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Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.
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00:00:00Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:00:06Au menu aujourd'hui, quand le bloc central vote pour le rejet d'un texte qu'il soutient pourtant.
00:00:11C'est pas très clair ? On vous explique tout dans un instant sur LCP.
00:00:14Et bienvenue pour les questions au gouvernement, séance à suivre en direct et en intégralité comme chaque mardi à partir de 15h.
00:00:35Le décompte est lancé, vous le voyez à l'écran.
00:00:37Et nouveau rendez-vous après la séance, on va la débriefer avec les députés mais également avec des citoyens.
00:00:44Cinq Français sont venus assister à la séance et ils ont aussi des questions à poser aux députés.
00:00:49Pour tout comprendre de l'actualité parlementaire, on retrouvera depuis la salle des 4 colonnes Stéphanie Despierre et Marco Pommier.
00:00:56Un peu avant 15h, on suivra également l'arrivée de François Bayrou, le Premier ministre et des membres de son gouvernement.
00:01:02Marco Pommier, je le disais, vous êtes dans la salle des 4 colonnes et vous avez déjà la liste des questions au gouvernement.
00:01:06Quel sera le thème principal aujourd'hui, Marco ?
00:01:09Pas moins de 4 questions Elsa cet après-midi sur les violences urbaines après le sacre du PSG en Ligue des Champions.
00:01:15Plus de 500 interpellations, près de 700 incendies, 2 morts, colère de Bruno Rotaillot qui a parlé ce week-end de barbare.
00:01:23La France Insoumise et le Rassemblement National parlent de fiasco sécuritaire.
00:01:27Faut-il alourdir les sanctions pénales contre les auteurs de ces violences ?
00:01:32Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, estime que les condamnations ne sont pas à la hauteur.
00:01:38Merci beaucoup Marco Pommier.
00:01:40Retour sur notre plateau, celle des Pas perdus, où on accueille Christine Arrigui.
00:01:44Bonjour, député écologiste et social de Haute-Garonne, Sylvain Maillard.
00:01:47Bonjour, député ensemble pour la République de Paris.
00:01:51Alors dans cette assemblée, on est habitué à voir des choses un peu baroques.
00:01:55Hier, nouvelle surprise Marco dans l'hémicycle.
00:01:57Racontez-nous ce qui s'est passé.
00:02:03Allez comprendre, les partisans de l'A69 ont voté une motion de rejet de LFI contre le texte qui visait à sécuriser juridiquement le chantier.
00:02:16Motion de rejet adoptée à l'unanimité.
00:02:19Le Bloc central, les Républicains et le RN l'ont voté.
00:02:23Pourquoi l'ont-ils fait ? C'est pour contourner, disent-ils, l'obstruction parlementaire de LFI et des écologistes.
00:02:29C'est eux qui avaient déposé la quasi-totalité des amendements.
00:02:33Résultat, le texte est directement envoyé en commission mixte paritaire,
00:02:37où députés et sénateurs devraient sûrement trouver un compromis,
00:02:41une manœuvre tactique donc pour accélérer le parcours législatif du texte.
00:02:45Et les Insoumis, pris à leur propre piège, Mathilde Panot, la présidente du groupe, a dénoncé un coup de force démocratique.
00:02:53Elle parle de 49.3 parlementaires.
00:02:56Hier, dans l'hémicycle, le député renaissant Jean-René Cazeneuve a ironisé, c'est l'arroseur arrosé.
00:03:02Voilà, c'est vous, les professionnels de l'obstruction.
00:03:05C'est ce qu'il a dit.
00:03:05Merci beaucoup, Marco Pommier.
00:03:08Sylvain Maillard, est-ce que c'est la nouvelle astuce du Bloc Central ?
00:03:12On rejette les textes et comme ça, on les négocie avec la droite en commission mixte paritaire.
00:03:16On est bloqué, c'est-à-dire qu'on a une opposition, en tout cas LFI, dans ce cas précis LFI et Lever,
00:03:23qui ont déposé suffisamment d'amendements pour qu'on ne puisse pas arriver à un vote en fin de texte,
00:03:27puisque c'était la semaine parlementaire de mon groupe, Renaissance, et donc on en a jusqu'à minuit.
00:03:33Et donc l'objectif, c'était quoi ? C'est de faire qu'on n'arrive pas à un vote.
00:03:36Nous, on l'a dit très clairement, je pense que les positions sont connues de l'ensemble des groupes.
00:03:40On dit, nous souhaitons avoir un vote.
00:03:42C'est déjà été voté par le Sénat.
00:03:44Donc on dit, bon, puisque c'est ainsi, on prend au mot LFI et on vote la motion de rejet pour que ça aille plus vite.
00:03:50Il y avait 250 amendements, là, on n'était pas dans le cas où il y en avait 3000, etc.
00:03:54Mais nous sommes bloqués avec une discussion parlementaire jusqu'à minuit.
00:03:57Les conditions sont tout à fait connues.
00:03:59Et avec 250 amendements, Elsa, vous savez, on peut tenir très longtemps.
00:04:03J'ai tenu des textes, on s'est tous retrouvés dans une situation où on a voulu faire du blocage parlementaire.
00:04:09Et avec 50, 60 amendements, vous pouvez tenir toute une journée sans aucun souci.
00:04:13Christine Arriguez, est-ce que votre objectif, c'était de repousser le vote,
00:04:16qu'il n'y ait pas de vote sur ce texte d'ici la fin de la journée et donc le renvoyer au calendre grec ?
00:04:20Alors d'abord, notre objectif, ils ont choisi une niche qui commence à 16h.
00:04:24Ils auraient prêt tout à fait prendre une niche qui dure toute la journée et donc avoir le temps d'examiner l'ensemble des textes.
00:04:30Alors c'est pas tout à fait...
00:04:32Il n'y a pas de niche parlementaire pour le bloc qui soutient le gouvernement.
00:04:36J'entends bien, mais vous avez la possibilité de poser tous les textes que vous souhaitez
00:04:40puisque c'est vous qui êtes les représentants du gouvernement et en tout état de cause.
00:04:45Là, vous avez choisi une loi de validation et cette loi de validation enjambe le droit.
00:04:49Elle enjambe la décision de justice du 27 février qui est contestée par l'État
00:04:55et sur laquelle vous ne prenez même pas la peine d'attendre qu'il y ait une décision de justice à l'appel.
00:05:00Revenons sur la procédure parlementaire, si vous le voulez bien, Chris Narighi, et ensuite on ira sur le fond.
00:05:05Mais là, chacun dit, on utilise tout ce qu'on peut dans le règlement, c'est bonne guerre.
00:05:10Nous avons déposé un nombre très raisonnable d'amendements au regard de l'ensemble des éléments
00:05:15que nous voulions apporter dans ce dossier, à la fois sur la question de la loi de validation qui enjambe le droit,
00:05:20mais également sur le dossier de la 69 particulièrement, puisque au regard des enjeux, de la mobilisation
00:05:26et de ce dossier qui a vécu un événement historique, juridique, le 27 février 2025,
00:05:33où nous avons gagné devant le tribunal.
00:05:36Il ne nous paraissait important que de devoir débattre et apporter de l'information,
00:05:41non seulement aux parlementaires, mais également aux citoyens qui nous suivent,
00:05:45mais également aux médias qui sont évidemment intéressés par ce dossier.
00:05:48Sylvain Maillard, il n'y a donc pas eu de débat hier dans l'hémicycle ?
00:05:50Est-ce que ça ne pose pas un problème malgré tout ?
00:05:52Je crois que les Français ont le droit aussi à avoir de la langue de bois.
00:05:55Vous avez voulu bloquer la discussion.
00:05:57Quand il y a un seul article et que vous voulez bloquer, vous mettiez...
00:05:59En fait, il y avait 700 amendements.
00:06:00En catastrophe, ils ont enlevé un paquet parce que ça se voyait trop
00:06:04et qu'ils se sont dit qu'il risque d'y avoir cette manœuvre.
00:06:06Et donc, ils l'ont enlevé. Il faut l'accepter.
00:06:08Non, on ne les a pas enlevés. Ils ont été déclarés.
00:06:11C'est arrivé à chaque groupe de le faire.
00:06:13C'est pas forcément glorieux.
00:06:13Chacun joue avec le règlement.
00:06:14Mais là, pour le coup, ils ont voulu obstruer la discussion.
00:06:18Mais là, pour le coup, vous aviez bloqué le premier texte de la loi des retraites.
00:06:22Alors, juste avant d'aller...
00:06:23Je vais vous dire.
00:06:25Il y a un jeu parlementaire.
00:06:26Vous dites que c'est de bonne guerre.
00:06:27C'est de bonne guerre.
00:06:28Mais là, vous prenez un peu vos grands airs en expliquant que vous avez besoin de 700 amendements
00:06:34sur un article unique.
00:06:35Non, 237.
00:06:36Parce que vous en avez enlevé tout le reste.
00:06:38L'argument que vous donnez...
00:06:40Parce que vous en êtes rendu compte.
00:06:42Mais 200, c'est vrai que c'est beaucoup aussi, quand même.
00:06:44Et on sait qu'avec 200 amendements, on peut durer...
00:06:48Plusieurs, j'étais dit, c'était 700 amendements.
00:06:50Il y en avait 237.
00:06:51Les Français qui nous écoutent pourront juger si...
00:06:54Une dernière question sur ces questions de procédure.
00:06:56Là, pour le coup, parce qu'on fait le parallèle aussi avec ce qui s'est passé la semaine dernière
00:06:59sur la proposition de loi Duplomb.
00:07:01Là, c'est la France insoumise qui a déposé une motion de rejet.
00:07:05Oui.
00:07:05Et finalement, le Bloc central l'a voté.
00:07:07Mais est-ce que vous en voulez aux Insoumis d'avoir déposé cette motion de rejet ?
00:07:10S'ils n'en avaient pas déposé, on aurait peut-être pu avoir le débat.
00:07:13Alors, s'ils n'en avaient pas déposé, nous avions nous-mêmes déposé une motion de rejet préalable.
00:07:17C'est celle de la France insoumise qui a été tirée au sort.
00:07:19Donc, vous vouliez rejeter le texte de toute façon ?
00:07:21Mais nous, oui, évidemment que nous voulons rejeter le texte.
00:07:24Bien entendu, nous ne nous sommes pas d'accord avec ce texte qui enjambe le droit.
00:07:27Il n'y aurait donc eu les mêmes conséquences ?
00:07:29Pas de débat dans l'hémicycle, Christina Rigny, si votre motion de rejet avait été votée.
00:07:32Il n'y aurait peut-être pas eu de débat dans l'hémicycle.
00:07:33Mais pourquoi nous n'aurions pas voté la motion de rejet ?
00:07:36Et pourquoi nous ne l'avons pas votée ?
00:07:38C'est parce que nous nous sommes rendus compte qu'aujourd'hui,
00:07:41le Bloc central, le LR et le Rassemblement national ont décidé eux-mêmes
00:07:46et avaient décidé eux-mêmes qu'il n'y aurait pas de débat.
00:07:49Et donc, l'argue-ci qui consiste à dire, en fait, on vote la motion de rejet à la France insoumise
00:07:53parce que vous avez déposé 237 petits amendements,
00:07:57est en fait un faux prétexte parce qu'ils avaient décidé, de toute façon,
00:08:01de voter la motion de rejet à la France insoumise.
00:08:03Mais si vous en m'allez, répondez là-dessus, mais je rappelle quand même à tous les spectateurs.
00:08:07Je vous assure que nous n'avions pas décidé.
00:08:09C'est une prise de décision au dernier moment parce que nous étions bloqués
00:08:11et nous voulions arriver à un vote.
00:08:13Après, vous avez le droit de... C'est l'arroseur arrosé.
00:08:16Jean-Renéca Javlac a parfaitement dit.
00:08:18On a voté, il voulait une motion de rejet, nous l'avons votée.
00:08:21Sylvain Magliard, on le précise quand même pour nos téléspectateurs,
00:08:24on l'a suivi la semaine dernière.
00:08:26Lundi, il s'est passé à peu près la même chose sur la proposition de loi Duplon.
00:08:29Il y avait des mesures très contestées, notamment sur la réintroduction de certains néonicotinoïdes.
00:08:33Là, vous êtes allé jusqu'à déposer vous-même un texte, une motion de rejet
00:08:37pour rejeter un texte que vous soutenez.
00:08:39Est-ce que ce n'est pas un détournement quand même de la procédure parlementaire
00:08:42de dire qu'on est favorable à ce texte, mais on le rejette comme ça au moins.
00:08:46On ne va pas discuter dans l'hémicycle.
00:08:47Ça se fera en CMP, en commission mixte paritaire, avec les sénateurs de droite.
00:08:51Quand je suis arrivé en député, en 2017, 2017-2022, c'est déjà la mandature
00:08:56où il y avait le plus d'amendements, deux fois plus que la précédente.
00:09:00Puis 2022-2024, on a remultiplié par deux.
00:09:04Là, depuis dix mois que nous sommes ici, nous avons remultiplié par deux.
00:09:07On voit très clairement ce qui s'organise, c'est-à-dire que les groupes parlementaires,
00:09:12parce qu'il y a beaucoup de groupes parlementaires, déposent énormément d'amendements
00:09:15pour engluer le débat.
00:09:17D'ailleurs, on le voit sur les textes, on met sur des textes assez classiques.
00:09:22Au lieu de mettre une semaine, on met deux semaines, deux semaines et demie.
00:09:24On voit sur le projet de loi simplification, nous n'arrivons pas à le terminer
00:09:28tellement il y a d'amendements.
00:09:29C'est une technique parlementaire de pouvoir bloquer le gouvernement.
00:09:33Et donc, nous, nous disons, tout simplement, on a des textes,
00:09:36les Français nous demandent d'avancer, prendre des positions politiques.
00:09:38On a le droit de s'opposer.
00:09:39Mais à un moment, il faut qu'il y ait des votes et que ça soit tranché.
00:09:42Et donc, là-dessus, on est obligé, nous aussi, d'utiliser
00:09:45les règles du Parlement.
00:09:48Que le règlement vous permet d'utiliser...
00:09:50Malheureusement, nous, vous savez, on est députés,
00:09:52ce qu'on aime, c'est pouvoir défendre nos amendements,
00:09:55défendre nos positions dans l'hémicycle.
00:09:57C'est notre métier.
00:09:58Alors, quand j'entends l'argument, les Français nous demandent d'avancer,
00:10:01mais non, les Français ne vous ont pas demandé d'avancer.
00:10:03Et la preuve, c'est que vous n'avez plus la majorité,
00:10:05ni absolue, ni même relative à l'Assemblée nationale.
00:10:10Donc, vous ne vous interrogez pas pourquoi il y a autant d'amendements,
00:10:13mais c'est parce que vos textes sont combattus.
00:10:15Et si vos textes sont combattus, c'est qu'ils n'arrivent pas à convaincre.
00:10:18Et s'ils n'arrivent pas à convaincre, c'est parce que vous ne cherchez pas non plus
00:10:21à construire des ententes, à construire du compromis
00:10:25ou à construire du consensus.
00:10:27Et donc, vous essayez de passer en force sur tous les dossiers.
00:10:29Et là, en l'occurrence, et en particulier sur la loi de validation,
00:10:32non seulement vous voulez passer en force,
00:10:34vous voulez nous priver de débats, vous voulez nous baïonner.
00:10:38Et en plus, qui plus est, dans ce dossier en particulier,
00:10:43vous voulez baïonner la justice, puisque, à l'issue de cette loi de validation,
00:10:47je suis convaincue que ce que vous allez faire,
00:10:49c'est-à-dire, maintenant que la loi de validation a été adoptée,
00:10:51qu'il faut un enlieu à statuer.
00:10:53Et donc, privez les citoyens de retour.
00:10:54On va avancer un petit peu sur la question du fonds et de ce chantier.
00:10:58Il y aura une commission mixte paritaire, pour qu'on comprenne bien,
00:11:01il y aura un vote à la fin, puisque les députés seront amenés à se prononcer
00:11:04pour ou contre ces conclusions de la commission mixte paritaire.
00:11:07Je ne sais pas si j'ai le temps de répondre.
00:11:09Non, c'est intéressant votre raisonnement,
00:11:11parce que c'est un raisonnement qu'on peut entendre.
00:11:13Allons jusqu'au bout.
00:11:14C'est-à-dire, pour vous, au fond, ici, nous ne servons à rien,
00:11:17puisque c'est le juge qui décide de tout.
00:11:19Je vous rappelle que le juge décide en fonction des lois.
00:11:22C'est la loi que vous-même avez votée.
00:11:23C'est la loi que vous-même avez mis en oeuvre depuis 2017.
00:11:26Il décide en fonction des lois.
00:11:27Nous avons la chance, vous comme moi, d'être députés,
00:11:30d'avoir ce mandat populaire pour pouvoir voter les lois.
00:11:33Et quand nous estimons qu'une loi ne fonctionne pas,
00:11:35c'est notre quotidien, on la change.
00:11:37Au terme d'un vote démocratique, on va continuer.
00:11:40En l'espèce, ce n'est pas normal qu'on attende 30 ans
00:11:42sur des grands projets d'infrastructures.
00:11:46On voit qu'il y a un enlisement maintenant
00:11:48où on n'arrive plus à les porter.
00:11:49Donc, nous disons qu'il faut changer la loi,
00:11:51faire en sorte que, quand une décision est prise,
00:11:53positive ou négative, elle s'applique,
00:11:55car nous devons avancer.
00:11:56La France, elle avance, le monde avance,
00:11:58et nous, on est en train de regarder en se posant des questions
00:12:00et des décisions de justice dans un sens,
00:12:02puis dans l'autre, ce n'est pas possible.
00:12:03C'est vrai que c'est un dossier très complexe.
00:12:05C'est une autoroute consentie pour 55 ans,
00:12:07c'est le monde qui avance, c'est le monde de demain.
00:12:08Oui, je pense que c'est une grande opposition qu'on a.
00:12:10On n'est pas encore allés sur le politique,
00:12:11mais oui, on n'est pas d'accord.
00:12:12Si ça ne vous embête pas d'écouter mes questions...
00:12:18Alors, justement, on voit que sur cette question,
00:12:20vous dites qu'on charge du compromis,
00:12:21mais c'est difficile de faire du compromis.
00:12:23On est pour ou on est contre,
00:12:23on ne va pas construire la moitié de l'autoroute.
00:12:25On voit qu'il y a des décisions de justice dans un sens,
00:12:27dans l'autre, qu'on a une autoroute qui est déjà très avancée,
00:12:30on ne va pas tout détruire non plus du jour au lendemain.
00:12:33Maintenant que c'est fait, est-ce qu'il ne faut pas finir ce chantier ?
00:12:36Mais qu'est-ce qui est fait, en réalité, dans cette autoroute ?
00:12:38Il y a des ouvrages d'art qui sont faits,
00:12:39mais rien n'a été bitumé sur les terres agricoles.
00:12:42Donc, tout ce qui était à la nature
00:12:44peut revenir à la nature assez aisément.
00:12:46Quand vous dites que le chantier est très avancé,
00:12:49non, il n'est pas très avancé.
00:12:50Et en fait, tout le monde répète à l'envie
00:12:52les chiffres d'Atosca
00:12:53sur le coût de l'autoroute pour les jours,
00:12:57sur l'avancement des travaux.
00:12:59Mais en fait, tout ce qui est 10
00:13:00ne sont pas des faits avérés.
00:13:02Et la réalité a été mise en oeuvre
00:13:04et a été révélée au moment de la commission d'enquête
00:13:06où Atosca nous ment depuis des années.
00:13:09Atosca est poursuivie aujourd'hui
00:13:10pour 42 rapports en manquement administratif
00:13:13dans la réalisation de son chantier.
00:13:15Par 15 mises en demeure de la préfecture de région.
00:13:18Ce n'est pas les écologistes qui les ont notifiés,
00:13:20ces 15 mises en demeure.
00:13:21Le chantier n'avance pas à la vitesse
00:13:23qu'il aurait dû avancer au regard du contrat.
00:13:25Il a été aussi suspendu par la justice pendant un temps ?
00:13:28Avant même qu'il ne soit suspendu par la justice.
00:13:30Et les 42 rapports en manquement administratif
00:13:34qui ont été notifiés,
00:13:36ce ne sont pas les écologistes qui les ont notifiés,
00:13:38c'est l'État qui les a notifiés.
00:13:39On voit bien que l'exécution n'est pas celle qui est prévue dans le contrat.
00:13:44Il y a eu plusieurs fois où la justice dit
00:13:45c'est vrai que l'intérêt public majeur n'est pas forcément reconnu.
00:13:48On voit qu'effectivement, ça donne aussi des arguments
00:13:50à ceux qui sont contre cette autoroute.
00:13:52Il y a deux visions politiques très importantes
00:13:55du développement de nos territoires.
00:13:57Il y a une vision qui est
00:13:58restons comme nous sommes
00:13:59et au fond, une sorte de décroissance,
00:14:03d'organiser des territoires
00:14:04et d'un éloignement de territoire
00:14:06où ceux qui habitent, les ruraux,
00:14:08d'ailleurs ils sont de moins en moins nombreux
00:14:09et c'est le cas dans le Tarn,
00:14:13de moins en moins nombreux
00:14:13et un développement des élus du monde économique
00:14:17qui dit nous avons besoin de cette autoroute.
00:14:20Vous savez, moi je suis député parisien.
00:14:21Je me souviens des débats qu'il y a eu
00:14:23il y a très longtemps sur l'A14.
00:14:25C'est une autoroute qui mène très courte
00:14:27aussi avec péage
00:14:28qui mène de la sortie de Paris
00:14:30jusqu'à l'autoroute A13.
00:14:31On dit ça ne sert à rien,
00:14:33c'est l'autoroute des riches,
00:14:33on a entendu toujours ça.
00:14:35Qu'est-ce que ça a permis
00:14:35ce développement de cette autoroute ?
00:14:38Des villes comme Mante-la-Jolie
00:14:39qui étaient des villes en grande difficulté
00:14:40qui ont pu voir toute une population
00:14:42venir s'installer
00:14:43parce qu'ils pouvaient venir travailler à Paris
00:14:45ou à la défense beaucoup plus facilement.
00:14:47Mais c'est vrai que des projets
00:14:47de grandes autoroutes et deux fois deux fois
00:14:49ce n'est pas forcément toujours
00:14:50le cours de l'histoire
00:14:51de se dire qu'il faut forcément
00:14:52des grandes routes comme ça.
00:14:54C'est deux visions politiques différentes.
00:14:55Nous, vous voulons développer la France,
00:14:57on doit développer les échanges économiques.
00:14:59Et puis il y en a d'autres
00:14:59qui pensent que finalement
00:15:00tout va bien en France,
00:15:01ce n'est pas très grave.
00:15:03Dans le Tarn, au fond,
00:15:05il y aura un développement économique
00:15:06qui considérera que la ruralité s'installera.
00:15:09Mais qu'est-ce qui va se passer ?
00:15:11Ça va continuer à être une région
00:15:12qui va se dépeupler.
00:15:14Et ceux qui voudront aller sur Toulouse,
00:15:17sur la région,
00:15:18vont venir s'installer là
00:15:19et vont quitter le bas du Tarn.
00:15:22C'est ça notre vraie difficulté.
00:15:23On a deux visions différentes.
00:15:25On voit beaucoup, c'est vrai que...
00:15:26Que quelqu'un de si jeune
00:15:27puisse développer des discours
00:15:29qui datent des logiciels des années 80.
00:15:30Non, mais sur LCP,
00:15:31on vous a suivi.
00:15:32C'est très gentil,
00:15:33mais j'ai 51 ans.
00:15:35Mais vous êtes jeune.
00:15:36Allez, tout le monde est jeune.
00:15:37Sur LCP,
00:15:38on a suivi ce dossier
00:15:39et c'est vrai qu'on a constaté
00:15:41dans cette région,
00:15:42il y en a qui sont très favorables,
00:15:44d'autres très défavorables.
00:15:45C'est vrai que dans certains milieux économiques,
00:15:47on dit qu'on en a besoin
00:15:48des élus de gauche,
00:15:50notamment,
00:15:50disent qu'on en a besoin
00:15:51justement du Parti Socialiste.
00:15:53Merci.
00:15:54Qui reste à gauche pour l'instant.
00:15:56Alors, on en fera un autre débat,
00:15:57si vous voulez,
00:15:57Christine Harigui,
00:15:58mais il y a une demande
00:15:59de certains milieux économiques aussi.
00:16:01Alors, il y a certainement
00:16:02des membres du milieu économique
00:16:04qui portent toujours
00:16:05ce raisonnement productiviste
00:16:06qui n'est pas assis
00:16:07sur les constatations scientifiques
00:16:09de 2025,
00:16:10parce que nous sommes en 2025,
00:16:12et qui ne sont pas assises non plus
00:16:13sur les constatations
00:16:14de nombreux scientifiques
00:16:16et de nombreux géographes
00:16:17sur les effets pervers
00:16:19d'une autoroute
00:16:20qui renforce au contraire
00:16:21la métropolisation
00:16:22et appauvrisse les villes moyennes
00:16:24qui, elles-mêmes,
00:16:26ont un équilibre économique
00:16:27à elles seules,
00:16:28et cet équilibre économique
00:16:29castre-là.
00:16:30Parce que castre,
00:16:31on nous fait parler
00:16:31de la ruralité,
00:16:32mais castre, aujourd'hui,
00:16:34c'est une ville
00:16:34qui dispose d'un hôpital,
00:16:36c'est une ville
00:16:37qui dispose d'universités,
00:16:39c'est une ville
00:16:39qui dispose d'un musée,
00:16:40c'est une ville
00:16:41qui dispose d'une vie associative
00:16:42très riche,
00:16:43c'est une ville
00:16:44qui dispose d'une zone
00:16:45industrielle et commerciale
00:16:46extrêmement dynamique,
00:16:48et c'est une ville
00:16:48qui est bien plus riche
00:16:49que d'autres villes
00:16:50qui sont aujourd'hui
00:16:51desservies par l'autoroute
00:16:52comme Hoche, Perpignan,
00:16:54et qui aujourd'hui
00:16:58nécessitent effectivement
00:16:59de le développement économique.
00:17:02Or, là, en l'occurrence,
00:17:03ce qui est en train d'être dit,
00:17:05c'est qu'on va appauvrir
00:17:06castre au profit de Toulouse,
00:17:08et c'est ce qui va se passer.
00:17:09C'est pas ce que pensent
00:17:09peut-être certains élus
00:17:10à castre notamment.
00:17:11C'est ce qui va se passer
00:17:12à terme,
00:17:13parce qu'effectivement,
00:17:14en reliant si rapidement
00:17:16la métropole
00:17:17à cette ville moyenne
00:17:18qui a un vrai équilibre économique,
00:17:20eh bien,
00:17:20on va appauvrir cette ville.
00:17:22Là, ça,
00:17:23c'est le premier élément.
00:17:23Et le deuxième élément,
00:17:24c'est qu'en 2025,
00:17:25on raisonne aussi
00:17:26avec notre souveraineté alimentaire.
00:17:28400 hectares de terres
00:17:29qui sont recouvertes
00:17:31par du bitume,
00:17:31quand aujourd'hui,
00:17:32nous avons une route nationale
00:17:33qui n'est pas saturée du tout,
00:17:35puisque quand elle va
00:17:37se déverser sur l'autoroute,
00:17:39l'autoroute sera déficitaire.
00:17:40Et nous avons également
00:17:41une voie ferrée,
00:17:43puisqu'il y a aussi
00:17:43une voie ferrée,
00:17:44et cette voie ferrée,
00:17:45effectivement,
00:17:46doit être réagi.
00:17:47pour finir sur ce débat
00:17:48sur la voie ferrée
00:17:50et une autoroute,
00:17:51c'est toujours le débat
00:17:51entre écologie,
00:17:53économie,
00:17:54comment concilier les deux.
00:17:55On voit que dans ces derniers mois,
00:17:57c'est vraiment un débat
00:17:58qui est de plus en plus
00:17:59construit,
00:18:00plus en plus difficile.
00:18:00Je pense qu'il ne faut pas dire
00:18:01écologie contre économie,
00:18:02ce n'est pas vrai.
00:18:02Chacun porte de l'économie
00:18:04et de l'écologie dans son propos,
00:18:05sauf qu'il ne place pas
00:18:06de la même façon
00:18:07et il ne l'articule pas
00:18:08de la même façon.
00:18:08Moi, ce que j'ai entendu,
00:18:09je ne suis absolument pas d'accord
00:18:10avec ce que vous avez dit.
00:18:11Je n'ai pas le même constat.
00:18:12Et ce que j'ai pu vivre,
00:18:13moi, de chez moi,
00:18:14en région parisienne,
00:18:15ce n'est pas du tout
00:18:16ce qui est arrivé.
00:18:16Donc, je l'entends
00:18:17ce que vous dites.
00:18:18Vous avez vos arguments
00:18:19et vous avez le droit
00:18:20de les porter.
00:18:21Après, je vois les grands élus
00:18:22et autour de Castres
00:18:23qui souhaitent avoir
00:18:24cette autoroute.
00:18:26Donc, je pense qu'il y a aussi
00:18:28un moment,
00:18:29il faut que la politique tranche.
00:18:30On a le droit d'avoir
00:18:31des oppositions.
00:18:32Il faut que la politique tranche.
00:18:33J'aurais souhaité
00:18:33qu'il y ait un vote en hémicycle.
00:18:35Il y aura un vote en hémicycle
00:18:36après la commission mixte paritaire.
00:18:38Le texte reviendra
00:18:39et nous pourrons nous positionner.
00:18:40Allez, on referme.
00:18:40Pas la 69,
00:18:42mais en tout cas,
00:18:42notre débat sur la 69.
00:18:43La 69, c'est loin d'être fermé.
00:18:44Nouveau débat
00:18:45qui, je suis sûre,
00:18:47ouvert ou fermé,
00:18:48on verra.
00:18:48Nouveau débat
00:18:49qui, je suis sûre,
00:18:50va encore être animé
00:18:51sur ce plateau.
00:18:52On va parler du budget.
00:18:53François Bayrou
00:18:54est censé donner
00:18:55un plan à la mi-juillet
00:18:56du côté de Matignon.
00:18:57Stéphanie Despierre,
00:18:58ça fausse fort.
00:18:59Oui, encore six semaines
00:19:00pour résoudre ce casse-tête.
00:19:02Trouver 40 milliards d'économies
00:19:03pour le budget 2026.
00:19:04Alors, de Bercy à Matignon,
00:19:05tout le monde planche.
00:19:07Mission impossible,
00:19:08je ne me déroberai pas,
00:19:09a déclaré François Bayrou
00:19:10au Figaro.
00:19:11Est-ce que j'ai conscience
00:19:12que c'est un risque maximal ?
00:19:14Oui, mais on ne peut pas
00:19:15faire autrement.
00:19:16Alors, où trouver les recettes ?
00:19:17Où couper dans les dépenses ?
00:19:19Rien n'est encore tranché,
00:19:21assure le Premier ministre,
00:19:22qui répète que le plan
00:19:23n'a de sens
00:19:23que si c'est un plan d'ensemble,
00:19:25plan qui a toutes les chances
00:19:26d'être impopulaire,
00:19:28même si François Bayrou
00:19:29tente depuis plusieurs mois
00:19:30de préparer les esprits
00:19:32des Français.
00:19:33Et il a notamment
00:19:34reparlé d'une TVA sociale.
00:19:36Stéphanie Despierre.
00:19:37Oui, l'idée avait été relancée
00:19:38par le président de la République
00:19:40et pas exclue d'emblée
00:19:41par le Premier ministre.
00:19:42Mais François Bayrou
00:19:43joue la prudence.
00:19:44Il l'a d'abord mis
00:19:45aux discussions
00:19:46entre partenaires sociaux.
00:19:48Il s'agit, je vous le rappelle,
00:19:49d'augmenter les recettes
00:19:50et de les verser ensuite
00:19:51dans les caisses
00:19:52de la sécurité sociale.
00:19:53Alors, d'ores et déjà,
00:19:54c'est non pour la gauche
00:19:55et pour le Rassemblement national
00:19:56qui trouvent la mesure injuste.
00:19:58Marine Le Pen
00:19:59brandit même de nouveau
00:20:00la menace de censure.
00:20:02Si le gouvernement choisit
00:20:03d'augmenter à la TVA
00:20:04et plus généralement,
00:20:05les républicains
00:20:06et les macronistes
00:20:07ici à l'Assemblée
00:20:07s'opposent à toute
00:20:08augmentation d'impôts
00:20:09que ce soit via la TVA
00:20:10ou ailleurs.
00:20:12Merci beaucoup Stéphanie.
00:20:13Cette TVA sociale,
00:20:15c'est un mauvais souvenir
00:20:15pour certains.
00:20:16Pour vous, Sylvain Maillard,
00:20:18c'est une bonne idée ?
00:20:19Alors, peut-être que je vais avoir
00:20:20une sonorité différente
00:20:22de mon groupe.
00:20:23Moi, je porte depuis très longtemps
00:20:24la TVA sociale.
00:20:25D'abord, il y a des TVA sociales,
00:20:27pardon, de dire,
00:20:29parce que c'est dans le mécanisme.
00:20:30Quel est l'objectif ?
00:20:31L'objectif, c'est de dire
00:20:32de baisser les cotisations salariales.
00:20:35Salariales et pas patronales
00:20:37puisqu'on peut y avoir
00:20:38plusieurs TVA sociales.
00:20:38Si on doit le porter,
00:20:39ce serait une TVA salariale.
00:20:41Donc, on augmente en fait
00:20:42automatiquement
00:20:43l'ensemble des salaires
00:20:44puisqu'on diminue
00:20:45et en contrepartie,
00:20:47il y a une augmentation
00:20:48de la TVA,
00:20:49ce qui permet en réalité
00:20:50d'une façon macro,
00:20:52donc macroéconomique,
00:20:53de gagner de l'argent,
00:20:55non pas dans notre production,
00:20:58dans notre façon de consommer,
00:20:59mais des importations.
00:21:00En fait, c'est ça
00:21:01l'astuce de la TVA sociale,
00:21:03ça permet de financer
00:21:04une partie de notre modèle sociale.
00:21:04C'est qu'elle ne touche
00:21:04que les produits importés.
00:21:06Elle touche, évidemment,
00:21:07dans ce cas-là,
00:21:08que les produits importés.
00:21:09Et donc, ce qui permettrait
00:21:10à ceux qui travaillent
00:21:11de gagner plus
00:21:12et nous, nous sommes le parti
00:21:13des gens qui travaillent,
00:21:15nous pensons que nous devons
00:21:16mieux gagner notre vie
00:21:17en travaillant
00:21:17et donc nous voulons porter
00:21:19cette idée de travailler plus.
00:21:21Par contre, là où nous nous opposons
00:21:22vraiment,
00:21:22nous ne voulons pas
00:21:23d'augmentation d'impôts.
00:21:24Et ça, le groupe a été
00:21:25très clair dessus,
00:21:26redit en réunion de groupe
00:21:27tout à l'heure,
00:21:28le groupe Renaissance.
00:21:29Nous ne voulons pas
00:21:30d'augmentation d'impôts.
00:21:31Christine Arrigui,
00:21:32sur cette TVA sociale,
00:21:33à la façon Sylvain Maillard,
00:21:35sur les baisses
00:21:35des cotisations salariales,
00:21:37donc hausse du salaire net
00:21:38et en contrepartie,
00:21:39augmentation de la TVA
00:21:40sur les produits importés,
00:21:42notamment.
00:21:43Est-ce que ça,
00:21:44c'est un débat
00:21:45dont les écologistes
00:21:46pourraient se saisir ?
00:21:47Alors non,
00:21:48bien entendu que non,
00:21:49puisque en fait,
00:21:49la question du budget,
00:21:51aujourd'hui,
00:21:51n'est vue que
00:21:52de le regard de la dépense.
00:21:54Et nous, ce que nous disons,
00:21:55c'est qu'un budget,
00:21:56ce sont des recettes.
00:21:57avec la TVA.
00:21:58Aujourd'hui,
00:21:59ce que nous disons,
00:21:59ce sont à la fois
00:22:00des recettes et des dépenses.
00:22:02Et en effet,
00:22:04lorsqu'on circonscrit
00:22:05sa réflexion uniquement
00:22:06sur la question
00:22:07de comment trouver
00:22:08les moyens
00:22:09de moins dépenser
00:22:10ou d'arriver
00:22:11par un outil
00:22:13qui est évidemment
00:22:14sur le marché,
00:22:15si l'on peut dire,
00:22:15depuis très longtemps,
00:22:17de circonscrire
00:22:19notre réflexion
00:22:21sur exclusivement
00:22:22la question des dépenses,
00:22:23eh bien,
00:22:23nous, on considère
00:22:24qu'évidemment...
00:22:25Alors apparemment,
00:22:25François Bayrou,
00:22:26il dit,
00:22:26de toute façon,
00:22:26il faudra faire des efforts
00:22:27partout pour tout le monde.
00:22:28Mais sur la TVA sociale,
00:22:30plus spécifiquement.
00:22:30nous en avons fait des propositions.
00:22:33Nous avons fait des propositions
00:22:34pour que les riches
00:22:35fassent des efforts.
00:22:36Et nous avons des propositions
00:22:37notamment sur la taxe d'Ukman
00:22:38qui est un dispositif
00:22:40qui a été adopté
00:22:41à l'Assemblée nationale,
00:22:42je le précise,
00:22:43et dont, évidemment,
00:22:45nous souhaitons
00:22:45qu'il soit exploré...
00:22:46qui soit exploré...
00:22:47qui soit exploré
00:22:48de la façon la plus sérieuse.
00:22:50Nous avons également fait des propositions
00:22:52qui n'ont même pas été examinées,
00:22:54qui seraient celles
00:22:55de réexpertiser
00:22:57les exonérations sociales
00:22:58dont bénéficient aujourd'hui
00:22:59les entreprises,
00:23:00qui sont celles
00:23:01de réexpertiser
00:23:02et d'évaluer correctement
00:23:03l'ampleur de la fraude fiscale,
00:23:07également sur l'ampleur
00:23:08de la fraude sociale.
00:23:09Alors, on verra sur ces pistes-là.
00:23:10Enfin, ensuite,
00:23:11ce qu'on nous dit,
00:23:11on ne veut pas d'impôts supplémentaires,
00:23:13mais avant de mettre en place
00:23:14et d'imaginer
00:23:15un dispositif de taxe sociale,
00:23:17eh bien, effectivement,
00:23:19revisitons l'ensemble
00:23:20de ces possibilités
00:23:21et à ce moment-là,
00:23:22on pourra peut-être
00:23:23s'interroger un jour
00:23:24de l'efficacité
00:23:25ou de la pertinence
00:23:26de ce dispositif.
00:23:26Ne plaît pas à gauche,
00:23:27elle ne plaît pas non plus
00:23:28au Rassemblement national
00:23:29qui menace d'une motion de censure.
00:23:30Laurent Jacobelli
00:23:31est au 4 colonne
00:23:32avec Marco Pommier.
00:23:33Oui, Laurent Jacobelli,
00:23:34cette TVA sociale,
00:23:35elle ne vous plaît pas
00:23:36au Rassemblement national,
00:23:37mais comment peut faire
00:23:38François Bayrou
00:23:39pour redonner du pouvoir
00:23:40d'achat aux Français
00:23:41tout en diminuant la dette
00:23:42et le déficit public
00:23:43alors qu'on est dans le rouge ?
00:23:44Écoutez, il y a une solution.
00:23:45Plutôt que de vouloir
00:23:46augmenter les recettes,
00:23:47c'est la manière de procéder
00:23:48de M. Bayrou
00:23:49et de tous ses prédécesseurs
00:23:50et on voit bien
00:23:51que ça ne marche pas.
00:23:51Plutôt que d'augmenter les recettes,
00:23:53il faut diminuer les dépenses.
00:23:54On a aujourd'hui
00:23:54un État obèse,
00:23:56obèse dans son administration,
00:23:57mais aussi avec des mauvaises dépenses.
00:23:59Les coûts de l'immigration
00:24:00sont aujourd'hui faramineux.
00:24:01Il y a là des dizaines
00:24:02de milliards à aller trouver.
00:24:04Ça suffirait ça ?
00:24:05Le coût du budget
00:24:05de l'Union européenne,
00:24:06le coût des administrations territoriales
00:24:09avec ce millefeuille improbable
00:24:10et les nouvelles grandes régions.
00:24:12Oui, il y a des économies
00:24:13à aller trouver
00:24:13avant d'aller faire la poche
00:24:14des Français.
00:24:15Vous savez,
00:24:16trop d'impôts tue l'impôt.
00:24:17L'impôt aujourd'hui confisque.
00:24:19Aujourd'hui, l'impôt nuit
00:24:20à la consommation
00:24:21et il rend impossibles
00:24:23les investissements.
00:24:24Il faut donc arrêter
00:24:25avec cette politique
00:24:25qui ne marche pas.
00:24:27La dette se creuse,
00:24:28les impôts augmentent
00:24:29et malheureusement,
00:24:30les services publics diminuent.
00:24:31C'est le constat d'un échec
00:24:32plutôt que de creuser
00:24:33encore un peu plus profond.
00:24:34François Bayrou ferait bien
00:24:35de changer de méthode.
00:24:36Sinon, comme conséquence,
00:24:39il serait un candidat sérieux
00:24:41à la censure.
00:24:42Et quand est-ce qu'interviendrait
00:24:43cette censure
00:24:44si jamais François Bayrou
00:24:45annonçait début juillet
00:24:46qu'il veut mettre en place
00:24:47cette TVA sociale ?
00:24:48Écoutez, elle arriverait
00:24:49soit cet été,
00:24:50soit à la rentrée.
00:24:51Mais nous le disons,
00:24:53monsieur le Premier ministre,
00:24:54arrêtez de faire les poches
00:24:55des Français.
00:24:56Arrêtez de vous en prendre à eux.
00:24:57Et d'ailleurs, il nous dit
00:24:58qu'une partie sera réinvestie
00:25:00dans le salaire net.
00:25:02Mais pour les retraités,
00:25:03il n'y aura pas de réinvestissement.
00:25:05Donc une fois encore,
00:25:06on va demander aux Français
00:25:07de payer pour l'incompétence
00:25:08de ces dirigeants.
00:25:09C'est à la fois amoral,
00:25:11inutile et inefficace.
00:25:12Il est temps de cesser
00:25:13ce triste projet.
00:25:14Merci beaucoup,
00:25:15Laurent Jacobelli.
00:25:16Merci beaucoup, Marco Pommier.
00:25:18Sylvain Maillard.
00:25:19On voit que la question
00:25:20de la TVA sociale,
00:25:21ça ne fait pas consensus.
00:25:22C'est la question du budget
00:25:23en général.
00:25:24Entre le RN qui dit
00:25:25qu'il ne faut pas toucher
00:25:26aux recettes,
00:25:27qu'il faut toucher aux dépenses,
00:25:28la gauche qui dit l'inverse.
00:25:30Bon courage pour le Premier ministre
00:25:31pour trouver une copie
00:25:32qui puisse faire consensus
00:25:33ici à l'Assemblée
00:25:34ou c'est mission impossible ?
00:25:35C'est une mission
00:25:36extrêmement difficile.
00:25:37Moi, ce que je crois,
00:25:38c'est qu'il faut rester
00:25:38sur nos convictions,
00:25:39sur les convictions
00:25:40portées par le Bloc central,
00:25:42sur le fait que l'on n'augmente pas
00:25:43les impôts.
00:25:44En tout cas,
00:25:44le travail doit payer plus en France.
00:25:46Parce que cette hausse de la TVA,
00:25:47pour certains,
00:25:47c'est une hausse d'impôts.
00:25:48Finalement,
00:25:49tous les Français la payent la TVA
00:25:50en plus de manière indifférenciée.
00:25:52Nous voulons privilégier le travail,
00:25:53faire en sorte que le travail
00:25:54paie plus en France.
00:25:55C'est une des grandes difficultés,
00:25:56d'ailleurs.
00:25:57On l'entend en permanence
00:25:58de nos concitoyens
00:25:59et ils ont raison.
00:26:05plus importante
00:26:06que dans d'autres pays.
00:26:07C'est 15 points de plus
00:26:08qu'en Allemagne, par exemple.
00:26:09Je n'ai pas l'impression
00:26:10qu'il y ait un système social
00:26:12en Allemagne
00:26:12qui soit bien moins bon
00:26:14que celui en France.
00:26:16Et par contre,
00:26:16nous devons trouver
00:26:17des chemins d'économie.
00:26:18Pour trouver des chemins d'économie
00:26:19à la hauteur des 40 milliards,
00:26:21en réalité,
00:26:21il faudra sûrement plus d'argent
00:26:22que 40 milliards.
00:26:24Les chemins d'économie,
00:26:24il va falloir des réformes structurelles.
00:26:26Et les réformes structurelles,
00:26:27c'est de réfléchir
00:26:28sur les grands postes de dépense,
00:26:30qu'est-ce qui est vraiment efficace,
00:26:31qu'est-ce qui ne l'est pas,
00:26:35nos groupes de travail
00:26:36ont déjà commencé
00:26:37à faire des propositions
00:26:38et on attend cet échange
00:26:39avec le gouvernement.
00:26:40Christine Arrigui,
00:26:41on a bien vu
00:26:42que vous voulez travailler
00:26:42sur la question des recettes.
00:26:44C'est-à-dire qu'à gauche,
00:26:46ou chez les écologistes en tout cas,
00:26:47on dit que sur la dépense,
00:26:48il ne faut rien toucher ?
00:26:50On dépense suffisamment ?
00:26:51On dépense trop ?
00:26:52On ne dépense pas assez ?
00:26:52Non, on n'a absolument pas dit cela.
00:26:54Nous avons dit
00:26:55qu'un budget doit se regarder
00:26:56à la fois sur la question des recettes
00:26:58et sur la question des dépenses.
00:26:59Alors sur la question des recettes,
00:27:00on a entendu,
00:27:01et sur celle des dépenses.
00:27:02On ne peut pas circonstruire
00:27:03sa réflexion exclusivement
00:27:05sur une des deux parties
00:27:06qui font l'ensemble d'un budget.
00:27:08Et vous sur les dépenses ?
00:27:09Et donc sur les dépenses,
00:27:10nous avions eu des promesses
00:27:12et des engagements
00:27:12qui avaient été pris
00:27:13par Bruno Le Maire
00:27:14d'une revue des dépenses
00:27:15qui nous soit présentée
00:27:16et qui, à l'issue de cela,
00:27:18nous donne sur la base
00:27:19de chiffres,
00:27:20de chiffrages,
00:27:21d'études,
00:27:22des pistes
00:27:23qui puissent être celles
00:27:24qui auraient pu nous permettre
00:27:25de construire
00:27:26à la fois sur les recettes
00:27:28et à la fois sur les dépenses
00:27:30un consensus
00:27:31sur une approche
00:27:32qui soit équilibrée
00:27:34et où chacun
00:27:35paie sa juste part.
00:27:36Or, aujourd'hui,
00:27:37les riches ne paient pas
00:27:38leur juste part
00:27:39et donc on ne voit pas vraiment
00:27:41comment on peut,
00:27:42aujourd'hui,
00:27:42faire peser uniquement
00:27:43sur les salariés
00:27:44la responsabilité
00:27:46des échecs successifs
00:27:47de ce gouvernement
00:27:48qui est dans une impasse.
00:27:50ce que François Bayrou
00:27:51a demandé à tous ses ministres
00:27:53« Dites-moi,
00:27:53dans chacun de vos ministères,
00:27:55qu'est-ce qu'on peut faire
00:27:56comme économie ? »
00:27:57Et visiblement,
00:27:58il n'y a pas beaucoup
00:27:58de ministres
00:27:59qui se pressent
00:28:00pour dire « Moi,
00:28:00j'ai 3 milliards
00:28:01que je veux bien rendre
00:28:02au budget, etc. »
00:28:03Est-ce que l'exemple,
00:28:04il doit aussi devenir,
00:28:05de ce gouvernement
00:28:06et des ministres
00:28:06pour présenter
00:28:07dans chacun de leurs ministères
00:28:08des pistes d'économie ?
00:28:09Bien sûr,
00:28:09mais moi,
00:28:10j'entends aussi
00:28:10les difficultés.
00:28:11Vous voyez,
00:28:12on entend le groupe écologiste
00:28:13qui ne fait aucune proposition
00:28:15d'économie.
00:28:16On voit bien les difficultés
00:28:17parce qu'au fond,
00:28:18on a cette maladie en France
00:28:19de toujours dépenser plus
00:28:20et de ne pas assez évaluer
00:28:22ce qui marche
00:28:22et ce qui ne marche pas.
00:28:22Mais propositions
00:28:23sur les recettes,
00:28:24par exemple ?
00:28:24On a du mal
00:28:25à revenir en arrière,
00:28:26y compris nous,
00:28:27on dit au gouvernement.
00:28:28Quand on fait des mesures
00:28:28qui ne sont pas suffisamment efficaces,
00:28:30qui dépensent de l'argent,
00:28:31qui ne sont pas suffisamment
00:28:31de revenir en arrière
00:28:32en disant « Ce n'est plus efficace,
00:28:34ce n'est pas efficace,
00:28:39de toujours.
00:28:40On ne fait des annonces,
00:28:41on dépense
00:28:41et au fond,
00:28:42on n'évalue pas suffisamment. »
00:28:43Ça, c'est vraiment quelque chose
00:28:44qu'il faut changer en France.
00:28:45Sur cette question,
00:28:46Sylvain Meillard,
00:28:46ayons l'occasion
00:28:46pour ce budget de le faire.
00:28:48Vous avez aussi fait
00:28:49beaucoup de baisses d'impôts
00:28:50sur les entreprises
00:28:51et sur les ménages,
00:28:53notamment au début du quinquennat.
00:28:54Mais est-ce que vous ne les avez
00:28:55suffisamment compensées,
00:28:57ces baisses d'impôts,
00:28:57par justement de la baisse
00:29:00de la dépense ?
00:29:01Parce qu'on dit beaucoup
00:29:0160 milliards d'euros
00:29:02d'impôts en moins.
00:29:03Très bien.
00:29:04Mais à côté de ça,
00:29:04il n'y a pas eu les réformes
00:29:05aussi sur la dépense publique
00:29:06nécessaire ?
00:29:07Il y a eu de la réforme,
00:29:08mais moi je ne vous le lis
00:29:09pas suffisamment.
00:29:09Nous ne sommes pas allés
00:29:10assez loin dans la réforme
00:29:12de la structure
00:29:12et d'interroger
00:29:13nos politiques publiques.
00:29:14Il y a des politiques publiques
00:29:15qui n'ont plus d'efficacité.
00:29:17Nous, on porte, par exemple,
00:29:18une réforme de l'assurance chômage.
00:29:19Ce n'est pas très populaire
00:29:20de porter ça.
00:29:21Mais on dit à un moment,
00:29:22il y a une réforme à faire
00:29:23parce que l'assurance chômage,
00:29:25il y a assurance
00:29:25dans le mot chômage.
00:29:27Ça ne peut pas être uniquement
00:29:28un complément de revenu
00:29:29et donc il faut faire en sorte
00:29:31de rééquilibrer le tout.
00:29:32On pense qu'il y a aussi
00:29:34une réflexion à avoir
00:29:35sur les retraites.
00:29:36Comment on fonctionne ?
00:29:37Nous proposons, par exemple,
00:29:38une dose de capitalisation
00:29:39de faire en sorte que,
00:29:41comme la démographie
00:29:41est extrêmement défavorable
00:29:43dans les années qui viennent,
00:29:44proposons de faire un système
00:29:46comme à l'Allemande,
00:29:47c'est-à-dire un système
00:29:48moitié répartition,
00:29:49moitié capitalisation,
00:29:50par exemple.
00:29:50On fait des propositions
00:29:51après au gouvernement
00:29:53de revenir dessus,
00:29:54de prendre la balle
00:29:55et puis de nous en faire lui aussi.
00:29:57Christine Arguin,
00:29:58dans quel état d'esprit
00:29:59la gauche est à la préparation
00:30:00de ce budget ?
00:30:01Vous avez tous arrivé
00:30:02avec vos lignes rouges
00:30:03et ensuite proposé
00:30:04une censure de François Bayrou ?
00:30:05Nous sommes au bout
00:30:05de 7 ans avec un échec
00:30:07patent de la politique
00:30:08de l'offre qui a été
00:30:09mise en place,
00:30:10avec évidemment un déficit
00:30:12qui a augmenté
00:30:13de plus de 1 000 milliards
00:30:14d'euros en l'espace
00:30:17de 7 ans.
00:30:18Vous êtes arrivé au bout
00:30:19de votre politique
00:30:20et vous êtes face
00:30:22à un mur
00:30:22parce que vous avez échoué.
00:30:24Et donc,
00:30:25ayant échoué...
00:30:25Est-ce que vous êtes ouvert
00:30:26à la discussion,
00:30:27à la négétation ?
00:30:27On a eu quelques crises
00:30:30à gérer quand même.
00:30:31Mais bien entendu,
00:30:32vous avez eu
00:30:33quelques crises à gérer
00:30:34du quoi qu'il en coûte.
00:30:35Vous avez déversé
00:30:35de l'argent
00:30:36sans contribution,
00:30:37sans...
00:30:38Vous n'étiez pas contre ?
00:30:39À cette époque,
00:30:40tout le monde était d'accord
00:30:40pour le chômage partiel,
00:30:42pour les vaccins ?
00:30:42Sans contrepartie
00:30:43ni sociale ni environnementale.
00:30:44Nous l'avions posé
00:30:45dès le départ
00:30:46qu'il y ait des contreparties
00:30:47sociales.
00:30:48Nous avions posé
00:30:49dès le début
00:30:50qu'il fallait qu'il y ait
00:30:50des contreparties sociales
00:30:51environnementales.
00:30:52Vous ne l'avez pas fait.
00:30:53Vous aviez lancé
00:30:54un grand plan de lutte
00:30:55contre les fraudes
00:30:56par le précédent ministre du budget
00:30:58qui est devenu entre-temps
00:30:59premier ministre
00:30:59et qui est de revenu député
00:31:01parce que vous avez eu...
00:31:03Et donc,
00:31:03il ne s'est rien passé
00:31:04ni sur la fraude fiscale
00:31:05ni sur la fraude sociale.
00:31:07Ce n'est pas vrai ?
00:31:07Il ne s'est rien passé.
00:31:09Ce n'est pas vrai.
00:31:10Ce n'est pas vrai.
00:31:11On n'a jamais eu
00:31:12autant de retours
00:31:12qu'elle raclète.
00:31:12Ce n'est des encaissements
00:31:13exceptionnels
00:31:14liés à des affaires exceptionnelles
00:31:16que vous avez négociées
00:31:17avec de grandes entreprises.
00:31:19Sinon,
00:31:19vous n'avez rien fait
00:31:20sur la fraude fiscale
00:31:21et je peux vous l'assurer.
00:31:22Vous avez supprimé
00:31:23des emplois
00:31:24dans toutes les tranches
00:31:25de la fonction publique
00:31:26qui est maintenant à l'os
00:31:28dans l'enseignement,
00:31:29dans la recherche...
00:31:31Dans le budget précédent,
00:31:32on se souvient,
00:31:32les 4 000 post-enseignants,
00:31:33ils ont été rétablis.
00:31:34Vous avez mis à l'os
00:31:36toutes ces administrations
00:31:38et donc,
00:31:39aujourd'hui,
00:31:39vous êtes face
00:31:40à un mur de financement
00:31:41et vous n'avez...
00:31:43Je ne suis pas sûr
00:31:44que les Français pensent
00:31:45que les administrations...
00:31:46Que cette idée
00:31:47de TVA sociale
00:31:47qui va reposer
00:31:48sur un salarié.
00:31:49Les Français pensent
00:31:49que nous sommes à l'os
00:31:50dans l'administration.
00:31:52Il y a eu beaucoup
00:31:53d'embauches
00:31:53dans les collectivités locales
00:31:54et on a embauché
00:31:57beaucoup de policiers.
00:31:58Vous étiez contre
00:31:58les policiers ?
00:31:59Tous ceux qui vivent
00:32:00dans l'exempleur.
00:32:01Sylvain Magliard aussi,
00:32:02Christine Harégui.
00:32:02Effectivement.
00:32:03Vous êtes contre
00:32:03les magistrats ?
00:32:04Contre plus de magistrats,
00:32:07plus de policiers ?
00:32:08Sur cette question de régulation...
00:32:09Vous auriez dû le voter ?
00:32:10Oui, j'aurais dû voter.
00:32:11Le budget que j'ai voté,
00:32:13in fine,
00:32:13parce que vous n'étiez
00:32:14même pas présent
00:32:15en commission des finances.
00:32:16On va voir.
00:32:16C'était pas facile.
00:32:17C'était la commission
00:32:17de la défense, non ?
00:32:18Non, non, mais...
00:32:18C'était pas facile en 2025 ?
00:32:20De façon générale.
00:32:21En 2024 pour le budget 2025,
00:32:22à mon avis,
00:32:23sera pas facile pour 2026.
00:32:24Depuis deux ans,
00:32:24ils ne sont pas présents
00:32:24en commission des finances
00:32:25et depuis deux ans,
00:32:26ils ne sont pas présents
00:32:27dans l'hémicycle
00:32:28pour même défendre
00:32:29leur propre budget.
00:32:30Et du coup,
00:32:30nous avons voté cette année
00:32:32le budget.
00:32:32Le budget de Michel Barnier
00:32:33n'était pas forcément
00:32:34celui de votre groupe,
00:32:35Sylvain Maillard,
00:32:35on en a parlé largement.
00:32:37Merci beaucoup à tous les deux.
00:32:39On va passer au présent,
00:32:40au focus dans cette émission.
00:32:45Et si on pouvait aller donner
00:32:47notre sang,
00:32:48et bien sûr,
00:32:49sur notre temps de travail.
00:32:50C'est la proposition
00:32:51que fait Pierre Cordier,
00:32:52député de la droite républicaine
00:32:54apparentée,
00:32:54député des Ardennes.
00:32:55On le retrouve au micro
00:32:56de Stéphanie Despierre,
00:32:57celle des 4 colonnes.
00:32:58Bonjour Pierre Cordier.
00:32:59Pourquoi vous proposez
00:33:00cette idée
00:33:01que les employeurs
00:33:02libèrent leurs salariés
00:33:03pour aller au don du sang ?
00:33:04Tout simplement
00:33:05parce qu'il faut relancer
00:33:06le don du sang
00:33:07dans notre pays,
00:33:08le don de plasma
00:33:09et le don de plaquettes.
00:33:10Et l'idée de cette proposition
00:33:11de loi transpartisane,
00:33:12qui n'est pas de gauche,
00:33:13qui n'est pas de droite,
00:33:14ni d'extrême droite,
00:33:15ni d'extrême gauche,
00:33:16c'est de relancer
00:33:17effectivement le don
00:33:19dans notre pays
00:33:19puisque depuis
00:33:20un certain nombre d'années,
00:33:21on voit bien,
00:33:21notamment depuis le Covid,
00:33:22qu'il y a un tassement
00:33:23notamment dans le domaine
00:33:24du plasma.
00:33:25Et ça veut dire
00:33:26qu'on pourrait dire
00:33:26à n'importe quel patron
00:33:28je ne suis pas là
00:33:29à 13h parce que
00:33:30je vais au don du sang,
00:33:31débrouillez-vous ?
00:33:32Alors pas du tout,
00:33:32ce sera une proposition de loi
00:33:33qui est très encadrée,
00:33:34bien entendu.
00:33:35Il y aura un délai
00:33:36d'information du salarié
00:33:38en direction de son employeur
00:33:39qui devra prévenir
00:33:40avec les amendements
00:33:41qu'on a déposés
00:33:42trois jours avant.
00:33:43Et bien entendu,
00:33:44le chef d'entreprise,
00:33:45s'il y a une masse de travail
00:33:46importante dans son entreprise,
00:33:48pourra refuser
00:33:49dans cette hypothèse
00:33:50la possibilité au salarié
00:33:51d'aller donner son sang.
00:33:52Je crois qu'il faut aussi
00:33:53penser aux chefs d'entreprise
00:33:55qui ont énormément de normes
00:33:56aujourd'hui à respecter.
00:33:57Et l'idée,
00:33:58ce n'est pas du tout
00:33:58de gêner les chefs d'entreprise
00:33:59mais bien de relancer
00:34:00le don du sang dans notre pays.
00:34:02Vous pensez que ça peut suffire
00:34:03à convaincre ceux qui sont réticents
00:34:04à donner leur sang ?
00:34:06Écoutez, c'est une piste.
00:34:07Je ne dis pas que ça va
00:34:08solutionner tous les problèmes
00:34:09mais vous savez,
00:34:09l'importation de plasma
00:34:11en France aujourd'hui,
00:34:12c'est 400 millions d'euros
00:34:13pour les caisses
00:34:14de la sécurité sociale
00:34:15puisque nous importons
00:34:1665% de notre plasma en France.
00:34:18Donc l'idée,
00:34:19c'est vraiment de relancer
00:34:20le don du sang dans notre pays
00:34:22avec cette autorisation d'absence
00:34:23qui pourrait être laissée
00:34:24aux salariés du secteur privé
00:34:26ou du secteur public.
00:34:27Merci beaucoup pour ces détails.
00:34:30Et bienvenue à vous.
00:34:32Si vous nous rejoignez sur LCP,
00:34:33nous sommes à 24 minutes
00:34:34de la séance des questions
00:34:36au gouvernement à suivre
00:34:37en direct,
00:34:38en intégralité sur LCP.
00:34:39Restez avec nous.
00:34:40Après, on la débriefe
00:34:41avec nos invités,
00:34:43deux députés
00:34:43mais aussi cinq Français
00:34:44qui ont assisté à la séance
00:34:46et qui ont également
00:34:47des questions à poser aux députés.
00:34:49Pour tout suivre
00:34:50de cette actualité parlementaire,
00:34:51on retrouvera
00:34:51à salle des quatre colonnes
00:34:53Stéphanie Despierre
00:34:54et Marco Pommier.
00:34:55On sera également
00:34:56avec Hugo Couturier
00:34:57qui nous remontera
00:34:58les questions de sa communauté
00:34:59sur Twitch.
00:35:00Et puis quelques minutes
00:35:01avant 15h,
00:35:02on suivra ensemble
00:35:03l'arrivée de François Bayrou
00:35:04et des membres
00:35:05de son gouvernement.
00:35:09Marco,
00:35:09vous êtes dans la salle
00:35:10des quatre colonnes.
00:35:12La séance va porter
00:35:13sur quel thème aujourd'hui, Marco ?
00:35:15Eh bien,
00:35:15un sujet s'impose,
00:35:16Elsa,
00:35:16les violences urbaines
00:35:17après le sacre du PSG
00:35:19en Ligue des Champions,
00:35:20plus de 500 interpellations,
00:35:22près de 700 incendies,
00:35:23deux morts,
00:35:24fiasco sécuritaire
00:35:25pour le RN et LFI.
00:35:27Le ministre de l'Intérieur,
00:35:28Bruno Retailleau,
00:35:29lui estime que le dispositif
00:35:30sécuritaire était à la hauteur
00:35:32tout en dénonçant
00:35:33des actes commis
00:35:34par des barbares.
00:35:35Pas moins de quatre questions
00:35:37sur le sujet
00:35:37cet après-midi.
00:35:38Et il y aura
00:35:39d'autres thèmes à bordé, Marco ?
00:35:41Oui,
00:35:41avec une question
00:35:42des écologistes
00:35:43et des insoumis
00:35:44sur le meurtre
00:35:45d'un Tunisien
00:35:45dans le Var,
00:35:47froidement abattu
00:35:47chez lui,
00:35:48samedi soir,
00:35:49le mis en cause
00:35:50étant garde à vue,
00:35:51le parquet antiterroriste
00:35:52s'est saisi de l'enquête.
00:35:54Le suspect avait diffusé
00:35:55sur les réseaux
00:35:56deux vidéos
00:35:57au contenu
00:35:57raciste et haineux.
00:35:59A noter aussi
00:36:00ces deux questions
00:36:00sur la situation
00:36:01en Nouvelle-Calédonie,
00:36:03un an après
00:36:04les violentes émeutes,
00:36:05après l'échec
00:36:06des négociations aussi
00:36:07menées par Manuel Valls
00:36:08ces dernières semaines,
00:36:09question de renaissance
00:36:10et des communistes.
00:36:11Merci beaucoup
00:36:14Marco Pommier.
00:36:15Justement,
00:36:15pour se projeter
00:36:16dans cette séance
00:36:16des questions au gouvernement,
00:36:17on accueille sur ce plateau
00:36:18Jérémy Patrier-Lettus.
00:36:19Bonjour.
00:36:20Bonjour.
00:36:20Député du groupe Horizon
00:36:21et indépendant du Calvados,
00:36:23Gaëtan Dussosset,
00:36:24bonjour.
00:36:24Bonjour.
00:36:24Député Rassemblement National
00:36:26des Vosges.
00:36:27Premier rendez-vous,
00:36:28on va rejoindre tout de suite
00:36:28Hugo Couturier-Hugo
00:36:30au perchoir
00:36:31et vous avez une question
00:36:32pour chacun de nos invités.
00:36:33Je vous propose
00:36:33de commencer par Jérémy Patrier-Lettus.
00:36:36Oui,
00:36:37bonjour monsieur le député.
00:36:38Question de mon tchat,
00:36:39de François du tchat,
00:36:41qui a une question pour vous.
00:36:42Si Bruno Retailleau
00:36:42quitte le gouvernement,
00:36:44si le gouvernement propose
00:36:45un texte sur la proportionnelle,
00:36:47est-ce que Horizon devrait faire
00:36:48de la même avec ses ministres
00:36:49vu que la position d'Horizon
00:36:51est la même
00:36:51que elle l'air sur ce texte ?
00:36:53Écoutez,
00:36:54une réponse très claire.
00:36:55Nous considérons aujourd'hui
00:36:57qu'il y a un vrai sujet,
00:36:58on en parlera de violence urbaine.
00:36:59Comment on répond aujourd'hui
00:37:00à cette crise de l'autorité,
00:37:01à cette crise de la justice ?
00:37:03Et nous considérons
00:37:04que mettre sa démission
00:37:05pour des raisons proportionnelles
00:37:06dans la balance
00:37:07ne nous paraît peut-être pas
00:37:08adapté à la situation.
00:37:09Nos ministres sont au travail,
00:37:12ils travaillent sur des sujets
00:37:13importants,
00:37:14notamment le handicap.
00:37:16Je pense à notre collègue
00:37:17ou à Laurent Marcangélis
00:37:17sur la question de la réforme
00:37:18de la fonction publique.
00:37:20Et donc aujourd'hui,
00:37:21ce qui nous intéresse,
00:37:21nous, Groupes Horizon,
00:37:22et on en parlera,
00:37:22c'est de trouver des solutions
00:37:23aux violences urbaines
00:37:25qu'on a vues ce week-end
00:37:25et qui sont inacceptables.
00:37:26C'est un prétexte,
00:37:27cette histoire de proportionnelle
00:37:28pour Bruno Retailleau
00:37:29qui va devoir,
00:37:30à un moment ou à un autre,
00:37:31quitter le gouvernement
00:37:31pour faire campagne ?
00:37:32Vous demanderez à Bruno Retailleau.
00:37:34En tout cas,
00:37:34je considère qu'effectivement,
00:37:35nous sommes opposés
00:37:36à la proportionnelle.
00:37:38Les ministres Horizon
00:37:38n'ont pas mis leur démission
00:37:39dans la balance.
00:37:41Votre question à présent
00:37:42pour Gaëtan Dussault,
00:37:43c'est à Hugo.
00:37:44Oui, tout à fait Elsa.
00:37:45Bonjour, monsieur le député.
00:37:46Le RN s'est retrouvé
00:37:47au cœur de deux affaires
00:37:48ce week-end.
00:37:50L'auteur de l'attentat raciste
00:37:51dans le Var
00:37:52a, selon Libération,
00:37:53appelé à voter
00:37:54pour votre parti politique
00:37:55dans sa vidéo de revendication
00:37:56et de l'autre.
00:37:57C'est nos confrères des jours
00:37:58qui ont révélé
00:37:59que neuf députés
00:38:00du groupe RN
00:38:01étaient présents
00:38:02sur un groupe
00:38:02de 11 000 membres
00:38:03intitulé La France
00:38:04avec Bardella
00:38:05où étaient publiés
00:38:06régulièrement
00:38:07des propos racistes,
00:38:08homophobes,
00:38:09antisémites
00:38:09et des appels au meurtre
00:38:10rarement sanctionnés
00:38:12par les modérateurs
00:38:12qui étaient pourtant,
00:38:14d'après eux-mêmes,
00:38:14des cadres
00:38:14et des collaborateurs
00:38:16du parti.
00:38:17Pour entrer dans le groupe,
00:38:17il fallait indiquer
00:38:18être membre du RN.
00:38:20Est-ce qu'en conséquence,
00:38:21vous allez lancer
00:38:21une campagne d'exclusion
00:38:22des membres du RN
00:38:24qui étaient effectivement
00:38:25sur ce groupe ?
00:38:27Alors, en réalité,
00:38:28ce groupe est en rien
00:38:29un élément de communication
00:38:30ou un outil de communication
00:38:31du Rassemblement National.
00:38:32C'est des groupes
00:38:33comme il en existe
00:38:33énormément sur Facebook
00:38:35et dont nous n'avons
00:38:37aucune responsabilité
00:38:38sur le contenu,
00:38:39sur la ligne éditoriale.
00:38:41Vous savez,
00:38:41il y a des choses
00:38:42qui se passent par exemple
00:38:42sur les réseaux sociaux
00:38:43où très régulièrement,
00:38:44vous avez des groupes
00:38:45qui étaient des groupes
00:38:46constitués
00:38:47avec une initiative
00:38:49qui n'est pas celle
00:38:49du parti politique
00:38:50et qui ont été créés
00:38:52parfois il y a 10 ans,
00:38:5312 ans,
00:38:54avec un contenu
00:38:55qui était à l'époque,
00:38:56on va le dire,
00:38:57au moins à minimum légal
00:38:59et qui par la suite
00:39:00en fait change.
00:39:01Mais sauf qu'à ce moment-là,
00:39:02vous n'êtes plus vous
00:39:02sur les réseaux sociaux,
00:39:03vous n'êtes plus vous
00:39:04attentif à l'île éditoriale.
00:39:06Donc évidemment,
00:39:07on condamne tout le contenu
00:39:09de ce groupe Facebook.
00:39:09Mais vous souhaitez
00:39:10une enquête peut-être
00:39:11pour savoir effectivement
00:39:13si les députés présents
00:39:15étaient au courant,
00:39:16étaient vigilants
00:39:16et comment ça va se passer
00:39:17justement dans votre groupe ?
00:39:18Je suis très bien placé
00:39:19pour vous le dire.
00:39:19Avant d'être député
00:39:20du Rassemblement National
00:39:21ici, député des Vosges,
00:39:23je travaillais au service
00:39:24de communication
00:39:24du Rassemblement National
00:39:25et je peux vous le dire
00:39:26de la façon la plus transparente
00:39:27qui soit,
00:39:27il n'y a absolument aucun lien
00:39:29entre ce groupe Facebook
00:39:30et la communication
00:39:31du parti politique.
00:39:32Donc il n'y a absolument
00:39:33aucune raison
00:39:33de s'en inquiéter.
00:39:35Mais les députés
00:39:35en sortiront maintenant
00:39:37que la publicité est faite.
00:39:38Au moins,
00:39:38on peut bien agir.
00:39:40On va parler,
00:39:41Hugo,
00:39:42commencer à en parler
00:39:42de ce meurtre raciste
00:39:44dans le Var.
00:39:46Le ministre de l'Intérieur
00:39:47a dénoncé
00:39:48un crime évidemment raciste.
00:39:50Il a dit que c'était
00:39:51un acte anti-français,
00:39:52c'est anti-valeur
00:39:53de la République française.
00:39:54Jérémy Patrier l'estus.
00:39:55Est-ce que la réaction
00:39:56du ministre de l'Intérieur
00:39:56est à la hauteur ?
00:39:57Est-ce que c'est les mots
00:39:58que vous partagez aujourd'hui ?
00:39:59Oui, je crois que
00:40:00le ministre de l'Intérieur
00:40:01a dit ce qu'il fallait dire
00:40:02sur cette situation.
00:40:04Un meurtre
00:40:05toujours inacceptable
00:40:06quelle que soit la nationalité
00:40:08de la personne
00:40:09et donc il a rappelé
00:40:10que la France,
00:40:11c'est un pays
00:40:11où on protège
00:40:12à la fois les Français
00:40:13et les étrangers
00:40:14qui y vivent
00:40:14sur le sol français
00:40:16et qu'on doit
00:40:16dans notre pays
00:40:17la protection
00:40:18à l'ensemble des personnes
00:40:18qui y résident
00:40:20ou qui sont de passage
00:40:21dans notre pays.
00:40:22Je crois qu'il a eu
00:40:22les mots
00:40:22qu'il fallait
00:40:24sur ce meurtre.
00:40:25Gaëtan Dussaucet,
00:40:26on a dans les écrits
00:40:28du Mise en cause
00:40:29effectivement
00:40:30un rapport
00:40:32au Rassemblement national
00:40:33sur le fait
00:40:33qu'il souhaitait peut-être
00:40:34que Marine Le Pen
00:40:35ou Jordan Bardella
00:40:36soient élues.
00:40:37Comment on prend ça
00:40:38dans votre parti ?
00:40:39Que les choses soient très claires,
00:40:41il n'y a évidemment aucun lien
00:40:42avec cette personne
00:40:44dont on condamne
00:40:44évidemment le crime
00:40:46à caractère raciste
00:40:46qui a été totalement
00:40:48immonde pour le coup
00:40:49et condamné à l'unanimité
00:40:50au sein du Rassemblement national.
00:40:52et moi je ne laisserai pas
00:40:54faire courir
00:40:54une petite musique
00:40:55qui voudrait faire croire
00:40:56qu'il y a un lien
00:40:57entre ce genre d'actes terroristes
00:40:59qui doivent être
00:40:59lourdement sanctionnés
00:41:00et le parti auquel j'appartiens
00:41:02le Rassemblement national.
00:41:04Je tiens évidemment
00:41:05à avoir avant tout
00:41:06une pensée
00:41:06pour la famille
00:41:07de M. Miraoui
00:41:08qui a été
00:41:09sauvagement abattue
00:41:11à tir de balle
00:41:12et évidemment aussi
00:41:13une pensée
00:41:14et une reconnaissance
00:41:15pour nos forces de l'ordre
00:41:16à commencer par le GIGN
00:41:17qui a permis justement
00:41:18l'arrestation immédiate
00:41:19et rapide du terroriste.
00:41:20Et le parquet national
00:41:21antiterroriste
00:41:22s'est saisi.
00:41:23C'est très rare.
00:41:24Pour lui effectivement
00:41:25il y a un aspect terroriste
00:41:27du fait que l'individu
00:41:29ait fait des vidéos
00:41:29pour revendiquer son crime.
00:41:31Est-ce que c'est...
00:41:32Voilà, vous trouvez
00:41:33que c'est important
00:41:33effectivement dans ce cadre
00:41:34de ce crime raciste
00:41:35que ce parquet national
00:41:37antiterroriste
00:41:37se saisisse ?
00:41:38C'est important.
00:41:39Moi je lis ce qui est écrit.
00:41:40On nous explique
00:41:41qu'aujourd'hui en France
00:41:41il y a aussi une montée
00:41:42d'un terrorisme
00:41:43d'extrême droite
00:41:44qui...
00:41:44Je ne fais pas le lien
00:41:45avec la Rassemblement national
00:41:45mais d'une partie
00:41:46de Français radicalisés
00:41:48plutôt à l'extrême droite
00:41:49de l'échec politique
00:41:50et donc c'est normal aussi
00:41:51que la justice se saisisse
00:41:52de cette forme de radicalisation
00:41:53qui entraîne dans notre pays
00:41:54des meurtres racistes.
00:41:56Est-ce que le ministre
00:41:57de l'Intérieur
00:41:57s'en préoccupe suffisamment
00:41:59quand il y a des questions
00:42:00dans l'hémicycle ?
00:42:00Souvent lui après
00:42:01répond sur l'ultra-gauche.
00:42:03Écoutez, aujourd'hui
00:42:04ce qui compte
00:42:04c'est d'avoir des mesures fermes
00:42:05pour lutter contre le terrorisme
00:42:06quelle que soit son origine
00:42:08avec des réponses différenciées
00:42:09en fonction bien sûr
00:42:10des actes
00:42:11mais c'est important
00:42:11d'aujourd'hui
00:42:12de mener une enquête
00:42:13sur ce sujet bien sûr.
00:42:14L'avocat de la famille
00:42:15qui a étendu ce sujet
00:42:16dénonce aussi
00:42:17un contexte politique
00:42:18une atmosphère politique
00:42:20qui peut-être
00:42:21entraîne ce genre
00:42:22de crime.
00:42:24Est-ce qu'aujourd'hui
00:42:25vous vous sentez visé
00:42:26quand vous entendez
00:42:27l'avocat dénoncer
00:42:28ce contexte politique ?
00:42:29Non absolument pas.
00:42:30Vous savez
00:42:30la première ambition
00:42:31du Rassemblement National
00:42:32lorsque Jordan Bardella
00:42:33et Marine Le Pen
00:42:34parviendront au pouvoir
00:42:35c'est de pouvoir
00:42:35rétablir l'ordre
00:42:36partout sur le territoire.
00:42:37Ce qui est quelque chose
00:42:37aussi que nous dit
00:42:38cet assassinat absolument immonde
00:42:40c'est qu'il est intervenu
00:42:41dans une petite ville
00:42:42de 8000 habitants
00:42:43et aujourd'hui
00:42:44l'insécurité du fait
00:42:45de l'incapacité
00:42:46du gouvernement
00:42:46d'Emmanuel Macron
00:42:47à rétablir l'ordre
00:42:48dans notre pays
00:42:49n'épargne plus
00:42:50un seul pan
00:42:50de notre territoire.
00:42:52Donc évidemment
00:42:52quand nous arriverons
00:42:53aux responsabilités
00:42:54nous remettrons
00:42:54la France en ordre
00:42:55nous garantirons
00:42:56la sécurité
00:42:56de tous les Français
00:42:57de toutes les personnes
00:42:58qui résident en France
00:42:59qui contribuent
00:43:00au collectif français
00:43:01quelles que soient leurs origines
00:43:02parce qu'en réalité
00:43:04ce qu'on oublie d'ailleurs
00:43:04souvent de dire
00:43:05c'est que les premières victimes
00:43:06de l'insécurité
00:43:06sont parfois aussi
00:43:07les habitants des lieux
00:43:08où il y a une forte insécurité
00:43:09même si aujourd'hui
00:43:10ça n'épargne plus
00:43:10à un seul territoire
00:43:11et donc c'est aussi
00:43:12parfois des Français
00:43:13d'origine immigrée
00:43:15qui sont les premières victimes
00:43:15de cette insécurité
00:43:17et raison pour laquelle
00:43:18nous répondrons
00:43:19à leurs attentes.
00:43:20Quand vous parlez
00:43:20de grands remplacements
00:43:21ou que vous faites un lien
00:43:22entre l'insécurité
00:43:24et l'immigration
00:43:25est-ce que ce n'est pas
00:43:27une manière
00:43:27d'instaurer une sorte
00:43:28de méfiance aussi
00:43:29avec les Français
00:43:30d'origine étrangère
00:43:32ou les étrangers
00:43:33qui vivent sur notre seuil ?
00:43:34Attention à ne pas tomber
00:43:35dans l'argumentaire
00:43:36de l'extrême gauche
00:43:37qui consiste à criminaliser
00:43:39la critique de l'immigration
00:43:40quand on veut
00:43:41remettre la France en ordre
00:43:42quand on veut
00:43:43rétablir la sécurité
00:43:44pour les Français
00:43:44quand on veut leur redonner
00:43:45le contrôle
00:43:46de leur politique migratoire
00:43:47c'est pour garantir
00:43:48leur sécurité
00:43:49c'est pour leur garantir
00:43:50un cadre de vie
00:43:51et ce cadre de vie
00:43:52il est pour tous les Français
00:43:53quelles que soient
00:43:54leurs origines
00:43:54faire un lien
00:43:55entre une critique
00:43:56de l'immigration
00:43:57et un propos raciste
00:43:58c'est ce qui nous empêche
00:43:59aujourd'hui véritablement
00:44:00de pouvoir agir
00:44:00c'est une grande attente
00:44:01des Français
00:44:02et nous y répondrons
00:44:02avec Marine Le Pen
00:44:03et Jordan Bardella
00:44:03Jérémie Patriel Etus
00:44:05même information
00:44:06sur Bruno Retailleau
00:44:07même si l'avocat
00:44:08disait qu'il ne parlait
00:44:10pas uniquement
00:44:10du ministre de l'Intérieur
00:44:12mais en disant
00:44:12s'il y a un contexte politique
00:44:13et on peut avoir
00:44:14certaines déclarations
00:44:15du ministre de l'Intérieur
00:44:16à bas le voile
00:44:18ou sur l'immigration
00:44:18n'est pas une chance
00:44:19est-ce que ça laisse planer
00:44:20un contexte aujourd'hui
00:44:21qui favorise
00:44:22une montée du racisme
00:44:23aujourd'hui en France ?
00:44:25Écoutez
00:44:26la montée du racisme
00:44:27c'est une chose
00:44:27en venir au meurtre
00:44:28d'un Tunisien
00:44:29sur notre sol
00:44:30c'en est une autre
00:44:31moi aussi m'intéresse
00:44:32aujourd'hui
00:44:32c'est quelle réponse pénale
00:44:33on apporte
00:44:34à une situation
00:44:35inacceptable
00:44:36de violences urbaines
00:44:37de meurtres
00:44:38qui se répètent
00:44:38dans des petites communes
00:44:40députés à Lisieux
00:44:41une ville de 20 000 habitants
00:44:41on a vu là encore
00:44:42samedi des exactions
00:44:43et donc c'est comment
00:44:44on a une réponse pénale
00:44:45c'est-à-dire une réponse
00:44:45de la justice
00:44:46à la hauteur
00:44:47qu'il y ait un climat politique
00:44:48qui soit aujourd'hui
00:44:49particulièrement compliqué
00:44:50qu'il y ait une radicalisation
00:44:52d'une partie de la population
00:44:53à l'extrême gauche
00:44:54à l'extrême droite
00:44:55c'est une chose
00:44:56mais c'est pas ce qui explique
00:44:57aujourd'hui la montée
00:44:58des actes terroristes
00:44:59de notre pays
00:44:59je ne crois pas
00:45:00alors on va revenir
00:45:01sur une question
00:45:02qui sera posée
00:45:03par le groupe écologiste
00:45:04justement sur ce meurtre
00:45:05raciste commis dans le Var
00:45:06je vous propose de retrouver
00:45:07Sabrina Sebailly
00:45:08au micro de Marco Pommier
00:45:09celle des 4 colonnes
00:45:10oui Sabrina Sebailly
00:45:11qu'est-ce que votre groupe
00:45:13écologiste va demander
00:45:14à François Bayrou
00:45:16et à son gouvernement
00:45:17autour de ce crime raciste
00:45:18dans le Var
00:45:18et bien en fait
00:45:19en réalité
00:45:20ça fait plusieurs semaines
00:45:21et plusieurs mois
00:45:21qu'on alerte le gouvernement
00:45:23sur les prises de parole
00:45:24de certains ministres
00:45:24notamment je pense
00:45:25au ministre de l'Intérieur
00:45:26sur le fait
00:45:27qu'à partir du moment
00:45:28où on cible
00:45:28et on met une cible
00:45:29dans le dos
00:45:29d'une certaine partie
00:45:30de la population
00:45:31en l'occurrence
00:45:32là il s'agit
00:45:33des musulmans
00:45:33des maghrébins
00:45:34au sens large
00:45:35et bien le risque
00:45:36était le passage à l'acte
00:45:37or maintenant
00:45:37nous sommes à plusieurs
00:45:38passages à l'acte
00:45:39donc nous demandons
00:45:40à ce gouvernement
00:45:41d'abord de prendre
00:45:41ses responsabilités
00:45:42de protéger
00:45:43nos concitoyens
00:45:44qu'ils soient noirs
00:45:46qu'ils soient maghrébins
00:45:47qu'ils soient musulmans
00:45:48qu'ils soient juifs
00:45:48qu'ils soient catholiques
00:45:49nous demandons
00:45:50à ce que l'état
00:45:50fasse son travail
00:45:51de protection
00:45:52et surtout
00:45:52nous demandons
00:45:53je crois
00:45:54nous l'avions déjà demandé
00:45:54la démission
00:45:55de Bruno Rotaillot
00:45:56parce que je crois
00:45:57qu'il participe activement
00:45:58à cette fracture
00:45:59dans notre pays
00:46:00à cibler une certaine
00:46:01catégorie des individus
00:46:03et c'est bien là
00:46:04que ça rend les choses
00:46:05beaucoup plus compliquées
00:46:05vous savez à partir du moment
00:46:06où on estime
00:46:07que la parole vient
00:46:08de l'état
00:46:08et d'un ministre
00:46:09et bien c'est plus facile
00:46:10finalement
00:46:11pour certains
00:46:12peut-être de passer à l'acte
00:46:13d'autant plus
00:46:13que l'individu en question
00:46:15qui est passé à l'acte
00:46:16épousait totalement
00:46:17les tests du rassemblement
00:46:18national
00:46:18du programme
00:46:19du rassemblement national
00:46:20puisqu'il indique
00:46:21qu'il faudra bien voter
00:46:22aux prochaines élections
00:46:23si le RN ne gagnait pas
00:46:24et bien ça serait
00:46:25une guerre civile en France
00:46:26et pourtant
00:46:27vous attaquez le ministre
00:46:28de l'Intérieur
00:46:28Bruno Rotaillot
00:46:29il a condamné
00:46:30ce crime dans le Var
00:46:31il l'a qualifié
00:46:32de raciste
00:46:33il a parlé d'un acte
00:46:34anti-français
00:46:34il a été à la hauteur
00:46:35là non le ministre
00:46:36de l'Intérieur
00:46:36alors ça aurait été bien
00:46:38comme d'habitude
00:46:38qu'il s'exprime immédiatement
00:46:40après le crime
00:46:41en l'occurrence
00:46:41parce qu'on savait
00:46:42qu'il y avait des précédents
00:46:43cette personne
00:46:45qui est passée à l'acte
00:46:46avait déjà tenu
00:46:46des propos racistes
00:46:47avait tagué
00:46:48le scooter du jeune homme
00:46:49en indiquant ça
00:46:50à l'arabe dessus
00:46:51donc on voit bien
00:46:52une continuité
00:46:52une forme de continuum
00:46:53finalement
00:46:54dans tous ces actes
00:46:55racistes répétés
00:46:56or il faudra attendre
00:46:58encore une fois
00:46:58plusieurs jours
00:46:59avant que le ministre
00:47:00de l'Intérieur
00:47:00s'exprime sur cette question
00:47:01et dans le même temps
00:47:02vous savez
00:47:03il fait des sorties
00:47:05assez régulières
00:47:05sur par exemple
00:47:07quand il parle
00:47:07des barbares
00:47:08qui traversent notre ville
00:47:09et cette déshumanisation
00:47:11finalement d'une partie
00:47:12de la population française
00:47:14conduit réellement
00:47:15à une fracture
00:47:15je pense
00:47:16dans notre société
00:47:16et c'est bien là
00:47:17où il y a un problème
00:47:18je crois qu'aujourd'hui
00:47:19le ministre de l'Intérieur
00:47:19a vraiment une part
00:47:21de responsabilité
00:47:22dans le climat actuel
00:47:23que nous vivons en France
00:47:24et malheureusement
00:47:25certaines personnes
00:47:26passent à l'acte
00:47:27et commettent des crimes odieux
00:47:28comme celui de ce week-end
00:47:30mais comme celui
00:47:30d'Aboubakar Sissé
00:47:31il y a quelques semaines
00:47:32de cela
00:47:32Merci beaucoup Sabrina Sebailly
00:47:34et c'est votre collègue écologiste
00:47:35Yvi Gustave
00:47:36qui posera la question
00:47:37au gouvernement
00:47:38Merci beaucoup
00:47:39je vous fais réagir
00:47:40l'un et l'autre
00:47:41à ce que disait
00:47:42Sabrina Sebailly
00:47:43sur la demande de démission
00:47:44de Bruno Retailleau
00:47:46qui serait responsable
00:47:47d'une forme de contexte politique
00:47:49climat politique
00:47:50Que tous les députés
00:47:51d'extrême gauche démissionnent
00:47:52parce qu'ils sont aussi
00:47:54dans ces cas-là
00:47:54responsables de la montée
00:47:55de l'antisémitisme
00:47:56dans notre pays
00:47:56quand ils mettent
00:47:57des cibles dans le dos
00:47:58des juifs de France
00:47:59derrière la présidente
00:48:00de l'Assemblée nationale
00:48:01dans ces cas-là
00:48:01eux aussi participent
00:48:02dans notre pays
00:48:03à la montée
00:48:04de crimes antisémites
00:48:05tout ça est franchement lamentable
00:48:06en premier de travailler
00:48:07collectivement
00:48:08sur des réponses fortes
00:48:09à apporter
00:48:09à un problème majeur
00:48:10d'insécurité
00:48:11dans notre pays
00:48:11et à appeler
00:48:12à la démission
00:48:13du ministre de l'Intérieur
00:48:14dire qu'il est responsable
00:48:15de morts racistes
00:48:16dans notre pays
00:48:16on peut avoir
00:48:17des oppositions politiques
00:48:18Alors responsable
00:48:19d'un climat
00:48:19qui a entraîné
00:48:20Elle explique quand même
00:48:21qu'il y a un lien
00:48:22plus ou moins fort
00:48:23entre le mœurs
00:48:24de ce week-end
00:48:24la semaine dernière
00:48:25et les propos
00:48:26du ministre de l'Intérieur
00:48:26attention
00:48:28parce que si on joue
00:48:28à ce jeu-là
00:48:29je pense que Jean-Luc Mélenchon
00:48:30son partenaire
00:48:30a quelques responsabilités aussi
00:48:32Gaëtan Dussosset
00:48:33puisque le Rassemblement National
00:48:34a été cité aussi
00:48:36dans la question
00:48:36de Sabrina Sébailly
00:48:37sera peut-être cité
00:48:38dans l'hémicycle
00:48:39sur la proximité
00:48:40vous dites pas de lien
00:48:41avec le Rassemblement National
00:48:42et quand on lit ses écrits
00:48:44on voit que peut-être
00:48:45qu'il soutenait votre parti
00:48:46Oui
00:48:46On ne peut pas empêcher
00:48:47les fous
00:48:49et les assassins
00:48:50de se revendiquer
00:48:51d'un parti ou d'un autre
00:48:52Moi ce que je
00:48:53conteste
00:48:54à la députée
00:48:56de gauche
00:48:56et d'extrême gauche
00:48:57des écologistes
00:48:58c'est tout simplement
00:48:59qu'elle a l'indignation
00:48:59à géométrie variable
00:49:00on n'entend pas ces élus
00:49:02on n'entend pas ces élus
00:49:03lorsqu'il s'agit d'un Thomas Acrépole
00:49:04lorsqu'il s'agit de la petite Lola
00:49:05lorsqu'il s'agit de la petite Philippine
00:49:07on ne les entend pas
00:49:08et même ils ont
00:49:08même une tendance
00:49:09parfois à chercher des excuses
00:49:10aux délinquants criminels
00:49:11Alors on les a entendus
00:49:12quand il y a des meurtres d'enfants
00:49:13il y a une unanimité
00:49:15pour le dénoncer
00:49:15qui a été tendu ceci
00:49:16Mais pas tout le temps
00:49:17pas tout le temps
00:49:18quand vous regardez par exemple
00:49:19encore ce week-end
00:49:20et on va en parler
00:49:20dans quelques instants
00:49:21avec le Paris Saint-Germain
00:49:22et avec ce qui aurait dû
00:49:23être une soirée de fête
00:49:24qui s'est transformée
00:49:25en véritable soirée de purge
00:49:26et bien là déjà
00:49:28à ce moment-là
00:49:28vous trouviez des élus
00:49:29des élus de la France insoumise
00:49:31qui allaient sur place
00:49:31non pas pour dénoncer
00:49:32les exactions
00:49:33non pas pour dénoncer
00:49:34le chaos urbain
00:49:35mais pour faire porter
00:49:36la responsabilité
00:49:36sur nos forces de l'ordre
00:49:38Alors justement
00:49:38on va revenir sur ce thème
00:49:40parce qu'il y aura
00:49:41de nombreuses questions
00:49:42posées
00:49:42donc non sur la victoire
00:49:44du PSG
00:49:44mais sur les débordements
00:49:45et les violences
00:49:45qui en ont suivi
00:49:46je vous propose de rejoindre
00:49:47le député Corentin Le Fur
00:49:48député de la droite républicaine
00:49:50salle des 4 colonnes
00:49:51au micro de Stéphanie Despierre
00:49:52Bonjour, vous allez donc revenir
00:49:54sur les événements
00:49:54de samedi soir
00:49:55qu'allez-vous demander
00:49:56au gouvernement ?
00:49:57Je vais demander
00:49:57beaucoup plus de fermeté
00:49:58ce que je constate
00:49:59c'est que ce qui aurait dû être
00:50:00un moment de loi
00:50:01de liesse
00:50:01de bonheur partagé
00:50:02a été gâché
00:50:03par des casseurs
00:50:04des pilleurs
00:50:05des gens qui ont détruit
00:50:06des magasins
00:50:07qui ont semé le chaos
00:50:07dans le pays
00:50:08et c'est insupportable
00:50:09et moi aujourd'hui
00:50:10j'ai un sentiment d'écurement
00:50:11comme beaucoup de français
00:50:11évidemment qu'il faut
00:50:12une réforme pénale
00:50:13beaucoup plus ferme
00:50:14pour en finir
00:50:15avec ce sentiment d'impunité
00:50:16mais moi je veux aussi
00:50:17frapper les casseurs
00:50:18et les voyous
00:50:19au portefeuille
00:50:19et pour cela
00:50:20je propose un principe simple
00:50:21un principe de casseur-payeur
00:50:23en disant une chose simple
00:50:24plus aucune aide de l'Etat
00:50:26plus aucune aide publique
00:50:27pour des gens
00:50:27qui cassent
00:50:28ou qui sèment le chaos
00:50:29dans le pays
00:50:29Donc ça veut dire
00:50:30que toute personne condamnée
00:50:31après les événements
00:50:32d'une samedi soir
00:50:32vous lui retirez
00:50:33si elle en a
00:50:34des aides sociales
00:50:35il faut une loi
00:50:36pour faire ça ?
00:50:37Bien sûr, exactement
00:50:38il faut une loi
00:50:38donc ça veut dire
00:50:39plus de RSA
00:50:40plus d'allocations
00:50:40plus d'APL
00:50:42plus d'allologement
00:50:42ceux qui ont semé le chaos
00:50:44qui ont cassé
00:50:45qui ont détruit des magasins
00:50:46qui ont menacé aussi
00:50:46d'agresser des vrais supporters
00:50:48qui à cause de ces gens-là
00:50:49ne sortent pas
00:50:49pour fêter le titre
00:50:50de leur club
00:50:50ils doivent être sanctionnés
00:50:52et c'est insupportable
00:50:53qu'ils puissent bénéficier
00:50:54d'argent public
00:50:54ou d'aides de l'Etat
00:50:55donc moi je dis
00:50:56stop
00:50:56les casseurs-payeurs
00:50:58donc plus d'aides
00:50:58pour ces gens-là
00:50:59Merci beaucoup
00:51:00Merci Stéphanie Despierre
00:51:02Jérémy Patrier
00:51:03Lettus
00:51:03casseurs-payeurs
00:51:04sur le même modèle
00:51:05du pollueur-payeur
00:51:06Oui, bien sûr
00:51:07mais je voudrais vous dire
00:51:09qu'avec le groupe Horizon
00:51:10nous avions porté
00:51:11deux mesures claires
00:51:12parce que les Français
00:51:12ne supportent plus
00:51:13de voir ce qu'on a vu
00:51:15samedi soir
00:51:15que chaque soirée de fête
00:51:16se transforme
00:51:17en un désordre public
00:51:18et ils nous demandent
00:51:19des réponses concrètes
00:51:20et pas des mots
00:51:20je m'en fiche de savoir
00:51:22que ce soit des barbares
00:51:22ou des sauvages
00:51:23la question c'est
00:51:23est-ce que la justice
00:51:24les considère
00:51:24comme des délinquants
00:51:25nous avions fait
00:51:25deux propositions
00:51:26avec Naïma Mouchou
00:51:27et Loïc Carvran
00:51:27la question de l'exécution
00:51:28des courtes peines
00:51:29vous êtes condamné
00:51:30à une peine de prison
00:51:30de moins de six mois
00:51:31moins d'un an
00:51:32vous allez en prison
00:51:32pour que la justice
00:51:33soit dissuasive
00:51:34la deuxième mesure
00:51:35des peines planchées
00:51:35des peines minimales
00:51:36vous commettez un crime
00:51:37contre un policier
00:51:38contre un gendarme
00:51:39alors vous avez
00:51:39une peine minimale
00:51:40ces deux mesures
00:51:40elles ont été
00:51:41pour l'une votées
00:51:42à l'Assemblée nationale
00:51:43pour l'autre
00:51:43mis à l'ordre du jour
00:51:44par notre groupe
00:51:44nous demandons au gouvernement
00:51:45et c'est ce que nous demandons
00:51:46tout à l'heure
00:51:47sauf qu'on a
00:51:48Jérémy Patrier-Létus
00:51:49on a des premiers profils
00:51:51dans les comparutions immédiates
00:51:53souvent il peut s'agir
00:51:54de personnes très bien insérées
00:51:56avec un casier judiciaire vierge
00:51:58qui présente des excuses
00:52:00des regrets
00:52:00est-ce qu'il faut les mettre
00:52:02en prison ces gens-là ?
00:52:03Toutes les études ont montré
00:52:04que l'exécution d'une peine
00:52:06le fait que la sanction
00:52:07soit mise en oeuvre
00:52:08dès le premier mois
00:52:09dès le deuxième mois
00:52:10que la personne aille en prison
00:52:11même pour un mois
00:52:12on ne va pas les mettre en prison
00:52:13pour 5 ans
00:52:13pour 10 ans
00:52:14c'est dissuasif
00:52:15et ça a un effet
00:52:16sur la récidive
00:52:16donc on a une mesure concrète
00:52:17on l'a proposée
00:52:18elle a été votée
00:52:19à l'Assemblée nationale
00:52:19exécution des courtes peines
00:52:21nous demandons au Premier ministre
00:52:22solennellement
00:52:23son inscription à l'ordre
00:52:24du jour du Sénat
00:52:24et sa mise en oeuvre
00:52:25le plus rapidement possible
00:52:26Gaëtan Dussault
00:52:27est-ce que vous
00:52:28vous êtes favorable
00:52:28comme le garde des Sceaux
00:52:29Gérald Darmanin
00:52:30à dire
00:52:31un petit peu
00:52:32comme ce que disait
00:52:32Jérémy Patrier-Létius
00:52:33il ne faut pas de sursis
00:52:34il ne faut pas d'aménagement
00:52:35de peine
00:52:35encore une fois
00:52:36les comparutions immédiates
00:52:39qui se sont tenues
00:52:40pour l'instant
00:52:40on a des profils
00:52:42de gens qui souvent
00:52:43c'est leur première bêtise
00:52:45si je puis dire
00:52:45est-ce que le sursis
00:52:47le sursis
00:52:47c'est quand même
00:52:48voilà
00:52:48c'est déjà en soi
00:52:49un avertissement
00:52:50non ?
00:52:50Oui alors attention
00:52:51parce que là
00:52:52on ne parle pas de bêtises
00:52:54pour le coup
00:52:55on a le cas
00:52:56d'une racaille de 20 ans
00:52:57qui a tiré
00:52:59un coup de mortier
00:53:00contre des forces de l'ordre
00:53:01contre des gendarmes
00:53:02je rappelle que
00:53:02lors de cette soirée-là
00:53:0432 gendarmes et policiers
00:53:05ont été blessés
00:53:067 pompiers ont été blessés
00:53:08un policier est aujourd'hui
00:53:09encore dans le coma
00:53:09parce qu'il a été blessé
00:53:11directement au visage
00:53:12donc on ne parle pas de bêtises
00:53:13et cette personne
00:53:14cette racaille
00:53:14elle a aujourd'hui
00:53:15été uniquement sanctionnée
00:53:17de 3 mois de prison exorciste
00:53:19c'est-à-dire qu'il ne mettra pas
00:53:20un seul jour
00:53:21un seul pied
00:53:21dans une prison française
00:53:23et de 500 euros d'amende
00:53:24quand on voit ça
00:53:25évidemment je comprends
00:53:26et tous les français avec moi
00:53:26qu'il y a un problème
00:53:27il y a un problème d'impunité
00:53:28il y a un problème de laxisme
00:53:29dans la justice
00:53:30les peines ne sont pas au niveau
00:53:31alors j'entends
00:53:32Gérald Darmanin
00:53:33d'autres groupes politiques
00:53:34qui participent du gouvernement
00:53:35et du bloc central
00:53:35aujourd'hui reprendre
00:53:37l'intégralité des propositions
00:53:38du programme de Marine Le Pen
00:53:40de 2022
00:53:40de 2017
00:53:41les peines ne sont pas au niveau
00:53:42mais les avocats disent
00:53:43non la justice
00:53:43elle n'est pas laxiste
00:53:44en fait elle juge aussi
00:53:45en fonction du profil
00:53:47de la personne
00:53:47qui se présente à eux
00:53:48si elle a des regrets ou non
00:53:49si elle est insérée ou non
00:53:50socialement
00:53:51si elle regrette ou non
00:53:52désolé de vous interrompre
00:53:53là-dessus
00:53:53mais vous ne trouverez pas
00:53:54un seul français
00:53:55qui trouvera aujourd'hui normal
00:53:56que quelqu'un qui a tiré
00:53:58à destination des forces de l'ordre
00:53:59avec l'intention de les viser
00:54:00de les blesser
00:54:01de leurs atteints
00:54:02ne puisse pas être un seul jour
00:54:04en prison
00:54:06en réalité pas un seul français
00:54:07ne veut ça
00:54:08et nous sommes là
00:54:08pour représenter la volonté du peuple
00:54:10donc nous changerons la loi
00:54:11Jérémy Patrier
00:54:12l'est-tu sur Gérald Darmanin
00:54:13qui est garde des Sceaux
00:54:15qui critique lui-même
00:54:16les décisions des juges
00:54:18il n'y a pas là quelque chose
00:54:19d'un peu étonnant ?
00:54:20Gérald Darmanin
00:54:21nous lui avons proposé
00:54:22de mettre en place
00:54:23l'exécution des courtes peines
00:54:24au début il était défavorable
00:54:25nous espérons qu'il change d'avis
00:54:27et puis sur les peines minimales
00:54:28il n'était pas exactement
00:54:29non plus favorable
00:54:30il y a quelques années
00:54:31et sur la question du sursis
00:54:33par exemple
00:54:33le sursis ça peut être aussi
00:54:34un avertissement
00:54:35on rappelle
00:54:36on dit à quelqu'un
00:54:37trois mois de prison avec sursis
00:54:38c'est-à-dire que si vous récidivez
00:54:40là vous faites votre peine
00:54:43moi je pense que
00:54:44les français constatent
00:54:45comme les responsables politiques
00:54:46que la violence a changé de nature
00:54:47on a des jeunes
00:54:49de plus en plus violents
00:54:50de plus en plus jeunes
00:54:51et donc il faut changer de philosophie
00:54:52pendant longtemps
00:54:53on a cru que l'aménagement de peine
00:54:54donner du sursis
00:54:55dire qu'une courte peine
00:54:56n'était pas exécutée
00:54:57c'est ce qui permettrait
00:54:58à notre pays de fonctionner
00:55:00aujourd'hui ça ne fonctionne plus
00:55:01on a des gens qui considèrent
00:55:02que comme ils n'iront pas en prison
00:55:03comme de toute manière
00:55:04leur peine sera aménagée
00:55:05qu'ils perdront le brassard électronique
00:55:06alors
00:55:07il y a une forme de justice
00:55:08qui n'est plus dissuasive
00:55:09il n'y a plus de certitude de la peine
00:55:11or si on veut que la justice fonctionne
00:55:12il faut que les peines soient exécutées
00:55:13Mais encore une fois
00:55:14ce n'est pas forcément le profil
00:55:15en tout cas des premiers profils
00:55:17des meutiers
00:55:17qu'on a après les incidents
00:55:19au Parc des Prans
00:55:20Ce n'est pas une question de profil
00:55:20c'est une question de savoir
00:55:21si la justice est dissuasive
00:55:22si vous faites un acte criminel
00:55:24et que vous savez
00:55:25que vous n'irez pas en prison
00:55:26même dès la condamnation
00:55:28à un mois, à trois
00:55:28même pour des courtes peines
00:55:29alors la justice n'est plus dissuasive
00:55:30et une justice pas dissuasive
00:55:31c'est le bazar dans l'ARE
00:55:33c'est le désordre public
00:55:34qui a tendu ce que c'est
00:55:35sur un point de vue
00:55:36un peu plus politique
00:55:36vous dites à Gérald Darmanin
00:55:38à Bruno Retailleau
00:55:39chiche
00:55:40appliquer ce que
00:55:42le Rassemblement National propose
00:55:44J'ai surtout envie de dire
00:55:45vivement qu'il soit au pouvoir
00:55:46parce que désolé
00:55:46mais c'est qui qui est au pouvoir
00:55:48maintenant depuis huit ans
00:55:48c'est Emmanuel Macron
00:55:50Edouard Philippe
00:55:50était Premier ministre
00:55:51il aurait pu le faire
00:55:52Gérald Darmanin
00:55:53est au gouvernement
00:55:53depuis 2017
00:55:54Bruno Retailleau
00:55:55il va bientôt souffler
00:55:56sa première bougie
00:55:56de ministre au sein du gouvernement
00:55:58d'abord de Michel Barnier
00:55:59ensuite de François Bayrou
00:56:00qu'est-ce qu'ils attendent
00:56:01c'est quelque chose
00:56:02ce sont des mesures
00:56:02qui sont largement plébiscitées
00:56:04par les Français
00:56:04ce sont des mesures de bon sens
00:56:05qu'il faut mettre en oeuvre
00:56:06qu'est-ce qu'ils attendent
00:56:07et j'aimerais enfin
00:56:08avoir un petit dernier mot
00:56:09j'aimerais qu'on se pose aussi
00:56:10la question de ce qu'a fait
00:56:11et d'où était
00:56:12le ministre de l'Intérieur
00:56:13Bruno Retailleau
00:56:14le soir justement
00:56:15de ces scènes de purge
00:56:17dans la capitale française
00:56:18et ailleurs
00:56:18vous dites sous estimation
00:56:19du dispositif
00:56:20mais c'est son échec
00:56:22je veux dire
00:56:22c'est la décision
00:56:24de savoir combien d'effectifs
00:56:25on envoie sur le terrain
00:56:26c'est de la responsabilité
00:56:27de monsieur Retailleau
00:56:27la méthode
00:56:28la doctrine
00:56:29la stratégie
00:56:31de maintien de l'ordre
00:56:32c'est de la responsabilité
00:56:33de monsieur Bruno Retailleau
00:56:34le fait de déployer
00:56:35des brigades spécialisées
00:56:36uniquement à 1h du matin
00:56:38alors que ça faisait 5h
00:56:39qu'on avait des scènes de guerre
00:56:40au milieu de la capitale
00:56:40c'est de la responsabilité
00:56:42de Bruno Retailleau
00:56:42il y a un moment donné
00:56:43il faut qu'il en tire les conclusions
00:56:44le mot de la fin
00:56:45chérémie Patrie et l'étus
00:56:46effectivement à force de
00:56:47vous même dites
00:56:48il faut aller plus loin
00:56:49etc mais en fait
00:56:50le rassemblement national
00:56:51par exemple vous répond
00:56:51vous êtes au pouvoir en fait
00:56:52mais nous
00:56:53on appartient à un groupe
00:56:55politique horizon
00:56:55avec un premier ministre
00:56:56qui quand il était premier ministre
00:56:57Edouard Philippe
00:56:58avait augmenté de 10 000
00:56:59le nombre des policiers
00:57:00de gendarmes
00:57:00donc on a mis en place
00:57:00des jalons
00:57:01c'est pas suffisant
00:57:02on n'a pas attendu
00:57:03ce qui s'est passé samedi soir
00:57:04pour avec Naïma Mouchoud
00:57:05proposer le retour
00:57:06au plein plancher
00:57:06que le président Sarkozy
00:57:07avait mis en oeuvre
00:57:08on n'a pas attendu
00:57:09ce qui s'est passé au PSG
00:57:09pour proposer l'exécution
00:57:11des courtes peines
00:57:11on a aussi des propositions
00:57:12le rassemblement national
00:57:14n'a pas le monopole
00:57:14de la j'allais dire
00:57:15des mesures contre l'insécurité
00:57:17il faut qu'on y travaille
00:57:18collectivement
00:57:18on va pas attendre 2027
00:57:19pour régler cette situation
00:57:20on n'a peut-être pas de monopole
00:57:23je suis tout à fait d'accord
00:57:24pour partager
00:57:25mais néanmoins
00:57:26à chaque fois
00:57:26vous venez piquer
00:57:26un peu dans notre programme
00:57:27vous parliez d'Edouard Philippe
00:57:28en disant qu'il y avait eu
00:57:29les 10 000 recrutements
00:57:30de policiers
00:57:30en effet ça avait été soutenu
00:57:31par les députés
00:57:32du rassemblement national
00:57:33à l'époque
00:57:33mais je note aussi
00:57:34qu'avec Edouard Philippe
00:57:35il y avait Nicole Belloubet
00:57:36qui était ministre de la justice
00:57:37et qui a participé
00:57:37de la libération
00:57:38durant le confinement
00:57:39de plusieurs milliers
00:57:40de détenus
00:57:41et notamment de détenus
00:57:42radicalisés
00:57:42je suis pas certain
00:57:43que les français
00:57:44pourraient avoir confiance
00:57:44en Edouard Philippe
00:57:50merci Jérémy Patrie
00:57:51et l'étus
00:57:52on va retrouver
00:57:52Marco Pommier
00:57:53cours d'honneur
00:57:54on a vu passer
00:57:55le ministre de l'intérieur
00:57:56le garde des Sceaux
00:57:57et Marco Pommier
00:57:58le premier ministre aussi
00:57:59et Marco Pommier
00:58:00qui est cours d'honneur
00:58:01qui va nous donner
00:58:01le menu des questions
00:58:02Oui Gérald Darmanin
00:58:06et Bruno Rotaillot
00:58:07qui seront en première ligne
00:58:09cet après-midi
00:58:09après les violences urbaines
00:58:11qui ont suivi
00:58:12le sacre du PSG
00:58:13samedi en Ligue des Champions
00:58:14fiasco sécuritaire
00:58:16pour le RN
00:58:16et LFI
00:58:17pas moins de 4 questions
00:58:18sur le sujet
00:58:19autre sujet
00:58:20le crime raciste
00:58:22d'un Tunisien
00:58:23dans le Var
00:58:24froidement abattu
00:58:25chez lui
00:58:25samedi soir
00:58:26le parquet antiterroriste
00:58:28s'est saisi de l'enquête
00:58:29on sera attentif aussi
00:58:30à ces deux questions
00:58:31sur la situation
00:58:32en Nouvelle-Calédonie
00:58:34un an après
00:58:34les violentes émeutes
00:58:35après aussi
00:58:36les négociations
00:58:37menées par Manuel Valls
00:58:39ces dernières semaines
00:58:40autre sujet
00:58:41le prochain budget
00:58:42ou la lutte
00:58:43contre le tabac
00:58:43c'est aujourd'hui
00:58:44la journée mondiale
00:58:45contre le tabac
00:58:46Merci beaucoup Marco
00:58:50Pommier
00:58:50vous les entendez
00:58:52les tambours
00:58:52de la garde républicaine
00:58:53redentissent dans la salle
00:58:54des pas perdus
00:58:55on va retrouver Stéphanie
00:58:56Despierres
00:58:57rapidement
00:58:57celle des 4 colonnes
00:58:58de quoi parle-t-on
00:58:59chez les journalistes
00:59:00et les députés
00:59:00Stéphanie ?
00:59:02Et bien comme le disait
00:59:02Marco Pommier
00:59:04on parle de ce crime
00:59:05raciste ce week-end
00:59:06dans le Var
00:59:08on parle aussi
00:59:09évidemment
00:59:09des incidents
00:59:10après la victoire
00:59:11du PSG
00:59:12samedi soir
00:59:12on entend
00:59:13la gauche
00:59:15qui se positionne
00:59:17contre ce que demande
00:59:18Gérald Darmanin
00:59:19c'est-à-dire des mesures
00:59:20plus fermes
00:59:21à l'encontre
00:59:21de ceux qui ont cassé
00:59:23de ceux qui ont pillé
00:59:23ou de ceux qui s'en sont pris
00:59:24aux forces de l'ordre
00:59:26et puis on entend
00:59:27la droite
00:59:27qui elle réclame
00:59:28des sanctions
00:59:29plus fortes
00:59:30à l'unisson
00:59:31du ministre
00:59:32de la Justice
00:59:33Merci beaucoup
00:59:36Stéphanie Despierres
00:59:37et vous voyez
00:59:37sur ces images
00:59:38de Marion Boussier
00:59:39la présidente
00:59:40de l'Assemblée nationale
00:59:41qui traverse
00:59:42la salle des pas perdus
00:59:56Et n'oubliez pas
00:59:57qu'après la séance
00:59:58on se retrouve
00:59:59on la débriefe
01:00:00avec deux députés
01:00:01ça c'est comme d'habitude
01:00:02mais nouveauté
01:00:03cinq français
01:00:04sont venus
01:00:05assister à la séance
01:00:06ils sont venus aussi
01:00:06avec un sujet
01:00:07d'interpellation
01:00:08vous allez voir
01:00:08ce sera un nouveau format
01:00:10sur LCP
01:00:10à suivre après la séance
01:00:12mais tout de suite
01:00:12place aux questions
01:00:13au gouvernement
01:00:14Nouvelle-Calédonie
01:00:16questions sur ce meurtre
01:00:18raciste commis
01:00:19dans le Var
01:00:19et beaucoup d'interpellations
01:00:21sur les incidents
01:00:21après la victoire
01:00:22large du PSG
01:00:23merci