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  • 04/06/2025
Au programme ce soir, Emmanuel Macron en Italie ! Le président français est allé à la rencontre de Giorgia Meloni avec qui il entretient une relation difficile.

Nous poursuivrons avec la réunion de l’OTAN sur l’Ukraine. Le ministre américain s’est fait porter pâle et a envoyé un ambassadeur.

Et puis nous reviendrons sur l’évolution de l’euthanasie au Canada, bien éloignée des garde-fous qui avaient été annoncés.

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Transcription
00:00Après la censure, TV Liberté subit de plein fouet une nouvelle attaque qui se veut mortelle.
00:16En 12 années d'existence, TV Liberté est devenue la première chaîne alternative de France.
00:21C'est un succès inédit, construit pierre après pierre, grâce à vous tous.
00:258,5 millions de vues mensuelles sur toutes nos plateformes.
00:28Plus de 1,5 million d'abonnés sur les réseaux sociaux.
00:31Plus de 1 million d'abonnés cumulés sur YouTube, entre la chaîne principale et nos formats courts.
00:37Une ascension fulgurante dans un univers médiatique verrouillé.
00:41Notre ambition était claire, marcher sur les brisés de la presse mainstream, c'est désormais une réalité en marche.
00:48Quand David affronte Goliath et que Goliath commence à vaciller.
00:51Mais nous ne nous leurrons pas, Goliath ne se laisse pas faire.
00:55Le succès de TV Liberté dérange.
00:58Notre liberté d'expression, nos révélations, nos coups portés à la Macronie et à l'extrême-centre agacent les puissants.
01:05Résultat, nous sommes attaqués.
01:07La dernière salve est d'une violence inédite.
01:10Notre banque, celle qui nous hébergeait depuis 12 ans, vient de fermer l'ensemble de nos comptes sans préavis, sans justification, sans recours.
01:19C'est une attaque politique, un sabotage déguisé.
01:23Après les censures YouTube et le strassisme, nous sommes donc victimes d'une nouvelle forme de censure, la censure bancaire.
01:29Aujourd'hui en France, une banque peut rayer d'un trait de plume, une structure légale, transparente, irréprochable au simple motif de lui nuire politiquement.
01:38Pas de faute, pas de procédure, pas de juge, juste le coup près.
01:42Une exécution financière, une lettre de cachet moderne sur ordre politique.
01:47Cette opération a un objectif clair, nous empêcher de lancer notre campagne de dons.
01:53C'est donc un acte de guerre contre un média indépendant.
01:57Nous avons décidé de ne pas nous laisser faire, bien sûr.
01:59Depuis des jours, nous sommes tous mobilisés, avec une énergie incroyable pour trouver des alternatives et des solutions.
02:06Depuis ce jour, vous pouvez faire à nouveau votre don à TVL en toute sécurité.
02:11Nous avons tenu bon, nous avons trouvé des solutions, mais au prix de pertes financières importantes.
02:17Des centaines de dons ont été impossibles à faire.
02:20Nos donateurs, par prélèvement mensuel ou par virement mensuel, sont invités à tout refaire leurs documents de soutien.
02:27Cette opération de censure porte évidemment un coup dur à TVL, au plus mauvais moment, celui où nous devons boucler le budget 2025.
02:35Cette opération de censure sera un échec total, si vous répondez présent.
02:40Amis, envoyez tout de suite un don à TVL en réponse à cet appel.
02:45En réponse à cet appel, résistez, ripostez, défendez une chaîne libre.
02:50Ce n'est pas du chiquet.
02:51L'avenir de TVL dépend de vous.
02:53Ce n'est pas du chiquet.
02:54TVL est entre vos mains.
02:56Ce n'est pas du chiquet.
03:26Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition.
03:30Au programme ce soir, Emmanuel Macron en Italie.
03:32Le président français est allé à la rencontre de Giorgia Meloni, avec qui il entretient une relation bien difficile.
03:39Nous poursuivrons avec la réunion de l'OTAN sur l'Ukraine.
03:42Le ministre américain s'est fait porter pâle.
03:44Il a envoyé un ambassadeur.
03:45Et puis, nous reviendrons sur l'évolution de l'euthanasie au Canada, bien éloignée des gardes fous qui avaient été initialement annoncées.
03:56Giorgia Meloni, l'anti Macron.
03:59Alors que le président français rencontrait la présidente du Conseil italien mardi,
04:03les deux méthodes et les résultats apparaissent au grand jour.
04:07Tour d'horizon avec Olivier Frère Jacques.
04:09Un accueil moins froid que d'ordinaire, mais une poignée de mains pas encore très fluide.
04:13Le président français Emmanuel Macron est de passage en Italie pour rencontrer la présidente du Conseil, Giorgia Meloni.
04:19Un voyage qui met en lumière le déclassement de la France d'Emmanuel Macron,
04:23là où la patronne du parti nationaliste Fratelli d'Italia s'est imposée comme une figure incontournable.
04:29sur la scène internationale, conjuguant pragmatisme diplomatique et positionnement idéologique affirmé.
04:35Si les images montrent une entente de façade, l'absence de messages sur les réseaux sociaux du président français
04:40jusqu'à mercredi midi témoigne d'une certaine fraîcheur dans les relations.
04:44Giorgia Meloni n'a pas eu cette gêne et a publié un message dans lequel elle explique avoir eu un long entretien avec Emmanuel Macron
04:51qui aurait été très utile pour renforcer le dialogue et la coordination entre l'Italie et la France face à des défis communs croissants.
04:58La présidente du Conseil a ainsi évoqué différents dossiers allant de l'industrie à la diplomatie au Proche-Orient
05:02en passant par l'intelligence artificielle.
05:06Loin d'être un détail, le fait que Meloni fasse un retour public sur ses échanges alors que le président français non
05:12permet à celle-ci d'écrire elle-même le narratif de cette rencontre.
05:17Vendredi, elle avait reconnu des divergences tout en minimisant et en refutant tout problème personnel avec Emmanuel Macron.
05:22Et pourtant difficile de ne pas voir dans l'attitude de la présidente du Conseil italien une certaine animosité,
05:28voire même un certain dégoût face aux pensionnaires de l'Elysée, comme dans cet extrait datant de 2024.
05:34Un apparent dégoût de Meloni et Emmanuel Macron visiblement pas à l'aise non plus.
05:45En 2018, celle qui sera la future présidente du Conseil tirait à boulet rouge contre Emmanuel Macron
05:51lors du festival politique à Treyou de 2018.
05:54Emmanuel Macron nous a qualifiés de répugnants,
06:00cyniques,
06:02irresponsables.
06:05Ici, la presse italienne a dit que nous sommes irresponsables, honte à nous.
06:12L'irresponsable, c'est Emmanuel Macron, celui qui a bombardé la Libye parce que cela le dérangeait,
06:17que l'Italie ait un rapport privilégié dans le domaine énergétique avec Kadhafi.
06:21Nous exposant au chaos migratoire dans lequel nous nous trouvons.
06:30Le cynisme, c'est Emmanuel Macron et les Français
06:32qui nous envoient à la gendarmerie renvoyer les migrants tentant de passer la frontière à 26 millions.
06:41Mais surtout,
06:44parce que les choses doivent être racontées comme il se doit.
06:47Une responsabilité d'Emmanuel Macron qui, ici, relevait de la mauvaise foi
06:51puisque les bombardements de la Libye de Kadhafi datent de la présidence Sarkozy.
06:56Dans un registre finalement assez similaire aux critiques de la Russie à l'endroit de la France,
06:59Georgia Meloni, pourtant soutien de l'Ukraine,
07:02s'en est pris à de nombreuses reprises aux relations économiques franco-africaines.
07:06Répugnant est celui qui, comme la France, continue à exploiter l'Afrique
07:09en imprimant de la monnaie pour 14 nations africaines
07:12sur lesquelles elle applique une puce rense.
07:17Faisant travailler des enfants dans les mines,
07:21extrayant des matières premières comme cela se passe au Niger
07:24où la France extrait 30% de l'uranium dont elle a besoin
07:27pour faire fonctionner ses centrales électriques
07:29alors que 90% des Nigériens vivent sans électricité.
07:34Ne venez pas en Afrique faire des conférences Macron.
07:37Parce que l'Afrique vous fuit.
07:39La solution n'est pas de déplacer les Africains vers l'Europe,
07:44c'est de libérer l'Afrique de certains Européens.
07:48Nous n'acceptons pas les leçons.
07:50C'est clair ?
07:52Des propos caricaturaux, pas vraiment représentatifs des relations franco-africaines,
07:56mais Emmanuel Macron semble surtout avoir servi de punching ball
07:59et de contre-modèle pour Mélanie.
08:02Et la présidente du Conseil n'a, semble-t-il, pas eu tort
08:04de se construire politiquement ainsi en concurrence avec un voisin et allié.
08:09Aujourd'hui, le PIB par habitant de l'Italie est en passe de dépasser celui de la France
08:14et diplomatiquement, elle a su placer Rome comme un État pivot en Europe
08:18aidé, il faut le dire, par l'élection de Donald Trump.
08:21Ainsi, Mélanie est devenue un interlocuteur privilégié pour le président américain,
08:24lui donnant une certaine densité au niveau européen.
08:27Par ailleurs, Rome a négocié la présence d'un commissaire européen
08:30à la politique de cohésion, au développement régional et aux villes,
08:34un poste disposant d'un portefeuille important,
08:36là où le français séjourné se retrouve à la prospérité
08:39et à la stratégie industrielle où il dispose de peu de levier.
08:43Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne,
08:45est, elle, contrainte de s'appuyer sur le groupe des conservateurs
08:48et réformistes européens, ECR, pour sécuriser son second mandat,
08:52et a dû composer avec Mélanie, malgré l'opposition des libéraux et des socialistes.
08:57Cette réussite contraste avec les échecs d'Emmanuel Macron au niveau européen,
09:01dont le parti Renew ne fait pas partie de la coalition au pouvoir.
09:06Par ailleurs, l'un des axes majeurs de la diplomatie de Mélanie
09:08est son engagement envers les pays du Maghreb.
09:11En effet, elle a effectué 14 déplacements en Afrique en moins de deux ans,
09:15dont 12 en Afrique du Nord.
09:16A travers son plan Matei, elle ambitionne de faire de l'Italie
09:19un pont énergétique et économique entre l'Afrique et l'UE,
09:23tout en abordant la question migratoire avec une certaine fermeté,
09:26même si ses résultats en la matière demeurent contrastés
09:28avec d'importantes régularisations.
09:31Là où Emmanuel Macron se liquéfie devant le président algérien Tebboune,
09:35Mélanie prend la main, bénéficiant par ailleurs
09:37de la quasi-absence de passé colonial de son pays.
09:40Même sur la question palestinienne, Mélanie semble avoir un coup d'avance.
09:44La présidente du Conseil a toujours défendu l'État palestinien,
09:47même si Rome n'a jamais effectué de reconnaissance officielle.
09:50Un positionnement qui donne un peu plus de crédit à ses demandes
09:53de libérer les otages israéliens
09:54et qui contraste avec les changements de cap macroniens en la matière.
09:59Seulement bachelière, mais parlant couramment plusieurs langues,
10:01Mélanie est une forme d'anti-Macron,
10:03pas issue du séril administratif, d'apparence assez naturelle
10:06et peinante à cacher ses sentiments.
10:09Son style tranche avec celui du président français
10:11qui semble, lui, paradoxalement engagé dans un numéro de Comedia dell'arte
10:16qui ne séduit plus grand monde.
10:18En 2025, la cote de popularité d'Emmanuel Macron
10:21aussi est entre 21% et 37%,
10:24avec une tendance à la baisse.
10:26Celle de Georgia Mélanie se trouve,
10:27lors des derniers sondages, autour de 50 à 60%.
10:31Trump prend-il ses distances avec la guerre en Ukraine ?
10:38Alors qu'une réunion de l'OTAN est organisée à Bruxelles,
10:40Washington n'a pas envoyé de ministre américain.
10:43Une première lourde de sens.
10:45Le point tout de suite.
10:46Le retrait de l'administration Trump du bourbier ukrainien a-t-il commencé ?
10:52C'est en tout cas l'impression qui pourrait se détacher
10:54avec l'absence de Pete Exet, le ministre de la Défense américain,
10:58du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine de l'OTAN
11:01ce mercredi à Bruxelles, au siège de l'organisation.
11:05En effet, le proche de Donald Trump s'est fait remplacer
11:07par l'ambassadeur des Etats-Unis
11:09et c'est la première fois qu'aucun ministre américain
11:12ne participe à ces discussions.
11:14Le mois dernier déjà, Washington avait refusé
11:16d'occuper la présidence du groupe de l'Alliance transatlantique.
11:19Depuis, les projets de paix de Donald Trump
11:22n'ont pas réellement avancé
11:24et la guerre bat toujours son plein.
11:27Une situation que le président américain
11:28semble être le seul à vouloir voir se terminer
11:30ne serait-ce que pour rediriger ses budgets
11:33sur d'autres postes
11:34et concentrer son énergie ailleurs
11:36vers la Chine par exemple.
11:38Mais c'était sans compter les résurgences
11:40de l'état profond que Trump lui-même a su
11:42exfiltrer de la Maison-Blanche.
11:44Depuis ce retour au pouvoir, un mécanisme
11:46de transfert s'est naturellement opéré
11:48de Washington vers le continent européen.
11:51Parmi les principales figures bellicistes
11:53qui remplissent le rôle naguère occupé
11:55par les néoconservateurs américains,
11:57Paris, Berlin et Londres,
11:59symbolisés par la fameuse coalition des volontaires
12:03chère à Emmanuel Macron
12:04et calquée sur l'évocatrice
12:06Coalition of the Willing
12:07constituée pour la guerre en Irak
12:10par Bush et Rumsfeld.
12:12Le groupe de contact sur la défense de l'Ukraine
12:14n'a en réalité qu'un seul but,
12:16coordonner les aides militaires pour Kiev
12:18afin de continuer à convaincre Zelensky
12:21de poursuivre la guerre.
12:23Le même processus que celui
12:25qui avait conduit Boris Johnson
12:26à saboter les négociations en Turquie
12:28dès 2022.
12:30Bien sûr, les éléments de langage
12:32de la clique otanienne reposent sur la paix,
12:34cette paix juste et durable,
12:36comme ils le répètent.
12:37Comme une incantation de contraindre
12:39Vladimir Poutine à on ne sait quoi,
12:40à l'image des répétitions de Jean-Noël Barraud,
12:43le ministre des Affaires étrangères,
12:45issu des rangs de la French American Foundation,
12:48comme Emmanuel Macron.
12:49Les partenaires de l'Ukraine que nous sommes
12:51avons bien l'intention de forcer
12:53Vladimir Poutine à s'asseoir
12:54de bonne foi à la table de négociation
12:56s'il n'y consent pas de lui-même.
12:58Forcer Vladimir Poutine à négocier.
13:01En réalité, le président russe
13:02ne refuse pas les négociations,
13:04mais il exige qu'elle parte
13:05de la situation militaire actuelle,
13:07tandis que les alliés de Zelensky
13:09alimentent une vision irréaliste
13:11qui concrètement reviendrait à faire table rase
13:13des deux ans et demi de conflits
13:15et des morts au front.
13:17Dans ce cadre, la réunion de l'OTAN
13:18a brandi le nouveau chiffre
13:20d'un million quatre cent mille morts
13:21ou blessés,
13:23selon le Centre d'études stratégiques
13:24et internationales.
13:26En détail, l'Institut évoque
13:27250 000 soldats russes morts au front
13:30contre un chiffre entre 60 000
13:33et 100 000 Ukrainiens.
13:34Au-delà de la surprise de voir
13:35qu'un laboratoire américain
13:37soit visiblement plus capable
13:39d'évaluer les pertes russes
13:40que celles de son allié ukrainien,
13:42les chiffres n'apparaissent pas très rationnels.
13:44Mais il participe toujours
13:46à ce narratif consistant à dire
13:47que l'Ukraine peut encore gagner la guerre
13:50et que la Russie est à la peine
13:51avec ses missiles faits
13:53avec des machines à laver.
13:54C'est d'ailleurs ce que les médias
13:56se sont plus à répéter
13:57après les lancements de drones de dimanche
13:59sur la flotte aérienne russe.
14:00Pourtant, les impacts réels
14:02sur la guerre sont mineurs,
14:04à l'instar de la nouvelle et troisième frappe ukrainienne
14:06contre le symbolique pont de Crimée
14:08de Kerch ce mercredi matin.
14:11De quoi saisir que les mantras néoconservateurs
14:13vont avant tout alimenter
14:15les opérations clandestines de Kiev,
14:18des opérations qui,
14:19si elles ne changent pas le cours du conflit,
14:21pourraient facilement le faire dégénérer.
14:23La loi sur la fin de vie
14:29poursuit son chemin au Parlement français.
14:31C'est aussi l'occasion d'observer
14:32l'évolution de la pratique à l'étranger
14:34et tout particulièrement au Canada.
14:37Explication Renaud de Bourleuf.
14:38L'euthanasie canadienne,
14:39prémisse de la fin de vie en France.
14:41Depuis près de dix ans,
14:42Ottawa a voté en faveur de la piqûre mortelle.
14:45La méthode était similaire
14:46à celle actuellement à l'œuvre en France.
14:48Le législateur parlait d'aides médicalisées à mourir
14:50et des garde-fous étaient promis.
14:52Résultat, aujourd'hui,
14:534,7% des décès au Canada
14:56sont consécutifs d'euthanasie
14:58ou de suicides assistés.
14:5915 343 personnes en 2023.
15:02Une augmentation de 35% en seulement 4 ans.
15:04Notons que cette loi de 2016
15:06a été rendue possible un an plus tôt
15:07par une décision de la Cour suprême,
15:09équivalent canadien du Conseil constitutionnel.
15:12Les juges avaient rejeté l'objection
15:14selon laquelle une légalisation
15:15deviendrait, je cite,
15:17« une pente glissante
15:18vers l'homicide des plus vulnérables ».
15:20Les juges affirmaient
15:21que ces craintes reposaient
15:22sur des exemples anecdotiques.
15:24Les opposants à l'euthanasie
15:25étaient finalement
15:26en deçà de la réalité.
15:28Jeanne Smith,
15:29journaliste spécialiste
15:30des sujets de société,
15:31revient sur cette technique
15:32du pied dans la porte
15:33utilisée par les promoteurs
15:35de l'euthanasie
15:35au Canada comme ailleurs.
15:37Bien sûr, on pourrait dire
15:37la même chose
15:38d'autres pays,
15:39mais au Canada,
15:40c'est tout à fait visible
15:41car lorsqu'ils ont adopté
15:43leur aide médicale
15:45à mourir,
15:46comme la France,
15:47ils ont pris des maux
15:48qui ne sont pas directement
15:50l'euthanasie
15:51où il suffit d'assister
15:52et avec l'idée
15:54de limiter,
15:55bien sûr,
15:55on vous dit,
15:56ce sera dans des circonstances
15:57de limiter
15:58et dans un premier temps,
16:00on exigeait
16:00que l'aide médicale
16:02à mourir,
16:03l'AMM,
16:04soit donnée
16:05lorsque la mort naturelle
16:07du patient
16:07était prévisible
16:09dans un délai
16:10qu'ils appellent
16:11raisonnablement prévisible.
16:13Donc ça,
16:13c'était le premier temps,
16:14en 2016.
16:15Et puis,
16:15dès 2021,
16:18on a mis en place
16:19une deuxième manière
16:20d'accéder à l'euthanasie
16:22et à partir de là,
16:24on peut euthanasier
16:25une personne
16:27qui a un certain
16:28nombre d'affections
16:29douloureuses
16:30ou pénibles
16:31qui n'est pas
16:31en fin de vie
16:32mais qui souhaitent
16:33en finir.
16:34Et le deuxième glissement,
16:36on prévoit déjà
16:37une clause de revoyure
16:39pour 2027
16:40où on va reprendre
16:41la loi
16:43pour voir
16:43si on ne peut pas
16:44l'étendre
16:44à d'autres situations
16:46pour l'accorder
16:47à des personnes,
16:48par exemple,
16:49souffrant de maladies mentales.
16:50Donc,
16:51de fil en aiguille
16:52et de manière
16:52tout à fait ouverte
16:53et légale,
16:54peu à peu,
16:55on étend
16:56le champ d'application.
16:57À cette banalisation
16:58progressive de l'euthanasie,
16:59s'est ajouté
16:59une dégradation continue
17:00du système de santé
17:01engendrant de facto
17:02une dégradation
17:03de la prise en charge
17:04des malades.
17:05En 2024,
17:05un médecin en soins palliatifs
17:07a porté son témoignage
17:08lors de la rencontre internationale
17:09sur la fin de vie
17:10qui s'est tenue à Paris.
17:11Certaines autorités sanitaires
17:12ont exigé
17:13que l'euthanasie
17:14soit intégrée
17:15dans les programmes
17:16soins palliatifs
17:17et fin de vie.
17:18Cela a conduit
17:19des infirmières
17:20en soins palliatifs
17:21à quitter leur emploi
17:22car elles consacraient
17:23la majorité
17:24de leur temps
17:25à l'euthanasie.
17:25La piqûre mortelle
17:26présentée comme une manière
17:28normale de mourir
17:29a eu ses effets.
17:30Avec la suppression
17:31des critères
17:31de la phase terminale
17:32et du raisonnablement prévisible,
17:35des patients
17:35en font la demande
17:36non pas à cause
17:37d'une mort imminente
17:38ou d'une souffrance insurmontable
17:39mais à cause
17:40d'une dépression.
17:41Un médecin canadien
17:42évoquait le cas
17:43d'un patient souffrant
17:44d'une grave maladie pulmonaire.
17:46Selon le soignant,
17:47la souffrance
17:47est principalement due
17:48au fait
17:49qu'il est sans abri,
17:50endetté
17:51et qu'il ne peut tolérer
17:52l'idée de soins
17:53de longue durée.
17:54Il a été euthanasié.
17:55D'ailleurs,
17:56une situation de pauvreté
17:57peut aussi justifier
17:58de réclamer
17:58d'avoir une piqûre létale.
18:00Notons que
18:01dans l'Ontario,
18:02près de 29%
18:03des personnes
18:03euthanasiées
18:04alors qu'elles n'étaient
18:05pas en phase terminale
18:06vivaient dans les régions
18:07les plus pauvres
18:07quand seulement 20%
18:08de la population générale
18:09y réside.
18:10Une forme d'eugénisme social
18:12semble bel et bien
18:13à l'œuvre.
18:13Ce dont on s'est aperçu,
18:15c'est qu'au Canada,
18:16et plus particulièrement
18:18et au Québec
18:19mais aussi
18:20dans l'ensemble du pays,
18:21dans l'ensemble des provinces,
18:23on a maintenant
18:23une tendance à proposer
18:25l'euthanasie.
18:26Alors,
18:27pour différentes raisons,
18:27ce sera par exemple
18:28pour des personnes
18:29qui n'ont pas les moyens
18:30de faire installer
18:32chez eux
18:32des dispositifs
18:33dont ils ont besoin
18:34pour ne pas trop souffrir
18:35de leur maladie.
18:36Et bien,
18:36on va leur dire,
18:37écoutez,
18:37on vous propose l'euthanasie.
18:38On parle d'une vingtaine
18:40de cas de vétérans
18:41souffrant de stress
18:42post-traumatique
18:43ou de blessures
18:44après des interventions
18:45sur des théâtres
18:46d'opérations étrangers,
18:48par exemple en Afghanistan.
18:49Eh bien,
18:49il y en a jusqu'à vingt
18:51pensons aujourd'hui
18:53au Canada
18:53qui se sont vus
18:54proposer l'aide au suicide
18:57parce que finalement
18:58c'était pour eux
18:59une bonne manière
19:00d'une part
19:01de ne plus souffrir
19:02et deuxièmement
19:03de ne plus peser
19:03sur les finances publiques
19:05par leur situation.
19:07Et au Québec,
19:09en particulier,
19:09aujourd'hui,
19:10lorsque les personnes âgées
19:12arrivent dans l'équivalent
19:14des EHPAD là-bas,
19:15eh bien,
19:15l'option de suicide assistée
19:17ou aide médicale à mourir
19:18leur est volontiers
19:20présentée
19:21de manière systématique
19:22par les médecins.
19:23Reste à savoir
19:23si une telle évolution
19:24est à craindre en France.
19:25Rappelons que la technique
19:26du pied dans la porte
19:27est pleinement assumée
19:28par certains promoteurs
19:29de l'euthanasie,
19:30à l'instar du docteur
19:31Jean-Louis Touraine,
19:32ancien député socialiste
19:34et en marche.
19:34On n'obtiendra pas
19:35tout de suite
19:35dans la première loi
19:36parce que vous avez vu
19:37la frilosité
19:38que notre pays
19:40véhicule sur ces questions-là.
19:43Il faut obtenir
19:43le plus possible
19:44et surtout,
19:45une fois qu'on aura
19:46mis le pied dans la porte,
19:47il faudra revenir
19:48tous les ans
19:49et dire
19:50on veut étendre ça.
19:51Parce que
19:51je ne vous apprends pas
19:53quelque chose
19:53probablement
19:54à la plupart de vous,
19:56dans la première loi
19:56il n'y aura pas les mineurs,
19:58dans la première loi
19:59il n'y aura pas
19:59les maladies psychiatriques,
20:01dans la première loi
20:01il n'y aura même pas
20:02les maladies d'Alzheimer.
20:04L'élargissement
20:05vers une euthanasie
20:05proposée à tous
20:06c'est donc lancer
20:07des perspectives
20:07qui se conjuguent
20:08aux politiques publiques
20:09déficitaires
20:10engendrant une dégradation
20:11générale des conditions de vie.
20:13L'État
20:13qui nuit donc
20:14à votre santé
20:15vous propose donc
20:16maintenant
20:17efficace
20:18la mort.
20:22Et on reste
20:22aux côtés de Renaud Bourleuf
20:24pour le Tour de France
20:24en bref.
20:28Marine Le Pen
20:29perd son mandat
20:30de conseiller départemental
20:31du Pas-de-Calais.
20:32La présidente du groupe
20:33RN à l'Assemblée
20:34contestait sa perte
20:35d'office
20:35prononcée après
20:36une condamnation
20:37à 5 ans d'inéligibilité
20:38pour détournement
20:39de fonds européens.
20:40Le tribunal administratif
20:41de Lille
20:42a rejeté sa contestation
20:43portée à l'encontre
20:44de l'arrêté
20:45du préfet du Pas-de-Calais.
20:46L'avocat de Marine Le Pen
20:47a annoncé dans un communiqué
20:48que sa cliente
20:49ferait appel
20:50de cette décision.
20:51Malgré cette condamnation,
20:52Marine Le Pen
20:53reste députée
20:54de la 11e circonscription
20:55du Pas-de-Calais,
20:56le Conseil constitutionnel
20:57ayant décidé
20:58de ne pas retirer
20:59les mandats nationaux
21:00ayant une condamnation définitive.
21:02Une proposition de loi
21:03portée par Eric Ciotti
21:04vise à supprimer
21:05l'exécution provisoire
21:06de l'inéligibilité
21:07et sera examinée
21:08le 26 juin.
21:10La mouche
21:10va-t-elle reprendre
21:11son envol
21:12un peu plus d'un an
21:13après son évasion
21:14et entrainé la mort
21:15de deux agents pénitentiaires
21:16et blessés
21:17trois autres fonctionnaires
21:18lors d'un convoi
21:18pour rencontrer
21:19son juge d'instruction ?
21:20Mohamed Amra
21:21va être à nouveau
21:22extrait de sa cellule
21:23pour rencontrer son juge.
21:24De quoi susciter
21:25une importante bronquage
21:26chez les syndicats pénitentiaires
21:27qui parlent d'affront
21:28et de, je cite,
21:29foutage de gueule.
21:31Et pour cause,
21:31le magistrat aurait pu
21:32prendre la décision
21:33de se déplacer
21:33lui-même
21:34pour interroger le détenu.
21:35C'est d'ailleurs
21:36ce qu'a réclamé
21:36Bruno Retailleau,
21:37ministre de l'Intérieur.
21:38Bien sûr qu'il faudrait
21:39que le juge...
21:39Vous le demandez officiellement ?
21:40Je le demande.
21:41Je suis ministre de l'Intérieur
21:43Thomas Soto.
21:43Vous savez bien
21:44que je ne suis pas
21:44garde des Sceaux.
21:45Simplement,
21:45dans la loi
21:46de narcotrafic,
21:47il y a un dispositif
21:48qui rendra obligatoire
21:49précisément
21:50l'audition de ces gens-là
21:51par visioconférence.
21:53Le policier
21:54mis en cause
21:55dans la mort
21:55de Naël Merzouk,
21:56jugé pour meurtre.
21:58Les juges d'instruction
21:59chargés de l'affaire
21:59ont annoncé mardi
22:00que l'homme
22:01comparaîtra aux assises
22:02fin 2026.
22:03L'ordonnance de mise
22:03en accusation considère
22:04que rien ne démontre
22:05que le fonctionnaire
22:06était autorisé
22:06dans la circonstance
22:08à faire usage
22:08de son arme
22:09en méconnaissance
22:10des principes
22:10de proportionnalité
22:11et d'absolue nécessité.
22:12Fin de citation.
22:13L'avocat du policier
22:14estime pour sa part
22:15que le tir
22:16était légitime
22:16et que le geste
22:17du policier
22:18a été dévié
22:19par la marche avant
22:19de la voiture
22:20et que le conducteur
22:20sans permis
22:21devait être arrêté
22:22pour ne pas renverser
22:22quelqu'un.
22:23Le procès sera scruté
22:24de près
22:24et pourrait donner lieu
22:25à de nouveaux heurts
22:26comme ce fut le cas
22:27après les violentes émeutes
22:28après la mort
22:29de Noël Merzouk
22:29le 27 juin 2023.
22:31Décès en série
22:32à la DGSI
22:33Lundi soir
22:34à Levalo Apéret
22:35dans les Hauts-de-Seine
22:35un membre
22:36de la Direction Générale
22:37de la Sécurité Intérieure
22:38Service de Renseignement
22:39a été retrouvé mort
22:40dans son véhicule
22:41tué par son arme
22:42de service.
22:43Une enquête est ouverte
22:44mais la piste du suicide
22:45est privilégiée.
22:46Une lettre d'adieu
22:47a été retrouvée
22:48au domicile du défunt.
22:49Ce serait le troisième suicide
22:50au sein de la DGSI
22:51depuis le début
22:52de l'année 2025.
22:54Le ministère de l'Intérieur
22:55reste silencieux
22:56sur ses décès.
22:58Une célèbre voix
22:59de la chanson française
23:00s'est éteinte.
23:01Nicole Croisi
23:01est décédée ce mercredi
23:02à l'âge de 88 ans.
23:04A partir des années 50
23:05elle est tour à tour
23:06danseuse,
23:06actrice de théâtre,
23:08mime aux côtés
23:08de Marcel Marceau
23:09et menause de revue
23:10des Folies Bergères
23:11mais c'est surtout
23:12en tant que chanteuse
23:13qu'elle obtient sa notoriété.
23:14Son nom et sa voix
23:15restent associés
23:16à la célèbre mélodie
23:17entendue dans le film
23:18Un homme et une femme
23:19de Claude Lelouch.
23:24Et à présent
23:24l'actualité internationale.
23:28Le Vietnam a mis fin
23:29à la limite
23:30de deux enfants
23:31par famille
23:31en vigueur
23:32depuis 1988
23:33face à une baisse
23:34inquiétante
23:35du taux de fécondité
23:36passé de 2,11 en 2021
23:38à 1,91 en 2024
23:40sous le seuil
23:41de renouvellement
23:41de 2,1.
23:43Cette décision
23:44annoncée mercredi
23:45vise à préserver
23:46le dynamisme économique
23:47du pays qui ambitionne
23:48d'atteindre le statut
23:49de nation à revenu élevé
23:50d'ici 2045.
23:52La hausse du coût
23:53de la vie
23:53particulièrement
23:54à Hanoi
23:55et au Chiminville
23:55freine la natalité
23:57tandis que le vieillissement
23:58de la population
23:59et la réduction
23:59de la main d'oeuvre
24:00menacent la croissance.
24:02Le Vietnam
24:02fait aussi face
24:03à un déséquilibre
24:04des sexes
24:05112 garçons
24:06pour 100 filles
24:07poussant le gouvernement
24:08à proposer
24:09des amendes plus lourdes
24:09contre la sélection
24:10prénatale du sexe
24:11qui favorise
24:12l'élimination massive
24:13de petites filles
24:14dans le ventre
24:15de leur mère.
24:16Le massacre
24:17se poursuit à Gaza.
24:1827 personnes
24:19ont été tuées
24:19mardi
24:20par des tirs israéliens
24:21près d'un centre
24:22d'aide humanitaire
24:22à Rafah
24:23selon la défense civile
24:24palestinienne
24:25et le comité international
24:26de la Croix-Rouge.
24:28Ce drame,
24:28le troisième en trois jours
24:29au même endroit,
24:30fait suite à la mort
24:31de 31 personnes dimanche.
24:33Le haut commissaire
24:34de l'ONU
24:34aux droits humains,
24:35Volker Turk,
24:36a dénoncé
24:37ses actes
24:38comme des crimes de guerre.
24:39L'armée israélienne
24:40qui évoque
24:41des tirs de semonce
24:42visant des suspects
24:43menaçants
24:44a ouvert une enquête.
24:45Ces violences se déroulent
24:46près d'un site
24:47géré par la Fondation
24:48humanitaire de Gaza
24:49soutenue par les Etats-Unis
24:50et Israël
24:51critiquée pour son opacité
24:53et son système
24:54de distribution
24:54militarisé
24:55exacerbant le chaos
24:57dans un territoire
24:58où 2,4 millions
24:59d'habitants
25:00affrontent la famine.
25:01Pendant ce temps,
25:02les égéries
25:03de gauche,
25:04Rima Hassan
25:05et Greta Thunberg
25:06se sont lancées
25:06dans une expédition
25:07en bateau
25:08motifs de défendre
25:09la cause palestinienne
25:10et diffusent
25:11des photos indécentes
25:12de leurs vacances
25:12humanitaires
25:13depuis un yacht.
25:18Et voilà,
25:19nous approchons
25:20de la fin
25:20de cette édition.
25:21Dès à présent,
25:21retrouvez une rediffusion
25:23de Passé Présent
25:24sur les fractures
25:25sociales aux Etats-Unis.
25:26Demain,
25:27dès 7h,
25:27pour le Zoom,
25:28la journaliste
25:29Geneviève Chauvel
25:30présente son ouvrage
25:31Mission en Terre
25:32Barbaresque.
25:33C'est à présent
25:34la fin de cette édition.
25:35Merci à tous
25:36pour votre fidélité.
25:37Rendez-vous demain.
25:38En attendant,
25:39portez-vous bien.
25:39– Sous-titrage Société Radio-Canada

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