Dans les campagnes sud-coréennes, les salles de classe se vident à mesure que le taux de natalité chute.
Face à cette crise démographique sans précédent, certaines écoles primaires ont trouvé une réponse inattendue : ouvrir leurs portes à des grands-mères qui n’ont jamais eu la chance d’apprendre à lire.
À l’école de Bangrim, dans la province montagneuse de Gangwon, la population scolaire est passée de 700 élèves à seulement 22. Plutôt que de fermer, l’établissement a accueilli de nouvelles élèves… âgées de 65 à 80 ans. Ces femmes, souvent privées d’éducation dans leur jeunesse en raison de normes patriarcales rigides, prennent aujourd’hui leur revanche sur le passé. Elles apprennent à lire, écrire, compter — parfois aux côtés de leurs propres petits-enfants.
« Porter un cartable a toujours été mon rêve », confie Hwang Wol-geum, 70 ans, désormais élève de première année à l’école élémentaire de Daegu, dans le comté de Gangjin. Comme elle, huit autres femmes âgées ont intégré les bancs de l’école. Et ce phénomène ne se limite pas à une seule école : plusieurs villages adoptent cette stratégie salvatrice qui allie lutte contre l’analphabétisme et survie des petites structures scolaires.
Loin d’être une anecdote folklorique, cette initiative révèle l’intelligence d’un pays qui transforme un défi démographique en opportunité humaine. Ces nouvelles élèves, bien qu’âgées, redonnent vie aux couloirs des écoles, tissent de nouveaux liens sociaux et incarnent l’idée qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.
En mêlant générations et récits de vie, ces écoles rurales deviennent des lieux de transmission intergénérationnelle, où le savoir se partage dans les deux sens. Une leçon de résilience et de solidarité, made in Corée du Sud.
Face à cette crise démographique sans précédent, certaines écoles primaires ont trouvé une réponse inattendue : ouvrir leurs portes à des grands-mères qui n’ont jamais eu la chance d’apprendre à lire.
À l’école de Bangrim, dans la province montagneuse de Gangwon, la population scolaire est passée de 700 élèves à seulement 22. Plutôt que de fermer, l’établissement a accueilli de nouvelles élèves… âgées de 65 à 80 ans. Ces femmes, souvent privées d’éducation dans leur jeunesse en raison de normes patriarcales rigides, prennent aujourd’hui leur revanche sur le passé. Elles apprennent à lire, écrire, compter — parfois aux côtés de leurs propres petits-enfants.
« Porter un cartable a toujours été mon rêve », confie Hwang Wol-geum, 70 ans, désormais élève de première année à l’école élémentaire de Daegu, dans le comté de Gangjin. Comme elle, huit autres femmes âgées ont intégré les bancs de l’école. Et ce phénomène ne se limite pas à une seule école : plusieurs villages adoptent cette stratégie salvatrice qui allie lutte contre l’analphabétisme et survie des petites structures scolaires.
Loin d’être une anecdote folklorique, cette initiative révèle l’intelligence d’un pays qui transforme un défi démographique en opportunité humaine. Ces nouvelles élèves, bien qu’âgées, redonnent vie aux couloirs des écoles, tissent de nouveaux liens sociaux et incarnent l’idée qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre.
En mêlant générations et récits de vie, ces écoles rurales deviennent des lieux de transmission intergénérationnelle, où le savoir se partage dans les deux sens. Une leçon de résilience et de solidarité, made in Corée du Sud.
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