bah, dis-le.
17:18Coco Goff va perdre.
17:20Moi, je dis sur le plateau,
17:21elle ne peut pas gagner Roland,
17:22mais je lui souhaite.
17:23Le Pantier français, c'est un gars.
17:25Mais c'est le plus grand exploit monumental.
17:27Ça n'est...
17:28Est-ce que tu referas un tour de la place de la Concorde ou pas ?
17:32Non, mais toi, tu dis oui.
17:34Oui, oui, oui.
17:35Il n'a pas parlé encore, Fred.
17:37Tu parles à ma place ?
17:37Je ne sais pas, je t'ai dit souriant.
17:39Il parle à notre place.
17:40Fred, je t'ai vu souriant
17:41et boire les paroles de Karine.
17:43Déjà, on a parlé de Coco Goff.
17:45Il m'a dit que Reims allait avec Nabil Djéli
17:47battre le PSG en finale de la Coupe de France.
17:49Par contre, je t'avais dit que Reims
17:51allait tourner en Ligue 2
17:53et que Metz allait passer en Ligue 1.
17:54Mais bon, à priori, ça n'écoute pas très bien.
17:57Et dire que je l'ai lancé.
18:00Non, mais je suis le seul à penser
18:01que ce n'est pas possible.
18:02Mais on a parlé de Coco Goff.
18:03Etienne.
18:04Bien sûr.