Quelques centaines de délégués syndicaux sont réunis jusqu’à vendredi à l’Hôtel Moco de Salaberry-de-Valleyfield à l’occasion du 11e congrès du Conseil central de la Montérégie CSN qui vient dénoncer les mesures considérées comme antisyndicales adoptées par le gouvernement Legault.
00:00C'est de prendre sa place dans la société, oui dans son milieu de travail, d'avoir une vie syndicale active, d'être près des membres, tout ça, mais aussi dans la société parce qu'on se fait marcher dessus par le gouvernement.
00:12Les gouvernements, je pourrais dire, plus qu'une fois, puis il est temps qu'on prenne la place qui nous revient, puis que les gouvernements écoutent nos réels besoins, parce que c'est ça qu'on voit qui ne se passe pas en ce moment.
00:24Que ça va jouer autour de ça, comment on peut prendre sa place, comprendre le pouvoir qu'on peut avoir, que les gouvernements qu'on met en place sont là pour nous écouter et non l'inverse, parce qu'ils ne nous écoutent pas du tout, ils écoutent le patronat, ça on le sait, mais puis aussi les enjeux autour de l'immigration, évidemment, vont faire une place durant le Congrès.
00:45C'est sûr que je milite syndicalement depuis plusieurs années, mais le message, je pense qu'il est clair au gouvernement, le peu de reconnaissance qu'il y a envers ces travailleuses-là, elles viennent de se dire clairement, oui, ils ont accepté l'entente, c'est parce qu'il faut qu'ils retournent au travail, mais je veux dire, à quelque part, à un moment donné, le gouvernement n'a pas compris ce qui se passe dans ce réseau-là, ils viennent de l'affaiblir encore plus,
01:10parce que les travailleuses vont quitter tout simplement le réseau par le peu de reconnaissance qu'il y a, puis on ne parle pas juste de salaire, on parle de conditions de pratique aussi, il y a tellement peu de reconnaissance, de considération pour ces travailleuses-là
01:22qui vont quitter le réseau, qu'on va se retrouver avec des CPE qui ne pourront plus offrir des places aux familles, puis encore une fois, c'est une attaque directement aux femmes, parce que c'est la femme qui va rester au foyer par faute de place dans les CPE.