"Moi et mon blanc" est un film d'aventure, une comédie dramatique contemporaine. Mamadi prépare une thèse de doctorat à Paris. Depuis plusieurs mois, il ne reçoit plus la bourse que son pays lui octroie et ne peut payer son loyer. Afin de survivre, il est obligé de travailler clandestinement comme gardien de nuit dans un parking. Grâce au système de télésurveillance, il découvre l'univers du parking, fait de prostitution et de trafic de drogue. Un soir, Mamadi déclenche involontairement l'alarme du parking et aperçoit, dans la panique qui s'ensuit, deux dealers en train de camoufler un paquet avant de s'enfuir. Le colis renferme de la drogue et une forte somme d'argent.
Mamadi en informe son collègue Franck et ils décident de conserver leur découverte. Poursuivis par les dealers, ils se réfugient chez les parents de Franck, où Mamadi découvre la vie des familles de banlieue, mais sont rapidement obligés de quitter la pays pour Ouagadougou. C'est au tour de Franck de faire l'apprentissage d'une autre culture. Tombé amoureux d'une belle prostituée, il décide, après maintes péripéties, d'ouvrir un vidéo-club, tandis que Mamadi, brillant diplômé, se trouve désormais confronté aux traditions familiales et à la lourdeur de l'administration moderne de son pays.
Thèmes : drogue, banlieue française Pays : France langue : français support : 35 mm
Réalisateur : Pierre Yaméogo Scénariste : Pierre Yaméogo
Image-Cinematography : Jurg Hassler Son-Sound : Issa Traoré, Claude Hivernon Montage-Editor : Manuel Pinto Musique-Music : Ray Ainsi Lema
Interprètes-Cast : Serge Bayala (Mamadi), Pierre Loup Rajot (Franck), Ray Ainsi Lema (Souleymane), Tom Novembre (Raoul), Anne Roussel (La Blonde), Bruno Predebon (Max), Samuel Poirier (Phil), Micheline Compaoré (La Lumière)
Production : Dunia Productions (France), Les Films de l'Espoir, Thelma Films AG
00:01Je sais que la vie est meilleure là-bas qu'ici, mais il paraît qu'il fait très froid.
00:10Il faut que tu m'ailles à trouver du boulot. Tu ne veux me chasser de ma chambre.
00:14C'est à moi de te mettre au parfum, Mamadou.
00:16Non, c'est pas Mamadou, c'est Mamadou.
00:19Je t'appellerai Madi, d'accord ?
00:22Non, Mamadou, c'est pas trop dur la nuit ?
00:24Non, ça va.
00:26T'as aussi un docteur comme Suleyman ?
00:30Oui, bientôt docteur en Sciences Po.
00:32Je me conclurai en disant que le développement de l'Afrique ne pourra se poursuivre sans un accroissement conséquent des moyens que les gouvernements attribuent à l'éducation et à la formation.
00:45Quand l'alarme a sonné, il y a deux trucs qui ont caché une grosse enveloppe derrière là. Moi, je l'ai récupéré.
00:50Mamadou, t'es l'ami ?
00:51Si jamais tu nous inventis, ton Afrique, tu n'arriveras jamais.
00:56120 000 euros, c'est tout d'argent, Franck.
00:58Ah non, il faut le rendre. C'est très dangereux.
01:01C'est noir à dîner à la maison.
01:04Un noir à dîner, c'est rebibé.
01:07Hé, sous pouvoir du bon Dieu, si tu avais de l'argent à investir dans ce pays-là, qu'est-ce que tu ferais ?
01:128 secondes blancs. Il a été attaqué par deux types hier soir.
01:16Si personne ne fait rien, bientôt on aura des odeurs aussi.
01:21Il n'y a pas de l'adage. On peut terminer les yeux à quelqu'un, mais on ne peut pas l'obliger à dormir.
01:28Il marche ton manifeste quoi ?
01:29Et t'as des cassés ?
01:32Beaucoup de cassés ?
01:33Et la France ne peut quand même pas accueillir toute la misère.